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  ❝ a melancholy town where we never smile. ❞ - EXKSEY

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MessageSujet: ❝ a melancholy town where we never smile. ❞ - EXKSEY    ❝ a melancholy town where we never smile. ❞  - EXKSEY EmptyVen 11 Juil - 22:10




a new horizon it's ephemeral style

- They just have to go 'cause they don't know wack -


- ALEKSEEEEEEYYYYYY !!!! RRRRREVIENS IMMÉDIATEMENT ICI ! RRRRRENDS MOI CETTE RRRRELIQUE !!

Un hurlement dans la nuit noire. Le cri de mort d’un homme qui veut définitivement en découdre avec l’autre petit homme. Le genre de cri de mort que jamais je ne pourrais me douter entendre en l’instant présent. Pourquoi ? Parce que jamais dans 100 ans je me serais douté que cette antiquité ne puisse avoir une valeur quelconque ! Du moins, jamais je me doutais que cette valeur quelconque ne puisse être le prix de ma charmante vie chaotique et explosive.

Je me la joue Yamakasi intense, me découvrant d’ailleurs des talents insoupçonnés dans l’art du déplacement, escaladant les immeubles, accomplissant des sauts vertigineux passibles de me broyer l’échine si je rate mon coup, agrippant, tel un petit singe acrobate, gouttières après remparts et bondissant de toitures après toitures telle une agile petite chèvre des montagnes. Une agile de petite chèvre des montagnes qui a à ses trousses un affreux méchant loup molosse qui a cette manie grotesque de rouler ses R lorsqu’il beugle ses pittoresques menaces de mort.

- SI JE METS LA MAIN SURRRR TOI, TU VAS AVOIRRRRR LA TÊTE SI CRRRRREUSE ENFONCÉE DANS LES FESSES, QU’ELLE VA TE RRRRRESSORRRRTIRRRRR PARRRRR LES TRRRRRROUS DE NEZ !

Ew ! J’ignore comment fonctionne l’anatomie humaine, mais je me doute que le procédé de cette prise de lutte est violente et brutale… de quoi pour convaincre l’agile petite chèvre des montagnes qui vie en moi d’accélérer la cadence de ma course et de galoper encore plus loin sur le vide infini qui plombe sous mes Converses. La semelle caoutchouteuse de mes chaussures mordent et agrippent à belles dents le revêtement cahoteux de la toiture de l’édifice, me propulsant aussi loin que possible sur l’horizon de cette minuscule plateforme qui s’achève à l’orée du néant le plus vide et abstrus. Le dédalle de bloc appartement s’arrête raide et sec ici… je ne peux aller nulle part, droit devant, il n’y a plus aucune issue, il n’y a absolument rien… qu’un horizon jonché de ruines et d’artères achalandées. MERDE ! Ma cervelle emmagasine l’information plutôt pertinente, mais mes jambes ne cessent pourtant pas la trajectoire de cette course endiablée. Comme une gazelle je me précipite sur la corniche. Comme un con j’accomplie l’ultime enjambée. Comme un suicidaire je me jette dans le vide. Comme touché par le doigt de Dieu, je comprends ce que je viens de faire :

- AAAAHHHHH !!!!

Et comme une merde je m’écrase sur le sol en treillis de fer d’un balcon arrière. Le nez encastré sur le grillage, j’ouvre tous grands les yeux et réalise avec incrédulité que je suis vivant… JE SUIS VIVANT ! HAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!!!!!!!  Victorieux, je me redresse sur mes longues cannes, recouvre un semblant d’équilibre en m’encastrant les reins sur le rempart de l’escalier de secours. Je me déboîte la nuque pour venir hisser mon visage éberlué vers les cieux et contempler le sommet du building duquel je viens tout juste de dégringoler… là où j’aperçois l’imposante et massive silhouette de ce gros machin qui m’a pris en chasse. Posté sur la corniche, sa grosse paluche braquée en visière au-dessus de ses yeux reluisant, comme s’il contemple un magnifique couché de soleil…  sauf que nous sommes la nuit et que la vue en contre plongé de son entrejambe offre une vision absolument tout sauf magnifique. Bref, visiblement, il ne comprend pas ce qui vient tout juste de se passer et où j’ai bien pu m’éclipser. Pauvre con !

- HEY, L’AFFREUX ! TOUT DANS LES MUSCLES, MAIS RIEN DANS LA CERVELLE, UH ? que je roucoule, ici-bas sur mon perchoir, de cette voix suave à l’effigie de cette bourgeoise enjôleuse qui cherche à appâter le séduisant conquistador à l’accent italien qui fait frémir le bas-ventre des greluches.

Furax, le gros machin baisse lourdement la tête vers mon insignifiante petite personne, me crache une orgie de roulement de R que je ne comprends pas, me pointe de son gros index vindicatif et viens agilement me rejoindre en se laissant tomber à son tour dans le vide. En un grondement de titan, ses gros pieds touchent le treillis de fer, la fondation même de l’escalier de secours tremble, durant une poigné de seconde, je crois même qu’on va s’écraser sur le bitume, mais les vices tiennent le coup et me voilà nez à nez avec… OH BORDEL ! Fermer ma grande gueule et tout simplement profiter de la distraction pour me sortir de là, ça ne m’a pas effleuré l’esprit ?… BIEN SÛR ! S’était une idée trop brillante pour ma cervelle. Il fallait à tout prix que je me tire moi-même dans le pied. Sinon, c’est pas drôle ! Je le vois fondre sur moi, ses grosses paluches sur le point de m’empoigner et de me broyer le crâne. Je me jette sur le côté, esquive l’attaque… et… c’est pas des blagues… à quatre pattes, je me faufile entre ses jambes, gagne les marches métalliques en rampant sur le sol, là où je me redresse et dévale cinq à cinq l’interminable escalier en colimaçon.

Déboulé sur le trottoir, je contourne l’immeuble, remonte l’artère principale, dans l’intention de… merde… de faire quoi et d’aller où ? Ordinairement, je suis un excellent coureur... mais je trimbale dans mon sac à dos une antiquité tellement lourde et si obèse ! Vraiment ! J’ai l’impression d’être une putain de mule qui trimbale un âne mort sur son dos ! C’est pas humain de faire endurer ça à un grand gringalet comme moi. Ça fait près de trente minutes que je cours comme une poule sans tête, que j’escalade des immeubles, enjambes tout et n’importe quoi pour échapper à ce gros colosse qui veut récupérer sa camelote volée ! Et j’halète comme un asthmatique. Et je cours toujours… et mon dos est sur le point de se tirer aux îles turquoises et de réclamer des vacances assurément bien méritées.

- ALEKSEY ! TU ES UN HOMME PAS MIEUX QUE MORRRRRT !!!!

Merde ! Comment il m’a retrouvé celui-là ? Et surtout comment il fait pour courir aussi vite ? Il est là, à trente mètres de distance de moi. Il est si près !

- Faitchierfaitchierfaitchierfaitchierfaitchierfaitchierfaitchier !

Hurler comme ça, ça me donne un regain d’énergie et comme une trottinette à moteur, je passe de la deuxième à la troisième vitesse et accélère la cadence de mon sprint infernal. Je tangue le haut de mon corps sur le côté, dans l’intention de m’engouffrer dans une ruelle transversale, dans le coin de mon œil, je vois le gros machin qui glisse la main derrière son dos, sûrement pas dans l’intention de se gratter une fesse ! J’esquisse l’ultime foulée qui donne à penser que je vais disparaître dans la gorge des deux édifices, mais un sifflement aigu retenti et quelque chose me freine brutalement et me clou contre la paroi d’un mur de brique. Figé dans l’air du temps, je lance un regard dépaysé par-dessus mon épaule et découvre avec incrédulité qu’un poignard rutilant a agrafé le pan de ma veste en cuir contre le mur du building. Je peste dans ma barbe, baisse le bras dans l’idée de retirer l’intrus, mais un second sifflement aigu retenti et mon poignet s’épingle également contre le mur. HOLY SHIT ! C’connard a littéralement crucifier mon poignet avec son lancer de couteau assassin ! Anticipant de me faire trouer les miches comme un gruyère, je me tortille dans tous les sens praticables contre la paroi du mur alors que j’entends les pas de courses de l’antiquaire qui se rapproche.  

- MA POULE D’ORRRRR, ALEKSEY ! RRRRRENDS MOI MA POULE D’ORRRRR !!

- Une poule d’or ? Tout ce drame et cette chasse à l’homme pour une poule d’or ? Cette merde que je trimbale dans mon sac… c'est une putain de poule d’or ?

Une poule d’or ? Ma vie est en péril à cause d’une poule d’or ? Dégoûté, je cesse de me tortiller et tourne la tête en direction de mon futur meurtrier.

- Okay ! Okay ! Regarde, j’ai pas envie de crever pour cette poule… d’or. Dégrafe-moi de ce mur et je vais te la donner cette foutue poule !

Arrivé à mon niveau, le gros molosse me dévisage longuement, semble peser le pour et le contre. Il semble pencher sur le pour car de ses mains agiles il me désagrafe du mur et enfourne ses dagues dans la ganse de son jean.

PAF ! dans sa tronche immonde.

- VAS TE FAIRRRRRRRRRREE FOUTRRRRRRE, ALEKSEY !

Que ronchonne le molosse dans mon dos, après lui avoir fait bouffer en pleine gueule mes jointures et l’entièreté de mon poing.  

- T’AS DÉFINITIVEMENT TOUT DANS LES MUSCLES ET RIEN DANS LA CERVELLE, L’AFFREUX !

Bawa ! BAWA !
Et me revoilà parti vers le chemin du bonheur en gambadant telle la jeune et jolie gazelle que je suis !

Allez chier, tous !
Cette poule d’or m’appartient !
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MessageSujet: Re: ❝ a melancholy town where we never smile. ❞ - EXKSEY    ❝ a melancholy town where we never smile. ❞  - EXKSEY EmptyDim 27 Juil - 21:28




Are you hanging on the edge of your seat?
Ain't no sound but the sound of his feet.

- Une quoi?

- Ex' bordel, ne commence pas! Viens pas me dire qu'on ne sait pas qu'est-ce qu'une foutue volaille dans ce bled pourri où tu as grandi. Cette île c'est comme une putain de ferme géante!

- Donc, un dindon…

- Ouais!

- En argent…

- Exactement.

- Un dindon en argent…
Court silence de réflexion. Les sourcils froncés par la perplexité, la bouche plissée en cul de poule: dis, tu peux me répéter le plan une dernière fois?

- Bordel Exekiel, on a pas le temps pour ça. Prends cette foutue dinde d'arg--

- Dindon! C'était pas un dindon? Et merde, j'y comprends plus rien!

- Argh! Peu importe. Prends ce foutu dindon d'argent et cours. Cours sans jamais t'arrêter, sans jamais regarder derrière, sans jamais réfléchir! C'est une satané course à relais et tu es notre dernier sprinteur, tu comprends? Et une fois qu'on les aura semé pour de bon, je te dis pas tout le pognon qu'on va se --.


Reed n'a pas le temps de terminer sa phrase, l'information est enfin arrivée à destination. Le cerveau aussi brûlant que du magma, les jambes d'Exekiel s'activent telles de vaillants petits automates légèrement lents sur la détente. Voilà que notre petit berger s'est finalement mise en marche.

- Pas trop tôt! Crache Reed au loin dans un écho quasi-inaudible tandis que deux énormes balourds tournent au même moment le coin de la ruelle. Jetant un furtif regard vers l'arrière - sans jamais t'arrêter, sans jamais regarder derrière: oups! Pour le respect des règles on repassera.- notre olympien nouvellement improvisé constate le généreux écarts qui le sépare de ses pourchassant. Pff, à la carrure qu'ils ont, il devrait sans sortir les deux doigts joyeusement enfoncés dans le nez.

Ses souliers martèlent le bitume, ses bras agités fendent l'air, Exekiel s'élance sans réfléchir au cœur de ce labyrinthe qu'est le réseaux routiers du Bronx. Tel un bolide plus ou moins aérodynamique, il enchaîne les grandes enjambées, accroissant - c'est tout à croire - l'écart qui le sépare de ces deux brutes épaisses qui l'avaient prit en chasse. Gauche, droite, gauche, gauche puis encore gauche. Parcours aléatoire qui, vraisemblablement, le fait légèrement tourner en rond depuis déjà un bon moment. Mais bon. Faut croire qu'on avait pas prit le temps de lui imprimer un itinéraire, alors…

Décochant un rapide coup d'œil sur la droite, sans cessé sa course effrénée, Exekiel examine son reflet décousu miroitant au travers des vitrines qui le guident dans sa triste épopée. Mais c'est qu'il a plutôt bonne mine dis donc! Les cheveux en bataille, la poitrine haletante sous l'effort, le sac à dos de pendu au --.
Le sac à dos?
N'avait-il pas cette satanée volaille sous le bras aux dernières nouvelles?
Toujours en plein marathon, il fronce les sourcils et se lance dans une petite partie de «Trouvez l'erreur», les yeux détaillant, cette fois avec plus d'attention, sa personne et son reflet.
Un instant! Oh que non! Ce reflet, c'est pas le sien, parce que ce mec c'est pas lui! Et parce que ce reflet, bah, ça en est même pas un!!!

- Tu cours toi aussi?

Bravo Sherlock! T'as deviné tout seul ou ont t'as pisté?
Oubliant pendant une seconde pourquoi, lui, il courait ainsi, à son insu, s'instaure une petite ambiance «jogging entre potes» pas déplaisante du tout.

- Ça fait longtemps que tu cours par ici? Il me semble que c'est la première fois que je te croise dans le coin!

- Cette fois on le tiens Martin!

- Oups.


La voix résonne tout près, trop près…
Confirmant se qu'il craignait d'un furtif regard par-dessus son épaule, Exekiel, à bout de souffle, tente d'accélérer la cadence - ce qui résulte, dans son cas, à battre plus rapidement des bras. -

- Je sais pas si tu as un bon cardio, mais il serait comme qui dirait temps de le tester.

Sourire de gamin. Héhé. Bienvenu dans le club de course de NY très cher! Abonnement gratuit pour le premier mois!

© disturbed



Dernière édition par Exekiel K. Hunter le Lun 10 Nov - 4:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ a melancholy town where we never smile. ❞ - EXKSEY    ❝ a melancholy town where we never smile. ❞  - EXKSEY EmptyDim 7 Sep - 19:42




a new horizon it's ephemeral style

- They just have to go 'cause they don't know wack -


Mais qu’est-ce que… Quoi ?!

- Tu cours toi aussi?

Non, vois-tu, ici, là, maintenant, j’suis pas en train de courir, mais bien de danser le Charleston. Avec l’absence de musique, je peux comprendre que cela porte à confusion, mais si t’as une imagination assez fertile et créative, très vite, tu vas voir que le résultat est époustouflant…

- Ça fait longtemps que tu cours par ici? Il me semble que c'est la première fois que je te croise dans le coin!

Non mais il sort d’où ce bozo de très haut calibre ?! Embêté, incrédule, du coin de l’œil, je dévisage le joggeur. Grand. Cheveux bruns. Avant ce soir, jamais vu sa tronche de merde. Ses deux maigres moulin-avant qui lui servent de bras fouettent furtivement l’air par de grandes rotations énergiques et désespérées. J’sais pas ce qu’il espère accomplir comme exploit, mais je parierai l’une de mes deux couilles que ce n’est pas celui escompté dans le concret de ces grotesques moulinettes. À le regarder, comme ça, on dirait qu’il participe à un concours de nage synchronisée. Image bien crédible et noble à offrir aux yeux de nos assaillants qui nous talonnent l’ombre de plus en plus dangereusement. Dans les maladroites foulées de ma course étrennée, je prends le temps de toiser la svelte ombre maigrelette qui me tient compagnie. Épaule à épaule, nous galopons en chœurs vers l’infini et plus loin encore. Rien, absolument rien dans le visage de ce grand gringalet aspire la menace et ou un danger quelconque. Il ressemble davantage à une brebis égarée, qu’un malfrat sardonique bon à foutre sur la chaise électrique. J’sais pertinemment bien qu’il ne faut pas se fier aux apparences, mais je suis persuadé que la dégaine de ce paquet cadeau livre, en toute authenticité, ce qui peut se receler à l’intérieur de la boîte. Conclusion : qu’est-ce que cette poule sans tête a bien pu faire pour mettre en rogne le molosse qui le pourchasse avec la volonté de celui qui a envie d’en découdre ? C’est une question lancinante qui me laboure les tempes.

J’agrippe sauvagement l’air de mes poings dangereusement comprimés, oblige mes jambes à accomplir le grand écart alors que je gambade joyeusement sur le ruban goudronné. Derrière moi, les pas fatalistes de nos assaillants font échos dans les méandres agités de mon esprit, chaque éraflement de chaussure contre le bitume me donnant l’impression d’être piétiné et écrasé sous ces lourds sabots, tant ils semblent être si près de nous. Une issue. Je dois trouver une issue ! La manque d’oxygène commence à gicler sa torture dans mes muscles et nerfs. Je suis près de me vomir mes tripes et poumons sur le sol. J’en peux plus de ce marathon. Éperdu, mon regard fauche les dédales de ruelles, les édifices, pour ensuite aller se heurter sur le corps dégingandé du grand brun qui continu de patauger joyeusement dans sa piscine imaginaire. Il y a quelque chose de grotesque dans cette croisée des chemins. J’suis là à me défoncer la carcasse pour essayer de courir plus vite… il y a l’autre grand insignifiant qui ne fait que battre ses long bras batifoles… mais jamais je ne parviens à le dépasser. Nous restons sagement côte à côte. COMMENT C’EST CINÉTIQUEMENT POSSIBLE ?! Il y a un bug dans la loi de la physique, c’est aussi limpide que le cristal !

- DIiiIIIis. C’EStttt MOI qui COURS pas VITE ou TOI qui COURS à LA vitesse DE la LUMIÈRE ?!

Est-ce que vous avez déjà essayé de sprinter et de parler en même temps, sans que les spasmes de votre petit trot engloutissent votre souffle, votre voix et vos paroles ? Je vous assure, c’est impossible ! Et pendant que je m’échine à ce labeur pas possible,  sur ma gauche, je vois la gorge cimentée qui se creuse et s’enfonce entre deux blocs appartement.

- LÀ ! La RUELLE !

Et dans le synchronisme d’un peloton de madame qui s’adonnent religieusement à une séance de cardio dans Central Park,  le grand brun et moi braquons le cap sur la gauche et s’engouffrons dans ladite allée. Le premier pressentiment qui me remonte à la gueule, c’est la sensation angoissante de m’enfoncer dans les sables-mouvants. Propice quant à ce qui est véritablement en train de se produire alors que je vois détaler au loin l’ombre du grand brun et sous mes pieds je sens l’asphalte littéralement se liquéfier. Je baisse la tête, dans l’intention de reluquer ce qui se passe…. Impossible de bouger la nuque… j’suis comme qui dirait ensuqué jusqu’au cou.

Et c’est à prendre au sens propre du terme.

- BORDEL, TU TE FOUS DE MA GUEULE ! NON ! NON ! ÇA NE PEUT PAS ARRIVER !

Ma saloperie de pouvoir à la con s’est enclenché. J’ai passé à travers le ciment et me voilà encastré dedans jusqu’au nouveau de la gorge.

- AAAAAAHHH !!! AAAAHHH !!!! AAAAHHH-L’AIDE !!! AU SECCOURS ! HEY, GRAND BRUN, REVIENS ! JE T’EN PRIE, REVIENS !
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MessageSujet: Re: ❝ a melancholy town where we never smile. ❞ - EXKSEY    ❝ a melancholy town where we never smile. ❞  - EXKSEY EmptyLun 10 Nov - 4:28




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Ain't no sound but the sound of his feet.


C'est en UC mon petit prince raté du triathlon!!  candid  candid


©️ disturbed

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