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 ❝ want me like the others do ❞ NOVALIN

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MessageSujet: ❝ want me like the others do ❞ NOVALIN   ❝ want me like the others do ❞ NOVALIN EmptyDim 16 Juin - 17:25



want me like the others do
❝ THEY STARE AT ME WHILE I CRAVE YOU ❞

Une chaleur. Un rythme endiablé. Un engourdissement. Je les sentais contre ma peau, à l'intérieur de mon corps, de ma tête. Ils me contrôlaient, m'enflammaient. Je les laissais prendre possession de mes mouvements, je les laissais me guider dans cette marre de gens tous plus différents les uns des autres. Le genre d'endroit où qui tu étais réellement n'avait aucune importance. Le type d'endroit où on trouvait ce qu'on venait chercher... Une caresse sur ma hanche. Un souffle contre mon cou. J'entendais son coeur battre frénétiquement dans sa poitrine malgré le bruit constant de la musique qui résonnait contre sa cage thoracique. Je pouvais sentir l'alcool circuler dans ses veines, altérer son esprit. Tout comme il embrouillait le mien. Hypnotisée par sa caresse délicate sur le tissu de ma robe, je compressai mon dos contre son torse où se dégageait une chaleur enivrante, me déhanchant de manière provocatrice. Comme je savais si bien le faire. J'en avais besoin. Je me languissais de ce touché, de ce contact tout à fait humain alors que nous étions tous victime d'une malédiction qui nous enchaînait à notre sort. C'était si humain de se désirer, de vouloir se rapprocher. Sans attachement. Sans lendemain. J'en avais besoin. Tellement besoin. La main de mon partenaire glissa délicatement le long de ma hanche, venant rejoindre ma cuisse. Je laissai tomber ma tête lourde sur son épaule, alors que nos corps se mouvaient à l'unisson. Son autre main se baladait un peu plus haut, trouvant mon estomac, mes côtes... J'en frémissais. J'en redemandais. Ma propre main trouva sa chevelure parmi laquelle mes doigts se glissèrent. Mes joues s'empourpraient. Ma coeur s'emballait. Ses mouvements me séduisaient, ses caresses m'excitaient. Plus. J'en voulais plus.

Mon gosier était sec, affreusement sec. La soif me frappa de plein fouet, m'extirpant de mon hypnose. Sans avertissement, je me décollai de mon partenaire de danse, cessant ces mouvements endiablés. La chaleur disparue. Le désir s'envola presque aussi rapidement qu'il était apparu. Je m'enfuis et me fondis parmi la foule qui se mouvait toujours au rythme de la musique et des jeux de lumière. Je titubai au travers de ces gens qui cherchaient probablement la même chose que moi. Je me laissai guider par mon instinct, mon sens de l'orientation, car ma vision se trouvait étrangement voilée. Je bousculai les danseurs, incapable de me déplacer convenablement avec mes escarpins. Ma tête était lourde, profondément troublée par un nuage réconfortant. Et il était hors de question de le laisser s'envoler. Avec beaucoup d'efforts, je parvins à rejoindre le bar où une poignée de gens s'y amassaient attendant son tour. Je me frayai un chemin jusqu'au comptoir, attirant les plaintes des autres, dont un grand gaillard qui me provoqua avec un mouvement d'épaule. Ses lèvres se mouvaient, mais je ne percevais aucun son. D'après son visage, il était mécontent de se faire dépasser, voler sa place alors qu'il était peut-être aussi assoiffé que moi. Je m'approchai de son visage, un sourire charmeur se dessinant sur mes lèvres. « Tu m'offres un verre? » proposais-je spontanément. Il me dévisagea un bref instant avant que ses yeux ne s'abaissent vers mon décolleté... Et le tour était joué. Un sourire s'afficha à son tour sur son visage autrefois offusqué. Quelques instants plus tard, des shots nous attendaient sur le comptoir. Je les engloutis aussi rapidement que mon corps pouvait en prendre. S'il pouvait en prendre davantage. Bon, j'avoue avoir légèrement exagérée. Ma tête se mit à tourner, j'avais peine à garder les yeux ouverts, à contrôler mes mouvements. Oh damn. « J'vais... prendre un peu l'air, » affirmais-je plus pour moi-même que pour quiconque. Le mec m'observa d'un air interrogateur avant que je ne m'éloignes du bar et tente de trouver la porte de sortie.

La pièce se balançait devant mes yeux et mes pieds suivaient le mouvement. Et malgré mon état lamentable, je me marrais. Je me marrais de mon niveau d'ivresse. Jusqu'à ce que mon visage heurte un torse qui traînait sur ma route. Déboussolée, je m'appuyai sur ce torse qui se trouva plutôt robuste sous mes mains - malgré mon manque de sensibilité tactile -, sans toutefois m'éloigner. Mes mains demeurèrent en place, alors que mon visage s'élevait afin d'apercevoir celui sur lequel j'étais atterrie. Au travers ma vision trouble, j'aperçus cette mâchoire masculine, ses yeux séduisants. Mon instinct de chasse refit surface. Mmm, appétissant. « Hey! » saluais-je bêtement alors que j'affichai mon regard le plus aguicheur. « Tu m'offres un verre? » Sans préambule. Sans introduction. Ce mec me plaisait. Je sentis cette envie de partager un moment avec lui au plus profond de mes entrailles. Je voulais sentir ses mains contre ma peau, son regard sur mon corps... Sa chaleur se mélanger à la mienne. Je le voulais. 
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MessageSujet: Re: ❝ want me like the others do ❞ NOVALIN   ❝ want me like the others do ❞ NOVALIN EmptyMer 21 Aoû - 2:22


your blood stains on the floor
i've seen you in a fight you lost.

L’odeur d’alcool, de sueur, de cigarette. Les corps qui se meuvent, se collent et se décollent aussi précipitamment, s’enlace et se repoussent dans un même temps. La tête qui tourne très légèrement, les sens assourdis par le vacarme ambiant. Lentement, l’homme approcha sa main de son visage, passant ses doigts sur son front moite. Pourquoi ce malaise ? Pourquoi cette sensation de vertige ? Il baissa les yeux. Un coup d’œil à son verre vide. Il le porte à son nez, inspire lentement. Fronce les narines, abaisse immédiatement le récipient. Bon sang, ça pue l’alcool cette connerie. Il regarde autour de lui, pupilles légèrement dilatées, colère battante dans ses veines, au fond de son crâne, contre ses tempes. Il battit des cils, quelques secondes. Quel que soit le cocktail qu’il venait de boire, c’était fort. Assez fort pour brouiller brutalement ses sens, lui qui avait tourné à l’alcool en soirée durant des années, pendant sa longue vadrouille d’adolescent. Simplement, il reposa le verre sur le comptoir. Le barman lui jeta quelques mots, qui lui claquèrent au visage. T’en r’veux un ? Il secoua la tête. Grommela une négation rapide, avant de s’appuyer sur l’épaule d’un homme pour se dégager de face au bar. Il le bouscula sans ménagement, sans prêter attention aux grognements étouffés puis parfaitement distincts de l’inconnu. De l’air. Il avait besoin d’air.

Sa main puissante s’abattit sur la porte, la repoussant. Une bouffée d’air frais emplit ses poumons, lui faisant instinctivement fermer les yeux. Sa paume glissa le long du mur usé, à l’extérieur de l’établissement, tandis qu’il respirait longuement, tentant de se reprendre, de retrouver un tant soit peu de consistance. Et de souvenirs. Il avait bu. Pas assez pour en vomir. Trop pour se souvenir exactement des raisons de la colère qui l’avait poussé à passer à l’acte. Lorsqu’il se fut suffisamment éloigné de l’entrée du bar, il se laissa glisser contre le mur, lentement, inspirant à pleins poumons l’air pourtant putride alentours. Il laissa sa tête partir sur le côté, se caler elle aussi sur la paroi dure et froide. Okay. Calme-toi. Inspire. Expire. Ça va aller, j’te dis. Ça va aller … Il déglutit, lentement. Les vapeurs d’alcool embrumaient son esprit. Mais progressivement, il retrouvait le bout du tunnel. Il se souvenait de cette rupture, de cette insulte qu’il avait essuyée. Tu passes trop d’temps à t’occuper de ce cul-de-jatte. Il te pourrit la vie, t’es le seul à pas t’en rendre compte. La haine, sourde et gargantuesque, s’empara à nouveau de lui. Il serra compulsivement les poings, crispa ses mâchoires. Ses yeux se rouvrirent, tandis qu’il levait ses mains contractées vers ses yeux. Quelques vagues taches rouges subsistaient. D’ordinaire, tuer lui faisait du mal. Tuer le faisait parfois pleurer. Tuer le tuait, tout simplement. Mais ce soir, il éprouvait autre chose que du remord, ou de la culpabilité. C’était de la satisfaction, doublée d’une rage encore palpable. Personne n’avait le droit d’insulter Alan. Personne. Mais il y avait là encore un large fossé entre insulter, et avoir proféré les abominations que cette jeune femme lui avait hurlées au visage. Il n’avait pas eu le temps de voir rouge. Le voile noir s’était posé sur son champ de vision. À cet instant, il n’y avait plus eu le moindre doute. Il n’avait pas hésité, pas l’ombre d’une seconde. Et son sang maculait désormais ses vêtements et ses mains. Il s’était nettoyé, dans les petits toilettes miteux de ce bar, avant de commander à boire. Le cœur battant frénétiquement et douloureusement au fond de sa cage thoracique, se fracassant contre ses côtes avec une fougue sans pareil. Il souffrait. Souffrait, à repenser à ce qu’elle lui avait dit. Alan n’était pas un poids. Alan n’était pas un cul-de-jatte. Alan avait eu un accident. Alan ne lui pourrissait pas la vie. Jamais. Il s’occupait de lui, et faisait battre son cœur. Quel mal y avait-il à cela ?

Prenant une longue inspiration, il se décida finalement à se redresser. La bouche pâteuse, il sentit l’envie d’un verre d’eau le prendre à la gorge. De l’eau, ou autre chose. Tant qu’il se désaltérait un minimum, rien de cela n’avait plus d’importance. Mais il avait suffisamment bu. Dès qu’il fut sur pied, la tête lui tourna. Il tituba sur quelques pas, se tenant au mur, avant de pénétrer à nouveau dans le bar. La foule se chargea de le tenir sur pieds, alors qu’il roulait des épaules, pour s’approcher du bar. Il tentait de ne pas penser à l’inquiétude qui pouvait traverser son Alan à cette seconde précise. Il était tard, et il avait prévu de rentrer tôt. De rentrer vite. Mais il n’était toujours pas là. Il traînait, comme d’ordinaire. Il rentrerait, sentirait l’alcool, serait probablement encore un peu dans les vapes, et se faire enguirlander. Ou il aurait le droit à ce regard de pitié, ne sachant quelle option était la pire des deux. Mais il fallait rentrer. Et le retrouver. S’assurer que tout allait bien. Encore un verre, et tu rentres, mon vieux. Juste un dernier. Histoire de te rafraîchir les idées.

Brusquement, il fut interrompu dans sa course, à mi-chemin du bar. Il tenait debout, à cet instant précis, aucun client n’ayant trouvé à cette seconde-là le moyen de se coller à lui. Au moment où la silhouette chétive le percuta, il grommela, s’accrocha à son bras, avant de le relâcher. Il sentit les deux mains frêles le long de ses pectoraux, déglutit lentement. Ses cils battirent quelques instants tandis qu’il baissait les yeux vers le minuscule moineau à l’origine du choc. Petit oiseau qui ne manqua pas de couper court à son inquiétude, lui proposant immédiatement de lui payer un verre. Il poussa un soupir, levant les yeux au ciel, se massant le front une seconde, usant de sa seconde main pour la faire lâcher son torse. T’avais dit juste un verre, et tu te barres. C’est pas c’que t’avais dit ? « D’accord, mais ce sera sans alcool. » Un sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu’il lui attrapait délicatement le bras, l’attirant vers le bar. Ses yeux bleutés n’avaient pu s’empêcher d’accrocher quelques hommes. Envieux, remplis d’un désir malsain. Comme convoitant une proie. Chasseurs. Traqueurs. L’espace d’une seconde, l’adrénaline chassa l’alcool de ses veines, tandis qu’il regardait autour de lui, sans cesser d’attirer la jeune femme vers le bar, de toute la délicatesse que pouvait posséder un loup romantique mais nerveux en cette soirée vaporeuse. Son regard électrique rencontra celui de quelques uns des hommes, avant qu’il ne se réintéresse à la jeune femme. Sans un mot, s’approchant du bar. Il renifla lentement, adressa un sourire légèrement égaré au barman. « Un verre d’eau pour moi, et euh … Ce qu’elle voudra. » Il posa un billet sur le comptoir, lâchant l’oisillon, s’accoudant au bar. « De rien. » Qu'importe qu'elle l'ait ou non remercié. L’adrénaline retombée, ses pensées redevenaient cotonneuses. Sans pour autant se départir de cette rage sourde qui grondait au fond de lui. Jamais.

Tu t’en fous, en fin de compte, qu’elle prenne de l’alcool ou pas. Tout ce que tu veux, c’est boire ton verre d’eau et rentrer chez toi. Tout ce que tu veux, c’est retrouver Alan, t’excuser, et trouver le moyen de lui soutirer quelques petits gestes affectueux. En fin de compte, elle te drague, mais qu’est-ce que tu en as à faire ? T’as pas la tête à ça. Tout ce que tu vois, c’est des ombres mouvantes, des couleurs dansantes. Floues, toutes autant qu’elles sont. Tout ce que tu sens, c’est la colère qui pulse au fond de tes veines, te donnant la sainte envie d’arracher la tête de cet homme, qui déposerait bien ses paluches hirsutes sur le postérieure du moineau qui te tient pour le moins compagnie. Lui arracher la tête. Au sens propre du terme.

T’es incapable de te contrôler, Robin. Pourtant, tu le fais. Sinon, il aurait déjà goûté le bois du bar. Mais tu t’contrôles. C’est pas le moment de s’énerver. Tu lui as payé son coup à boire, tu vas bientôt pouvoir te casser. T’attrapes ton verre d’eau, tu commences à l’approcher de tes lèvres, avide de la fraîcheur du liquide.

Tu restes calme. C’est le seul moyen de rentrer chez toi, sans tuer personne.

C’est c’que tu veux, après tout, non ?
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MessageSujet: Re: ❝ want me like the others do ❞ NOVALIN   ❝ want me like the others do ❞ NOVALIN EmptySam 12 Oct - 23:30



want me like the others do
❝ THEY STARE AT ME WHILE I CRAVE YOU ❞

Avait-il répondu à un de mes appels désespérés? À cette envie irrépressible de trouver LA personne qui soulagerait mon esprit tourmenté? Avait-il croisé ma route spécifiquement pour me faire voir que ma tâche n'était pas complète? Je n'étais plus en état de mettre un pied devant l'autre sans tituber sur le côté ou bousculer ces âmes perdus qui peuplaient le Phantasialand. Ma vision était trouble, le décor se balançait devant mes yeux comme s'il dansait une valse avec ce qui pouvait rester de mes facultés. Je parvenais à peine à comprendre ce qui se déroulait devant moi, où j'étais, ce que j'y faisais. Combien de temps avais-je passé dans cette boîte de nuit? Combien de verres avais-je consommé pour me rendre à cet état d'ivresse? Des questions qui demeureraient un mystère, même une fois le matin venu. Ma mémoire me faisait défaut comme toujours, mais je me surprenais à trouver la situation amusante, plutôt qu'inquiétante. Une fille, ivre, qui avait peine à se tenir ses pieds, il s'agissait d'une proie facile, me direz-vous. N'avez-vous pas songer qu'il s'agissait de mon plan d'ailleurs? Non, parce que ça serait beaucoup trop illogique et insouciant de ma part, n'est-ce pas?

Ces muscles bien ferment sous son chandail, cette chaleur irradiante qui traversait le vêtement pour venir titiller mes doigts. J'étais éprise par ce contact si humain. Et sa main massive qui m'avait agrippée le bras, j'en avais eu des frissons, même si j'avais perçu ce contact beaucoup trop tard. Mes sens étaient visiblement au ralenti ce soir. Ses yeux azurs me contemplaient d'incompréhension alors que des paroles molles, mais confiantes, franchissaient mes lèvres étirées en un sourire enjôleur. Oh, oui, il me plaisait celui-là. Mes mains demeuraient contre son torse, comme si j'avais peur de m'en séparer. Comme si ça signifierait de dire au revoir à ce bel adonis qui m'avais miraculeusement fracassé le front! Même si nos corps n'étaient séparés que de quelques centimètres, je m'approchai davantage, lui lançant un regard séducteur, suppliant d'accepter mon invitation. J'ignorai son air d'exaspération alors qu'il levait les yeux au ciel - je voyais bien ce que je voulais voir -, mais je fus déboussolé par son geste prompt qui me détacha de ses muscles bien développés. Je fis une brève moue qui traduisait ma surprise et mes craintes, mais je fus rassurée par son acceptation. Il me sourit, je le lui rendis, satisfaite de la tournure de cette rencontre. Avant que je ne puisse lui demander de me suivre, il emboîta le pas, emprisonnant mon bras dans main robuste. Légèrement déboussolée, je titubai derrière lui, le cerveau embrouillé par ce déplacement que je perçus comme beaucoup trop rapide pour ma capacité d'analyse du moment. Avant que je ne puisse comprendre la situation, nous étions devant le bar, celui que j'avais quitté quelques minutes plus tôt. Il commanda de l'eau (de l'eau?) et paya le barman, attendant ma propre commande. Dégourdie toi un peu, Nova, le Monsieur attend! C'est la bouche pâteuse que je clamai au serveur: « Ta meilleure bière, Johnny! » Et je pouffai d'un rire sincère, seule dans mon hilarité. Ouais, parce que la bonne bière était plutôt difficile à trouver dans le coin. Vous comprenez l'ironie? Peu importe.

La partie ne faisait que commencer. Mon corps était peut-être bien imbibé d'alcool et j'avais peut-être perdu toute inhibition, mais je comptais bien arriver à mes fins. Pas question de partir les mains vides! Je me tournai complètement vers mon nouveau prétendant, sortant la poitrine pour la mettre en valeur, balayant ma crinière derrière mon épaule pour dégager mon cou. Un bras sur le comptoir du bar, je lui lançai un regard qui trahissait mes intentions. « C'est bien la première fois que je te vois dans les parages, » hurlais-je par-dessus la musique qui se répercutait contre les murs de la boîte. On pouvait constater mon talent de drague après avoir ingérer plusieurs verres alcoolisés. Et comme cette distance entre nous me démangeait, je m'approchai de l'homme, déposant une main sur son épaule qui devait faire le double de ma paume. « T'habites proche d'ici? » Bang, direct au but, aucun préliminaire. J'étais pressée, j'en avais envie, j'en avais marre de la drague qui mène nul part. Je voulais que tout ce que concrétise avant que la soirée ne se termine ou avant que je tombe ivre morte et ne plus être en mesure de ressentir un petit moment de plaisir. Ce petit moment que je recherchais désespérément dans les bras du premier venu, avec des gens dont j'ignorais l'identité. Et dont je me fichais pour être honnête. N'était-ce pas le désir de tout homme? Une femme servie sur un plateau d'argent, aucun attachement, aucun lendemain. Un simple, mais agréable, passage dans leur vie. Un passage qui aidait à oublier. Qui aidait à apaiser. 


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