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 YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.

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Alaric G. Rousseau
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✤ Âge personnage : 3801 ans.
✤ Humeur : Consciencieux, mais agacé.
✤ Profession : Trafiquant d'organes ( Ne récupère plus que les corps des Raids. ) Et de poches de sang. Ariana Vander s'occupe de son réseau pendant la journée.
✤ Philosophie : Ne jamais remettre au lendemain ce qu'on peut faire aujourd'hui
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✤ Pouvoirs : Provoquer des illusions chez ses victimes. Plus ceux d'un Originel.

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MessageSujet: YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.    YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.  EmptyMer 18 Juin - 23:25





YOU NEVER SHOOT ME DOWN
ABYSSE ET ALARIC



Haut dans le ciel noir comme l'encre, l'astre à demi-plein inonde les rues de sa lumière vive. Sa pâleur se reflétant sur la peau d'Alaric, lui donnant quelques airs fantomatiques. Les cheveux en bataille relevés sur sa bouille creuse, l'être valdingue en avant de manière nonchalante. Ses longues serres gigotent sur ses hanches, répétant inlassablement le même air de Vivaldi. Contrairement à ses habitudes, l'Originel n'aborde pas de costume stricte. Seul une tenue sombre moule sa silhouette comme une seconde peau. Contre ses lippes, une traînée sanglante contraste avec la blancheur de son menton. Babines rougies,  la sale bestiole s'arme d'un sourire paresseux, passant un pouce apathique pour y prélever la trace. La créature aspire l'hémoglobine, suçant le nectar avec un soupir de contentement. Entre les ruelles, quelques gémissements plaintifs percent le silence. Le bruit du tissu qui frotte contre les dalles et à peine perceptible, masqué par les pleurs d'une femme à la crinière blonde. Quelques filets de sa tignasse emmêlées ne sont plus que des mèches vives. Elle est là, au pied du vampire qui avance à pas lents, suivant cette pauvre créature qui tente de se traîner jusqu'à l'extrémité de la ruelle.  

Des effluves de bière, de sang et de sexe remontent jusqu'à ses narines dilatées. Il vient juste de baiser cette petite chose contre un mur.  Bien avant de dévoiler son vrai visage. Oh, cette tête. Il en rira sûrement toujours en son fond intérieur. L'enveloppe organique laisse une traînée derrière sa faible carcasse. Les genoux brisés, la voilà contrainte de se confondre en paillasse humaine. Avec dédain, le vampire lâche un souffle semblable à un rire voilé. Puis, vivement, il bondit face à elle. Amélie Stinson sursaute, hoquette et lâche un couinement larmoyant. Son visage poupin est baigné de larmes. Le Français déteste les blondes. Elles lui rappellent son ex femme. C'est peut-être pour ça, qu'il les fait victimes la plupart du temps.  

«  -P-Pourquoi tu fais ça ? …  Qu'elle geint de son ton chevrotant. 

Ca a le don de l'exaspérer. Alaric lâche un soupire, pliant ses grandes guibolles pour s'agenouiller et la foudroyer de ses azures de glace. L'immortel passe ses coudes sur ses genoux, pour loger son menton dans ses mains. Et telle une bête curieuse, penche la tête sur le côté sans répondre. L'enflure aux dents longues s'amuse à laisser planer le doute au-dessus de sa caboche, avant de s'armer d'un sourire carnassier :

- Toi, t'as pas la lumière à tous les étages, n'est-ce pas ? S'amuse-t-il, tel un sale gosse.

Le millénaire aux allures de trentenaire courbe l'échine, son nez à quelques centimètres du visage inondé d'un filet de sueur froide de la jeune femme. Et de souffler de son haleine pestant l'hémoglobine fraîchement aspirée de sa nuque :

- Uniquement …

Babam, babam, babam. L'organe palpite derrière sa chair moelleuse. Son petit souffle glacé arrose ses lèvres fines et étirées :

- Oh, et puis non ! Se rétracte Alaric, levant les bras et agitant ses doigts sans prévenir. D'un geste vif, ses pattes de pianiste s’abattent sur la nuque tendue de sa victime, et dans un craquement sourd et écœurant, le cou frêle de la poupée effectue un virage à 180° degré. En tant qu'homme, briser une nuque s'avère pratiquement impossible. Pour lui, c'est un geste si simple, qu'il en oublie que la tête peut rapidement quitter le corps. Comme là. Les globes de la caboche séparée de sa carcasses papillonent encore un instant, avant de se voiler. Sa petite bouche elle, forme un O tordu dans une grimace figée pour l'éternité.

- Oups. »

La liqueur vermeille souille déjà les dalles. Des milliers de gouttes s'affalent sur le sol en plusieurs petits 'plop', et à sa grande surprise, Alaric constate qu'il a presque échappé aux geyser sanguinolent. Ses iris s'agitent dans ses oculaires, et c'est en les levant au ciel qu'il réalise soudain. Son rendez-vous. Ses joues se gonflent, et il recrache l'air. Tant pis pour la mise en scène. Le monstre égocentrique qu'il est se contente alors de poser la tête à sa base, la figeant dans les pavés sombres. Bien à côté du corps. Personne ne retrouvera sa trace, et ce sera à nouveau un meurtre non élucidé. Ou mieux encore ! Un pigeon qui prendra pour perpette à sa place. Alaric adore l'idée de cacher sa nature d'Originel, histoire de bien faire tourner toutes les têtes en bourrique.  C'est donc avec flegme qu'il bondit sur ses pattes, vérifiant son allure pour y déceler la moindre tâche et, tourne les talons jusqu'à son larbin.

Sans se douter de ce qui l'attend sur place.





Dernière édition par Alaric G. Rousseau le Mer 23 Juil - 18:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.    YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.  EmptyLun 14 Juil - 19:21

Tout en toi était malsain.
Oh, non.
Pas tout.
Parce qu'en cet instant, tu n'étais pas toi.

Ferme les yeux. Le sang coule sur ta peau. Poisseux. Chaud ; de cette chaleur presque réconfortante, qui vous assure que la vie quitte l'être que vous avez blessé ; de cette chaleur doucereuse et dangereuse, qui annonce son lot de souffrances au même titre exactement que les râles d'agonie de la victime. Ce sang écarlate, fluide. Il tache tes mains. Et tes vêtements. Tes bras, aussi. Un simple débardeur dans cette fraîcheur ambiante ; mais qu'est-ce qui t'est passé par la tête ? Rien. Dans ton esprit, il n'y a plus rien. Tu n'es plus là. C'est ton corps, mais en aucun cas ce n'est toi. C'est l'heure de l'Autre. L'Heure. Tu peux crier, te débattre, la supplier. Rien n'y fera. Tu n'es pas là. Pour Elle, tu n'existes pas ; plus. Il fallait te protéger. Il fallait respirer. Faire connaître ta nature sauvage. Toi, tu es peut-être une minuscule chose sans défenses, mais Elle non. Qui te cherche La trouve. Et cet homme t'a cherchée. Il L'a trouvée. Je crois qu'il regrette. À moins qu'il n'ait déjà plus le souffle suffisant pour regretter.

Elle ne bouge pas. Elle regarde le cadavre, du sang jusqu'aux épaules, presque ; tous Ses avant-bras en sont barbouillés, de sorte qu'on n'en voit presque plus la peau. Quel étrange maquillage. Quelle étrange femme, tout simplement. Mais pouvait-on réellement La nommer femme ?

C'était Sa nuit. Personne ne pouvait l'empêcher de sévir. Même toi, tu n'avais rien pu y faire. Tu t'étais éteinte, et tu Lui avais laissé la place. Le compte de jours sans incident était passé de 58 à 0. La nature avait recouvré ses droits. Sa nature. Et le plaisir qu'Elle avait pris à faire subir à New York ce carnage n'avait d'égal que l'indifférence qu'Elle portait à la vie de cet être misérable et inférieur qui venait de s'éteindre entre Ses mains. Elle était d'une cruauté et d'une froideur sans pareille mesure. Un être monstrueux, rivalisant sans peine avec les plus abominables de cette ville. Les instincts animaux de son corps de lycanthrope n'avaient aucun secret pour Elle, et elle utilisait la louve tapie au fond de Sa carcasse - de ta carcasse - avec une habileté qui t'aurait étonnée. Si seulement tu avais réussi à L'accepter. Son ouïe perçante captait le moindre son et Son nez la moindre effluve. Le monde était différent. Et Elle évoluait en son sein, éternelle prédatrice au milieu de tant d'autres requins.

La nuit était belle. Froide, et effrayante ; là était la définition de beauté de cet être implacable. Quelques loups chantaient leur soif de sang, tandis que les mortels hurlaient leur agonie. Les vampires chassaient, la lune surplombait la ville, alternativement dévoilée puis cachée par les nuages vaporeux qui serpentaient dans le ciel. Le sang coagulait sur ses bras. La pellicule serait bientôt fort difficile à enlever. Mais quelle importance ? Elle ne le ferait pas. Ce serait toi, lorsque tu reprendrais tes esprits, et une fois tarie l'horreur sans nom de voir tant de sang sur toi. Tu haïssais cette sensation, mais Elle aimait ça. Vous étiez diamétralement opposées. Et c'est peut-être ce qui faisait de vous ces êtres si dangereux et étranges. Ils auraient été heureux de pouvoir t'étudier à nouveau, ne crois-tu pas ?

Elle eut un léger soupir. La nuit restait entière à affronter. Pas la moindre peur ne L'agitait, mais une vague hésitation La prenait. Que faire ? Tuer, encore ? Et pour quel motif ? Au diable les motifs. Le sang appelait de toute manière au sang. Les problèmes viendraient bien assez tôt. Qu'était ton corps, après tout, ainsi vêtu au milieu de la nuit ? Les fauves La prendraient pour toi, cette frêle petite chose vêtue d'un simple jean et d'un débardeur noirs, avec ses chaussures fines et ses mains minuscules. Ils l'attaqueraient sans supposer un seul instant que tu n'étais pas qui ils présumaient. Et alors, Elle aurait son lot de sang. Sauf, peut-être, s'ils apercevaient Ses bras avant.

Il L'avait cherchée. Il avait cru à la victime facile, et il avait commencé à te faire quelques avances lourdes. Oui mais voilà ; depuis que tu avais appris pour ta grossesse, tu étais dans un état de stress et d'énervement proche de l'hystérie. Tu ne savais pas quoi faire. Ton ventre était invisible, mais la peur de porter un enfant te terrassait. Tu serais bien incapable de t'en occuper, s'il naissait ; tu le savais. Mais c'était aussi un espoir ; une faible lueur dans ce monde d'obscurité. Un espoir auquel tu t'accrochais avec une ferveur aussi démesurée que ta crainte pouvait l'être. Il avait senti ta frayeur, bien que ne pouvant pas la comprendre. Et il l'avait exploitée, jusqu'à ce que tu partes en courant. Il t'avait très rapidement rattrapée. Il t'avait dit qu'il un rendez-vous qu'il ne fallait pas que tu partes trop loin. Pauvre petite chose. Les os avaient point hors de ta peau. Il avait sursauté. Puis t'avait brusquée. Et, alors, Elle avait fait son apparition, t'empêchant même de crier. De moignons Ses os s'étaient brutalement développés, mais Elle avait contrôlé l'abominable don, et seuls ceux des bras s'étaient montrés au clair de lune. L'homme avait à nouveau sursauté, mais dans un élan d'agonie : les pointes s'étaient immédiatement enfoncées dans ses flancs, pour remonter de quelques dizaines de centimètres, sous l'effet de Sa force colossale. Les excroissances de Ses mains avaient jailli lorsqu'elle avait retiré Ses bras sanglants de l'abdomen de sa victime. Et, à pleine paume, Elle avait saisi le visage de l'homme. Il n'avait pas hurlé ; mort dès l'instant où les os de Ses paumes avaient perforé ses tempes et par là son cerveau. Elle avait pressé. Et pressé encore. Encore un peu. Jusqu'à ce qu'un bruit écœurant se fasse entendre. Bien avant que la boîte crânienne du vulgaire moucheron ne s'écrase entre ses mains, elle avait lâché le corps ; avant qu'il ne touche le sol; elle avait enfoncé Ses poings fermés dans son abdomen. Les pointes l'avaient pénétré comme du beurre mou. Elle avait insisté pour rentrer. Senti les intestins. La tête ensanglanté du cadavre dodelinait contre son épaule. S'il avait été vivant, il en aura peut-être joui. Le sang avait coulé le long de Ses mains, de Ses poignets, de Ses bras. Pourquoi continuer le massacre alors qu'il avait déjà rendu l'âme ? Elle l'ignorait. Elle y avait pris un plaisir malsain ; un plaisir fou. Ses mains s'étaient refermées sur ses intestins, malgré les excroissances de sa paume perforant l'organe. D'un coup d'épaule elle avait repoussé le corps. Il était tombé. Ses tripes étaient restées dans Ses mains. Finalement elle avait lâché. On croirait à l'œuvre d'un animal ; le crâne perforé, fendu mais pas éclaté, les intestins sortis, les flancs ouverts. Peut-être n'était-Elle pas loin de la définition commune de l'animal, de nos jours. Mais elle se sentait mieux. Ses os ne s'étaient pas rétractés. Ainsi positionnée, à regarder ce corps, Elle apparaissait tout bonnement monstrueuse ; mais quelle importance ? Elle ne se souciait pas des apparences. Et Elle n'éprouvait pas non plus le moindre regret à avoir agi de la sorte.

Soudain, Elle se figea. Ses yeux tournèrent lentement vers l'extrémité de la ruelle, et son visage suivit. Une lenteur féline, puissante. Une créature de la nuit, elle aussi ; à un autre niveau Pas un sourire ne releva ses commissures comme figées par la cruauté et la soif de sang. Elle ne bougea pas d'un centimètre, ses os ne se rétractèrent pas tout de suite. Elle avait senti ce coeur figé, cette odeur reconnaissable entre toutes pour ceux de sa nature. Sangsue. Elle jeta un regard à l'homme à ses pieds, après avoir aperçu la silhouette du suceur de sang. Il n'y avait pas un chat, dans ces rues ; un abruti aurait réussi à deviner que c'était là le rendez-vous de ce porc - éviscéré à sa juste valeur. Et Elle était loin d'être stupide.

« Si t'as la dalle, t'as qu'à bouffer un morceau d'ton pote. »

Elle ne parlait presque jamais. Mais lorsqu'Elle le faisait, c'était d'une voix sourde et gutturale, profonde, lente et lancinante ; à la juste valeur du personnage sanglant qu'Elle pouvait être, bien différente de la tienne. Et cette fois-ci n'y coupa pas.

Sans la moindre émotion, elle commença à tourner le dos à la scène du crime. Ses étranges excroissances couvertes de sang commencèrent doucement à se rétracter ; prudemment, cependant. Contrairement aux apparences, Elle était à cet instant très loin de baisser la garde face à cet être méprisable. Elle faisait simplement disparaître lentement ce qui aurait pu attirer bien des questions chez une louve comme elle. Bien qu'Elle n'éprouvât pas la moindre peur face à cet être. Qu'il lui foute la paix, et elle tâcherait de faire de même. Il n'y avait pas mort d'homme à cela, n'est-ce pas ?

Cruelle, dangereuse. Dans Son dos à demi dévoilé par son débardeur, le tatouage du dragon bouge très lentement. Gigantesque. Au moment où elle tourna entièrement le dos au suceur de sang, la gueule de l'animal mythique était ouverte, béante, vers sa nuque, tandis que son corps disparaissait après une ondulation dans la noirceur de son vêtement. Il se figea. Pas Elle. Elle ne se figeait jamais vraiment.

Elle était le gouffre de la souffrance, l'abîme des âmes perdues.
L'Abysse de la mort et de la désolation.
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Alaric G. Rousseau
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MessageSujet: Re: YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.    YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.  EmptyJeu 17 Juil - 17:54





YOU NEVER SHOOT ME DOWN
ABYSSE ET ALARIC



La créature semble insolente, oh oui, tellement impertinente. D'une effronterie sans pareille. D'une monstruosité maladive, délicieuse, morbide, galvanisante. Les adjectifs sont nombreux, et Alaric s'humecte les lèvres, perché sur sa tour. Sa tête penchée, ses azures luisantes et animales fixent le spectacle qui s'offre à lui. Il devrait être forcément très contrarié de voir cette sale bestiole écorchée ravager sa main d’œuvre. Mais, loin d'être ennuyé, Alaric est plutôt fasciné par le spectacle qui s'offre à lui. Ses lèvres et ses papilles goûtent encore l'hémoglobine de la blonde qu'il a décapité dans la ruelle. La rue sous ses pieds et donc le théâtre d'une nouvelle débauche sanglante. Il apprécie la scène à sa juste valeur, tout fasciné qu'il est par la silhouette gracile et monstrueuse de la femme. Est-ce bien une femme ? Ne doit-on pas dire femelle, dans ce cas présent ? Car à n'en pas douter, la chimère qui prend forme et s'acharne sous ses prunelles javellisées n'a rien d'humain, et en opposition, tout de monstrueux. A la pâleur de la demi-lune,  l'originel ne sent qu'à peine la brise du vent sur la peau de ses clavicules dévoilées.  Une statut immobile, comme ces gargouilles perchées sur les hauteurs des cloîtrées. Ses serres fines et puissantes plantées sur le bitume, Alaric ondule, sa longue silhouette froide courbée et accroupie dans l'ombre. Et avec rapidité, il glisse le long de l'édifice tel un drôle d'insecte, gagnant rapidement le sol pour se planter au-delà des sens de la chose. Qu'est-ce donc ? Sa curiosité le ronge. Son cœur bat, son corps est bouillant et, Alaric le sent d'ici. Il sent qu'elle est une enfant de la l'astre, mais qu'il y a autre chose. Ses os courbés hors de sa chair et imbibés de sang en témoignent.

Arques froncés sur ses azures, Alaric approche doucement, tandis qu'elle, s'éloigne. Pourtant, il voit ses épaules se tendre de façon infime. L'ossature atypique de sa carcasse organique regagne doucement sa chair, mais uniquement en partie. Sur le qui-vive, les bras ensanglantés, le petite créature aux apparences trompeuses se détourne à peine, pour lui lancer d'un ton des plus cyniques :

« - Si t'as la dalle, t'as qu'à bouffer un morceau d'ton pote.

Alaric, cette fois perché sur ses longues guibolles, pinces ses lippes rougies. Ses azures glaciales sous l'éclat de l'astre semble fusiller le dos de la petite brune, et c'est d'un pas lent qu'il rejoint le corps éviscéré de celui qui fut source d'une information peut-être précieuse. Le vampire remonte alors ses prunelles, admirant avec fascination la marque d'encre à peine dévoilée par le tissu de son débardeur. L'image d'un dragon majestueux dévoilant ses longues ailes. La vision le trouble, pour la simple et bonne raison que l'aigle royal encré dans son propre dos s'agite avec la même grâce, la même puissance noble, lorsque ses omoplates s'animent. Puis, le vampire étire ses babines carnassières, sa patience est un don qui lui permet de ne pas perdre le contrôle trop vite. Pourtant, à voir les petites bêtises de la louve, Alaric sent l'agacement pointer enfin le bout de son nez. Maintenant, il est contrarié.

- Amusant. Lâche sa voix grondante dans l'air épais, infesté d'une délicieuse odeur de chair et de résidus organiques. La trouille, le sang … Les effluves d'une légère excitation. Sûrement la brune, et son plaisir à asséner ses coups frénétiques sur un cadavre. Pourtant, dans son ton guttural, seule une légère intonation menaçante transperce son timbre. Et, déjà, le vampire se précipite grâce à sa vélocité vampirique sur la petite silhouette. Les os sont toujours là, et c'est avec tout autant de rapidité que son vis-à-vis semble réagir.

Ce n'est plus qu'une statue difforme et fixe, alors que l'Originel stoppe son geste avec autant de rapidité qu'il n'a enclenché son assaut. Canines dehors, serre droite levée et faciès déformé par la rage. Pourtant, dans ses prunelles, brille une lueur imperceptible. Les os de la créature le frôlent presque. Elle aurait pu l’embrocher, oui. Si seulement la douleur physique pouvait lui faire peur... Son ossature libérée n'est en rien dans le changement d'attitude d'Alaric. Doucement, les veines noires souillant le pourtour de ses prunelles s'apaisent, tandis que le rougeoiement de ses prunelles laissent place aux deux habituelles azures hypnotiques du trafiquant. Les canines tranchantes du millénaire Français se rétractent, alors que doucement, son menton amène son regard jusqu'à l'abdomen de la brune. Il ne rêve pas. Ici, un cœur bat … C'est infime, ce n'est que le prologue d'une nouvelle vie qui commence à naître au centre de l'enveloppe organique.  Rousseau n'a jamais été réputé pour être de ceux qui épargnent une vie, ou qui peuvent s'en soucier. Non, le Gaulois ne connaît ni l'empathie, ni la compassion. C'est quelque chose de plus profond, enfouie dans une humanité oublié. Tuer une mère au regard de son enfant n'a jamais dérangé Alaric. Tuer un enfant non plus, d'ailleurs. Mais, en totale contradiction, il ne saurait expliquer ce qui le retient réellement à l'idée de mettre un terme à l'existence des deux combinés. Une femme enceinte.

Peut-être parce, au cours de ses nombreuses vie, Alaric n'a jamais su à quoi ressemblait Ariane en portant son fils. Il ne l'aura vu que mettre fin à ces jours par pur égoïsme, précipitant par ce geste son époux à rejeter sa propre humanité, à la haïr. Ce n'est plus qu'un nuage de fumée pour la vision de la louve, lorsqu'il s'écarte. En un clignement de paupières, Alaric est déjà de nouveau droit, l'air plus contrarié que jamais.

- Comment peut-on à la fois prendre, et donner la vie … S'interroge le grand brun, avant de lentement tourner autour d'Elle.

Lui n'a jamais fait que les prendre, sans aucun détour.

- Voici donc une créature toute en … Contradiction », Ironise l'Originel, un demi-sourire fade aux lèvres.

Le voilà maintenant plus curieux que jamais.



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MessageSujet: Re: YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.    YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.  EmptyLun 25 Aoû - 20:40


BLOOD WILL HAVE BLOOD.



La chaleur du sang. Sa douceur. Son odeur. Il n'y avait rien de plus excitant pour l'Autre que ce voile rougeoyant qui recouvrait désormais le sol de la ruelle. Rien de plus délectable que de savoir une misérable vie anéantie d'un simple coup féroce. La stupidité de ces êtres mortels n'était plus à démontrer. Depuis longtemps, déjà, l'Autre s'employait à rester le plus à l'écart possible de ces vermisseaux. Cependant, son enveloppe corporelle en faisait plus ou moins partie. À la différence près, peut-être, que tu n'étais pas une mauvaise fille. Tu ne faisais jamais de mal aux gens gratuitement, ni même de mal tout court. Tu étais trop craintive pour cela. Trop peureuse. C'était d'ailleurs pour cette raison que l'Autre t'habitait. Un être étrange, tout en contradictions.

Elle n'avait pas envie de rester là. Elle voulait bouger, aller voir ailleurs. Trouver une autre victime, un autre animal stupide à étouffer entre ses serres dangereuses. Elle était le mal à l'état pur. Elle n'avait ni pitié ni conscience ; pas plus que ces êtres supérieurs qui dirigeaient la ville depuis de trop longues années déjà. Elle n'était pas humaine. Pas plus que cet être auquel Elle venait de formuler un affront certain, sans la moindre crainte de représailles. Il y en aurait, et Elle le savait pertinemment. Elle s'en moquait simplement. Il était un prédateur. Tu étais une victime, peut-être ; mais pas Elle. Elle ne se laisserait pas atteindre. Elle avait la célérité d'un animal enragé. De cet animal que tu voulais être, mais qu'Elle était pour toi ; la bête dont tu avais le corps, et qu'Elle savait utiliser, mieux que quiconque.

Lorsque le vampire se précipita sur Elle, Elle était prête. Son pas se stoppa simplement, et Ses os jaillirent à nouveau hors de Sa peau ; répugnantes mais dangereuses excroissances. Le buveur de sang arrêta son assaut avant de la frapper ; Elle arrêta ses os avant qu'ils ne l'atteignent. Dans Son dos, le dragon d'encre avait cessé de se mouvoir, et restait immobile, gueule ouverte vers Sa nuque ; vers le ciel. Son cou était légèrement tendu en avant. Et elle le regardait, droit dans les yeux. Nullement impressionnée, malgré la supériorité évidente de cet être créé des millénaires auparavant pour régner. Elle n'avait pas peur. Il avait arrêté son coup. Il ne voulait pas La tuer. Sans quoi, il aurait déjà tenté. 

Progressivement, Elle vit son hideux faciès vampirique rebrousser chemin. Elle ne cilla pas. Ses os ne se rétractèrent qu'une fois qu'Elle eût aperçu les canines du vampire reprendre une taille normale, également. Elle n'aurait aucun mal à redevenir un monstre épineux si l'urgence en demandait. Tu souffrais toujours de ces métamorphoses, mais Elle n'en avait cure. Pour Elle, la fin justifiait les moyens.

La curiosité du vampire Lui tira un sourire carnassier, mais modeste. Il se mit à tourner autour d'Elle, à La dévisager. Elle eut un très léger soupir. Cet être était d'un ennui pour le moins prenant. Elle n'était habitée que par l'envie d'aller faire couler le sang ailleurs. Qu'il vienne avec Elle, si cela pouvait l'amuser. Mais bon dieu, faites qu'il rende cette nuit sombre et glauque plus sanglante et plus attrayante.

Elle leva les yeux au ciel, brièvement. Il était derrière Elle. Lorsqu'il repassa au-devant, elle répondit. 

« Si tu n'as jamais appris comment les humanoïdes se reproduisent, je peux toujours t'expliquer. » Railleuse. Insolante, dans toute Sa splendeur. Elle ne le suivait pas du regard. Ennuyée. « Je ne suis pas du tout navrée d'avoir ôté la vie à ton larbin. Il a eu certaines approches indécentes, malgré les refus que j'y ai opposé. » Voilà qu'elle se mettait à parler pour vous deux, désormais.


Le rouge au bord des lèvres. Cet air carnassier et féroce. La toute-puissance du prédateur qui Lui faisait face. Elle le savait dangereux, mais n'en avait pour le moins rien à faire. Elle n'était pas curieuse. Il puait le sexe et la mort. De toute évidence, il s'était bien amusé avant de venir L'embêter. Il avait besoin d'un nouveau jouet, dirait-on. Elle ne lui donnerait pas ce plaisir. Elle avait mieux à faire que d'être étudiée sous tous ses angles - ou presque - par une sangsue mégalomane. Non merci, vraiment.

« Le monde lui-même est un perpétuel paradoxe. À quoi t'attendais-tu de la part de ceux qui n'ont plus rien à perdre, lorsque ceux comme toi leur ont tout pris ? »

Elle ne souriait plus. Elle était bloquée avec ce gus, et en avait conscience. Autant aller jusqu'au bout, dans son jeu. Si la chance tournait. Il se lasserait et La laisserait. Mais Elle n'avait pas envie d'y passer la nuit. Si cela ne tenait qu'à Elle, Elle t'aurait laissé le flambeau. Mais Elle savait que tu n'y survivrais probablement pas. Que cet être sans cœur te tétaniserait, et te flanquerait la peur de ta vie. Alors, Elle restait. Néanmoins, Elle n'était pas dotée de la moindre patience. Et c'était alors à tes risques et périles.

« Tu vas passer ton temps à me renifler, ou t'as d'autres plans pour la nuit ? »

Ses yeux dans les siens. Elle ne sourit pas. Ses os sont entièrement rentrés sous Sa peau, et les cicatrices de ces mutilations surnaturelles demeurent, lui donnant une apparence pour le moins étrange ; effrayante. Mais Elle sait qu'il n'a pas peur d'Elle. Elle a compris qu'il était curieux. Curieux, jusqu'à ce qu'il la trouve insupportable. Curieux, jusqu'à ce qu'il n'essaie de La tuer, selon toute vraisemblance. Mais il avait été stoppé dans son élan à sentir cette vie battre en elle. Comme si quelque chose le retenait.

Elle inclina très légèrement la tête en le regardant. Elle n'ajouta rien. Le regardant, simplement. D'un air de dire : et maintenant ?


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Alaric G. RousseauRousseau ; Elu connard de l'année
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MessageSujet: Re: YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.    YOU NEVER SHOT ME DOWN. | ALABYSSE.  EmptyDim 31 Aoû - 9:58





YOU NEVER SHOOT ME DOWN
ABYSSE ET ALARIC



La chose en face de lui, cette créature étrange et visiblement complexe l'observe avec emphase, se foutant royalement de sa nature. Ou même de lui, tout simplement. On pourrait aussi contre-attaquer en soulignant que, oui, chaque individu est un savant mélange de complexités. Mais le mépris d'Alaric pour les humains peut le rendre sourd à ces objections.  Elle n'en sait pas plus sur le Gaulois, pourtant, le simple fait qu'il puisse la réduire en miettes d'une simple pression de doigts ne semble pas l'inquiéter plus que cela. Elle a tout de même réduit en bouillie son larbin, prêt à lui fournir de précieuses informations. La gueule neutre et, perché sur ses longues guibolles, Alaric pile net pour l'étudier dans un face à face platonique. Les deux s'observent sans passion, sans aucune trace de réel intérêt l'un pour l'autre. Rousseau se moque complètement d'elle et  il n'a cure de ses origines. Il pourrait d'ailleurs lui arracher ce nourrisson à même la chair, n'est-ce pas ? De toutes les horreurs commises, celle-là n'entre pas encore dans ses méfaits. Etrange, cette impression de blocage qu'il ne parvient pas à s'octroyer. Pourquoi diable ne peut-il pas simplement déchirer la chair de cette chose ? Lui briser ses petits os rebelles et pointus ? Lui exploser la cage thoracique, jusqu'à enfermer son cœur entre ses serres pour l'arracher et le porter à ses lèvres . Mais … Non.

« - Si tu n'as jamais appris comment les humanoïdes se reproduisent, je peux toujours t'expliquer.  Qu'elle ironise, telle une sale gosse éhontée et sans scrupule. Je ne suis pas du tout navrée d'avoir ôté la vie à ton larbin. Il a eu certaines approches indécentes, malgré les refus que j'y ai opposé.

- Soit. Se contente de rétorquer Alaric, la voix dénuée d'émotion. Pauvre petit bout de bidoche malmenée dans sa fierté … Se faire violer, quel destin tragique. Pour la peine, l'affront aura été inversé. C'est la main assassine de la demoiselle, qui aura pénétrée la chair tendre et puante de la larve qui git dans son dos. Quelle poésie … Un destin monstrueux est funeste pour un idiot incapable de voir plus loin que le bout de sa queue. De toute façon, c'était un abruti. La douce aux filets bruns prend l'air passablement ennuyé d'une dame. Une dame de sang. Il l'observe avec dédain, sans pouvoir cacher la curiosité dans ses prunelles opales.

- Le monde lui-même est un perpétuel paradoxe. À quoi t'attendais-tu de la part de ceux qui n'ont plus rien à perdre, lorsque ceux comme toi leur ont tout pris ?

Curieux … L'Originel croise les bras, passant un pouce sur ses lèvres. Lentement, se dernier frotte sa babine, mimique marquée par sa réflexion.

- Hmm … Certes, mais au fond, je m'en moque complètement. Conclut le brun/roux en balançant une main leste en l'air, n'aimant pas de débat qu'il considère comme obsolète. Tu parles à une créature qui n'a que la mort à donner. C'est aussi simple que ça …  Provocation pure pour l'animal qui n'a justement rien d'humain en elle. En réalité, c'est bel et bien le cas, mais ça, Alaric l'ignore encore.

- Tu vas passer ton temps à me renifler, ou t'as d'autres plans pour la nuit ? S'impatiente l'Autre en levant les yeux au ciel.

Son ossature tarabiscotée est à présent totalement dissimulée sous son épiderme.

Haussement de sourcils. Le monstre penche son menton de côté, n'ayant d'humain que cette carcasse de chair morte qui l'entoure. Une créature errant dans un vestige passé. Vivant dans le corps de son cadavre. Un cadavre exquis et trompeur. Une chimère mortelle. Il a pour habitude de voir les femmes réagir positivement face à lui. Du moins, celles qui ignorent. Celle-là ne trésaille même pas. Elle a l'air aussi … Morte que lui. Un sourire sans joie se dessine sur ses commissures, et l'immortel n'a pas besoin de pousser la réflexion bien loin. Sa curiosité le conforte à vouloir en observer davantage chez la brune. Jusqu'où peut-elle aller ? A-t-elle réellement les tripes ? Ou des limites ?

- Justement … Susurre la bestiole en étirant ses babines. Offrant un sourire carnassier sous la demi-lune. Il se trouve que l'un des tiens - un loup, j'entends – me tape vraiment sur le système. Mais … Vois-tu, tant de morts … Tant de gens à éviscérer … Au final, je m'ennuie terriblement. Ce singe s'attend à ce que je lui tombe dessus. J'adorerai voir l'expression d'horreur sur son visage en te découvrant … Dans toute ta splendeur. Se délecte-t-il d'une voix de miel, tout en décroisant les bras, reculant légèrement d'un pas. Puis d'un autre, déjà sur le départ. A moins que ce soit trop pour toi. On ne parle pas d'un simple larbin de bas étage, là … »

Bien-sûr, qu'il la provoque.
Demander à un Lycan d'en détruire un autre … Il n'a pas choisis cette proie là au hasard.



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