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 [ELIRIAN] THE HUMBLING RIVER.

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Aidrian S. Wellington
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✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) Disturbed ( code signa ) + TUMBLR ( gifs ) + BREAKING BENJAMIN - COLD ( Musique + paroles )
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✤ Âge personnage : 24 ans
✤ Humeur : Déterminé
✤ Profession : Informateur
✤ Philosophie : Mange ta main, garde l'autre pour demain.
✤ Localisation : Dans le sud de Salem
✤ Pouvoirs : Courir très. TRÈS vite. / Gène Lycan anciennement bloqué par magie. A tout cassé. Maman, je peux tout t'expliquer.

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Aidrian S. Wellington☞ Bébé chien ; Boulet premium
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MessageSujet: [ELIRIAN] THE HUMBLING RIVER.    [ELIRIAN] THE HUMBLING RIVER.  EmptyVen 7 Mar - 13:42

THE HUMBLING RIVER
ELIRIAN





" - T'étais prévenu, Wellington ! Crache le brigand tout en agrippant le pan de sa veste.  
De là, tout près, il peut sentir l'odeur poisseuse de son haleine fétide. Ses iris avisant ici et là quelques cicatrices à peine apaisées par le temps. C'est par reflexe qu'il attrape les poignets de son assaillant, le dos plaqué contre le métal froid de la vieille voiture. Quelle marque ? Il l'ignore. D'ici, il ne voit rien, absolument rien. L'organe de l'humain bat trop vite. Ca fait un mal de chien, et c'est tout en grinçant des dents qu'il lâche un râle étouffé, paupières à demi-plissées.
- J-... Attend, Colt'. C'pas c'que tu crois. Qu'il tente de baver, la respiration saccadée. Mais le salopard s'en fout complètement, et exerce une pression plus douloureuse encore. Il sent presque sa colonne vertébrale dans son dos tordu.
- J'avais dis … Qu'il articule avec lenteur, pensant chaque mot entre ses lèvres légèrement fissurées. Pas dans mon quartier, fouille-merde. L'boss est pas très content de t'voir traîner sur nos plates bandes, tu vois un peu le tableau ? Alors on va faire court. ... Toi.
Et de lui asséner une baffe sur le coin de son crâne, lui arrachant une grimace.
- La voiture !
Et ses bras puissants de vieux Lycan l'agrippent pour le tirer en avant, pour mieux faire claquer son dos contre la carcasse en fer. Ses babines serrées retiennent un grognement de douleur, hors de question qu'il supplie ce salopard.
- Et enfin, attention les yeux !  
Et Aidrian se retrouve trainé jusqu'aux barrières du pont, ses pieds glissant presque sur le goudron humide. Il a beau se débattre, la prise solide de la bête est trop puissante pour lui. Mais où est-ce qu'il a merdé ? L'humain inspire et expire, sachant parfaitement qu'il doit puer la trouille à plein nez pour le lupin. La piste était bonne, il le sait. Puisqu'il a réussi. Le problème, c'est que la tête à claques n'a pas pensé à se faire la malle assez rapidement. Lui qui court pourtant vite. Et c'est le bide plaqué contre la barrière, ses lèvres lâchant un souffle étouffé, qu'il distingue la vaste étendue d'eau sous son menton. Merde. Pas bon, pas bon du tout.
- Et l'eau du fleuve ! Assène l'autre d'un ton théâtrale. Ce sera magique, tu verras. Raille le joyeux connard en agrippant ses tifs noir. Le forçant ainsi à admirer sa prochaine sépulture. On y verra que du feu. Une voiture, un accident tragique, de l'alcool … Le scénario parfait, quoi.
Et il prend bien son temps l'enflure, tombant dans le cliché typique du méchant qui déballe tout ses plans foireux, avant de porter le coup fatal. Sauf que là, c'est pas un film. Et il a strictement aucune chance de s'en tirer.  
- J'ai vu pire ! Rétorque-t-il d'un air scandaleux.  
Et ça ne manque pas. Colton lâche un grognement bestial. Qu'il connait très bien, pour l'avoir entendu des tas de fois. Par son père, Chris, ou encore Abbie. Surtout Ab ... Et ce joyeux guignol avait tenté de les imiter à de nombreuses reprises. Le souvenirs lui arrache un sourire, lui donnant des allures de petits cons éhontés. Ca ne fait qu'aggraver son cas, et l'autre abruti de toutou à son papa Originel ouvre la portière, le jetant à l'intérieur sans ménagement. Le brun lâche un râle, lorsqu'il sent le point mort s'enfoncer dans ses côtes. Et c'est là que qu'il panique. Il va crever. Et cette fois, aucune chance d'en échapper. Y a plus personne pour lui sauver les miches. Plus de groupe soudé pour massacrer le bandit et l'engueuler comme un gosse. Non, y a plus personne. “Fais gaffe à tes fesses, Flash”. Qu'ils avaient tous ordonné. Aidrian déglutit lentement, se retournant tout en repoussant une mèche rebelle qui barre sa vue. Personne. L'autre bandit semble tourner autour du pot. Et dans un élan d'instinct de survie, l'humain s'insurge violemment en plantant son pied dans la portière. Frappant encore et encore. Impossible à ouvrir … Et maintenant, il a mal au pied.  
- Merde, merde, merde ! Scande Wellington en se redressant tant bien que mal, se jetant sur l'ouverture de la portière avec frénésie. Et il continue de pousser la porte, jusqu'à se pencher pour atteindre l'autre.

BAM.


Pas bon.

CRAC. BAM BAM.

Elle tremble, la boite en ferraille. Presque autant que l'humain, qui se jette alors maladroitement à l'arrière, tentant d'ouvrir les deux autres portières. Même problème. Il est enfermé. Voilà son cercueil. Une carcasse défoncée. Il aurait préféré mourir dans son Impala, au moins. Peut-être qu'elle aurait pas aimé voir sa voiture dans un lac … Est-ce qu'il va la retrouver ? Est-ce que ça va faire mal ? Tant de questions, si peu de temps.  

CRAAAAAC.  

Le jeune homme sursaute alors, lâchant un cri interminable lorsque la voiture se précipite dangereusement sur les barrières, poussée avec force contre ses dernières. Encore heureux qu'il soit à l'arrière, le choc l'aurait précipité le crâne le premier contre la vitre de l'automobile. Et c'est les deux pieds contre les sièges de l'habitacle qu'il avise les étoiles à travers le pare-brise. Des milliers d'étoiles. Et l'astre lunaire. Le cœur battant, il voit alors la taule s'écraser contre le bois de la planche déjà brisée. Comme craquelée et fendue par une hache. C'était donc ça … Et la boite brise le faible rempart, valdinguant dans un grincement lugubre avant de plonger, droit vers le fleuve. C'est interminable, une attente douloureuse qui lui serre la gorge. Son corps est secoué, comme une pauvre poupée de chiffon, il se sent partir en avant, écrasé contre les sièges. Contre les vitres ou contre le toit.