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 (-18) just need your body ✤ CARMIDIE

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MessageSujet: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptyMer 4 Juin - 18:36




JUST NEED YOUR BODY

CARMILLA M. KARNSTEIN ✤ L-A. 'BONDIE' RILEY




FLASHBACK
- N-non... Lâchez-moi. Lâchez-moi ! Je ne veux pas !
Les poings serrés, la mâchoire imperceptiblement crispée, tu contemples la silhouette tout juste drapée face à toi. Le temps semble s'éprendre d'une danse sépulcrale, ralentissant ses aiguilles despotiques dans un sourire familier, jubilatoire. Le cœur douloureusement serré, le cœur erratique, tu sondes le tréfonds de ces grandes prunelles sombres qui scrutent les tiennes. Le souffle court, comme si une poigne invisible écrasait ta gorge blanche, tu attends la sentence, l'inexorable potence. Mais, seul un rictus lubrique semble animer les courbes emmarbrées de cette Créature dont, le regard arbitraire s'ancre profondément en toi. Un pincement éhonté tord ta gorge, enserre ton estomac, la viande bleutée sous l'enveloppe. Alors tu presses tes doigts tremblants contre ton abdomen, cherches à happer un peu d'oxygène.
- Parfait. Alors hors de ma vue, espèce de misérable chienne galeuse !
Tu secoues ta petite tête blonde, tends une main hésitante vers sa peau laiteuse. Non... Mais aucun son ne daigne s'extirper de ton corps frêle. Méfiante, comme une animal sauvage que l'on aurait battu encore et encore, tu t'approches d'elle. Non, tu ne voulais pas faire cela ainsi, tu ne voulais pas qu'elle souille une fois de plus ta chair déjà noire. Tu aurais aimé qu'elle t'étreigne peut-être, qu'elle comble tes souffles manquées seulement. Mais personne, même pas elle, n'aurait su épouser les contours sinueux de tes écorchures.
- M-mais non... Carmilla, je...
La supplique est sans appel. Elle ne fait qu'attiser un grognement patibulaire qui, prudemment, te fait reculer...


THE END


- Salut poupée !
Le corps légèrement voûtée vers l'avant, tu présentes à la vue de ce regard concupiscent la profondeur de ton corsage qui, se trouve à peine voilée par deux nattes blondes. Tes lèvres étirent alors un rictus séditieux, tandis que ton interlocuteur semble sonder la marchandise que tu lui exposes. A travers ses pupilles dilatées, il ne perçoit pas la peau mensongère que tu as revêtu. Tout cela n'est qu'une vaine mise en scène où, tu connais les attitudes, les répliques sur le bout des doigts. Tu n'es plus qu'une misérable machine, qu'un malheureux automate. Alors tu inclines ta petite tête, arborant ce faciès faussement angélique et vulgaire. Tu n'es plus Lou-Ann, lorsque sa grosse main raboteuse empoigne finalement ton poignet maigrichon. Tu n'es même plus Blondie, quand il se fend d'un rire gras, qu'il souffle son haleine perfide contre ta bouche pincée. Tu ravales un élan de répulsion, étouffes une gémissement de désapprobation au fond de ta gorge nouée. Mais il faut bien paraître. Et, peu importe ce que signifie « être ». Voilà qu'il s'extirpe de son vieux tas de ferraille, qu'il approche son imposante masse de ta poitrine affolée. Aucun tressaut ne strie les traits juvéniles de ton minois. Tu n'es plus rien. Seulement une chair appétissante. Secrètement, tu enfermes dans un coin de ton esprit volubile les espoirs lumineux qui, pour le moment, ne ternissent pas. Encore un pas, un dernier et, sa paume vient douloureusement épouser le galbe de ton sein. Mais, déjà tu n'es plus. Tes muscles se mouvent, tes lèvres répondent à ses joutes. Ce n'est qu'un rôle ponctué de faux-semblants où, visiblement, chacun prend tes agissements pour argent comptant.
- Allons ailleurs.
Et tu te presses contre sa musculature, te perds à travers quelques éclats de voix éhontés. Mais cela n'a aucun sens, n'est-ce pas ? Ta vie n'a aucun sens.

Les genoux broyés contre le bitume humide et rocailleux, tu crispes tes doigts contre cette peau que tout ton être s'obstine à rejeter. Une petite voix, lointaine, hurle entre tes tempes douloureuses. La petite fille qui sommeille encore au creux de tes reins se débat, s'enlise dans une lutte déjà perdue. Tu essayes de repousser l'effervescence de ta conscience qui, t'insurge de tous les noms. Mais en vain. Tu n'es plus qu'un corps, qu'un orifice, absorbant et avalant, qu'un tube sans existence. Cette image te paraît d'une véracité déconcertante. Et, tu voudrais bien partager cela au reste du monde, informer cet homme qui, t'observe avec cet œil lubrique et pervers. Seulement, sa poigne se fait rude, sèche contre ton crâne. L'espace d'un instant, tu aspires à repousser ce membre tendu entre tes lèvres, mais il ne t'en laisse pas l'occasion. Alors tu fermes tes paupières brûlantes, la respiration devenue lourde, haletante. Tes ongles s'enfoncent dans la chair tendre de ses cuisses, tandis que tu cherches encore à occulter les grognements bestiaux qui vibrent en lui. Ton prénom se meurt entre ses souffles, et tu sens sous ta frêle silhouette le sol se dérober. Non, tu n'es plus Blondie. Tu le répètes inlassablement derrière tes sourcils imperceptiblement froncés.

Tu n'es plus Blondie.
Tu n'es plus...
Tu es une pute.
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MessageSujet: Re: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptyJeu 5 Juin - 0:36

Just need your Body
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"Nous somme unies dans la haine mais je n'arrive pas à te haïr.."

Il était bon d'être dehors ce soir, la journée on ne peu plus ensoleillée et caniculaire d'aujourd'hui avait laissé place a une soirée chaude et douce, autant pour les humains que pour les vampires qui ce soir jouissaient d'un triplement de la fréquentation nocturne des rues ce qui concrètement donnait bien des occasion de flirt, de sexe et surtout de sang frais et goûteux. J'étais assise sur le rebord du toit d'un des immeubles le plus haut du Bronx, le quartier le plus minable et dégouttant de New York, celui ou se côtoyaient les dealers de drogue, les prostitués et les criminels en tout genre : Des rats de la pire espèce. Mes longues et fines jambes suspendues dans le vide se balançaient nonchalamment au dessus des cinquante étages qui les séparaient de la terre ferme. Au dessus de moi l'immensité sombre et étoilée faisait contraste avec la lune éclatante d'un lumière qui venait d'une manière presque sensuelle effleurer mon corps et faire luire mes yeux sombres et la pâleur exquise de ma peau. Une brise chaude que je ne sentais pas sur la peau nue que laissait apparaître mon bustier venait donner un léger mouvement dans ma chevelure lisse et parfaite. Avec un léger sourire je me penchais et contemplait ce qu'il se passait en bas dans la rue éclairée par les millions de lumières qui constituaient les enseignes des différents bâtiments, night club, bars et autres lieux de divertissement nocturne.

En bas, les voitures semblaient si petites qu'on lui aurait prise pour des fausses pour les enfants, tandis que les humains passaient pour des fourmis. Une gigantesque fourmilière dont j'étais la prédatrice affamé qui guettait telle une prédatrice du haut de mes étages le moment opportun pour bondir telle une lionne. L'image était amusante, ces étages représentaient une minuscule partie la différence entre moi et cette vermine qui ne servait qu'a me remplir le ventre jours après jour, soirs après soirs.

Observatrice, je prenais un réel plaisir à les regarder vaquer à leurs minables existences sachant qu'un jour elles les mèneraient entre mes griffes ou surtout entre mes crocs ou ils vivraient très lentement leurs dernières minutes a vivre dans ce bas monde avant de finir en vulgaire cadavre dévorés par les rats et les asticots. Un sourire sadique fendit a nouveau mon visage pendant que je repensais à la dernière victime  sur ma liste à avoir été condamné a ce destin ce funeste, cruel et pourtant si amusant.

Je l'avais repérée un peu plus bas dans un bar mal famé dans lequel ne traînaient que des beaux pervers sexuels en manque d'une belle fille a se faire dans un coin de bar ou même dehors, rien ne les retenait ces salops. J'aimais jouer avec ce genre de types, leur stupidité et la facilité avec laquelle ils tombaient dans les filets de ma victime, une des danseuse du bar. C'est donc comme cela que j'étais entrée dans ce bar sale et sombre,des tas d'ivrognes aussi abrutis les uns que les autres s'entassait dans ce bousier qui puait l'alcool et la clope.

Mon entrée ne passa pas inaperçue et je fus sifflée une bonne vingtaine de fois sur le chemin qui m'avait menée de la porte au bar, j'avais commandé un whisky que je n'allais pas boire et m'était allumé une cigarette que j'avais doucement fumé. Aimant bien m'amuser et je l'avoue me faire remarquer j'avais profité d'une musique entraînante et sexy pour grimper sur le bar avec la danseuse en question et m'attarder a un pas de danse provocant avec elle, dans gestes long et aguicheurs contre son corps parfait et presque nu ainsi que es regards humides et profond à chaque fois que nos lèvres s'effleuraient doucement et que nos corps s'épousaient dans cette étreinte longue et sensuelle. Elle ne m'avait pas quitté des yeux une minuscule seconde avant que je descende du bar et que je sorte par la porte de derrière lui faisant signe avec un sourire en coin de me suivre.

A peine cinq secondes après que je sois sortie dans une petite ruelle sombre et discrète elle avait passé la porte et s'était approché de moi d'un pas assuré. L'air aguicheur, elle avait enlacé ma taille sans retenue pour me tenir encore plus près d'elle..A la bonne heure, elle était si belle que j'en avais de la peine de la tuer ainsi. Plongeant mon regard ténébreux dans le sien j'avais posé mes lèvres sur les siennes dans un baiser langoureux et passionné, elle avait laissé ses mains glisser sur mon corps splendide, remontant plus que de raison ma jupe en cuir pour venir caresser mes cuisses. Quand mes lèvres étaient doucement descendues dans son cou, j'avais respiré son parfum ou plutôt le parfum de son sang sucré et doux, déposant un tendre baiser sur sa gorge. Elle avait jeté sa tête en arrière en poussant un soupire d'extase, m'offrant si gentiment sa si belle gorge au parfum envoûtant..J'en frémissais... J'avais de nouveau approché mes lèvres de sa peau, prit une grand inspiration et avant même quelle ne comprenne ce qu'il ce passait mes crocs sortirent de la gonds, se plantant violemment dans sa peau chaude projetant du sang sur le mur.
Je l'avais vidée de son sang entièrement et sans me presser, appréciant jusqu'au bout mon repas du soir, particulièrement goûteux pour une fois et ce jusqu'à ce qu'il ne lui reste que la peau et les os dans le corps. Léchant mes lèvres encore rouges de sang mes yeux s'était posés sur son corps qui gisait au sol, elle ne ressemblait plus qu'a un pantin désarticulé. Pour brouiller les piste j'avais fais en sorte que le cadavre passe sous une voiture et que ce meurtre passe pour un accident, comme d'habitude. J'avais disparue juste a temps pour que personne ne me voit le jeter sous la voiture et j'étais réapparue au haut de cet immeuble, ni vu ni connu. Les traces de sang frais avaient disparues mais mes lèvres en avaient encore l'exquis gout si sucré. Léchant mes lèvres une énième fois je me replongeais dans le calme de l'immensité de la nuit..ou presque

En effet, une odeur nauséabonde et à la fois étrangement familière s’engouffrant de plein fouet dans mes narines, provocant en moi une réaction violente de recul. Faisant la grimace je me relevais toujours au bord du vide et tournant les talons, me reconcentrait sur l'odeur qui se fit plus forte au fur et à mesure que j'avançais vers le sud. Le nez en l'air et les sourcils froncés je la pistait tel un de chasse a l'odorat des plus aiguisé. L'odeur me conduisit de l'autre côté de l'immeuble, plus forte que jamais elle me fit baisser les yeux sur la  petit ruelle très bas sous mes pieds. Elle était minuscule et sombre, très peu fréquenté ou très mal surtout..  

Mon visage changea quand j'eu enfin reconnu l'odeur étrangement familière "La chienne.." grondais-je de colère, mes yeux alors remplis par l’énergie de la haine.  Je fixais un instant mauvaise, la Blonde s'adonner à l'horreur de sa condition de déchet de l'humanité. Elle se laissait abuser à corps perdu, genoux contre le sol par cet espèce de salopard qui grognait comme un ours à chaque fois que ses lèvres, désormais salies passaient avec fermeté sur son membre durcit. Ces mêmes lèvres que j'avais jadis embrassés.. Si j'avais été humaine j'aurais eu un haut de coeur en pensant au dégoût qu'ils pouvaient m'inspirer tous les deux..j'avais envie de les tuer l'un après l'autre.. Leur arracher les viscères du ventre pour les entendre hurler leur dernier souffle de vie.. Je serrais les poings, folle de rage je descendis en silence, telle une ombre redoutable et menaçante jusqu'au sol m'engouffrant dans la sombre ruelle et avançait d'un pas déterminé sans qu'on ne puisse me repérer.

Avant même qu'ils ne puisse me voir, utilisant ma vitesse vampirique je projetais violemment la chienne contre le mur sans me soucier de lui briser quoi que ce soit avant d'attraper le misérable à la gorge et de le coller contre un mur dans un "crac" assez dégouttant qui me fit sourire de façon malsaine, je venais de lui briser la colonne vertébrale sous ma force ce qui lui arracha un premier cri de douleur que j'étouffais à la source en lui arrachant complètement la jugulaire. Le sang jaillit partout sur les murs, sur le sol, sur moi également me donnant un aspect encore plus effrayant qu'a l'habitude quand mon teint est blafard, tout crocs dehors, mes cernes sont violettes et mes pupilles aussi noires que le fond de l'enfer. J'allais si vite qu'on devait me prendre pour une ombre qui s'abbatait furieusement sur ce misérable déchet que j'allais m’appéter à écraser comme un insecte. Plantant mes griffes dans le cadavre inerte et par simple pulsion sanguinaire, je le démembrais comme une poupée de chiffon, laissant ses restes étalés à même le sol.

C'est donc à ça que tu t'amuses quand je ne suis pas là..Tu devrais a voir honte de toi.. Tu es répugnante. Mon ton était froid, dur, dédaigneux à souhait. Je me retournais enfin pour la regarder encore misérablement avachie sur le sol, sa peau était sale et écorchée par son petit voyage improvisé dans le mur. M'approchant a pas de loup pour me planter juste devant elle, la supplantant de toute ma hauteur j'avais presque envie de lui cracher dessus tellement elle n'inspirait que le dégoût et la honte par son petit corps frêle et honteusement fagoté qu'elle malmenait avec tant d'obstination que ça en devenait grotesque. Face à son agaçant silence je me baissais à sa hauteur, l'empoignant violemment par les cheveux, les dents serré. C'est te faire traiter comme la pute que tu es qui te plait tant ma Blondie ? Tu veux jouer c'est ça ? On va jouer..Son regard plein de peur et son corps tremblant m'arrachèrent un sourire malsain tandis que, la tenant toujours par les cheveux je la traînais sans ménagement à même le sol qui lui écorchait encore un peu plus les genoux et les jambes. Elle se débattait, elle gémissait, elle pleurait presque mais rien ni personne ne m'aurait empêché de lui faire subir ma colère sadique.

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Dernière édition par Carmilla M. Karnstein le Jeu 5 Juin - 13:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptyJeu 5 Juin - 11:35




JUST NEED YOUR BODY

CARMILLA M. KARNSTEIN ✤ L-A. 'BONDIE' RILEY




Une nausée se forme dans le creux de ton estomac rabougri. Tu voudrais fuir, hurler la décadence de ta pauvre existence. Mais, sa prise est arbitraire. Et tu ne peux t'empêcher de plaquer tes doigts hésitants près de la petite masse blonde qu'il retient fermement. Un instant, tu songes à serrer tes dents autour de cette chair qui te répugne, qui te brûle la gorge. Seulement, lorsque tes prunelles plaintives rencontrent les siennes, tu ne peux que poursuivre cette lourde besogne. Tu n'es pas mauvaise. Tu es une lâche. Peut-être mérites-tu ces à-coups sinueux et violents. Peut-être n'es-tu qu'une putain de bas étage, sans fierté, ni dignité. Tes paupières se ferment à nouveau, mais une voix tout juste étouffée résonne à ton crâne qui, lui, bourdonne furieusement.
- N-non... re-regarde-moi.
Tu plisses davantage ton front humecté, consciente de l'effroi qui assaille tes entrailles. Non, tu ne veux pas faire face à son plaisir, tu ne veux pas percevoir la lueur d'abandon. Alors tu l'agrippes frénétiquement, comme si tu craignais qu'il ne s'échappe, qu'il ne s'envole subitement. Comblerait-il, finalement, le vide qui s'étend sous ta peau laiteuse ? Tu n'es qu'un déchet de plus dans cet univers déjà bien crapuleux. Toi aussi, tu t'accroches à ces corps affamés. Pourtant, tu le sais, personne ne saurait abreuver le néant qui se propage entre tes reins.
- Regarde-moi !
Le ton est sans appel et, tu ne peux que relever tes grands yeux bleus dont les larmes ruissellent doucement sur ton visage craintif. Son regard change à ce douloureux constat, tandis qu'il chasse quelques mèches blondes d'un geste maladroit mais, d'une bienveillance déconcertante. Soudainement, la scène te semble surréaliste. Il ouvre la bouche, prêt à prononcer quelques mots qui, tu en es certaine, pourraient sauver quelques cendres encore rougeâtres. Mais...

L'impacte est violent, presque fulgurant. Ta petite masse s'écrase contre la paroi rugueuse d'un mur adjacent, non sans produire dans son élan un craquement ingrat. Ta voix se meurt, ne laissant filtrer qu'un cri silencieux qui, s'évapore dans l'obscurité cuisante. Nonchalamment affalée sur le sol dégueulasse, tu papillonnes des yeux. Tu voudrais dompter les décharges lancinantes au creux de tes membres, mais tu n'es plus qu'une vulgaire poupée déchiqueter. Alors tu dodelines de la tête, incertaine dans cet épais manteau d'encre. Au loin, tu devines seulement les élans despotiques qui s’abattent sur ton amant de fortune. Vous n'êtes plus seuls. Et, dans ton esprit encore embrumé, tu saisis déjà l’imminente sentence à venir...

Les yeux désormais exorbités, tu contemples les muscles saillants de cette Femme dont le courroux s'exprime dans une rage sans nom. Tu sens dégouliner sur ton minois légèrement tuméfié la supplique de ton ancien amant. Mais, tu restes simplement là, recroquevillée comme un malheureux chaton terrifié.
- Laissez-le., souffles-tu.
Mais cela n'a plus d'importance, lorsque tu reconnais l'effluve alléchante de l'hémoglobine. Alors tu dissimules ton visage entre tes bras, ravalant un peu de bile entre tes lèvres pincées. Le glas retentit à tes oreilles qui vrombissent ; le souffle-même de l'existence s'éteint, il n'est plus. Tu voudrais disparaître maintenant, fuir cette allée dont les façades semblent inexorablement enserrer ton être.
- N-non. Ce n'est pas ce que vous...
Mais à quoi bon se perdre en élucubrations ridicules ? Pourtant, tu continues de secouer ta pauvre caboche tétanisée, espérant sans doute convaincre cette vile Créature de ton innocence. Tyrannique, sa main empoigne une touffe de cheveux blonds, t'arrachant ainsi un glapissement plaintif.
- Lâchez-moi !
Ta frêle silhouette se contorsionne, mais rien n'aurait pu entraver les volontés de ton assaillante. Tu essayes de te redresser, au moins de te remettre sur pieds, mais tes articulations craquent sur le bitume, ta peau s'arrachent.
- Pitié...
Et tu ne peux ravaler l'énorme sanglot qui agite ta dolente respiration. Tu emprisonnes son poignet entre tes doigts crasseux d'avoir tenté d'agripper le sol, tires l'enveloppe de marbre pour lui faire lâcher prise mais, rien n'y fait.

Entre ses griffes acérées, tu n'es plus qu'un pantin désarticulé.
Qu'un poupée chiffonnée.
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MessageSujet: Re: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptyJeu 5 Juin - 17:19

Just need your Body
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"Nous somme unies dans la haine mais je n'arrive pas à te haïr.."

C'est bien..supplie moi autant que tu le voudras ma douce Blondie, ton sors sera le même à mes yeux.. Tu te roules a corps perdu dans ta concupiscence et tu te salies un peu plus à chaque instants que tu passes à vendre ton corps au plus offrant, si méprisable soit-il. Tu es dégoûtante.. Tu me répugnes et pourtant je suis encore là à prendre la peine de te punir alors que tu ne me mérites même pas. Pas même pour recevoir mes coups. Tu es insignifiante, méprisable, vénale. Je commence à croire que tu cherches à me fâcher.. comme si tu aimais ça.. Me provoquerais-tu ? Je l'ignorais.. Mais une chose était certaine, tu te souviendrais toute ta vie de la correction que je m’apprêtais à te donner.

La rue était déserte et sombre mise à part les ronds de luminosité mal assurée que préservaient les quelques malheureux lampadaires clignotants de la rue. Cette partie de la ville était si défavorisée.. Le mal était partout, les murs suintaient l'alcool, les trafics et la prostitution de bas étage. Et c'est dans ce merdier à ciel ouvert que je l'avais encore trouvée à se livrer à une telle infamie que le gout du sang me remontait à la bouche à chaque fois que j'y pensais, serrant encore un peu plus fort ses cheveux entre mes griffes. Dans un grognement menaçant j'écoutais ses plaintes sans m'en soucier, la traînant au milieu de la rue et à même le bitume râpeux, sale et froid.

Continuant de se débattre elle attrapa mon poignet comme pour essayer de se dégager ce qui me fit soupirer, son obstination à toujours tenter de me résister me laissant de marbre, ses efforts étaient vains et elle le savait sûrement au fond d'elle, je serais toujours la plus forte de nous deux. Ignorant toujours ses jérémiades et autres supplications je la traînais au delà de la route dans un coin reculé de la circulation. Plus j'avançais plus je sentais l'odeur de son sang qui coulait là ou ses membres avaient été écorchés par le sol..douce senteur que celle du sang mêlé à celle de la peur.

Un sourire malsain se dessina sur mon visage de marbre pendant que je l'emmenais à l'endroit que j'avais choisis pour m'occuper d'elle.  C'était un endroit à l'abandon depuis des années, sombre et tapis d'herbe et de plantes en friches, de grands arbres plusieurs fois centenaires entrecoupaient de leur branches les rayons de la lune qui n'éclairaient plus que certaines bribes notre environnement. Blondie avait presque cessé de se débattre quand nous arrivâmes à l'endroit que j'avais choisis pour la lâcher brusquement, la laissant s'effondrer lamentablement sur le sol.

Elle resta un moment inerte face contre terre sans bouger, presque sans respirer. Sanglotant à mes pieds comme un petit chat perdu qu'on aurait battu à maintes reprises elle aurait réussi à attendrir même le pire des mercenaires sur cette terre. Mais pas moi. "Lèves toi. Vite." Mon ton glacial et sec, aucune discussion n'était possible et je pense qu'elle le comprit vite puisque dans un grande inspiration elle se hissa très laborieusement sur ses jambes et se redressa à ma hauteur. Elle fixait le sol, tremblante et visiblement apeurée. Toujours avec ce sourire mauvais aux lèvres je me mis à tourner autour d'elle, cherchant à croiser son regard puisqu'elle faisait tant d'efforts pour fuir le mien. Ma démarche se faisait féline et aérienne autour d'elle, mon corps frôlant légèrement le sien à diverses endroit avant d'arriver dans son dos, la prenant par les hanches pour lui murmurer à l'oreille "Tu as très mal agis Blondie.. Je vais devoir te battre et tu le sais..n'est-ce pas ? C'est impardonnable ce que tu as fais.."Mon ton était presque doux, maternel mais cependant on sentait très bien toute la note machiavélique qui se cachait derrière, Blondie le savait et elle sanglota encore plus au fur et mesure que je parlais.

Je me remis à marcher autour d'elle et m'arrêta juste devant ma jolie blonde, attrapant son menton entre mes mains pour la forcer à me regarder dans les yeux "Cesse dont de sangloter comme une enfant ! Tu n'as que ce que tu mérites ! Tu es méprisable ! Regarde toi.. comme tu es sale.. " Je la regardais avec un air de dégoût très prononcé, passant mon index sur une de ses joues crasseuses, en retirant une couche épaisse de poussière noire qui à présent recouvrait la peau spectrale de mon doigts. "Il est hors de question que je ne te touche dans cet état.. avance par la" Une idée me vint en tête et immédiatement je la saisis fermement par le poignet pour la faire s'enfoncer encore un peu plus dans la nature en friche, de plus en plus loin de la route ou plus personne ne pourrait entendre ses supplications. Elle se laissa presque si docilement faire que s'en était ennuyeux mais après tout, elle ne savait pas encore ce qui l'attendait et cette pensée m'arracha un large sourire amusé.

Après quelque minutes de marche dans le silence le plus complet nous nous arrêtâmes au niveau d'une très ancienne fontaine qui ce situait au centre du parc dans lequel nous nous trouvions. Elle était immense, très ancienne et sculptée dans la pierre. De l'eau coulait des statues au sommet du monument pour tomber en cascade dans le bassin en bas dans un cycle infini. Dos à elle je regardais le monument avec un sourire aux lèvres. "Déshabilles toi." Je sentie à son inertie totale derrière moi qu'elle n'était soit pas disposée à m’obéir, soit qu'elle était trop abrutie par je ne sais qu'elle substance elle s'amusait à prendre quand j'avais le dos tourné pour comprendre ce que je lui disais. Aussi, je fis demi tour sur mes pieds et posa un regard malfaisant sur elle "N'ai-je pas été assez claire ? Déshabille toi je t'ai dis. Ou alors je le fais moi même mais attend toi à souffrir. Qu'est-ce que tu choisis ?" Elle soupira de désespoir et s'executa sous mes menaces qui, elle le savait n'étaient nullement vaines. Ainsi je la regardais se mettre a nue en pleine rue devant moi avec le plus grand plaisir du monde. Un sourire sadique se dessina sur mon visage lorsqu'elle fut complètement nue devant moi, visiblement gênée et humiliée de sa condition, cherchant à cacher sa féminité de ses mains tremblantes. "Très bien. Maintenant va te laver, tu empestes. Cela ne devrait pas te poser trop de problèmes, c'est comme ça que font les chiens non ? " J'étais impitoyables et je le savais.

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MessageSujet: Re: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptyJeu 5 Juin - 19:51




JUST NEED YOUR BODY

CARMILLA M. KARNSTEIN ✤ L-A. 'BONDIE' RILEY




Pauvre chien. Tu n'es plus rien entre ses mains. Qu'un corps malléable et docile. Qu'une coquille vide. Et, tu n'es plus certaine de ressentir la cohue des émotions humaines. Il n'y a que cette imperceptible douleur, que cette fatalité brute ; tu n'es rien. Rien. Alors pourquoi ne te laisse-t-on pas ainsi ? Pourquoi ne te laisse-t-on pas en paix ? Tu ne demandes pas grand chose finalement. Quelques heures de solitude, quelques minutes d'apaisement. Mais Elle est là. Toujours. Cauchemar de tes nuits. Fantasme de tes jours. Elle s'immisce sous ton épiderme raboteux, aussi menaçante et ravageuse qu'un virus. Elle ne te quitte pas. Cherches-tu à la fuir, seulement ? Parfois, oui. Mais... tu reviens sans cesse. Tu n'es qu'un sale cabot. Tu prends des coups, courbes le dos, puis reviens tête basse, le regard creux. Elle lacère tes dernières espérances, repeint ton ciel gris d'une robe ébène. Au tréfonds de ton esprit dérangé, tu le sais ; c'est elle la Faucheuse, ta Faucheuse. Mais c'est plus fort que toi, n'est-ce pas ? En réalité, tu ne sais plus faire autrement. C'est Elle qui guide tes pas, Elle qui anime enfin les tressaillements de ton être. Elle est l'oxygène qui pulse tes respirations erratiques, le sang qui circule inlassablement sous la chair grise.
- N-non...
Tes mots sont vains. Mais tu t'obstines à vouloir repousser son courroux. Alors tu enfonces tes ongles dans la fine enveloppe qui recouvre son poignet, t'évertues à tendre la main pour t'accrocher à quelque chose. Seulement, tout semble se retourner contre toi et, très vite, tu lâches prise.
- Carmilla...
Ta voix n'est plus qu'une plainte, qu'une supplique désespérée. Tu fermes tes paupières douloureuses, priant un Dieu auquel tu n'as jamais cru d'abréger cette nuit despotique. Tu pourrais te laisser mourir. Seulement rester là, étendue sur le sol poisseux. Te recroqueviller davantage et, vider ton corps de cette substance salée. Secrètement, tu espères que tes larmes emporteront avec elles les méandres de ton inconscient.

C'est un doux mécanisme. Tu remets l'automate en marche. Tu laisses s'envoler Blondie, Lou-Ann, et peu importe leur nom. Tu te redresses sous l'ordre qui claque, aussi brutal qu'un fouet sur le flanc d'un animal. Tes jambes, flageolantes, hissées sur des talons bien trop haut, te portent sans que tu ne saches comment. Pourtant, tu ressens la fatigue de tes muscles atrophiés. Peut-être t'écrouleras-tu subitement, comme ces grands monuments bien trop anciens ? Sa voix ronronne à tes oreilles, et tu pourrais sans doute te blottir contre son sein. Alors tu inspires faiblement. Même cela te paraît insoutenable.
- Je-je suis désolée, Carmilla.
Pire qu'une enfant désobéissante, tu es la pauvre bête que l'on trimbale et, qui subit sans un mot les éclats de son Maître. De force, ton regard rencontre le sien. A travers ses prunelles aussi noires que la nuit, tu vois miroiter les flammes de la mort. Celles que tu attends patiemment, bien trop lâche pour mettre toi-même un terme à ta misérable existence.
- Pardonnez-moi...

De nouveau, tu suis la silhouette vampirique qui, te traîne et t'enchaîne à travers les arbres éternels. Tu n'as plus le courage de résister. Et pourtant, lorsqu'Elle intime cette humiliante volonté, tu ne parviens qu'à écarquiller tes beaux yeux bleus. Tu voudrais mettre le plus de distance entre toi et cette abomination. Mais les menaces sont cinglantes et tu ne peux que retirer honteusement tes vêtements. Du haut de tes dix centimètres de chaussure, tu tentes encore de dissimuler les parties intimes de ton anatomie.
- Car-Carmilla... je... s'il vous plaît...
Tes prunelles scrutent la vieille fontaine. Sa perversion t’anéantis une fois de plus, t'arrachant quelques gémissements plaintifs. Une nausée, comme une révolte soudaine gonfle cependant ton buste maigrichon.
- N-non... je-je ne suis pas... je ne suis pas un chien ! Et je ne veux certainement pas être caressée par vous !
Tu recules, lentement, prestement. Un pas, deux pas...
- Laissez-moi...
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MessageSujet: Re: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptyVen 6 Juin - 1:27

Just need your Body
.


"Nous somme unies dans la haine mais je n'arrive pas à te haïr.."

Elle était forte cette petite quand même. Je la punissais et l'humiliais de la pire façon qui soit et elle trouvait encore le moyen de me supplier de la pardonner.. Brave petite chienne docile et obéissante. J'avais l'impression de pouvoir lui faire subir ce que je voulais, lui dire ce que je voulais, elle me reviendrait toujours la queue entre les jambes. Ö douce sensation de pouvoir.. Quand vous avez la vie d'un être faible entre vos griffes et qu'il ne vous suffit d'un geste, d'une parole pour déterminer la suite des événements
.
Faire basculer son destin ou non. Lui faire vivre l'enfer ou non. L'épargner.. elle l'espérait..Mais pas moi. Je me demandais si elle savait a quel point il était complètement inutile de me supplier de la pardonner alors qu'il était beaucoup trop tard pour ça. De plus je n'avais pas la réputation d'être une femme compréhensive.. Loin de là. "Tais toi dont Blondie tu n'es qu'une salope. Comment oses-tu faire ce genre d'horreur après m'avoir embrassé.. MOI. Tu es méprisable..Vénale.. perverse. Tu m'obliges à te traiter de la sorte.."
Je la regardais longuement comme pour la convaincre de mes propos alors qu'elle était toujours plantée devant moi, inerte et les yeux baissés vers le sol. Elle tremblait et sanglotais toujours autant sans jamais me regarder ne serai-ce qu'une demi seconde. J'en profitais pour l'observer plus attentivement.. Il fallait le reconnaître, malgré le fait qu'elle était sale, elle était tellement belle.. Ses longs cheveux blonds et bouclés tombaient en masse sur ses fines épaules nues et presque jusque dans le milieu de son dos finement dessiné, masquant la beauté de ses yeux clairs et suppliants. Elle était fine et élancée, ses courbes harmonieuses et avenantes. Sans mauvais jeu de mot de ma part, elle était tout simplement a croquer.

Mordant ma lèvres inférieure dans un moment d’égarement en contemplant son corps nu là devant mes yeux, mon coeur se mit à battre plus fort dans ma poitrine tandis que je m'approchais à nouveau d'elle comme pour l'intimider. Mes regard était froid et dur, presque menaçant en se posant sur elle comme un poids trop lourd à porter pour ses frêles épaules.

Je me remise à lui tourner autour comme le prédateur sur une gazelle déjà agonisante d'une blessure trop grave pour être guérie, prenant soin de ne jamais cesser de la fixer sadiquement dans l'espoir de capter son regard au moment ou elle aurait la curiosité de lever les yeux vers moi. Ce qu'elle ne fit jamais même quand elle eu le culot, regardant la fontaine comme un monstre prêt a l'anéantir de rejeter mon ordre, se mettant à reculer de quelques pas à chaque fois comme prête à fuir d'un instant à l'autre.

Ma réaction fut sans appel, d'une vitesse vertigineuse je lui fonçais dessus, entourant sa gorge blanche entre ses doigts, la serrant légèrement "Ou crois-tu aller comme ça.. ?Nous n'avons pas fini de jouer toute les deux ma jolie.." Je sentais son pouls s’accélérer sous mes doigts tandis que sa peau secrétait la douce odeur du sang qui afflux a toute vitesse dans les artères, l'odeur de la peur..Ma préféré..Mon corps frissonna et j'eu une violente pulsion sanguinaire, presque charnelle à son égard ce qui n'arrangea pas mon état d'esprit surtout quand elle me supplia une seconde fois dans la laisser tranquille, refusant que je la touche..

Un sourire pervers envahit mon visage tandis qu'en l'espace d'un clignement d'oeil je n'étais plus devant mais derrière elle posant ma main une nouvelle fois ma main contre sa gorge pour l'attirer un maximum contre moi. Mes courbes épousaient son dos avec perfection, tandis que mes lèvres, à hauteur de son oreille venaient doucement jouer avec le lobe de son oreille, lui soufflant presque sensuellement de ne pas faire un geste de plus pour me repousser. "Oh vraiment ? Tu ne veux pas que je te touche ? En es-tu certaine.. ? Enfin, serrant un peu plus sa gorge ma main, mon autre main glissa le long de son corps, sur sa poitrine, son bas ventre jusqu’à se glisser entre ses cuisses que j'écartais d'un geste brusque avant de les plaquer contre sa féminité déjà si humide pour quelqu'un qui ne voulait pas de mes caresses. Un sourire des plus pervers se dessina sur mon visage tandis que je commençais à la caresser intimement, son corps toujours plaqué avec insistance contre le mien. "Tu es déjà bien humide pour quelqu'un qui ne veut pas de mes caresses ma petite chienne.. Tu en mourrais d'envie n'est-ce pas..? Je sais que tu me désires.." Je lui avais soufflé ça a l'oreille tandis que mes doigts franchissaient la barrières de ses lèvres intimes, s'imbibaient du doux nectar de son désir pour rejoindre enfin sa sensibilité qui visiblement semblait m'appeler..
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MessageSujet: Re: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptySam 7 Juin - 16:05




JUST NEED YOUR BODY

CARMILLA M. KARNSTEIN ✤ L-A. 'BONDIE' RILEY




- Laissez-moi.
Tu le répètes une énième fois, le regard voilé d'une crainte douloureuse. Tu n'es plus qu'une môme, là, entièrement nue face à ses yeux affamés. Et, ton corps ne cesse de hoqueter, comme s'il cherchait à dégobiller l'effroi qui enserre tes viscères. Alors tu recules encore, seulement un peu. Tu sais qu'il ne lui faudra pas longtemps, qu'en un battement de cil sa gueule harponnera ta peau pâle. Mais, c'est plus fort que toi. Un instant cependant, tu songes à présenter tes poignets, signe de ton allégeance. Quel serait le pire, finalement ? Tes prunelles bleues sondent sa silhouette, détaillent la délicatesse de ses courbes. Carmilla est un monstre. La pire créature qui soit. Mais tu ne peux t'empêcher de rester là, pathétique et immobile. Tu ne cherches plus à prendre tes jambes à ton cou. Ton corps appelle ses griffes acérées, ses canines immodérées. Tu pourrais te gifler pour cela, flageller cette enveloppe qui, s'obstine à ne plus vouloir te répondre. Apprécierais-tu les frasques despotiques de ton aînée ? Tu ne vis plus que par la souffrance, n'est-ce pas ? Ton existence n'est plus qu'un délire licencieux, qu'un sinistre plaisir. Carmilla anime les aspérités de ton sexe boulimique. Elle attise les flots de tes eaux cuisantes. C'est une tentatrice, une convoitise.

L'animal en toi s'agite. Chien enragé. Et, tu sens affluer en toi les frémissements éhontés de la bête famélique. Carmilla réveille tes instincts primaires, renverse les méandres de ta conscience rachitique. Elle pourrie l'intérieur, étend ses bras décharnés pour étrangler la viande encore palpitante. Elle n'est qu'un essaim de petits insectes qui grouillent, qu'un amas visqueux et morbide. Elle est là, partout, comme une deuxième épiderme, une ombre sépulcrale et mortifère. Elle souille le beau, dévore l'éclatant. Elle n'est que cendre et, dépose sur les lèvres son éternel baiser létal.

Carmilla.
Et sur les cœurs,
Les fleurs du mal.

Sa poigne se fait rude, autoritaire. Elle presse ta gorge assoiffée, anéantie tes quelques souffles manquées. Tes doigts emprisonnent son membre tendu, lacère en vain la chair emmarbré.
- N-non...
Des larmes vides s'écoulent le long de tes pommettes creuses. Tu ne sais plus de quel pied danser. Tu voudrais fuir les échos effrontés de tes parois intimes qui se tordent d'insolence. Carmilla. Elle enfonce sa salive goudronnée au sein même des peaux sirupeuses, arrache les veines encore saillantes.
- Je-je vous en supplie...
Mais que supplies-tu douce enfant ? Tu sens entre tes cuisses tremblantes le fruit de ses assauts s'écouler, te ramenant à la bassesse de ta condition. Pute. Tu ne comprends pas, pourtant, ce qu'elle déclenche sous ta peau gelée. Elle qui, n'est que violence et brutalité, humiliation et perdition... Ses charmes ne sont que de viles tentations que tu ne sais plus repousser.
- N-non... Non, Carmilla ne faites pas ça...
Comment aurais-tu pu résister à ses perfides flatteries entre tes lèvres avides ? Ta petite caboche, trop lourde pour supporter l'effusion de picotement entre tes reins, bascule vers l'arrière pour se poser contre son épaule. Ta main accompagne ses gestes scandaleux sur la petite chair sensible. Dans la brume de tes songes, tu tentes encore de happer l'oxygène qui manque à tes poumons encrassés.
- Ou-oui...
Tu es d'un pathétisme déconcertant, là, à amener ton bassin contre cette paume tant désirée. Tu accueilles à bras, à jambes ouvertes l'élan de son courroux.

Tu t'es perdue.
Après, tu ne sais plus...
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MessageSujet: Re: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptyJeu 19 Juin - 0:31

Just need your Body
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"Nous somme unies dans la haine mais je n'arrive pas à te haïr.."

C'est ça ma jolie Blondie.. Laisses toi aller doucement contre mon corps qui ondule avec sensualité contre le tien. Tu essayes de refuser mes avances, tu tentes désespérément de lutter mais au fond tu sais que tu n'attendais que ça.. Tu en meurs d'envie, tu me désires depuis le début, depuis la première fois que nos regards se sont croisés et tu le sais. Ton corps est a moi, ton âme est mienne..chaque particule aussi microscopique soit elle de ton corps fébrile et nu m'appartient et me réclame à grands cris suppliants.. Chaque minutes que je passe a malmener ton corps de pute te pousse a en redemander toujours plus, à me pousser encore plus loin dans mon désir de te posséder.. Tu es mon objet, ma chose, mon esclave.. et je ferais ce que je veux de toi. Pour l’éternité.

Un sourire mauvais et lubrique se dessina sur mon visage tandis qu'elle se cambrait lentement contre moi, secouée par le plaisir que lui infligeait mes doigts contre son intimité déjà si humide alors que je venais seulement de commencer à doucement torturer ses pulsions, chatouiller ses envies les plus secrètes, faire d'elle une poupée de chiffon perdue entre mes griffes démoniaques et perverses.

Nos bassins, blottis l'un contre l'autre s'engageaient dans une danse enflammé et sensuelle au rythme du vas et vient de mes doigts qui glissaient langoureusement sur le point le plus sensible de son intimité, jouant doucement avec celle-ci entre mon index et mon majeur, me délectant du nectar chaud  de son désir qui glissait sur ma paume tandis qu'elle se cambrait un peu plus vers l'avant, écartant toujours d'avantage les cuisses pour me laisser profiter toujours plus de son désir à mon avantage.

Alors qu'elle perdait complètement pied face à mes perfides avances, laissant sa tête basculer doucement sur mon épaule, haletante, je la sentais glisser sa main sur la mienne pour en renforcer le petit manège endiablé que j’exerçais avec tant de ferveur à même son intimité survolté et brûlante. Mes yeux se posèrent sur son visage tandis qu'une de mes mains glissa le long de son corps pour agripper doucement l'un de ses seins que la brise du soir et l'excitation avaient rendus pointus et irrésistiblement fermes sous ma paume avide de sa peau. "Dis moi que tu me désires.. je sais que c'est ce que tu veux.." Soufflais-je avec légèreté à son oreille toute proche de mes lèvres tandis que je ne cessais de la caresser intimement avec tout le plaisir que m'offraient ses petits gémissements de plaisir incontrôlés. Elle s'offrait complètement à moi.

"En veux-tu plus ma Blondie.. ? Moi j'ai envie d'aller plus loin. Vois-tu, tu ne jouis pas assez fort à mon gout. Je veux t'entendre gémir mon prénom est-ce bien clair ?" Mes paroles furent plus sèches que celles que j'avais prononcées juste avant, plus autoritaires aussi. Ça explique aussi certainement pourquoi l'expression de la Blonde changea assez subitement. Cependant elle n'eut pas vraiment le temps de réagir quoi qu'elle avait entrepris de faire puisque j'avais saisie son poignet pour lentement la faire tourner sur elle même comme si nous dansions et ce jusqu'a ce qu'elle se retrouve face à moi, son visage a quelques centimètres du mien. Je plongeais mon regard sombre dans l'opale étincelant du sien, entourant à nouveau sa gorge pale et chaude d'une de mes main "Et tu vas adorer ça.." soufflais-je presque contre ses lèvres rosées et douces malgré l'infecte horreur des choses qu'elle avait pu leur faire subir avec cet homme. Mon regard si fit alors plus dur et serrant sa gorge entre mes doigts, mes ongle pointus et longs lui griffant la peau, je la faisais vivement reculer dans un petit coin tranquille caché par les arbres et la pénombre.

Elle n'opposa presque pas de résistance, mais me gémissait toujours doucement de la laisser partir, de cesser de la toucher ainsi, qu'elle ne voulait pas.. "Il suffit !" Tant de remarques puérilement inutiles qui eurent le don de sévèrement m'agacer, sentant la colère monter en moi la réaction ne se fit pas attendre bien longtemps et je la giflais si violemment d'un revers de main qu'elle en fit un demi tour sur elle même ce qui me donna l'occasion de brusquement la coller face contre l'écorce rugueuse d'un vieil arbre sans me soucier de lui avoir ouvert la lèvre au passage ni du gémissement qui venait avec. Enfin, collant une nouvelle fois mon corps contre le sien, l'écrasant presque contre l'arbre, je la forçais à écarter ses cuisses humides et bouillantes. Mes doigts glissèrent avec assurance le long du galbe de ses fesses pour rejoindre cette fois l'antre de sa féminité dans laquelle j'engouffrais mes doigts sans ménagements aucuns, la prenant avec toute la fureur qui m'emplissait..
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MessageSujet: Re: (-18) just need your body ✤ CARMIDIE   (-18) just need your body ✤ CARMIDIE EmptyJeu 3 Juil - 0:15




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CARMILLA M. KARNSTEIN ✤ L-A. 'BONDIE' RILEY




Pauvre enfant. Tu n'as plus rien des insouciances d'antan. Ta carcasse, dégueulasse, ne possède plus ses grâces passées. Tu n'aspires plus que la pitié. Regardes-toi Blondie. Tu n'es qu'une malheureuse poupée que l'on broie, que l'on noie. Mais peu importe, n'est-ce pas ? Tu te fous pas mal des apparats. Tu n'as plus rien, même plus d'enveloppe pour préserver les dernières lueurs d'innocences. Mais, après tout, tu n'es plus qu'une putain. Alors que pourrait-il y avoir à sauver désormais ? Tu es souillée jusqu'à l'os, rongée par le poids des années goudronnées. Il suffit de percevoir ta chair blafarde pour deviner la pourriture qui s'y loge sans relâche. Un jour, tu le sais, tu ne seras plus qu'une larme de sang, qu'une poussière de cendre. L'enfer étend ses bras décharnés et toi, tu ne sais que t'y jeter sans vergogne. Pauvre créature. Même la bête, qui gît sous ta peau faisandé, ne possède plus la décence d'interrompre tes illusions mortifères. Elle ne fait qu'attendre dans l'ombre, tapit comme un rat effaré. Lâche. Mais, connais-tu seulement la véhémence du courage ? Te rappelles-tu encore ce qu'est la bravoure, ou même la dignité tout simplement ? Bien sûr que non. Tu ne sais que ramper, rouler ta crinière blonde dans la boue. Tu es d'un pathétisme déconcertant. Comment cette femme que, tout ton être semble réclamer, acclamer, pourrait-elle ne serait-ce qu'avoir une once de clémence envers toi ? Tu n'es qu'une chienne. Et, tu en redemandes. C'est malgré toi et, sans doute, plus fort que toi. Tu ne vis plus que dans la merde dans laquelle on t'enfonce. Aurais-tu perdu la raison, Blondie ? Les petites vermines qui, souvent, prennent possession de tes antres auraient-elles gangrené les dernières cellules encore vives ? Finalement, tu n'es pas plus vivante qu'un cadavre désarticulé. Ton odeur même est celle de la mort putride. Bientôt, tu ne seras plus.

Et sur les blessures...
… points de sutures ?

- Je... je vous désire...
Tu le répètes comme une automate. La veux-tu seulement ? Ton corps, lui, supplie pour connaître les aspérités de l'indécence. Vendre tes courbes étroites pour quelques sous te rendrait-il complètement folle ? Qui se laisserait malmener de la sorte sans agir ? Ses mots sont des lames acérées, des bulles extatiques qui, explosent avec fracas sous tes os démantelés.
- N-non... Carmilla... s'il vous plaît, chuchotes-tu.
Mais ton agitation trahie ton impertinente impatience. Tu ne cherches même plus à lutter. Comme toujours, tu t'inclines face à cette vile Créature dont la soif est intarissable. Alors tu la suis, redoutant secrètement l'instant où elle cessera finalement sa course. Qu'allait-elle faire de toi ?
- Je... je vais m'en aller, je crois...
Tu observes un instant l'éparse verdure qui, désormais, couvre vos corps enlacés. Mais, tu ne parviens pas à t'extirper de son courroux. Sa main s'abat violemment contre ton visage, meurtrissant au passage tes lèvres asséchées. Étourdie, quelques étoiles vinrent parsemer ta vision déjà fébrile. Une nausée te prend. Tu titubes, chancelles, complètement désorientée. Mais, encore une fois, tu n'as pas le temps d'anticiper ce qui t'attend. D'ailleurs, tu ne comprends rien à ce qui survient. Ta joue s'écrase contre l'écorce rugueuse d'un arbre, lacère davantage ta frêle silhouette.
- Pitié !
Cette fois, la panique étouffe tes sens. Tu cherches enfin à fuir cette étreinte despotique. Comprendrais-tu enfin l'échéance ? Tu te débats, agites tes membres endoloris. Seulement, dans l'enchevêtrement de tes gestes désordonnés, tu ne parviens pas à esquiver cette douloureuse intrusion. Un glapissement s'échappe de ta bouche ensanglantée.
- Tu... vous me faites mal...
La brûlure se répand avec virulence. C'est une décharge irradiante.
- Arrêtez...
De nouveaux sanglots secouent ta petite masse voûtée vers l'avant. Les sensations se mêlent, s'entremêlent et, bientôt, tu ne sais plus si tu souffres de plaisir ou de douleur.
- Ca... Carmilla..., gémis-tu, honteuse de te faire avoir si facilement. 
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