FERMETURE DU FORUM ► Pour en savoir plus c'est ICI

Partagez
 

 Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Ariana C. Vander
✤ Printemps : 33
✤ Messages : 5123
✤ Barge depuis : 16/01/2013
✤ Avatar : Candice Accola
✤ Crédits : Avatar & code signature & image - Par moi || Gif de profil par Mariephantomhive - Tumblr || La musique - Become the beast de Karliene
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams 6210899_orig

✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

Relationship
→ citation:
relationships :
Ariana C. VanderJolie soubrette ; livreuse de cookies
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Empty
MessageSujet: Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams   Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams EmptyLun 9 Juin - 1:54


Broken dreams and silent screams.
Empty churches with soulless curses
ft. la famille Adams.




Le sol menaçait de céder sous mes pieds et pourtant mes jambes demeuraient ancrées sur le plancher. Ma tête tourbillonnait. Ma vision se brouillait. Une vague de panique me submergeait, me coupant momentanément la respiration. Un sentiment d'angoisse enveloppant mon coeur, l'étouffant. Les images se brouillaient devant mes yeux inexpressifs. Mes doigts comprimaient avec force le tissus du canapé. Les mots me manquaient. Ma gorge se nouait. Ouvrir la bouche m'était impossible. Comme il m'était impossible de dévisager les personnes se trouvant dans cette pièce. Tout était de ma faute. Je le savais. Un poids énorme accablant mes frêles épaules. Le temps n'était pourtant pas aux excuses. Encore sous le choc, je réalisais à peine ce qui s'était réellement passé. Le film tragique se déployait derrière mes globes oculaires en boucle. Tourment perpétuel. Je nous revoyais à cette soirée disco. Rires et danses. Alcools et câlins anonymes. A cette dernière pensée, de façon imperceptible, mes yeux se tournèrent vers Exekiel. Puis tout avait basculé. Vite. Tellement vite.

Les sbires des Originels. Le chaos incommensurables engendrés. Aleister. Salem. Aleister. Notre fuite. Les sbires des Originels. La panique engendrées. Salem. Aleister. La peur. Notre fuite. Je voulais remettre de l'ordre dans toutes ces pensées. Je voulais cesser de revoir en boucle certains passages et me focaliser sur le présent mais en vain. Nous étions six amis à cette fête... Et nous voilà cinq vaincus dans l'appartement de Salem. Abattus. Anéantis. On avait échoué. Lamentablement. J'avais échoué. J'étais censée veiller sur eux... J'étais censée m'occuper d'eux, prendre soin d'eux... et au lieu de ça... On aurait très bien pu tous mourir. Ma faute. Ma responsabilité. Je les avais guidé dans en ce lieu. Parce que je les avais emmené dans une satané fête... Aleister se retrouvait désormais prisonnier des Originels. Constatation horrible. A nouveau ma tête tourbillonnait. Mon estomac se comprimait de façon douloureuse. Mon coeur se retrouvait écrasé par un poids invisible. Je suffoquais de l'intérieur. Demeurer debout me devenait difficile. Respirer me devenait impossible et pourtant je pouvais sentir mes poumons se remplir d'air.

Je quittais la place que je campais solidement derrière le canapé. Une main posée au niveau de mon palpitant, je me déplaçais jusqu'à la cuisine. Toute cette peine m'accablait. Je la sentais crépiter sur ma peau. Je sentais toute cette énergie larmoyante se fondre en moi. Arrivée au niveau de l'évier, je m'y cramponnais de façon désespérée. Salem nous pardonnera t-il d'avoir choisi entre son ami et sa propre vie? Salem nous pardonnera t-il d'avoir abandonné Aleister? Car dans le fond... c'était bien ce qu'on avait fait...

Mais tout finirait par s'arranger! Oui... On allait trouver une solution. Tous ensemble. Car nous étions une famille! Et une famille, ça devait se serrer les coudes. Ensemble, on trouvera le moyen de ramener Ali-Potter au bercail. Je devais y croire. On devait y croire. Se raccrocher à cet espoir. Ne pas laisser tomber. Ne pas le laisser tomber encore une fois. Caressant cet espoir du bout des doigts, je puisais dans cette maigre force pour avoir le courage de préparer du thé. Mes mains tremblaient. Ma vision, bien souvent, se voilait. Pourtant, je ne craquais pas. Demeurer forte, je devais. Pour eux. Pour mes bébés canards.

Après quelques minutes, je revins avec un plateau où était disposé quelques tasses de thé, un verre de bourbon (enfin je crois) pour Salem et quelques cookies que je n'avais pas eu le temps de finir pendant mon épisode fétiche d'une vieille série anglaise.


© disturbed

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Empty
MessageSujet: Re: Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams   Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams EmptyMer 11 Juin - 23:09




The mercy of the living
but in the end they'll die for each other.



Jamais, encore, le silence m’a paru si lourd et oppressant. Seules les rumeurs feutrées de nos respirations erratiques meublent et comblent les blancs de conversations. Nos cœurs, bien creux confinés dans les profondeurs de la Peur incisive, martèlent nos côtes avec douleur et afflictions. L’hymne du Chaos embaume et fait chanter à l’unisson nos cages thoraciques. C’est la mélodie du temps qui passe et trépasse. C’est la sinistre mélodie du temps qui défile, roule sur nos carcasses amochées, pour nous clouer violemment au sol et nous écraser de ses lourds sabots. Prisonnier dans cette cuisante réalité que je ne comprends pas, que je ne veux pas comprendre, mon être disloqué et malade se décompose… de secondes en secondes, de minutes en minutes et d’heures en heures. Ce que je suis, ce que j’étais, tout cela n’est désormais que poudre aux yeux. Tout se perd, tout s’efface, le temps m’effrite, le temps me gâche, morceau par morceau. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je fais ?  Je me perds dans ma confusion et l’abysse avide qui ne cesse d’aspirer des fragments de mon âme fêlée. Ce soir, entre les cris, les bombes lacrymogènes, les larmes, la douleur, le sang, dans ce monde de rixes et de chairs ouvertes ; j’ai abandonné une partie de moi. Non, mensonge, on me l’a arraché… amputé.  

Aleister.
On n’abandonne pas un frère sur le terrain de combat. Jamais. Lui, il se serait battu pour moi. Au périple de sa propre vie, il aurait tout risqué pour m’extirper de ce cauchemar. Il l’a déjà fait. Tant et tant de fois. Ce soir, il l’a encore démontré… au périple de sa liberté. Jamais, encore, le silence m’a paru si lourd et oppressant. Un cillement aigu et intolérable flotte dans la brume de mon esprit catatonique. Une tonalité cassante, telle des ongles égratignant un tableau noir, qui me cisèle et déchire la cervelle. C’est le lointain écho de la bombe éclatée sous nos yeux qui ne cesse de se répercuter contre les cloisons osseuses de ma boîte crânienne. Se frayant un funèbre chemin au travers de ma tête. Douleur lancinante et vertigineuse. Et ce vide immense qui ne cesse de se creuser un nid dans le creux mes entrailles. Cet abîme qui submerge ma poitrine et qui ne demande qu’à germer de ma bouche. J’ai mal au cœur. J’ai mal au crâne. Mon armature humaine n’est que torpeur et douleur.

La chair du front mollement écrasée sur la façade en verre de la grande baie vitrée, j’observe, fataliste, le paysage de ciment, de fer et de lumière qui s’étale devant mes deux billes de saphir. Les entrailles de la ville semblent étrangement bien lasses et paisibles en cette nuit sardonique et pétulante. Un feu incandescent ne cesse de me consumer l’arcade sourcilière gauche, là où une plaie béante et ruisselante d’hémoglobine se creuse dans ma chair pourpre meurtrie à vif. J’ignore comment est-ce que je me suis prise cette lésion profonde, j’étais semi conscient, aveuglé par la menace, ma colère et l’urgence de la situation catastrophique. Je me souviens seulement d’avoir happé ma bouteille de Whisky, pour ensuite l’éclater sur le crâne de cet enfoiré de Disciple des Ténèbres qui s’attardait un peu trop longtemps à récolter des informations à Aleister. C’est là où tout est devenu noir devant moi, les ailes funèbres de la Fatalité déployant ses reflets d’encre devant mes yeux furibonds. Je me souviens avoir happé plusieurs personne par le col, d’avoir fendu bien des crânes sur le bar, d’avoir broyé quelques échines et nez de mes poings lucifériens. Mes élans de peur et de fureur déclenchant la catastrophe dans la boîte de nuit. L’émeute étant là, je croyais bénéficier de cette diversion pour pouvoir nous sauver… tous. Machine vouée à la destruction, j’ai fomenté la terreur, je me faisais violence pour qu’il échappe à la potence. Voyant du coin de l’œil, Exekiel attraper Novalee par le bras, la contraindre de le suivre dans la démêlée et échapper au calvaire. Ariana, Coraline, non loin, qui protégeaient mes arrières, pendant que moi et Aleister on s’échinait à anéantir l’adversaire. C’est là que les renforts se sont pointés. Ils étaient nombreux. Trop nombreux. Et c’est là où tout est devenu noir. Je me souviens seulement d’avoir vu le poing de mon frère d’arme se braquer sur moi, me murmurer quelque chose, et une douleur foudroyante a pris en otage ma tempe gauche. Comme une mouche, je me suis écroulé parterre… temporairement inconscient. Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai surpris Ariana et Coraline, encastrées sur mes flancs, mes bras de fer moulés autour de leurs frêles épaules. Elles charriaient ma carcasse engourdie au travers de la foule, leurs regards contristés rivés sur l’arrière.  J’ai regardé par-dessus mon épaule. Et j’ai compris.

Ce soir, entre les cris, les bombes lacrymogènes, les larmes, la douleur, le sang, dans ce monde de rixes et de chairs ouvertes ; j’ai abandonné une partie de moi. Non, mensonge, on me l’a arraché… amputé. Jamais, encore, le silence m’a paru si lourd et oppressant. Lourdement, je décolle mon front de contre la façade de verre, m’éloigne de la baie vitrée, pour me retourner et faire enfin face au salon. Mon regard éteint fixant quelques instants les visages fatigués d’Exekiel, Novalee, Coraline et Ariana que je surprends déposer sur la table-basse un plateau où errent cookies et remontants. Je me rapproche de la jolie blonde, ma paume tremblante et bouillante allant doucement se mouler sur son épaule. Ma poigne renferme une douceur infiniment profondeur et mon regard affligé plonge d’instinct dans ses grands yeux point rieurs. Je la regarde, sans prononcer le moindre mot. Pas besoin de dire grand-chose. Je veux simplement lui faire savoir que rien de tout cela n’est de sa faute. Elle ne pouvait savoir. Nous ne pouvions pas savoir.

Et je me penche, attrape le verre de bourbon que j’avale cul sec. Le liquide ambré m’incendiant l’œsophage tandis que je fermes les yeux et renverse la tête sur l’arrière.

Jamais, encore, le silence m’a paru si lourd et oppressant.

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by MIKKY EKKO

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Empty
MessageSujet: Re: Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams   Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams EmptyJeu 12 Juin - 1:44





broken dreams, silent screams
❝ empty churches with souless curses ❞

Ces visages anéantis. Ces regards larmoyants. Cette atmosphère de culpabilité. L'air est lourd, oppressant sur mes frêles épaules à présent recouvertes sous une veste trop grande de Salem. Je m'enveloppe dans le vêtement, tentant de trouver un semblant réconfort suite aux événements de ce soir. Mais je n'y trouve que remords et désarroi. Je sens la lourdeur de la honte me renverser l'estomac alors que je réalise ce qui s'est réellement passée à cette soirée disco. Comment ça avait pu dégénérer aussi rapidement? Je n'ai rien vu venir... Un moment je m'amusais, je dansais avec le sorcier, je bavardais avec ces gens que j'affectionnais malgré ma mauvaise humeur constante. Je me sentais bien. Mais le moment d'après... Mon esprit était beaucoup trop embrouillé par l'ivresse pour que je n'y comprenne quoi que ce soit. Un chaos s'était créé dans la place, les gens se battant, se livrant une lutte qui ne faisait aucun sens pour mes pensées ralenties par l'alcool. J'avais senti la prise protectrice d'Exekiel me saisir les bras, me contraignant de le suivre à l'abri de la bagarre alors que je peinais de me tenir seule sur mes deux jambes ramollies. J'avais tenté de combattre cette ivresse, de revenir à moi-même, car même si je n'avais pas tout compris ce qui se passait, j'avais cet horrible pressentiment que quelque chose clochait. Mais je n'avais même pas eu la force de rivaliser contre l'emprise du mutant... Complètement saoule. Complètement inutile.

J'ai honte. J'aurais dû être là, près d'Ariana, de Coraline, de Salem... J'aurais dû être en mesure de combattre les sbires des Originels à mon tour afin de protéger l'un des nôtres! Peut-être aurais-je pu faire une différence! Je n'avais rien fait... Incompétente... J'étais demeurée derrière alors qu'Aleister... Mon coeur se serre sous les souvenirs qui tournaient incessamment dans ma tête. Je ferme un moment les paupières et baisse la tête afin de contenir cette douleur qui me poignarde de l'intérieur. Je n'ose même pas les regarder en face... Ces gens qui sacrifient tout pour les autres, pour notre survie. Je ne mérite pas leur soutien, ni leur solidarité à cet instant. Je me sens même honteuse de partager cette même pièce avec eux alors qu'Aleister retournait dans les profondeurs des laboratoires des Originels, là où jadis je l'avais aidé à s'en sortir. Retour à la case départ. Tout est à recommencer. Cette fois, rien ne pouvait assurer qu'il survivrait...

Fixant maintenant le sol, j'aperçois un mouvement du coin de l'oeil. Ariana. Elle avait pris le temps, malgré son affliction, de nous préparer un petit casse-croûte, histoire de nous réchauffer le coeur. La simple idée d'ingurgiter quoi que ce soit me soulève le coeur. Je ne ressens presque plus l'effet oppressant de l'alcool, laissant plutôt place à un fracassant mal de crâne. J'ignore si mes maux sont dus à mon abus de substances ou par l'excès d'émotions ingérables. Salem se décroche enfin de la grande baie vitrée et vient poser une main rassurante sur l'épaule d'Ariana. Ils n'ont rien à se reprocher. Ils avaient agi comme il avait été bon d'agir. Contrairement à moi... J'avais à peine eu le courage de regarder le lycan dans les yeux depuis que nous étions de retour à l'appartement, trop honteuse de mes agissements, considérant la lourdeur de cette perte pour lui. J'étais plutôt demeurée avec Exekiel qui avait pris soin de moi, malgré tout.

Tout juste à mes côtés, le bois vibre. Mon attention se tourne alors vers la petite table installée à côté de mon fauteuil, y apercevant le téléphone de Salem. Il vient de recevoir un message texte. Un message de... Mes sourcils se froncent, ma tête cesse soudainement de ressasser les événements du soir. Le nom que je vois apparaître sur l'écran me laisse perplexe et dubitative. Dunstan. Je lève mon regard vers les autres, observant s'ils ont eu conscience de la réception du message. Tous trop affligés pour s'en préoccuper. Je regarde brièvement Salem, la tête remplie de doutes et de questionnements. Malgré tout ce qui peut se passer en ce moment, la curiosité et l'appréhension prennent le dessus de mon désarroi. Je dois comprendre ce que je viens de découvrir. M'assurant de n'attirer aucun soupçon, j'étire le bras sur l'accoudoir du fauteuil pour venir discrètement faire disparaître l'appareil dans ma manche trop longue pour mes bras courts. Je saisis également le verre d'eau presque vide qui traîne à mes côtés avant de me lever de mon siège. Sans rien laisser transparaître, je me dirige vers la cuisine dans l'optique d'aller remplir mon verre d'eau pour m'hydrater la gorge. Une fois sur place, je jette un dernier coup d'oeil au salon où tout le monde est rassemblé puis je leur tourne le dos, face à l'évier. J'ouvre le robinet et sors le téléphone de ma manche. Le coeur battant, je cherche le message tout récemment reçu et découvre de nouveau le nom de Dunstan... L'estomac retourné, je lis "Appelles moi. J'ai des informations qui pourraient sûrement t'intéresser." Mes yeux restent rivés à ces quelques mots, ne parvenant pas à comprendre leur sens... Je fouine un peu plus dans les messages passés, découvrant de brèves conversations du même genre entre Salem et Dunstan... Je cherche ensuite le registre des appels et parmi les "Ariana", "Novalee", "Joe", "Exekiel" et une multitude d'autres se trouve... Dunstan. Pas plus tard que la semaine dernière, il l'avait appelé.

Je cherche mon air. Je ne parviens pas à procéder l'information, trop confuse de tout ce qui pouvait m'arriver. Salem et Dunstan? Non, ça ne peut pas être vrai. Pourtant les preuves y sont... Depuis combien de temps sont-ils en contact? Savent-ils? Comprennent-ils? Est-ce que tout ce que j'avais pu vivre avec Salem était vrai? Un mensonge? Une tactique de mon ancien chef de meute pour me punir? Salem... qui me trahit? Ma main s'accroche au comptoir alors que je peine à respirer. L'eau continue de couler dans le lavabo, oubliant où je suis. Avec qui je suis. Oubliant qui ils sont. Ne voyant que mes doutes et ces vieux démons qui continuent de me pourchasser.

© css par blackrose & gif par disturbed
chanson par the neighbourhood

Revenir en haut Aller en bas
Coraline Price
✤ Printemps : 34
✤ Messages : 3784
✤ Barge depuis : 28/01/2013
✤ Avatar : Elizabeth Henstridge
✤ Crédits : Merenwen & TUMBLR ( gifs ) +PETULIA ( code signa )
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Tumblr_nrnzrnGc3G1s9h0fco7_400

✤ Âge personnage : Vingt-six ans à sa mort
✤ Humeur : Perdue
✤ Profession : Serveuse
✤ Localisation : Ici et là
✤ Pouvoirs : Téléportation, télékinésie, possession

Relationship
→ citation: YOU BROKE MY HEART. YOU KILLED ME.
relationships :
Coraline Price☞ T'as le look coco ; Appelez Ghostbusters !
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Empty
MessageSujet: Re: Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams   Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams EmptySam 14 Juin - 16:05

❝ Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses ❞


 Elle savait. Elle savait. Tout avait changé. Une ombre l’avait recouverte et des graines d’amertume avaient commencé à germer en elle. Elle aurait aimé ne pas savoir en un sens. Demeurer dans une douce et légère ignorance. Le voir encore comme l’homme de sa vie, cet être qu’elle avait tant aimé, jusqu’à souhaiter l’épouser, porter ses enfants et passer le restant de ses jours à ses côtés. Etait-ce vraiment trop demander ? Apparemment. Durant plus d’une année, elle avait souffert de la perte de cet homme. Cet homme qui l’avait tuée et fait passer le tout comme un accident. L’apprendre et s’en souvenir avait été comme mourir une seconde fois. Sauf qu’elle était toujours là, de même que la douleur qui l’accompagnait sans cesse, sans lui laisser le moindre répit. Elle ne pouvait ni dormir, ni se plonger dans une quelconque inconscience, le temps de quelques heures. Elle avait crié pourtant, versé bien des larmes et en versait parfois encore, mais plus silencieuses à présent. La douleur se muait peu à peu en une colère qui la rongeait, si forte qu’elle lui faisait presque peur et qu’elle ignorait comment l’exprimer. Si elle s’était écoutée, elle aurait tout détruit dans cette maison avant de la réduire en cendre. Sa colère se répercutait également sur ses habitants, et le moindre de leurs agissements était susceptible de la réveiller. Elle devenait autre, esprit furieux attendant de retrouver la source de tout pour lui faire subir son courroux.

Se trouver invitée forcée à une soirée disco ne lui avait clairement pas plu. Et pourtant, allez savoir comment, elle avait fini par se prendre au jeu et s’amuser au moins un peu pour la première fois depuis trop longtemps. C’était supposé être des instants légers qu’elle avait la possibilité de partager avec les êtres qu’elle aimait le plus, ceux qui étaient, au fil du temps, devenus une seconde famille. Ils étaient supposés continuer quelques heures, avant de rentrer tous ensemble à la maison. C’était ce qui aurait dû arriver. Pas ça. Tout mais pas ça.

Et maintenant ? Aleister était entre les mains des Originels. Le sorcier avait été sacrifié, permettant au reste du groupe de s’enfuir. Ils n’avaient rien pu faire pour l’empêcher. Ils étaient là à présent, dans le salon, tous silencieux. Pas un mot n’était prononcé, mais chacun avait dans la tête les images de ce qu’il s’était passé, et savait qu’il en était de même pour tous les autres. Coraline était pelotonnée sur l’un des côtés du canapé du salon, ses jambes ramenées contre elle. Des larmes silencieuses s’échappaient de ses prunelles émeraudes tandis qu’elle se figurait de nouveau la situation, qui tournait en boucle dans son esprit. Elle se sentait impuissante, et c’était là le pire. Elle n’avait pas réussi à agir à temps, à faire ce qu’il fallait pour secourir le sorcier avant qu’il soit trop tard. Et maintenant ? Maintenant, qu’allait-il se passer ?

Elle ne remarqua pas le trouble qui s’était emparé de Novalee, et c’est à peine si elle parvenait à prêter attention à la gentille attention d’Ariana, qui essayait visiblement de faire de son mieux pour les réconforter. Elle frissonna, sentant l’émotion monter en elle, incontrôlable. Ces épisodes étaient de plus en plus fréquents ces derniers temps, depuis qu’elle avait été éclairée sur les causes exactes de sa mort. Et ce qu’il s’était passé ce soir là commençait à réveiller ces instincts bien plus sombres, certaines choses qu’elle n’avait le pouvoir de contrôler. Sur la table, les verres apportés par la blonde se mirent à trembler, jusqu’à ce que deux explosent. Elle ferma les yeux et sursauta.

« Désolée. »

Elle avait rompu ce silence sans même s’en rendre compte. Elle regarda à peine en direction de la table. Son regard d’ailleurs ne fixait rien en particulier, perdu dans le vide face à elle. Elle était dans son propre monde, cloitrée pour ne pas avoir à faire davantage face à la possibilité d’avoir perdu Aleister. Pas ça, elle en avait assez.  
bohemian psychedelic
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Empty
MessageSujet: Re: Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams   Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams EmptyDim 29 Juin - 20:31




When I close my eyes I pretend I'm alright
I don't really know where the world is but I miss it now.


J’aimerais qu’elle soit là. Je voudrais qu’elle soit là.

"Le vrai héro, mon petit prince. Ne l’oublie pas. Si tu veux devenir un vrai héro, il faut avoir le cœur léger et bon. Il faut voir le meilleur dans ce qui te semble le plus mauvais. Il faut voir la lumière. Même lorsque tout devient noir. Le cœur, mon petit prince. C’est la force et l’espoir. Un cœur léger et bon. C’est ce que le vrai héro veut partager. Un cœur pur et noble. Et enfin ils comprendront. Enfin, mon petit prince, tu comprendras. Et enfin, mon petit prince, tu sauras."

Les gens disent que l’on doit suivre son cœur. En réalité, c’est notre tête que l’on devrait écouter et suivre. Ce soir, j’ai écouté mon cœur. Ce soir, mon cœur n’a pas fait de moi un vrai héro. Ce soir, nous avons écouté notre cœur. Absolument rien n’a changé.

J’aimerais qu’elle soit là. Je voudrais qu’elle soit là. Je voudrais lui dire de vive voix qu’elle avait tord. Un vrai héro doit penser avec sa tête. Ses instincts. Absolument tout. Sauf son cœur. Je voudrais que ma mère soit là.

Je voudrais lui dire que j’ai compris.
Je voudrais tout lui dire.
Je vois.
Enfin. Je vois ce qu’elle n’a pas eue le temps de voir.

***

Réalité qui s'effondrait sous mes yeux terrifiés comme un triste château de cartes.

Protéger Novalee. Quoi qu’il pouvait nous arriver. Je me devais de protéger Novalee.

La panique. Elle me nouait les entrailles. Étau de fer qui me torturait les viscères. Ma main. Frêle. Point puissante. Ma poigne. Fragile. Elle s’accrochait à son bras. Protéger Novalee. Quoi qu’il pouvait nous arriver. Je me devais de protéger Novalee. La panique. Elle me nouait les entrailles. Ma poigne. Elle s’accrochait désespérément à son bras. Mes doigts et ma paume se serraient contre son membre engourdi, à mesure que le crochet saillant de la panique ne cessait de me déchirer les tripes. Je m’accrochais à Novalee. Pour garder contact avec la réalité. Cette réalité qui s'effondrait sous mes yeux terrifiés comme un triste château de cartes.

Protéger Novalee. On était à l’extérieur. Les gens. Affolés. Ils couraient autour de nous. Ils nous bousculaient sans gêne. Tous manipulés par la panique. Novalee était hors de danger. Et je m’accrochais quand-même désespérément à elle. La garder proche de moi. Veiller sur elle. Ne pas la perdre au travers de ce chaos. Les gens courraient. Les gens hurlaient. Les gens nous bousculaient. Mer déchaînée au milieu de laquelle Novalee et moi restions pourtant immobiles et immuables. On ne pouvait pas partir. On devait attendre. Les attendre. Aleister. Il allait sortir de cet édifice. Et tous ensembles, on se réfugierait chez Salem. Salem. Salem était là-dedans. Salem allait nous sauver. Salem nous sauvait toujours. Salem était là-bas. Tout finirait bien.

Protéger Novalee. Quoi qu’il pouvait nous arriver. Je me devais de protéger Novalee.

Les gens. Affolés. Ils couraient autour de nous. Ils nous bousculaient sans gêne. Tous manipulés par la panique. Et le visage de Salem était enfin apparut dans cette mer déchaînée. Son corps pesant et massif, supporté par les prises d’Ariana et Coraline. Je savais que quelque chose n’allait pas. Mais j’attendais.

Réalité qui s'effondrait sous mes yeux terrifiés comme un triste château de cartes.
Aleister n’était pas avec eux.
Mais j’attendais.
Et jamais Aleister n’était venu nous rejoindre.

***

Une tonalité résonnait. Le bruit. Cristallin. Écho lointain. Laissant tranquillement le silence austère se perdre dans l’air, détruisant le dôme impénétrable qui s'était édifié autour de moi. La voix brisée et embarrassée de Coraline se frayait un chemin vers mes oreilles, à mesure que je remontais à la surface, à mesure que je nageais hors de mes songes et gagnais la rive de cette réalité tragique. En un sursaut, je m’extirpais des abîmes de mon inconscience, mes propres battements de cœur, résonnant au creux de ma cage thoracique qui assaillaient mes tympans. Mon regard perdu allait machinalement se poser sur la source de ce bruit lointain m’ayant ramené à l’instant présent : les ruines de deux verres brisés reposant tristement là sur la table basse.

Protéger Novalee. Quoi qu’il pouvait nous arriver. Je me devais de protéger Novalee.

Et voilà ce qui me revenait sans cesse à l'esprit. Voilà à quoi je pensais au beau milieu de cet Enfer. Voilà se qui occupait mes pensées pendant que là, à quelques centimètre de moi, les gens que je considérais comme ma famille se brisait sous le poids du désespoir et du chagrin. Mes yeux paniqués observaient alors les environs, sondant le fauteuil où quelques secondes plutôt le corps fragile de la louve reposait. Le vide. Voilà ce que mes yeux retrouvaient ; une place vide. Novalee n’était plus là. Affolé, je scrutais les environs, dans l'espoir de l’apercevoir et de ne pas faillir à ma tâche. Coraline. Ariana. Salem. Ils étaient tous là. Dans le salon. Posté à côté du fauteuil où était assise Novalee, je m’éloigne, les jambes chancelantes et la démarche maladroite. Je levais furtivement les yeux vers la mezzanine, la silhouette de Novalee ne s’y dessinant pas, je tourne vivement la tête en direction de la cuisine.

Elle était là.
 
Protéger Novalee. Quoi qu’il pouvait nous arriver. Je me devais de protéger Novalee.

Je me rapprochais, immobilisant mon corps ankylosé tout près d’elle, côte à côte, mon regard inquiet et protecteur croisant le brun de ses prunelles.

- Tu. Euh. Tu vas bien ?

© disturbed

Revenir en haut Aller en bas
La confrérie
✤ Messages : 749
✤ Barge depuis : 16/01/2013
✤ Avatar : Votre ombre
✤ Crédits : tumblr + swan
✤ Âge personnage : Trop de siècles
✤ Humeur : Voyeuse
✤ Profession : A vos humbles services
✤ Philosophie : A vous de voir
✤ Localisation : Partout

Relationship
→ citation:
relationships :
La confrérieFais gaffe à ton cul, elles sont omniscientes.
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Empty
MessageSujet: Re: Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams   Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams EmptyDim 29 Juin - 21:11

Leave the doomed behind
« You want someone to blame,
the one who drives the rusted nail. »



Au nom de la Justice; nous crions haut et fort. Au nom de ce qui est bon et juste, de ce qui est bien et moral. Au nom de la Justice; prêchent-ils sans en saisir le moindre sens. La Justice – cette Justice – n’a rien de bon, ni de juste. Rien de bien ni de moral. Elle prend ancrage à même les entrailles des vestiges d’une société mise à feu et à sang. À même l’abysse qui creuse leur perte.  Au nom du pouvoir. Au nom du plus fort.

La Justice; elle s’est pointée à leur porte, ce soir là. La Justice; elle ne prend pas la peine de cogner avant d’entrer. Elle s’invite chez les gens, pose bagages et déclare logis. Elle défonce des portes; imposante et inébranlable Justice. Elle détruit des vies; imposante et inébranlable Justice. Au nom du bien, du juste, du bon et du moral. La Justice; elle s’est pointé à leur porte, ce soir là. Six hommes. Six Disciples des Ténèbres. Défonçant des portes, détruisant des vies; imposante et inébranlable Justice.


Cachés derrières la crosse de ces flingues, ces cinq gueules brandissant la mort dans le prolongement de leur bras de fer tendus vers eux, ils imposent autorité et passivité. Ils imposent le calme alors qu’ils se font tempête. Quatre soldats, de redoutables armoires à glace, contournent le Leader, pour aller s’emparer des corps frêles des indésirables témoins et menaces potentielles. Quatre soldats, quatre indésirables témoins, un mot d’ordre : neutraliser la menace. Le premier, ouvre le bal. Se dirige vers mademoiselle Vander, agrippe sans aucun ménagement sa nuque, assène dans la même foulée un puissant coup de pied à l’arrière de l’un de ses genoux, obligeant sa jambe à fléchir sous la douleur alors qu’il lui encastre la joue contre la surface de la table basse. Le deuxième poursuit le couplet, cette fois dans la cuisine. Se ruant sur monsieur Hunter, le Disciple lui assène un violent coup de crosse dans l’abdomen, forçant le mutant à se cambrer de douleur. Profitant de cette vulnérabilité, son assaillant lui flanque un second coup, porté sous la mâchoire. KO, il s’écroule au sol, maintenu par un boots sur sa tempe. Le troisième, fait résonner son refrain. Mademoiselle Price. Connaissant sa condition exceptionnelle, il doit répliquer d’un moyen exceptionnel. Sort de son Rangers une vieille dague aux gravures anciennes et mystérieuses, qu’il vient placer sur sa veine carotide. Dès l’instant où la lame acérée touche son derme, une énergie sombre, négative et très puissante s’émane du métal et semble littéralement vriller au travers d’elle. À la moindre offense, qui sait ce que cette dague peut lui faire. Soumise, elle n’a d’autre choix que de s’agenouiller sous la pression de la main qui est venue empoigner son cuire chevelue. Le quatrième, sonne la fin de l’hymne funèbre. Il s’élance sur mademoiselle Slater qu’il tétanise en lui portant un furtif coup de crosse directement sur la trachée. Se rompant sous la douleur, ses genoux frôlant à peine le sol, une main titanesque et robuste lui empoigne la gorge et la redresse sur ses pieds, pour lui enfoncer les omoplates contre la façade du réfrigérateur. Immobile, elle cherche désespérément son air malgré la vigoureuse poigne toujours moulée à sa gorge. Parmi tous ces esprits troubles, une question flotte : Qu’attends Salem?  

Sans feu d’artifice, le Leader accompagné de son second, ont simplement profité de ces distractions pour immobiliser le colosse. Le bras droit embusquant le lycan de face en lui braquant son couteau de chasse à la gorge, alors que dans la même foulée le Chef s’interpose par derrière en lui attrapant les poignets qu’il ramène dans le bas de son dos. Retenant les deux membres d’une seule main, de sa jumelle, vient lui glisser dans une paume une grenade tandis qu’il force l’index de la seconde main à s’accrocher à la goupille. Scellant son sort par une paire de menottes, le Leader force Salem à rester muet et immuable devant ce carnage.

- Salem Lincoln O’Malley. Je vous arrête pour obstruction et diffamation à la Justice. Coups et blessures volontaires.  Violation de propriété privée. Entrave aux enquêtes des Forces de l’Ordre. Alliance éhontée avec le pirate informatique Aleister Iommi Curwen. Complot contre l’État. Coup d’État. Conjuration d’un mouvement de rébellion contre le régime nouvellement instauré. Trahison concernant vos fonctions et engagements à l’égard du Gouvernement. Les chefs d’accusations acculent, le Leader des Disciple des Ténèbres, toujours posté dans le dos du criminel, lui resserre les menottes contre le chair de ses poignets. Corruption. Terrorisme.  Trafic d’armes. Homicide volontaire et récidives subséquentes. Un sourire sardonique étire la commissure de ses lèvres, son regard haineux et embaumé d’aversion se braquant sur la nuque du grand blond. Vous avez le droit de garder le silence. Si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz pourra ou sera utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat. Si vous n'en avez pas les moyens, un avocat d'office pourra vous être accordé par la Cour. Vous avez le droit de téléphoner à un avocat ou à un membre de votre famille. Courte pause. Avez-vous compris ce que j'ai dit ?




- THE END -
to be continued.



Revenir en haut Aller en bas
https://childrenofcain.forumactif.org
Contenu sponsorisé
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Empty
MessageSujet: Re: Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams   Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Broken dreams and silent screams. Empty churches with soulless curses || Pv la famille Adams
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» in defense of our dreams. ▼ (roblan. ♥)
» Sweet dreams || Pv Cara
» broken mirrors ♣ fiche partenaire
» i won't suffer, be broken, get tired or wasted. ☞ (abyker)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
You ain't born typical :: CORBEILLE :: Children Of cain :: Corbeille RPG-