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 BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »

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Bràn E. Irons
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MessageSujet: BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »   BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? » EmptyLun 6 Mai - 20:38






« A PET REALLY ? HAVE YOU SEEN ME WITH MY FUR ? »


L’on n’empêchait pas un loup d’être ce qu’il était. Lorsque l’animal prenait le contrôle sur la raison du genre humain, il ne restait plus grand-chose de l’homme. La cicatrice tout juste guérie restait inlassablement sur le flanc du « jeune » homme, bien qu’à l’heure actuelle de cette soirée – presque minuit pour être précis – l’on ne pouvait entendre que le bruit des pattes se heurtant aux flaques d’eau cramoisies des rues du Bronx. Ce n’était pourtant pas un soir de pleine lune, en toute logique, il n’aurait jamais dû être sous cette forme mais… La bête appelait constamment à la transformation, chose qu’il ne rechignait jamais tant cela lui faisait un bien fou. Un bien presque maladif. Sensation de liberté, impression dérisoire de contrôle sur sa vie. Aucun port d’attache. Rien. Le vide, le néant, l’on ne recherchait aucune compagnie et pourtant… Le danger ne cessait de le guetter, à chaque coin de rue, à chaque parcelle de sol frôlé par le poids « plume » qu’il pouvait être lors de ses courses endiablées. Fourrures dans le vent, cris et hurlements de forcenés qui résonnaient derrière lui, à quelques mètres, proches, trop proches et malgré tout si loin…

« Chope moi ce clébard ! ».

Encore une injure volontaire de la part de la race humaine qui faisait frémir l’instinct rugissant du loup solitaire, torturant ses entrailles et sa raison. Fuir ou jouer ? La question tournait inlassablement en boucle dans son esprit. Il pourrait leur faire peur, s’il le souhaitait, ou bien prendre le risque de se heurter à la morsure de l’argent, qui viendrait piquer sa chair pour la rendre insupportable.

« Chope le moi je te dis ! ».

Un regard en arrière suffit pour comprendre que la course devenait plus rude. Pour une fois, Bràn n’était pas blessé, pas encore, et continuait de courir vers sa « liberté ». Bien sûr, il l’avait un peu cherché, plus ou moins, en allant carrément se servir dans l’assiette d’une de ces brutes, il avait commandé un si bon steak – le plus potable du coin du moins. Malheureusement pour le gros costaud, cette belle pièce de viande se trouvait à présent dans l’estomac du canidé, chose qu’il n’avait visiblement pas digéré. Le jeu de mot en valait la chandelle ! Voilà comment un Lycanthrope marginal se retrouva à fuir trois assaillants de taille géante mais non pas insurmontable. C’est que s’il le voulait, Bràn aurait eu plusieurs fois l’occasion de leur montrer qui des deux était le plus fort, mais le loup ne faisait que jouer à les semer. Cache-cache, le chat et la souris, tout autant de jeux enfantins mais tout aussi dangereux, dans ce contexte… Tout aurait pu se passer pour le mieux si l’un des gros lards ne lui avait pas coupé la route en le prenant à son propre jeu. Emprunter les raccourcis aurait pu être une idée, idée qui n’était pas venu à l’esprit du loup qui, inconsciemment, devait chercher la confrontation. Bràn se prit donc le gros tas de côté, réveillant par la même occasion une vieille douleur qui n’était pourtant pas si lointaine que ça. Se redressant sur ses quatre pattes, le loup montra les crocs avant de baisser les oreilles en direction des trois géants qui tentaient vainement de faire un cercle autour de lui. A en juger par l’odeur nauséabonde qui s’échappait de sous les aisselles du plus gros des trois, la course l’avait déjà bien fatigué.

« Cette fois tu ne te feras pas la belle mon gars. ». Réflexion débile énoncée à voix haute par le « chef » qui sortait déjà une chaîne en argent, arme favorite et très prisée par les humains de ce quartier. Des pseudos-gangs c’était bien ça ?

Un sourire aurait pu apparaître sur le visage du loup s’il était sous sa forme humaine, il hésita d’ailleurs à la reprendre pendant cinq secondes, puis finalement il passa à l’attaque en essayant de ne pas se faire blesser trop rapidement, l’argent, il en avait horreur. Sans un grognement de plus, Bràn bondit sur le gros tas, ce qui eut le don de le surprendre pendant quelques secondes. Il n’eut pas besoin de plus pour le faire tomber sur le dos, allongé dans la bouillasse et de lui baver dessus. Sans demander son reste, le lycan s’enfuit dans le sens inverse de leur course de base et « rebroussa » chemin. Au loin, il put entendre le gros pester contre ses acolytes et maudire ce loup à jamais. Nul doute que s’il lui retombait dessus un jour ou l’autre, ce gros boulet ne lésinerait pas sur les moyens de torture… Ou de mort.

Fier de son effet, insouciant comme un gosse, Bràn reprit son chemin après s’être assuré qu’il était assez éloigné du petit groupe. Sa forme humaine retrouvée, il récupéra ses vêtements laissés dans un coin stratégique puis son sac de voyage, unique bagage qu’il trainait toujours avec lui. Pouvant de nouveau se mêler à la foule (quasi déserte) des rues du Bronx, il n’espérait plus être embêté, mais apparemment ce soir-là, l’on avait décidé qu’il serait souvent sollicité, de façon volontaire ou non… Et la limousine qui s’arrêtait juste à sa gauche en témoignait bel et bien. Non, il n’offrirait pas ses services et n’était pas un prostitué, si c’était ce que ce lourdingue de riche voulait savoir. En pensant à cela, il ne s’était pas rendu compte d’avoir tourné la tête vers les vitres teintées de noir, ne laissant rien apercevoir de l’intérieur du véhicule.
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MessageSujet: Re: BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »   BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? » EmptyJeu 9 Mai - 23:43






« AND THE WINNER IS ... »


«  - Ca va … Lâche-t-il d'un ton agacé en repoussant la main compatissante, quoi qu'un peu lèche-botte, de sa secrétaire. Ca va ! Fichez-moi le camp.

La blonde file, vexée, verre d'eau toujours en main avant de claquer la porte trop fort à son goût. Un sifflement strident lui échappe et, il sent encore une présence à côté de lui. Il a tout bonnement l'impression de se répéter. Encore et encore. Liam passe ses index sur ses tempes qu'il masse lentement, s'injectant quelques coup de jus à un rythme régulier, non sans discrétion. Il sait que le message qu'il renvoie à ses neurones et fictif. Mais la fatigue devient ingérable et, il n'a pas le temps de dormir. Vraiment pas. Comment un homme d'affaire, presque seul humain possédant encore un minimum de pouvoir en ce bas monde, tout en gérant au mieux et dans le secret le plus total un frère terroriste par vengeance, peut-il bien trouver le temps de se reposer ? Ses paupières closes ne laissent pas entrevoir l'étincelle dans son regard, pourtant, ses cernes le trahissent.

-Liam … Si je ne te connaissais pas aussi bien, je dirais que tu as fait la bringue un peu trop tard hier. Commence Isabelle à côté de lui. Une vielle collaboratrice des Blake au physique intemporel et à la voix portante.

Celle qui a bien dix ans de plus que lui en fait à peine trois. L'une des rares du personnel à le tutoyer, à se montrer aussi familière avec lui. Et pour cause, elle était la meilleure amie de son père en plus d'être une alliée de taille dans ses affaires.

-Enfin … Depuis … Reprend-t-elle machinalement en regardant ses pieds.

Paupières toujours closes, Liam Blake tourne sur ses talons d'un coup, la faisant ainsi taire. Pour la simple et bonne raison qu'on aborde pas ce sujet avec lui. Jamais. Même l'idée d'en discuter avec son jumeau lui est désagréable. Le brun lève sa main gauche, toujours sans prendre la peine de regarde autour de lui. Il penche la tête de côté tout en continuant le massage de sa tempe droite. Les petits picotements le réveil peu à peu et, d'une voix monocorde, faussement mystérieuse et bien trop théâtrale, il murmure :

-Je vois … Hmmm... Je vois … Une femme débordée, qui a beaucoup de travail et qui s'en fait beaucoup trop pour ce qu'elle ne doit pas !


Et de rouvrir ses paupières pour plonger ses prunelles dans les siennes, croisant bras et jambes avant de négligemment se poser contre l'énorme baie vitrée faisant office de mur. De là, on peut voir tout Manhattan. Une vue superbe il fut un temps, lorsqu'il était enfant. A présent, sans le moindre rayon de soleil, le paysage perd de son charme.

- Et, entre autre, de ce qui ne la regarde pas. Lâche-t-il d'un ton tranchant. En lui offrant pourtant un sourire arrogant mais pincé.

La brune soupire, se trémoussant avec gêne dans sa tenue de bureau. Jupe plissée, chemise trop grande, colle trop haut, la peau noire comme l’ébène et le crane aussi lisse que le bois du bureau patriarcal. Le sorcier planqué sous ses airs humains plisse ses yeux, la scrutant avec attention.

-Laisse tomber, Blake. Comme toujours, cette discussion ne mènera à rien ! Mais tu ne perds rien pour attendre, ça – et de pointer son doigt parfaitement manucuré sur lui – Je te le garantie ! » Puis de tourner les talons sans lui laisser le temps de riposter.

Lentement, le brun se redresse, semblant ne jamais pouvoir se défaire de son sourire insolant. Et c'est uniquement lorsqu'elle passe la porte du bureau démesurée, laissant une vague bruyante de cris, d'appels téléphoniques et de talons qui claquent entrer dans le bureau insonorisé, qu'il affiche une moue ennuyée et blasée. Avec flemme, Liam avance jusqu'à son poste, posant son postérieur sur ce dernier tout en passant ses deux mains sur sa bouille pâle. Ses joues gonflent, inspirant l'air frais autour de lui avant de tout éjecter d'un coup. Il faut qu'il dorme, au moins deux petites heures, avant de régler un nouveau problème. Vampires. Et pour ça, il a une idée, une idée complètement exorbitante, à la hauteur de sa propre folie. Oui, Liam va se chercher un 'animal de compagnie'. Et il a déjà une cible.

****

« - Monsieur ? Où allons nous ? Demande avec professionnalisme son chauffeur, Xavier, en le jaugeant poliment de son rétroviseur.

Ses yeux bleus scrutent un moment les prunelles couleur chocolat de Liam, planquées sous ses verres de vue teintées dans le seul but de masquer ses cernes. Le sorcier indique un coin paumé du Bronx. D'un main lasse tout en s'étalant dans sa limousine. Il n'aborde pas un costume, comme on pourrait s'y attendre, mais un jean relevé d'un T-Shirt. Ses baskets d'un blanc immaculé qu'il aborde, fermement posées sur une petite table lui donnant un air plus cool que celui d'un PDG. Un vrai mini-bar est posé là. Liam a toujours adoré le confort, d'ailleurs, il y a toujours été habitué. Ce qui semble excentrique pour beaucoup et tout simplement naturel chez lui. Dehors, la ville s'anime, indifférente au passage du monstre qui s'insinue dans les rues du Bronx. S’engouffrant dans les boyaux sordides des rues fumantes à l'odeur acre. Ici, tout n'est que misère. Le brun tique un moment, affichant une moue grimaçante. Pourtant, tout laisse pense qu'il se fout de la misère, que sa petite prison dorée le protège de tout. Faux. Son frère vit dans des souterrains depuis la mort de sa femme et de son fils. Rien ne l’indiffère réellement. En fait, tout l'affecte. Le montrer ? Hors de question. Laisser la moindre personne découvrir qu'il n'est pas qu'un excentrique désabusé reviendrait à accepter lui-même qu'il ne l'est pas. Or, le deuil qu'il ne peut pas faire devient déjà bien trop lourd à gérer. Tout comme la culpabilité … Oui, cette fichue culpabilité.

D'une main, il semble balayer toutes les pensées irritantes avant de choper un dossier rangé contre la portière. Celui d'un type qui pourrait aux premiers paraître tout à fait normal. Mais il n'en est rien. Depuis quelques jours déjà, il cherche le profil idéal pour sa nouvelle magouille. Oui, une idée complètement barrée. Mais il a besoin de se tenir à l'écart des originels, surtout depuis qu'il songe sérieusement à les détruire, les démolir en pièce. Oui, Liam veut aider son frère, mais à sa manière. Pas en risquant des vies humaines. Le meilleur moyen ? Engager du monde. Comme ... un loup-garou. Et ce, même si l'idée semble complètement hallucinante. C'est cela, justement, le cloue du spectacle. Faire ce petit quelque chose d'inattendu. D'un main agile il agrippe un cliché prit à la dérobée du lycan, avant de le tendre à Xavier pour déclarer d'un ton ferme :

- Trouvez-moi ce type. Il traîne sûrement dans le coin.

Le chauffeur acquiesce, non sans parvenir à se défaire d'une moue intriguée. Puis il attend, il attend encore et encore, fouillant le dossier, lisant tout ce qu'il peut trouver sur lui. Dehors, il entend les bruits de la ville, sans réellement y prêter attention. Un agitateur. Exactement ce qu'il lui faut. La petite perle rare. Il ne l'attendait même plus. Néanmoins, Liam s'attend à pas mal de résistance de sa part. A en croire les écrits du dossier, le Lycan n'est pas du genre social. Décrit comme un homme carrément farouche. Puis l'ennuie subvient et il explose.

- Xavier, radio ! Musique à fond !

Une nouvelle fois son employé s'exécute, laissant le rythme entraînant charger l'air. Bob Marley … Oh, Bad boy. Soudain la limousine s'arrête, pile devant ce qui semble être le gros lot. Timing parfait. Le brun s'arme d'un sourire carnassier, tandis que Xavier sort du véhicule. A travers les vitres, il distingue l'air intrigué et quelque peu … Emmerdé, du Lycan. Mais il s'en fout. Quant Xavier arrive enfin à la hauteur du loup, il ouvre la porte, lui offrant le spectacle le plus insolite qui soit. Celui d'un milliardaire, plongé dans la pénombre d'une voiture luxuriante, avec des lunettes de soleil. Quant à la musique … Bref. Pour l'époque, oui, c'est insolite. Et avant qu'il ne lui tourne le dos, il s'exclame d'une voix teintée de cynisme :

- Désolé, j'ai pas de bonbons à proposer ! Par contre, j'ai du Whisky.

Bon, d'accord, la blague est franchement douteuse.

-Xavier, baissez le volume je vous prie. Il se tourne à nouveau vers lui, avant de lâcher d'un ton joyeux : Bràn Irons. J'ai comme qui dirait entendu dire que vous ne pouviez pas sentir certains … Hm. Eléments perturbateurs ? Et de balancer son dossier sur le siège voisin. Pile à portée de vue, mais pas à portée de mains.On a un ennemi en commun. Montez, et vous saurez tous. Partez, et vous ne me reverrez jamais.»

Ni plus, ni moins. Voilà comment il compte s'y prendre, laisser la curiosité le piquer à vif. Y aller toute en douceur. Tout en … Subtilité. Si on oublie la limousine et l'air entraînant d'un certains junkie mort il y a déjà deux bonnes décennies de cela.


Dernière édition par Liam D. Blake le Dim 12 Mai - 14:13, édité 1 fois
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Bràn E. Irons
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MessageSujet: Re: BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »   BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? » EmptySam 11 Mai - 21:03





« IT’S A JOKE, RIGHT ? »


L’air blasé qu’arborait le lycan se lisait à trois kilomètres à la ronde, et il n’était pas encore au bout de ses peines, la soirée ne faisait visiblement que commencer pour Bràn. Dédaigneux et irritable à souhait, le loup avait tourné inconsciemment les yeux vers la vitre teintée de la limousine, ne prêtant nullement attention au type qui sortait du véhicule pour ouvrir la fameuse portière sur une scène des plus… Etranges. Pourtant, en termes de bizarreries, Bràn en connaissait un rayon mais ça… C’était franchement hors-normes. Sans même s’en rendre compte, il avait stoppé le pas, apparemment hypnotisé par ce spectacle des plus originaux. Surpris sans pour autant le montrer au milliardaire, le lycan roula des yeux, prêt à reprendre sa route tant il n’était pas d’humeur à « jouer ». Du moins il ne l’était plus. Légèrement agacé qu’on puisse le prendre pour un escort boy, il entreprit de s’en aller, mais la voix de l’homme résonna dans son dos et couvrit même la musique ringarde qui s’échappait de la voiture de luxe. La blague, des plus douteuses, eut tout de même le mérite de faire sourire le loup, qui, dans ce genre de situation n’était pas vraiment habitué à rire des blagues débiles d’autrui. Il n’avait de respect que pour les siennes, celles qui lui étaient propre. Un solitaire apprenait d’abord à s’aimer lui-même et ne pensait que pour lui-même en premier (même si Bràn était un peu plus compliqué que ça, ce n’était que l’image qu’il renvoyait). Un voyou, voilà comment on aurait pu le qualifier si New York n’allait pas aussi mal et si elle reflétait encore sa réputation d’antan. Un voyou de 70 ans, ce n’était quand même pas commun… Daignant finalement hocher la tête à la remarque de l’homme riche, il se dit que du whisky ce n’était peut-être pas si mal, histoire de changer des poubelles ou de l’eau boueuse qu’il trouvait parfois dans les parcs.

Néanmoins, Bràn demeurait toujours prêt à s’envoler dans la nature comme si de rien était, ce type, il ne lui faisait clairement pas confiance. Les mains dans les poches de son jean délavé, il pinça les lèvres, ne répondant absolument rien alors que la musique minable baissait enfin de plusieurs crans. Ce ne fut que lorsqu’il entendit son nom complet qu’il plissa les yeux et le nez par la même occasion, suivant le dossier jeté sur la banquette du regard. Un dossier, sur lui ? Ca ne sentait pas bon… Jusqu’à ce qu’ils parlent alors d’éléments perturbateurs. Hum. Passant sa langue sur sa lèvre inférieure, il hocha à nouveau la tête, se permettant même un petit sourire narquois.

« Tout dépend de quels éléments perturbateurs vous voulez parler, Monsieur chic-cravate qui aime la musique des années perdues ? ». Un ton légèrement provocateur, il était comme ça le loup noir solitaire de New York. Arrogant et impétueux.

Un « ennemi commun ». Monter dans la limousine ou partir ? Monter ne l’intéressait pas, ça sentait le piège à tout casser et son odorat ne le trompait que rarement, même si le « piège » en tant que tel n’avait pas d’odeur. Ou peut-être pouvait-on assimiler l’odeur dégueulasse et épicée qui s’échappait des vêtements du brun à celui du piège en question.

« Votre mère ne vous a jamais dit de ne pas monter dans la voiture d’un inconnu ? ». Un nouveau sourire apparut sur les lèvres du lycan, finalement il se montrait tout de même un peu joueur.

Sur ces mots, Bràn reprit son chemin, du moins il fit quelques pas avant d’apercevoir au loin, à l’angle d’une ruelle les trois gros lards qui le chassait quelques minutes auparavant. Ce fut donc à reculons qu’il revint au niveau de la portière ouverte.

« Ma mère n’est toutefois plus de ce monde, et je peux vous déchirer la tronche au moindre faux pas alors je pense ne rien risquer en « vous accompagnant » quelques minutes hum ? ». Il n’attendit pas la réponse et s’enfonça dans la limousine sombre, sous le nez des trois lascars qui n’eurent que le temps de voir son joli cul disparaître. Une fois installé sur le siège, en face de l’homme habillé comme s’il sortait d’une rêve-party, Bràn se racla la gorge et tourna la tête vers la vitre s’il y en avait une entre lui et le conducteur. « Hé, le groom service décrépi, je vous suggérerais d’appuyer sur le champignon si vous ne voulez pas que ces trois lourdauds vous bousillent la carrosserie. Monsieur Cravate n’apprécierait pas, je suppose. ». C’était un conseil comme un autre, après tout, lui, la carrosserie il en avait strictement rien à foutre, idem concernant la vie du conducteur ou celle du propriétaire de la limousine, tout ce qui lui importait c’était sa propre vie, la sienne, c’était la seule qui comptait. Après avoir dit ce qu’il avait à dire, il piqua un verre de whisky sans demander et ne quitta pas le dossier des yeux, qu’est-ce que cela contenait, et où avait-il eu ça ?

« Je me demande comment un homme riche de votre genre a pu mettre la main sur un dossier parlant de ma personne ? Je vagabonde depuis des années, je suis quasiment invisible aux yeux de la Société. Alors qu’est-ce que vous voulez ? De la drogue ? Je ne suis pas dealeur, et même si je l’étais vous iriez au Diable. Du sexe ? Je ne vends pas mon corps désolé, du moins pas aux hommes. ». Un petit sourire se dessina sur les traits de son visage puis disparut presque aussi rapidement, alors qu’il sirotait son verre de whisky. « Hum, verre de cristal, je suppose que ce serait fâcheux qu’il m’échappe des mains. ». On ne changeait pas un loup.


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MessageSujet: Re: BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »   BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? » EmptyDim 12 Mai - 16:00





« AND THE WINNER IS ... »



-Tout dépend de quels éléments perturbateurs vous voulez parler, Monsieur chic-cravate qui aime la musique des années perdues ?

Liam fixe un moment le brun, portant son poing au cœur en affichant une moue faussement blessée.

- Aoutch ! Touché ! Articule-t-il d'un ton théâtrale.

Et d'attendre sagement, un pied remuant au rythme des 'années perdues'. Il ne peut s'empêcher de se demander quel âge a le lycan. Car oui, il ignore ce détail-là. L'homme qu'il a en pleine ligne de mire est invisible pour la société. Voilà pourquoi il le cible lui, est pas un autre. Un lycan rebel ...

-Votre mère ne vous a jamais dit de ne pas monter dans la voiture d’un inconnu ?

La réplique fuse aussitôt:

- Hum, non. En fait, j'entendais surtout : Liam, arrête de te curer le nez ! Le tout en une imitation particulièrement exagérée. Mais ça, vous savez, à 5 ans ...

Liam, d'un sourire montrant toutes ses dents hausse un sourcil, à peine visible sous ses verres opaques. Puis de se dire que, oui, il sent qu'il va bien rire. Même si, techniquement, le sorcier rit de tout et de rien . Son sourire s'efface d'un coup alors que le Loup tourne les talons sans demander son reste. Quoi ? Non, il est censé être piqué par la curiosité ! Est-ce qu'il va vraiment devoir changer de méthode ? Et avant qu'il n'est le temps de faire un mouvement de plus, le Lycan revient en trombe, s'exclamant d'une moue presque comique :

- Ma mère n’est toutefois plus de ce monde, et je peux vous déchirer la tronche au moindre faux pas alors je pense ne rien risquer en « vous accompagnant » quelques minutes hum ?


De là où il est, Liam ne peut distinguer la source de ce revirement. Est-ce à cause du dossier, ou d'autre chose ? Il l'ignore et s'en moque. Lui déchirer la tronche ? Eh bien, voilà qui promet. Le brun se contente de sourire aimablement, le regardant prendre place dans son mini-palace sur roues. Si seulement il savait … Liam Blake, non contrarié par la petite pique croise les bras sur son torse, s'enfonçant un peu plus dans son siège afin de choper quelques raisins placés dans une coupe, pour les dévorer en deux temps trois mouvements. Corps avachis, genoux repliés et pieds à plat sur la table, Liam mastique les fruits bruyamment alors que le Lycan se la joue déjà petite princesse. Monsieur cravate, un ?

-Oh, allez. Appelez-moi Blake. Propose-t-il en levant une main d'un geste désabusé.

Non sans voir les prunelles vertes du loup s'arrêter sur le dossier à côté de lui. Cela lui tire un sourire alors qu'il mastique un nouveau raisin, éjectant les pépins d'un souffle dans le saladier en métal à côté de lui. Les petites pépites produisent un tintement léger contre la matière et, Bràn brise à nouveau le silence à peine voilé par la musique de fond. Pendant ce temps, la limousine a déjà reprit la route.

- Je me demande comment un homme riche de votre genre a pu mettre la main sur un dossier parlant de ma personne ? Je vagabonde depuis des années, je suis quasiment invisible aux yeux de la Société. Alors qu’est-ce que vous voulez ? De la drogue ? Je ne suis pas dealer, et même si je l’étais vous iriez au Diable. Du sexe ? Je ne vends pas mon corps désolé, du moins pas aux hommes.

Hein ? Fut tout ce qu'il songe alors que l'invité du jour chope un Whisky pour se servir.

-Hum, verre de cristal, je suppose que ce serait fâcheux qu’il m’échappe des mains.

- Vous avez l'air d'avoir beaucoup de goût. Je suis certain que vous n'iriez pas sacrifier un aussi bon Whisky. Hm ? Fait-il en lui lançant un sourire arrogant. Luttant contre la tempête qui le menace.

Le silence domine l'habitacle quelques secondes puis … Le sorcier éclate de rire. N'y tenant plus. Littéralement, s'enfonçant un peu plus dans le siège en cuir en se tenant le ventre. Son rire étouffant la musique du fond, inaudible à présent. Liam reprend son souffle, se redressant d'un coup pour poser ses pieds sur le tapis et arc-bouter son dos pour attraper la bouteille à son tour, retirant ses lunettes pour essuyer d'un coup de manche ses yeux rougies.

- Je dois dire que je m'attendais à beaucoup de réactions de votre part, mais à celle-là … Qu'il articule avec difficulté, toujours sous le coup de fou-rire imprévisible.

Le liquide onctueux se déverse, brillant dans le cristal et le brun agrippe le verre. Lentement, il le fait tourner d'un air songeur avant d'en prendre une gorgée et, de soupirer d'aise levant les yeux au ciel.

-Vous ne savez pas qui je suis, n'est-ce pas ? Qu'il demande en vrillant son regard dans celui d'Irons. Non, bien-sûr que vous ne savez pas. Vous n'avez pas une tête à lire les journaux. S'avance-t-il d'une voix indulgente avant d'agripper le dossier à côté de lui et, de reprendre d'une voix grave. Moi je sais qui vous êtes, Irons. Vous devez bien vous doutez que je ne papote pas avec vous juste pour le plaisir, mais que je prends de mon temps personnel pour certaines raisons. A commencer par la première : Les originels.

De quoi attirer un peu plus son attention, non sans s'y prendre encore une fois en 'douceur'. Etape par étape. Dans un premier temps, il veut juste savoir à qui il à affaire. Car pour avoir ce qu'il veut, Liam a bien peur de devoir trahir sa couverture.

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Bràn E. Irons
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MessageSujet: Re: BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »   BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? » EmptyJeu 16 Mai - 14:43





« WHAT ABOUT THEM ? YOU WANNA MARRY THE PRINCESS VAMPIRE ? »


La réaction de l’homme était si surprenante aux yeux du loup qu’il ne put s’empêcher de se dire au premier abord que ce type était un cinglé avec un égo surdimensionné, qui risquait bien de lui faire exploser sa tête. Il était d’ailleurs bien parti pour laisser cet allumé se faire voir dans la rue tout seul mais un évènement imprévu l’y en empêcha, et bien que la réponse de Liam concernant sa mère fut des plus étranges, le lycan rentra rapidement dans la limousine à reculons, suite à la vue que lui offrait cette même rue, sur des gros lourdingues qu’il n’avait pas spécialement envie de recroiser car ceux-ci voulaient lui faire la peau. Une fois installé dans l’ombre de la richissime limousine, Bràn faisait comme chez lui, ordonnant déjà au « majordome » de rouler pronto sinon ils risqueraient de se manger un mastodonte enragé de plein fouet, et la carrosserie n’avait pas besoin de ça, non clairement pas. L’attitude du riche aurait pu laisser le loup de marbre s’il ne se servait pas déjà un bon verre de whisky, un panini au fromage en plus de ce verre aurait été le summum du plaisir pour ses papilles. Chacun avait ses petits péchés après tout… Les pépins continuaient d’être lancés dans la coupelle d’une façon si… mal élevée qu’il se demandait comment ce type avait pu avoir une mère, où était passée l’éducation ? Pour un lycan devant se débrouiller seul dans la rue et étant quasiment SDF, l’on pouvait pardonner les attitudes un peu bourrues, mais venant d’un type sûrement richissime, cela laissait vraisemblablement perplexe.

Vinrent finalement les questions tant attendues, jamais encore Bràn n’avait été aussi « bavard » avec un inconnu. Si vous lui demandiez pourquoi il parlait tant, il vous répondrait sûrement qu’un inconnu ayant un dossier sur vous n’était jamais vraiment un parfait inconnu, et qu’il serait dangereux de se méprendre sur la personne. Tenant le verre de cristal en main, le loup semblait peu enclin à réellement attendre une réponse, toutefois, la remarque de ce cher… Blake, eut le don de lui faire hausser un sourcil, laissant un air dubitatif et méfiant au canidé des nuits de pleine lune. Touché, gâcher un si bon whisky serait un blasphème aux yeux de Dieu, ou plutôt de Lucifer, si toutefois l’on pensait qu’un des deux (ou même les deux) existait bel et bien. Ne daignant répondre, Bràn s’enfonça un peu plus dans son siège, profitant de la balade comme si de rien était et espérant pouvoir s’enfuir s’il en avait besoin, enfin il ne s’en faisait pas trop pour ça… Il devait bien réussir à arracher une porte. Le silence qui régnait dans l’habitacle aurait pu continuer ainsi s’il ne s’était pas mis à rire soudainement à gorge déployée. Qu’est-ce que c’était que ce dingue ? Sirotant son verre de whisky, le lycan leva des yeux blasés sur son vis-à-vis qui se bidonnait à s’en faire exploser l’estomac. Non vraiment… Sur quel allumé était-il tombé là ? Les mastodontes, eux, au moins, ne parlaient pas ils cognaient. Bon, certes, ils n’avaient pas de whisky non plus mais… Liam reprit la parole, lui demandant plus ou moins s’il le connaissait. D’un air un peu distant et même supérieur, Bràn répondit machinalement.

« Pourquoi, tu payes bien ? ». Oui, il avait tout de même sous-entendu que le type attendait peut-être une partie de jambes en l’air, chose qu’il ne pouvait lui donner. Qui il était, il s’en foutait plus ou moins, il voulait juste savoir ce qu’il voulait, et pourquoi il détenait un dossier portant son nom.

Voilà que le rich man souhaitait enfin parler, bien, le lycanthrope le laissait faire, guettant chacune de ses réactions, le laissant également croire qu’il s’intéressait beaucoup plus à son verre de whisky en cristal qu’à la conversation qu’ils entretenaient. Plus simple de paraître distant et je-m’en-foutiste devant un inconnu.

« Moi qui pensais que c’était pour que je vous aide à boire votre bouteille de whisky, me voilà déçu… ». Petit sourire piquant tandis qu’il tiquait en entendant son nom de famille. Ce type avait une longueur d’avance sur lui, il n’aimait pas ça non, pas du tout. En entendant le nom des originels, il se redressa puis se pencha en avant, comme s’il allait révéler un secret à Liam. « Et qu’est-ce qu’il y a à propos des Originels ? Vous voulez épouser la princesse des vampires ? ». Un air interrogateur sur le visage, il se laissa retomber dans son siège. « Désolé, je ne suis pas assistant matrimonial non plus, et tenez-le moi pour dit, elles mordent, ce n’est pas vraiment un bon parti. ».

Premier verre de whisky terminé, Bràn sourit et s’en resservit un autre avant de redevenir sérieux, car il se doutait que l’hilare en face de lui allait encore rire à s’en crever les poumons. Se raclant la gorge, le loup laissa le verre posé sur la petite table et reprit.

« Trèves de plaisanteries… Blake. Qu’est-ce qui vous tracasse à propos de ces êtres ? Vous êtes leur… Recruteur, vous cherchez les loups rebelles du quartier ou est-ce encore autre chose ? Je n’ai pas tout mon temps, allez-donc droit au but je vous prie, avant que je ne vous siffle toute la bouteille. ». Il pinça les lèvres. « D’ailleurs, vous n’auriez pas de panini au fromage dans le coin ? ».

Culotté jusqu’au bout des mains, et des pattes, s’il avait été un loup. La curiosité le piquait à vif, et pourtant, il restait irrémédiablement calme et serein face à Liam, comme s’il était totalement indifférent, c’était un moyen de semer le doute chez l’adversaire, comme ils semblaient tous les deux employer une technique bien précise…

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MessageSujet: Re: BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »   BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? » EmptyDim 19 Mai - 16:17





« HAHAHAHAH ! ... NO.»


Bràn l'afflige de sarcasme. Il lance quelques pics, quelques remarques acerbes, mais rien de bien méchant. Il ne fait que mordiller. Liam se pare d'un sourire plein d'ironie, avalant une nouvelle gorgée de son Whisky en l'écoutant attentivement, se retenant de répliquer qu'il peut se payer ce qu'il veut, mais que certaines choses n'ont pas de prix. L'alcool brûle délicieusement son œsophage avant de réchauffer l'intérieur de son estomac. Il a conscience que son petit fou rire a intrigué le Lycan ou, plutôt, lui a donné envie de se tirer de là. Il s'en moque bien. Liam attend sagement, dos voûté tout en passant distraitement une main dans sa barbe. Il attend plus sagement, arquant un sourcil devant les suppositions farfelues d'Irons. Bosser pour les vampires, lui ? Si seulement Graham pouvait entendre ça … Le sorcier pose sa tête dans le creux de sa main en reniflant avec amertume, ses iris marrons perdants toutes traces d'humour. Ils peuvent aller crever, les suceurs de sang. A cause d'eux, ils ont perdu Ellie et Ty'. Il grince des dents, fixant le paysage par le fenêtre. Vu de l'extérieur, il doit sembler sacrément lunatique. Mais Blake s'en contrefout aussi. Il est en deuil, ça ne regarde que lui. Il soupire sans discrétion avant de finalement fixer le loup-garou, le détaillant un peu du regard. Grand, brun, large d'épaules. Même lui doit admettre qu'il est bel homme et que les femmes doivent lui courir après. Oh, il n'aime pas la gente masculine, contrairement au sous-entendus du Lycan, loin de là même. Mais ce qu'il note, ce qui l'intéresse lui, c'est l'intérieure de cette carcasse. Derrière ce masque d'indifférence, il doit bien avoir un type fulminant de rage et de haine, pour mettre autant d'énergie à pourrir les gens autour de lui. Et surtout les vampires, la rébellion est un signe. Tant de sarcasme, ça cache un truc. Y a anguille sous roche. Comment le sait-il ? Parce qu'il est atteint du même maux.

Il fronce les sourcils à la demande du loup, un panini ? Vraiment ? Il hausse les épaules, claquant des doigts pour faire signe à Xavier de s'arrêter et, d'ouvrir la vitre qui les sépare en agrippant la télécommande à côté de lui.

«  - Trouvez-nous un … Panini au fromage, pour Irons. Rien pour moi, merci. Qu'il anticipe en voyant le chauffeur le questionner du regard.

Inutile de préciser que c'est une perte de temps et que ça l'agace. Mais il ne peut se défaire de sa moue indifférente, attendant sagement que son chauffeur ne refasse surface après vingt-minutes. Durant ce temps, aucun d'eux ne brise le silence. Liam attend le moment opportun avant de s'expliquer, et quand l'habitacle est envahit d'une odeur de fromage, il inspire un peu plus le Whisky dans son verre. Il déteste ça. Dehors, la voiture a déjà quitté Manhattan pour s'engouffrer à l'extérieur de la ville, ils quittent la grande pomme. Il lui faut un coin tranquille, sans témoins et sans building. Puis, après un temps :

- Tout me tracasse, Irons.

Ses doigts viennent à nouveau se frayer un chemin dans son bouc alors qu'il fait tourner le liquide dans le cristal, l'observant d'un air distrait.

-Vous voyez … Le problème avec les vampires, c'est qu'ils se croient supérieures à tout ce qui … Vit. Sa mâchoire se serre, faisant apparaître quelques veines violettes à ses tempes.

Liam redresse le menton, affrontant à nouveau les prunelles vertes de la bestiole qui le fixe. Ses mains viennent jusqu'à la table, déposant le verre à présent vide avant qu'il ne les joigne devant lui.

- Disons aussi que … Je risque plus que vous à les côtoyer de trop près. Continue-t-il d'une voix calme, mais agacée. J'ai mes raisons de les vouloir tous morts. Achève-t-il brutalement.

La limousine bifurque à un carrefour, non loin des limites de la ville.

- … Je peux vous montrer, vous donner les meilleures raisons du monde de m'écouter et de m'aider. Je sais que ne vous n'allez pas parler, vous ne pouvez pas. Les vampires ne vous laisserez même pas le temps de souffler qu'il vous arracheront déjà la cervelle. Et honnêtement, s'ils ne le font pas, je vous conseil de quitter la ville. Dit-il sèchement avant de relever le menton. Xavier, déposez- nous ici, puis repartez à Manhattan . On se débrouillera pour la suite. Termine-t-il d'une voix autoritaire avant que la Limousine ne s'arrête, les déposant en plein milieu d'une route déserte.

Le brun s'extirpe de l'engin à la carcasse brillante, rabattant ses lunettes sur son nez avant d'attendre, mains dans les poches, que le loup ne daigne le suivre.

- C'est quand vous voulez ! » Lâche-t-il, caustique à l'intention de Bràn qui semble prendre tout son temps pour se décider.

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Bràn E. Irons
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✤ Âge personnage : 72 ans, en parait la trentaine.
✤ Humeur : Irrémédiablement joueur
✤ Profession : Bûcheron
✤ Philosophie : Light 'em up.
✤ Localisation : Près de la forêt et patauge dans les marécages
✤ Pouvoirs : Immortalité (vieillesse lente) - Force surhumaine - agilité, rapidité, sens accrus - régénération instantanée (mais défaillante) - Métamorphose : loup noir aux yeux dorés.

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MessageSujet: Re: BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »   BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? » EmptyMar 18 Juin - 15:15




« I REALLY LOOOOVE PANINIS. »

La conversation devait prendre une tournure plus sérieuse, pourtant, le Lycan n’était pas franchement enclin à discuter sérieusement. Il avait suffi d’une simple odeur de Panini au fromage pour que Bràn arrête totalement d’être un tantinet « intéressé » par la conversation. Le panini était vil, le panini était une réelle distraction, et surtout… Un réel plaisir pour le palet. Il ne s’était d’ailleurs pas attendu à ce qu’ils s’arrêtent, décidément, ce Blake était fort aimable quand il le voulait bien. Du whisky, un panini au fromage, Bràn vivait un véritable rêve de gosse (dans ce monde il ne fallait pas avoir de rêves trop grands). Ce fut finalement son interlocuteur qui brisa le silence alors que le loup n’avait même pas dit merci, ses yeux brillants parlaient pour lui, il se faudrait donc que Liam se contente de ça. Ayant délaissé son verre de whisky, Bràn observait attentivement son vis-à-vis, se goinfrant comme il le pouvait, d’ailleurs… Le majordome défraichi avait même eut la brillante idée d’en ramener deux. Crevait-il de faim ? On pouvait dire ça, en quelques sortes… Mais il ne résistait tout simplement pas à l’odeur du fromage. Hum. Un vrai délice. C’était donc en mastiquant désagréablement que le lycan écoutait les propos de l’homme richissime.

La réaction de l’homme ne passa pas inaperçu aux yeux du loup, tout comme les veines violettes, avec une vue acérée même dans l’obscurité, on ne pouvait que les remarquer, et ce, même en mâchant négligemment un panini. Silencieux, il écoutait chaque mot, analysait chaque geste, souriait parfois, ou grimaçait. Les vampires, il les haïssait, apparemment tout comme lui. Ce type n’était pas tout net, ni même totalement humain, mais quant à savoir ce qu’il pouvait bien être exactement c’était une autre histoire, Bràn n’avait pas le temps de se poser ce genre de questions, ni même n’en éprouvait un certain intérêt. A l’heure actuelle, tout ce qui bottait le loup résidait en un mot : fromage. Etonnant pour un mangeur de viande tel que lui, ça en avait surpris bien plus d’un, depuis le temps qu’il foulait cette terre. 70 ans déjà. La limousine s’arrêta au-delà de la ville, cela faisait bien longtemps que Bràn n’y avait mis les pieds, et l’odeur de la nature était si forte, malgré la présence de la route, que seul un panini pouvait le retenir. Sans qu’il n’ait le temps de dire quoi que ce soit, il se retrouva le nez dehors, terminant son morceau de sandwich et ayant tout juste le temps d’attraper la bouteille de whisky pour un dernier verre cul sec. Ni de une ni de deux, les senteurs de la forêt un peu plus loin s’immiscèrent jusqu’à ses poumons. Le loup renouait avec les arbres et l’herbe fraîche, bien que flétrie à cause du manque d’hygiène qui émanait de la ville.

Le blabla incessant du Blake devenait de plus en plus lourdingue au goût du lycan, pourtant, celui-ci, bien qu’occupé à renifler les odeurs en provenance d’une forêt au-delà de la route déserte, le suivit sans vraiment faire d’histoire, le ventre plein. Ce fut à ce moment précis qu’il ouvrit la bouche.

« J’ose espérer que ce n’était pas mon dernier repas et que je ne suis pas condamné. » Une blague au goût douteux qui, pourtant, était là pour détendre l’atmosphère, Liam semblait tellement rembrunit d’un seul coup.

Il fallait dire que le décor se prêtait plutôt bien au jeu d’un assassinat ni vu ni connu alors… Bràn avait le droit de faire une remarque anodine.

« Je ne sais pas ce que vous voulez me montrer, ni même où vous m’emmenez, mais les vampires sont des sales bêtes. Tout le monde critique les loups, mais croyez-moi, nous sommes loin d’être aussi bestial que tout ce petit monde ose le prétendre. Enfin je suis peut-être une exception à la règle, je suis pas vraiment amical… ».

A dire vrai, Bràn suivait le mouvement car il profitait avant tout de la balade, pour ce qui était de l’affaire de Liam, il ne savait toujours pas ce que l’homme attendait et espérait bien de lui. En attendant, il s’occupait comme il pouvait, l’ennui était l’un de ses pires ennemis. Car dans ces moments-là, il mourrait d’envie de prendre son apparence préférée et de courir à travers les routes, la poussière soulevée par le rythme de ses pattes effleurant le sol crasseux. Le sable ou l’eau moisie pouvait bien se coincer entre ses coussinets, dans ces moments-là, qu’il n’en avait cure.

« Alors, et si vous arrêtiez de tourner autour du pot maintenant ? ». Répliquait une énième fois Bràn, sirotant du whisky au goulot de la bouteille. Il avait une haute tolérance à l’alcool parfois…



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MessageSujet: Re: BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? »   BRAM ∞ « A pet, really ? Have you seen me with my fur ? » EmptyVen 28 Juin - 21:02






« WELL WELL WELL ... »



Liam attend, sentant une brise légère souffler contre sa peau. Mains fourrées dans les poches, il soupire, aspirant l'air frais et pur de la nature. Lui et son odorat d'humain ne peuvent percevoir avec précision les râlants de pollution mais, il ne doute pas que Bràn Irons doit sentir une odeur 'hybride' des plus étranges et peu ragoutante. Il ne doute pourtant pas que l'appel de la nature puisse prendre le dessus sur l'instinct animal. Une autre de ses nombreuses ruses pour mettre en confiance le loup et, surtout, le calmer un peu. S'il veut fuir, il peut.

«- J'ose espérer que ce n'était pas mon dernier repas et que je ne suis pas condamné. Clame la voix du Lycan dans son dos. Liam perçoit la légère dose d'humour, esquissant un sourire .

- Nulles craintes, mon cher. Si je voulais vous tuer, je l'aurais fait dans la limousine. A quoi bon m'infliger cette escapade sinon ! Qu'il rétorque, lui tournant toujours le dos.

Pour cacher le corps ? Pas besoin d'en faire autant, Irons est presque invisible aux yeux de la société. Enfin ... Il doute tout de même qu'un corps reste invisible. Néanmoins, il est loin d'être un tueur. Si on exepte les vampires, qu'il tuerait avec plaisir.


Je ne sais pas ce que vous voulez me montrer, ni même où vous m’emmenez, mais les vampires sont des sales bêtes. Tout le monde critique les loups, mais croyez-moi, nous sommes loin d’être aussi bestial que tout ce petit monde ose le prétendre. Enfin je suis peut-être une exception à la règle, je suis pas vraiment amical… 

Liam hausse un sourcil, daignant enfin se tourner vers son interlocuteur. Ca, Liam le sait. Le seul fait qu'ils soient à l'origine du virus mutant fait d'eux de véritables salopards. C'est de leur faute, sans ça, Elie et Ty seraient toujours en vie. Liam ignore à quel point Graham était jaloux de lui, alors qu'il avait développé ses pouvoirs et, à quel point son don mutant l'avait réconforté par le passé. A présent, c'est différent. S'il n'avait pas été atteint par le virus ... La pensée morbide lui tire une nouvelle grimace et, ce dernier lui tourne à nouveau le dos tout en grinçant des dents.

-  Alors, et si vous arrêtiez de tourner autour du pot maintenant ? Lâche Irons avec une impatiente non dissimulée.

Il faut qu'il aille droit au bout, le sorcier pivote d'un coup, faisant grincer le gravier du bord de route sous ses talons avant d'agiter la main pour lui faire signe de le suivre.

- Venez, on parlera en chemin. Propose Liam en prenant les devants.

Non loin de là s'étend une petite clairière, un trou béant et naturel, gorgé d'herbe et dépourvu d'arbres. A l'abri des regards et surtout, complètement mit à l’abandon. Vestige de verdure délaissé par l'homme. Un cocon dans lequel se réfugie parfois Liam alors que la civilisation devient trop ingérable.

- Je vais devoir vous conter une petite histoire, avant de vous expliquer ce que j'attends de vous. Je n'en ai pas spécialement envie … Mais j'estime qu'à ce stade, je n'ai plus le choix. Vous n'avez vraiment jamais entendu parler des Blake ? Vous n'avez jamais vu le portrait d'un homme me ressemblant traits pour traits dans le journal ? … L'histoire morbide d'un homme devenu fugitif après que sa maison ait … 'Malencontreusement' brûlée, laissant derrière lui deux cadavres ? Une femme … Sa femme. Et …


C'est bien plus dur ce que ce qu'il croyait. Le brun se racle la gorge, se grattant nerveusement le menton avant de reprendre d'une voix tranchante.

- Et un enfant, un petit garçon. Puis de de rpéciser dans un soupire. Qu'on soit bien clair, je ne vous raconte pas ça pour obtenir votre pitié. Je m'en fous complètement, ça les ramènera pas. Mais je pense que vous êtes …

Le sorcier s'arrête un moment, se tournant vers lui avant de plonger son regard dans le sien.

- Assez malin pour comprendre que moi aussi, j'ai une haine viscérale pour ces enflures de vampires. Cette femme et ce gosse, ils étaient ma famille. Mon frère n'est plus qu'une épave depuis qu'il les a perdu. Je VEUX leurs peaux de macchabées.  Appuyant clairement sur son désir de vengeance, la voix tonitruante et tranchante. Il s'attend à une question, il sait qu'il lui demandera. Voilà pourquoi il l'embarque au milieu de nul part. Quant il verra, il comprendra alors pourquoi Liam Blake préfère se montrer vigilant.

Et alors qu'il arrivent enfin dans l'immense clairière, Liam se poste au milieu, mains dans le dos.Et voilà, il doit en venir à la partie la plus embarrassante. 

- Pour ça , j'ai besoin des services de certaines personnes. Votre … Invisibilité, est un atout non négligeable. Je sais que vous n'iriez jamais voir les vampires, vous les haïssez trop pour ça. Vous avoir serait un avantage.»


Autant lui demander s'il veut être son animal de compagnie … Il peut croiser les doigts pour qu'il ne prenne pas les jambes à son coup.



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