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 god bless america. ☞ (jaimix)

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MessageSujet: god bless america. ☞ (jaimix)   god bless america. ☞ (jaimix) EmptyDim 2 Fév - 19:19


like memories of dying days.


There's nothing left to say but so much left that I don't know. We never had a choice, this world is too much noise.That's when she said I don't hate you boy, I just want to save you while there's still something left to save

Voilà. Maintenant, tu te faisais vraiment chier.
Un petit regard autour de toi, un long soupir. Tes yeux s’attardèrent brièvement sur la silhouette dénudée qui se trémoussait sur la petite estrade, le long d’une barre verticale. Tu mâchonnes la pointe du cure-dent coincé entre tes lèvres. Et tu la regardes. Tu te rinces l’œil, sans pour autant émettre la moindre réaction déplacée, lui jeter le moindre billet, ou quoi que ce soit d’autre. En fait, même si une nana à poil était venue te faire un lap-dance, il y avait de forte chance pour que tu te sois fait chier, à cet instant précis. Parce que Phoenix s’emmerdait aussi. Et qu’il décidait bien généralement que — par pure solidarité — tu n’avais pas le droit de t’amuser lorsque lui se faisait chier comme un rat mort. Alors il aurait dégagé la nana. Parce qu’il était là pour affaires. Pas le temps de s’amuser. Apparemment, c’était ça, l’excuse première. Mais tu savais très bien ce qu’il avait dans le fond de la tête. Et, pour la peine, l’envie de lui payer une fille te démangeait depuis tout à l’heure. T’aurais rien gagné d’autre qu’une tarte dans la tronche, cependant ; tu avais donc décidé d’éviter de te faire tirer l’oreille par un espèce de truc plus grand que toi. Simple réflexe de survie.

Ton regard croisa celui de la fille sur scène. Un large sourire barra ton visage, et tu baissais la main, cessant de façonner des petites boulettes de tout ce que tu pouvais trouver, dans la simple et stupide intention de les lancer sur ton partenaire de soirée. Elle poursuivit sa danse, ses prunelles vrillées dans les tiennes quelques instants. Une douce chaleur se répandit dans ton corps, et tu te détendis légèrement. Sans la perdre du regard. Sans te douter un seul instant que derrière ses charmes physiques apparents et son regard langoureux, elle se servait d’autres atouts pour te garder sous son emprise. À vrai dire, tu t’en serais bien moqué ; avec ou sans hypnose, tu étais tout à elle. Enfin. Provisoirement.

Lorsque l’épaule d’un espèce de rhinocéros heurta la tienne, et te fit tanguer sur ta chaise, tu grognas légèrement, et détachas ton regard de la jeune femme. Allez. Inspire. Expire. Le calme envahit à nouveau ta carcasse musclée, et tu reposais ton regard sur Phoenix, assis suffisamment loin de toi pour que ni son bras étendu ni sa main large ouverte ne puissent atteindre la moindre partie de ton corps. Une petite boulette de pain lui atterrit en plein sur le nez. « OH. Cinquante points, là. » Tu étais un cas désespéré. Mads te le disait souvent. Phoenix, lui, te le faisait comprendre à coups d’insulte et de claques derrière la tête, parfois même de droites violentes. Pas de limite à l’amour vache, auraient dit certains. Toi, ça ne te laissait pourtant pas indifférent. Tu en riais certes. De toute manière, que faire contre tout ça ? Phoenix ne te prenait pas au sérieux ; pas dans les apparences tout du moins. Mads, lui, avait sérieusement besoin de se détendre, et tu n’avais pas envie de jouer les Hitler du comportement à ses côés. T’avais juste envie de lui dire de souffler.

Légèrement, tu fis basculer ta chaise en arrière, les pointes de tes pieds calées au sol, les pieds arrière de ton siège en équilibre sur le sol du bar à striptease. « C’est bon, relax. Il arrive quand le pigeon ? » Il était tard. Les affaires traînaient. Tu n’étais pas discret. Et tu sentais l’irritation poindre de manière plutôt franche dans l’attitude de ton vis-à-vis. Il allait finir par te faire bouffer le bois de la table, malgré les mesures et distances de sécurité établies lorsque tu t’étais installé. S’il ne bougeait pas, c’était qu’il n’en avait pas envie. Il n’allait pas gaspiller de l’énergie pour toi, voyons.

Tes yeux passèrent sur la jeune femme assise au bar, à quelques mètres de là. Celle avec qui tu avais commencé à danser, en arrivant, avant de te faire rappeler à l’ordre d’un regard assassin. T’étais pas là pour ça. Mais au vu des regards qu’elle te lançait, elle aurait bien aimé que tu l’emmènes faire un tour aux toilettes, à défaut d’avoir une chambre à disposition. Un sourire flirta encore avec tes lèvres, et tu baissais la tête, te forçant à ne pas penser à ce que cette soirée aurait pu être si tu n’avais pas été avec Phoenix. Après tout, sans lui, tu ne serais même pas sorti. Et si les affaires qu’il avait eu à régler ne s’étaient pas déroulées dans ce bar, il aurait dû te traîner par le fond du caleçon sur les lieux — ce dont tu le pensais physiquement et matériellement capable, pour être tout à fait franc. Rendons à César ce qui lui appartient. En attendant, c’était lui qui t’avait traîné ici. Et tu étais condamné à rester à ses côtés, loin des gens pas bien fréquentables, que tu ne savais pas différencier des gens qui l’étaient, la plupart du temps. Encore un problème à rajouter à la longue liste de trente pieds des tares que tu te traînais. Mais au final, il y avait tout autant de qualités, paraît-il. Le tout, c’était d’aller les chercher.  

Tu trépignais. Tes doigts tapotaient nerveusement la table face à toi. Plus rien pour faire des boulettes, et tu commençais à douter clairement de la patience de ton ami. Il t’en aurait collé une avant même que tu ne lèves la main, à ce stade. Et toi, tu aurais étranglé le premier qui te bousculait à nouveau. Ce fut d’ailleurs à cette seconde que la main d’un homme poussa brusquement ta chaise pour la faire retomber sur ses quatre pieds, accompagnant son geste d’un grommellement insultant. Nerfs à fleur de peau. Tu bondis sur tes deux pieds, sans prêter gare à ce qui pouvait t’entourer, ni même à Phoenix. T’en pouvais plus de l’ignorance des gens.  « C’est quoi le problème putain ? Achète-toi des lunettes si tu me vois pas, ou demande si tu veux passer. » T’aurais jamais dû avoir ce genre de réactions. Pas face à des gars d’une demi-tête de plus que toi, malgré ta taille non négligeable. On aurait parfois dit que tu manquais d’instinct de survie. Ce qui, quelque part, t’aurait valu ton bras, et les cicatrices qui pouvaient courir le long de ton visage lorsque tu perdais le contrôle. Comme là. Ton don vacilla légèrement, mais rapidement, tu avais à nouveau l’air comme neuf.

Ton regard planté dans le sien. Pas de fierté de coq. Tu t’emmerdais juste, plus que de nature. T’avais les nerfs à fleur de peau, et t’aurais voulu pouvoir profiter de la soirée autrement qu’en te rinçant l’œil, ce que tu n’étais parfois même pas en droit de faire. Et ce mec était rentré comme un taureau fou-furieux dans une palissade de paille. Autre nom pour ta patience.

Assied-toi, mon vieux, avant qu’il ne soit trop tard.
Avant que ton garde-du-corps maussade ne soit encore obligé de venir te sauver les fesses et te souffler dans les bronches.

Instinct de survie, mon cul oui.
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MessageSujet: Re: god bless america. ☞ (jaimix)   god bless america. ☞ (jaimix) EmptyJeu 8 Mai - 10:14

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