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 ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE

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MessageSujet: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyDim 8 Déc - 22:10




Let the Christmas Spirit ring
Later we'll have some pumpkin pie and we'll do some caroling.

Vingt-quatre décembre. Déjà rendus là. Jamais, avant, un nombre m’a paru aussi aberrant et effrayant. Je déteste noël, je méprises le Père-Noël et je hais bien sûr toute forme de joie et de bonne humeur. D’ailleurs… la bonne humeur, ce soir, assurément, je ne semble pas trop l’être. Quand, au juste, j’ai l’air de l’être ? Voilà une très bonne question contre laquelle je ne sais quoi répondre. M’enfin. Vingt-quatre décembre. Déjà rendus là. J’ai vingt-neuf ans… le mois dernier, j’ai célébré mon anniversaire sur un lit d’hôpital, dans un état encore plus végétatif qu’un légume. Vingt-quatre décembre. Déjà rendus là. Voilà près de une semaine que je suis sortis de mon coma et encore mon corps semble en recelé quelques séquelles. Un rien me fatigue et un tout m’exaspère. Vie de merde. Ville de merde. Vision de merde. Bref, tant de mots commençant par la lettre V  et qui ne valent, tout compte fait, définitivement pas de la merde. Bref. Hauts les cœurs ! C’est noël ! Il fait blanc et froid dehors.

À grande volée, j’ouvre la porte, toujours déverrouillée, de mon appartement. Mes lourds pas trainassant me guident viscéralement vers l’embrasure que je franchis tout aussi machinalement. Paresseusement, derrière moi, la porte se referme et péniblement la paume de ma main glacée vient s’écraser sur mon front ruisselant de flocons de neige perlant tels des diamants cristallins sur le satin de ma peau bouillante. Du coin de l’œil, dans le salon, j’aperçois un mirage qui repose confortablement bien sur les coussins - pas moelleux - de mon sofa. Aleister. Mon frère d’arme. Mon colocataire. L’une de mes tendres moitiés qui semble lui non plus ne pas trop se prendre le pied en ces temps purs de festivités. Vaguement, durant quelques instants, je l’observe, je crois qu’il dort, je ne sais pas trop ce qu’il fout là avachit de tout son long sur le divan. Je plisse les yeux, considère la carcasse avec plus de vigilance et d’attention. Sur son torse gît un livre tout fraichement entamé, par l’écriture mystique et soignée qui orne la page couverture, je parviens à savoir que le manuscrit est en fait un grimoire de sorcellerie. À cette vision, un frisson s’immisce en mon échine et fait légèrement frémir mes larges épaules. Je sais ce que cela recèle ou plutôt je sais ce que cela implique. Depuis son retour, inespéré, sur la vaste métropole, Aleister est complètement obnubilé par ces livres et franchement cette obsession malsaine commence à m’inquiéter. Je devrais aller lui parler, mais trop épuisé, je ne le fais pas. Je me contente de réprimé mon scepticisme et de poursuivre mon chemin. Comme un zombie, je divague vers la cuisine, une odeur sucrée et douce embaume l’atmosphère, parfum fruité qui ne manque pas d’enivrer mon museau faiblement retroussé en l’air.

- Bonsoir, murmure enroué qui gicle avec peine d’entre mes lèvres crispées et quelque peu encore engourdies par le givre de l’hiver. Dehors, la soirée est fraiche et comme qui dirait pas très chaleureuse. Température hostile pour un monde post-apocalyptique. Même ma nature lupine a de la difficulté à s’acclimater au refroidissement de cette saison meurtrissant l’État. Mes traits de fer s’apaisent, mon regard austère et acéré s’adoucit lorsque mes azurs capturent la svelte silhouette qui déambule à la hâte entre le fourneau et le réfrigérateur. Coraline, tout sourire, qui bricole je ne sais quoi, comme toujours, pour nourrir ses deux hommes aux appétits d’ogre.    

- Je ne sais pas ce que tu es train de faire mais ça sent fichtrement bon par ici, bien que ma voix n’imprègne aucune émotion, mon sourire, quoi que minuscule et las, démontre une sincérité plus que patente. J’suis mort de fatigue. Le contrat, ce soir, il était plus emmerdant que je ne l’avais supposé.

Sur quoi, je tourne les talons et marche lourdement vers mes cartiers aka ma chambre et mon lit. Je suis un putain de robot. Un zombie. J’ignore durant combien de temps est-ce que je pourrais tolérer un état aussi lamentable. Même une loque humaine se voit être plus vivante et grouillante que moi. Assis sur cette morose pensée, j’arrive dans ma chambre, ne prend même pas soin de refermer la porte derrière moi… seul les bras de Morphée m’interpellent et docile je me laisse tomber dans son étreinte. Lourdement, à plat ventre, je m’écrase sur mon lit, bouffant en pleine gueule mon oreiller lorsque ma face de dégénéré vient violemment s’y aplatir.

Bonne nuit. Et joyeux noël. Le ciel peut bien me tomber sur la tête, j’en rien à foutre.

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by brenda lee



Dernière édition par Salem L. O'Malley le Lun 30 Déc - 17:52, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyLun 9 Déc - 2:20



have yourself a merry little christmas



Un soupir traversa mes lèvres alors que j'observais par la fenêtre la neige tomber à gros flocons à l'extérieur. Je ne pouvais pas dire que je n'aimais pas l'hiver, ni le froid, ni la neige. Cette avalanche du ciel rendait tout le décor irréel, maculé d'un blanc nacré et gelé. La nature prouvait qu'elle pouvait parfois être douce et belle et non seulement cruelle. Toutefois, je ne pouvais me réjouir du temps des fêtes... Ça me rappelait trop de souvenirs... Des moments heureux passés avec mes parents et ma soeur. Des moments forts lointains... Si loin que j'avais le sentiment qu'ils provenaient d'une autre vie. Depuis, je n'avais jamais pris le temps de fêter Noël. Non, c'était beaucoup trop de penser festoyer avec ces images en tête. Mais je ne voulais pas demeurer prise avec cette mélancolie le reste de la soirée! Surtout pas la veille de Noël, c'était trop douloureux. Voilà pourquoi j'étais venue jusqu'ici. Je ne voulais pas être seule, demeurer dans ma solitude et ma misère. Je n'en avais nullement envie. Mais voilà que ma distraction tardait à se pointer le bout du nez... Et je faisais quoi pour me changer les idées? J'attendais. Je contemplais la neige s'accumuler sur le rebord de la fenêtre, la tête remplie de songes. Dans un élan d'ennui, je me soulevai de contre le matelas et marchai tranquillement dans la pièce qui servait de chambre à Salem, mes bras se balançant de chaque côté de mon corps. Je m'ennuyais... Le temps passait au ralenti et j'étais persuadée qu'il se moquait de moi. J'atteins alors le bureau de la chambre, là où une montagne d'objets étaient empilés les uns sur les autres. Je les observais distraitement, tentant de me changer les idées. Je jetai un bref coup d'oeil à la porte entrouverte afin de m'assurer que personne ne s'aventurait dans le couloir. Tout semblait calme. Je m'étais introduite dans l'appartement sans l'accord des colocataires de Salem, mais ils commençaient à s'habituer à ma présence. J'étais pratiquement toujours fourrer ici... Pourquoi? Je n'osais me poser la question, je le faisais, un point c'est tout. Une fois assurée que personne ne me surprendrait, je reportai mon attention sur le bureau et commençai mon inspection. Je fouillais pour me désennuyer. Je me faisais une idée des habitudes du lycan, je m'imaginais les raisons pour lesquelles il avait acheter tel objet, dans quel contexte il avait bu telle bouteille. Il avait des cadavres de bouteilles un peu partout, des cartons de cigarettes vides pas ramassés, des vêtements qui traînaient. Je souris face à ce fouillis, me reconnaissant dans ce chaos. J'ouvris alors un des tiroirs, perpétuant mon aventure. Je plongeai dans les mystères de ce tiroir, les mains pleines, intriguée par son contenu.

Et Salem se pointa dans sa propre chambre. Je sursautai violemment, prise sur le fait. Je me figeai sur place, l'air coupable, un papier quelconque pendouillant au bout de mes doigts. J'observai le lycan traverser la courte distance qui séparait la porte de son lit pour qu'il s'y effondre sans rien dire. Sans rien voir. Et il ne bougeait plus. Incrédule, j'arquai un sourcil. Amusée, mes épaules se détendirent et mes lèvres s'étirèrent en un sourire satisfait. Ma distraction venait de franchir la porte. Je déposai la feuille que je tenais sur la colline d'objets rangés pèle-mêle et, sur la pointe des pieds, j'atteignis la porte de la chambre qu'il laissa ouverte derrière lui. Malicieuse, je saisis la poignée et je fis exprès de faire un peu de vacarme en la fermant dans mon dos. J'annonçais ma présence. Je m'appuyai contre le bois, sourire malicieux toujours accroché à mes lèvres. « Tu crois vraiment que je vais te laisser me dormir sous le nez? » D'un pas de félin, je quittai le mur afin de m'approcher du lit. Je me faufilai sur le matelas dans le but de rejoindre un Salem aux yeux endormis, probablement exténué par sa journée. Il devra faire un dernier effort, parce que je n'avais pas l'intention de rebrousser chemin. Dans le pire des cas, il n'aura qu'à me laisser faire. Une étincelle de malice alluma mes prunelles alors que je me mordillais la lèvre, signe que mes intentions étaient véritablement... non religieuses. 

© css par blackrose & gif par tumblr
chanson par dean martin



Dernière édition par Novalee R. Slater le Dim 5 Jan - 21:04, édité 1 fois
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Coraline Price
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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyLun 9 Déc - 12:47

Merry Christmas !

Noël. Ce jour était arrivé, le jour du réveillon, celui qu’elle attendait toujours avec impatience. Bien que depuis longtemps sortie de l’enfance, elle avait continué à ressentir cette même excitation en songeant à cette fête, à la neige qui recouvrait la ville, à cette nuit qui, l’espace de quelques heures, semblait sonner comme une trêve. Plus de mal, plus de peur, plus de souffrance. Un instant, une bulle de bonheur partagé. Elle n’avait plus de famille, si ce n’est sa mère, mais cela lui suffisait amplement. Souvent, elles invitaient des voisins et passaient la journée à s’acharner en cuisine pour préparer le repas. Parfois, les choses ne tournaient pas bien, souvent, elles finissaient par se disputer en grands fracas, mais à la fin, lorsque tout était prêt à être dégusté, lorsque les invités arrivaient, c’était comme si tous les soucis s’envolaient d’un coup. Elles oubliaient les problèmes de la journée, de la vie en général, ce contentant de profiter de ces instants si rares et si précieux. Ces dernières années, Sam avaient été des leurs et avait même parfois mis la main à la pâte avec une patience qui forçait le respect.

Mais cette année, tout serait différent. Désormais, elle était morte.

Ces derniers temps, Coraline n’allait pas bien. Depuis la Moisson des Ames, depuis la mort d’Abraham, un voile sombre semblait l’avoir recouverte. Elle ne se plaignait jamais pourtant, ne montrait que rarement sa peine devant d’autres. Et pourtant, elle n’était plus la même. Une empreinte de tristesse l’avait imprégnée, allant même jusqu’à contaminer les plus lumineux de ses sourires. La douleur s’était atténuée, mais demeurait, malgré tout, au même titre que le manque qui la dévorait peu à peu. L’approche de ce jour avait été perçue bien différemment : jamais encore elle n’avait tant regrettée son existence mortelle. Tout lui manquait, à commencer par sa mère, la personne qu’elle aimait le plus au monde et dont elle était aujourd’hui privée. Elle espérait sincèrement que celle-ci ne serait pas seule ce soir. Elle pensait à son fiancé, à ses anciens amis, à ceux qu’elle avait aimés, ceux qui l’avaient pleurée.
Il aurait été facile pour elle de demeurer enfermer dans sa chambre à verser des larmes sur tout ce qui était, et surtout sur ce qui n’était plus. Mais elle ne le voulait pas, ne le pouvait pas. Noël était là, une sorte de barrière qu’elle souhaitait plus que tout franchir, un cap à passer, le premier depuis sa mort. Alors, elle avait durement travaillé, toute la journée, cuisinant en essayant de se rappeler les recettes de sa mère, en regrettant de ne jamais avoir fait l’effort de les apprendre par coeur. Mais cuisiner seule était bien moins facile, et surtout bien plus pesant. Elle tentait de se donner du courage, de songer au résultat, en espérant qu’il plairait aux deux hommes avec lesquels elle vivait désormais. Elle avait rapidement compris que cette période était redoutée par tous, mais elle ne pouvait se comporter comme si ce jour avait été comme les autres. Elle ne pouvait qu’espérer arriver à leur faire plaisir malgré tout. Si elle y parvenait, alors les choses seraient peut-être un peu plus supportables. Si elle y parvenait.

Une porte qui s’ouvre à la volée, un pas lourd. Il était rentré. Un bonsoir signala la présence de Salem, complimentant le repas. Elle lui adressa un sourire qu’elle espérait plein d’entrain. Mais elle ne put expliquer ce qu’elle était en train de faire. Il tournait les talons. La soirée s’arrêtait là. Une soirée qui n’existait pas. « Salem, attends ! » Elle tenta de le retenir, en vain. Sa silhouette éreintée avait déjà disparu derrière la porte de sa chambre.

Elle soupira, regarda le fruit de son labeur. D’un coup, tout lui sembla fade, sinistre, sans saveur. Rien de comparable à ce qu’elle avait connu. Elle n’avait pas le talent de sa mère, et surtout, elle n’avait pas le talent de regretter ce qu’elles avaient eues. Mais elle voulait malgré tout faire une dernière tentative.
L’inconvénient de vivre avec un fantôme est que les limites de la vie privées deviennent très aléatoires pour quelqu’un n’ayant pas besoin de passer par les portes, et lorsque Coraline apparut soudainement dans la chambre du Lycan, elle se rendit bien compte qu’elle aurait sans doute mieux fait d’adopter une entrée plus conventionnelle. « Salem, je... » puis, son regard se posa sur la jeune femme et elle eut soudainement un mouvement de recul, ainsi qu’un air de profonde gêne peint sur son visage. « Je... je suis désolée... je ne savais pas que tu étais là Nova... » Tant pis. Elle était là, maintenant, autant aller jusqu’au bout. Elle prit une profonde inspiration et se lança. «Salem, je sais que ce n’est pas ton jour préféré mais... j’ai préparé un repas, et même si tu n’aimes pas Noël, je me suis dit que ça pouvait être bien, de nous retrouver tous ensemble. On est pas obligé de faire quoi que ce soit de plus... Vous pouvez venir quand vous en avez envie. » Elle s’arrêta. Il était évident qu’elle les dérangeait. Elle ignorait si Salem comme Aleister savaient à quel point c’était important pour elle, à quel point elle en avait besoin. Bien sûr que non. Pour le savoir, il aurait fallu qu’elle le leur explique. Au lieu d’être honnête, elle cacha ses sentiments derrière un sourire, un autre, et un banal geste de la main signifiant toute la trivialité de la situation. « Ce n’est pas vraiment important, oubliez ça. Je... je ferai tout réchauffer demain. » Puis, elle disparut de nouveau.

De retour dans la cuisine, au point de départ. Mais cette fois-ci, un grand vide l’encerclait. A quoi bon ? Tout ceci n’était qu’une illusion. Elle ne pouvait même pas manger. Tel un automate, elle éteignit le feu sous les casseroles, puis s’appuyant contre le mur, elle s’y laissa glisser jusqu’au sol, avant de se recroqueviller.

Elle était morte. Tout avait changé.  
bohemian psychedelic
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Ex Aleister I. Curwen
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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyMar 10 Déc - 2:28

merry little christmas.


« T'entourer d'âmes ne fait pas de toi un être moins seul en ce monde, Aleister. »

Ces rêves, ils sont de plus en plus fréquent. Le peu de moment où je parviens à fermer l'oeil, je ne fais que sombrer dans une tempête chaotique de vision incontrôlable et de sensations inhumaines et inquiétantes pour hanter mon réveille par la suite. Je deviens un homme de plus en plus différent et j'ai peur... peur d'ouvrir les yeux et d'être quelqu'un d'autre, ou peut-être autre chose.

Encore, je viens d'ouvrir les yeux. Je suis perdu, déboussolé. J'ai encore la sensation de toujours dormir ou de n'avoir jamais dormi, seulement voyagé dans un autre endroit. L'horloge au coin du salon semble me montrer que j'ai sombrer pendant presque une journée entière et l'odeur de la cuisine semble déjà lui confirmer que l'heure de manger arrive à grand pas. Est-ce Coraline qui mijote quelque chose? Bon sens... on est quel jour? Si hier c'était le vingt-trois, aujourd'hui il est techniquement le vingt-quatre non? Enfant-Aleister serait sans doute déjà debout sur ses petites pattes s'il saurait cela! Maintenant, une bouteille de scotch fait bien l'affaire? D'ailleurs, ai-je fini celle dont j'avais entamer la nuit dernière? Je crois que je vais devoir me redresser...



Après un ou deux essaies, le sorcier se décida finalement à redresser son corps, accompagné bien sur d'une certaine plainte « Gnnrrrrrrnnn » et du petit vacarme de son pied accrochant la bouteille vide de scotch. « Alors c'est là que je l'ai mise... »

Quittant son lieu de sommeil en déplaçant la bouteille vide au sol vers un lieu plus élevé comme le petit espace vide de la bibliothèque, il se dirigea à pas de loup vers l'origine de cet étrange, bien qu'agréable odeur. Ses yeux bleutés scrutaient parfois les chaises vides, en s'attendant peut-être de croiser une personne ou la personne responsable de cette cuisine. Pour cuisiner, il s'agit sans aucun doute de la belle Coraline... Son attention s'arrêta soudainement vers le rectangle embué qui faisait office de fenêtre, bien qu'il n'y percevait pas grand chose au travers de ce voile blanchâtre. Il dut ainsi relever le bois peint du cadre, ouvrant la fenêtre qui laissa donc entrer un vent glaciale hivernale qui attaqua le sorcier en lui conférant un vif frisson au niveau de son cou et de son dos. Mère Nature avait offert pour les New Yorkai une légère neige argenté, tombé directement de nuage caché par l'obscurité pour scintillé aux lueurs des lampadaires. Une scène romantique, magique si le tout n'avait été vue par le regard d'un homme à moitié endormi, qui parvint tout de même d'y trouver une certain charme. À Minuit se sera Noël... Un Noël différent pour un homme différent j'imagine.

« T'entourer d'âmes ne fait pas de toi un être moins seul en ce monde, Aleister. »

Cette phrase lui revenait à son esprit, comme un doux murmure subtile venant lui mettre les deux pieds sur terre. Épris d'une certaine peine, il referma lourdement la fenêtre, continuant son expédition vers la cuisine. Le sorcier connaissait les arcanes, parvenaient à connaître les noires ficelles de notre univers, pourtant la cuisine lui était totalement étrangère.

« C'est une vile sorcellerie... »

Fit-il à lui même, le sourire amusé alors qu'il observait les divers plats mijotant. Peut-être un peu trop curieux, il saisit le couvercle de l'un des chaudrons pour mieux inspecter son contenu, en prenant soin de ne pas recevoir le nuage bouillant d'eau en vapeur. Toujours dans son élancé, le sorcier en quête vint ensuite saisir une longue cuillère en bois et oser goûter à son contenu, ne réussissant qu'à se brûler le bout des lèvres et de la langue. Le sorcier vaincu, il bâti en retraite.

***

« Vous auriez tout de même pu attendre à minuit, cela aurait été plus symbolique! » Fit le sorcier, le côté du corps contre le cadre de porte alors qu'il observait le trio à ses devants avec des yeux grisés de plus en plus épuisés. Visiblement, il avait prit l'habitude de les voir ses deux là dans cette chambre. Après avoir entendu de nombreux ébats embarrassant, Aleister s'était décider de poser secrètement un sceau magique sur la porte de Salem afin d'atténuer les bruits pouvant s'y échapper. Si quelqu'un venait à tuer Salem dans sa chambre, il ne serait sans doute pas en mesure de le percevoir à moins d'y porter attention, mais le risque valait mille fois les bruits de copulation lycan. Une chemise noire sur le dos, il se redressa doucement pour effectuer les premiers pas dans la chambre, une main derrière le dos et l'autre à son menton.

« Moi je suis en accord avec la belle fantôme. Il s'agit d'une soiré spéciale et si le mot Noël te déplaît, remplace par un mot que tu préfères si tu veux. Considères cela comme la soiré où des gens qui s'apprécient mange ensembles. Jusqu'à quand remonte ton dîner normal Salem? » Jetant un coup d'oeil rapide à Coraline, vérifiant rapidement sa réaction.

Il n'était pas du genre habituel au sorcier de jouer le rôle du « gentil » dans ce genre de situation. Peut-être était-ce la fatigue qui le déboussolait, mais le sorcier semblait d'humeur anormalement rayonnante pour l'individu.

« Je vais me servir un verre... » Fit le sorcier en quittant la chambre quasiment aussi vite qu'il était arrivé, les fenêtres s'ouvrant inexplicablement en laissant rentrer les flocons et l'air glaciale dans la chambre du lycan. Petit coup de fouet...

S'ouvrant une nouvelle bouteille de scotch, le sorcier laissait calmement couler le liquide d'alcool dans un nouveau verre. « Au fait Coraline, j'ignore ce que tu cuisines, mais l'odeur me semblait si bonne qu'elle m'a tiré de mon som- »

Avant d'être interrompu par un petit bruit contre la porte. Il reconnaissait cette signature.

« Non..... Shit. »

© fiche by disturbed (et c'est pas touche xD)

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Ariana C. Vander
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

Relationship
→ citation:
relationships :
Ariana C. VanderJolie soubrette ; livreuse de cookies
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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyJeu 12 Déc - 2:23


HAVE YOURSELF A MERRY LITTLE CHRISTMAS.
ft. LES DISJONCTÉS DU BULBE.


J'ai besoin de toi de toute urgence! Tout de suite! C'est une question de vie ou de mort! Viens à mon appartement dès que tu as ce message.
Ana Banana! XOXO.

Un appel de détresse. Un appel au secours sorti tout droit de mon petit coeur vêtu de guirlandes rouges et vertes. Noël... Noël! LA fête par excellence où l'on pouvait se retrouver autour d'une table avec les gens qu'on aime. Et parfois, des gens qu'on aime moins bien. Rien ne pouvant être parfait, même cette fête se devait d'avoir quelques tares. Noël! On aurait pu penser qu'avec la mort de Keira, j'aurais préféré me retrouver toute seule, à picoler comme un trou, et à pleurer. Encore et encore. Ouais. J'aurais pu. J'y ai songé. J'ai failli sombrer dans cette vaste et vile spirale de l'alcool facile. Mais avant de voir ce qu'on n'a plus... il faut voir ce que l'on a.... Et mine de rien, j'avais toujours une famille. Salem. Aleister. Mes deux frangins par substitution. Connaissant ces deux grosses mufles, les chances pour qu'ils fêtent Noël se retrouvaient quasiment nulles. Pauvre Coraline qui devaient se dépatouiller avec eux... Je n'étais pas encore à leur appartement, mais je m'imaginais bien la scène suivante : Aleister et Salem se partageant une bouteille de scotch pendant que Coraline... et bien... Je ne savais pas. Mais... C'était d'un triste. Nah?

- My body's aching System overload Temperature's rising I'm about to explode Watch me I'm intoxicated Taking the show It got me hypnotized Everybody step aside Steal the night Kill the lights Feel it under your skin Time is right Keep it tight 'Cause it's pulling you in Wrap it up You can't stop cause it feels like an overdose.

Pleine d'entrain et d'énergie, je remuais du popotin au rythme de la musique. Une vraie pile ambulante alors que je terminais de préparer ma dinde. Notre dinde. La dinde de Noël, quoi! Tellement de choses à préparer avant que mon sauveur ne daigne répondre à mon appel de détresse! Tellement de décoration à entasser dans des cartons pour les déposer chez mon Salami. Tellement de.... Oh oh! J'allais oublier l'essentiel... Me faire toute belle, voyons!

*** Un peu plus tard ***

Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver... à chantonner, c'était super simple. Par contre, j'avais un mal fou à reproduire cet air en frappant contre la porte de l'appartement de Salem.... ça donnait juste l'impression que je cognais dessus. Aucune réelle mélodie. C'était... pas cool de la part de cette planche de bois. Mais je restais malgré tout de bonne humeur, parce qu'on était enfin arrivé à destination et que dehors il y avait tout plein de flocons. C'était tellement agréable... et froid. Que serait cette fête de fin d'année sans neige? Pas grand chose, je vous donne dans le mile!

- Bref, on va pas attendre trop longtemps.

Adressant un clin d'oeil à mon sauveur, j'enclenchais la porte et l'ouvrit à toute hâte. Telle la furie que je pouvais être, je rentrais dans l'appartement sans vraiment me soucier de savoir si on m'avait invité à le faire. De toute façon, j'étais une lycan. Pas un vampire. Je n'avais donc pas besoin d'autorisation, et toooc! Une fois dans le salon, j'ouvris mes bras en grand pour m'exclamais avec un grand sourire dans la face :

- JOYEUX NOEL TOUT LE MONDE! Je me suis permise d'inviter mon amie Julian, précisais-je en le pointant du doigt. Le pauvre, il était enseveli par tout les cartons que je lui avais gentiment demandé de porter. Un amour ce gars.

Par ailleurs, je percevais très nettement une délicieuse odeur qui flottait dans l'air. Agréablement surprise, j'humais cette odeur culinaire qui me fit d'ailleurs pensé à une chose très très importante.

Et je reviens! Je vais chercher la dinde!!!

Ma phrase à peine terminée que j'étais déjà en train de partir pour aller récupérer mon plat dans la voiture. Ouais. La tornade Banana venait de passer. A peine arrivée, déjà partie. Mais c'était pour mieux revenir, mes enfants.

© disturbed

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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyLun 16 Déc - 2:43




HAVE YOURSELF A MERRY LITTLE CHRISTMAS
Santa baby, hurry down the chimney tonight.


    "J'ai besoin de toi de toute urgence! Tout de suite! C'est une question de vie ou de mort! Viens à mon appartement dès que tu as ce message.Ana Banana! XOXO."

J'aurais du m'en douter. À quelque part entre son Ana Banana et ses gros bisous. J'aurais du me douter que le danger c'était perdu à quelque part dans cet élan de joie de vivre. Bordel Julian, qui pense à signer "Ana Banana! XOXO." en réelle situation de danger!? Et moi? Bah je n'y avais vu que du feu, le pauvre con!

Alors voilà, en pauvre con que je suis, je m'étais élancé à la rescousse de notre princesse faussement en danger, ne prenant même pas la peine d'enfiler une paire de souliers - action que je regretterai amèrement dans un avenir rapproché -. C'est donc en pied de bas, comme un vulgaire vagabond, que je traversai la ville jusqu'à l'appartement de notre exécrable blondine. D'un coup d'épaule j'enfonçai la porte d'entrée dans une fougue qui m'était étrangère.

- Qu'est-ce qui se passe?! Qu'est-ce que tu ---.

J'étais à bout de souffle et complètement trempé par la neige. Je passai une main dans mes cheveux histoire de dégager mon visage. J'arrivais presque pas à croire ce qui se dessinait sous mes yeux. J'avais rapidement chercher Ariana du regard, analysant les moindres racoins de l'appartement. Encore sous l'adrénaline, mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Puis je l'avais aperçu. Là. Assise tout bêtement à son fauteuil, ensevelie sous ces guirlandes et ces trucs-muches qui brillaient de milles feu. À mon premier regard, le seul danger qu'elle risquait vraiment c'était de mourir noyé dans toutes ces décorations de Noël.

- Tu plaisante là? Allez. Rassure-moi Ariana. T'as enfermé un vilain voleur dans ta salle de bain? Y'a un méchant vampire qui rôde dans ta cours? Allons, donne moi quelque chose.

Je m'approchai d'elle, quittant le sympathique petit tapis de bienvenu pour commencer ma marche sur le plancher de bois. Je laissai derrière moi de grosses marres d'eau brunâtres à chacun de mes pas.

- Tu sais que j'ai même pas pris le temps d'enfiler une paire de soulier? Et j'ai bien failli me faire frapper par trois voitures en m'en venant ici! J'ai même bousculé une vieille dame! Merde Ariana! Bousculé une pauvre dame si vieille et sans défense!

Je soupirai bruyamment et portai ma main à mon front. J'avais peine à y croire, XOXO Ana Banana m'avait encore collé une de ces merdes au cul. Et la petite? Elle me regardait, assise là, toute sourire. Merde, mais qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça?

* * *

J'avançais à l'aveuglette jusqu'à la porte de l'appartement, suivant les petits hoquets de bonheur de la blondinette, repères éphémères qui résonnaient dans le froid hivernal au fur et à mesure que nous approchions de chez Salem. J'avais disparu sous cette tonne de décorations qu'Ariana m'avais refiler entre les mains. Les boîtes s'empilaient jusqu'à mon front tandis que mes mains s'efforçaient de soulever suffisamment haut les sacs qui, autrement, traînaient contre le sol.

- Merde Ariana. As-tu apporter assez de guirlandes pour décorer tout le Bronx?

J'avais peine à enligner un pied devant l'autre. Surtout, qu'avec l'extrême générosité de la blondine, je m'étais dégoté une nouvelle paire de souliers blanches avec de petits diamants tout discrets sur les côtés, heureuse propriété de la pimbêche qui me faisait traîner toutes ses cochonneries comme si j'étais une pauvre mule - si si, je vous avais dit que je finirais par regretter amèrement cet oubli dans un avenir rapproché - . À bien y penser maintenant, j'aurais mieux fait de rester en pied de bas! Merde. Merde. MERDE.

«Et je reviens! Je vais chercher la dinde!!!»
La tornade de Noël me passa sous le nez à une vitesse ahurissante. J'en profitai pour déposer dans une délicatesse quasi-inexistante ses foutus décorations de mon cul sur le sol. Ce n'est que lorsque je relevai le regard que j'aperçu ces deux étrangers qui me fixaient à l'entrée de l'appartement. Une belle brune et son copain (?). Presque instinctivement, j'abaissai mon regard à mes chaussures ridicules que je portais si fièrement.

- Je vous jure que je peux tout expliquer… NOVALEE?! SALEM!?
J'avais besoin de renfort ici. Et rapidement.

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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyJeu 19 Déc - 2:28




Let the Christmas Spirit ring
Later we'll have some pumpkin pie and we'll do some caroling.

Avec fracas, j’entends un claquement de bois, le genre de claquement qui laisse clairement  sous-entendre qu’une porte vient tout juste de se refermer à l’aide d’une force exagérée, mais affirmé bien intentionnelle. Je redresse vivement la tête, abasourdis comme si un farfadet serait venu me pincer une fesse. Grisé par la fatigue qui me tiraille l’âme, je prends quelques secondes de réflexions, quelques secondes pour assimiler ce qui se trame dans mon dos, quelque secondes pour reconnecter mon esprit engourdi avec mon corps éreinté, tournant paresseusement la tête en direction de la source de cette voix mielleuse qui flotte malicieusement dans l’atmosphère. Mes azurs découvrent une ombre mirifique que je vois se lover lascivement comme un félin vers le lit où moi-même je suis affalé de tout mon long. Par-delà ce dépotoir qui se voit être en fait ma chambre, cette svelte silhouette, point tapie dans l’ombre de la pièce, se peint tel un mirage illustre sous mes yeux encore endormis. Je laisse glisser sur mes fines lèvres crispées, un imperceptible soupir de soulagement teinté par un léger relent d’amusement avant de lever des yeux tout à fait étonnés sur l’apparition inattendue. Belle, céleste, la louve se trouve là, accompagnée de ce sourire embaumé de malice attendrissant les doux traits de son visage de poupée. Ombre noire parmi le milieu de ces ténèbres, je la reconnais que trop bien, ne pouvant ignorer le brasier constant qui afflue dans mes veines, embrasant mon sang devenu aussi bouillant qu’un magma de feu rutilant en-dessous de ma chair qui me supplie déjà d’aller se heurter contre le satin de sa peau. Mollement, ma carcasse roule sur le côté, mon échine soudainement moins crispée allant doucement se détendre sur la surface moelleuse de mon matelas alors que je m’allonge sur le dos. Mes deux pierres de saphir viennent rencontrer ces grands yeux noisette où valsent dans l’abîme des pupilles, une petite flamme se trémoussant telle une vicieuse succube. À voir cette lascive lueur briller dans la profondeur de son regard, un sourire malicieux flotte désormais sur mes lèvres et apaisent mes traits de fer. Je me laisse bercer par le ballet sournois de cette petite flamme, déjà pantin du Vice et de sa malice.  

Cette petite flamme qui te réchauffe le cœur… qui te réchauffe l’âme. Être avec elle, ça te calme. Être avec elle, tu te sens bien. Pourquoi ? Tu ne veux même pas te poser la question, n’est-ce pas, Salem ? La réponse t’effraie et tu la fuis comme la peste.

Sermonnant le vrai pour avoir le faux, sans m’avouer que j’en ai cruellement de besoin, doucement, ma paume glisse sur le couvre-lit, mes phalanges enjôleuses désespérées d’aller rencontrer et retrouver les douces mains de la louve. Du bout des doigts, j’effleure ma convoitise, enivré par le désir bouillonnant dans mes veines, mes reins carbonisés par l’attirance despotique étourdissant mes sens, me faisant quasiment oublier l’endroit où nous sommes. Tels des vicieux serpents, mes phalanges s’enroulent autour des fins doigts de la jolie blonde, étreinte esquissé d’une tendresse à la douceur infiniment grande, profonde, parfaite et naturelle. Caresse éphémère. Étreinte si faible, qui pourtant m’électrise les doigts et fait d’instinct hérissé le duvet de mes avant-bras. Attirance viscérale me prenant aux tripes, me torturant l’estomac d’une avidité monstrueuse et de plus en plus implorante… alors que mon être me hurle famine, une voix à la tonalité incertaine se répercute soudainement contre les parois plâtreuses des murs de ma chambre. Je sursaute, malgré moi, la percussion de cet écho me traversant le crâne, la voix, que je reconnais être celle de Coraline, me fracasse la conscience telle la masse d’un titan ferré qui essaie par de trop grands efforts de me reclouer à la réalité. Ce qui est bien sûr réussit… mon regard incrédule et un brin embarrassé allant rencontrer les émeraude de ma colocataire qui, je le remarque très bien, se sent littéralement à côté de ses souliers.

♫ Pris en flagrant délit de tendresse
Encore tout éblouis de promesses
Avoir envie de toi envie de nous
Pris en flagrant délit de tendresse
J´aime quand tu mendies mes caresses
Dans une ultime étreinte, oublier tout ♫


Aillant l’amère impression d’avoir été coincé la main dans le sac, ladite main, alias la mienne, quitte furtivement celle de la louve alors que maladroitement je me redresse carré sur le lit, essayant de bafouiller… bafouiller quoi, au juste ? J’ai même pas le temps de comprendre le son ma propre voix, car celle de Coraline se fait entendre de nouveau. Elle s’excuse, explique qu’elle a préparé le dîner, qu’elle appréciera grandement notre présence… mes lèvres se crispent, mes azurs s’abaissent vers le sol, lacéré par ces élans de misères qui me tiraille soudainement l’esprit alors que je vois clairement bien ce que Coraline désire véritablement laisser entendre. Après tout ce qu’elle a vécu ces derniers mois, ce repas entre amis, je sais pertinemment bien qu’elle en a de besoin. Je soupire longuement et ferme les yeux. Franchement, j’aurais préféré apprendre cette illumination de Dieu dans un contexte comme qui dirait moins… malséant. Pendant que mes paupières embrassent honteusement l’obscurité, une voix narquoise et masculine résonne :

« Vous auriez tout de même pu attendre à minuit, cela aurait été plus symbolique! »

♫ Pris en flagrant délit de tendresse
J´aime quand tu mendies mes caresses
Dans une ultime étreinte, oublier tout
Pris en flagrant délit, oui ♫
(Prise deux.)


À sang, je me mords la langue, vaincus, j’ouvre paresseusement les yeux et vois se rapprocher, tout fringant, un Aleister un peu pompette qui justifie les bonnes volontés de notre fantôme d’amour. Du coin de l’œil, je ne peux m’empêcher de lancer quelques regards sceptiques à Novalee qui doit littéralement vouloir se fondre dans le décor et s’encastrer dans le mur. Je ne la blâme pas, dans ma propre demeure, là, ici, maintenant, tout de suite, je me sens littéralement à côté de la plaque. UGH ! Mon appartement a des allures Time Square, tout le monde rentre et sort quand bon leur semblent. Ça, j’en ai l’habitude… je suis simplement pas habitué à gérer mes American friends et ma friend with benefits dans un même lot. Mon mutisme de moine Tibétain peut ainsi prouver cet handicape et aussi rapidement qu’ils ne soient apparus, Coraline et Alesiter quittent la chambre… laissant derrière eux un tandem submergé par la douche froide… et cette fenêtre qui s’ouvre magiquement. Gracieuseté notre Merlin l’Enchanteur des temps modernes. Renfrogné comme un gamin privé de dessert, mes azurs dérivent piteusement sur carreau de la fenêtre, voyant virevolté l’arabesque mystique des flocons de neige alors que la brise glaciale traverse la pièce, s’engouffre entre les pans de ma veste en cuir et me mord copieusement la chair.

- Il ne faut pas leur en vouloir. C’est leur manière bien à eux de te laisser savoir que désormais… tu es un membre de la famille. À ses paroles, je fronce légèrement les sourcils, observe quelques secondes le doux visage empourprée de la louve et résigné à me relever, je me propulse d’un bond hagard du lit.

- J’espère que tu as faim. Cora---…

Même pas le temps d’achever ma phrase, qu’une tornade folle et tonitruante débarque en trompe dans l’appartement. Alerté par tout le brouhaha, reconnaissant surtout la voix fluette qui en détonne, tels des accents circonflexes, mes fins sourcils se arquent en-dessous de mon front froissé par une immense ride de perplexité. What the…

Joyeux noël.
Ami Julian.
Chercher une dinde.
Bruit de porte qui se referme.
Incrédule, je lance un regard dépaysé à l’attention de Novalee, avant de finalement tourner les talons et de littéralement me jeter sur le carreau de la fenêtre que je n’ai pas encore eu le temps de refermer. Mes mains massives solidement bien encastrées sur la bordure inférieure de la fenêtre, j’enfonce mon crâne au travers du carreau, baisse la tête au-dessus du paysage nacré et givré qui se déploie timidement sous mon nez. Mes azurs fauchent minutieusement le vide, plus précisément la chaîne de trottoir enneigé où je vois tout joyeusement gambader une frivole petite tête blonde.

- ARIANA ?! QU’EST-CE QUE TU FOUS ICI ?! Je hurle à m’en vomir les poumons, si haut perché vers l’imminence des cieux, ma voix est très vite engloutie par le sifflement furibond de la brise glaciale me fouettant la figure. Je vois la silhouette déambuler dans la rue, s’arrêter vers une voiture, ouvrir le coffre arrière et s’emparer de… je ne saurais jamais quoi puisqu’une voix familière et très masculine hèle non seulement mon prénom, mais également celui de la jolie blonde.

FOR GOD'S SAKE !
C’est quoi ce foutoir ?

Violemment, je referme la fenêtre, grommelle je ne sais quelle obscénité et traîne ma carcasse vers la cuisine. Là où je retrouve non seulement mes deux colocataires, mais également ce grand brun encerclé par une montagne de paillettes et de guirlandes de noël.

- Julian ?

De travers, je le dévisage.
Non, de travers, je dévisage tout le monde…

- Ugh ! J’ai besoin d’une cigarette.

Et d’alcool aussi…

- Et d’un verre…

Vaincu par la Fatalité, j’accepte ma défaite, farfouille maladroitement mes poches de jean, pour en extirper mon paquet de cigarettes. Bâton cancérigène pendouillant mollement entre mes lèves, je l’embrase, inhale de longues bouffées de nicotine et marche pitoyablement vers le frigo…

Plus de bière…
DAMN !

© fiche disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
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Dernière édition par Salem L. O'Malley le Dim 5 Jan - 17:12, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyDim 22 Déc - 19:55



have yourself a merry little christmas



Il s'éveillait peu à peu, revenant à la dure réalité de ce monde, mais son visage n'exprimait pourtant aucune déception. À mon plus grand soulagement. Cet homme était une bête sauvage, un être imprévisible, ignorant totalement quelle sera sa réaction face à nos actions et nos paroles. Heureusement, cette impulsivité ne m'effrayait guère... plus maintenant. Je me jetais dans le vide, sachant qu'un filet de sécurité m'évitera de m'écraser au sol. Enfin, c'était mon expérience des dernières semaines alors que je n'étais pas à l'abri des blessures, pas entièrement. Quoi qu'il en soit, je me sentais maligne, espiègle en cette veille de festivités supposément religieuses. Pas une malice sainte et enfantine que vivait les gamins avides de découvrir un gros bonhomme barbu leur apporter des présents. Non, une malice mal placée et vicieuse... Rien de sage pour tout dire. Nos regards se croisèrent et je me sentis frémir de l'intérieur, son bras s'allongeant pour écourter plus rapidement cette distance qui nous séparait cruellement. Je sentis ses doigts enlacer les miens et me voilà qui s'envolais bien haut dans les cieux, ressentant une impatience nouvelle m'habiter. Oh oui, j'étais avide de son touché, de ses caresses... Je me glissais davantage sur les draps, ne voyant que lui. Ne voyant que nous.

Mon coeur s'arrêta et menaça de s'échapper de ma poitrine douloureuse. J'hoquetai un bruit de surprise alors que je me retournais brusquement sur le dos, mes fesses heurtant le matelas inconfortable. Sous ma confusion, je ne parviens pas à comprendre l'éclair qui venait de nous fracasser, mon amant et moi. Pourtant, je pourrais reconnaître cette petite voix coupable parmi tant d'autres! Je l'apercevais au pied du lit, embarrassée et timide. Je sentis mes pommettes s'empourprées automatiquement, comme si nous étions deux jeunes adolescents en découverte de leur sexualité qui se faisaient prendre la main dans le sac par leurs parents. Damn. Je sentis nos mains se quitter... cruellement... Je me repositionnai sur le matelas, le regard soudainement fuyant, envahie par une gêne qui ne m'habitait que très rarement. La pauvre Coraline... Elle bafouillait maladroitement, nous invitant pour le dîner. Vraiment? Je m'attardai un moment à l'odeur qui emplissait l'appartement et ce ne fut qu'à cet instant que j'humai l'arôme délectable d'un repas. J'osai enfin relever la tête et j'aperçus la fantôme mal à l'aise. Je ne pus que me sentir touchée par cette délicate attention, celle de préparer tout spécialement un festin pour ses colocataires. Cette fille, dès l'instant où nous nous sommes présentées, j'ai senti qu'elle avait le coeur sur le main. Les gars étaient bien chanceux d'avoir un ange gardien aussi dévoué sous leur toit. Je sentis mes muscles se détendre et mon rythme cardiaque ralentir alors que je constatais cette douce attention de la part de Coraline. Mais cette accalmie n'était que de courte durée.

Je sursautai de nouveau. Je rougis de plus bel. Mon corps se crispa sous l'apparition du sorcier. L'embarras me frappa alors qu'Aleister nous lançait des sous-entendus très peu subtils. Merde, le mot 'intimité' n'avait aucune signification dans cette maison? J'osai jeter un regard sur le dit trouble-fête et je le fusillai d'un air mécontent. Je ne souhaitais qu'une chose à cet instant précis: me fondre dans le décor! J'avais prévu passer une soirée en toute intimité avec Salem... Seuls, tous les deux, entre ces draps qui en avaient déjà vu de toutes les couleurs. Je voulais fuir cette fête qui me rappelait seulement ô combien je pouvais être seule en ce bas monde. Ça me rappelait simplement que je n'avais plus de famille... Une fête que j'évitais de festoyer depuis plus de huit ans maintenant. J'avais cette crainte... cette affreuse crainte que de déguster un délicieux repas autour d'une table ne ferait qu'ouvrir de vieilles cicatrices toujours fragiles. Alors je me défoulais en dévisageant ce cher Aleister! Car je ne pouvais certainement pas en vouloir à Cora... Ses intentions étaient bonnes, je le voyais bien. Mais le sorcier. Je doutais qu'il n'apprécie vraiment plus Noël comparativement à Salem. Il était là simplement pour nous contredire, pour nous mettre dans l'embarras. Eh bien, bravo, mission accomplie! Un air glacial empli soudainement la pièce avant que le créateur de cette surprise s'en sauvait, satisfait. Screw you, Al...

Salem prit leur défense. Il excusa leur comportement. Ses paroles me firent simplement hausser un sourcil bien haut alors que je croisais mes bras devant ma poitrine, signe de fermeture totale. « De la famille? La prochaine fois, Salem, TU te déplaces chez moi... » reprochais-je d'un ton dur. Non, je n'étais plus d'humeur malicieuse. Je sentais mon visage enflammé par l'embarras, le coeur serré par l'humiliation et la tête tourmentée par une déception insoupçonnable. Enfin, c'était avant qu'un ouragan ne défonce la porte d'entrée. Je me figeai sur place alors que mon regard se portait vers la porte grande ouverte de la chambre, là où des voix se frayaient un chemin jusqu'à nos oreilles. Je croisai le regard incrédule de Salem, surprise d'entendre le prénom de mon oncle. Et l'autre... L'autre voix... Cette petite voix féminine et surexcitée... Non... Pitié, non! D'un air inquiète, j'observais du coin de l'oeil le lycan qui s'approchait de la fenêtre ouverte et qui hurla... à... Ariana... Pitié... Pitié! Pas ELLE!! Je fermai les paupières et je serrai les dents. Je sentis un mélange de frustration, d'irritation, d'impatience... de tout plein d'autres émotions négatives tourbillonner en moi! Et je m'acharnai sur la seule personne qui n'en était pas en cause. « Génial. Barbie est des nôtres! Vraiment génial! » Avant qu'il ne réplique quoi que ce soit, je sautai hors du lit et quittai la pièce d'un pas lourd.

Dans le salon, je retrouvai Julian qui nous avait appelé d'une voix suppliante. Qu'est-ce qu'il faisait là? À ses pieds, j'aperçus une montage de boîtes remplis... de guirlandes? Je m'arrêtai à ses côtés et observai les couleurs flamboyantes que contenaient les cartons. Je me figeai, comme si bouger le moindre muscle provoquerait une réaction de la part de ces décorations scintillantes. J'ignorai les commentaires de Salem à mes arrières, boudeuse, même si tout ce foutoir n'était certainement pas de son vouloir. Je lèvai un regard perplexe vers Julian et m'interrogeai. « On est supposé faire quoi avec tout ça? »

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Dernière édition par Novalee R. Slater le Dim 5 Jan - 21:06, édité 1 fois
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Coraline Price
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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyDim 29 Déc - 0:43

Merry Christmas !

A peine fut-elle entrée, ou plutôt apparue sans y être invitée dans la chambre de Salem qu’elle le regretta. Manifestement, il avait bien d’autres projets que celui de dîner avec elle et Aleister en guise de réveillon de Noël. Elle se sentit particulièrement désolée envers Novalee, qui devait la voir comme une intruse. Son malaise était à son comble et fut accru par l’intervention du sorcier. Elle apprécia certes le geste mais eut le sentiment que ce n’était pas le cas de la louve au vu du regard qu’elle lui lança. Elle n’était guère amatrice de conflits, en particulier un soir comme celui-là. Elle avait espéré, en vain. Elle n’avait aucune envie de jouer sur la corde sensible ou de les culpabiliser l’un comme l’autre. Il lui fallait se faire une raison : elle avait cru que les choses pourraient être comme avant, quand tout avait changé. Elle était morte. Elle devait faire le deuil de ce qu’elle avait été, de la famille qu’elle avait eue, de ces traditions qui avaient fait la richesse et les fondations de son existence passée. Mais ce soir là s’achevait dans la cuisine, là où il avait commencé, bien que son état d’esprit ne soit plus vraiment le même. Les compliments d’Aleister, qui habituellement la faisaient sourire, n’étaient pas suffisants cette fois-ci, et elle doutait qu’il parvienne à les convaincre de se joindre à eux pour le repas. Elle n’aurait pas dû espérer, ni préparer toute cette nourriture. C’était tout simplement ridicule. Totalement ridicule. Après tout, Noël n’était pas d’une si grande importance, n’est-ce pas ? Il ne s’agissait que d’une, une seule journée par an. Elle serait bien vite tombée dans l’oubli, du moins, jusqu’à l’année suivante, à supposer qu’elle erre encore sur cette terre. A présent que toute occupation s’était enfuie, ses démons revenaient la hanter. Une fois de plus elle voyait le visage d’Abraham, ces instants auxquels elle ne cessait de penser, qui ne cessaient de la torturer.

Elle était là, recroquevillée, tentant de leur échapper. Penser à lui était toujours aussi douloureux, toujours aussi pénible. En cet instant, elle aurait tout donné pour qu’il soit là, face à elle, lui prenne la main, l’aide à se relever. Noël serait pénible. Un jour que, désormais, elle se mettrait sans doute elle aussi à redouter, puis détester. C’était sans doute normal. Le cycle des choses. Ce qui devait être, ce qui serait.

Elle n’entendit pas vraiment les coups à la porte, ou celle-ci s’ouvrir. Ni même la cohue qui s’ensuivit. Inconsciente qu’une véritable tornade venait de pénétrer à l’intérieur de ces murs. Ou plutôt, elle ne s’en souciait guère, ne voulait pas s’en soucier. Elle laissait cela à Aleister et à Salem. Après ce qu’il venait de se passer, elle ne souhaitait plus penser à quoi que ce soit, se préoccuper de quoi que ce soit. Si seulement elle pouvait se contenter de prendre un somnifère et dormir jusqu’au lendemain. Mais elle ne le pouvait pas. Toute torpeur, toute délicieuse et éphémère inconscience lui était refusée. Le temps allait lui sembler long jusqu’au lendemain, puis au surlendemain, le 26 décembre, quand enfin tout cela serait terminé. Elle leva un instant les yeux, parcourant la pièce du regard. Pas une seule décoration un tant soit peu festive. C’était triste à mourir. Peut-être valait-il mieux ne rien fêter du tout. Elle voulait ignorer, ignorer tout ce qui se trouvait autour d’elle. Mais cette tâche ne s’avéra guère aisée lorsqu’elle entendit des cris et un remue-ménage tel qu’il la poussa à se redresser un peu. Quelques éclats de voix l’interloquèrent, avant qu’un bruit de pas ne la pousse à se relever complètement, au moment même où Salem entrait dans la cuisine, ouvrant le réfrigérateur. Il ne l’avait pas vue. Elle s’avança, timidement.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? »

Sa voix était incertaine, de même que son regard encore humide des larmes qui lui étaient montées aux yeux sans qu’elle parvienne à les retenir. Ne voulant guère s’attarder ici, elle sortit de la cuisine, souhaitant vérifier par elle-même ce qui se tramait. Elle eut la surprise d’apercevoir Ariana, tornade blonde qui venait de s’abattre sur leur demeure, ployant sous le poids de divers cartons. Trop surprise pour se montrer polie et surtout incertaine quant à la conduite à tenir, elle fit quelques pas vers elle.

« Ariana ! Mais... qu’est-ce que tu fais là ? »

Contrairement aux autres, elle n’était pas mécontente de la voir, mais aurait sans doute été dans de meilleures dispositions un autre jour, ou même un peu plus tôt dans la journée. C’est alors qu’elle aperçut l’homme qui l’accompagnait et qu’elle n’avait encore jamais rencontré. Elle n’était pas certaine d’avoir envie de sympathiser avec un inconnu, mais se montrer hostile n’était guère dans ses habitudes. Elle s’efforça donc d’esquisser un faible sourire, ce qu’elle pouvait faire de mieux.

« Bonsoir... Je suis Coraline. » Restait à espérer qu’il était effectivement un être surnaturel et capable de la voir, car dans le cas contraire, la soirée risquait d’être longue. Très longue.

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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyMar 14 Jan - 3:13

merry little christmas.


Une tornade, voilà le premier mot qui pouvait venir à l’esprit du jeune sorcier trentenaire. En à peine quelques secondes, l’ambiance générale de ce petit appartement venait de prendre une tournure entièrement différente et imprévisible. La porte s’était brusquement ouverte pour laisser entrer une femme au cheveu d’or ainsi que d’un inconnu avec des cheveux d’une couleur bien semblable, mais plus sombre. Un fin sourire sur ses lèvres, le sorcier observait avec un certain amusement les diverses réactions qui se tramaient autour de lui. À rentrer en cet appartement que la petite Ariana laissait derrière elle un paquet de babioles, un inconnu ainsi qu’une scène bêtement inconfortable, en tout cas pour les autres et surtout pour l’homme qui se tenait dans le cadre de la porte. Il soit que la magie de Noël nous ait réunit les uns les autres... Qui se doutait qu’elle portait le nom d’Ariana. Une qui l’amusa fut la jeune lycanne Novalee qu’il observait du recoin de son regard pâle. Celle-ci semblait visiblement exaspérée alors que ses projets, déjà à l’eau par sa cause, venaient à toute évidence Watson d’être noyée sous une poussière magique de Noël. Pauvre petite chouette. pensa-t-il en se contentant de tirer un rictus moqueur en continuant de regarder la scène se dérouler en avant de lui?

Puis, à nouveau son regard observateur se porta sur le blondinet à l’avant de lui et comme tout inconnu digne de ce nom, il subit une inspection visuelle d’Aleister alors qu’il posait le pour et le contre de laisser cet homme simplement le connaître. Après des années à vivre tel un exilé, un paria, le sorcier pouvaient bien se réservé une certaine réserve sur les étrangers rentrant dans sa demeure, bien qu’elle appartient à Salem, mais quand même! s’il est venu ici, c’est qu’il doit tout même posséder une certaine confiance chez Salem... Donner un faux nom ne servirait à rien puisque les autres ne se gêneront certainement pas de lui dire que c’est faux. Un nom, qu’est-ce qu’un nom dans cette ville de toute façon.

[colon=#996633]« Claque trois fois des talons et fait un vœu. »[/color] Lança-t-il d’un air amusé pendant qu’il remplissait à nouveau son verre de scotch qu’il avait terminé entre temps? Puis, le quart de son contenu encore dans la bouteille, il vint tranquillement la tendre vers l’homme en question, révélant légèrement ses dents blanches dans un sourire.

« Je crois que tu en as davantage besoin que de moi maintenant... Moi c’est Aleister. » Attendant qu’il saisisse la bouteille (ou pas) avant de se glisser derrière lui pour sortir de l’appartement, rejoignant ainsi l’air déjà froid dans les couloirs pour rejoindre celle tout simplement glaciale à l’extérieur. Heureusement que les Originaux ne leur avaient pas privé de chauffage électrique, l’appartement l’attendait encore tout chaud. Servant de portier à la jaune lycanne aux cheveux d’ors, Aleister ouvrit doucement la grille alors qu’il la voyait faire des petits pas rapides dans la neige, de la vieille voiture jusqu’à lui.

« Visiblement, même avec ma magie il m’est impossible de savoir lorsque tu feras une folie! » Un verre encore en main, il s’empressa tout de même de lui chuchoter quelques mots tout en refermant le tout derrière elle. « La prochaine fois que tu apporteras un invité-surprise, tâches peut-être de prévenir, la tête d’un sorcier vaut toujours cher. » Agrandissant son sourire de façon presque sarcastique en entrant à la suite d’Ariana. Elle semble tenir le coup, mais encore trop tôt pour en juger clairement. Je n’aurai pas dût l’amener...

« Des décorations, de la bonne nourriture. Il ne manquera plus que de grands sourires et se sera un Noël de tout ce qui a de plus... normal? »

Remarqua-t-il avant qu’un givre magique sortir de sa main ne se glisse contre le verre de scotch, prenant une gorgée de son contenu. Juste assez froid.

© fiche by disturbed (et c'est pas touche xD)



Dernière édition par Aleister I. Curwen le Mer 5 Fév - 1:40, édité 1 fois
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Ariana C. Vander
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

Relationship
→ citation:
relationships :
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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptyMar 4 Fév - 23:58


HAVE YOURSELF A MERRY LITTLE CHRISTMAS.
ft. LES DISJONCTÉS DU BULBE.

L'ivresse du moment. La joie. Autant de sentiments positifs qui m'envahissaient et me transformaient en une véritable petite pile électrique. Je ne tenais pas en place et j'éprouvais l'envie de sauter partout et sur tout le monde. C'était Noël!! Et j'allais le fêter avec ma simili-famille! Une chance pour moi qu'aucun d'entre eux n'avaient prévu quoi que ce soit d'important. Je me voyais pas courir après eux jusqu'à Tahiti pour leur faire bouffer de ma dinde. Quoi que... ça aurait pu être amusant. Chantonnant et remuant du popotin, je quittais l'appartement, les laissant tous patauger dans la surprise générale. Je n'étais pas assez idiote pour ne pas remarquer le bazar que j'avais engendré dans leur petite vie. Mais... Au moins... j'apportais un peu bonne humeur et de couleur, non? De toute façon, je ne leur laissais pas le choix. Lalala.

- Lalala it feels like an overdose. Lalala.

Rien ne pouvait briser ma bonne humeur. Ni tout ce vent glacial qui mordait ma peau. Ni toute cette neige. Et encore moins cette plaque de verglas sur laquelle j'ai failli trébucher. Non. Rien. Absolument rien ne pouvait briser ce moral de plombs. Une fois proche de la voiture, la voix de Salem retentie à mes oreilles. Un son très étouffé, noyé dans tout ce vent et cette neige. Une chance que j'avais des oreilles de loup super développés. Prenant à peine le temps de m'arrêter, je dresse le bout de mon nez dans les airs, cherchant rapidement des yeux sa tête blonde. Une fois dans ma ligne de mire, je lève mes deux pouces vers le haut, comme signe de victoire.

- MOI AUSSI JE SUIS CONTENTE DE TE VOIR!! Assurais-je avec un grand sourire collé dans la face.

M'enfin, pas de temps à perdre avec des gentils paroles. Je me gêlais les fesses et ma dinde allait refroidir. Avec empressement, j'ouvris donc le coffre de la voiture. Voiture qui n'était pas à moi, au passage. Je l'avais emprunté à une collègue de travail. Mon ancienne voiture c'était retrouvée carbonisée lors d'une explosion. Un stupide attentat. Et depuis... Je n'avais plus les finances pour m'acheter un nouveau bolide. Une fois le gros plat entre les mains... un problème s'imposa à moi. Comment je faisais, pour refermer le coffre? Certains problèmes technique mériteraient d'être durement méditer. Soupirant, je me mit en équilibre sur une jambe afin de poser ma grosse dinde sur mon genou surélevé. Un exercice de style qui me demandait beaucoup trop de concentration... Et après avoir faillit faire tomber ma volaille... Je réussi enfin à fermer ce satané coffre! Mission réussie!! Toute fière de moi, je repris mon bien, prête à retourner sur mes pas. Une autre question, tout aussi difficile, survena alors dans mon esprit de blondinette. Comment est-ce que j'allais ouvrir ce fichu grillage? Question qui trouva une réponse salutaire aussitôt lorsque je vis Aleister apparaître. Aleister... Je ne me lasserais donc jamais de sa grande beauté et de ses yeux d'un bleu à vous damner. Un homme aussi beau qu'Aleister aurait déjà du se trouver une femme avec qui partager sa vie, non? Ou au moins son lit? Même Salem c'était trouvé une permanente. Donc bon...

Finalement... je retire ce que je disais. Il était tout à fait normal qu'il soit tout seul. L'espace d'une seconde, mon grand sourire se transforma en une moue boudeuse. Je savais qu'il avait raison. Je savais que j'aurais potentiellement du le prévenir. Mais... Hors de question de gâcher mon noël à coup de reproche. Une chance pour lui qu'il avait une bonne gueule et que son sourire, aussi sarcastique pouvait-il être, me rendait gaga. Interdiction de gâcher notre noël. Sinon, la Ana Banana allait les électrocuter à coup de cheveux tentaculaires!!

Une fois à l'appartement, je me précipitais dans la cuisine. Je zigzaguais entre tout le monde, les laissant encore patauger un court instant dans l'incompréhension qui régnait. L'état d'urgence étant de poser la grosse dinde avant que je ne la fasse tomber. Une fois fait, je retrouvais Coraline et alla me jeter dans ses bras, la serrant contre moi.

- Joyeux noël, Coraline, murmurais-je à son oreille avant d'embrasser sa joue.

Coraline... Comment vous dire... C'était comme une petite soeur que je devais protéger. Elle me semblait tellement fragile. Innocente. Son histoire m'avait touché. Elle avait perdu des êtres qu'elle avait profondément aimé. Moi aussi. D'une certaine manière, je me sentais proche d'elle pour cela. Aussi, je savais... Tout du moins, je me doutais, que pour elle, les périodes de fête devaient être pénible. Il en était probablement de même pour toutes les personnes présentes dans cet appartement. C'était pourquoi il fallait tout faire pour rendre ce moment agréable et joviale.


M'écartant de la fantôme, je me précipitais ensuite vers mon carton rempli de guirlandes. Tapant dans mes mains comme une gamine, je sautillais sur place. L'espace de quelques secondes seulement... Cet éclats de joie terminé, je tentais de me contenir pour ne pas aller sauter dans le canapé. L'heure étant aux explications, mon regard balaya l'assistance. Bien que surprise de voir Novalee, je me disais que finalement, c'était mieux ainsi. Elle était la nouvelle compagne de Salem. Par conséquent... elle allait faire partie intégrante de sa vie. Et donc de la notre.

- Alors voilà... Comme vous le savez tous... aujourd'hui c'est Noël. Et... enfin... Noël... C'est censé être un moment convivial. Un moment passé avec sa famille. Mais... De la famille... Nous n'en avons plus. Enfin si. J'en ai une. Et c'est vous... donc...

Ariana. Non! Tu avais promis de ne pas pleurer! Non! Vilaine fille. Inspirant un grand coup, je jouais nerveusement avec mes doigts. Trop d'émotions. Une pression que je m'infligeais toute seule! Au secours! Qu'une licorne vienne à mon secours.

- Enfin bref! m'exclamais-je avec plein d'entrain. Qui vient m'aider à mettre les guirlandes? Novalee? Coraline?

Telle une petite fée gambadant, je m'approchais de la louve et accrochais une guirlande autour de son cou. Espérons que mon sourire enfantin et mes petits airs de poupée allait la convaincre de ne pas sortir les crocs.

© disturbed

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MessageSujet: Re: ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ - LES DISJONCTÉS DU BULBE   ❝ have yourself a merry little christmas. ❞ -  LES DISJONCTÉS  DU BULBE EmptySam 8 Mar - 21:41




HAVE YOURSELF A MERRY LITTLE CHRISTMAS
Santa baby, hurry down the chimney tonight.



« On est supposé faire quoi avec tout ça? »

Mon regard s'abaissa sur les traits délicats de la jeune louve. Traits qui se crispaient sous l'écho encore trop frais de la joie de vivre d'Ariana. Pas besoin d'en faire un dessin, Novalee ne portait décidemment par la chère blondine dans son coeur. Instinctivement, un léger sourire était venu se dessiner au coin de mes lèvres. Elle avait beau avoir vieilli, la petite arborait encore la même moue boudeuse que lorsqu'elle avait 5 ans et que Madelyn avait le malheur de lui piquer son crayon de cire préféré.

- Parce que tu crois vraiment que j'en ai la moindre idée?! Je ne suis que la mule de Mère Noël, pas son designer privé!

La tension était tombée depuis l'arrivée de Novalee. Disons que je me sentais soudainement moins con devant le couple d'inconnus. Je leur offrais, depuis que j'étais débarqué, mon plus beau sourire de pub encore incertain de ce que je devrais dire ou faire. M'ouais, j'avais l'air con: posté à l'entrée, silencieux, avec un sourire de débile étampé au visage. Attendant que la sainte vierge me tombe sous le nez. M'ouais malaise! Heureusement, la jolie brune s'avança et se présenta. Ma main se dressa instinctivement, officialisant la chose.

- Julian. Moi c'est Julian. Je suis, euhm.

J'étais qui moi au juste pour ce tapon de gens? Pas grand-chose au final. J'étais le presque-oncle perdu?!? Meuh, autant ne pas s'embourber dans ses explications qui n'en finiraient plus

- M'enfin, je suis Julian.

Raclage de gorge. Sourire de con. Malaise #2.
Malaise qui fut balayé par cette étrange odeur. Mon museau s'activa aussitôt dans l'air cherchant la source de cette dernière à l'aveuglette. Ça sentait, ça sentait… Meuh, ça sentait la… Mort?! Mes yeux se plissèrent de perplexité, se déposant doucement sur le visage de la jeune inconnue. Mmmm. J’eus un mouvement de recul instinctif que je tentai de camoufler derrière un de ces millième sourires de débile. Puis, ce fut le tour de l'homme à prendre les devants. Il avait finalement terminé de m'inspecter de la tête au pied de son regard limite intimidant. Apparemment, j'avais passé le test puisqu'il s'avança en me tendant une bouteille de fort tout en me marmonnant des propos énigmatiques: « Claque trois fois des talons et fait un vœu. » M'euuuuuh, quoi tu dis?! Je n'eu même pas le temps de demander davantage d'explications que déjà Aleister - avait-il dit qu'il s'appelait? - se glissait derrière moi avant de s'extirper à l'extérieur de la demeure. Et bah…! J'haussai les épaules, faut croire que j'allais me contenter de cela!

Bon, j'allais tout de même pas me la jouer bonjour-la-visite sur le paillasson pour le reste de la soirée, hein. Dans un élan de confiance, je m'enfonçai dans l'appartement, prenant le chemin de la cuisine.

- Un peu de… Mes yeux se posèrent sur l'étiquette de la bouteille …scotch?
Offrais-je avec générosité à Salem qui semblait considérablement préoccupé par cette absence consternante de bières dans le frigo. Malaise #3? Entre Salem et moi, les choses n'étaient pas encore très claire. Disons que les choses étaient….tendus! La bouteille exposée sous ses yeux, j'attendais le moindre infime indice à savoir comment agir avec ce dernier. Douce rédemption qui me pendait sous le nez et qui n'attendait peut-être que le bon moment pour se précipiter par la fenêtre… Joie!

Immobile devant mon procès, je fus interpellé par la voix cristalline de la chère Ariana. Qu'est-ce qu'elle nous voulait encore celle-là? Je fis un demi-tour sur moi-même, repérant la petite blondine du regard qui s'excitait au milieu du salon.

Oh non!!! PITIÉ, NON!!! ALERTE AU MALAISE!!!! MALAISE PUISSANT INFINI!!!
La petite blondine nous la faisait Amour & Nostalgie avec le gros trémolo à la gorge! Elle était vraiment entrain de nous faire le petit speech sur l'importance de la famille?! J'osais même pas relever mon regard qui s'était instinctivement planté sur la moquette à mes pieds. Bah ouais toi! La famille. Plus random dude que moi en ce moment tu meurs! J'étais au beau milieu d'une pièce avec un mec qui hésite entre me tendre la main et me la sacrer en plein gueule, deux inconnus qui n'ont absolument aucune idée de ce que je balance ici et une blondine qui m'a invité que pour transporter ses babioles. Bon, y'avait la petite; ma douce Novalee. Mais j'avais décidé de ne pas jouer la carte du tonton-à-ses-heures-perdues moi, non?

M'ouais définitivement, je n'avais absolument aucune idée de ce que je pouvais bien foutre ici…
Julian: présence malaise = CHECK!
Raclage de gorge. Sourire de con. Malaise #456.

© disturbed

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