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 Starless sky. ft. Abysse

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MessageSujet: Starless sky. ft. Abysse   Starless sky. ft. Abysse EmptyMar 18 Fév - 0:46

Je ne me souviens jamais des détails de ces nuits-là... tout reste systématiquement flou dans mon esprit, voir impossible à récupérer. Le lendemain, on espère juste ne pas avoir fait de bêtises. 15 février, pleine lune. À ces dates cruciales de changements de cycle, nous n'avions pas d'autre choix que de revêtir notre apparence originelle, nous autres lupins, et cela signifiait généralement deux choses : soit vous passiez la nuit à traquer quelqu'un sans réfléchir, soit pas. Pour ma part, ça faisait déjà un moment que j'avais pris l'habitude de rester tranquillement à mon appartement en attendant que le jour se lève, réflexe le plus intelligent qu'on puisse avoir, selon moi. En particulier dans cette ville de cinglés où il valait mieux ne pas trainer dans les rues sans un flingue à portée de main. Ah... pour ceux qui auraient déjà essayé d'utiliser une arme à feu en se servant de leurs pattes, comment ne pas être d'accord avec moi sur le fait que c'est quand même pas très pratique ? Je sais, je sais. C'est frustrant, mais c'est comme ça.

Lorsque mes yeux s'ouvrirent, il commençait à faire jour à l'extérieur, mais le temps n'avait rien d'enviable pour autant. Du gris, encore et toujours du gris et de la pluie. Bah, ça ne changeait pas trop de l’Angleterre, j'affectionnais presque même plus cette météo-ci que les grands soleils aveuglants, même si ça allait sentir le chien mouillé dans tous les quartiers, ce matin. Visiblement, dans un autre registre, la nuit n'avait pas été plus agitée que d'habitude par chez moi et c'était très bien comme ça, parce que j'avais horreur de devoir réparer ce que je cassais.

Après m'être légèrement redressé, j'allongeais les membres avant afin de m'étirer un peu, puis lançais un regard circulaire dans la pièce, par principe. Il n'y avait que le silence et le calme pour me déranger, soit pas grand chose. Soit. Mon corps se rallongea à sa place initiale, la tête collée au sol. J'attendais. Mais quoi ? Avais-je oublié de préciser que je n'étais pas seul ? En effet, il y avait quelqu'un d'autre juste à côté, mais ne l'embêtez pas. Je m'en occupe.

Quelques minutes s'écoulèrent, je tâchais de me montrer sage, mais en vérité, je ne tenais tout bonnement pas en place, alors j'ai commencé à m'agiter. Un peu. À jouer avec une oreille de la demoiselle du bout d'une patte, puis à la reposer. À me laisser basculer sur le côté pour m'appuyer contre contre ses flancs, puis à lever le regard pour vérifier toute réaction de sa part. Finalement, je vins frotter affectueusement ma tête contre la sienne et déposais enfin le menton derrière son encolure dans un petit soupir. Il fallait bien profiter de jouer un peu aux gamins lorsque les circonstances le permettaient... d'autant plus que je n'étais pas totalement moi-même dans ces moment-là. Instinctif... je t'aime bien, tu le sais tout de suite. Je t'aime pas, tu le sais aussi. Je suis de bonne humeur, je suis fâché. Je suis triste. Sur cette base-ci, à vous de voir dans quel état je me trouvais donc à l'instant.

hj: okay c'est nul mais j'ai les yeux qui se croisent, désolé  Yeux brillants 
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MessageSujet: Re: Starless sky. ft. Abysse   Starless sky. ft. Abysse EmptySam 8 Mar - 20:54


and let it be.


When I find myself in times of trouble, Mother Mary comes to me, and in my hour of darkness she is standing right in front of me ; speaking words of wisdom, let it be.

Lune.
Ronde, brillante. Scintillante par-dessus les doigts, astre globuleux et enchanteur.
Lune.
Qui depuis toujours régit les marées et les phénomènes naturels, influence les humeurs et les pensées.
Lune.
Qui depuis toujours te fascine.
Lune.
Qui depuis toujours également dicte leur conduite aux lycanthropes, et leur impose une forme, une fois tous les vingt-huit jours, chaque fois qu’elle en est rendue à un état de globe laiteux.
Lune.
Qui, à ton adolescence, était devenu rassurante.
Lune.
Qui pourtant, depuis trois ans, est ton pire cauchemar.
Lune, qui là-haut s’allume, pour éclairer ta vie.

Tu avais toujours eu cette crainte, depuis quelques années, à te retrouver en ce soir, clair en l’absence de nuages, qui sonnait pour vous autres loup-garou l’obligation d’une métamorphose quelquefois désagréables. Pour certains, ce n’était pas un problème ; ils acceptaient leur nature telle qu’elle était, continuait de vivre normalement, et en profitaient même parfois.
Mais toi, c’était différent.
Toi, lorsque cela te prenait, tu te retrouvais dans l’incapacité d’être maîtresse de tes actes, et tu en devenais dangereuse.
La louve tuait. La louve était cruelle, et insatiable. Elle aurait pu passer sa vie à courir les rues et à égorger le moindre vampire, impossible à retenir, impossible à contenir. Tu étais sauvage, sous cette forme. L’une des trois parts de toi. Un danger de mort. Pour les autres, oui, mais aussi pour toi. Et il te fallait faire tout pour que la nuit de pleine lune soit calme et sans accrocs.
Et, pour une fois, tu avais parfaitement réussi.
Et sans même t’enfermer au fond de ta petite chambre recluse, seule, et sans rien à pouvoir casser.

La patte jouant malicieusement avec ton oreille commença à te tirer de ton sommeil, sans pourtant que tu ne lâches le moindre grognement, ni ne manifestes un quelconque agacement. Tu le laissas jouer, puis s’arrêter, avant de se rouler contre toi. Tu ouvris à peine un œil, que tu refermas brusquement, lorsque tu vis qu’il essayait de te regarder. Joueuse, toi aussi.
Abysse.
Parfois, tu n’étais pas triste, ou dépressive, et encore moins affolée.
Parfois, tu étais simplement bien.
C’était difficile à imaginer, pour quiconque te connaissait un tant soit peu. C’était presque impossible à se représenter pour quelqu’un qui te connaissait du quotidien.
Mais voilà.
Tu étais là.
Et, lorsqu’il passa sa tête par-dessus ton encolure, tu laissas définitivement tes yeux clos, savourant l’instant présent sans plus te poser de questions.

C’était peut-être l’un des avantages de la louve ; elle se fichait bien de ce qu’il pouvait se passer, et ne faisait que réagir primairement aux situations qu’on lui présentait. Si tu étais en danger, elle attaquait. Si tu étais bien, elle se lovait sur elle-même. Et si elle se sentait bien contre quelqu’un, elle n’avait aucune gêne à se blottir contre lui.
Et en l’occurrence, ce matin-là, il y avait quelqu’un.

Finalement, tu tournas la tête, laissant ta langue râpeuse passer dans le cou du gros loup clair qui se tenait contre toi. Un coup. Puis un autre. Avant de glisser ton museau dans sa fourrure chaude, savourant ô combien sa tiédeur et son parfum si agréable. Son parfum de mâle. Son parfum d’Alpha.
Tu ne savais pas. Ce qu’il y avait, au fond de lui, au fond de toi. Ce qui vous poussait à vous retrouver ainsi, un matin d’une nuit de pleine lune, l’un contre l’autre. Tu avais probablement pris peur, la veille au soir, sous ta forme lupine, et t’étais précipitée chez lui comme tu avais tant de fois pu le faire récemment.
Seule.
Perdue.
Avec ce besoin de l’alpha qu’il était.
Ce besoin de lui, peut-être, plus généralement.

Finalement, tu te décollas de lui. Bâillas, à t’en décrocher la mâchoire. Tu soulevas doucement la tête, le forçant à se détacher de toi, et tu te redressas, étirant tous tes membres, un à un, bâillant à nouveau, ta longue langue rose glissant entre tes babines, sortant de ta gueule. Tu avais bien dormi. Et ce n’était pas peu dire, la majorité de tes pleines lunes habituelles étant atrocement mouvementées et difficiles.
Tes pattes se détendirent finalement, et tu te retrouvas debout, au milieu de ce salon, toujours sous forme lupine, solidement campée sur tes quatre fers. Tu regardais autour de toi, ta queue touffue fendant l’air. Finalement, tu secouas ton épaisse fourrure de jais, comme un chiot sortant à peine d’une mare, bien que n’ayant aucune goutte d’eau accrochée au poil. Ton regard se posa sur le mâle à tes côtés. Un léger jappement de ta part.
Soumise, tu l’étais. S’il te donnait des ordres, tu y obéirais, sous ta forme lupine tout du moins. Mais il ne te martyrisait pas, fidèle alpha aux motivations pourtant douteuses, dans ce genre de moments. Il ne faisait pas de toi une louve de meute comme n’importe quel autre. À ton égard, il avait une attitude que tu n’aurais pas soupçonnée. Que la louve, elle, remarquait parfaitement. Mais qui à toi, à l’humaine, t’échappait encore.

Tu n’étais pas bien loin de reprendre apparence humaine.
Mais quelque chose te retenait.
Cette bête.
Ce loup.
Tu n’osais pas.
Pas face à lui.
Tu étais bien, là.
Tu tendis ton museau vers lui, comme intriguée.
Grosse boule de poil, plus curieuse que craintive.
Apaisée.
Rassurée.

Il n’y avait guère bien que lui pour te procurer cela, n’est-ce pas ?

Réconfort.
Sérénité.

Et, enfin, paix avec toi-même.
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MessageSujet: Re: Starless sky. ft. Abysse   Starless sky. ft. Abysse EmptyMar 3 Juin - 11:28

personnage supprimé. rp archivé. Starless sky. ft. Abysse 2782035320
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MessageSujet: Re: Starless sky. ft. Abysse   Starless sky. ft. Abysse Empty

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