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 SET FIRE THE THE RAIN

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MessageSujet: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptyVen 13 Déc - 14:13

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SET FIRE TO THE RAIN

Je fouillais nerveusement dans les tiroirs de la cuisine de notre ancien appartement de Brooklynn, je pris une fiole et l'observais à la lumière avant de la reposer avec un claquement de langue énervé. J'en tirais une autre, la bonne cette fois-ci, que je posais sur le comptoir avec les quatre autres. Je récupérais les fioles et allait m'enfermer dans le bureau de mon père. J'ouvris brusquement un tiroir, cherchant fébrilement le bon document caché dans le double fond. Bien sur mon père n'aurait pas laisser de telles informations trainer n'importe où. Je chassais une mèche rebelle qui me tombait sur les yeux pendant la lecture de la feuille de papier. C'était bien ça. Je pris une profonde inspiration et me calmais avant de commencer. Je ne pouvais pas faire n'importe quoi car un faux mouvement, et c'était l'explosion. Je n'avais encore jamais manipulé ces produits, en tout cas jamais moi même, j'avais vu ma mère le faire une fois ou deux. Avec les fioles que j'avais rassemblais, et si je ne e trompais pas dans les dosages, je parviendrais à créer une explosif sur-puissant, qui suffirait à faire flamber tout un quartier. Le feu grégeois, comme l'appelait les vieux bouquins d'alchimie que mon père avait sauvé. Il ne m'en faudrait qu'une petite quantité, je comptais mettre le feu à une surface nettement plus petite. Et ce n'était à utiliser qu'en dernier recours, pour le cas ou le reste échouerait. Je glissais précautionne ment les fioles et la recette dans le coffret prévu à cet effet avant de quitter notre appartement, non sans un dernier regard en arrière. Rien n'avait changé. Après la mort de ma mère, le piano du salon s'était tu, je ne jouais plus. Et depuis ''mon'' édition de la Moisson des Âmes, je ne visais même plus ici. Plus personne ne vivait ici. Je regagnais ma voiture pour me rendre rapidement à mon domicile de Manhattan avant la tombé de la nuit, ce qui aurait été trop dangereux.

Je procédé au mélange avec des gestes délicats, l'odeur de souffre me piquait désagréablement les yeux, au goutte à goutte, avant de glisser la fiole de verre dans une poche au niveau de ma ceinture, je l'avais trouvé dans la garde robe de ma mère, rien n'était fait au hasard. La nuit était tombé depuis à peine plus d'une heure, je n'avais plus beaucoup de temps. Il fallait que je sois de retour chez moi bien avant l'aube. Je devais opérer la nuit, quand il serait sortit, chasser, chasser pour se nourrir. Une fois qu'il serait dehors, occuper à tuer je ne sais qui, j'aurai tout le loisir de me préparer, de l'attendre. S'il n'était pas sortit... Alors j'aviserai à ce dernier moment. Et en dernier recours, j'exploserais ma fiole de verre sur le sol, ce qui nous tuerait probablement tout les deux, mais ce n'était pas le but. Je jetais un dernier coup d'oeil affuté sur mes notes. Je n'en avais pas besoin j'étais sûre de moi. Je menais mes recherches depuis des années, et cette fois, je l'avais enfin retrouver. Le doute n'était plus permis. Je m'y étais préparé depuis cette nuit où il avait tué ma mère, et je ne serais jamais plus prête. Pourtant je ne pouvais pas me permettre de faire la moindre erreur, je n'aurais pas de deuxième chance. Je croisais les bras et me postais devant la baie vitré. Manhattan était illuminé, comme toute les nuits, mais je savais ce qui se passait, sortit de ce quartier, c'était la misère, seul Brooklynn était épargné. Je poussais un long soupir. J'aurai voulu que Soren soit là, j'aurais voulu en parler avec lui. Mais si je l'avais appelé, il aurait débarqué en ville, avec mon père. Et je ne voulais pas les jeter dans la gueule du loup. Je savais parfaitement que mon projet était risqué mais je ne voulais plus reculer, c'était de toute façon trop tard. J'avais rencontré des hommes louches, à qui il avait fallut que je prouve à grand renfort de menace que j'étais digne des informations qu'ils refusaient pourtant obstinément de me fournir. Maintenant, je savais tout ce que j'avais besoin de savoir. Je savais comment le tuer, je savais qui il était et où le trouver. Je glissais un couteau à l'intérieur de ma botte et un pieu dans la doublure intérieur de ma veste. Par pure précaution, je m'emparais également d'une fiole d'eau bénite. J'effleurais ma croix autour de mon cou. Je ne laisserai pas un vulgaire vampire m'arrêter alors que je m'apprêtais à aller tuer un Originel.

Je me glissais dehors, silencieusement. Je savais parfaitement où je devais aller. L'ancienne Metropolitan Life Tower, autrefois un des joyeux de Manhattant d'après ce que j'avais pu lire. Et Dieu sait que c'était compliqué de lire quoi que se soit en ce moment, les bouquins qu'on trouvait était souvent des livres qui avaient échappé à l'autodafé, pouvoir les lire tenait déjà presque du miracle. Rentrer dans ce building revenait à rentre dans un coffre fort, mais un homme m'avait assuré que c'était possible si on savait comment s'y prendre. Le digicode de l'entrée n'était pas un véritable obstacle, j'avais surveillée l'entré longtemps. Peu de gens entrait et sortait, mais j'avais réussit à déterminer les quatre chiffres et la lettre qui composaient le code. Je jetais un regard autour de moi et tapait le code. J'entrais rapidement, une véritable ombre. Concernant l'intérieur, là c'était le flou. Mais le vieux borgne qui m'avait renseignait soutenait que l'ascenseur ne me poserait pas de difficultés et qu'il me suffisait de monter jusqu'au sommet de la Tour. Un ascenseur ? Plutôt une porte blindée ! Il semblait totalement verrouillé. Je jurais d'étrangler cet homme si par malheur il recroisait mon chemin. J'étudiais la porte pendant deux longues minutes avant de me rendre compte que je ne savais absolument pas quoi faire. Pas d'escaliers, pas de trappe, pas moyen d'ouvrir ni d'appeler ce foutu ascenseur. J'aurais pu mettre le feu à toute la tour, en pariant sur l'éventualité qu'il était là, mais c'était risqué et stupide. Je devais faire demi tour. Au moment où j'allais me décider, je sentis deux mains m'agripper les avant bras.
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptyVen 13 Déc - 14:48

L'ancienne Metropolitan Life Tower, que les gens de nos jours appellent, non sans ironie, la Life Tower, tout simplement, se trouve au coin de la 23ème rue et de la rue Madison. L'horloge de la tour s'est arrêtée pour de bon il y a quelques années et comme si le monde des hommes avait pris fin, comme si le temps n'avait plus d'importance ou d'incidence, le nouveau propriétaire ne l'avait pas redémarré. Ce propriétaire, c'est Michael Mans, un Originel. Il a fait de cette tour son repaire, sa forteresse, son lieu d'affaire aussi. Les fameux Völvas, la garde de Michael, ont leurs quartiers, pour bon nombre, ici, ainsi que le lieux de leurs entraînements. On ne saurait dire ce qui se trouve désormais à chaque étage de cette tour. Certains prétendent qu'il y a des cellules, des laboratoires, des salles de tortures même. D'autres disent que la majorité des étages ont été trop endommagés par la guerre et sont laissés à l'abandon pour l'essentiel, bien que la façade de la tour ait été refaite. Par l'entrée principale, l'édifice est ouvert au public, il y a même un garde de sécurité, pas un Völvas celui-là, un humain tout simple, comme on en trouvait dans des édifices du genre il y a des décennies, fait son petit boulot, bien tranquille. Cette apparence de normalité cache un système de sécurité assez avancé, sans oublier les Völvas qui patrouillent et son toujours, ou presque, sur le pied de guerre. Bien que ce qui se passe derrière les murs de cette tour soit somme toute secrète, c'est actif et il y a un certain va et viens par moment, sans oublier les grandes réceptions qu'on y donne sans doute et autres trucs du genre. Beaucoup de rumeurs circulent sur la beauté du loft du propriétaire des lieux, loft qui se trouve au sommet de la tour, au-dessus de son horloge.

Tout cela, ce sont des informations qu'il est possible de savoir, ce sont des mots de la rue, des rumeurs et pour qui sait être à l'écoute, ce n'est pas difficile d'être au courant de tout cela. Les curieux qui entreraient remarqueraient sans doute les deux ascenseur, une normale, une plutôt bien protégé, scan rétinien, empreinte digitale et carte pour l'activer. La seconde mène au penthouse, l'autre conduit aux différents étages. Un jeune vampire égaré est déjà entré dans l'édifice. Affamé, il s'est jeté sur le garde de sécurité. En un rien de temps, de gardes armés, style paramilitaire, se sont pointés, l'ont maîtrisé, l'ont conduit dans une salle où ils l'ont fouillé et après, menotté, ils l'ont jeté à la rue.

Qu'est-ce qui attend donc cette humaine courageuse et au bord de la folie suicidaire qui a osé entrer dans le repaire d'un vampire millénaire avec un minimum de préparation? C'est ce que nous verrons. Dès que le garde de sécurité l'aperçoit sur l'écran d'affichage d'une des caméras et qu'il sent bien que quelque chose de pas nette se trame, il active l'alarme. Il n'en faut pas plus pour que l'édifice se mette en branle-bas de combat.

Et Michael dans tout ça? Oh il était bien dans son loft, en charmante compagnie. Sur son grand lit queen, un feu dans le foyer, tandis qu'une douce neige tombe sur New-York, il s'envoyait en l'air avec Adèle, sa sorcière bien aimée. La jeune femme était en sous-vêtement sexy, porte-jarretelle et tout et profitait des bons plaisirs que lui offrait le vampire. Elle était au bord de l'extase, lorsque Leo, le Lycan, fit irruption dans la pièce et interpella son prince. Michael ralentit ses mouvements de bassin et met la main sur la bouche de celle qui criait.

-J'ai entendu l'alarme. Qu'est-ce qui se passe? Une intrusion?

Leo lui confirme que oui et que l'intrus était dans la salle d'interrogatoire et de fouille du rez-de-chaussé. Elle a été maîtrisé, mais non sans quelques difficultés. Michael se contenta de demander s'il y avait eu des morts. Se faisant, il rompt l'acte qu'il accomplissait, dépose un bref baiser contre les lèvres d'Adèle et se lève, enfile son caleçon noir et une robe de chambre de même teinte. Non loin, il allume son ordinateur portable et se connecte au réseau de la tour pour apercevoir à l'écran.

-Son visage me dit quelque chose.


Son lycan, bien informé, a fait faire une reconnaissance faciale et confirme qu'il s'agit de Logan Rosenbach, une championne de la moisson. Michael lâche un petit "oh", faussement impressionné. À l'écran, il entendait les gardes poser les questions habituelles à la jeune femme, des questions du type "qui es-tu, que faisais-tu là? Qui t'envoie? Es-tu seule, etc? Michael demande si une autre intrusion a été détecté. Apparemment non.

-Bien. Enlevez lui, si ce n'est pas déjà fait, tous objets susceptibles de nous causer des ennuis, sauf sa croix, ça, vous pouvez lui laisser et emmenez la moi ici. Je veux la voir de plus près.

Michael ferme son écran et semblait un peu pensif. Adèle non loin, sur le lit, sur le ventre, encore essoufflée interrogeait le vampire:

« Tu l'emmènes ici? Pourquoi te donner cette peine? ».

-Cette championne est venue cogner à ma porte. La moindre des choses c'est de la lui ouvrir. Puis, mes hommes n'arriveront pas à la faire parler, pas vraiment et je veux savoir ce qu'elle fait ici. On ne prend pas autant de risque sans bonne raison de le faire, même si les Humains sont parfois aussi impulsifs que stupides.

Michael se lève et se dirige vers le hall de son penthouse, où se trouve l'accès à l'ascenseur.

-Habilles toi un peu, on va recevoir la visite d'une championne de la Moisson.

Et Adèle soupira, puis se leva pour enfiler une robe de chambre à son tour et aller se tenir à la droite du vampire. Grande brune aux yeux noisettes, c'était une belle femme et il émanait de la sorcière un air énigmatique, mais pas autant que chez son maître, prince et amant.
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptyVen 13 Déc - 18:38

Je n'arrivais pas à y croire. Comment avais-je pu me laisser piéger aussi facilement, comme une gamine, une vulgaire débutante ? Je me retournais vivement pour me défaire des doigts qui resserraient mon poignet tout en saisissant le pieu à l'intérieur de la doublure de ma veste. J'abaissais le bras avec force mais un homme l'intercepta sans trop de mal. J'envoyais un coup de pied à un homme que je voyais à ma droite, il m'attrapa le pied. Je me retrouvais rarement piégée d'une telle manière. Je tentais divers manœuvre pour essayer de me libérer, mais je savais que c'était voué à l'echec. Je savais reconnaître quand j'étais battu, et c'était le cas. Pourtant je ne m'attendais pas à mourir, pas comme ça, as de cette manière. Ils ne voulaient pas me tuer, sinon ils l'auraient fait depuis un moment, net, sans bavure, sans cris. Sans trop comprendre comment je me retrouvais dans une pièce presque vide. Une chaise, une table. On aurait dit une salle d'interrogatoire. Je ne tardais pas à comprendre que cette salle était bien ce qu'elle semblait être. L'homme en face de moi croisa les bras. Comment tu t'appelle ? Je lui adressé une moue dubitative avant de croiser les bras à mon tour. Penser que je lui déclinerais mon identité était un rêve éveillé. Je ne lui répondis rien, il ne se démonta pas. Je n'avais jamais aimé les interrogatoires, et j'étais têtue, cette situation pourrait durer un petit moment. Qu'est-ce que tu cherchais ici ? Des questions encore des questions. Je ne pu m'empêcher de sourire en coin. Je cherchais une pharmacie, j'ai des migraines terribles en ce moment. Je me foutais ouvertement des hommes en face de moi, mais ils ne semblaient pas perdre patience. Pas encore pour l'instant. Il n'avait aucune idée de qui ils avaient en face d'eux. Je n'étais pas comme eux, je n'avais pas des siècles d'expérience susceptible de m'apporter leur sagesse, j'étais humaine, et âgée de vingt et un ans, j'étais encore une gamine. Au fond j'étais toujours la même. J'avais toujours étais une tête de mule, une gamine insolente. Les hommes en face de moi découvrirait vite que j'étais plus qu'une chasseuse. J'étais aussi humaine. Désespérément et irrémédiablement humaine. Les questions continuèrent pendant encore un moment, ce qui n'était aucun intérêt, je n'étais absolument pas disposée à leur répondre. Je m'inquiétais aussi de savoir ce qui se passerai ensuite. Je n'avais aucune envie de mourir. Ou alors je voulais être sûre de tomber avec lui. Si je devais mourir ce soir, il mourrai lui aussi, je me le jurais. Et si par miracle je survivais. Quelqu'un d'autre aller en payer le prix. Je retrouverai le borgne qui m'avait extorqué une coquette somme pour ses renseignement et qui m'avait jeté dans la gueule du loup. Personne ne se mettait en ma proie et moi. C'était un véritable suicide. Puis un homme me fit me lever. Ils m'avait prit toute mes armes, mon couteau, le pieu... Ma seule arme valable disponible à présent était la fiole de feu grégeois. J'hésitais une seconde. Je ne l'utiliserai pas si je pouvais l'éviter, je voulais vivre. Je me tournais d'un coup et lui envoyé mon poing dans le plexus solaire. Manque de chance, je manquais juste de me briser les os. J'étouffais un cris de douleur, ce qui le fit sourire. Tiens toi tranquille, ce serait dommage de t'amocher. Quelqu'un veut te rencontrer. Mon coeur s'accéléra. J'aurais une chance insolente s'ils me menaient à lui avec mon arme la plus redoutable. Mais ils semblèrent se douter que j'avais plus sur moi que je voulais bien le laisser paraître. L'homme en face de moi s'avança et saisit la fiole à ma ceinture. Et merde. Il l'observa une seconde. Doucement avec ça, si ça explose, on y passe tous. Ils échangèrent un regard que je ne parvins pas à intercepter. En revanche je remarquais qu'il jetait un regard à la croix dans mon encolure. Je portais une main à mon cou. N'essayez même pas. Il sourit, avec un air suffisant, un air qui me disait que s'il voulait prendre mon pendentif, il n'aurait aucun mal. C'était la croix de ma mère. Elle avait porté ce bijou chaque jour de sa vie, elle l'avait le jour de sa mort, mon père l'avait récupéré par miracle, Lottie l'avait gardé, et me l'avait confié avant de mourir. C'était une bijoux en or, finement ouvragé, une pièce unique faite pour ma mère par son grand père, elle l'a tenait de sa mère. J'aurais préféré mourir plutôt que de la laisser entre leur main. C'est bon tu peux la garder. Il me banda les yeux et me poussa en avant. Incapable de vraiment voir où j'allais, j'avançais par tâtonnement et me laisser guider. Toutes les fibres de mon corps étaient parfaitement contre ça, mon instinct me hurlait de m'enfuir. Comme si j'en avais la possibilité. Je détestais l'idée d'être ainsi désarmée. Une fois dans l'ascenseur, ils m'enlevèrent mon bandeau. L'ascension me sembla durer une éternité avant que les portes ne se réouvrent enfin. Je m'avançais d'un pas raide. Désarmée. C'est désarmée que je me présentais à lui. Je du me retenir pour ne pas lui sauter au cou. Je ne voyais pas vraiment ce que j'aurais pu faire. Les mâchoires crispées, je gardais les yeux fixés sur lui jusqu'à ce qu'un mouvement attire mon regard. Une grande femme brune vêtue d'une robe de chambre se trouvait à ses côtés. Je lui jetais un rapide coup d'oeil. J'espère que je n'interromps pas quelque chose d'important. Le visage pâle, j'avais du mal à me contenir. Je me demandais si en regardant mes yeux, il reconnaissait ceux de ma mère. Je me foutais bien de ce que je pouvais interrompre, ce que je voulais, c'était qu'il paie.
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptyVen 13 Déc - 19:16


Derrière le miroir dans la salle d'interrogatoire, qui est en fait une vitrine pour ceux qui se trouvent l'autre côté, Leo observait cette humaine, il le sentait rien qu'à l'odeur. Elle ne collaborait pas à l'interrogatoire, ce qui n'était pas très étonnant et elle avait montré qu'elle savait se battre, évident, puisqu'elle avait remporté la Moisson. Puis, les gardes désarmèrent Logan, à une exception près. On lui apporta tout l'arsenal et Leo prit la fiole. Intrigant, c'était le mot. Il prit garde à ne pas la faire exploser et se dit qu'il la donnerait à Adèle dans le penthouse, après tout, c'est elle l'experte en potions.

Dans l'ascenseur, Logan se tint tranquille et quand les portes s'ouvrirent, elle se trouva enfin devant son némésis, Michael, qui lui, ne connait rien d'elle ou à peu de choses près. Leo approche de son maître et lui montre la fiole.

« Elle avait ça avec elle »

-Adèle, jettes-y un œil pendant que je m'entretiens avec la demoiselle.

La sorcière émet un léger soupire, mais prend la fiole que Leo lui tend, puis inspectait la fiole. Pendant ce temps, l'assassin émettait une phrase toute fantasque, sans doute pour montrer que même si elle était prisonnière, sa volonté était toujours aussi libre et ardente. Michael pourrait détruire le corps de cette femme en quelques secondes, mais détruire la volonté d'un individu, c'est tout un art, un art qui requiert du temps et de la patience. Il eut un fin sourire sur le visage, son regard se posant sur celui de Logan, puis, son visage se durcit.

-À genoux.

La jolie brune ne comptait sans doute pas le faire d'elle-même, alors les gardes lui donne un coup dans les genoux, de manière à la faire s'agenouiller, les genoux au sol, il lui tenait chacun les bras, elle était totalement à la merci du vampire, qui de toute façon, n'avait pas tellement besoin de gardes pour soumettre une humaine, mais si cela peut éviter de se salir les mains...

-Je sais qui tu es, Logan Rosenbach. Tu es une figure assez connue, surtout pour quelqu'un comme moi, qui aime tant la Moisson. Championne de la Moisson, ma foi, je crois que je n'ai jamais eu la chance de te féliciter.

La jeune femme allait sans doute faire une réplique acerbe, mais à peine une syllabe de prononcer et le vampire se déplaçait à la vitesse de l'éclair et se retrouvait face à elle, accroupit et lui tenait la mâchoire avec sa main, prêt à la broyer, mais bien sûr, il voulait surtout qu'elle se taise.

-Tu parleras lorsque je te l'autoriserai.

Puis, lentement, il tournait la tête de Logan pour voir son profil de gauche, puis faisait le geste inverse pour voir son profil droit, comme s'il inspectait son visage, son cou. Son regard se porta d'ailleurs sur le crucifix et il eut l'étrange sensation de l'avoir déjà vu quelque part. Ne l'avait-on pas brandi devant lui en vint durant la guerre, en espérant sauver sa misérable vie? Malheureusement, les crucifix n'ont pas d'effet sur un Originel. Adèle interrompit le cours de sa pensée.

« C'est du feu grégeois, hautement volatile et assez pour brûler tout un étage ».

Michael tourna la tête vers la sorcière, puis, replaça le visage de Logan pour qu'elle lui fasse face.

-C'est moi que tu voulais brûler? Pourquoi?

Et cette fois, le vampire blond lâcha la mâchoire de l'assassin afin qu'elle puisse lui répondre. Leo, les bras croisés, se tenait non loin et observait la scène, tandis qu'Adèle semblait simplement impatiente de voir la jeune femme crever. Elle ne devait pas apprécier qu'on interrompt ses moments avec Michael...
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptyVen 13 Déc - 23:57


Piégée. Piégée comme un rat, tombée comme une gamine. J'aurais voulu que Soren soit à New York, parce qu'il se serait rendu compte de mon absence, et qu'il m'aurait sauvé. Ou peut-être qu'il serait venu mais qu'il se serait retrouvé dans la même situation que moi. Ce qui n'était pas souhaitable. Je m'étais mise seule dans cette situation, je devais m'en sortir seule, ou à la limite ne pas m'en sortir. Mais je ne pouvais attendre d'aide de personne ce soir. D'une manière générale, je ne pouvais attendre d'aide de personne. Ce qu'il restait de ma famille avait quitté New York, je ne faisais confiance à personne suffisamment pour pouvoir compter des amis ou des alliés. J'avais toujours été comme ça, indépendante, auto-suffisante. Soren était mon seul allié, aujourd'hui il était trop loin. J'étais seule. Mais peut-être pas tant que ça. Je ne me séparais jamais de la croix autour de mon cou, la croix de ma mère, ça me donnait l'impression, illusoire bien sur, qu'elle était encore là. En cet instant, j'aurai voulu être plus que simplement humaine, si d'un regard j'avais pu faire rôtir de petit prétentieux, il y aurait bien longtemps que son air supérieur aurait disparu. Une phrase incongrue me fit ciller. Quand il m'ordonna de me mettre à genoux. J'ai un rire incrédule et presque involontaire et surpris. C'était parfaitement ridicule, je préférerai qu'il me brise les genoux si je pouvais choisir. Mais je n'eu pas vraiment le choix. Venu de derrière, les hommes qui me tenaient me donnèrent un coup sec dans les genoux, je tombais toute seule. Les bras écartés, à genoux  devant lui. Quelle fière combattante je faisait là. Je relevais la tête, la mâchoire crispée avec le désir de plus en plus ardent de voir mourir cet homme. Il semblait s'amuser de la situation, ce qui ne fit que m'enrager plus encore. Je savais pourtant que la colère était mauvaise conseillère, mais j'avais toujours eu du mal à contrôler mes émotions. C'était une spécialité de mon père. Une colère froide, des gestes calculés. Mon père était redoutable. Il avait bien tenté de me transmettre cette indifférence glaciale, mais j'étais sanguine, je ressemblais beaucoup à ma mère, un feu follet, insaisissable. Soren se moquait de moi, il disait que j'étais du genre incendiaire. Il avait raison. J'étais impulsive, parfois irréfléchie. C'était peut-être aussi pour ça que je me retrouvais dans cette situation ce soir.

Quand il m'adressa ses félicitations au sujet de mon statut de gagnante mon regard se durcit plus encore si c'était possible. Je n'avais pas besoin de ses félicitations pour ce que j'avais fait dans l'arène, ce n'était pas honorable. J'avais tué. Pour ma vie, j'avais tué des tueurs, mais je ne tirais jamais aucun plaisir de la mort, pas même de celle de mes ennemis. C'était ma limite, ce qui me permettait de comprendre que j'étais différente d'eux, ils tuaient pour le plaisir. Pas moi. Je tuais pour me protéger et pour protéger ceux que j'aimais. J'ouvris la bouche pour lui répondre ce que je pensais de ses félicitations, mais je n'eus même pas le temps d'émettre le moindre son, en un clin d'oeil, il se retrouva accroupi face à moi et me bloqua la mâchoire à l'aide de sa main. Tu parleras lorsque je te l'autoriserai. Son contact me répugnait. Et son ordre plus encore. Je ne recevais d'ordre de personne, encore moins de la part d'un homme comme lui. Il observa mon visage sous tous les angles, je tentais de me dégager en vain, mais au moins par principe. La femme refit son apparition, ma fiole à la main. J'aimerai qu'elle la manipule avec la plus grande précaution, brulé vive n'était pas dans mes projets de ce soir. Le vampire tourna mon visage vers le sien. Je tentais une fois de plus de me dégager, ma mâchoire commençait à être douloureuse. C'est moi que tu voulais brûler ? Pourquoi ? Il me lacha enfin. Je tirai sur mes bras pour me libérer, je commençais à avoir mal dans le moindre de mes muscles. J'adressais un sourire froid au vampire. J'ai toujours eu un faible pour la pyrotechnie. C'était plus fort que moi, je ne pouvais pas m'empêcher d'être insolente. Je jetais un regard vers la femme et tournais la tête vers les sbires qui me tenaient les bras. Personne ne vous à jamais parlé de la bienséance de toute évidence... S'il voulait discuter, très bien, je n'étais pas fermée à cette possibilité. Mais je tenais à imposer mes conditions. J'avais toujours fait les choses à ma manière, en cavalière seule, ça ne changerait pas aujourd'hui. Vous voulez des réponses ? Rendez moi ce qui m'appartient, ordonnez à vos larbins de me lâcher, et je consentirai peut-être à vous en fournir. Je jetais un regard circulaire aux autres personnes présentes dans ma pièce. En privé. C'était beaucoup demandé, c'était particulièrement culotté, mais c'était aussi spontané. Il pensait avoir l'ascendant sur moi ? Il devrait comprendre que je n'avais ni Dieu ni maitre.
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptySam 14 Déc - 4:58

Pourquoi cette femme, qui visiblement, sait avec quoi on doit tuer un vampire, était ici, dans son repaire? Une éclaireuse? Mais qui aurait envoyé une ancienne championne de la moisson dans une mission de reconnaissance? C'est stupide, on ne gaspille pas un bon élément ainsi. Était-ce justement pour montrer ce que son ennemi était capable de lui envoyer, une forme d'intimidation? Ou bien est-ce que cette demoiselle avait plutôt des motivations personnelles, contre le régime, contre les vampires, contre les Originels... contre lui? Michael voudrait bien savoir pourquoi. Pourquoi tout risquer de sa misérable vie? Malheureusement, rien qu'au regard de l'humaine, Michael se doutait bien qu'elle n'allait lui offrir aucune réponse. Elle était comme une sauvage, la volonté intacte, le caractère indomptable et trop orgueilleuse, même prisonnière, elle continuera de jouer son petit numéro de la femme forte. Oh oui, mais au-delà de cet écran, il l'a vu dans son regard: le doute, la peur, la crainte que tout se termine cette nuit. Voilà qu'elle se trompe encore. Quoiqu'il arrive, cette nuit, ce n'est que le début.

À la remarque de Logan, Michael eut un demi-sourire amusé. Derrière, on entendait le soupire d'Adèle, qui commençait à perdre de plus en plus patience. Puis, le vampire millénaire se redresse et attache à nouveau sa robe de chambre, qui s'était ouverte lorsqu'il avait bougé. Marchant dos à sa prisonnière, les mains croisés dans le dos, il avait l'air pensif et écoutait l'autre déblatérer ses conditions. Le vampire se retourna.

-J'aurais aimé que tu me donnes la réponse à ma question. Du monde d'où je viens, on ne prend pas d'ordres d'une assassin qui s'est fait prendre, encore moins si c'est une idiote comme toi. J'ai vu l'enregistrement, tu as vraiment cru que ce serait si simple?

D'un geste de la tête, il fait signe à Leo. Adèle, la sorcière informe son maître qu'elle va analyser la fiole et lire un peu, qu'elle pourra le retrouver quand tout cela sera terminée. Michael acquiesce et observait le lycan passer devant l'assassin, tandis que ses larbins, comme elle les appelle, la relevait pour qu'elle se tienne debout. De son côté, il marchait autour de la prisonnière, qui se mit à recevoir de puissants coups de la part de ce Leo. Pas des coups pour la tuer, mais pour lui faire mal, certainement. Des coups au ventre, au genou, au visage aussi. Un bien triste spectacle. On pouvait voir les genoux de la jeune femme faiblir à chaque coup, mais elle ne flanchait pas, pas totalement en tout cas, elle encaissait plutôt bien même. Admirable. Tandis qu'elle recevait ses coups, Michael parlait encore et encore, d'une voix qui résonnait dans le hall.

-Tu es entrée chez moi, avec de quoi tuer mes gens, me tuer moi, et brûler ce que j'ai construit de mes mains. Si tu n'étais pas une championne de la Moisson, je t'aurais donné à manger à mes Lycans ou à mes vampires. Il se serait délecté de toi. Et avant cela, je t'aurais laissé avec mes hommes, ils ont grand besoin de bonne compagnie. Seulement... tu as remporté la Moisson et j'ai du respect pour cet exploit. Crois-moi, les guerrières modernes comme toi sont rares. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi une femme qui a un appartement à Manhattan, qui a gagné sa liberté dans l'arène, irait tout sacrifier dans un geste aussi stupide?

Le vampire agite la main et le Lycan, un peu essoufflé, les jointures couvertes de sang, cesse ses actions, obéissant, il se tasse sur le côté et ses gardes aidaient à et forçaient pour que la jeune femme reste debout. Michael avançait à nouveau vers elle, de face, il tendit doucement la main vers la croix, qu'il effleurait du bout de ses doigts.

-Peut-être que la réponse se trouve à ton cou. Cette croix m'est familière. Ce n'est pas la première fois que je la vois. Je me souviens d'une nuit, il n'y a pas si longtemps, à Block Island, le nid de résistance. Je menais un raid avec mes Völvas. Je me souviens de cette femme, si... courageuse. Elle se battait avec aptitude mais, j'ai été plus rapide, plus fort. Je l'ai couché au sol, puis, je l'ai levé, de ma seul main droite. Je la tenais au cou et dans un geste désespéré, elle a brandit cette petite croix. C'est là que je l'ai tué. Je t'assure, elle n'a pas souffert... Puis le sol s'est embrasé, les humains se sont repliés. Mes hommes voulaient les poursuivre, mais je leur ai dit qu'il y avait eu suffisamment de morts cette nuit. J'ai ramassé cette croix, je l'ai tenu dans ma main et je l'ai déposé sur le front de cette femme, en signe de respect.

Le vampire marqua une pause et jaugeait toujours de son regard la jeune Logan. Cette fois, il posa une question toute simple:

-Qui es-tu?
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptySam 14 Déc - 13:25


J'avais toujours du mal à croire que j'avais pu me laisser prendre aussi facilement. C'était ridicule. J'étais une fille brillante, j'étais une survivante. Je ne faisais pas d'erreur. Pourtant ce soir j'en avais apparemment commis une. J'avais pensé pouvoir faire confiance à un homme à l'air louche, il m'avait simplement jeté dans la gueule du loup. Je ne parvenais pas à décolérer. Je regardais le vampire en face de moi. Des années de recherche pour en arriver là. Monsieur savait couvrir ses traces, c'était une chose à porter à son crédit. Les premiers mois après la mort de ma mère, j'avais avancé à tâtons à la recherche d'indice sur son identité, c'était par hasard que j'avais compris qui il était. Plutôt discret, il était aussi considéré comme une sorte de bienfaiteur. Bien sur, c'était facile de se laisser piéger par son charme. Moi je savais qui il était vraiment, mais c'était mon affaire. Et je devais la régler seule. Quand il me demanda si je pensais vraiment que les choses seraient si simple, je ne répondis pas tout de suite. C'est vrai que dis comme ça, c'était stupide. Il était évident que sa demeure serait un coffre fort. Mais des éléments plaidaient en ma faveur. Pour être honnête, oui. Les vampires sont si orgueilleux, si sures d'eux. Ils se pensent invincibles. Vous seriez surpris de constater que beaucoup ne prennent pas la peine de se protéger des intrusions, convaincu qu'ils viendront à bout de leur ennemis en un rien de temps. C'était la pure vérité. Et c'était la plus grande faiblesse des vampires, leur orgueil. C'était la première leçon de mes parents, qui m'avaient donc appris à ne jamais sous estimer mon ennemi, car c'était ce qui le mènerait à sa perte. La femme quitta la pièce et les deux hommes qui me tenaient les bras me relevèrent. L'homme qui m'avait interrogé se placa devant moi et le vampire tourna autour de moi. Je n'aimais pas ça, j'avais la vague impression d'être le repas au milieu d'une bande d'affamé. Puis avant de l'avoir vu venir, je me pris un violent coup de poing dans la tempe, ce qui me sonna violemment. Je relevais la tête juste à temps pour voir partir le pied de mon nouvel ami partir directement dans mon ventre. J'étouffais un cri de douleur, le souffle court. Je perdis rapidement le fil de ce qui se passait. Encaisser les coups. C'était tout ce qui me préoccupait pour l'instant, encaisser les coups qui pleuvait. Les genoux? Le ventre. Le visage. Tenir, rester debout et serrer les dents, parce que je ne lui ferais pas le plaisir de flancher. Je sentis les ecchymose se former sur tout mon corps, je sang perlait à un entaille sur la pommette, j'avais l'oeil droit douloureux et serait quitte pour un coquard impressionnant. J'eu le goût métallique du sang dans ma bouche quand il m'éclata la lèvre d'une droite bien placée. Ainsi donc, si j'en croyais l'Originel, je ne devais ma survie qu'à mon statut de gagnante, parce que j'avais prouvé ma valeur dans l'arène. J'étais une curiosité de New York depuis quelques moi. A Brooklynn, j'étais celle qui avait gagné, la petite Rosenbach. Peu d'humain sortait vivant et entier de l'arène lorsqu'ils y entraient en compagnie de vampire, de sorcier ou de lycans. J'avais survécut. Parce qu'après tout, c'était que je faisais de mieux. Les coups cessèrent d'un coup. J'avais toute les peine du monde à ne pas m'effondrer, mais je puisais dans mes dernières force pour rester le lus droite possible et relever la tête quand il s'approcha de moi. Il effleura le médaillon du bout des doigts. Les gardes resserrent leur emprise sur mes poignets dans je me débattit, tentant d'éloigner la croix de lui. Ne touchez pas à ça ! Il n'en avait pas le droit. Et d'une manière générale, je ne permettais à personne de pénétrer ma sphère personnelle qui correspondait à un périmètre d'un mètre autour de moi. Puis il parla de cette nuit là, cette nuit où j'avais vu mourir ma mère. Il parla de la combattante qu'elle était, de cette croix. Je secoua la tête de gauche à droite. Je hurlais, c'était plus fort que moi. Taisez-vous ! Je revivais chaque nuit les détails de la mort de ma mère. Les entendre de la bouche de son assassin était incroyablement douloureux. Qui es-tu? Je relevais la tête et croisais son regard. Le même que ce fameux soir. Quand il m'avait sourit alors que je hurlais à m'en arracher la gorge après avoir vu le corps de ma mère chuter lourdement sur le sol. C'était donc possible, d'oublier tant de souffrance. Vous ne me reconnaissez vraiment pas ? Vous m'avez pourtant déjà regardé, droit dans les yeux, ce soir là. Je me taisais. J'aurais voulu l'étrangler, séparer sa tête de son corps, voir une bonne fois pour toute la lueur s'éteindre dans ses yeux. Je suis sa fille. Dis-je la voix chargé de haine. Il me paierai la mort de ma mère, je me l'étais juré. J'aurais aimé avoir toujours ma fiole, la faire exploser ici. Je sentais le sang bouillir dans mes veines, je savais qu'en cet instant, j'aurais été capable de n'importe quoi, y comprit de me faire exploser avec lui, pourvu qu'il y reste lui aussi.
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptySam 14 Déc - 15:57


Sur pourquoi l'assassin croyait que ce serait aussi simple que d'entrer dans un moulin, elle se montrait un peu plus explicite. Selon elle, l'orgueil constituait le principal talon d'Achille de bien des vampires. Là-dessus, le vampire eut un sourire éclairant. En effet, c'est bien le cas, surtout chez plusieurs Originels qui sont immortels depuis si longtemps qu'ils oublient qu'un simple coup de lame bien placé peut mettre fin à des siècles et des siècles d'existence. Seulement, Michael est peut-être différent. C'est un guerrier et il est toujours prêt à l'affrontement, inéluctable, contre ses ennemis et il sait qu'il est au centre d'une guerre perpétuelle. Il s'est battu toute son existence et il se battra encore longtemps.

-Tu n'as pas tord, je le reconnais. Les plus jeunes pensent particulièrement ainsi. Difficile de faire autrement quand on découvre cette force, cette vivacité et je ne te parle même pas de cette soif... et du goût du sang. Seulement, il y en a parmi nous qui on assez de vécu pour avoir acquis une certaine prudence. Je n'ai pas traversé plus de deux milles ans en n'ayant à l'esprit que mon orgueil.

Comme ce jour où il accepta de faire une paix nauséabonde avec ses pairs originels pour éviter d'être lui-même tuer ou d'affaiblir davantage les siens et même ses ennemis vampires. Ce jour remontait à longtemps, mais il s'en souvenait comme si c'était hier. Un homme doit parfois faire fi de son orgueil.

Intrigué par cette Logan et surtout par les raisons qui pouvaient lui valoir tant de haine, tandis qu'il s'efforçait depuis quelques semaines de dorer son image et de dorer celle des Originels. On n'arrive pas à dominer le monde seulement à coup de bain de sang. Il en faut, mais pas seulement. La réponse se trouvait dans cette croix et dès qu'il la vit s'agiter, se débattre, afin qu'il n'y touche pas, Michael comprit qu'il réussirait à la faire parler en se remémorant les souvenirs liés à l'image d'une croix qu'il avait vu il n'y a pas si longtemps, quand on étend son existence sur plus de deux milles ans. Après l'avoir effleuré du bout des doigts, il laissait retomber sa main et racontait la mort de la mère de Logan. Bien sûr, il ne comprenait pas encore que c'était sa mère, mais il sentait bien que c'était une proche et que cela la faisait terriblement souffrir que d'entendre ce récit. Pauvre humaine. Ce qu'il venait de faire semblait faire bien plus mal que tous les coups qu'elle avait reçu tout à l'heure. Briser un esprit, c'est un art, repensa-t-il.

La vengeance, purement et simplement, voilà donc ce qui motivait cette femme. Michael apprend qu'il a devant lui la fille de cette femme. Hey bien! Elle a grandi la petite. Il se souvient vaguement d'avoir adressé un regard, au-delà des flammes, aux humains, une sorte de "à très bientôt". Il ne croyait pas si bien dire. Michael recula d'un pas.

-Oh... c'est donc la vengeance qui t'amènes ici. Je comprends mieux maintenant cette haine dans ton regard.

Il comprenait très bien la vengeance aussi. Cela le rendait même pensif.

-Je sais ce que c'est que de vouloir se venger, quitte à tout abandonner, quitte à détruire notre monde, notre vie. Cela devient la seule chose capable de faire battre notre cœur, elle obsède nos rêves et nos pensées. Malgré que nous soyons ennemis, je te comprends.

Oui, il ne la comprenait que trop bien. Il était sans doute devenu tel qu'il est aujourd'hui, un vampire, par la vengeance et depuis, l'éternel repos lui ait interdit. Encore aujourd'hui, après tous ses siècles, il rêve encore, parfois à elle. Parfois de doux souvenirs qui lui font verser des larmes de sang, parfois, il la revoit, dans cette marre de sang, le ventre éventré, les jambes écartés. Rien que d'y penser, son regard devenait vague, mélancolique, presque perdu. C'est sans doute elle qui le ramènera au présent ou bien un regard soutenu de la part  de Leo, qui devait se demander ce qui arrivait à son maître.

-Je suis navré pour ta mère, mais c'est la guerre, nous étions dans des camps différents. Aujourd'hui, je sais que j'ai devant moi, une ennemie qui mérite le même respect.

Le vampire se tourne et se dirige vers le salon et fait signes à ses gardes de le suivre et d'y traîner Logan. Michael s'assoit sur un fauteuil et indique à ses hommes de faire asseoir l'assassin sur le canapé. Ils comptaient tous la garder à l’œil, on les sentait même presque nerveux.  Leo en revanche, les bras croisés, semblait juste attentif. Dans le foyer tout proche, un feu brûlait.

-Écoutes bien ce que je vais te dire, Logan. Je ne te tuerai pas, pas ce soir. Je sais que tu es capable de faire bien mieux, je sais que tu peux aller beaucoup plus loin pour accomplir ta vengeance. Je serai curieux de voir jusque où. Sans crier gare, je te mettrai à l'épreuve. Mes hommes te traqueront le jour, la nuit, des vampires en auront après toi. Nul part à New-York, tu ne seras véritablement en sécurité. Si tu survies, si, comme dans l'arène, tu défais tout ce que je t'envoie et que même, qui sait, que tu te permets de contre-attaquer, qu'un jour, tu parviennes ici, non pas à genou dans mon hall, mais debout, prête à te battre jusqu'au bout, alors là, et seulement à cet instant, je te donnerai une occasion d'accomplir ta vengeance.
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptyDim 15 Déc - 22:16


Mon père disait que j'étais un électron libre, mon frère en riait beaucoup, et ma mère disait que je lui ressemblais trait pour trait et que ça ne lui avait jamais causé préjudice. Et je refusais de croire que c'était une imprudence qui avait causé sa mort. Ma mère aimait la vie et elle ne jouait jamais avec le feu. Il faut croire que j'étais plus téméraire qu'elle, puisque je me retrouvais à la merci de son meurtrier, alors que mon plan initial prévoyait sa mort, nette et précise. Mais les circonstances m'obligeaient à prévoir quelques changement. Pourtant actuellement je ne pouvais plus rien prévoir. Je m'étais rarement senti si désarmé, j'avais la vague impression d'être une sourie paralysée face à un chat particulièrement tortionnaire. Quand il parla de la haine et du désir de vengeance qui devenait l'unique moteur, la seule chose qui nous faisait tenir, j'eu un pincement au coeur. C'est ce que mes parents avaient toujours voulu éviter à tout prix. Nous avions mené une vie de famille normale et heureuse, même quand Soren et moi avons commencé notre entrainement, il y avait la vraie vie, et la chasse. Nos parents s'assuraient d'en faire une distinction nette et de nous apprendre à ne jamais nous réjouir de la mort, sous aucune de ses formes. Ils nous avaient apprit à ne pas tuer simplement pour tuer, mais pour se défendre, pour protéger. Nous tuions des tueurs, la mort ne devait pas être gratuite. Il comprenait. Mon ennemi comprenait ce que je ressentait, mon besoin de le voir mort une bonne fois pour toute. Et d'un seul coup je me sentis sale, presque au bord de la nausée. Je ne voulais pas qu'un monstre comme lui comprenne mon ressentit et mes actions. C'était impossible. Mes motivations étaient différentes. Mais finalement, aveuglé par la douleur et le chagrin, n'avais-je pas comme seule motivation la haine que je ressentais envers cette homme qui m'avait prit ma mère ? Alors étais-je vraiment différente ? Je m'étais aussi posé la question, dans l'arène et une fois en dehors. N'avais-je pas fait comme les autres, tuer pour ne pas être tuer ? Bien sur j'avais voulu sauver ma vie, sans porter les premiers coups, mais combien de temps m'avait-il fallut pour devenir une tueuse ? J'aurais pu les neutraliser sans les tuer, mais je n'avais pas visé à coté quand j'avais planté mon couteau entre les deux yeux de Bloom, je n'avais pas retenu mon bras quand j'avais enfoncé ce couteau dans la gorge de cette vampire. Je secouais pourtant la tête et le toisais. Vous ne me comprenez pas. Je ne suis pas comme vous. Quand il me parla de me manifester le même respect que celui qu'il avait manifesté à ma mère je me demandais si cela signifiait qu'il comptait renvoyer mon corps à la famille après m'avoir tué. L'image me révulsait. Aux funérailles de ma mère, nous n'avons eu aucun corps à enterrer. Seulement un cercueil vide. Je n'y allais jamais. Je la retrouvais dans notre appartement de Brooklynn, dans l'odeur de jasmin qui imprégnait encore ses habits, dans toutes les valeurs qu'elle m'avait laissé, pas dans un cimetière, devant une pierre alignée avec d'autre pierre. Il me tourna le dos et les gardes m’entraînèrent à sa suite. Leur soutient était, pour le coup, de bonne augure. Je ne me laisser pourtant pas trainer mais j'étais bienheureuse de pouvoir m'appuyer sur eux. Mes genoux étaient incroyablement douloureux et je boitais, je sentais une gêne dans mes côtes. J'étais décidément salement amochée. Ils m'assirent sur le canapé ce qui me tira une grimace de douleur mais permit au moins de soulager mes genoux bien trop sollicités. Je l'écoutais en silence. Il ne me tuerait pas, ou en tout cas pas ce soir. Je comprenais qu'il s'agissait d'une mise à l'épreuve, je suppose que j'avais piqué sa curiosité, et aujourd'hui il voulait voir si j'étais digne de son intérêt. C'était répugnant. Mon regard se perdit dans le feu qui brulait dans l'âtre. Ce n'était même pas une vraie proposition, c'était une constatation. Je sortirais vivante de l'immeuble ce soir, mais chaque seconde, des assassins me guetteront dans l'ombre. J'étais de retour dans l'arène. Une fois de plus, on cherchait à mettre un fin prématurément à mes jours. Il m'offrirait ma vengeance, si je survivais. Survivre, c'était ce que je savais faire de mieux. J'ai oublié depuis longtemps la sensation de réveiller en sécurité. C'était la pure vérité. Mais j'avais accepté cette vie, je l'avais choisis. Vous allez... me laisser partir ? Et mes armes ? Vous allez me les rendre ? demandais-je sans vraiment y croire. Il me laissait une porte de sortie. Des armes, j'en avais d'autre, bien entendu, j'étais même plutôt suréquipée. Je pourrais refaire une fiole de feu grégeois sans trop de difficultés même si je n'avais pas manipulé tous ces ingrédients si dangereux, mais je n'aimais pas l'idée que mon ennemi est entre ses mains une armes aussi destructrice. Mon regard se posa sur l'homme responsable de mon piteux état. Il était silencieux,attentif. Ce n'était pas un simple humain, mais pas non plus un vampire. Un lycan. J'en ferais aussi mon affaire. Si vous tenez à votre homme de main évitez de le mettre sur ma route, sinon je le transforme en tapis. Ajoutais-je avec un sourire presque innocent. Je ne devrais pas jouer avec le feu. Apparemment ce soir je pourrais rentrer chez moi, mais je n'aimais pas ce qu'il me proposait. Dire définitivement adieu à toute idée de sécurité, c'était se condamner à la peur. Je devrais donc le tuer, sans quoi c'est moi qui y passerait. Si je pouvais rentrer chez moi, je voulais le faire au plus vite, j'avais grand besoin de me soigner, de me remettre des coups, et je ne savais pas encore comment je procéderai. Soigner était la spécialité de mon frère, pas la mienne, j'aurais été incapable de m’ôter une écharde du doigt.
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptyDim 15 Déc - 23:15

Lorsque Logan protesta quant au fait d'être comme lui, le vampire Mans eut un sourire et un regard qui semblait vouloir dire « pauvre gamine, mais si, ne le vois tu pas?" Pourtant, il n'ajouta rien, ne chercha pas à la contredire davantage. Il faut dire qu'il n'était pas ici pour tenir un débat et le temps lui suffira à prouver à cette femme qu'il a raison, qu'ils ne sont pas si différents, bien que Michael demeure tout de même un vampire millénaire et elle-même une jeune humaine.

Tandis qu'il la trainait vers le salon, il se disait qu'il pourrait la tuer, la balancer du haut de son balcon, voilà qui aurait été distrayant, mais il avait envie de donner une autre chance à cette femme, de la mettre à l'épreuve, encore plus qu'elle ne l'avait été dans l'arène. La paranoïa, la peur, l'insécurité, la haine et la vengeance, son ultime quête, la grugeront petit à petit jusqu'à faire d'elle un fantôme qui ne se reconnaîtra même plus en se regardant dans un miroir. Puis, si l'humaine est prête et est capable de se rendre au bout de ce chemin de croix, elle pourra l'affronter, avoir cette chance unique, mais Michael sait ce qu'il lui réserve, à ce moment, si comme tant d'autres avant elle, elle échoue. Si Logan meurt en cours de route, hey bien c'est qu'elle n'est pas à la hauteur de ce qu'il attendait d'elle.

Une fois assise dans son salon, elle semblait plus tranquille un peu, plus réfléchie, écoutant attentivement ce qui se dessinait pour elle et elle ne semblait guère enthousiaste, mais résignée, elle semblait prête à cette mise à l'épreuve et à saisir cette chance unique qu'elle avait de racheter sa faute stupide de cette nuit et d'avoir une seconde chance de réussir sa vengeance.

-Je ne sais pas encore. Si tu es sage, peut-être. Par contre, Adèle va garder le feu grégeois.

Puis, Logan semblait détailler du regard Leo et finit même par émettre un commentaire qui fit rire Michael, de bon cœur s'il puis dire, même si ce coeur ne bat plus depuis des lustres. Le Lycan de son côté émit un grognement qui promettait qu'elle ne perdait rien pour attendre.

-Tu entends cela Leo? Une véritable dompteuse cette petite!

Il se marrait encore et se penchait un peu en avant, son regard s'ancrait dans celui de l'humaine.

-Leo est un adversaire coriace. Il a fait toute la guerre à mes côtés et il a tué plus d'humains dans sa vie que toi dans cette arène.

Peut-être que c'est Leo d'ailleurs qui aura le loisir de la bouffer vivante. Il n'aimait guère qu'on se moque de lui et il avait une excellente mémoire, surtout olfactive, faut le dire. Des qualités bien pratiques.

-Bien, je crois que nous avons terminé. Profites bien de ta dernière nuit de repos. Mes Völvas vont t'escorter jusqu'à la sortie et un conseil, ne t'avises pas de revenir, à moins d'être bien certaine de ce que tu fais.

Le vampire blond la laissait se lever et se lever à son tour, la fixant de son regard ténébreux, quasi-envoûtant. Ses gardes et Leo se tenait près d'elle, prêts à la raccompagner, mais à peine la troupe fit un pas que Michael se reprit.

-Ah, j'oubliais, une dernière chose...

Il fit un signe à ses hommes qui se saisirent à nouveau d'elle et firent en sorte de la mettre, une fois de plus, genou au sol. Michael attrapait un tisonnier et jouait dans le feu avec, écartant quelques bûches, un peu penché. Ses gardes et Leo avaient un petit sourire sur les lèvres.

-D'où je viens, nous avions pour habitude de marquer nos esclaves, un peu comme on le fait avec du bétail. Nos esclaves étaient toujours, ou presque, des prisonniers de guerre. La marque avait deux buts. Qu'on sache quel chef de guerre l'avait vaincu et aussi que l'esclave se rappelle, pour toujours, qui est son maître, qui l'a réduit en esclavage.

Michael s'approchait d'elle avec un sourire de vainqueur, de conquérant, de sadique peut-être même. Un sourire qu'elle devait bien connaître, n'est-ce pas? La pauvre se débattait, ses hommes durent la tenir avec plus de force encore et le vampire leur ordonna de bien la tenir, quitte à ce que Leo s'y mette. Puis, il approchait le bout du tisonnier, encore brûlant, près de sa joue.

-Quel beau visage... Ce serait dommage...

Puis, ses yeux se dirigeaient sur les mains de la jeune femme. La pauvre avait les bras écartés. Il vient attraper un des poignets et somma son homme de lui lâcher ce bras, Michael était assez fort pour la tenir d'un bras. La tenant fermement, il la regardait dans les yeux tandis qu'il apposait le tisonnier sur le creux de sa main, pour y laisser une marque, une marque de vaincue.

-C'est pour que tu n'oublies pas.

Puis, il arrête, la lâche et retourne accrocher le tisonnier. Pendant ce temps, on la traînait hors de son penthouse, jusque dans l'ascenseur, puis on la jetait dehors, dans les escaliers. Un sac avec ses armes suivit et les gardes lui donnèrent une minute pour foutre le camp hors de leur vue, ou bien ils la descendraient.
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MessageSujet: Re: SET FIRE THE THE RAIN   SET FIRE THE THE RAIN EmptyLun 16 Déc - 15:38


J'avais peur. Je deviens bien l'admettre, j'aurais préféré le cacher, mais j'étais affaiblie, pâle comme la mort, pied et poing liés face à mon ennemi. Et j'avais du mal à dissimuler la lueur de peur qui dansait dans mon regard. Je prenais peu à peu la mesure de ce qu'allait être mon existence désormais, à la sortie de cette tour. Une traque permanente, une lutte sans merci, un combat sans pitié pour la survie. Immédiatement mon instinct repris le dessus. Je parcourais la pièce du regard, enregistrant en un clin d'oeil le moindre détail. Je me souviendrais de tout. Je gravais chaque ombre, chaque recoins de l'appartement, chaque détails des visages autour de moi était imprimé dans mon esprit et n'étaient pas prêt d'en sortir. Comme dans l'arène, je mettais à profit chaque détail qui pouvait sembler insignifiant mais qui pour moi serait une chance supplémentaire de sortir victorieuse de ce nouveau combat qui allait s'engager. Je ne me laisserai pas tuer si facilement. Lorsque le lycan grogna, je lui jetais un regard de défi impérieux. Je n'étais pas facilement impressionnable, et j'avais désormais un compte personnel à régler avec lui, son petit passage à tabac lui couterai cher, le toutou à son maitre me le paierait c'était une certitude. Je détaillais son visage une fois de plus. Je savais parfaitement ce que j'avais à faire et, si le vampire n'avait pas menti et me laisser rentrer chez moi, je savais comment se déroulerait le reste de ma soirée. Je laissais la détermination chasser la peur, qui m'aurait irrémédiablement conduit à la mort. Je ne pouvais pas me permettre ce luxe, la peur m'enduirait en erreur. Alors je la contrôlais, je la reléguais en arrière plan et me laissait guider par la colère, par l'espoir d'y arriver enfin. J'aurais peut-être pu m'enfuir. Dès ce soir. Partir rejoindre mon père et mon frère, mais il m'aurait retrouvé, et j'aurais mit ma famille en danger. De plus, je n'étais pas assez lâche pour faire une chose pareille. Je savais que je resterais jusqu'au bout, et si e devais y laisser la vie, il mourrait avec moi. C'était la seule alternative possible. Quand il me congédia, je me levais sans attendre, les gardes me libérèrent les poignets et je les massais aussitôt. La sortie. Je voulais quitter cet endroit au plus vite. Mais il me rappela et immédiatement, les hommes me saisirent à nouveau. Avant d'avoir pu vraiment comprendre ce qui se passait, je me retrouvais une fois de plus a genoux sur le sol, ce qui m'arracha un cris de douleur. Je levais la tête vers le vampire qui s'était saisit d'un tisonnier. Je fronçais les sourcils, un peu perdue, incapable de comprendre ce qui se passait. Un simple regard au lycan m'informa que mes ennuis n'étaient pas finis pour cette nuit. Je n'aimais pas ce sourire en coin. Je tournais à nouveau le regard vers l'Originel. Je compris peu à peu l'horreur de ce qu'il allait me faire subir. Une marque. Une marque au fer rouge pour que je me rappel toute ma vie de cette nuit où il m'avait vaincu. Je me débattit avec une vigueur renouvelé, la peur au ventre. Les gardes resserrent leur prise ce qui ne fit qu'accroitre mon agitation. Je ne pu m'empêcher de crier en sentant la chaleur du tisonnier sur ma peau, tout près de ma joue, leur ordonnant de me lacher. Je fermais les yeux par reflexe, mais il ne se passa rien. Quel beau visage... Ce serait dommage...  J'ouvris les yeux et levais le regard vers lui, tremblante, le souffle court. Une goutte de sueur perla sur mon front. Je me pris à espérer qu'il y renonce, qu'il me laisse enfin partir. Mais je connaissais ce type d'homme, des sadique. Il se saisit de mon bras droit et m'attrapa fermement le poignet. Je secouais la tête de gauche à droite en tentant de me dégager de son emprise, en vain. Il planta son regard dans le mien et appuya le tisonnier brulant au creux de ma paume. Je hurlais de douleur pendant ce qui me sembla être une éternité. Je n'avais jamais connu de douleur pareil, mon bras entier semblait en feu et chaque fibre de mon corps s'alarmait de la violence de cette sensation. Puis il me lâcha. Je laissais mon bras tomber à terre, une marque rouge sur la main. Les gardes me relevèrent, j'aurais été bien incapable de le faire toute seule de toute façon. Ils me rendirent mes armes et me jetèrent dehors en me précisant bien que j'avais intérêt à déguerpir vite fait. Quinze seconde plus tard, je m'étais engouffré dans ma voiture et j'avais démarre en trombe, je n'étais déjà plus là. Je roulais vite, trop vite, surtout compte tenu du fait que ma main droite était quasi inutilisable tant elle était douloureuse. Direction Brooklynn, je délaissais mon appartement de Manhattan pour cette nuit.
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