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 It's so magical, feeling, that no one's got a hold || Ariake

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Ariana C. Vander
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✤ Crédits : Avatar & code signature & image - Par moi || Gif de profil par Mariephantomhive - Tumblr || La musique - Become the beast de Karliene
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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MessageSujet: It's so magical, feeling, that no one's got a hold || Ariake   It's so magical, feeling, that no one's got a hold || Ariake EmptyDim 29 Juin - 2:45


It's so magical, feeling,
that no one's got a hold
ft. Blake.



La frontière entre le rêve et la réalité me paraissaient inexistante. Hallucination. Songe. Ou réalité éphémère. L'important ne résidait en rien dans cet état de conscience. Vraisemblable ou non. L'important résidait en ce sentiment intense et pourtant versatile. Ce sentiment unique et inimitable. Cette impression que tout et rien pouvait arriver. Sensation de plénitude. Trouver sa place dans un monde défaillant. Hallucination. Songe. Ou réalité éphémère. Je m'en contre fichais éperdument. Je m'accrochais uniquement à cet instant impérissable où nos regards se croisaient. Son odeur demeurait ancrée dans ma mémoire. Impression olfactive qu'il se trouvait toujours là, à proximité. Un sourire imperturbable aux lèvres, je gardais les paupières closes. Funambule sur le fils du rêve et de la réalité, j'émergeais d'un sommeil compensateur sans pour autant être totalement ancrée dans l'éveil. Un état de semi-conscience que je savourais. Je me complaisais à repasser en boucle cette nuit merveilleuse. L'impossible devenait tangible. Dans ses yeux, je me trouvais belle. A travers son regard, je me sentais femme. Il m'apportait un vent nouveau. Il m'apportait la sérénité tant recherchée. Moment de répit dans une vie chaotique. A ses côtés, je me sentais importante. C'était magique et personne ne pouvait me retirer ça. Songe ou réalité. Hallucination ou fait établi. Qu'importe. Ce souvenir nous appartenait, à nous et à nous seul. Quand notre ciel s'obscurcira. Quand le sol menacera de s'ouvrir sous mes escarpins... alors je me raccrocherais à cette nuit passée avec lui. Lui. Cet ange salvateur venu de nul part.

Mes lèvres s'étirèrent que d'avantages aux souvenirs de la nuit passée. Ma façon maladroite de l'aborder. La bouteille de vodka. Ses lèvres contre les miennes. Instant fugace qui pourtant éveillait en moi le frisson de cet instant. Ensemble, on avait vagabondé au sein de cette foule alcoolisée. Ensemble, on avait trouvé pour refuge une voiture supposément abandonnée. Ensemble, on avait passé la nuit à discuter. Sans faux-semblant. Sans artifice. Deux âmes se découvrant avec cette étrange impression de s'être toujours connu. Songe ou réalité. Hallucination ou état de fait. Mes bras au-dessus de ma tête, je joignais mes mains afin de m'étirer tel un félin menant une vie de pacha. Un feu d'artifice explosait dans mon estomac. Des papillons vagabondaient dans mon ventre. Et dans ma tête, ça fredonnait inlassablement. Cette journée possédait un goût de paradis. Cette journée irradiait de bonheur et oisillons chantant. New-York brillait d'un nouvel éclat... grâce à lui.

Les secondes s’égrainaient, m'arrachant d'avantages à cet état de demi-conscience. De plus en plus éveillée, je gardais néanmoins les paupières closes. Une part de moi redoutait ce moment affligeant où j'allais me réveiller. Seule dans mon lit. Seule dans cette chambre qui n'était pas vraiment la mienne. J'espérais plus que tout le retrouver à mes côtés. J'espérais plus que tout me plonger à nouveau dans ses prunelles limpides. Ardemment, je souhaitais encore entendre sa voix. Et pire que tout, je pourrais me damner pour à nouveau, sentir ses doigts parcourir mon bras avant d'enlacer ma main dans la sienne. Pourtant, arrivera bien ce moment peu apprécié où j'allais devoir quitter mon cocon douillet. Et quand ça sera fait... alors je me raccrocherais à ce souvenir... et le monde ira mieux... mon monde ira beaucoup mieux car il sera là, dans un coin de ma tête.

Une odeur délicate effleura mes narines. Une odeur tout d'abord à peine perceptible. Identifiable sans vraiment l'être. Familière mais pas vraiment. Une odeur... de brûlée. Loin d'être alarmée, j'imaginais fort bien Coraline derrière ses petits fourneaux, à nous préparer du bacon, des pancakes et autres confiseries du genre. A un détail près... Coraline ne faisait jamais rien cramé. Cette femme était un véritable cordon bleu. Alors à moins que Salem se soit tenté à un petit-déjeuner surprise pour Novalee... il y avait un problème quelque part. Non? Et tout à mes réflexions, l'odeur devenait bien plus forte, proche.... et ce son très distinct que quelque chose s'enflamme. Oh mon dieu!! Je prenais feu? Je prenais feu?! Une chaleur soudaine semblait irradier les environs! Nom d'un petit lycan à tutu!! Mon cerveau avait surchauffé durant la nuit et j'allais devoir dire adieu à mes cheveux blonds!! Ouvrant subitement les yeux, je me redressais vivement... pour me heurter le front de plein fouet avec... le plafond d'une voiture. Poussant un petit cri de surprise, je portais ma main à mon pauvre front endolori. Tout s'embrouillait dans mon esprit. Ce qui m'avait paru tel un songe semblait bien réel et ce qui prenait feu n'était pas ma crinière dorée.



 

© disturbed

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MessageSujet: Re: It's so magical, feeling, that no one's got a hold || Ariake   It's so magical, feeling, that no one's got a hold || Ariake EmptyMer 2 Juil - 1:37




Leave me paralyzed, love

- Fail with consequence, lose with eloquence and smile -


Toujours confiné dans le creux de mon intellect, je me délecte de ses traits si doux et parfaits. Mon œil clairvoyant embrassant l’esquisse éthéré de son visage séraphique,  savourant l’ivresse, bercée par mon art d’engourdir l’esprit et d’apaiser son cœur. La physionomie rieuse du joli petit ange déchu sur terre s’illuminant d’un sourire sincère, voyant reluire sur le satin de sa chair, une pâleur nouvelle, immaculée, comme la neige s’ajoute à la neige. Elle brille dans les profondeurs patibulaires de mon esprit, sa figure brodant les lambeaux de ma mémoire, accroché à cette nuit où l’on s’effaçait de la vie. Accroché à cette nuit où enfin elle se voyait mienne. Accroché à cet être si pure que j’ai tant et toujours désiré connaître. Hier encore me paraît si dense et palpable en l’instant présent. Souvenir d’un rêve éphémère. Souvenir d’une réalité que je ne veux point quitter. Tout pour le crâne. Absolument rien pour les yeux et les oreilles. Dôme salvateur enveloppant mon corps étrangement détendu et léger. C’est sans esquisser la moindre offense que je laisse la brume venir emmitoufler ma céleste conscience.

Par-delà cette vaste et triste clairière, les rayons d’un soleil encore timide s’attardent à plaisir, éclairant un ciel argenté et gris, les reflets de cendres glissant sur les nuages moutonneux et déliant les nœuds retenant les ténèbres et les vestiges de la nuit qui tarde à tirer sa révérence sur la cité damnée.

Il m’est doux et légitime de croire à la chimère de cette soirée inoubliable que j’ai traversée avec elle. Il m’est doux et légitime de vouloir revoir, derrière mes paupières embrassant paresseusement l’obscurité, son sourire et son visage d’albâtre. Petite poupée de porcelaine. Si belle. Si elle. Les miroirs de nos âmes s’étreignant,  apprenant à se découvrir, à chacun de nos regards complices, à chacun de nos sourires lubriques. Deux âmes qui se trouvent. Deux âmes qui s’imbriquent. Deux âmes qui semblent s’être toujours côtoyées. Deux êtres définitivement pas fait pour être séparés. La parfaite collision. Mon monde explose. La Vie telle que je la connais s’achève. Le souvenir de ses lèvres maladroitement écrasées contre les miennes. Mes doigts glacés glissant sur le satin de sa peau, nos chairs aimantées savourant et découvrant la douceur de leurs délectables saveurs. Caresse sans prouesse. L’unique que nous avons partagée. Moment magique. Nos âmes se sont trouvées. Nous avons parlés. Longtemps. De tout et rien. Éloignés de la foule, effacés des misères de la vie, elle, moi, tout simplement, couchés l’un près de l’autre, se sondant sans malice… épique, sans avoir besoin d’artifices… jusqu’à ce que Morphée nous étreignent de ses bras protecteurs. Il m’est doux et légitime de croire à la chimère de cette soirée inoubliable.

L’odeur de chair brûlée.
Le crépitement singulier et cristallin.
Le gazouillement des oiseaux.
Cette clarté rutilante que je sens reluire sur mes traits de fer.
Cette langue de feu qui lèche ma peau livide et froide.
Ce picotement désagréable, au départ aussi léger qu’un éphémère, s’enlisant dans mes nerfs soudainement électrifiés et enflammés. Ces fourmis incisives qui grouillent sous ma chair fragilisée et douloureuse. L’odeur de viande brûlée qui inonde soudainement généreusement mes narines. Et le chant maudit de ces satanés oiseaux qui gazouillent cette ode moqueuse et radieuse.

- POUR LE CULTE DES ENFERS ET L’AMOUR DE SATAN !

Horrifié, j’immerge du pays des rêves, me réveille dans ce cauchemar, je ferme les yeux, ébloui par l’aube incandescent plombant dans l’habitacle restreint, pour aussitôt rouvrir les paupières, mes émeraude démesurément arrondis comme des soucoupes. De ma célérité vampirique, je redresse l’échine, mon front allant fracasser le plafond trop bas, sonné, je tombe à la renverse et mes omoplates gagnent de nouveau le semblant de parterre. Tel un serpent se tortillant sur un tapis de braises ardentes, je me contorsionne dans tous les sens praticables, paluches en feu, pommettes fumantes et grugées par ces nids de flammes constellant le marbre de ma figure.

- POUR LE CULTE DES ENFERS ET L’AMOUR DE SATAN ! LES TÉNÈBRES S’EN SONT ALLÉES ET L’ASTRE DE FEU BAIGNE SUR MOI !

Traduction : je suis en feu. Littéralement.
Dans un ultime élan de panique, j’attrape la couverture épaisse et crasseuse, plonge tête la première à l’intérieure. Creux pelotonné dans la gite de fortune, tout emmitouflé dans cette tante improvisée, du bout des doigts, j’attrape les pans de tissu poussiéreux et les referment sur mon visage. Seule une minuscule ouverture s’esquisse dans ce joli petit tas de couverture fumante, là où mon œil alarmé et dubitatif vient s’y glisser avec précaution et crainte.

- Les voies souterraines, Ariana. Tu dois m’y emmener.



À suivre...
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