FERMETURE DU FORUM ► Pour en savoir plus c'est ICI
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

  ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
InvitéInvité
 ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty
MessageSujet: ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM    ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM EmptySam 26 Avr - 17:52




through this wicked world
Searching for light in the darkness of insanity. Is all hope lost ?

Dans l’encre du crépuscule, le maigre croissant de lune et les astres accrochés dans l’opacité meurent à l’approche sournoise des nuages prestes. Les ombres les plus insignifiantes se posent graduellement dans les ténèbres de ce relief déjanté, les branches d’arbre éclosant dans la riche frondaison, comme des mains fourchues, étrangement cintrées, parées à agripper la plus innocente des âmes qui aurait l’audace de s’aventurer au cœur de ce panorama idyllique mais à la fois lugubre. La brise siffle paisiblement dans la verdure, l’écorce de ces troncs d’arbres démesurés murmurant d’imperceptibles craquements de bois, légèrement assaillit par l’embrassade ardente de ce vent saisonnier zigzaguant entre leurs imposantes charpentes et divers rochers encastrés çà et là sur le sol bourbeux. L’envahissement des eaux célestes n’a pas tardé à laisser déchoir ses quelques cristaux liquoreux sur la nature desséchée, s’échappant du ciel hurleur avec cupidité et inondant la terre à bonne écart. Le chemin que en train de m’esquisser s’écume sur la boue, en arrière de chacune de mes foulées paresseuses. Mes claires mèches dorées ne devenant qu’un mince voilage cendré plaqué sur les flancs de ma figure impassible alors que mes prunelles azurées frondent l’horizon avec flegme et obnubilation. Les deux officiers de police qui me servent d’éclaireur peinent à se faire voir, ainsi séquestré dans le mur de ce déluge, mon champ de vision s’avoue quasi nul et que très limité. Qu’à de très rares occasions, je prends la détermination de vouloir opérer sur le terrain, préférant, et de très loin, la tranquillité que me présente l’arrondissement du Bronx, mon terrain de jeu habituel. Caresser une telle et si rare initiative ; il faut que l’essence même du mystère daigne frôler son paroxysme. Après une déambulation laborieuse qui parue se déployer dans l’éternité, le trio que nous formons, trempés jusqu’aux os, arrivent finalement à destination.

- Monsieur O’Malley, bonsoir, m’accueille l’inspecteur Phelps de sa voix naturellement grave et réfléchie. À grandes enjambés, le quinquagénaire au ventre bien rebondi vient rejoindre mon impostante silhouette imperturbable qui vient tout juste de faire son apparition espérée sur la scène de crime dont le périmètre s’avère vaste et pas tout à fait encore installé. Un mur insondable de froideur et d’indifférence, voilà ce que l’agent a pour habitude de frapper à chaque fois. Par mœurs, Phelps sait pertinemment bien qu’il peut s’épargner l’échange des banalités et plonger dans le vif du sujet : Ils n’ont pas encore été identifiés. Âgés dans la vingtaine. Ce sont des mômes. Ils s’étaient réfugiés ici, pour échapper au régime. Tout porte à croire qu’ils essayaient simplement de se fondre dans le décor. De se faire oublier. Nous n’avons pas encore fouillé leur campement. En fait, on t’attendait, pour se mettre à l’œuvre. Peu de temps avant la tombée de la nuit, un agent de la paix nous a alertés et signalés la découverte des corps, au nord de la forêt.

Attentivement, l’oreille minutieusement dressée vers mon interlocuteur, j’absorbe le flot de renseignement, enfilant adroitement mes diverses épaisseurs de gants et précédant le pas de l’inspecteur Phelps qui se déplace déjà vers le lieu investigué. Merci, Conrad, de m’avoir prévenu. Je te promets que tu ne regretteras pas de m’avoir prêtée ta confiance. Le mode opératoire est similaire ? Le silence de l’inspecteur jurant très fort sur la pertinence, je capitule et soupire profondément. Non, j’ai pas pour habitude de me la jouer Colombo. Non, j’ai pas pour habitude de fraterniser avec les forces de l’Ordre… seulement, la ville étant si près de l’implosion, nous avons d’autre choix que de choisir un camp et ses ennemis. Conrad Phelps est l’un de mes anciens clients. Nous avons eu affaire ensemble pour une histoire de sergent corrompu qui bossait pour les Originels et se servait de son grade policier comme couverture et soustraire des informations confidentielles à nos tyrans dentés. Conrad, un brave homme, s’en est aperçu et s’est retourné vers moi pour régler le cas de ce malfrat. Depuis ce temps, il nous arrive par moment de s’allier pour des séries de meurtre irrésolues qui cheminent et englobent le surnaturel.  Étant assez influant dans ce domaine, Conrad demande une fois de temps en temps mes services d’investigateurs… il a une confiance aveugle en moi et à son égard je ne perçois qu’un profond respect.

Ébauchant des pas circonspects au travers de la dense frondaison, les grosses pattes massives de l’inspecteur écartent méticuleusement les branches bassinées d’un buisson qui entrave l’ascension de notre pénible excursion…

Sous le ciel brisé et éploré par la pluie battante, dans la rage de ce coup de tonnerre hurlant au-dessus des éminences, l’ivoire d’un éclair venant violemment marbrer la nébulosité, là, sous ce jet lumineux et querelleur ; l’impensable et l’immondice se caricature. Mes deux sphères javellisées rentrant brutalement en collision avec la déliquescence de cette toile horriblement despotique et incompréhensible qui se dessine devant moi…  


- Je. Mmm. Je vais prendre le relais. Ramène  tes hommes au poste et attends mon appel.

- Salem. Tu sais très bien que je ne peux pas faire ça.

- Tu n’as pas le choix. Tu le sais très bien. S’ils viennent à savoir que tu fraternises avec moi… tu ne seras pas mieux que mort, Conrad. Laisse-moi trouver qui a fait ce bordel. Tu sais très bien que je rapporterai ce bâtard en un seul morceau ou presque.

Bien que peu convaincu, à contre cœur, l’inspecteur acquiesce lourdement de la tête et tourne les talons pour disparaître au travers des géants troncs d’arbres... 

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by A PERFECT CIRCLE

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
 ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty
MessageSujet: Re: ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM    ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM EmptySam 26 Avr - 20:28



Through this wicked world.

❝  feat. Salem L. O'Malley. ❞




« Like a rising monster, all veiled in grey see the walls of dawn, they warn you of the day  »



Le voile nocturne c'est levé, les cris des humains commençant leur soirée se fait encore entendre à travers les res qui traversent la ville. Autant vivre dans une ville est une chose que j'ai toujours fais, que depuis mon immortalité et le réveille de mes sens, je n'arrive plus à supporter ces cris, qui chaque soirs déchirent mes tympans. Adossé au mur de l'entrée de la prison qui était à présent verrouillée par un grillage métallique, je lèves les yeux au ciel et aperçois la faible lumière de la lune qui se fait discrète à travers les nuages qui la cache. Au vu du placement de l'astre nocturne qui m'indique sa présence de par sa silhouette ronde voilée par la nuée qui rôde dans le ciel, je devine sans même diriger mon regard sur ma montre, que l'heure de fin de ma ronde est très proche. Un soupir est longuement poussé, tandis que j'entend le grincement strident de la porte retentir, m'annonçant l'arrivée de la relève. Mon collègue s'approche et prend ma place en me saluant d'une tape amicale et virile sur l'épaule. D'un signe de tête, je le salue à mon tour puis rapidement, je lui donne un résumé de ma journée qui fût pour le moins calme étonnamment, mais heureusement. Satisfait d'apprendre que les détenus ne semblaient pas être dans leur phase "j'emmerde tout le monde", il m'invite à rentrer et part se placer tandis que de mon coté, je partis aux vestiaires me changer.

Un quart d'heure vint me suffire pour que ma tunique de prison me soit enlevée et mon visage maquillé comme à son habitude. Le contour des yeux recouverts d'un fin trait noir et le fard à paupière léger recouvrant ma peau, me voici fin prêt à pouvoir quitter le monde des bandits pour le monde "civilisé". A la prison, nous devions nous vêtir ainsi mais en temps que civil, nous avions l'interdiction de garder notre uniforme de fonction. La  raison, nous ne la connaissions pas tous et d'un coté, cela m'importe peu de le savoir. A l'aide de ma carte électronique, je déverrouille la porte réservée aux membres du personnel et m'évade de la prison pour venir rejoindre New York par la forêt. Les mains placées dans les poches de mon long manteau en cuir, je sors mon paquet de cigarette et tire une clope avec mes lèvres pour ensuite la brûler à l'aide de mon briquet. Le chemin à parcourir est sombre et peu entretenu. Des branches et des feuilles mortes le recouvrent laissant sans peine retentir les moindres craquements que faisaient ma pas. Les animaux errants par ici, se voyaient au moins avertis de mon passage ...

Malgré la noirceur qui régnait dans les entrailles de l'immense forêt silencieuse, mes prunelles bleutées changèrent et se dilatèrent pour également luire dans la nuit me permettant ainsi de voir dans le noir comme en plein jour. Mes lèvres coinçant ma cigarette, je tire un grand coup sur celle-ci et aspire la fumée pour ensuite la recracher dans les airs. Deuxième avertissement, annonçant mon passage pour les animaux. Les minutes défilaient et le bout de la forêt était encore bien loin à atteindre. En temps qu'être humain, sans doute serais-je déjà envahi par la peur mais aussi étrange que cela puisse paraître, la solitude dans ce lieu sombre et lugubre me plaît et me détend. Une deuxième fois, je tire sur ma cigarette mais tandis que la fumée vint caresser mes narines, une autre odeur vint la rejoindre et immédiatement la remplacer. Une odeur, difficile à ne pas reconnaître lorsqu'on est un immortel. Une odeur forte, ferreuse et visiblement encore chaude ... Une odeur sanguine qui immédiatement réveil mes sens et laisse mes crocs se développer dans ma mâchoire. Je n'ai pas faim, mais cette odeur a pour effet, de réveiller la bête qui sommeille en moi depuis des décennies.

Calmement, je m'arrête dans ma marche et laisse la bise me guider, me faisant quitter le chemin emprunté pour traverser les bois sombres et silencieux. En plus de cette odeur de sang, se trouve une autre moins connue mais malgré tout reconnaissable elle aussi. Plus je m'approche et plus elle devient perceptible. Une odeur animale règne mais aussi, une odeur humaine. Un doux mélange qui automatiquement, me fis diriger mes suspicions sur le lycan. Une créature mi humaine, mi-animale ... Des bruits de pas me font m'arrêter dans ma marche. Je reste caché dans la noirceur et capte quelques paroles, reconnaissant très vite une des voix qui retentit au loin. Un rictus apparaît sur mes lèvres serrées, tandis que j'écrase le mégot de cigarette contre le tronc d'un chêne placé à coté de moi. Une silhouette se dessine dans la faible lumière que m’octroie mère lune. Son odeur est tentante et délicieuse : un humain. Celui-ci s'en va, je le laisse donc tracer son chemin sans rien faire pour le suivre. Ma faim ne me tiraille pas. Je n'ai donc aucun intérêt à suivre ses pas. En l’occurrence, l'odeur de sang qui se fait sentir à seulement quelques mètres de ma position m'interpelle. Je recommence alors à marcher et gravis la petite colline pour apercevoir une silhouette visiblement baissée vers deux autres qui semblent être deux cadavres. A leur odeur, le sang que j'avais sentis provenait d'eux. Mais l'odeur de la silhouette que je vois, eu pour effet de me faire sourire du regard ...

- Et bien, la ville n'est pas assez grande, voilà qu'on attaque en forêt maintenant. Décidément, ces immortels sont incorrigibles.

Je m'avance tranquillement et regarde un instant les deux cadavres des mes prunelles bleutées pour ensuite richocher sur le lycan présent qui n'est autre que mon fidèle ami, disparu depuis quelques jours.

- Je suis ravi de voir que tu n'as rien. Je me place à croupie à coté d'un des cadavres et le regarde un instant. Les connaissais-tu ? Ou es-tu simplement tombé sur leur dépouille par hasard ?





© disturbed


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
 ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty
MessageSujet: Re: ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM    ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM EmptyJeu 8 Mai - 14:44




through this wicked world
Searching for light in the darkness of insanity. Is all hope lost ?

Deux masses inertes et frêles. Elles reposent faces contre terre. Deux corps sans vie effondrés sur un parterre raboteux et vaseux. Impassible, j’entame une courte déambulation au milieu de la clairière, mes deux sphères d’un bleu javellisé glissant minutieusement sur les vestiges de ce qui semble être un campement ; tante à l’espace suffisamment grande pour deux personnes, fosse jonché de cendres  et de bûches consumés qui représente les restes d’un feu de camp, table pliante où errent sur la surface en plastique des boîtes de conserves et assiettes souillées… bref, rien de bien pertinent, si ce n’est que les traces de deux êtres vivants qui se sont démenés pour vivre et survivre dans les entrailles de ce monde miséreux. Je me rapproche des dépouilles, les semelles caoutchouteuses de mes Rangers s’enfonçant dans une substance limoneuse que je crois être de la boue, déposant l’un de mes genoux sur le sol, pour lentement arquer mon tronc sur le côté et tendre la main vers l’encolure de la première victimes qui me passe sous la patte gantée. Ma paume et mes phalanges fureteuses se moulent contre le bout de tissu, agrippant le col pour extirper la figure cadavérique hors de son nid de vase et de foin.  Accompagnant la lente ascension du visage, il y a ce bruit gluant et écœurant de succussion qui remonte dans l’air, la figure juvénile se dévoile, traits figés, bouche entrouverte, paupières semi closes, le regard vitreux et aussi vides que deux billes de verres.  C’est en voulant redresser complètement le corps ankylosé de l’adolescent, que la toile despotique me révèle la quintessence même de son horreur. Le torse imbibé de larmes pourpre se redresse, ne manquant pas de faire claquer l’échine dans ma main, un abysse sombre et huileux remplace l’abdomen du môme… des lambeaux rutilants et dégoulinants pendouillent mollement au travers de la cavité béante, comme si les restes empourprés recherchent un moyen désespéré de vouloir s’accrocher à ce corps inerte et retrouver leurs places initiales dans ce nid grossièrement charcuté dans la graisse du ventre. Des viscères, des tripes, des muscles, des vertèbres, des boyaux, on a littéralement arraché le ventre de ce pauvre gamin, tous ses organes jonchent le sol raboteux, répandus en de longs et multiples fragments de chairs visqueuses. La pluie battante s’écroulant et s’éclatant sur ces restes humains donne quasi l’impression de vouloir laver l’amoncèlement de tripes, comme si la nature elle-même se répugnait de cette barbarie immonde et monstrueuse.

Ce n’est pas un meurtre. C’est une véritable boucherie. Un massacre !
Mes traits de fer se crispent dans un masque d’aversion alors que je comprends enfin dans quelle substance est-ce que je patauge présentement. Du sang ! Le sang de ces deux gamins sauvagement éventrés. Ils étaient vivants lorsqu’on les a charcutés. La mare de sang est beaucoup trop importante et les organes beaucoup trop… juteuses. Leur cœur battaient à tout rompre dans leur poitrine, pompant le sang à vive allure, ils étaient conscients lorsqu’on les a éventrés, hurlant fort probablement et souffrant le martyr. La rigor mortis n’est pas encore manifestée sur les corps, en effectuant un examen post-mortem, le légiste m’apprendrai que les deux meurtres ont eu lieux quelques heures avant la levée des corps… ce qui veut dire que le crime a eu lieu aujourd’hui même.

La tête bien creuse enfoncée dans mes songes funèbres, doucement, je redépose la dépouille sur le sol, m’approche de la seconde pour effectuer les mêmes examens… découvrant les mêmes horreurs et mutilations. Les analyses s’enchaînent rapidement dans ma tête, sondant le monde de chair ouverte sans me rendre immédiatement compte qu’une illustre présence m’approche posément. Ce n’est qu’une fois la silhouette accroupie au salut de l’un des cadavres que mes deux billes de saphir se lève doucement vers la source de la voix naturellement tranquille qui s’adresse à moi.

Nyx. Ami précieux. Sa présence me rassure et m’arrache de ma tempête intérieure.

- Je ne les connaissais pas. C’est encore moins le hasard qui m’a conduit ici. C’est… un ancien client qui m’a mis au courant. Les morts n’étant manifestement pas naturelles, il veut que j’enquête. Que j’explique, nonchalamment, alors que mon regard investigateur se repose avec regret sur les macchabées. Ils ont été éventrés… vivants. D’ailleurs, poses pas tes paluches et genoux parterre, le sol est jonché de sang. Je hume l’air, quelque instant, un parfum étrange n’aillant pas cessé de m’interpeller. Tu sens ça ? Cette odeur de chair calcinée ? Je parierai ma liberté que les plaies ont été faites avec une dague en argent. Les corps ne s’étant pas… momifiés… la race de ces adolescents demeure tout de même révélatrice : lycan. Ou que sais-je… j’suis pas détective.

Je me redresse lourdement sur mes jambes, tourne lentement sur moi-même pour contempler la clairière et les ruines du campement.

- On peut investiguer le périmètre… bien que je me doute que le meurtrier n’avait carrément rien à branler de ce refuge de fortune. Ce sont les mômes qu’il voulait… et il les a eu. Braconniers ? Disciples Des Ténèbres ? Non. Eux, lorsqu'ils frappent, c’est propre et sans sauvagerie inutile. Il y a l’emplacement des corps aussi que je ne pige pas. Ils ont été dépecés vivants… donc forcément l’un d’eux aurait pris la fuite en voyant son pote se faire arracher l’estomac. Pas si l’assassin avait un complice ?

Littéralement perdu et lessivé, je me prends la tête dans les mains et soupire profondément… pour diriger mes yeux égarés vers la figure d’ivoire de l’immortel. Je suis content de le voir. Vraiment. En d’autre circonstance, je l’aurai manifesté, mais il y a comme qui dirait certaines pensées qui accaparent mon esprit.  

- Tu en pense quoi ? On devrait fouiller la tante et l’attirail pour savoir qui sont ces enfants et peut-être découvrir la raison véritable de leur exile dans cette forêt.

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by A PERFECT CIRCLE

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
 ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty
MessageSujet: Re: ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM    ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM EmptyDim 18 Mai - 22:41



Through this wicked world.

❝  feat. Salem L. O'Malley. ❞




« Like a rising monster, all veiled in grey see the walls of dawn, they warn you of the day  »



Une simple promenade nocturne, un moment entre amis, qui se transforme en une scène de crime et une véritable boucherie. Aussi étrange que cela puisse paraître, voir ces deux corps éventrés laissant leur organes sanguinolants se faire dévorer par les mouches de cadavre, ne va pas pour me dégoûter. Peut-être parce que je suis habitué à voir ce genre d'image. Après tout, l'armée et mon long passé à traverser de nombreuses guerres, ne m'a pas forcément montré des images bien roses tous les jours. De plus, en temps que vampire, il me serait mal venu d'être dégoûté par le sang.

Un petit instant vint suffire, pour que mon camarade et ami puisse trouver mon identité. Visiblement ravi de me voir malgré la situation, il répondit à ma question, tandis que nos regards s'entrechoquent. Longuement, je bois ses paroles et imprimes les mots les plus importants dans mon esprit.

- Je vois. Lui répondis-je en trempant délicatement le bout de mon index dans le sang glacée et déjà en phase de coagulation. Au vu de leurs blessures, il n'est pas difficile de conclure que leur mort n'ait pas été naturelle. Cependant, je frotte mon index à mon pouce et laisse ma peau s'imprégner de cette succulente odeur qui ne vint pas réveiller ma faim pour autant. Leur mort doit bien dater d'il y a une à deux heures. Leur sang est glacé et malgré l'odeur forte de chair qui s'émane de leur corps, les mouches qui y sont dessus sont de très bonnes indications. Du moins, s'était sur ça que nous nous basions, à l'époque ... Mais depuis, cette technique doit être passée aux oubliettes.

Sans même lécher mes deux doigts à présent ensanglantés, je dirige mon regard sur Salem, laissant un rictus se dessiner au coin de mes lèvres closes.

- Je confirme ta supposition. Des lycans. Leur sang n'est peut-être plus chaud, mais malgré leur état de décomposition qui semble bien avancé, je peux encore y distinguer leur odeur. Très faiblement certes, mais juste assez pour qu'elle soit révélatrice.

Attentivement, j'écoute ses mots et le laisse se relever pour ensuite balayer le petit campement du regard. A mon tour, je me relève en m'appuyant sur mes jambes de mes deux mains. Des êtres aussi cruels et aussi désordonnés, il n'y avaient que mes semblables pour agir ainsi. Ou peut-être, était-ce de jeunes immortels qui ne savaient pas encore comment s'y prendre en matière de chasse. Si tel était le cas, pourquoi les auraient-ils éventrés ? Seul leur sang aurait dû les attirer. Serait-il possible, que ce carnage soit l'oeuvre d'un humain légèrement désorienté psychologiquement pour ne pas dire complètement fou ? Ruminant maintes et maintes options, je ne cesse de boire les explications de mon camarade qui me donne son point de vue, d'ailleurs fort intéressant. L'esprit bouillonnant de réflexions diverses, je quitte mon emplacement initial et viens me promener dans la petite clairière, balayant à mon tour le refuge de fortune du regard. Étrangement, la place est parfaitement en ordre. Aucun désordre et aucune marque d'un éventuel conflits ne semble se faire distinguer, à première vue. C'est donc en silence que je m'arrête au centre de la place qui était leur "campement" et fixe un instant Salem pour lui donner mon avis qu'il m'avait très aimablement demandé.

- Je suis de ton avis. La fouille reste la meilleure solution et la seule qui puisse peut-être répondre à tes nombreuses questions. Je quitte son regard saphir et re dirige me attention sur la clairière. Au premier abord, il n'y a pas de marques visibles qui démontre qu'il y a eu un combat violent entre eux. Peut-être ont-ils été pris par surprise.

Quoique ... M'accroupissant, je balaie une place herbeuse du regard et aperçois une faible ligne noir qui ressemble de près à une traînée sanguine. Du bout des doigts, je trempe un centimètre de peau dans le liquide séché et sent son odeur qui confirme pas supposition.

- Une traînée de sang se trouve juste ici. Il y a donc possibilité que les corps aient été traînés jusqu'à leur emplacement actuel. Je me relève. Mais tout comme toi, je reste intrigué par leur emplacement et la façon dont ils ont été tué. Et puis je me dis, qu'un seul humain face à deux lycans, n'aurait pu repartir vivant.

Mon esprit s'évade un instant dans ses songes, cherchant des suppositions, des hypothèses et peut-être aussi des raisons à cette mise en scène lugubre. Je me remémore un instant les positions des deux corps et analyse plus en profondeur leur blessures qui ne vont pas pour m'intriguer. Mais la réflexion se faisant sans réponse, je décide de me rapprocher des deux macchabées, pour voir leur blessures de mes propres yeux et les analyser à ma façon.

- C'est étrange. Leur blessure, ne me semble pas commune. A en voir leur longueur et leur précision, on dirait qu'on a voulu se servir d'eux comme viande fraîche servant aux incantations maléfiques. Un peu comme deux êtres qu'on offre en sacrifice au diable. Doucement j'écarte une des plaies ouverte à l'aide d'une branche et aperçois les organes qui sont parfaitement intactes. Du moins, ce que je vois me fais penser à ça mais je suis loin d'être un pro en la matière. Qu'est-ce que tu en penses, Salem ?




© disturbed


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
 ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty
MessageSujet: Re: ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM    ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM EmptySam 21 Juin - 0:59




through this wicked world
Searching for light in the darkness of insanity. Is all hope lost ?

J’ai beaucoup de choses à faire et par mon plus grand dam pas assez de temps. L’inspecteur Phelps ne peut pas retenir ses hommes et ralentir les procédures de l’enquête future indéfiniment. L’aide de Nyx n’est pas seulement salutaire mais fortement bienvenue et précieuse. Toujours là pour veiller sur moi. Jamais bien loin pour assurer mes arrières et m’extirper de la misère et des incalculables coups foireux dans lesquels je peux si profondément m’enliser. Depuis le tout premier jour de notre toute première rencontre, il y a quelque chose en cet homme qui aspire la confiance et le respect. Depuis le tout premier jour de notre toute première rencontre, cet immortel est un allié immuable et important. Ordinaire méfiant, difficile d’approche, la place qu’il s’est taillée dans ma vie, il l’a gagnée en me sauvant la vie. Depuis cet instant, je sais que nous avons tissé notre lien à travers la ficelle du respect et de la loyauté.

Mère Nature reprend ses droits en nous imposant l’hostilité de ses ombres imposantes et le mystère abyssal de son silence imperturbable. Errer dans le cœur de cette forêt inquiétante me rappelle combien est-ce que l’Homme est une créature fragile et vulnérable, au final. Les défunts bénéficiaient d’une forteresse redoutable en établissant leur campement à cet endroit. Les entrailles de cette nature austère les auraient protégées de notre ville maudite et pourrie jusqu’au tréfonds de ses fondations. Qu’est-ce qui a bien pu se produire ici ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Tant de questions… pour si peu de réponses. Je ferme quelques instants les yeux, avalant de grosses goulées d’air, l’atmosphère est suintante et fiévreuse, rien de bien rafraichissant et de salvateur. À croire ce lieu lui-même rend la tâche pénible et impraticable ! Derrière moi, la voix sereine, distinguée et posée de mon partenaire flotte dans la lourde sérénité oppressante. D’une oreille alerte et attentive, je m’abreuve de ses hypothèses, les trouvant à considérer et ne surtout pas à éloigner. Mes deux billes d’un bleu javellisé balayent les environs, dévisageant les géants troncs d’arbre et tapis de fougères qui ornent les ténèbres.  C’est dingue… mais à croire qu’en ce lieu mortuaire l’obscurité est plus opaque et dense… comme si… la Fatalité déploie ses ailes pour étendre ses reflets d’encre sur la forêt, pour nous protéger d’une menace latente et ou un danger imminent. Je disjoncte, c’est le manque de sommeil et les remous des derniers jours qui me font halluciner tout ça. Paresseusement, je traîne ma lourde carcasse vers la tante minuscule, les semelles de mes Rangers s’enfonçant généreusement dans la vase boueuse et limoneuse, alors que du revers de main je pousse le rideau en toile pour venir jeter un coup d’œil à l’intérieur du nid de fortune. Rien. Outre deux sacs de couchage et une valise métallique bourrée de fringue et de… je fronce les sourcils, mes deux globes oculaire soudain bien fixes sur…

Je me cambre sur l’avant, enfonçant ma tête dans le maigre abysse piteusement créée alors que je tends le bras vers ce bloc-notes à la reliure en cuir usé, où est gravé sur la page couverture une espèce de pentacle aux gravures occultes, visiblement anciennes et bien sûr hors de mes connaissances. Je l’attrape du bout des doigts, le trimbale au dessous de mon museau, mes yeux égarés mais intrigués furetant quelques pages.

- Je crois que tu as raison. En ce qui concerne l’hypothèse du sacrifice, que j’annonce, d’une voix lacérée entre la conviction et l’incertitude alors que je m’extirpe hors de la tante pour aller rejoindre l’Immortel que je retrouve accroupis auprès des carcasses mutilés et à jamais marbrés dans le givre de l’Horreur.

- Regarde ça, apprêtant le geste aux paroles, je lui tends l’ouvrage. Je crois que ce carnet est une sorte de manuscrit. Un grimoire. En feuilletant quelques pages, il y a ce prénom que j’ai intercepté à plusieurs endroits : Alesia. Ils semblent vouer un culte pour c’gars. Un certain gaulois ou que sais-je. C’est romain, en tout cas. Et dans ce livre, cet ancêtre est perçu comme un Dieu et il semblerait que nos deux macchabées siégeaient au sein d’une secte pratiquant des rituels de magie noire pour se libérer de l’oppression lunaire. Du moins, si le carnet appartient à l’une des deux victimes. Alesia, toi, le fossile, tu as certainement connu ce phénomène ?

Que je demande, en toute innocence, avec une pointe d’humour alors que je me rapproche de la traînée de sang séché, tantôt repéré par mon coéquipier…

- Les traces de sang semblent s’enfoncer dans la forêt et quitter la clairière, non ?

Les corps ont donc été déplacés. Nyx n’a pas tort… ici, il y a aucune trace de lutte, juste les corps. Ce qui relève de l’impossible. Avec un tel massacre, une telle boucherie, les victimes auraient au moins eu l’espoir vain de vouloir se défendre… 

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by A PERFECT CIRCLE

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
 ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty
MessageSujet: Re: ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM    ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM EmptyMer 16 Juil - 17:39



Through this wicked world.

❝  feat. Salem L. O'Malley. ❞




« Like a rising monster, all veiled in grey see the walls of dawn, they warn you of the day  »



Je sais et j'ai toujours su, que la race humaine peut être monstrueuse. Le nombre d'années laissées derrière moi, ne peut que confirmer ces durs labeurs que mon esprits se doit de garder en sa mémoire. Des souvenirs, pas forcément amusants. Des souvenirs de guerre, de mort, de sang et de chair humaine déchiquetée recouvrant le sol de cette terre qui pleurait sa souffrance. A l'époque, elle pleurait. Mais aujourd'hui, elle est bien décidée à nous montrer sa puissance. Une puissance qui va bien au-delà de toute espérance, dépassant sans aucun doute celle de cet être encore invisible dont tout le monde croit et que l'on nomme Dieu. A cette idée, je ne peux empêcher mes lèvres de dessiner un faible rictus. Dieu ... Encore une bien belle connerie créée par le genre humain. Pas tout le monde heureusement ne vient à croire en Dieu. Et pour ma part, jamais je n'y ai cru. Personne ne le sait et ne le saura d'ailleurs. Cela n'a pas d'importance désormais et puis ... Mon statut d'Originel ne me permet plus de parler d'une quelconque religion.

Mon regard posé sur les deux corps lacérés, je reste un instant pensif, caressant très doucement le sang encore tiédit d'un des cadavres tandis que mon cher et fidèle ami, vient rejoindre le campement avec lourdeur et fatigue. Du coin de l’œil, je l'observe et remarque la lenteur de ses mouvements qui ne vient pas à me rassurer. Ma confiance en lui essai de me rassurer, me disant qu'en cas de peine ou de douleur, je serai sans doute le premier informé. Mais malgré tout, je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Sa tête plonge la première dans la tante, suivit de son corps lourd qui peu à peu se baisse et s'enfonce dans le gouffre noir que renferme la toile du nid de fortune. Intrigué, j'arque un sourcil, me demandant qu'est-ce qui avait bien pu attirer son attention ainsi. Le silence retentit, mais bien vite, le son de sa voix calme mais lacérée entre la conviction et l'incertitude me fait quitter les deux corps du regard, pour rediriger mon attention sur lui.

- Qu'est-ce qui te fais dire ça ? Lui demandais-je calmement.

Finalement, mon ami daigne à sortir de la tante. Un livre en main, il marche tranquillement dans ma direction ce qui me fais me relever et me retrouver debout face à lui. Nos tailles respectives étant toutes deux très différentes, je dois bien faire un pied de plus que lui. La tête baissée, je regarde un instant la couverture en cuire qui recouvre le livre et y aperçois un symbole fort connu et principalement trouvé sur les objets touchant à la sorcellerie. Sans même le toucher, je laisse mon ami l'ouvrir et parcourir les quelques pages de cet immense bouquin à l'aspect ancien. Son odeur me rappelle les temps anciens. Les temps du Moyen-âge, où sont nés les fabuleux papier jaunis que l'on nomme aujourd'hui des parchemins. Suite à son conseil et à son geste, je finis par saisir l'ouvrage de mes mains et le feuillettes tranquillement, ne témoignant aucunes émotions et expressions spécifiques. Mes prunelles bleutées parcourent les vieilles page du livre, mais mon esprit lui, enregistre les mots de mon ami, qui me témoigne à son tour son hypothèse.

A plusieurs reprises, il m'informe avoir vu un nom qui d'après lui, a une consonance romaine. Une fois le nom donné, je ne peux qu'affirmer sa suspicion : Alesia. Ce nom est effectivement romain ou si il ne l'est pas, il doit être latin ... Pour lui montrer mon affirmation, je hoche la tête et continue de feuilleter le vieux grimoire à l'intérieur duquel se trouvent plusieurs dessins et écrits anciens au lettrines gothiques venant des temps anciens. Buvant les moindres paroles qu'il m'accorde, je relève les yeux et vient transpercer son regard bleu du mien pour témoigner mon attention. Alesia, j'ignore si il s'agit d'un homme ou d'un Dieu. En tout les cas, jamais encore je n'en avais entendu parlé ... Le seul Alesia que je connais, est un lieu où a régné bien des guerres et ou bien du sang a été versés. Intrigué, je laisse le grimoire se refermer dans ma main, que je serre légèrement laissant le cuir du bouquin glisser contre ma peau. Mes sourcils se froncent et mon regard devient pensif, profond.

- Je connais un lieu, nommé Alesia. Alesia, est le lieu final de la guerre des Gaules qui opposa les célèbres Jules César et Vercingétorix. Mais aujourd'hui, Alesia est un site archéologique et à parfaitement maintenu son oppidum gauloise. Mon regard se relève et se dirige sur Salem. Un oppidum est un lieu situé sur une hauteur et aménagée pour se protéger des attaques ennemies. C'est une sorte de barrage, en quelque sorte.

J'ai beau réfléchir et plonger dans mes souvenirs, mais aucune autres information concernant la signification et l'origine du nom Alesia ne me revient. Le lieu est le seul à venir me chatouiller les lèvres. Ce qui vient pour me surprendre d'ailleurs, sachant surtout, que ce nom figure dans ce grimoire de sorcellerie.

- Je ne connais malheureusement aucun Dieu qui porte ce nom là. Jamais je n'en ai entendu parlé. Mais quoiqu'il en soit, le culte qui a été voué pour cet être, n'a aucunement été un culte saint. Je ne connais pas grand chose en sorcellerie, mais l'état des deux corps nous le témoigne largement.

Mes pensées se redirigent alors sur la vision que j'eu de la traînée de sang qui se dirigeait également vers les profondeurs de la forêt. Savoir que deux corps ainsi mutilés gisaient ici n'avait rien de bien rassurant mais après tout, rester sur place ne nous aidera pas à avoir d'avantage d'indices et de réponses. Je laisse alors mes deux bras retomber lourdement le long de mon corps et garde le grimoire en main tout en redirigeant mon regard sur mon camarade.

- Peut-être que si nous suivons la traînée de sang, des réponses s'offriront à nous. Qu'en dis-tu ?





© disturbed


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
 ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty
MessageSujet: Re: ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM    ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM EmptyMer 16 Juil - 21:01

- THE END -
Sujet terminé et verrouillé
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
 ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty
MessageSujet: Re: ❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM    ❝ as i walked on through troubled times. ❞  - NYLEM Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
❝ as i walked on through troubled times. ❞ - NYLEM
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
You ain't born typical :: CORBEILLE :: Children Of cain :: Corbeille RPG-