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 ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM

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Ariana C. Vander
✤ Printemps : 33
✤ Messages : 5123
✤ Barge depuis : 16/01/2013
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✤ Crédits : Avatar & code signature & image - Par moi || Gif de profil par Mariephantomhive - Tumblr || La musique - Become the beast de Karliene
❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM 6210899_orig

✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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→ citation:
relationships :
Ariana C. VanderJolie soubrette ; livreuse de cookies
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MessageSujet: Re: ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM   ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM EmptyVen 8 Fév - 7:34



SALEM & ZEPHRINA
♣ don't hit kids !!! no seriously, they have guns now. ♣








Les pneus crissèrent sur le bitume, laissant sur leur passage une trace indélébile. Le compteur s'affolait alors que la course venait à peine de commencer. Un rapide coup d'oeil dans le rétroviseur lui arracha un sourire. Un homme de grande taille quitta l'entrée d'un immeuble, agitant ses bras dans tout les sens, vociférant contre le vandale venant de lui piquer son véhicule. Et avant de compter jusqu'à deux, Zephrina voyait trois autres hommes sortir. Trop tard pour essayer d'en savoir plus, la belle tourna au coin de la rue. Les mains agrippées au volant, elle conduisait à vive allure, évitant de justesse certains véhicules. Concentrée sur la route, elle ne pouvait remarquer toute la misère qui défilait à ses côtés. Toute ces rues criant leurs misères. Ce décors accablants qui plongeaient ses résidents dans un cauchemar perpétuel. Certains vampires lui avaient parlé d'une époque où les choses étaient différentes. Certains vampires lui avaient parlé d'une époque où New-York brillait. Une époque où les taudis d'autrefois auraient paru luxueux en comparaison de ce que l'on pouvait trouver maintenant. Il fut une époque où les courses poursuites en voiture ne semblaient pas aussi anodin. Il fut une époque où les vampires n'étaient qu'un mythe. Une légende populaire. Une pure invention aux yeux de tous. Tout cela devait remonter à loin. Tellement loin. Zephrina ne parvenait pas à s'imaginer un monde sans vampires. Et pourtant, elle virerait volontiers les sangsues originels à coup de pieds aux fesses. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien qu'elle s'était retrouvée à voler ce véhicule. D'après son contact, peu fiable avouons-le, un colis plus ou moins important devait se trouver dans le coffre. Ce qu'il contenait, en revanche, elle n'en savait rien. Elle ne savait même pas si c'était vrai. L'un dans l'autre, la blonde ne possédait qu'une seule façon de le savoir : intercepter le véhicule. Enfin voilà. Son plan était simple. Voler la voiture et ensuite se faire la malle. Ce qu'elle n'avait pas prévu... c'était ce véhicule, à ses arrières, qui prenait du terrain.

- Et merde... soupira Zephrina.

Bien décidée à ne pas se faire rattraper, elle écrasa son pied sur l'accélérateur. L'aiguille du compteur devenait folle. Le paysage sous ses yeux défilait à une vitesse grandissante, si bien que tout devenait tout de suite moins net. C'était aussi grisant qu'inquiétant. La vitesse était une forme de liberté. Cependant, la mutante n'ignorait pas les risques d'accidents. D'ailleurs, une idée, très risquée, lui vint en tête. Restant concentrée sur la route, elle mit sa ceinture de sécurité. Car ouais, mine de rien c'était très important pour l'élaboration de son plan. Seconde étape... prier pour qu'il y ai des air-bags. Si si. Je vous assure. C'était très sérieux. Ces deux étapes effectuées.... Elle freina. Soudainement. Sans préavis. La voiture à ses arrières tamponna. Le choc fut sans appel et rude. Par chance, ouais, un espèce de gros coussin gonflable accueillit la face de Zephrina alors qu'elle se retrouvait à la fois propulsé à l'avant et retenu à l'arrière par sa ceinture. Étrange et désagréable sensation. Son thorax n'assumait pas vraiment le choc et elle eut l'espace de quelques secondes le souffle coupé.

Bien que sonnée par la collision, elle se devait de sortir du véhicule. Ne serais-ce que pour prendre le colis et partir loin....

- Double merde, murmura une Zephrina à moitié dans les vapes.

Le colis n'avait probablement pas survécu au choc. Et oui belle blonde... tu ne peux pas avoir la beauté et l'intelligence. Désolée. Ses doigts tremblants essayèrent de retirer la ceinture, mais elle n'y parvenait pas. Marmonnant un juron, elle réussit au moins à attraper la dague dissimulée dans sa botte. Sans hésitation, elle troua l'espace de coussin péteur géant afin de le dégonfler. Il fit exactement le même bruit qu'un ballon qui pète et qui se dégonfle. Amusée l'espace d'une seconde à peine, Zephrina se laissa quelque peu distraire par une image mentale absurde qui s'était imprimée dans son esprit. M'enfin. Pas le moment hein? Elle trancha la fameuse ceinture et quitta enfin le véhicule! M'enfin, vous vous en doutez, les ennuis ne faisaient que commencer...

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MessageSujet: Re: ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM   ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM EmptyMar 12 Fév - 14:02

Don’t knock on death’s door.
Hit the doorbell and run. (He hates that.)
❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM 130206040402844101 Derrière-moi, j’entends bel et bien un crissement de pneus rugissant détoner au sein de la sérénité, balayant l’accalmie compensatrice qui s’était engluée dans la cité endormie. Dans mon dos, un chaos semble visiblement débouler, perspicace comme je suis, j’peux même aller jusqu’à dire que ce chaos est en fait issue de deux voitures qui se sont prises en chasse. Dans mon dos, un chaos semble visiblement débouler sur le boulevard principal de mon quartier, mais vous savez quoi ? J’ai tellement de merde dans la tête, j’suis tellement bien creux englouti dedans, que jamais je ne daigne me retourner sur la source de tout ce bouquant inespéré et tumultueux. J’suis là, j’me fonds presque dans le décor, tellement que ma présence n’a tout simplement aucun rapport et but précis au cœur de cette scène abracadabrantesque, tout droit ressortie d’un nulle d’à peu près précis. Solide, je me la joue un tantinet Oliver Twist, j’marche comme un preux vagabond sur la voie du pas bonheur du tout, longeant la chaîne de trottoir sans jamais penser que le désordre qui se déroule derrière-moi ne puisse, dans la seconde près, s’accroître en puissance et dans la même veine m’emboutir l’cul comme un missile à la tête visiblement plus perdue que chercheuse. Les vrombissements de deux moteurs endiablés s’augmentent, explosent dans la torpeur de la nuit, tels les flatulences d’un Snorlax indigeste et constipé qui se serait goinfré de mets mexicains.

Du coin de l’œil, j’aperçois les deux boîtes de conserves qui défilent comme des fusées sur l’étroit ruban goudronné, remontant la rue désertique tels des fous furieux et passant tout près de moi sans jamais se rendre compte que j’suis là comme un loser à côté de ce foutoir pas possible. J’arbore mon plus joli sourire Colgate lorsque je m’aperçois que lesdites boîtes de conserves détalent à vive allure sur l’infini et plus loin encore devant moi. Du fond du cœur, j’espère que ce big ass problem disparaîtra très loin sur l’horizon, parce que je n’ai vraiment pas envie de me la jouer Dark Avenger ce soir… si j’ai demandé trois nuits de congés à mes patrons ; ce n’est certainement pas pour louanger bénévolement leur dictature répressive et être le garant de l’ordre à mes heures perdues, right ?

Mooooooo ! Il semblerait que demander trois nuits de congés à mes patrons, s’était une nécessité relativement trop excessive et gourmande de ma part. Le chauffard qui guide de cette course infernale décide tout bonnement comme ça de braquer les freins, n’offrant aucune échappatoire et alternative à son traqueur qui… merde… ne peut esquiver l’entorse et va même jusqu’à violemment emboutir le derrière de la carrosserie de sa précieuse convoitise. Délaissé un peu plus loin derrière, j’assiste à cette scène que je me refusais d’en croire l’ironie, haussant péniblement mes deux pierres de saphirs vers le dôme ébène et envoyant, de mon gros doigt du milieu, les cieux ombrageux se faire royalement foutre. Anticipant très bien ce qui risque de se produire, ici, là, maintenant, tout de suite, d’un geste lourd, paresseux, j’extirpe du creux de mes reins mon Beretta que j’avais précieusement gainé à mon jeans, dans le bas de mon dos, avant de sortir de chez-moi comme un trouillard blasé de sa propre existence. Héhéhé !

Je me rapproche des deux vieilles casseroles emboîtées et fumantes, en esquissant une preste série de pas chassé. Le dos semi bombé sur l’avant, les jambes, - musclées -, semi fléchies pour bien supporter mon poids, j’ai le bras aussi tendu qu’un string sur l’orée de cette scène décousue qui se dessine peu à peu au travers de la fumée opaque et de la dense nébulosité crépusculaire. Ma paume massive et imbibée de moiteur se resserre vigoureusement sur la crosse de mon flingue alors que je vois jaillir de l’un des deux habitacles endommagées ; CETTE maudite tête blonde et apparemment encore groggy, dû à la violente collision qu’elle s’est à pleine gueule encaissée. Meeeuuuuhhhh… WTF ?!

J’ai tout juste le temps de reconnaître la greluche que, littéralement furax, j’vois l’autre gars s’extirper malhabilement de sa voiture cramée. Il prend le temps de se casser la figure sur le bitume, de se redresser faiblement sur ses jambes, de vaciller sur ses frêles cannes afin recouvrer un fragile équilibre et d’extérioriser un charmant chapelet de blasphème ; avant de finalement se laisser tout fou aller dans l’élancée de sa colère noire et de happer à pleine paume son 9mm qu’il braque net et direct entre les deux beaux yeux bibiches de MA stupide greluche qui… BORDEL ! MAIS QU’EST-CE QU’ELLE FOUTAIT LÀ ?! Lorsque je me pose cette question, mon index effleure et presse amoureusement la détente…

POW ! La balle tranche et fend littéralement l’air glacial. Toc ! La balle fracasse et craque cette boîte crânienne comme une vulgaire coquille d’œuf. Splash ! La balle atteint l’encéphale et se niche à quelque par dans les vertèbres du cerveau. Oops… des jets de cerveau explosé et de sang horripilant explosent un peu partout dans l’atmosphère, allant même jusqu’à se poser comme une fleur sur ta jolie figure de porcelaine.

Le coup est parti tout seul… pas ma faute…pas taper… s’était lui ou toi ma pouliche !

- Mais c’est quoi ce bordel ?! Que je ne peux m’empêcher de gueuler, un peu bredouille alors qu’entre moi et la grande blonde s’écroule raide mort sur le bitume le gars jadis louche et fâché à la tête explosée. Et qu’est-ce que tu fais ici d’abord ?!
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Ariana C. Vander
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✤ Âge personnage : 25 ans
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MessageSujet: Re: ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM   ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM EmptyDim 24 Fév - 13:13



SALEM & ZEPHRINA
♣ don't hit kids !!! no seriously, they have guns now. ♣








Super greluche s'extirpait de façon malhabile de la vieille carcasse de métal. La tête grosse comme un melon, les jambes aussi flageolantes qu'un flan, elle prenait appuie l'espace d'une seconde sur ce qui servait de voiture. Son plan si génial lui semblait vraiment moins génial maintenant qu'elle voyait trente six chandelles défiler sous ses yeux. Son corps en entier lui semblait endolori. Ce petit choc, pas si petit, allait probablement lui causer tout un tas de bleu! Dans pas longtemps, Super greluche deviendra Super Schtroumpfette! A moins qu'elle ne se transforme tout simplement en un tas de chaire froide... Hum...

Avec toute l'insouciance du monde, elle observait le méchant bonhomme qui la poursuivait tantôt. Aussi ridicule que pitoyable, il essayait de se redresser sur ses deux saucisses lui servant de jambes. Premier essaie raté. Second essaie? Réussit. Bravo! Une ovation pour mister ridiculus, s'il vous plait... Quoi que... Zephrina n'était pas certaine qu'il ai droit à des félicitations au vu des grossièretés qui sortaient de sa bouche. Nenon. Et encore moins en le voyant prendre en main une arme à feu. Oups? Là y avait comme un soucis. Pour ceux qui ne le savaient pas encore, les flingues, c'était dangereux. Fallait pas jouer avec. On pouvait se blesser. Si si. Pas le temps pour la blondinette de se saisir de son baby browning. Pas le temps de dire "zut de flûte" qu'entre ses deux belles billes claires, le canon d'une arme s'y trouvait pointé. Vous savez... Tout ce blabla qui stipulait que l'on voyait sa vie défiler... beh... c'était genre totalement faux. Zephrina n'avait rien vu défiler. Elle avait juste vu une tête exploser, l'éclaboussant au passage. Avouez que c'était génial, hein? L'espace d'une seconde, la mutante jubilait intérieurement, persuadée que ce crétin avait explosé par sa simple volonté! Un truc trop cool de mutant, lié à son pouvoir de télékinésie! Et là... et là...

- Mais c’est quoi ce bordel ?! beuglait une voix à ses côtés. Salem, ou, comment détruire les espoirs d'une jeune Australienne en une phrase. Il était là depuis quand, lui? Haussant un sourcil, elle tourna sa tête vers son ami, observant sa jolie face congestionnée par la colère. Et qu’est-ce que tu fais ici d’abord ?!

Et sinon, comment tu va, jolie pouliche? Pas trop sonnée? Tu veux que je te porte? Noooon... ce genre de politesse, c'était trop demander à sa boule de poils préférées.

- Je me faisais une petite balade en voiture, élude t-elle, l'air de rien. S'pas comme si il y avait un cadavre juste à côté d'eux. S'pas comme si, y avait deux carcasses de voitures encastrées l'une dans l'autre. Tout allait bien en cette soirée... Et toi, qu'est-ce que tu fou là?! demanda soudainement la demoiselle, un peu sur la défensive. C'est pas qu'elle ne l'aimait pas ... mais chaque fois qu'il était dans les parages, un paquet de merde leur tombait dessus. En l'occurrence, là, c'était des morceaux de matière grise qui décoraient sa jolie face de poupée candide. Beuuurk! Soudainement dégoûtée par cette idée, elle attrapa Salem par la ceinture et l'attira à elle. Séparés de quelques centimètres à peine, nullement dérangée par cette soudaine proximité qu'elle avait elle-même engendré, la mutante frotta sa petite frimousse contre le t-shirt du loulou. A défaut d'avoir autre chose, elle faisait avec ce qu'elle avait.

Alors qu'elle faisait tranquillement ses petites affaires qui paraissaient douteuses vu de loin, elle entendit le bruit d'une porte coincé qui... se décoince. Si si. Genre... une portière de voiture qu'on défonce à coup d'épaule tellement fort qu'on se retrouve encastré la face contre le bitume. Oh rien d'anormal... pas de panique... s'pas comme si le petit bonhomme qui s'était échappé de la voiture beuglait à pleins poumons :

- BOOOMMBEE!!

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MessageSujet: Re: ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM   ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM EmptyDim 3 Mar - 5:00

Don’t knock on death’s door.
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❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM 130206040402844101 D’accord. Ouais. Pourquoi pas, hin ? Vas-y. Oublie, donc ! Après tout, ce n’est pas comme si je venais tout juste de te sauver la vie. Nenon. Du tout. Voyons, qui serait assez fou pour oser prétendre le contraire ? Le cadavre qui repose là, entre nous, ouais, bien sûr, ce n’est simplement qu’un riquiqui petit détail négligeable et sur lequel on ne devait nullement poser les yeux sur. Il n’y a pas de quoi s’en bouffer littéralement les poings. Le cadavre qui erre là, entre nous, c’est quelque chose de commun. De si banal. Au Diable la poursuite en bagnoles que tu viens tout juste de faire si tard dans la nuit. Au Diable le gars que j’ai froidement abattu avec mon flingue. Au Diable la discrétion que tu étais SUPPOSÉ faire preuve pour t’éviter cette mort certaine et effroyable. Bah, ouais, d’accord, pourquoi pas, hin ?! Au Diable tout ça mais agrippe moi sans aucun ménagement par la ceinture comme ça, attire moi sauvagement à toi et viens donc essuyer ta jolie frimousse tachetée de sang sur mon beau t-shirt blanc… en te sauvant la vie, s’était exactement ÇA que je souhaitais et convoitais !

Rapidement, ma frustration du départ s’estompe. Rapidement, une éclaire d’aversion profonde me foudroie et me traverse la figure. Mes traits éthérés se décomposent d’amertume et de répugnance mêlée. Sans trop savoir quoi faire, je reste là, transi comme une sculpture de glace alors que dévisage d’un très mauvais œil la pittoresque activité qu’est en train de parachever la mutante castratrice et redoutablement barbare. Bordel ce qu’elle a du chien et du culot cette nana ! J’y crois presque pas tant que sa grossièreté et désinvolture me dépasse au plus haut point. J’suis là comme un imbécile. Je sers de torchons à cette grosse tête brûlée et effrontée qui s’éponge la face sur mon chandail alors que je me demande où et quand exactement est-ce que ma vie est devenue à ce point si pathétique !?

- J’suis là parce que… je m’arrête de parler, fronce quelque instant les sourcils et me racle exagérément la gorge. J’ai pas à me justifier. J’ai pas à m’expliquer. Ça ne la regarde parce que je fous là ! Ugh ! Et arrête de te frotter comme ça sur moi… ça chatouille ! Dis-je-euh en employant bien sûr le geste aux paroles et m’écartant prestement de l’abominable grande blonde qui…

??????

Beding ! Bedang ! Boom ! Pow ! Ça grouille et fait du vacarme dans mon dos. Incrédule, je tourne sur mes talons. Paf sur le sol ! J’aperçois la silhouette qui s’écrase comme une tartine sur le bitume. Le gars se relève aussi vite qu’il ne soit tombé et s’engage déjà sur le chemin du bonheur en détalant sur l’horizon comme une balle. J’ai pas trop compris. À vrai dire, je ne comprends rien depuis le tout début… m’enfin… c’est le cadet de mes soucis parce que… HOLY FUCKING CRAAAAPPPPP !!! Il y a une bombe dans l’un des véhicules accidentés. J’ouvre de grands yeux horrifiés et agrippe violemment l’avant-bras de ma grande folle qui d’instinct dois déjà, COURS ! DIABLE ! COURS ! se taper ZHE sprint du siècle. On doit se casser delà et au plus vite ! À vive allure, je cours. À vive allure, je remonte le boulevard. À vive allure, je bondis sur la chaîne de trottoir. À vive allure, je longe le trottoir. À vive allure, je charrie derrière-moi la carcasse groggy de ma grande folle de blonde qui doit presque se déboîter les rotules pendant que je l’oblige à suivre et soutenir l’élancée de ma folle trajectoire. MAIS DANS QUELLE MERDE EST-CE QUE TU T’ES ENCORE FOURRÉE, ZEPH ?! Je ne contrôle pas la candace de mes pas déchaînés et exaltés. Je cours comme si le Diable nous pourchassait. Je cours comme si ma vie en dépendait… chose qui bien sûr était présentement le cas…
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MessageSujet: Re: ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM   ❝ don't hit kids !!! no, seriously, they have guns now. ❞ - ZEPHRINALEM Empty

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