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 I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]]

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MessageSujet: I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]]   I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]] EmptyJeu 17 Juil - 13:46



I protect you, do you know ? Do you feel ?

❝  feat. Salem L. O'Malley & Novalee R. Slater ❞




« Ne perdons pas notre temps avec les gens que nous détestons mais consacrons tout notre temps, à ceux que nous aimons. »





Le dos posé contre le béton qui recouvre la terrasse, je laisse mon regard parcourir l'horizon, à la recherche d'un éventuel événement à observer. La cigarette coincée entre mes lèvres, j'inspire un grand coup et avale la fumée pour la recracher dans les airs avec douceur. L'ennui vient m'envahir, me laissant pousser un profond soupire ... La nuit arrive enfin, ce qui annonce un début d'aventure. L'esprit penseur, je cherche une quelconque occupations mais ne vient pas à combler mon envie. Mes pensées se dirigent alors sur mon fidèle ami Salem, que je n'ai pas re vu depuis bien des semaines voir même un bon mois. La dernière fois que nous nous sommes vus, se fût dans la forêt lors des trouvailles de deux corps monstrueusement mutilés. Nous avions entamés des recherches mais au final, cela a débouché sur rien. Depuis lors, je n'eu plus aucune nouvelles de mon fidèle ami ... Je ne peux donc empêcher mes pensées de se diriger sur lui et de me demander si il va bien.

Finalement, après un moment de réflexion qui me permis de terminer ma cigarette, je crois avoir trouvé mon occupation de ce soir. Retrouver mon fidèle ami, rien ne me fera plus plaisir que de le revoir ! Sans plus attendre, j'écrase le mégot dans le cendrier et rentre dans l'appartement pour enfiler mon long manteau et me préparer. Mes cheveux longs tombant en cascade dans mon cou, je décide de les attacher en une petite queue de cheval, ce qui me permettra d'enfiler mon casque de moto avec plus de facilité. Sans même diriger mes yeux sur ma montre, l'aurore vient me faire supposer qu'il devait être dans les 19h soit, l'heure parfaite pour une petite virée à moto dans les rues de la ville. Une fois les cheveux attaché et le manteau enfilé, je recouvre mes mains de mes deux gants en cuir pour protéger ma peau glacée du froid et saisi mon casque pour sortir de l'appart et me diriger vers le parking. Quelques secondes de marche vint suffire pour que je fasse face à mon bolide de course Japonais.

Le casque enfilé, je chevauche ma bécane et laisse ma clé tourner dans le contact enclenchant son moteur qui grogne avec puissance. Autant mon vieil âge aurait pu laisser la nouvelle technologie me rebuter, que je n'ai jamais été contre une bonne virée à moto. En réalité, la moto est une des rares technologies avancées que j'apprécie. Ayant été déjà un peu habitué par le passé avec les voitures et les avions. Une fois prêt, la porte du garage s'ouvre et c'est sans plus attendre, que je me libère de l'abri pour aller "gambader" en pleine nature tel un animal sauvage remit en liberté après des jours de captivité.

Roulant à pleine vitesse, je vois défiler les quelques lampadaires encore dressés dans la grande rue ... Rapidement, me voici hors de Manhattan entrant dans le quartier du Queens. Le trajet dura encore 5 bonnes minutes, lorsque je me retrouve devant ce lieu lugubre qui laisse mes pensées se diriger sur une période bien noire de l'histoire : le Devil's Path.

Me savoir près de ce camp n'est pas pour me plaire. Les souvenirs refont surface et en un rien de temps, je ne peux m'empêcher de me croire dans la peau d'un de ces soldats SS sans scrupule. Le lieu, a tout du parfait camp de concentration. Et savoir que mon fidèle ami se trouve ici, ne vient pas pour me plaire et me rassurer. Le casque enlevé, je me débarrasse de ma queue de cheval. La moto garée dans un lieu éloigné et caché de l'entrée, je m'avance lentement et camoufle au maximum mon énergie vampirique pour éviter de m'attirer des ennuis. Car dans ce camp, ne règne pas que des êtres humains ... L'entrée est franchie, il ne me reste plus qu'à trouver le concerné. Me concentrer sur son odeur me reste difficile, car mon énergie vampirique étant dissimulée, cela me fait également perdre de mes capacités. Finalement, le bon nombre de monde ne me laisse pas le choix. Mon énergie est libérée et enfin je peux me concentrer sur le parfum de mon ami, que je connais par coeur. De nombreux regards se tournent dans ma direction. Mais je n'y fais pas attention et continue de suivre ma route. Finalement, j'aperçois mon ami au loin. Aucun sourire ne se lit sur mes lèvres, car son aspect ne vient pas me rassurer. Le visage très pâle, les yeux cernés, il sentait la fatigue et le mal être à plein nez. Sans plus attendre, je m'approche de lui mais un homme baraqué ou plutôt, une armoire à glace me barre le passage, m'empêchant ainsi de l'approcher.

- Dites donc, vous vous croyez chez vous ? Ce n'est pas l'heure des visites alors barrez-vous !

- Il faut un abonnement pour dire bonjour maintenant ? Je l'ignorais. Lui répondis-je blasé.

- C'est ça fais le malin. Tu veux peut-être que je te sorte à coup de pied au cul mon gars !?

- Non merci. Je n'ai pas besoin qu'on m’aplatisse le cul d'avantage. Je me baisse légèrement sur le coté et mâte son fessier qui ne semble pas très rebondit. Allez plutôt vous charger des fessiers plus rebondit et profitez par la même occasion pour allez voir ailleurs si j'y suis.

Nos regards fixes l'un dans l'autre comme deux prédateurs prêts au combat, je lis clairement la colère monter dans les yeux de mon interlocuteur qui n'attend pas 10 secondes de plus pour diriger son poing que j'intercepte d'une poigne ferme. Mon énergie vampirique se libérant peu à peu, je reserre ma poigne, laissant les articulations de son membre craquer sous mes doigts.

- En plus d'être bouché et inconscient, tu es complètement con. Sa main se retrouve tordue, mais pas encore détachée de son poignet. Un conseil, barre-toi avant que ta main ne se retrouve dans la nature. Je me ferai une joie de te l'arracher et de la donner à bouffer aux carnassiers qui traînent aux alentours.

D'un regard transperçant, je fixe mon interlocuteur qui se contente de serrer les dents sous la douleurs qu'il doit ressentir de par ses articulations et ses os qui doucement devaient se briser sous ma main. Finalement, il relâche sa garde ce qui me fait lâcher sa main en piteux état. La colère peut toujours se lire dans son regard, mais la raison semble avoir prit possession de sa rage. Il a comprit qu'il ne pouvait rien faire ... Il était temps ! Me lançant une dernière menace à la figure, l'homme finit par s'éloigner me laissant ainsi derrière lui, proche de mon ami dont je plonge mes prunelles dans les siennes, presque éteintes. Ma main vient se poser sur son épaule. Un geste anodin, simple mais très significatif pour moi.

- Salem, mon ami. Je suis heureux de te retrouver ... Ma main se re serre sur son épaule, représentant une sorte d'étreinte virile mais amicale. Je crois qu'il te serait mieux d'arrêter pour aujourd'hui. Ton état m'inquiète ... Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

© disturbed




Dernière édition par Nyx C. Lawrence le Sam 26 Juil - 19:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]]   I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]] EmptyMar 22 Juil - 7:57




You are one of God's mistakes

- You crying, tragic waste of skin -


C’est avec une satisfaction quasi malsaine que tu sens quelque chose craquer sous tes jointures. Ces même jointures écorchées et suintantes d’une fine rigole d’hémoglobine qui s’imbibe et s’immisce entre tes phalanges blêmies par le sérieux manque d’oxygène. Dans la profondeur de ton regard tristement  abyssal et éteint, il y crépite une lueur inquiétante et déroutante. Une flamme lascive qui s’ondule telle une vicieuse damnée, braise incandescente qui se voit pourtant être en parfait contraste avec le givre miroitant qui a embaumé ces deux ornières d’hiver qui ne sont rien d’autre que tes deux billes de saphirs. Ton regard austère et flegmatique réfléchit l’indolence et l’indifférence de ton âme alternativement belliqueuse, rageuse et cruelle. Tes nerfs tendus et endoloris s’éveillent sous le granite de ta chair, raillent en parfaite harmonie avec ton cœur et ton crâne agités par les saillant crochets d’un mal inconnu.  À tes oreilles flotte une rumeur lointaine, des échos faibles et longs, des voix plus mortes encore que tous ces cadavres qui jonchent les rues poisseuses de ce lieu maudit qui te rend fou et malade. L’air est immobile, tragiquement immobile, le temps t’oppresse, mais  tu bouges simplement dans son espace. Autour de toi, le silence est Roi. Autour de toi, l’invisible devient visible. Dôme salvateur qui te protège et t’assiège. Tu ne vois rien. Tu n’entends rien. La quiétude est là, seuls les échos de ton cœur douloureusement agité entre tes côtes tonnent ses assourdissants murmures à tes oreilles. Tu regardes, mais tu ne vois rien, seules les ailes funèbres de la Fatalité déploie ses reflets d’encre devant tes yeux furibonds. Et à travers de tous ces ténèbres qui comblent ton champ de vision, tu le vois, lui, l’ombre au sein de l’ébène. Frêle silhouette recluse sur le bitume, elle t’attire et t’attise comme un aimant. Et toi, désormais que violence et tempête, tu te rapproches de cette vision envoûtante, t’élance sur cette dernière avec la résolution de ce malheureux vagabond perdu en plein désert qui aperçoit au loin l’oasis.

Ce qu’il est ? Ce qu’il cherche ? Ce qu’il veut ? Ce qu’il essai de dire ? Tu n’en sais rien et tu ne cherches plus à comprendre. Pour toi, l’être servilement recroquevillé à ta merci n’est qu’un amas de viande sanguinolente et dénaturée. Ce n’est pas un homme.  Ce n’est plus un homme. Il a perdu son identité, au moment même où tu lui as aveuglé l’œil de ton poing avide de rixe. Tout pouvait s’arrêter là, mais tu ne l’as pas fait, trop détruis et démolis, tu es allé te déchiré la chair des jointures, douleur exaltante qui te mordille la peau à belles dents, ses plaies superficielles qui se consument, comme si à chaque fois tu les aspergeais de sel, après chaque coups bétonniers que tu assènes sur les traits dégingandés de ce visage qui ne ressemble plus à rien, si ce n’est qu’une bouillie de viande labourée et malaxée. Avant qu’il ne s’écroule KO parterre, tu lui as cassé deux dents, deux molaires qu’il a piteusement recrachées d’entre ses lèvres fendues et suintantes d’une liqueur vermeille. D’une main puissante, tu l’as agrippé par la gorge, lui broyant la trachée, alors que la jumelle, toute aussi déterminée et sournoise, est remontée à la charge pour aller emboutir le flanc de sa mâchoire. Tu as entendu le craquement sonore. Tu as vu sa tête littéralement déclinée sur le côté, escorté par le preste élan de la collision, les vertèbres de sa mâchoire se fragilisant, se ciselant, jusqu’à ce que finalement tout se disloque et se déboîte. Tout pouvait s’arrêter là, mais tu ne l’as pas fait, trop détruis et démolis, tu as emboutis ta paume brûlante sur les cartilages de son nez, ce même nez qui a explosé telle une tomate trop mure. Insensible à sa cause,  insensible à ses gluants gargouillis de misère et de détresse, tu lui as sauvagement empoigné le crâne, pantin de ta rage meurtrière, il n’a pas eu le choix de te suivre… et tu l’as traîné de force vers ce baril de métal rouillé et bosselé. Ce baril où crépite dans son alcôve une rutilante et généreuse flambée. Tu lui as brutalement encastré le thorax sur le pourtour de fer, d’une main, tu l’as agrippé par l’encolure de son blouson, alors que la jumelle est allée s’engouffrer dans la racine de son cuir chevelu, lui empoignant sans aucun ménagement les cheveux tandis que tu lui enfonçais le visage dans ce rideau de flammes orangées qui lui léchaient avidement le satin de sa chair. L’odeur de viande brûlée ne t’incommode pas,  de même que les cris de torture et d’agonie. Jugeant qu’il avait assez longtemps baigné dans ce berceau de lumière, tu l’as extirpé de ce gouffre enflammé et tu l’as avec négligence laisser s’écrouler parterre.  

Tout peut s’arrêter là, mais tu ne le fais pas, trop détruis et démolis, tu agrippes une brique et t’élance sur ton martyr. Il n’a même pas la force de hurler. Il n’a même plus la force de se rumeur. La volonté le quitte, mais toi tu le vois pas, tout ce que tu vois, c’est cette foutue main implorante qui se lève vers toi… mais tu ne ressens aucune pitié… aucune compassion… alors d’un geste rageur tu lui brises les doigts et le poignet d’un violant coup de brique… cette même brique qui s’apprête bientôt à aller enfoncer et défoncer les vestiges de cette gueule démantibulée qui ne tient de peine grâce à les lambeaux de chair. Tu lèves ton bras de fer, près à asséner le coup de grâce, mais une ombres courtaude se dessine dans le coin de ton œil assassin. Tu te figes donc dans l’élancée de ton funèbre mouvement, tourne la tête vers l’apparition soudaine.

Tu n’as même pas le temps de voir et de comprendre…
Que tu sombre dans les abîmes et ténèbres.

◮ ◮ ◮ ◮ ◮

Un trouble de sens, de repère et d’orientation, tu immerges de ton inconscience en avalant de grosses goulées d’air. Ton réveil est désagréable et pénible. Une atroce migraine te labour la matière grise, tu comprends alors qu’on t’a assommé d’un violent coup de crosse. Qui ? Fort probablement un gardien. Les souvenirs remontent peu à peu à la surface et tu comprends que tu as lamentablement échoué. Tu es encore là… tu es encore vivant… jouer à la roulette russe avec ta vie, ici, c’est une chose qui ne veut rien dire… à leur yeux. Ils ne veulent pas te tuer, les provoquer, te passer les nerfs sur l’un d’entre eux, ça n’attise rien d’autre qu’une profonde indignation et Dieu sait quelle pénitence qu’ils s’apprêtent à te donner pour avoir tabassé à mort ce gardien. Groggy, t’as l’impression d’immerger la tête hors de l’eau, suite à de longues secondes d’immersion. Tu te redresse sur tes jambes et réalise avec incrédulité qu’ils ont allongé ta carcasse sur ce matelas rongés par les mites qui s’avère être ton lit. Tu quittes ton chez-toi avec indolence, traverse la rue achalandée, découvre par la même occasion qu’il fait nuit noire. Tu sens le regard pesant de quelques passants qui se braquent sans aucune pudeur sur ta personne et tu comprends que plusieurs d’entre eux ont été témoins de la monstruosité que tu as faite ce matin. Tant mieux si tu les effraies, ça va que davantage les convaincre à te foutre la paix...

Tes azurs rivés sur tes Rangers que tu vois lourdement défiler sur le pavé du trottoir, l’air ailleurs, depuis longtemps déconnecté de la réalité, tu ne vois pas et ne sens pas l’ombre céleste qui se glisse doucement à tes arrières. Ce n’est que lorsque tu perçois la main venir se mouler et se poser sur ton épaule massive que ton esprit se dilue dans la rigidité de la réalité… de l’instant présent. Ce contact chaleureux et tendre a pour but de te rassurer et t’apaiser…. Mais trop démolis et détruis, cette étreinte n’imprègne en ton échine crispée que froideur, sentant sinuer entre tes lourdes vertèbres, ces longs ongles de glace qui te déchirent quasiment l’être. Tu sursautes, ouvre de grands yeux horrifiés, redresse la tête, dans la foulée de ta peur délirante, tu agrippes le col de la chemise de celui que tu crois qui te veut du mal et c’est sans mettre un visage sur le propriétaire de cette main moulée sur ton épaule que ton poing cisèle la moiteur de l’air et s’encastre violemment sur le flanc de la mâchoire livide et glaciale.

- NE ME TOUCHES PAS !

Ta voix est rauque, caverneuse, bestiale, elle ne ressemble en rien à ce qu’elle a l’habitude de réfléchir, il en est de même pour tes deux billes de saphirs qui semblent s’enfoncer plus creux encore dans l’effroi et la folie.

Après avoir brisé et démoli celle que tu aimes, après avoir condamné ces gens que tu considères être comme ta famille, tu vas maintenant te mettre à dos ton saveur ?

À quel point est-ce que ces tyrans dentés sont parvenus à te briser, Salem ? 
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MessageSujet: Re: I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]]   I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]] EmptyDim 27 Juil - 17:17




i will protect you
❝ as a trend, as a friend, as a memoria ❞

« Il est pas bien ce mec... » que j'entends à mes côtés. Je n'ai pas besoin de me tourner la tête, je sais très bien qu'elle arbore un petit sourire ironique et dégoûté sur les lèvres, comme tous ceux qui jugent les autres dans cette putain de prison. Ici, c'est chacun pour soi. Il fallait rapidement le comprendre, sinon on risquait de se retrouver dans ces fossés que l'on nous oblige à creuser pour empiler les cadavres. Non, ce n'est pas un camp de vacances et encore moins l'endroit pour se faire remarquer. Plus on est discret, mieux on peut vivre. Ou plutôt survivre. Ce n'est pas facile de faire profil bas dans un lieu où la folie nous traque et n'attend que le moment propice pour frapper. Certains parviennent à y échapper pendant des années... Mais d'autres âmes déjà brisés par les horreurs de leur vie ne sont pas en mesure de lutter bien longtemps. Qui sommes-nous pour les juger? Qui sommes-nous pour les blâmer de craquer face à ce chaos qui nous oppresse? Je n'ai pas ce courage, puisque je crains qu'un jour ou l'autre, à force de déambuler dans cet enfer qu'est le Devil's Path, je ne craque à mon tour. Je ne juge personne. J'ai moi-même bien des actes à me reprocher, car j'ai aussi vécu ce lâcher prise, le moment où on abandonne notre conscience et qu'on agit sur notre simple impulsivité. C'est si facile de se laisser aller. C'est si facile de regarder les autres au lieu de se regarder soi-même. « Non, mais t'as vu comment il a tabassé ce gardien? Il a perdu la tête! Y'a pas de doute, il est timbré. » Agacée par ses paroles, je me retourne prestement, pose une main sur son sternum, tout juste au-dessus de sa poitrine, et viens l'accoster contre un mur. Elle me regarde avec ses yeux dubitatifs alors que je la toise de mon air accusateur. « Tu sais rien de lui, Cassie. Oui, il a tabassé ce gardien à mort, mais t'as aucune idée pourquoi et comment il en est rendu là. » J'accentue légèrement la pression sur son sternum et m'approche de son visage en la toisant toujours de mon regard accusateur et beaucoup trop sérieux pour l'occasion. « Alors arrêtes de traiter n'importe qui de fous ou de malades, on est pas mieux qu'eux au final. » La justicière des opprimés? Ouais, c'est tout moi ça. Enfin, il aurait s'agit de quelqu'un d'autre, d'une personne totalement inconnu et j'aurais acquiescé sans hésiter à ses accusations. Mais là... Je ne peux pas. Mon coeur n'accepte pas de la laisser parler de lui aussi gratuitement. Ma main libère enfin son torse, Cassie m'observant de son air incertain et perplexe. Ce n'est pas très subtile de ma part de réagir ainsi... Je n'ai pas pu m'en empêcher. Je baisse la tête, maudissant mes sentiments de me faire agir de la sorte. Je risque de dévoiler mon affinité avec ce lycan et ce n'est pas dans notre intérêt... « Ça va... je disais ça comme ça... » qu'elle s'explique d'une voix beaucoup moins assurée. « Hum... Je dois y aller, Mitch voulait me montrer un truc... » Je garde les yeux vers le sol, mais je l'aperçois s'approcher du coin de l'oeil. Elle dépose une main sur mon épaule en signe de fraternité, ce qui a pour effet de me crisper. Elle sait pourtant que je n'aime pas le contact direct... « Tu devrais te reposer... On se voit plus tard, Rheanys. » Et elle s'éloigne.

Je parcours les ruelles occupées par les prisonniers sans logis, cherchant ce visage qui se peint sans cesse dans mon esprit lorsque nous sommes séparés. J'ai ce mauvais pressentiment au creux de mon estomac, un de ceux qui m'empêche d'avaler la moindre miette de pain ou de m'asseoir pour reposer mes jambes fatiguées par une longue journée de labeur. Je dois le retrouver. Je dois m'assurer qu'il va bien. Je suis consciente qu'après sa perte de contrôle d'aujourd'hui, les autres gardiens du Devil's Path ont dû le transporter à l'écart, quelque part dans une vieille bâtisse réservée ou dans un espace ouvert à l'air libre. Il a certainement été puni de sa faute et renvoyé comme une pauvre vermine sur le trottoir de ces ruelles pour crever de faim de nouveau. Je crains toujours pour sa vie... Je crains toujours que quelque chose de grave n'arrive en mon absence et que je ne le retrouve plus. Alors je m'obstine à le surveiller de loin pour m'assurer qu'il va bien - enfin, bien est un grand mot par ici. Ce n'est pas très prudent de ma part, j'en conviens. Nous ne sommes pas supposés nous connaître... Ici, je suis Rheanys et lui un pauvre lycan que tout le monde s'acharne à briser. Toutefois, je ne peux contrôler mon coeur qui bondit à sa vue et qui s'inquiète lorsqu'il n'est plus là. C'est vital. C'est ancré en moi.

Un homme s'approche, la chevelure claire, son armature forte et grande. Observant la scène de loin, je fronce les sourcils, ne parvenant pas à reconnaître cet homme puisqu'il me fait dos. Salem est complètement perdu dans sa tête, comme d'habitude... Cet air vide qui tapisse son visage meurtri et fatigué... Ça me brise la coeur à chaque fois. L'inconnu semble lui adresser quelques mots et termine en posant une main sur son épaule. Je ne vois pas la suite venir, mon cerveau n'a pas été assez rapide pour constater la faute qu'il vient de commettre. Salem bondit, le poing serré, et lui assène un crochet directement au visage. Non, pas question qu'il s'engage dans une autre bataille à mort. Sans réfléchir, je m'élance vers l'avant, réduisant la distance qui me sépare des deux rivaux. Ne me gênant guère pour répéter la faute de l'homme, je m'immisce entre eux et pose aussitôt ma main sur le torse de Salem, l'obligeant à reculer de quelques pas. Je cherche son regard si perdu, espérant pouvoir calmer ses ardeurs par mes prunelles alarmées et autoritaires. « Tu te calmes! T'as vraiment envie de faire un autre petit tour à la salle des tortures? Tiens-toi tranquille, je t'en pris. » Je le supplie, je le somme d'entendre mes complaintes et d'arrêter de chercher des noises à quiconque osait s'approcher trop près de lui. Mais je le comprend... Oh, je le comprend tellement bien de se sentir menacer à la moindre intrusion... Malgré tout, je l'oblige à ravaler son malaise, si ce n'est que pour cette nuit, afin d'apaiser au moins mon coeur de protectrice acharnée. Je maintiens un instant mon regard sur son visage afin de m'assurer que je peux détourner le regard sans risque qu'il ne balance son poing au-dessus de ma tête pour atteindre de nouveau sa cible. Après avoir eu ma certitude, je tourne la tête et constate son rival.

Lui. C'est lui! Je deviens aussitôt confuse par cette vision biscornue, par sa présence en ces lieux. Je fronce automatiquement les sourcils, mon bras s'abaissant de contre le torse du lycan. Je le toise un moment, j'observe les alentours, comme si une image quelconque me permettrait de comprendre cette énigme qui s'offre à moi. Mais mon cerveau n'arrive tout simplement pas à trouver un sens à tout ça. « Qu'est-ce que tu fais ici? » que je demande d'une voix perplexe. Un vampire dans le Devil's Path, ça n'a rien de surprenant, je vous l'accorde, mais que ce vampire en particulier soit ici? Je ne parviens pas à comprendre. Avait-il été condamné comme nous l'avons été? L'avais-je mal jugé lors de nos dernières rencontres, au point de ne pas voir qu'il pouvait se soulever contre les Originels? Ou au contraire, il avait un traitement de faveur de la part des dirigeants qui lui permet de pénétrer dans cette prison...? Le doute m'emporte. On ne rentre pas ici comme dans un moulin. On doit, sans exception, passer par cette grille haute de plusieurs mètres qui est gardée nuit et jour par une horde de sbires qui tirent quiconque tente de sortir ou même d'entrer (malgré que très peu de gens tente volontairement d'entrer en ses lieux). Donc, soit il est un prisonnier, soit il travaille pour les Originels. D'instinct, je me positionne devant Salem afin de créer une barrière entre lui et le lycan. Je ne suis pas très grande, je suis peut-être même moins forte, mais je ne suis pas du genre à me laisser intimider.  
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MessageSujet: Re: I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]]   I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]] EmptyDim 27 Juil - 19:08



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❝ feat. Salem L. O'Malley & Novalee R. Slater ❞




« Ne perdons pas notre temps avec les gens que nous détestons mais consacrons tout notre temps, à ceux que nous aimons. »





D’un geste délicat, ma main glacée vient se poser sur l’épaule ensanglantée de mon ami qui j’espérais, n’allait pas trop être surpris par ma présence. Je m’attends à un soupir, peut-être de bien-être, de soulagement, de lassitude ou encore un simple mouvement brusque m’incitant à lâcher son épaule au vu de son état peu avenant. Mais c’est avec fureur qu’il se redresse et vient écarter ma main de son épaule pour diriger son poing à vive allure dans ma direction afin de me toucher le visage avec force. Du moins, j’ose imaginer que son coup aurait été reçu avec force. Car si sa force avait été aussi puissante que celle qu’il a mit dans sa voix lors de son cri, je pense que mes cervicales auront bien été détachées me provoquant une belle nuque brisée. J’eu toutefois l’échappe est belle, grâce à une jeune lycan qui vint s’interposer et l’éloigner. Sur l’immédiat, je me contente de les regarder tout deux, écoutant les mots de la jeune femme qui se veulent virulents mais à la fois rassurants. Rien que d’entendre le son de sa voix, me fit la reconnaître ... Nous ne nous étions pas vus très souvent, mais juste assez, pour que je puisse mémoriser le timbre de sa voix.

Calme, silencieux, je la laisse s’occuper de Salem qui semble définitivement perdu et complètement déboussoler. Le voir ainsi me fais serrer les dents, ravalant ma colère contre les responsables de son état ... Un être comme lui ne mérite pas de souffrir ainsi. Oh non, vraiment pas ! A l’époque déjà il a été torturé à de nombreuses reprises et voilà que les Originels s’en prennent une nouvelle fois à lui. Du regard, je balaye rapidement l’horizon et aperçois bon nombre d’êtres vivants insalubres, les vêtements déchirés et la mine amaigrie dû à la malnutrition dont ils sont victimes. Une nouvelle fois, mes dents se serrent d’avantage tandis que mes poings eux, se nouent avec force. Moi qui pensais que la période Hitlérienne était révolue, ce que je vois en ce moment me montre que même encore au 20ème siècle, ce genre de monstruosité existe encore et est pratiquée par des êtres, qui ne sont autres que mes semblables ... Non, après cela, je ne les vois même pas comme étant mes semblables. Ces monstres assoiffés de sang et de chair, qui ne cherche qu’à détruire et à faire crier quiconque traverse leur route pour leur seul et unique plaisir : contrôler le monde. Cette vision d’horreur me ronge, à un point que je viens même à regretter, d’être devenu ce que je suis. Moi, un Originel ...

La voix de la jeune lycan se faisant entendre, je reporte mon attention sur elle, la fixant dans le blanc des yeux. Aucune lueur malsaine ne se fait lire dans mes prunelles. Seule de la peine mais aussi de la colère contenue. Le sien est méfiant, ce qui est normal dans un tel environnement. Mes yeux se ferment quelques secondes, puis un soupir est lâché, pour que ma voix puisse prendre place, m’adressant à elle calmement.

- Apaise ta méfiance car tu n’as aucune raison de l’être avec moi. Mon regard ricoche sur Salem, qui se voit être protégé par sa semblable. Geste noble de la part de cette dernière. Son silence et sa longue absence m’ont inquiété. Je me suis senti obligé de venir le retrouver. Mon regard quitte mon ami et se dirige à nouveau sur la jeune femme présente. Novalee, j’ignore si Salem t’a parlé de moi auparavant, mais sache que si je te connais aujourd’hui, c’est grâce à lui. J’ai beau être un Originel soit, un de vos pires ennemis, mais j’ai contré mes semblables à plusieurs reprises et le but de ma présence ici, c’est de pouvoir réaliser ce que j’ai fais pour Salem par le passé.

Mes prunelles bleues transperçant les siennes, je lui montre toute ma sincérité, en espérant qu’elle me croit. Une nouvelle fois, je ne peux m’empêcher de fixer mon ami dans lequel je peux voir, dans ce regard auparavant bleuté qui à présent, ce voit pratiquement vide et éteint, une très forte lueur de colère mais à la fois de peur et de tristesse. Le Salem que j’ai devant moi, est celui que j’ai cherché à sauver par le passé. Un passé qui me semblait bien loin mais qui finalement, nous a rattrapé au galop.

- Salem, ne deviens pas comme les Originels veulent que tu sois ! Ce qu’ils cherchent c’est te réduire à néant, de façon à ce qu’ensuite ils puissent se servir de toi comme d’un simple animal de foire. Lui dis-je calmement. Je t’ai connu plus fort que ça Salem ! Mon regard vient se figer dans le sien, laissant mes prunelles bleues scintiller témoignant ma volonté à le remettre sur pied. Ma voix se fait plus ferme, mais aucunement agressive. Si je t’ai sauvé par le passé, ce n’est pas pour te voir périr une nouvelle fois ! J’ai foi en toi Salem et je ne suis pas le seul à ressentir cela pour toi !

Je regarde alors la lycan et essai de lui prêter main forte même si la chose allait s’avérer bien plus que difficile. Perdre foi en quelqu’un ou en quelque chose, est la pire des choses qu’un être vivant puisse faire. S’attacher à quelqu’un, à quelque chose que l’on aime. Penser que l’on n’est pas seul, que notre présence sur terre n’est pas inutile et que nos combats ne sont pas vains ... Se dire que chaque histoire finit bien et que si ce n’est pas le cas, c’est que ce n’est pas encore la fin. D’une main délicate, je viens prendre la main de la jeune lycan et l’incite à la poser sur son cœur, de façon à ce qu’elle puisse y sentir ses battements et le reste de vie qui demeure en lui.

- Ton cœur lui se bat ! Et les gens qui t’aiment sont là et pensent sans cesse à toi. Si Novalee est là en ce moment, c’est pour toi et si je suis là, ce n’est pas pour te détruire comme mes semblables mais pour te venir en aide, comme pour la première fois ... Les Originels t’ont-ils déjà effacés tes souvenirs ? Ont-ils déjà réussi à te faire oublier les gens qui remplissent ton cœur et les choses auxquelles tu t’accroche et t’es accroché toute ta vie ? Mon regard se veut insistant, tandis que je maintiens la main chaude de Novalee, posée sur le cœur de notre ami. Est-il déjà trop tard ? Es-tu devenu un de ces légumes qui une fois pourri finit entassé parmi les autres ? Non, je ne peux le croire. Je te croyais plus fort que ça !

Mes mots sont durs, mais ma volonté d'y croire encore l'est d'autant plus. Croire que Salem avait déjà perdu foi ? Je ne peux y croire ... Jusqu'à présent, je l'ai toujours connu fort et combatif. Peut-être que mes mots sont vains et qu'au final je gaspille de la salive pour rien ... Mais cela me passe par-dessus, je crois en lui et continuerai d'y croire jusqu'au bout. Rien n'est fini ... Oh que non.

- L'avenir n'est pas encore décidé. Et le combat ne fait que commencer. Tant que je serai en vie, il ne vous prendront pas ! Murmurais-je pour moi-même mais juste assez fortement pour qu'ils puissent entendre.

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MessageSujet: Re: I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]]   I protect you, do you know ? Do you feel ? [ft Novalemyx]] EmptyLun 28 Juil - 7:55




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