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 Comme tu me manques, l'araignée... || Siennalice

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MessageSujet: Comme tu me manques, l'araignée... || Siennalice   Comme tu me manques, l'araignée... || Siennalice EmptyDim 10 Fév - 17:43

« Sienna & Alice »

Comme tu me manques, l'araignée

Acide... Acide... Les larmes sont acides. Toutes ? Non. Celles qui vous brûlent jusqu'à l'os sont celles qui sont causées par des blessures profondes, qui ne cicatriseront jamais. La perte de quelqu'un, la perte d'un amour... Toute perte se pleure mais il est des pertes qui nous détruisent à petit feu : parce qu'on n'en connaît pas la raison, parce qu'on n'a rien pu faire pour l'empêcher, parce qu'on l'a mérité...

En l'occurrence, Alice, ou Alexandra, peu importe, avait perdu quelqu'un qui comptait énormément pour elle, bien plus qu'elle ne l'aurait jamais avoué... ELLE était pure, magnifique, excentrique, poupée de porcelaine que l'on veut protéger pour qu'elle ne se brise jamais. Et puis... Un jour, elle disparaît, « on » nous la vole... ELLE n'est plus là, elle n' « est » plus.
Comme elle lui manquait... Et ce vide qui s'insinuait en elle... Pourrait-il jamais se remplir ? ELLE était sa fêlure.

La vampire essayait tant bien que mal de passer à autre chose, d'oublier, mais rien n'y faisait. Pourtant elle aurait dû se douter qu'une humaine... à ses côtés... c'était peine perdue. Elle ne pouvait pas la garder auprès d'elle, pour toujours... Et pourtant elle avait espéré.

Elle était, ce soir, venue se recueillir à nouveau sur la tombe de son amie, Coraline, dans l'espoir de, peut-être, la contacter... Et elle en avait besoin, elle avait besoin de croire encore en quelque chose. Ce maigre espoir la maintenant en vie, elle survivait.
Mais elle n'était pas là, elle était seule, prostrée, sur le sol... Versant une larme... puis deux... et ainsi allait sa vie. N'était-elle pas, après tout, dans la Vallée des larmes ? Ce nom était idéal.

Contrairement à ses autres visites, cette fois-ci, Alice ne resta pas longtemps sur la tombe de son amie... Quelque chose attira son attention. Un mausolée. Une porte ouverte. Quelque chose. Quelqu'un. Qui ?

Elle se releva, difficilement, puis se dirigea vers la bâtisse de pierres usées. Elle s'arrêta devant la porte entrouverte, laissant glisser ses doigts sur la mousse verdâtre qui avait décidé d'élire domicile sur le mausolée.
Lentement, ses yeux virèrent au bleu : elle usait de ses pouvoirs afin de savoir ce qu'il se passait. Elle ne pu s'empêcher d'écarquiller les yeux... Non, ce n'était pas possible...

Elle entra dans le mausolée et referma la porte derrière elle. Il était sombre, une tombe en marbre en son centre. Il semblait vide, presque abandonné... Et pourtant, la vampire fit un pas, puis deux... Elle tourna autour de la tombe, comme si elle cherchait quelque chose, mais sans savoir quoi.
Doucement, elle ferma les yeux et murmura :

« Je sais que tu es là... Je te sens... »

Alice s'approcha d'un des murs du mausolée et y appuya sa tête, embrassant presque la pierre froide. Elle espérait plus qu'elle ne savait réellement qu'ELLE était là... mais, oui, elle espérait. Et d'un autre côté, elle la sentait... différente...



« CODEE PAR SLOAN »


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MessageSujet: Re: Comme tu me manques, l'araignée... || Siennalice   Comme tu me manques, l'araignée... || Siennalice EmptyDim 10 Fév - 20:01




« Comme tu me manques, l'araignée... »
Feat ▬ Alice A. Solkava & G. Sienna Åkerfeldt






C’était cette odeur. Cette sensation agréable. Cette étreinte despotique. C’était cet effluve enivrant. Cette petite soie envoûtante. Cette familiarité évidente !
Ô, petite mort illusoire, qu’elle revêtait inlassablement tel un long manteau d'abîme. Comme elle aimait s’y frictionner encore et encore. Blanchissant la peau déjà pourtant si pâle. Il fallait disparaître. Disparaître, pour enfin renaître. Pour enfin, paraître ? Mais comment ranimer la flamme de l’éternel, quand soi-même on n’était plus ?... Alors, elle s’obstinait. Embrassant de ses longs bras limpides l’existence éteinte de ceux qui, désormais gisaient sous ses pieds. Elle caressait en effet, les surfaces lisses et légèrement humides du sépulcre dévastateur, comme une mère chérirait son enfant. La tête inclinée, âme en peine, âme en phase de devenir ou bien de s’éteindre, elle se perdait en contemplations vaines. Dans son cheminement, elle jetait par ailleurs quelques mots. Quelques noms, égarés là sur les pierres victimes elles aussi, de l’érosion. Au loin, elle pouvait entendre les grondements de l’obscurité. Chaque petite vie, que la nature avait accueillie en son sein. La vermine qui grouillait de çà et là, attisait l’instinct inhumain tapit au creux de ses reins. Un instant, elle se surprit à suivre de ses iris nuancés un rongeur, dont la course semblait ne plus finir. Mais elle balaya l’air âcre d’un mouvement de la tête. Chassant dans la même veine, les picotements attrayants que cette vision avait fait naître en elle.

Elle se souvenait présentement d’Elle. Elle ignorait d’où remontait ce lointain parchemin, mais elle n’avait oublié les quelques lignes qu’elles avaient inscrit ensemble sur la toile de leur existence. Alors elle se laissa bercer par cette douce mélancolie. Par cette violence qui venait de la saisir aux tripes. Ses sourcils se froncèrent en une incompréhension visible. Pourquoi ? Pourquoi maintenant, alors qu’elle s’était laissée depuis trop longtemps allée à la négation de ce qui l’avait par ailleurs constitué ? Elle ferma ses paupières. Mais l’animal ne voulait plus prendre l’avantage. Il semblait se terrer dans un mutisme qu’elle ne lui connaissait pas jusque-là. Elle le maudit silencieusement. S’injuria impétueusement.

A cet instant, la vivacité des faits déforma son visage. L’étirant en une grimace effarée, qu’elle ne put maîtriser. « Alice. » C’était une constatation plate. Indifférente au premier abord, bien que la flamme d’une passion encore terrifiée creusait vivement son regard déconfit. Là-bas, voûtée parmi les ombres sépulcrales, Elle se tenait. Fleur majestueuse perdue au fond de cette bouche funéraire. Elle n’osa prononcer une nouvelle fois son prénom, de peur que le songe ne s’envole. Que l’apparition ne s’endorme. Et pourtant, Elle était réellement ici. Invisible au joug accapareur du monde. Alice…

Silencieusement, elle plia ses membres décharnés. Leur imposant une posture sinueuse, qui l’entraîna à l’abri des regards intrigués. Là, dissimulée entre l’obscurité ambiante et la présence imposante de la mort, elle se laissa choir. De son oreille plaquée contre la paroi poisseuse du mausolée, elle écoutait. Les petits êtres qui rampaient. Le couinement incessant des corps insectes qui se heurtaient. Puis, cette brise. Cette brise familière. Cette brise… éphémère.

Sa voix raisonna comme une litanie qui n’avait peut-être jamais cessé, tandis qu’elle s’efforçait de fondre son corps au gré du mur. Une attente. Comme une pause, où même l’existence aurait cessé sa danse. Un silence. Une absence. Et finalement, Sienna s’arracha de l’ombre. « Je suis là... »


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MessageSujet: Re: Comme tu me manques, l'araignée... || Siennalice   Comme tu me manques, l'araignée... || Siennalice EmptyLun 4 Mar - 1:17

« Sienna & Alice »

Comme tu me manques, l'araignée

« Je suis là... »

Quelques mots prononcés. Un murmure dans la pénombre du mausolée. Et Alice avait eu raison : elle était là. Elle était revenue. Elle était vivante. Sienna... Sa Sienna, celle qui faisait battre son cœur mort depuis bien longtemps... Elle n'osait y croire de peur que ce ne soit encore l'un de ces rêves éveillés qu'elle faisait depuis sa disparition. Son travail ne l'occupait pas assez pour oublier cette perte... ces pertes. Mais aujourd'hui, ce soir-là, elle savait, elle l'avait sentie, elle était là.
Alors sans attendre, elle se décolla du mur sur lequel elle était appuyée et se retourna, voulant contempler la jeune femme qui avait prononcer ces trois mots magiques « je suis là ». Et elle la vit, frêle créature qu'elle était, légèrement éclairée par un rayon de lune indiscret : Sienna.

Un frisson la parcouru, elle l'avait perdue si rapidement... Elle pensait... elle avait... Elle ne savait plus. Combien de temps avait-elle « prié » pour la retrouver ? Combien de kilomètres avait-elle parcouru dans New-York pour chercher une trace de son existence ? Plus rien n'avait de sens... Plus rien n'allait. Mais elle était là ! Oui elle était là ! Elle s'approcha lentement vers sa compagne, lentement mais sûrement... elle ne voulait pas la brusquer. Qui sait ce qui avait pu se passer pour elle ?

Arrivée devant elle, elle ne pu réprimer son envie de caresser sa peau et laissa glisser ses doigts sur la joue de la jolie jeune femmes aux yeux émeraude. Puis, sans réfléchir, la prit dans ses bras. Quel soulagement, quel bonheur de la retrouver enfin après tant de temps... Un plaisir dérobé dans l'ombre du mausolée.
Pourtant, elle savait que quelque chose avait changé. Son odeur, bien qu'encore reconnaissable, n'était plus la même... Comme si autre chose s'était insinuée en elle.

Elle aurait voulu poser ses lèvres sur les siennes, les goûter à nouveau... Mais elle ne voulait pas la brusquer, elle ne voulait pas gâcher leurs retrouvailles... Elle patienterait, elle l'attendrait s'il fallait... Elle se contenta donc de la serrer contre son cœur mort, sentant celui de la jeune femme battre à un rythme irrégulier. Encore une chose étrange.
Elle se recula légèrement, rompant le contact, et plongea son regard dans le sien... Il était... Différent. Encore. Alors elle ne pu s'empêcher de briser le silence qui avait envahi l'endroit.

« Ma douce... Mais que t'est-il arrivé... »

Elle ne pouvait se résoudre à la voir ainsi changée... Était-elle toujours la même ? Avait-elle toujours ce côté si attirant, enivrant ? La réponse paraissait évidente : elle la désirait toujours autant, et ses sentiments étaient inchangés mais pour la jolie brune aux yeux verts, en était-il de même ?

« Sienna... Raconte-moi tout... que s'est-il passé ? Pourquoi as-tu disparu ? Et... qu'est-ce que... »

Elle n'eut pas la force de terminer sa phrase... « qu'est-ce que tu es »... Car elle le savait, elle n'était plus totalement humaine... Mais elle ne savait pas comment cela avait pu se produire. Elle baissa la tête, sentant la tristesse l'envahir.


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