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 Rise Above — Vlad&Joe

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MessageSujet: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyVen 4 Juil - 11:56


RISE ABOVE
ft. Vladimir Skender & Joe E. Wolfgang

La musique faisait trembler les murs. Partout autour de lui, peu importe où il posait le regard, Vlad voyait des couples enlacés. Même si certains étaient discrets dans leur entreprise, le vampire pouvait sentir à la fois le sang frais et les fluides corporels qui s’entremêlaient. Pour toute créature aux sens un peu développés, ce qu’il se passait entre les murs du Circus of the Damned n’était pas un secret. Vlad, lui, observait ce spectacle décadent avec un recul placide. Il sirotait du sang bien chaud dans un verre de cristal, dardant ses prunelles sombres sur les personnes présentes. Il ne comprenait jamais vraiment bien ce qui l’amenait ici. Oh parfois, il y trouvait juste assez de violence pour satisfaire les pulsions de son corps, mais la plupart du temps, il ne trouvait rien d’agréable à se nourrir et à copuler en public avec le ou la première venue. Dépliant sa haute carcasse, allongeant ses jambes, il se leva du canapé sur lequel il s’était avachi une minute. A vrai dire, il venait ici principalement pour l’odeur des livres qui s’accrochait toujours vainement aux murs, aux tentures. Ils avaient tous été brûlés, grand sacrilège aux yeux du vampire, mais il n’y pouvait rien. Ordre des Originaux. Il pouvait parfois se permettre de montrer son désaccord, mais il restait un vampire de génération X, tout privilégié qu’il pouvait l’être. Tout ça parce qu’il avait mené la plupart des batailles qui avaient permis aux vampires de s’imposer sur le monde, sur New-York. Et qu’il les avait remportées haut la main. Ses ennemis étaient tombés, tels des pierres au fond d’un gouffre.

Vlad se faufila entre les corps pressés les uns contre les autres, ici ou là, qui se fichaient bien de remuer ou non en rythme avec la musique. Il s’approcha du bar qui scintillait doucement dans la pénombre teintée de rouge. C’était à cet endroit que l’odeur des livres persistait le plus, étrangement. Même l’odeur des liqueurs et alcools ne parvenait pas à la couvrir totalement. Il posa son verre vide, maculé du sang qui s’accrochait encore aux parois, sur le comptoir mais ne s’installa pas sur l’un des tabourets hauts qui l’entouraient. Il se recula légèrement et trouva un fauteuil, large, sur lequel il avait l’habitude de se glisser. Il laissa son dos épousé le dossier confortable et replia sa jambe droite, posant sa cheville sur son genou. Plusieurs demoiselles travaillant dans la boîte de nuit vinrent vers lui pour poser leurs longs doigts bien manucurés sur sa chemise impeccable. L’ancien prince de Valachie poussa un soupir et plongea ses prunelles abyssales dans chacune de celles de jeunes femmes. Son regard n’avait rien de terrifiant à cet instant. Il était juste incroyablement blasé. Avec des sourires, sans un mot, elles essayèrent de le convaincre de les mordre mais Vlad secoua la tête. Il avait l’habitude d’attirer la gente féminine. Même parfois quelques hommes. Mais ce soir-là, il n’était pas d’humeur. Décollant son dos du fauteuil, il posa ses deux pieds au sol, ses coudes sur ses genoux. Les filles furent obligées de s’écarter, de se lever des accoudoirs du siège. Pas ce soir. dit-il simplement avant de se lever et d’aller chercher un coin un peu plus calme.

Alors qu’il s’approchait de l’entrée de la boîte de nuit, Vlad se surprit à observer une jeune femme. Elle ne faisait pas partie des employées, il en était presque sûr. Elle était humaine, pourtant, et il n’y en avait que très peu dans l’établissement… et ces rares humains venaient généralement accompagnés de leur vampire. Rares étaient ceux qui s’aventuraient sans « protection ». Ils ne savaient que trop bien comment ils pouvaient finir. Sans la quitter des yeux, Vlad s’installa dans un autre fauteuil, là où la musique était moins forte et lui vrillait moins les oreilles. Il sentit plus qu’il ne vit un jeune homme s’approcher de lui. Il le laissa s’asseoir sur un des accoudoirs et glissa machinalement une main autour de sa taille. Il n’avait même pas besoin de voir son visage. Ce visage qui pouvait vous sembler être celui d’un ange. Ce visage que certains auraient trouvé un peu trop efféminé… alors que son corps nu criait le contraire, Vlad le savait bien. Il savait qui il était. Aurait-on pu parler de favori ? Peut-être. Il semblait moins stupide et superficiel que les filles employées ici. Plus cultivé aussi. Le vampire laissa le jeune humain poser ses mains et ses lèvres sur lui, distrait pourtant par l’humaine brune qui était entrée dans la boîte de nuit. Son regard s’attarda autour d’elle pour voir si elle était accompagnée. Et il tomba alors sur un Originel qu’il connaissait bien, au moins de réputation. Alaric Rousseau. Cela lui tira un frisson à peine perceptible par l’humain contre son flanc. Finalement, Vlad décida de lui accorder son attention. L’humain était en train de faire glisser ses lèvres contre sa nuque quand il s’empara de son menton d’une main ferme pour plonger son regard dans le sien. Un sourire fleurit sur ses lèvres alors qu’il alla goûter le goût de celui du garçon dans un étrange baiser à la fois tendre, passionné et affamé. Oui, ce n’était pas avec un petit verre de sang qu'il allait être repu. Il garda néanmoins une oreille tournée vers ce couple inattendu, intrigué qu’il était par leur apparition.



Dernière édition par Vladimir Skender le Lun 7 Juil - 15:53, édité 1 fois
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Catherine d'Absac
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✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyVen 4 Juil - 12:27





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FT. VLADIMIR SKENDER & JOE E. WOLFGANG



«  - Cesse de gesticuler, crache l'Originel à son oreille.
Johanna lutte contre l'envie de prendre ses jambes à son cou. L'idée la fait grincer des dents, et le simple fait de devoir admettre être en position de faiblesse ne l'aide pas à se sentir mieux. Plus cette enflure la touche, plus Joe doit ravaler sa bile. Le grand brun/roux joue un moment avec l'ourlet de sa 'robe', tout en pestant contre sa bougeotte. Sa jambe tremble, trahissant sa nervosité.

- J'suis obligée d'enfiler ce truc ? Se plaint-elle en tentant de tourner le menton pour aviser le vampire dans son dos.

Comme si demander de l'aide à ce connard n'est pas suffisant, il faut aussi qu'il soit un véritable maniaque du contrôle, et un sale obsédé. Le tissu dont il l'afflige recouvre à peine sa chair pâle. Dévoilant ainsi à qui le veut bien ses jambes fuselées rendues longilignes par une paire de talons trop hauts.

- Oui.

Super … Toujours aussi caustique et taciturne, le fossile.

- T'es vraiment qu'un connard, ajoute Joe pour la forme, retournant à la contemplation de son reflet.

- Tu l'as déjà dit. Se lasse Alaric dans son dos, Change de disque. Tu ne peux plus faire marche arrière, tout est signé.

Ouais … Tout est signé … Elle sent qu'elle va le regretter amèrement, mais pour Ulrick, voilà ce que la mutante est prête à faire. Devenir le petit pantin de l'une des pires enflures de la ville. Alaric Rousseau est dangereux, autant par son statut et son pouvoir, que par ses méthodes. Une ombre imperceptible, un fantôme au souffle glacé. Sa force réside dans son anonymat. Voilà bien le problème avec lui, à part ses employés et lui-même, ou ceux de son espèce, tout le monde ignore son statut. Une ombre qui se glisse derrière vous, prête à frapper avant même que vous ne soupçonniez son existence. Une rumeur circule, au sujet du vieux Français. Il utiliserait des sorcières pour marcher en plein jour, afin de tromper ses clients septiques. Le stratagème est parfaitement simple, et c'est bien là où réside le génie du subterfuge. Tout le monde ou presque pense que le mythe comme quoi une sorcière possède un tel pouvoir est une fable.Hormis que cette fable est bien réelle, certaines sorcières ignorent même l’existence d'un tel pouvoir. Johanna n'a jamais expérimenté la chose elle-même, mais l'a vue de ses propres yeux.

- Johanna, cesse de remuer, par tous les dieux ! Gronde le vampire, qui visiblement, lutte contre les nombreux lacets de son dos nu.

T'as qu'a tout arracher, qu'elle songe et ravale aussitôt entre ses lèvres pincées. Voilà bien le genre de proposition qu'on ne lance pas à la légère avec lui. S'il ne tente rien durant toute la soirée, ce sera un véritable miracle pour elle.

- Fallait acheter une vraie robe … Se permet-elle effrontément de faire remarquer, serrant les dents tandis qu'une paire d'ongles vient de planter sur son épaule. La brune clos ses paupières pleines d'un phare léger. Elle lui doit bien ça, Alaric ne l'a pas forcée à se maquiller comme une catin. Il a même refusé de la laisser peindre ses lèvres de son habituel teinte rouge sang. Un artifice qu'elle adore pourtant. Le contraste dans la glace entre sa tenue provocante et sa bouille à peine couverte et fulgurant. Ses yeux, comme toujours, semblent percer par leur éclat émeraude. Mais ses lèvres, elles, laissent une impression plus juvénile et chaste. Quant à la robe … Cette dernière touche à peine ses genoux, ce bout de fils sombre ne tient que grâce aux manches qui s'arrêtent à ses coudes. Derrière elle, Joe sent les mains agiles et rapides du vampire serrer le nœud qui maintient le tout, puis sa grande silhouette se déplier pour l'aviser dans le reflet du miroir. Le sourire qu'il aborde lui fait froid dans le dos, déclenchant un léger frisson à peine perceptible.

- Tu vois vraiment être désespérée pour venir à moi … Quand je repense à ton impolitesse … S'exaspère Rousseau avant d'enfiler un cardigan noir. Quand était-ce déjà ? … Continue l'Originel en faisant mine de réfléchir, tandis que la brune se détourne pour l'aviser, son menton hautain levé vers lui. Oh, oui, presque deux siècles. Puis ensuite, un fantôme ... Et te revoilà. Très culotté.

- J'suis partie sans prévenir après une partie de jambes en l'air, Rousseau. Le machiste en toi a mal digéré, c'est tout. Se contente-t-elle de répondre, l'air blasé déplacé sur son faciès morne.

- Toujours aussi vénéneuse … Chantonne-t-il d'une voix ourlée et onctueuse comme du miel. Un vrai piège du pattes. Soit, allons-y. Déclare l'enfoiré avant d'agripper son bras, la ramenant sans ménagement jusqu'à lui.

La soirée risque d'être très longue, si elle survit.


-----

Le Circus of the damned . Putain, ce que c'est  too much. Johanna pince les lèvres, se retenant de gigoter dans la poigne ferme du vampire. Son bras longiligne enroulé autour de sa taille, ce dernier marmonne quelques paroles à l'un des videurs perché devant l'ancienne bibliothèque. Reconverti en lieu de débauche par excellence. Certains hommes ne tardent pas à la repérer, et à lorgner ses guibolles découvertes. La brune les ignore superbement. Supporter que l'autre fossile la touche est déjà bien compliqué. Johanna ne tolère plus aucun autre contacte que celui d'Ulrick, depuis déjà longtemps. Sauf que ce dernier ne donne plus de signe de vie, ce qui est anormal. Ce n'est pas du genre du Lycan, même pour se venger de sa dernière escapade. Dans sa tête, le message de sa boite vocale tourne encore et encore. Il y a quelque chose d'anormal, dans cette affaire, et Joe est certaine qu'un Originel est lié à l'affaire. Rousseau ? Elle y a pensé, elle a même été le voir en premier. Il ne serait pas privé de lui avouer la vérité, s'il avait été responsable. C'est lui, qui est à l'origine de cette escapade folle. Et avec Alaric, tout a un prix.

- Va à l'intérieur, ordonne le trafiquant en tournant le menton vers elle, la lâchant enfin. Joe en profite aussitôt pour s'écarter, se retenant de serrer les poings et les dents. J'arrive dans une minute.

Puis, de se détourner aussitôt. Elle n'est rien d'autre qu'un jouet, pour lui. Une position qu'elle rebute et qu'elle n'a pas l'habitude d'éprouver. Mais, en inspirant et expirant l'air aux odeurs désagréables de la rue, l'ex-vampire se remémore le plus important. Elle doit retrouver Ulrick, et elle sait que le responsable est l'un des siens. Alaric ne peut que l'aider à le retrouver. Et en échange, oui en échange … Elle devra exécuter ses contrats les plus abjectes, cela-mêmes qu'il ne veut même pas confier à son propre personnel.  Joe est consciente des risques, elle peut à n'importe quel moment porter le chapeau pour ses crimes, et autant dire que les flics cherchent déjà à lui mettre la main dessus, en vain pour le moment. C'est donc d'un pas décidé, ses talons claquants contre le bitume noirci de crasse, qu'elle s’engouffre à l’intérieur du club. La musique tonne aussitôt à ses oreilles, étouffée légèrement par les portes qui séparent l'intérieur de l'anti-chambre. Lorsqu'un grand noir vêtu uniquement d'un pantalon de cuir ouvre la porte, le rythme endiablé perce ses tympans. Par le passé, Joe adorait ce type d'endroit. Jamais elle n'aurait pensé se trouver écœurée à l'idée d'y remettre les pieds. Mais voilà, sa nouvelle vie l'a rendue plus sage, plus simple. Ici, ça pue le pêché et la luxure à plein nez. Mais Wolfgang n'est pas hypocrite, on ne change jamais réellement. Un léger frisson parcourt son échine, tandis qu'un regard plus pénétrant que les autres lorgne sa silhouette. Mais, toujours aussi dédaigneuse, la mutante ne tourne même pas le menton, se contentant de sentir l'Originel la rejoindre, tandis que sa main de fer vient aussitôt prendre son poignet. Son corps remue de lui-même, et se retrouve pressé contre le torse d'Alaric.

- Je t'entends déjà grogner, fait-il en la forçant à rejoindre l'un des sièges. Sois donc plus discrète.

L'endroit est légèrement reculé, loin de la foule plus dense. Le décor somptueux ne parvient pourtant pas à détendre Johanna, qui ne laisse rien paraître. Une détermination farouche dans le regard, elle se contente de serrer les dents lorsque l'Originel plaque ses fesses sur ses genoux.

- … Tu sais, j'ai encore du mal à croire que tu sois de retour … Humaine, qui plus est. Voilà une chose bien … Surprenante. Il ironise, se moquant complètement de sa situation, Alaric ne cache pas son méprit quant à sa nouvelle façon de vivre. Je te trouvais bien plus noble, avant … Plus … Hm, royale.  

- J't'emmerde.

Conscis, bref, et sûrement une très mauvaise idée. Johanna serre ses lippes, qui rougissent automatiquement, tandis que l'une des longues pattes de pianiste vient dégager sa nuque de ses filets, telle le serre d'un rapace.

- Erzbeth … Où est-elle ? Tu la caches là-dessous ? Susurre le vampire, ses lèvres frôlant la peau fine de sa nuque. Malgré elle, Joe frisonne de la tête aux pieds.

- Ne … Prononce pas ce nom. Siffle-t-elle d'une voix rauque entre ses dents, ses iris parcourant la salle d'un regard inquiet.  Merde, tu vas vraiment me mordre ? S'insurge-t-elle aussitôt, soufflant à peine de peur qu'on ne l'entende. Comme si cela changerait quoi que ce soit.

Pour toute réponse, deux mains fermes agrippent sa taille, tandis que, dans sa chair, les canines affûtées du vampire pénètrent sa carotide. Johanna retient un glapissement, détestant l'idée même d'apprécier cette morsure forcée. Une fine goûte de sueur perle le long de son échine, et les deux serres du vampire la forcent à courber le dos en arrière, sa tête rejetée gerbant une cascade de boucles sur le fauteuil. Son palpitant manque de briser sa pauvre carapace organique, tandis que, dans son champ de vision, la vieille brune aux airs juvéniles croise deux prunelles perçantes. Sa vision inversée ne lui permet pas de mettre un nom sur ce visage. Johanna ignore si elle le connaît, pourtant, le regard qu'il pose sur elle déclenche un énième frisson plus violent. Et avant même qu'elle n'est le temps de comprendre, Alaric la redresse fermement sur ses cuisses, la déplaçant comme rien sur le canapé de cuir. La pièce autour d'elle tourne pendant une bonne minute. Lorsque Joe avise de ses émeraudes légèrement brillantes le vampire, ce dernier n'aborde aucune trace de sang.

- Je vais au bar. Tu sais ce que tu dois faire. » Se contente-t-il de lâcher, relevant sa longue silhouette pour filer aux devants de l'immense pièce.

Johanna ne répond pas, se raclant la gorge tout en portant une main à son cou. Il n'y a rien, même pas une trace de morsure sous ses doigts inquisiteurs. Pourtant, elle sent l'absence d'hémoglobine dans son corps, et s'appuie contre la table. Elle doit lutter pour ignorer les respirations frénétiques d'un couple non loin de là, et curieuse, porte à nouveau son regard à sa droite. Mais le grand brun n'y est déjà plus. Seul le jeune homme aux allures légèrement juvéniles croise son regard.



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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyVen 4 Juil - 18:20


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Le baiser entre le vampire et l’humain se fit plus pressant à mesure qu’il perdurait. Vlad maintenait toujours l’employé contre lui, d’une main ferme, même si ce n’était pas vraiment nécessaire. L’ancien prince transylvanien ne savait pas réellement si le garçon avait des sentiments pour lui, ou s’il faisait simplement son boulot, s’il revenait encore et toujours vers lui parce qu’il le traitait peut-être un peu mieux et lui laissait toujours un bon pourboire. A vrai dire, il s’en fichait un peu. Avec lui, le vampire oubliait pas mal de choses qui le turlupinaient toujours après 600 ans d’existence. Il lui permettait d’avoir un moment de répit, de ne penser qu’à ce que demandait son corps, sur un plan sexuel plus que de violence, bien qu’il harmonisait parfois agréablement les deux. Il apaisait son corps, et son âme, pour un moment, aussi bref soit-il. Plusieurs fois, Vlad s’était demandé s’il ne devait pas tout simplement s’emparer du garçon, ne le garder que pour lui, dans sa vaste demeure. Mais il fallait bien l’avouer, ce petit employé était bien l’une des rares raisons qui le poussaient à sortir de chez lui. Il n’était peut-être plus enfermé dans la citadelle de Poenari comme de nombreux siècles auparavant, mais il restait un reclus. Vlad s’empara des lèvres du jeune homme entre ses dents, tirant dessus juste assez fort pour lui tirer un gémissement. Il passa sa langue sur les lèvres rougies du garçon, glissant ses doigts dans ses cheveux pour les saisir violemment, inclinant sa tête alors que sa bouche descendait le long de sa mâchoire et de son cou. Pourtant, malgré tout, il écoutait toujours la discussion entre Alaric Rousseau et la petite brune qui l’intriguait tant. Ce n’était plus qu’un bruit de fond, vraiment, mais tout à fait percevable par son ouïe affutée, tout à fait compréhensible par un être capable de compartimenter son esprit comme lui.

Elle avait l’air d’une vraie petite teigne. Elle n’hésitait pas à répondre insolemment à l’un des vampires qui étaient le plus craints parmi tous ceux présents à New-York. Le français était peut-être discret la plupart du temps, mais une poignée le connaissait au moins de réputation. Et il ne fallait pas s’y frotter. A vrai dire, Vlad aurait bien aimé avoir été sous ses ordres pendant les batailles qui faisaient rage à New-York il y a plusieurs années, ne serait-ce que pour avoir la chance de se battre à ses côtés. Mais Vlad ne savait même pas si Alaric y avait participé. Il allait plonger ses crocs acérés dans la gorge délicate de l’humain quand des mots le figèrent en plein acte. Erzbeth … Où est-elle ? Tu la caches là-dessous ? Le garçon tira sur ses propres cheveux pour lui jeter un regard, alors que le vampire avait toujours le nez dans son cou. Quelque chose ne va p… ?Shh. Sans bouger d’un pouce, Vlad posa son index sur les lèvres de l’employé. Ce dernier entreprit de le lui mordiller, espérant réveiller les ardeurs de son prince. Mais Vlad écarte son visage de ce creux chaud près de sa nuque pour diriger son regard vers le couple insolite de la brune et de Rousseau. Elle n’a pas l’air à l’aise sur les genoux de ce dernier, encore moins lorsqu’il plante ses crocs dans sa gorge délicate. Dans la pénombre du corps de l’humain, Vlad croise son regard alors qu’elle a la tête retournée. Erzbeth. Ce nom résonne dans sa tête. Peut-être était-ce pour cela qu’elle lui semblait familière. Peut-être l’avait-il déjà rencontrée. Mais quand ? Elle semblait bien humaine… Elle ne pourrait jamais être assez vieille pour qu’il l’ait rencontrée il y a si longtemps qu’il ne s’en souvenait à peine. Il devait y avoir quelque chose d’autre. C’était obligé.

Vlad retira son doigt d’entre les dents de l’humain, qui cherchait toujours à récupérer son attention. Le vampire se redressa, levant ses fesses du fauteuil, se penchant en avant pour surplomber le garçon. Il mordilla le lobes de son oreille, faisant perler une minuscule goutte de sang qu’il avala d’un coup de langue. Ne bouge pas, amour, je reviendrais te voir dès que j’aurais fini de régler quelque chose… Il s’empara un instant de ses lèvres, les mordant un peu plus fort cette fois, comme pour marquer son territoire. Et ne t’avise pas d’aller voir ailleurs. fit-il d’un air sombre avant de s’éloigner. Il avança avec aisance entre les couples entrelacés, passant assez loin du bar pour ne pas avoir à croiser Rousseau qu’il avait aperçu se diriger par là. Il changea légèrement de direction pour arriver derrière le fauteuil sur lequel restait la demoiselle. Il se pencha vers elle, alors qu’elle avait la tête tournée vers l’endroit où lui-même s’était trouvé encore un instant auparavant. Près de son oreille, il murmura dans le vacarme. Est-ce moi que vous cherchez ainsi ? Son ton était à la fois rauque et presque joueur. Il osa s’emparer d’une boucle brune qu’il entoura autour de son doigt, après une hésitation. Rousseau sentirait forcément son odeur sur elle quand il reviendrait… Pourtant, avec une compagnie telle que la vôtre, je ne vois pas pourquoi vous auriez le besoin d’aller voir ailleurs… Finalement, il se décala pour passer devant le fauteuil et l’observer. On vous appelle Erzbeth, à ce que j’ai cru entendre… Un nom qui a traversé bien des siècles… mais qui n’a pas été porté par une seule. Il avait bien entendu parler de cette Erzbeth, comtesse hongroise, dont il était potentiellement le grand-oncle, avec une histoire plus que sanglante. L’autre… et bien, elle avait une histoire tout aussi sombre, mais venait de l’autre côté de l’océan. Pourtant, c’était il y a des siècles et l’humaine ne pouvait être aucune des deux. Pas si l’on suivait une simple logique appliquée à l’espérance humaine. Il se pencha alors vers elle, posant une main sur chacun des accoudoirs du fauteuil. Mais il est impossible que vous soyez l’une ou l’autre. Alors… Dites-moi… Pourquoi vous appelle-t-on ainsi ?



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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyVen 4 Juil - 21:36





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Elle scrute le visage de l'humain. Ou peut-être est-ce un mutant … Joe l'ignore. Il semble agacé, mais ses lèvres sont rougies, ses yeux brillants et ses cheveux en bataille. Il fut un temps où Erzbeth laissait des humains dans cet état … Hommes ou femmes, dans la frustration la plus totale. Uniquement pour sentir leurs palpitants, ou leur frustration qui fouettaient leur sang. Une odeur onctueuse. A présent, l'hémoglobine n'a plus qu'un goût de fer. Dans son dos, Johanna sent une ombre engloutir son corps aux allures fragiles, ses instincts plus développés que la normale lui permettant de sentir la présence derrière elle. Son échine la brûle, il ne fait aucun doute que l'auteur de cet étrange sensation est le même que tout à l'heure. Cela dénote avec celui d'Alaric. Mais Johanna comprend trop tard. Un souffle chaud sur son oreille, et une parole semblant avoir été trempée dans le miel parvient à ses esgourdes.

« - Est-ce moi que vous cherchez ainsi ?

Un frisson imperceptible parcourt son échine, et lentement, la jeune femme détourne ses prunelles du jeune humain pour aviser le vampire. Son regard semble la pénétrer, la fouiller de fond en comble. Rares sont ceux qui peuvent se targuer de laisser cette tête de pioche hautaine sans voix. Mais lui, cet homme aussi large d'épaules que dominant par sa présence, possède quelque chose d'hypnotique. De dangereux. Tout comme Rousseau, elle a tout intérêt à se méfier de lui. Celui-ci n'est pas un jeune vampire, elle en est certaine. Lorsqu'il lève une immense patte, plus robuste mais sûrement moins féroce que celle d'Alaric, Johanna se fige. Ce dernier agrippe l'une de ses boucles brunes, l'enroule autour de son index, et susurre d'une voix aux accents légèrement … Tranchants.  

-Pourtant, avec une compagnie telle que la vôtre, je ne vois pas pourquoi vous auriez le besoin d’aller voir ailleurs…

Johanna sent le piège. La brune n'a jamais aimé qu'on s'intéresse de près ou de loin à elle. Et la curiosité qu'elle lit dans ce regard ne lui dit rien qui vaille.

- On vous appelle Erzbeth, à ce que j’ai cru entendre… Un nom qui a traversé bien des siècles… mais qui n’a pas été porté par une seule. 

Merde. L'ex-vampire serre les dents, redressant le menton tandis qu'il s'écarte pour mieux lui faire face. Et il ne semble absolument pas dérangé par la proximité qu'il maintient entre eux. Du coin de l’œil, la mutante cherche Alaric du regard. Et ô, surprise, ce sale con est accoudé au bar, ses doigts pianotant dans le dos d'une humaine. Que les choses soient claires, avec Alaric, elle a très peu de chances de s'en sortir vivante. Un mouvement la force à revenir vers le mystérieux vampire, et la mutante l'avise à nouveau. Il n'est qu'à quelques centimètres, ses mains plaquées contre les accoudoirs. Le souffle et l'odeur de la bestiole éhontée flotte à ses narines. Est-il un Originel ? Est-il responsable de la disparition d'Ulrick ? A cette pensée, le regard de la brune se fait plus glaciale que jamais. Tandis qu'automatiquement, son corps s'enfonce dans le cuir, menton relevé pour aviser l'homme aux allures sauvages dans les yeux. Un regard qu'elle soutient. Peu importe celui ou celle qui se tient face à elle, Joe a la sale manie de ne jamais lâcher prise. Une qualité qui peut vite devenir un défaut.

- Mais il est impossible que vous soyez l’une ou l’autre. Alors… Dites-moi… Pourquoi vous appelle-t-on ainsi ? Demande-t-il, sa mine intriguée cherchant sûrement à comprendre le mystère sur pattes qui se tient devant lui.

- … Vous qui disiez me voir en 'charmante compagnie', vous savez qui il est, n'est-ce pas ? Articule la brune, lentement, d'une voix posée. Ses rétines ne lâchant pourtant pas les siennes. Le sylphide diaphane se redresse lentement, son nez touchant presque le sien. Je vous trouve très curieux … Peut-être même un peu trop.

L'instinct reprend les devants, l'envie de jouer la gagne. C'est plus fort qu'elle, c'est un besoin primitif, au-delà de toutes raisons. La mutante vient glisser sa joue contre la sienne, murmurant alors à son oreille d'une voix vénéneuse et faussement affable, non sans une pointe de défi :

- Impossible est un mot que j'ignore. »

Puis, lentement, de s'écarter de lui. Scrutant à nouveau son regard. Laissant volontairement planer le doute. Au coin de ses babines, ses lippes se redressent légèrement, plaquant sur sa bouille un sourire paresseux, mais tout aussi joueur.

Parfois, elle devrait vraiment la fermer.



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Il savait bien que Dorian n’était pas heureux de son départ soudain. Il avait l’habitude de lui donner toute son attention lorsqu’il venait au Cirque. Pourtant, aujourd’hui, Vlad n’était pas dans son assiette. Il avait repoussé les filles. Il avait même repoussé Dorian, qui lui en voulait, il en était sûr. Il pouvait presque le sentir, imperceptiblement, dans le changement de son odeur qu’il pouvait reconnaître même dans une foule en sueur. Il aimait le garçon, son intelligence, sa malice, son amour de l’art, sa façon de supporter ses sautes d’humeur, ses élans de tendresse comme de violence. Toutefois, ce soir, le nom qui avait été prononcé intriguait bien trop le vampire. Un nom qu’il avait cru oublier au fil des années. Un visage qu’il avait gommé de sa mémoire alors qu’il avait quitté la Nouvelle-Orléans avec Louis et Claudia. Un visage qu’il avait appris à oublier, comme celui de Lestat. Ou même celui d’Armand, le vampire français qui les avait accueilli dans son théâtre. Les seuls qui lui restaient vraiment étaient ceux de Ileana et de Mihnea. Tous les autres s’étaient effacés dans sa solitude. Oh, il se rappelait bien évidemment de Mina. Elle ressemblait tellement à Ileana après tout. Et puis Jonathan, amoureux jaloux. Mais là, alors qu’il s’approchait de la brunette, il se demandait comment elle pouvait être là, comment elle pouvait exister. Elle était humaine. Elle ne sentait ni le vampire, ni le loup-garou. Elle ne pouvait avoir vécu suffisamment longtemps pour être l’Erzbeth qu’il avait croisée en Louisiane. Il avait pourtant promis à Dorian qu’il reviendrait le voir avant la fin de la nuit. Pour se faire pardonner peut-être ? Ou pour tirer des excuses à l’humain, excuses qu’il n’avait aucune raison de lui faire ? Qui pouvait donc bien deviner. Toujours était-il qu’il se rachèterait, d’une façon ou d’une autre, plaisante pour eux deux… S’il n’accordait pas trop de temps à cette demoiselle.

Il sentit la tension qui envahit son corps alors qu’il s’approcha derrière le fauteuil où elle était assise. Elle ne bougea pourtant pas. N’émit aucun son alors qu’il se pencha à son oreille et lui parla. Elle qui était si véhémente avec Rousseau, elle était bien muette tout d’un coup. Finalement, elle tourna la tête et l’observa à son tour. Il plongea dans ses prunelles émeraudes et soutint son regard, comme s’il pouvait y lire les réponses aux questions qui tournaient dans sa tête. Elle ne dit toujours rien. Son corps se figea un peu plus alors qu’il enroula autour de son doigt une mèche de ses cheveux. Avait-elle cru qu’il lui ferait du mal ? Vlad n’en aurait tiré aucun bénéfice. Vraiment aucun, surtout quand elle apparaissait sous la protection de Rousseau. Avait-il assez d’honneur pour défendre celle qu’il avait amenée ici ? Ou ne souciait-il donc aucunement d’elle ? C’était une autre question qui venait s’ajouter à celles déjà présentes dans son esprit. Sur son corps, il ne sentait pas une odeur tenace, récurrente, correspondant au vampire français. Il ne semblait avoir rien de plus que les souvenirs de cette soirée ancrée sur sa peau. Alors que l’on pouvait sentir Vlad comme un parfum délicat dans la chair de Dorian. Même les quelques autres vampires que l’humain fréquentait dans le cadre de son travail pouvaient assurément sentir que le garçon portait la marque de Vlad. Mais pour cette demoiselle, il n’y avait rien de semblable. Soit Alaric l’avait « acquise » récemment, soit elle n’était pas du tout à lui. Elle était effrontée, sans peur. Mais cette absence de peur pouvait la mener si facilement à sa perte. Elle sera la mâchoire et releva le menton à l’écoute de ce prénom qui l’avait attiré à elle, loin de l’étreinte chaude de Dorian. Il s’était approché si près que leurs visages se touchaient presque, que leurs corps se touchaient presque. Dans ses yeux, il perçoit un changement. Une arabesque d’interrogation, mais aussi un froid se répandant comme le gel durant un hiver glacial. Il y a quelque chose, là. Quelque chose qui l’a poussée à s’allier avec l’Originel pour entrer ici. Il pencha la tête sur le côté, intrigué par ce revirement de situation, posant toutefois toujours ces questions.

Finalement, elle ouvrit la bouche pour lui répondre. Un sourire s’étira sur ses lèvres, retrouvant là l’impétueuse qu’il avait épiée juste avant. … Vous qui disiez me voir en 'charmante compagnie', vous savez qui il est, n'est-ce pas ? Il ne se départit pas de son sourire à la fois malicieux et arrogant alors qu’elle se redresse et que son nez vient presque frôler le sien. Je vous trouve très curieux … Peut-être même un peu trop.Bien sûr que je sais qui il est… Mais je doute que vous lui apparteniez vraiment, n’est-ce pas ? Vous viendrait-il seulement en aide si je devais tenter quelque chose sur votre personne ? Se détacherait-il de l’humaine qu’il prévoit de vider de son sang ? Vlad n’avait même pas pris la peine de se retourner pour vérifier ses dires. Il avait vu Alaric se diriger vers le bar, il pouvait encore y discerner son odeur, s’étalant tout autour de lui, notamment sur la donzelle qu’il avait agrippée. Pourtant l’humaine le surprit alors qu’elle s’approcha encore et glissa sa joue contre la sienne pour venir murmurer à son oreille. Impossible est un mot que j'ignore. Le vampire resta un instant immobile, l’observant se reculer, suivant des yeux ce sourire qui s’épanouissait paresseusement sur ses lèvres. Ça aurait été mentir de dire qu’il n’était pas intrigué par cette jeune femme. Qu’il n’était pas curieux d’en apprendre plus sur elle. Qu’il n’était pas déstabilisé par la proximité éhontée dont elle faisait preuve avec lui. La plupart des humains l’approchaient avec une certaine hésitation, une crainte mêlée de fascination. A part Dorian et les quelques filles du Cirque, mais c’était aussi leur métier d’être ainsi, de se comporter ainsi. Vlad hésitait à rentrer dans le jeu de la brunette ou bien au contraire de lui faire comprendre qui était le chef. Mais un nouveau sourire s’étala sur les lèvres fermes du vampire. Il avança son corps, pour poser un genou à côté des jambes de la jeune femme, se penchant encore un peu plus sur son corps. Il frotta son nez contre le sien avant de s’approcher de son oreille, son souffle, encore chaud du verre de sang qu’il avait bu, caressant sa peau pendant quelques longues secondes. Ce n’est pas le genre de choses à prononcer en présence d’un vampire… Il y a bien des choses « impossibles » qu’ils souhaiteraient vous voir accomplir. Il laissa un de ses crocs effleurer le lobe de son oreille avant de se reculer très légèrement. Son regard se fit plus dur et sa voix moins cajoleuse. Comme être ici, bien vivante et bien humaine alors que votre nom a été prononcé il y a quelques siècles de cela. Vlad la surplomba encore un peu plus. Ce n’était pas un geste délibéré pour l’intimider, juste comme un… réflexe. Un geste instinctif chez lui. Il aurait presque pu poser son front contre le sien et il ne restait pas énormément d’espace entre leurs deux corps. Entre la chair nue de la demoiselle et ses vêtements. Je ne crois pas aux coïncidences, Miss Erzbeth. Même si cela semble être un patronyme que vous ne souhaitez plus entendre… Il pencha à nouveau la tête sur le côté, scrutant son visage avec attention. Une de ses mains quitta même l’accoudoir sur lequel elle était posée pour venir tracer le contour de sa mâchoire, délicatement. Ces traits, il les chercha dans sa mémoire. Il n’effaçait jamais vraiment les choses de ses souvenirs. Il les rangeait parfois bien profond dans les tiroirs, mais ne les oubliait jamais vraiment. Là, il savait bien qu’il avait croisé une vampire du même nom alors qu’il était en Louisiane. Avait-elle les mêmes traits ? Il fronça les sourcils, donnant à son visage un air à la fois féroce et sérieux, presque trop intellectuel. Son doigt s’arrêta sur son menton, juste en dessous de ses lèvres fines, peut-être un peu trop pâles. J’ai connu une vampire, en Louisiane, il y a quelques siècles maintenant… Il plongea son regard sombre dans celui de l’humaine. Tout à fait digne des histoires d’horreur que l’on a pu raconter sur notre race… et plus encore. Un sourire presque rêveur s’étala sur son visage, rompant son expression sérieuse. Vous dites que vous ne connaissez pas l’impossible. Mais comment l’Erzbeth que j’ai connue alors pourrait-elle se retrouver devant moi, dans ce fauteuil, bien humaine et mortelle ? Il avait presque envie d’ajouter un c’est impossible mais non. Puis, tout d’un coup, il se redressa d’un geste fluide, dépliant son corps haut et massif.

Dorian avait bougé. Il l’avait senti approcher. D’une main, il l’attrapa par le cou et l’amena à lui comme s’il ne pesait rien. Il lui jeta un regard sévère. J’ai dit que je revenais, amour. J’ai juste quelques petites choses à régler avec la dame. Il passa sa langue sur les lèvres du garçon et lui arracha un baiser passionné et un gémissement. J’ai bien l’impression que vous allez en avoir pour plus que la nuit, mon Prince. avoua l’humain quand il put enfin respirer. Les épaules de Vlad s’affaissèrent légèrement et il détacha ses doigts de son cou. C’est une vraie teigne, ce n’est pas de ma faute ! Un sourire triste flotta sur les lèvres de Dorian. Je vous souhaite une bonne nuit en compagnie de vos mystères, mon Prince. Et il s’éclipsa entre deux clients, disparaissant dans la foule. Vlad reporta alors son attention sur celle qui se faisait appeler Erzbeth. Elle représentait bien plus de challenge que vous, pourtant. Mais peut-être avez-vous perdu tout cela en même temps que votre nature de vampire, Miss Erzbeth. fit-il à la fois d’un ton cassant et moqueur, ne croyant toujours pas que la demoiselle devant lui et la vampire qu’il avait connue étaient les mêmes personnes.



Dernière édition par Vladimir Skender le Lun 7 Juil - 15:51, édité 1 fois
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Catherine d'Absac
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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptySam 5 Juil - 1:38





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« - Bien sûr que je sais qui il est… Mais je doute que vous lui apparteniez vraiment, n’est-ce pas ? Vous viendrait-il seulement en aide si je devais tenter quelque chose sur votre personne ? Se détacherait-il de l’humaine qu’il prévoit de vider de son sang ? Il la provoque, tente sûrement de l'énerver, de la pousser à parler vite et à révéler ses mystères. Mais la brune de contente de hausser un sourcil parfaitement épilé, tout en lâchant d'un ton débordant d'assurance :

- Ce qui me lie à lui fait de moi sa protégée, croyez-le ou pas, il n'hésiterait même pas à venir vous arracher le cœur. Personne ne lui dirait rien. Il pourrait danser sur votre cadavre devant tout le monde et repartir siroter tranquillement sa petite pouliche. Il est des leurs. Et par là, elle entend : Originel.  Bien-sûr, il le sait parfaitement, cela ne fait aucun doute. Et surtout … Il est ce qu'il est … Qu'elle souffle, retenant un frisson. Même elle, s'est vue horrifiée par certains de ses actes. Si on la surnommait autrefois comme un véritable bouchère, alors, mieux vaut ne pas voir de quoi le millénaire est capable. Il y a des choses qu'il est préférable de garder sous silence, et qui dépassent tout entendement.

Très vite, l'homme mystère se rapproche dangereusement. La proximité entre eux ne peut que donner l'illusion d'un flirt. Pourtant, pour elle, ce n'est pas le cas. Joueuse, elle l'est. Mais, ô surprise, elle est aussi devenue fidèle. Quelque chose au fond d'elle pousse Johanna à rebuter le contacte des autres hommes, ou femmes. Et le fautif, elle doit le retrouver. Avant de devenir folle. Folle de chagrin. L'ex-vampire ne peut pas revivre ça, c'est une idée abjecte. Et le fait que Rick ne l'ai pas abandonnée, contrairement à Louis, n'est en rien une consolation. Chez ce vampire, quelque chose la perturbe. La mutante ne sait pourtant pas dire quoi. Son comportement hautain, sans limites, lui rappel celui qu'elle abordait par le passé. Libertin, joueur et supérieur. Johanna se crispe, ses mains fines se plantant dans le cuir. D'un geste automatique, et sans le contrôler, ses doigts percent le tissu pourtant épais, tandis que le bout du nez de l'étranger frôle le sien. Son regard sombre la paralysant sur place. Joe en a presque oublié qu'Alaric n'est pas loin.

-  Ce n’est pas le genre de choses à prononcer en présence d’un vampire… Il y a bien des choses « impossibles » qu’ils souhaiteraient vous voir accomplir. Susurre-t-il. Menace douce voilée par une lexie enrobée de paroles faussement prévenantes. Des conneries, oui. Ses lèvres se pincent automatiquement. Elle doit lutter contre les mots qui tentent de percer le barrage de ses lèvres. De plus, l'absence d'une poignée d'hémoglobine dans son organisme ne l'aide pas. Joe se voit plus affaiblie que jamais. Foutu Français. Qu'elle avise alors, tandis que l'intrus brisant son univers glacial se penche, venant frôler l'une de ses lobes de ses canines. La liqueur chaude s'en échappe, et la mutante doit retenir un frisson. Mélangé à quelque chose de parfaitement inavouable. Alaric est toujours là, concentré sur la blonde. Pourtant, très vaguement, elle croise ses deux azures de glace. Il observe, depuis le début, il voit tout. Quel enfoiré ! Mais déjà, son bourreau s'écarte, pour l'observer de nouveau.

- Comme être ici, bien vivante et bien humaine alors que votre nom a été prononcé il y a quelques siècles de cela. 

L'étau se rapproche, sa masse organique frêle doit disparaître pour quiconque les avise du dos du vampire. Malgré elle, sa respiration se fait irrégulière.

- Quelques siècles ? Souffle Joe en levant les cils pour l'observer, sans remuer un seul millimètre de peau. Il y a douze ans … On entendait encore parler d'elle. Rétorque-t-elle au tac au tac, les mots lui brûlant les lèvres.

- Je ne crois pas aux coïncidences, Miss Erzbeth. Même si cela semble être un patronyme que vous ne souhaitez plus entendre… 

Sans qu'elle n'est le temps de comprendre, l'une des mains du vampire se pose sur son visage, un pouce effleurant sa mâchoire. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, elles ne sont pas rêches, ni rappeuses. Mais douce comme la soie. Joe baisse légèrement le menton, ses prunelles allant de son immense patte à  ses iris noires. C'est avec un effort surhumain qu'elle parvient à se retenir d'avaler sa salive. Comment peut-il seulement la mettre dans un état pareille ? Qu'elle courbe l'échine un peu plus devant Rousseau est normal, mais devant un autre de son espèce ? C'est inconcevable. Pourtant, c'est bien le cas. La mutante veut tourner le menton, ne supportant bientôt plus ses prunelles inquisitrices. Mais elle en est bien incapable, et c'est tout en supportant la main baladeuse qui parcourt son visage, qu'elle maintient le contacte visuel.  Non sans difficulté ni arrogance.

J’ai connu une vampire, en Louisiane, il y a quelques siècles maintenant…   Tout à fait digne des histoires d’horreur que l’on a pu raconter sur notre race… et plus encore. 

Quoi ? La brune fronce les sourcils. C'est impossible. Parfaitement impossible. Elle se souviendrait de lui ! Johanna fouille dans sa mémoire à toute vitesse, elle n'est pourtant pas défaillante, loin de là. Elle est même excellente.  A l'évocation de sa chimère, son pire démon, le vampire sourit légèrement, l'air ailleurs. On dirait qu'elle l'a marqué … Mais Joe ignore totalement de qui il s'agit. L'aurait-elle côtoyé sans le voir ?

- Vous dites que vous ne connaissez pas l’impossible. Mais comment l’Erzbeth que j’ai connue alors pourrait-elle se retrouver devant moi, dans ce fauteuil, bien humaine et mortelle ?

Joe veut répliquer, mais les mots ne sortent pas. Et sans prévenir, le vampire s'écarte à toute vitesse, redressant sa longue silhouette massive. Au bout de son bras, le cou de l'humain qu'il enlaçait plus tôt est prit en étaux. Elle en profite aussitôt pour ravaler une énorme goulée d'air. Là, elle a besoin d'un verre. De toute urgence, de sentir la chaleur brûlante d'une liqueur fruitée réchauffer son œsophage, jusqu'à son ventre tordu d'angoisse. Et, avec horreur, Johanna réalise d'où provient son malaise et son angoisse. Depuis son retour, plus personne ou presque, ne l'a vue en tant qu'Erzbeth. C'est une part d'elle qu'elle, enfin, réussit à oublier partiellement. L'humanité qui est la sienne, durement acceptée, est comme un rempart. Entre le monstre qu'elle fut, et la créature pas si correcte qu'elle est à présent. Mais folle, elle ne l'est plus. Le vampire ne se trompe pas, lorsqu'il assure qu'Erzbeth était l'un des pires fléaux de son temps. La folie vous rend tout, sauf discret. Johanna ne voit même pas le 'Prince' et son compagnon. Elle n'entend même plus ce qu'ils disent. Tout est floue autour d'elle. Seuls deux iris javellisées apparaissent à son champ de vision. Elle sait qu'il est là, prêt à coller une raclée à ce dernier. Ce n'est qu'aux dernières paroles du brun, qu'elle lève les yeux vers lui, réalisant que la poche de sang n'est déjà plus là.

- Elle représentait bien plus de challenge que vous, pourtant. Mais peut-être avez-vous perdu tout cela en même temps que votre nature de vampire, Miss Erzbeth. Qu'il balance, non sans masquer son scepticisme.

A nouveau, Johanna embrasse l'espace d'un regard inquisiteur.

- Ne prononce pas ce nom, espèce de fou ! S'insurge-t-elle alors dans un souffle, bondissant du fauteuil pour s'étirer sur ses longues guibolles fuselées. Même avec ses talons, elle doit lever le menton. Il est presque aussi grand qu'Alaric. A quelques centimètres près. Mais bien plus large que le Français. Puis, tentant tant bien que mal de garder son calme, ses mains glissent dans ses longues crinières bouclées. L'impulsion est maître, les prunelles parfois curieuses des clients se tournent vers eux, et, sans réussir à se contenir, Johanna plaque ses mains aux allures fragiles sur les épaules du vampire, le poussant d'une pression puissante à s’asseoir contre le fauteuil dans son dos. Et parce qu'Alaric a bu son sang, Joe sait qu'il peut parfaitement lire dans sa caboche, elle croise les doigts pour que ce plan foireux fonctionne, et crache alors dans sa tête un : « Coupe le son ! ». Et à son grand soulagement, le grand brun/roux hoche très discrètement du menton. Le fait qu'il soit capable de provoquer n’importe quelle illusion ne peut que l'aider. A sa grande stupeur, plus aucun bruit autour d'eux ne se fait entendre, même pas la musique. Plus rien. Elle sait que personne ne pourra surprendre leur conversation, pas même les vampires à l'ouïe aussi affûtée qu'une lame. Tous, sauf Alaric. Joe se doute qu'il ne se privera pas d'écouter aux portes.

- On va jouer à un jeu ! Tu connais la roulette russe ? Qu'elle crache d'un ton caustique, tout en penchant sa bouille sur le côté. Sa nature farouche et castratrice reprenant rapidement les devants.

Elle ne lui laisse pas le temps de réagir, gagnant sur l'effet de surprise pour maîtriser partiellement la situation. Avant même qu'il n'est le temps de protester, la mutante est déjà à califourchon sur ses genoux, ses deux mains entourant le cou ferme et sertie de veines du vampire.

- J'ai un Originel comme assurance vie, et sur le long terme. Dis-toi que c'est la balle qu risque de te faire claquer la caboche. Alors, ne cherche pas à m'entourlouper. Je ne suis peut-plus ce que j'étais d'essence, mais crois-moi, j'ai rien perdu, ni ma détermination, ni mes méthodes de survie. Tu peux beugler à tes chiens de venir, ils n'entendront rien. Tout ce qu'ils verront, c'est une femme … A moitié dénudée, sur tes genoux. C'est tout à fait dans les tons ! Susurre la brune, faisant glisser ses mains des épaules au torse du vampire. Jusqu'à se pencher à son oreille pour mordre à son tour son lobe, non sans faire couler le sang. Histoire d'êtres quittes. A mon tour de poser les questions. Qu'elle gronde, ses prunelles avisant toute la pièce autour d'eux. Qui. es. Tu ? Qu'est-ce que tu me veux ? Et m'as tu suivie jusqu'ici ? Je ne suis pas là pour prétendre au rôle de bout de viande, mais pour avoir des réponses. Sois bref et concis, et je ne lâche pas l'autre faucheuse sur toi. J'ai plus d'intérêts vivante pour lui que n'importe qui dans cette salle.  »

Maintenant, la paranoïa la gagne. Est s'il est impliqué dans la disparition d'Ulrick ? C'est totalement risqué et complètement suicidaire. Elle risque de l'énerver, et il doit sûrement déjà bouillir, sous sa carapace glacée de mort.

Mais pour retrouver le lycan, Joe est prête à faire beaucoup de choses.



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HJ : Euh bon, je suis partie dans un gros délire. J'suis HS, c'est nawak. lol! Pardon pour les boulettes, si ça va pas surtout hésite pas, je change la fin. Si c'est trop ... Trop.
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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyLun 7 Juil - 15:41


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Ce qui me lie à lui fait de moi sa protégée, croyez-le ou pas, il n'hésiterait même pas à venir vous arracher le cœur. Personne ne lui dirait rien. Il pourrait danser sur votre cadavre devant tout le monde et repartir siroter tranquillement sa petite pouliche. Il est des leurs. Et surtout … Il est ce qu'il est … Un simple sourire flottait toujours sur les lèvres de Vlad. Après tout, il ne prévoyait aucunement de lui faire du mal. Il voulait juste les réponses à ses questions, rien d’autre. Et, comme le témoignait leur proximité outrageante, la brunette n’appartenait pas entièrement à Alaric, sinon la territorialité des vampires l’aurait déjà ramené près d’eux, pour éjecter l’ancien prince transylvanien du corps de celle qu’il « possédait », au lieu de tripoter la blonde au bar. Il la protégeait peut-être. Peut-être qu’il viendrait lui arracher le cœur et se baigner dans son sang s’il lui faisait du mal… mais Vlad ne percevait aucune sorte de jalousie. Rien du tout. Aucune marque d’appartenance sur la peau de la jeune femme. Il savait bien de quoi était capable le vampire français… Mais il estimait qu’il n’avait rien à craindre s’il restait à sa place, s’il se comportait « convenablement ». Et Vlad n’avait pas l’intention de franchir la limite qui attirerait l’Originel par ici. Quand bien même, il se rapprocha encore. La robe de l’humaine ne laissait guère de place à l’imagination. Pourtant, il ne détaillait pas son corps autant qu’il le faisait avec son visage. Pour tout dire, si elle lui semblait ravissante, c’était le souvenir d’Erzbeth qu’il cherchait à réveiller. A retrouver dans ses traits.

Un changement infime dans l’attitude de la brune. Malgré la musique qui battait encore son plein, Vlad put même entendre le tissu du fauteuil se déchirer. Il haussa à peine un sourcil. Peut-être n’était-elle pas tout à fait humaine en vérité, pour posséder ce genre de force. Faisait-elle partie de ces mutants qui envahissaient peu à peu le genre humain ? Un peu plus qu’humain. Pas tout à fait surnaturel. Il s’approcha, frotta son nez contre le sien, comme pour sentir au mieux son odeur, pour s’assurer de ce qu’elle était vraiment. Assurément pas vampire ni louve. Mutante, oui, probablement. Elle pinça les lèvres. Toujours crispée. Sa respiration devint irrégulière. Puis, finalement, elle parla enfin, relevant les cils pour le regarder. Quelques siècles ? Il y a douze ans … On entendait encore parler d'elle. Vlad esquissa une petite moue. Peut-être bien… Mais pas dans les sphères où j’ai évolué depuis. Pas dans la citadelle perdue de Poenari. Pas dans ce Londres en pleine expansion, alors qu’il avait plus à faire avec sa multinationale que de suivre les potins vampiriques. Pas dans ce New-York où la guerre faisait rage entre humains et vampires. Non, il n’avait pas vraiment entendu parler d’elle depuis qu’il l’avait rencontrée à la Nouvelle-Orléans. Un sourire satisfait plana sur son visage alors qu’il glissa sa main le long de son visage dans une caresse légère. Il sentit son corps réagir. Il entendit la difficulté qu’elle avait à déglutir. Il s’abîmait toujours dans ses yeux verts. Y cherchait les réponses qu’elle ne voulait pas lui donner. Il serait pourtant si simple de lui répondre, non ? La réponse ne pouvait pas être tellement compliquée ? Peut-être que si, en vérité, si elle était bien Erzbeth. Car par quelle sorcellerie pouvait-elle bien revenir dans ce monde en tant qu’humaine ? On ne pouvait pas redevenir humain après avoir été vampire. Non. Sinon, il l’aurait su. Ne serait-ce qu’à l’époque où il aurait tant voulu mettre fin à ses jours. Rejoindre Ileana, dans les tréfonds de l’Enfer où la Chrétienté la condamnait pour s’être suicidée.

Quand il évoqua sa rencontre avec la vampire sanguinaire, la brunette fronça les sourcils, plongeant elle aussi dans les méandres de sa mémoire. Vlad ne cessait de l’observer. Se pouvait-il seulement qu’elle soit cette Erzbeth qu’il connaissait ? Pour quelle autre raison ses paroles auraient soulevé cette expression chez elle ? Si ce n’est parce qu’elle devait le connaître ? Dans une autre vie, ailleurs. Il aurait pu se plonger longtemps dans les tumultes de son visage, si Dorian n’était pas passé à proximité. Amour, comme il l’appelait, référence à peine cachée au nom qu’il se donnait dans l’établissement : Eros. Il entendit pourtant la jeune femme avaler une grosse goulée d’air, comme si elle avait été en apnée durant toute leur conversation. Mais une fois Dorian disparu dans la foule, Vlad se retourna vers elle, lâchant une réplique qui, il l’espérait, la ferait réagir. Car si elle était vraiment celle qui avait porté ce nom, elle ne pourrait s’empêcher de réagir. Alors qu’il prononça encore ce nom défendu, elle regarda autour d’elle, comme pour s’assurer que personne ne l’avait entendu. Elle bondit sur ses pieds, presque outragée. Ne prononce pas ce nom, espèce de fou ! Vlad se contenta d’hausser un sourcil face à ce changement de ton, cet oubli du vouvoiement sur lequel ils avaient commencé. Même ainsi, même avec ses talons vertigineux, elle faisait bien vingt centimètres de moins que lui. Sa silhouette fine, élancée, ne semblait pas pouvoir faire le poids face à lui. Il baissa les yeux pour la regarder, un sourire s’étirant paresseusement sur ses lèvres.

Elle glissa ses mains dans ses boucles brunes, comme pour contenir ses pensées tumultueuses. Puis elle se tourna à nouveau vers lui, plaquant ses mains sur ses épaules pour le forcer à s’asseoir à nouveau. Il sentit sa force. Il aurait pu résister. Il en avait le pouvoir. Mais il se laissa tomber agilement entre les coussins. Puis la musique se tut. Les murmures, les gémissements, les glapissements aussi. Cela le déstabilisa un moment. Avait-elle ce pouvoir ou était-ce Alaric qui lui prêtait main forte ? A vrai dire, ça lui était un peu égal. On va jouer à un jeu ! Tu connais la roulette russe ? Elle ne lui laissa pas le temps de répondre qu’elle grimpa sur lui, à califourchon sur ses genoux, ses mains toujours sur ses épaules. Il était vrai qu’un observateur extérieur pourrait imaginer tout autre chose face à la scène qu’ils offraient. La robe courte de la brunette dévoilait peut-être un peu trop de peau, dans cette position. Instinctivement, il posa ses mains sur ses hanches. J'ai un Originel comme assurance vie, et sur le long terme. Dis-toi que c'est la balle qui risque de te faire claquer la caboche. Alors, ne cherche pas à m'entourlouper. Je ne suis peut-plus ce que j'étais d'essence, mais crois-moi, j'ai pas perdu mon caractère, ni mes méthodes de survie. Tu peux beugler à tes chiens de venir, ils n'entendront rien. Tout ce qu'ils verront, c'est une femme … A moitié dénudée, sur tes genoux. C'est tout à fait dans les tons ! Il la laissa parler, la laissa faire alors qu’elle lui mordait l’oreille. Il sentit l’odeur de son propre sang mais ne broncha pas. A mon tour de poser les questions. Qui. es. Tu ? Qu'est-ce que tu me veux ? Et m'as-tu suivie jusqu'ici ? Je ne suis pas là pour jouer les pantins, mais pour avoir des réponses. Sois bref et concis, et je ne lâche pas l'autre faucheuse sur toi. Alors qu’elle finissait enfin son petit discours, Vlad éclata de rire. Des chiens ? Vois-tu, ma chère, je n’ai pas de lycans à mes ordres, comparé à certains. Ce ne sont pas des chiens que j’appelle. Mais des loups. Des vrais. Mais aussi des rats, des chauves-souris, des sangliers. Ces créatures qui hantent les nuits. Ses mains toujours sur ses hanches, il se pencha vers elle, approchant son visage du sien. Crois-tu que les tours de passe-passe de ton ami les empêcheront d’arriver si je les appelle ? Eux n’auront que faire de la situation dans laquelle je me trouve présentement. Resserrant encore son étreinte sur ses hanches, il la souleva de son corps et renversa leur position, la surplombant encore une fois de sa silhouette massive. Un sourire amusé flottait toujours sur ses lèvres. Peut-être es-tu bien Erzbeth finalement. Mais cela n’explique toujours pas pourquoi tu embaumes l’humanité. Tu veux poser les questions, mais tu n’as pas répondu aux miennes. Crois-tu que c’est bien juste ? Une de ses mains quitta ses hanches pour glisser le long de sa cuisse jusqu’à son genou dénudé. Il se pencha vers elle, amenant ses lèvres tout près des siennes sans les toucher. Si je réponds à tes questions, répondras-tu aux miennes ?

Il laissa son souffle réchauffer sa peau pendant un instant avant de détacher son corps du sien et de retrouver sa position assise tout près d’elle, glissant ses jambes nues sur ses cuisses. Tournant son visage vers elle, il lui offrit l’un de ses sourires les plus charmeurs, comme il le faisait que très rarement. Je ne t’ai pas suivie jusqu’ici. J’étais là avant toi, je te rappelle. C’est Monsieur Rousseau Il jeta un regard entendu au vampire présent un peu plus loin, bien certain qu’il pouvait les entendre, lui. qui a attiré mon attention en prononçant le nom d’Erzbeth. Je ne te veux rien, si ce n’est des réponses. Modifiant sa position, pour avancer à quatre pattes, tel un félin, Vlad s’avança vers elle, sur le canapé. Quant à ta première question, pour le siècle actuel, on me nomme Vladimir Skender. Mais j’ai eu bien d’autres patronymes par le passé… Il pencha la tête sur le côté, un sourire presque malicieux aux lèvres. Répondras-tu à mes questions, maintenant ?

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Catherine d'Absac
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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyLun 7 Juil - 15:54





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Johanna attend, l’appréhension rongeant ses veines. C'est avec un effort surhumain qu'elle retient ses prunelles de croiser celles d'Alaric dans le dos du vampire. Et, à sa grande stupeur, ce dernier éclate de rire. Une exclamation puissante, tonitruante, qui dénote avec les traits durs et implacables de l'homme qui se tient sous elle. Ce dernier répond même à son outrage, plaquant ses pattes robustes sur sa petite taille. Pupilles dilatées, la mutante le fixe comme s'il venait tout droit de la planète Mars.

« - Des chiens ? Vois-tu, ma chère, je n’ai pas de lycans à mes ordres, comparé à certains. Ce ne sont pas des chiens que j’appelle. Mais des loups. Des vrais. Mais aussi des rats, des chauves-souris, des sangliers. Ces créatures qui hantent les nuits. 

Des … Quoi ? La jeune femme fronce les sourcils, penchant la tête sur le côté. Il est ironique de constater qu'il semble la contaminer par sa curiosité. Si Johanna a déjà vu cet homme, elle ne saurait dire où. L'incapacité qu'elle éprouve à se remémorer cet énergumène l'agace. Aussitôt, le vouvoiement naturel laisse place à plus de familiarités. Encore une fois, Joe s'est laissée emportée par la fougue de sa jeunesse éternelle.

- Crois-tu que les tours de passe-passe de ton ami les empêcheront d’arriver si je les appelle ? Eux n’auront que faire de la situation dans laquelle je me trouve présentement. 

C'est à son tour de sourire, lâchant malgré elle un rire sans joie. Comme si ça pouvait retenir l'autre enflure … Et Joe ne compte pas se laisser faire. Son rire s'étouffe dans sa gorge, tandis que le vampire inverse les rôles. Et la voilà rapidement le cul contre le cuir, un bras sur le dossier, seul son coude la maintient à demi-redressée, et la brune se voit obligée de lever de nouveau le menton, lançant un regard haineux à celui qui semble tout à fait amusé par la situation. Ici, Johanna est clairement dans l'autre camp. Celui des plus faibles. Une constatation toujours aussi abjecte, autant maintenant, que dans une heure ou des siècles. Sauf qu'elle n'arrivera pas jusqu'ici. Plus maintenant. L'air gagne ses poumons, tandis que sa poitrine se soulève. Le dents-longues ne se défait pas de son sourire, plus joueur. Dans son dos, le dossier l'empêche de reculer, de se dégager de cette étreinte dont elle ne veut pas. Mais déjà, ce dernier laisse l'une de ses mains glisser sur sa hanche, pour s'aventurer jusqu'à l'une de ses cuisses dénudées. Du coin de l’œil, elle avise même un drôle de couple, l'air captivé par leur petit spectacle. Mais leur bulle de silence n'explose toujours pas. A leur droite, près d'une piste, quelques corps s'enlacent, se mouvant en rythme. C'est un drôle de spectacle.

-Peut-être es-tu bien Erzbeth finalement. Mais cela n’explique toujours pas pourquoi tu embaumes l’humanité. Tu veux poser les questions, mais tu n’as pas répondu aux miennes. Crois-tu que c’est bien juste ?

Un nouveau frisson qu'elle ne parvient pas à contrôler fait frémir toute sa carcasse, tandis qu'il scrute son visage. Toujours son faciès. Ses immenses  mains l'explorent, mais pas ses yeux. Elle sait qu'il tente de se rappeler d'elle.

- Si je réponds à tes questions, répondras-tu aux miennes ? Qu'il susurre, rapprochant dangereusement son visage du sien, ses lippes fines frôlant les siennes. Si Joe ne détourne pas le menton, c'est uniquement parce qu'elle est particulièrement teigneuse.

Comment dire ? Va te faire empaler chez les grecs.
Miracle, celle-là, Joe parvient à la garder pour elle.

Sur son visage, le souffle de la créature se fait plus chaud. Un mélange léger d'alcool, et à peine d'hémoglobine. Tout comme L'originel, il s'amuse avec son corps aux apparences frêles. Regagnant sa position, calant ses jambes sur ses cuisses. Dans une telle posture, Joe se sent clairement en position inférieure, à sa merci. Sa bouille se fait plus hargneuse encore, tandis qu'elle le fusille d'un regard mi-figue, mi-raisin.

- Je ne t’ai pas suivie jusqu’ici. J’étais là avant toi, je te rappelle. C’est Monsieur Rousseau , et de jeter un coup d’œil dans son dos vers l'intéressé, qui a attiré mon attention en prononçant le nom d’Erzbeth. Je ne te veux rien, si ce n’est des réponses. 


- Et en plus il écoute aux portes. Raille-t-elle automatiquement, croisant aussitôt les bras sur sa poitrine. Et le voilà qui recommence, se redressant pour l’envelopper de toute sa masse, à quatre pattes au-dessus d'elle. Il n'y a pas à dire, les vampires, qu'importe leur âge, sont bien plus bestiaux que l'espèce humaine. Ou un animal lui-même. Johanna s'enfonce un peu plus dans l'accoudoir, les prunelles bien trop brillantes.

- Quant à ta première question, pour le siècle actuel, on me nomme Vladimir Skender. Mais j’ai eu bien d’autres patronymes par le passé…

Un énième sourire, la bête curieuse  penche sa bouille aux traits durs et, achève d'un :

- Répondras-tu à mes questions, maintenant ? 

Mais j’ai eu bien d’autres patronymes par le passé… Un ange passe, tandis que Johanna tente tant bien que mal de digérer ce qu'il vient de lui annoncer. Elle a déjà entendu ça. L'accent, la carrure, ces pouvoirs qu'il prétend avoir. Puis ce nom. La jeune femme à peine humaine ouvre les lèvres, les fermant aussitôt. Hésitant longuement avant de lâcher dans un souffle.

- Vlad … ?
Tepes.


Oui, elle avait croisé le vampire par le passé. A un bal masqué. La vampire, alors encore très jeune, ne l'avait pas immédiatement cru, lors de leur rencontre. On l'avait déjà présenté tel quel. Mais Vladimir ne s'est jamais réellement caché. Non sans le hurler sur les toits. Il n'avait pas démenti, lorsqu'elle avait demandé explicitement s'il était bel et bien ce Vladimir là.  La jeune femme baisse alors les yeux, détaillant le vampire avec précision. Voilà pourquoi il le ne lui disait rien. Tous deux portaient d'épais masques couvrant presque entièrement leurs visages.

- … La nouvelle- Orléan. 1820. Lâche-t-elle alors d'un ton abrupte, dépliant tant bien que mal ses coudes pour poser ses mains contre le dossier et l'accoudoir. Le bal masqué …  J'étais septique, je ne croyais pas en toi. J'ai clairement laissé entendre que tu n'étais qu'un prestidigitateur. Que Dracula était une fable. Yang me disait toujours d'oublier ce compte macabre … Fait pour faire peur aux enfants.

Mais Erzbeth était peut-être bien pire que lui ... Pire, car égoïste et nombriliste.

Puis,  plaquant l'une de ses mains fines pour l'inviter à lui laisser le loisir de se redresser, la mutante reprend :

- J'oublie jamais un visage, j'ai seulement pas vu le tiens. Marmonne-t-elle rapidement, plus pour elle-même que pour lui. … J'comprends mieux pourquoi la bidoche t'appelle 'Mon Prince'.

D'un mouvement de menton, la brune se détache de sa contemplation pour fixer le bar. Alaric n'est plus là. Elle a beau tourner les yeux, le chercher,  elle ne le voit pas. Pourtant, l'illusion fonctionne toujours. Elle sent son regard, l'ex-vampire sait qu'il n'est pas loin. Son menton se tourne de nouveau vers Vladimir, tandis que le cuir chauffé brûle ses cuisses dénudées.

- Personne ne s'autoriserait à prétendre être moi, Vladimir. Tu m'entends ? Personne. Que ce soit par crainte d'un simple nom, ou par haine. Tu devrais le savoir mieux que quiconque. Tepes. Quant à ma nature, c'est une histoire bien longue, qui ne te regarde pas, et dont je ne veux pas débattre avec toi.

La lassitude la gagne, elle ne va pas trouver de réponses ce soir.

- J'plaisante pas, j'suis pas ici pour m'amuser. Si tu le permets, j'vais y aller. » Reprend-t-elle d'un ton traînant, se redressant et tentant de le repousser.





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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyLun 7 Juil - 15:55


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Il savoura la surprise sur son visage. La curiosité rongeait ses prunelles émeraudes. Voilà qu’il soulevait enfin un peu d’interrogation chez elle. Ça n’aurait pas été juste s’il avait été le seul à être intrigué, n’est-ce pas ? Elle lui jeta un regard, comme si elle ne parvenait pas à décider d’où il venait. Le rire mourait sur ses lèvres. Il passa sa langue sur ces dernières alors qu’elle fronçait les sourcils et penchait la tête sur le côté. Il avait réussi à attirer son attention sur lui et non sur elle-même d’une certaine façon. Car pour l’instant, si elle voulait des réponses à ses questions, ça ne concernait qu’elle. Et pas lui. Si Vlad n’était pas très friand de la célébrité qu’il avait acquise au fil des siècles, il n’avait pourtant pas l’habitude qu’on ne s’intéresse pas à lui… surtout quand la dite personne se trouvait à califourchon sur lui. C’est à son tour de rire. Sûrement à cause de ses paroles. Il défiait un peu Alaric en les prononçant, certes, mais c’était bien la juste réponse qu’il pouvait présenter à la menace de la brunette. Peut-être des lycans se laisseraient-ils abuser par le spectacle qu’ils présentaient, mais pas les animaux de la nuit. Si Vlad les appelait, ils viendraient. Si Vlad leur disait d’attaquer, ils attaqueraient. C’est tout. Mais, d’une façon ou d’une autre, il n’avait pas l’intention de faire du mal à celle qui se faisait appeler Erzbeth. Il inversa leurs positions d’un mouvement leste et se retrouva au-dessus d’elle, imposant, et son rire disparut de sa gorge pour laisser place à un regard noir dans ses prunelles. Sa main glissa jusqu’à sa peau nue, dans un geste naturel, non forcé. Vlad ne cherchait pas à s’imposer à la jeune femme. Non. Il agissait juste comme il le faisait toujours. Instinctivement. Pas vraiment avec une idée derrière la tête. Il ne faisait que répondre au petit jeu qu’avait lancé la brune.

Il sentait les regards des autres sur eux. Ce ne devait pas être la scène qu’ils offraient qui les intriguait autant, mais simplement le fait qu’ils ne parvenaient pas à entendre ce qu’ils se disaient. Après tout, il y avait maints corps enlacés, entrelacés, dans des situations bien plus pires que la leur un peu partout dans la boîte de nuit. Elle frissonna non pas sous ses doigts mais sous son regard toujours inquisiteur. Sa main s’était peut-être arrêtée sous son genou, mais ses yeux ne quittaient pas son visage. Ils se baissèrent vers ses lèvres alors qu’il parlait tout contre, avant de, soudain, s’asseoir à moitié sur ses jambes. Elle le fusilla du regard, mais ne bougea pas d’un pouce, se murait même dans le silence qu’il avait cru disparu pendant un temps. Il garda sa main sur son genou alors qu’il répondait à quelques unes de ses questions. Et en plus il écoute aux portes.Je ne suis pas le seul, je crois. répondit-il du tac au tac. Alaric devait bien écouter leur discussion aussi… Tout comme elle espérait sûrement grappiller des informations dans cet établissement qui lui semblait si étranger. Elle croisa les bras et il s’avança à nouveau sur son corps, dardant ses prunelles sombres sur son visage fermé. Une émotion qu’il ne parvint pas à déchiffrer passa sur son visage alors qu’il lui avouait le nom qu’il portait ses dernières années. Elle ouvrit et ferma la bouche, comme un poisson hors de l’eau. Avait-il réussi à la faire taire avec simplement son patronyme ? Un sourire affable se dessina sur ses lèvres alors que son corps se pressa un instant contre le sien quand elle inspira une goulée d’air pour souffler son nom. Vlad … ? Nombreux vampires auraient pu porter ce nom, après tout, mais quelque chose d’autre passa dans ses yeux et Vlad sut qu’elle prononçait l’un de ses surnoms à la suite de son prénom, dans son esprit. Ainsi, elle l’avait reconnu. Un sourire taquin étira le coin de ses lèvres. Il se souvenait de l’incrédulité de la vampire face à lui, il y a quelques siècles, à la Nouvelle-Orléans. Il n’était déjà plus qu’un conte pour enfants, un conte pour terroriser les plus adultes également. Bête recluse dans sa citadelle. Régnant sur la Transylvanie. Ça n’était pas loin de la vérité. Il lui arrivait tout de même de sortir un peu. La preuve étant : ils s’étaient rencontré en Louisiane. Si du moins elle était en effet l’Erzbeth qu’il avait connu. Elle lui rendit son regard scrutateur. … La Nouvelle- Orléans. 1820. Le bal masqué …  J'étais sceptique, je ne croyais pas en toi. J'ai clairement laissé entendre que tu n'étais qu'un prestidigitateur. Que Dracula était une fable. Yang me disait toujours d'oublier ce conte macabre … Fait pour faire peur aux enfants. Il pencha la tête légèrement sur le côté, sa langue claqua contre son palais. Il y a toujours une source de vérité dans toute œuvre de fiction.

Elle tenta de se redresser légèrement et posa une main contre son torse pour le repousser. Il s’écarta un peu d’elle, mais resta tout de même au dessus de son corps. J'oublie jamais un visage, j'ai seulement pas vu le tien. Elle marmonnait et, même s’il l’entendait parfaitement dans le silence artificiel qui pesait dans la pièce, il ne releva pas. Il s’était perdu lui-même aussi dans ses pensées, dans sa mémoire. Si elle se souvenait du bal, ça ne pouvait être que la vraie Erzbeth. A moins que ce soit un coup très bien monté, mais il ne croyait pas aux coïncidences, il l’avait déjà dit. J'comprends mieux pourquoi la bidoche t'appelle 'Mon Prince'. Il revint au présent, fronçant les sourcils et esquissa une petite moue. La… « bidoche » ? … Amour n’est pas de la bidoche, voyons. Mais elle se détourna de lui, cherchant sûrement l’Originel. Vlad pouvait toujours sentir son odeur dans l’endroit, mais il n’aurait pas pu le localiser avec précision. Personne ne s'autoriserait à prétendre être moi, Vladimir. Tu m'entends ? Personne. Que ce soit par crainte d'un simple nom, ou par haine. Tu devrais le savoir mieux que quiconque. Tepes. Quant à ma nature, c'est une histoire bien longue, qui ne te regarde pas, et dont je ne veux pas débattre avec toi.Nombre sont ceux qui ont essayé de se faire passer pour moi, à travers les siècles. Ça ne m’étonnerait qu’à moitié qu’une autre veuille être toi, dans cette nouvelle époque où plus aucun respect ne peut être trouvé.

Elle sembla soudain bien lasse et essaya de le repousser encore pour pouvoir se dégager du canapé. J'plaisante pas, j'suis pas ici pour m'amuser. Si tu le permets, j'vais y aller. Il la laissa faire, la laissa se remettre sur ses pieds et repositionner sa robe comme il le fallait. Il lui attrapa pourtant le poignet d’un geste leste. Aucune histoire n’est trop longue pour un vampire, Erzbeth. Tu devrais le savoir. Il se leva à son tour et positionna son corps derrière le sien, repoussa ses mèches brunes pour avoir accès à son cou. Il laissa son souffle caresser sa peau de nacre, sans rien tenter d’autre. Ses lèvres s’approchèrent néanmoins, remontant le long de sa nuque pour atteindre son oreille. Pour ce qui est de ton amusement, je n’en doute pas le moins du monde. Ceci… Il désigna vaguement le corps de la brune de sa main qui n’enserrait pas son poignet délicat. est bien loin d’être ta façon de t’amuser. Bien au contraire, le problème qui te taraude a l’air des plus sérieux. Je doute cependant que tu en trouves la solution dans cet endroit. Il déplaça sa main, retenant sa chevelure sur une de ses épaules pour qu’elle ne vienne pas le déranger dans son exploration de sa peau. Ses lèvres effleurèrent à peine sa nuque, dans une caresse plus légère qu’une plume. Nous ne nous sommes pas connus très longtemps, mais je ne crois pas me souvenir t’avoir connue — ou entendue — si sérieuse par le passé. Ce qu’il s’est passé, ton retour à l’humanité. Ça a changé quelque chose en toi, n’est-ce pas ? Quelque chose… Quelqu’un ? est intervenu… Un croc effleura sa gorge délicate sans la percer. … n’est-ce pas ? Son ton pouvait presque laisser sous-entendre qu’il savait de quoi il parlait, alors qu’il n’en avait aucune idée. Tout ce qu’il pouvait bien deviner, c’est qu’il ne sentait pas l’odeur de Rousseau sur la peau de l’ancienne vampire. Il sentait celle de la brune, piquante et douce à la fois. Et peut-être une autre qui s’estompait, qu’il pouvait sentir maintenant qu’il était si près d’elle. C’était sur cette troisième odeur qu’il se basait pour formuler ses hypothèses.
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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyLun 7 Juil - 15:56





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Au surnom que Joe donne à l'humain, Vlad proteste, une moue boudeuse sur son faciès. Elle ne peut s'empêcher de noter qu'excepté sa nature de vampire, ce dernier aborde une peau plus sombre que ses pairs, due à ses origines. Mais la mutante hausse les épaules, se foutant bien du nom de ce type qui vend sa chair dans ce club. Elle sent que s'ils commencent à exposer leurs divergences, la conversation pourrait durer une éternité. Sauf qu'elle n'a plus ce privilège depuis longtemps, maintenant. Et que sa priorité, c'est Ulrick.

« - Nombre sont ceux qui ont essayé de se faire passer pour moi, à travers les siècles. Ça ne m’étonnerait qu’à moitié qu’une autre veuille être toi, dans cette nouvelle époque où plus aucun respect ne peut être trouvé. 


Et pour toute réponse, Joe soupire, se contentant de préciser qu'elle doit y aller. Les regards autour d'eux son toujours intrigués, intrigués de l'absence de bruits. Leurs lèvres bougent, mais pourtant, pas une parole ne parvient à leurs oreilles pourtant fines. L'ex-vampire se redresse sur ses pieds, plisse sa robe pour couvrir les centimètres de chair qu'elle ne veut dévoiler à personne d'autre que l'homme qui est le sien, et à qui elle estime appartenir. Mais lorsqu'elle entame un départ, une main ferme agrippe son poignet, l'obligeant à tourner le menton vers son propriétaire.

- Aucune histoire n’est trop longue pour un vampire, Erzbeth. Tu devrais le savoir.

A nouveau, Vlad déplie ses longues jambes, la surplombant de toute sa hauteur et l'obligeant à lever le menton. Mais la taciturne se contente de baisser ses longs cils noirs, n'ayant rien à rétorquer. C'est une invitation à lui en dire davantage. Ce dernier repousse ses boucles épaisses, redevenues noires. Le blond n'était vraiment pas une bonne idée, même pour une mission quelconque. Une vulgaire escapade suicidaire, comme elle en a le don. Johanna s'agite, levant ses prunelles vers le fond de l'immense salle. Impossible de reconnaître en ce club une ancienne bibliothèque. A son oreille, Vlad murmure alors quelques paroles.

- Pour ce qui est de ton amusement, je n’en doute pas le moins du monde. Ceci…  Fait-il en désignant sa silhouette élancée et à peine couverte du tissu noir,  est bien loin d’être ta façon de t’amuser. Bien au contraire, le problème qui te taraude a l’air des plus sérieux. Je doute cependant que tu en trouves la solution dans cet endroit. 

Ses arques se courbent, donnant à ses prunelles un air plus dur encore, tandis que la main du vampire explore la peau de son cou. Un simple effleurement, qui déclenche à peine un frisson. Mais un frisson tout de même. Certes, Vlad l'avait attirée dès leur première rencontre, il y a toujours eu quelque chose de fascinant, chez lui. Et une aisance, un réflexe primitif à chercher le contacte. Le Prince Transylvanien avait déjà cette manie, par le passé. Sans même forcément devenir ambiguë. Une manie a laquelle elle avait répondu plus favorablement, par le passé. Le temps d'une courte soirée.

-  Nous ne nous sommes pas connus très longtemps, mais je ne crois pas me souvenir t’avoir connue — ou entendue — si sérieuse par le passé. Ce qu’il s’est passé, ton retour à l’humanité. Ça a changé quelque chose en toi, n’est-ce pas ? Quelque chose…Quelqu’un ? est intervenu…


Et comme pour ponctuer ses paroles, Vladimir mordille la peau de sa nuque avec ses crocs, sans pour autant percer en la chair.

- … n’est-ce pas ? 

N'est-ce pas ? Ces derniers mots résonnent dans sa caboche, faisant leur chemin jusqu'à son ventre, qui se tord d'angoisse. La jeune femme entrouvre les lèvres, se dégageant de sa prise pour lui faire face. Son poignet toujours serré dans sa poigne.

- C'est Joe, pas Erzbeth. S'exaspère-t-elle en premier lieu, avant de soupirer. L'angoisse qui la paralyse depuis plus de deux mois grimpe de plus en plus, et pour une raison qu'elle ignore, sa barrière se fissure lentement, mais sûrement, face au prince déchu. Je sais qu'ils sont responsables … Il … Il devait revenir ... Balbutie la brune, bien loin de son comportement hargneux et téméraire. C'est avec difficulté qu'elle déglutit, tournant ses iris dans toute la pièce. Comme si la réponse allait surgir comme par magie. Malgré elle, la mutante cherche le visage d'Ulrick. Il suffit qu'une silhouette d'un mètre quatre-vingt-cinq aux larges épaules et la crinière blonde passe dans son champ de vision, pour que son cœur batte à tout rompre. C'est un Lycan ... Il a été le miens durant des années, quand j'étais vampire. Mais quand je suis revenue ... Tout a ... Changé. Constate-t-elle, sourcils froncés. Qui connait au moins cette femme de réputation sait que jamais aucun homme n'avait su provoquer de réelle passion chez elle.

A-t-elle seulement le choix ? A-t-elle d'autres options ? Peut-être que lui, il l'a vu.

- Ulrick Solberg …. Souffle-t-elle alors, l'avisant de nouveau, ses prunelles luisantes d'espoir. C'est lui … Qui m'a changée, Vlad. Il m'a aidé à supporter ce que je suis devenue, et tout ça à l'aide d'une sorcière trop curieuse. Mon retour était une putain d'erreur ! Tu comprends ? S'énerve-t-elle, s'agitant de plus en plus, levant les mains et serrant les dents.  Ce que je suis … C'est contre nature. Ca aurait jamais du arriver ! Et je le supporte uniquement grâce à cet homme, si je le retrouve pas ... Je sais pas ... J'suis paumée ... »



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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyLun 7 Juil - 15:57


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Non, Dorian n’était pas de la « bidoche » ou de la « barbaque ». Il était tout simplement Dorian, un jeune éduqué, cultivé, et qui avait en plus comme avantage d’être diablement mignon et agréable à regarder. Certes, il vendait son corps et son sang dans cet établissement, mais aux yeux de Vlad, il n’était pas de la viande. Parfois, ils passaient même la nuit à simplement discuter sur un livre, argumenter sur la société actuelle ou passée, Vlad à lui raconter comment était la vie, avant, sans même prélever une goutte de son sang, laissant juste ses mains s’attarder sur son corps. Pour Vlad, la « bidoche » était cet infortuné qu’il prélevait dans la rue, au hasard. L’inconnu dont il se fichait bien des sentiments, du passé, de la famille, du métier ou de ce qu’il avait dans la caboche. La bidoche était celui qu’il ne connaissait pas, qu’il vidait de son sang juste pour se repaître. Qu’il tailladait pour assoupir la pulsion violente qui s’était réveillée dans ses veines en même temps que la soif. Alors non, Dorian n’était pas de la bidoche. Il avait peut-être connu Vlad dans certains moments de rage incontrôlable mais l’humain avait ce don particulier d’arriver à le calmer, et d’arriver à le supporter dans cet état jusqu’à ce qu’il se calme. Mais Erzbeth n’avait pas l’envie de poursuivre vers cette discussion qui serait très certainement un débat entre eux deux. Il se souvenait de la vampire sans cœur et sans vergogne. Seulement, si Vlad avait été comme elle ou presque au début de son histoire, la mort de sa femme, la disparition de son fils pour sa protection… Disons qu’il n’avait plus que des épisodes de violence totale. Il ne valait mieux pas se trouver dans le coin lorsque ça arrivait, mais sinon, il restait un parfait gentleman. Ce qui lui avait sûrement permis de se faire sa place dans la haute société londonienne il  y a quelques années de cela. Elle soupira et se leva, sans rencontrer aucune résistance de la part de l’ancien prince transylvanien. Il la retint quand même avant qu’elle ne puisse aller plus loin, se levant à son tour et l’attirant contre lui.

Cette fois-ci, elle évita son regard, ses longs cils noirs effleurant ses joues alors qu’elle ne répondit rien. Vlad fronça légèrement les sourcils. Cette attitude ne lui correspondait vraiment pas. De ce qu’il se souvenait au bal masqué de la Nouvelle-Orléans, de ce dont il avait été témoin il y avait encore quelques minutes. Quelque chose hantait réellement les pensées de l’ex-vampire et cela commençait à tarauder Vlad également. Non pas qu’il puisse réellement faire preuve de compassion ou de peine envers cette demoiselle qu’il ne connaissait finalement que très peu… mais il avait bien le sentiment que quelque chose clochait. Quelque chose d’important dans la vie nouvellement humaine d’Erzbeth. Il repoussa ses mèches sombres, sa main effleurant sa peau. Il ne lui tira qu’un faible frisson. Tout autre vampire aurait pu s’en montrer offusqué et vexé, mais pas Vlad. Là, à cet instant, il ne cherchait pas à réveiller le corps de la belle brune d’une étincelle sexuelle, non. Il avait toujours été du genre tactile, à chercher le contact. Depuis toujours. Il n’était jamais avare de caresses, de baisers, de gestes pouvant se montrer à la fois tendres et violents. Il se souvenait juste qu’Erzbeth avait répondu bien mieux à son attitude par le passé. Aujourd’hui, elle semblait… distraite. Absente. Il laissa remonter ses lèvres contre sa gorge, sans percer sa peau de ses crocs cependant, lançant des idées, des hypothèses sur ce sérieux qu’elle affichait depuis un moment maintenant. Quelque chose dans son attitude lui dit qu’il avait du viser juste.

Elle se dégagea de son étreinte pour lui faire face, levant les yeux vers lui. Dans ces prunelles émeraudes, semblaient se combattre la lassitude, la tristesse et la rage. C'est Joe, pas Erzbeth. Un léger sourire flotta sur les lèvres du vampire à cette annonce. Evidemment, elle, qui semblait nier ce nom qui lui appartenait pourtant, ne pouvait qu’en avoir changé. Vlad, lui, était quand même rester sur le même prénom, changeant juste son patronyme. Adieu l’Empaleur, adieu le Petit Dragon, adieu Vlad III Basarb. Il était simplement Vladimir Skender. Le Protecteur de l’Humanité. Quelle ironie. Elle soupira, ne parvenant plus à maintenir l’illusion de la colère. Je sais qu'ils sont responsables … Il … Il devait revenir … C'est un Lycan ... Il a été le mien durant des années, quand j'étais vampire. Mais quand je suis revenue ... Tout a ... Changé. Il la laissa observer les alentours, scrutant chaque visage comme si elle pouvait trouver ce qu’elle cherchait. Celui qui était parti sans revenir ? Ou celui qui lui avait dérobé cet homme qui avait tout changé pour elle à son retour. Si Vlad ne l’avait connue que l’espace d’une soirée, il avait tout de même entendu son histoire. Une femme, forte, incroyable, sanguinaire, qui suscitait tant et si bien la fascination que la terreur. Une femme qui n’avait jamais laissé un homme soulever le moindre sentiment chez elle. Et aujourd’hui, elle lui avouait que son désarroi provenait de la disparition de l’un de ces hommes, espèce qu’elle avait longtemps dénigrée comme étant son égal.

Loin d’avoir envie de se moquer, de faire de l’ancienne Erzbeth la risée de toute la boîte de nuit pour ce revirement de situation — bien que le silence s’étalait toujours autour d’eux —, Vlad poussa un soupir et lâcha le poignet de la belle pour caresser la ligne de sa mâchoire et sa joue de son pouce, laissant sa paume s’échouer sous son oreille, le bout de ses autres doigts perdus dans ses cheveux. Il pouvait comprendre le sentiment qui s’était emparé de Joe. Il l’avait lui-même vécu. Refusant de croire ses serviteurs quand ils lui avaient appris qu’Ileana s’était jetée de la falaise pour ne pas avoir à subir les assauts des Turcs, pour ne pas avoir à devenir la femme violée et battue du petit frère de Vlad à leur tête. Quand il les avait ravagés, un à un, cherchant partout dans la citadelle celle à qui il avait offert plus que son corps, son cœur et son âme. Avant de finalement se tourner vers l’armée turque, y assouvissant une sorte de vengeance qu’il n’arrivait pas à tarir dans son cœur car le véritable coupable n’avait été que lui-même. Il aurait du mourir avec Ileana et Mihnea. Comme la créature lui avait prédit qu’il regretterait. Car assurément, Ileana aurait préféré avoir son mari à ses côtés. Mihnea aurait aimé avoir son père. A défaut de pouvoir grandir encore à ses côtés, il serait mort dans ses bras, plutôt que de vivre loin sans nouvelles. Ulrick Solberg … C'est lui … Qui m'a changée, Vlad. Il m'a aidé à supporter ce que je suis devenue, et tout ça à l'aide d'une sorcière trop curieuse. Mon retour était une putain d'erreur ! Tu comprends ? Ce que je suis … C'est contre nature. Ca aurait jamais du arriver ! Et je le supporte uniquement grâce à cet homme, si je le retrouve pas ... Je sais pas ... J'suis paumée ... Les lèvres du transylvanien se pincèrent et il se pencha légèrement pour que Joe n’ai plus à se décrocher le cou pour le regarder. Je suis navré, son nom ne me dit rien… Joe. Il secoua à peine la tête. Mais je connais ce sentiment qui ronge ton cœur pour l’avoir vécu il y a tant d’années… Cette histoire de sorcière s’attarda dans sa tête. Etait-ce elle qui avait ramené Erzbeth — Joe — d’entre les morts, sous forme humaine ? Cette sorcière pourrait-elle seulement lui ramener son Ileana ? Un espoir passa brièvement dans ses prunelles sombres avant qu’il ne le chasse, avant qu’il n’aille gonfler son corps mort. Ce n’était pas le moment. Cette… sorcière, ne peut-elle pas t’aider à le retrouver ? N’a-t-elle pas la possibilité de lancer un sort de localisation ? Il mordilla sa lèvre inférieure. Si c’est bien l’un des leurs, un Originel, qui te l’a pris… Il est dangereux de les défier, tu le sais bien… Sa main glissa à nouveau le long de sa joue. Elle avait l’air si frêle, si fragile, si… humaine. Mais je peux ordonner à mes créatures de suivre sa piste. Si tu as un objet, un vêtement qui porte encore son odeur… Peut-être qu’elles pourront le repérer ? Un sourire qui se valait malicieux mais n’y parvenait pas vraiment passa sur son visage. Elles seront toujours plus discrètes qu’une humaine qui déboule dans un bar à vampires pour poser des questions ou écouter aux portes.
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Catherine d'Absac
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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyLun 7 Juil - 15:58





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Joe n'a jamais vraiment connu Vlad. Une seule soirée, aussi agréable soit-elle, ne peut suffire à résumer deux êtres aussi complexes que ces deux-là. C'est donc avec beaucoup de surprise, qu'elle perçoit la douceur de ses gestes, autant que celle de son regard. Avec beaucoup de temps, et un effort sur elle-même, la brune sait apprendre à voir chacun sous un autre angle. A faire davantage confiance, non sans préserver ce qu'elle est, au plus profond d'elle. Elle c'est que c'est là … Tapis dans l'ombre. Erzbeth ne s'éteindra jamais de son esprit. La jeune femme troublée est plongée dans ses songes, lorsqu'elle sent une main aller de son oreille à ses lèvres, et, levant le menton, celle-ci croise le regard du vampire. Elle ne s'attend a aucune compassion de sa part, c'est donc encore une fois qu'elle se voit déstabilisée par l'intensité de ses prunelles.

«  -Je suis navré, son nom ne me dit rien… Joe. …  Mais je connais ce sentiment qui ronge ton cœur pour l’avoir vécu il y a tant d’années… 

Voilà, c'est ça. La compréhension. Vlad comprend ce qu'elle éprouve, bien-sûr qu'elle le sait, qui ne connaît pas les grandes lignes de l'histoire de Vlad Tepes, de Dracula, de ce Prince Transylvanien rongé par une lutte et par une perte éprouvante ? Jadis, ça ne lui faisait rien. En réalité, il ne l’impressionnait absolument pas. Pour elle, il avait trouvé quelqu'un qui ne l'avait pas trahi en retour. Pour Erzbeth, il n'avait pas le goût amer de la trahison sur les lèvres. Mais elle était stupide et ignare … A présent, elle sait. Vladimir a vécu l'enfer, et il est incroyablement admirable. Il était odieux de sa part de le sous-estimer, de le contempler en homme faible. Elle-même a gagné sa folie à cause d'un amour perdu, disons … Tout aussi brutalement. D'une certaine manière, ils sont tous deux devenus ce qu'ils sont à cause d'un être cher.  Et puis … Tandis qu'elle avait massacré une famille entière pour faire payer Louis, Dracula avait décimé une armée entière. Une comparaison bien risible. Lui l'avait fait par amour, elle, par haine. Dracula n 'était pas un monstre, il était simplement dévasté. Erzbeth … Et bien, c'est autre chose. Quelque chose de plus sombre encore. La folie à l'état pur.  Automatiquement, Joe baisse les yeux, consciente d'avoir brisé en miettes sa carapace devant un inconnu. Pourquoi diable lui inspire-t-il autant de confiance ?

- Cette… sorcière, ne peut-elle pas t’aider à le retrouver ? N’a-t-elle pas la possibilité de lancer un sort de localisation ?

A l'évacuation de Samantha, son ventre se serre, et une tristesse qu'elle n'a plus l'habitude d'éprouver s'empare d'elle.

- … Non. Et d'ajouter rapidement, preuve qu'elle se méfie toujours,  elle n'est plus ici. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Elle est peut-être déjà morte. On ne peut pas ramener quelqu'un sans conséquences, Vlad. Elle n'avait même plus ses pouvoirs après ça.

Bien-sûr, Samantha est toujours vivante, et elle a récupéré ses pouvoirs. En partie … Mais elle n'est plus celle des débuts, elle est devenue … Autre chose. Un être plus noir, rongé par ses actes. Après tout, elle est à l'origine, avec les frères Blake, d'une partie des dégâts de la ville. Mais au moins, sa descendante est vivante. Car oui, Sam est bel et bien de sa lignée, une constatation faite quelques mois plus tôt, qu'elle garde pour elle. La dernière à porter son sang. Du moins, à demi … Car elle est la descendance, et la preuve, de l'infidélité de son père. Comment en aurait-il pu être autrement ? Toute la famille de Johanna a été décimé par des vampires alors qu'elle n'était qu'une enfant, faisant d'elle une Orpheline, et la dernière Price légitime . Mais pour autant, Samantha reste sa seule et unique famille de sang. Alors non, elle ne la vendra jamais à cet homme, et à qui que ce soit.  Peut-être est-elle simplement trop paranoïaque, mais la méfiance est comme une seconde nature pour la mutante.  


- Si c’est bien l’un des leurs, un Originel, qui te l’a pris… Il est dangereux de les défier, tu le sais bien… Reprend Vlad. Qui doit pourtant bien se douter qu'il s'agit là de la parole en trop.

- J'm'en fous de ça ! Regarde ce que j'fais pour le retrouver, j'viens de vendre mon âme au diable – Et il ne fait aucun doute qu'elle parle bien de Rousseau, et tant pis s'il râle ou décide de la punir  de cet affront – pour le retrouver. Tu peux facilement en déduire l'importance qu'il a pour moi !

Ses mots ne sont agressifs, simplement sincères. Johanna agrippe son regard, malgré elle, le sien se fait presque implorant. Rousseau possède énormément de pouvoir, mais ne l'aide uniquement que par intérêt. Quelque chose en elle lui hurle que Vladimir peut tout aussi bien aider, faire fonctionner son influence et son pouvoir – Car elle ne doute pas qu'il l'est conservé – pour lui venir en aide. Sa main vient de nouveau frôler sa joue, un geste étrange et atypique. Personne, à part Ulrick, ne l'a jamais touchée comme ça. Enfin … Si, mais lui ne compte pas, pas après sa trahison.  Oui, Johanna à la rancune tenace.

- Mais je peux ordonner à mes créatures de suivre sa piste. Si tu as un objet, un vêtement qui porte encore son odeur… Peut-être qu’elles pourront le repérer ? Elles seront toujours plus discrètes qu’une humaine qui déboule dans un bar à vampires pour poser des questions ou écouter aux portes. 

Johanna ne répond même pas à son sourire, ce n'est pas volontaire. L'ex-vampire ne peut simplement plus faire mine d'être sûre d'elle ou insouciante, après avoir révélé les raisons de son apparition ici.

- J'ai … Un appartement entier. Ca va faire deux mois, mais … Son odeur est encore là. Si même moi je peux la sentir, alors tes bestioles le pourront aussi. Assure-t-elle, d'un ton déterminé. Peut-être que finalement, elle avance plus qu'elle ne le pensait. Puis, fronçant les sourcils, la jeune femme s'écarte, scrutant le Transylvanien.

- Tu m'aiderais vraiment ? Et sans lui laisser le temps de reprendre : Pourquoi ? Et oublie les devinettes, sois sincère.
Y a-t-il un prix à payer ?


Elle a beau être une gamine à côté de lui, avec ses trois siècles en moins, mais ça ne l'empêche pas de lui parler comme s'il était son égal.

Pourtant, elle sait ce qu'il est, Joe n'oublie pas.
Et surtout : Qui il est. Ressentir de la confiance pour lui ne doit pas vouloir dire qu'elle peut s'abandonner à ce sentiment dangereux et souvent trompeur.



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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyLun 7 Juil - 15:58


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Joe sembla déstabilisée par la douceur dont faisait preuve le vampire. Il était étrange, même pour lui, de se voir agir ainsi. Peut-être que si ça avait une toute autre créature qui se trouvait devant lui, Vlad n’aurait pas réagi de la même manière. Si ça n’avait été qu’une humaine qui lui avouait être dévastée par la disparition de celui qu’elle aimait, il n’aurait pas réagi ainsi. Car l’amour, dans la plupart des cas, était éphémère, surtout pour une créature éternelle telle que lui. Pour une humaine, un homme pouvait être son âme sœur, l’homme de sa vie, du moins dans son esprit bercé d’illusions. Cette race ne pouvait vraiment comprendre le sacrifice qui se mêlait à l’amour. Ne pouvait pas comprendre à quel point l’amour était puissant. Puissant et destructeur. Il n’y avait vraiment que les races immortelles qui pouvaient saisir tout cela. Quand vous ne parvenez pas à faire votre deuil après presque six siècles. Quand vous dévastez encore des groupes entiers juste parce que la tristesse et la rage sont remontées à la surface. Vlad estimait que les lycans pouvaient éprouver aussi ce genre d’émotions. S’ils étaient des bêtes, ça ne les empêchait pas d’aimer, bien au contraire. Le lien particulier que le vampire avait avec les créatures de la nuit le lui avait appris. Les loups trouvaient leur équivalent, leur égal, dans l’autre sexe. Celui, ou celle, qui pourrait régner sur la meute à leur côté. Ils étaient fidèles et loyaux, prêts à tout pour défendre leur « conjoint » et leur meute, leur famille. Alors quand Joe lui avouait que la source de son désarroi était un homme, un loup, qui lui avait volé son cœur, Vlad ne pouvait que comprendre. Qu’essayer de l’aider. Car elle avait connu l’éternité. Elle avait été Erzbeth. Il ne doutait pas que l’homme qui ait réussi à percer sa carapace n’était pas banal. Ce n’était pas une amourette d’adolescente.

L’ancien Prince transylvanien continue de parler. Il évoqua la sorcière qui avait ramené l’ex-vampire à la vie. Il ne connaissait rien de cette jeune femme, mais peut-être aurait-elle pu aider Joe. Après tout, si elle avait suffisamment de puissance pour ressusciter quelqu’un, qu’est-ce qu’était un petit sort de localisation ? L’idée qu’elle puisse aussi ramener Ileana lui traversa l’esprit, enserrant son cœur par la même tristesse qui passait dans le regard de Joe. Si elle pouvait lui ramener son Ileana… Etait-ce bien intelligent de seulement y penser ? N’était-ce pas égoïste de vouloir la ramener dans un monde dont elle ne connaissait rien ? De lui faire endurer cette époque qui ne ressemblait à rien à celle qu’elle avait pu connaître ? De la confronter aux nouvelles technologies, à l’existence bien réelle de monstres tels que les vampires, les lycans ou encore les sorciers ? Ileana n’avait pas cru aux paroles du vieil homme qui avait conduit Vlad dans les montagnes. Elle ne l’avait pas vu, changé, à son retour, comme elle s’était donné la mort quelques jours avant. Etait-ce bien raisonnable de vouloir la ramener dans cet univers où il ne pourrait s’empêcher de vouloir la garder enfermée dans son manoir, de peur qu’il ne lui arrive malheur ? Un soupir ne fraya un chemin entre les lèvres du vampire. … Non. Elle n'est plus ici. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Elle est peut-être déjà morte. On ne peut pas ramener quelqu'un sans conséquences, Vlad. Elle n'avait même plus ses pouvoirs après ça. Voilà qui réglait les choses, au final. Peut-être que Joe mentait aussi pour protéger son amie. Il n’en savait rien. Le cœur de la mutante battait un peu plus fort, un peu plus vite que la normale, mais cela pouvait être du simplement à l’angoisse qu’elle se faisait pour son Ulrick. Peut-être est-ce mieux ainsi… Elle risque moins de se faire exploiter par des… vampires. Il connaissait bien la lubie des Originaux de vouloir marcher sous la lumière du jour. Une sorcière capable de ressusciter les morts devait bien pouvoir accomplir ce tour de passe-passe, n’est-ce pas ? Peut-être était-ce mieux que cette jeune sorcière n’ait plus ses pouvoirs, qu’elle ait disparu, pour sa propre sécurité. La preuve étant que Vlad avait lui-même pensé qu’elle pourrait lui ramener sa femme. Joe était revenue mutante et non vampire… Qui sait dans quel état Ileana aurait pu revenir… Il secoua la tête, refusant de penser plus en profondeur à tout cela. C’était absurde. Les choses étaient ce qu’elles étaient. On ne pouvait pas changer le passé.

Il avait bien entendu parler d’une sorcière puissante qui avait ravagé l’arène de la Moisson à l’aide de deux hommes. Il était resté à l’écart de tout cela, prétextant des affaires à régler pour sa multinationale. Parfois, ce jeu sanglant ne le dérangeait pas… mais la plupart du temps, il n’appréciait guère voir ces personnes s’entretuer. D’autant que ça n’avait aucun intérêt, à ses yeux, s’il ne pouvait pas participer au bain de sang. Autant rester chez soi que faire son frustré dans les gradins. Etait-ce cette même sorcière qui avait ramené Joe ? Le mot avait couru chez les Originels qu’elle était d’une puissance incroyable et elle le leur avait bien prouvé en se rebellant contre eux. Mais Joe avait dit qu’elle avait perdu ses pouvoirs. Malgré lui, ses pensées retournaient toujours vers la sorcière. Vers la probabilité qu’elle avait de réussir à lui ramener Ileana. Et si, par cette action, il la condamnait à la même existence que lui ? Non non. Il devait arrêter d’y penser. Il se concentra à nouveau sur Joe, prononçant quelques mots qui, il le savait bien, la mettrait en rogne. Peut-être le faisait-il pour se distraire lui-même de ses pensées égoïstes, qui sait ? J'm'en fous de ça ! Regarde ce que j'fais pour le retrouver, j'viens de vendre mon âme au diable pour le retrouver. Tu peux facilement en déduire l'importance qu'il a pour moi ! Elle ne semblait pourtant pas en colère. C’était plutôt une rage due au désespoir. Son regard était implorant. Ils ne s’étaient peut-être croisés que le temps de quelques heures — mémorables certes, mais courtes, face à la vie d’un immortel — mais Vlad ne lui avait jamais connu cette expression. Ni n’avait jamais entendu parler que Erzbeth n’ait pu jamais implorer quelqu’un. Il laissa sa main sur sa joue, lui souriant faiblement alors qu’il lui proposait son aide. Il aurait pu dire que les mots étaient sortis d’entre ses lèvres sans qu’il ne puisse les contrôler, mais ce n’était pas vrai. La détresse de Joe résonnait dans son propre cœur, lui rappelant la sienne, alors qu’il avait appris le suicide d’Ileana. Si seulement elle l’avait attendu quelques jours de plus…

J'ai … Un appartement entier. Ca va faire deux mois, mais … Son odeur est encore là. Si même moi je peux la sentir, alors tes bestioles le pourront aussi. Il se contenta d’hocher la tête. Les loups, même les rats ou encore les rapaces nocturnes pouvaient repérer leurs proies si facilement dans l’obscurité, notamment grâce à leur odeur. Nul doute que si Joe parvenait encore à sentir l’odeur de son loup, ses créatures le pourraient aussi. Tu m'aiderais vraiment ? Pourquoi ? Et oublie les devinettes, sois sincère. Y a-t-il un prix à payer ? Vlad fronça les sourcils. Un prix à payer ? Il ne comprenait pas bien. En fait, si, il comprenait parfaitement. Aucun vampire de Manhattan ne l’aurait aidée sans attendre quelque chose en échange. Certains lui auraient demandé de lui ramener cette sorcière, malgré tout ce qu’elle avait dit. D’autres lui auraient ordonné de devenir leur réserve de sang personnelle… une « pute de sang » ou quelque chose comme ça, dans ce langage vulgaire qui envahissait cette époque. Ou une pute tout court… mais il était rare que les vampires différencient le sexe du sang. Ils pouvaient différencier le sang du sexe, mais l’inverse n’était pas vrai. Le sexe sans sang… c’était comme une pomme d’amour sans chocolat, ou sans caramel. Il poussa un soupir. Il aurait très bien pu lui demander quelque chose en échange. Mais il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait bien lui imposer. La sorcière hantait toujours son esprit… mais ça n’était pas une bonne idée. Loin de là. Laisse-moi juste t’aider à retrouver celui que tu as perdu. Peut-être son destin serait-il moins funeste que celui de mon Ileana… Il laissa retomber sa main le long de son corps, abandonnant la joue de la mutante.

Puis, soudain, comme jaillie de nulle part, une idée perça dans son esprit. Il la quitta des yeux un instant, tendant l’oreille, observant les visages, pour s’assurer que l’illusion que maintenait Rousseau était toujours en place. Cela faisait maintenant des siècles que sa guerre contre les Turcs était passée, mais il y avait sûrement toujours des êtres qui cherchaient à le nuire. Il ne voulait pas que ses mots, en cette nuit, ne ruinent tout ce qu’il avait fait pour sauver sa descendance. Dans son esprit, il y avait toujours cet espoir que Mihnea ait pu échapper aux griffes des Turcs, qu’il ait pu faire sa vie, grandir, s’épanouir, se marier et fonder une famille. Il ne s’inquiétait aucunement de son statut financier, tant que son fils avait été heureux et bien vivant, c’était le principal. Mais il ne pouvait pas chambouler tout cela sur un coup de tête. Pouvait-il faire confiance à Joe — et à Alaric — pour ne pas clamer sur tous les toits que le célèbre Vlad Tepes avait encore de la descendance en vie à cette époque ? Il mordilla sa lèvre inférieure et posa de nouveau ses prunelles sombres sur Joe. Elle lui faisait confiance pour l’aider à retrouver son amour perdu… L’hésitation passa dans son regard pendant un instant, avant qu’il ne se décide enfin à reprendre la parole. Mais si tu veux vraiment faire quelque chose en retour pour moi… Je… C’était à son tour de perdre pied, de perdre son assurance. Il se pencha en avant, pour murmurer à l’oreille de l’ancienne vampire, diminuant encore les chances qu’une oreille mal placée ne les entende. Mon fils… Mihnea… Il a réussi à échapper aux Turcs… Peut-être… Peut-être que j’ai encore une descendance dans ce monde… Peut-être que je ne suis pas tout seul… mais ces mots ne quittèrent pas les frontières de sa pensée. Aide-moi à retrouver cette descendance, si tu veux vraiment faire quelque chose… Que nous soyons quitte…
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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyMar 8 Juil - 9:40





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Pourquoi l'aider ? Contre quoi ? Il aurait été étrange qu'elle ne le demande pas. Après tout, il est normal de se méfier. Simple d'éprouver des doutes. Mais beaucoup moins d'accorder sa confiance à un homme, sous prétexte que plusieurs décennies plus tôt, ils avaient passé un 'bon moment'.  La femme qui se tient devant lui n'a plus rien à voir avec celle du passé, cette vampire féline caché sous son masque.  Alors oui, même si elle lit la surprise dans les prunelles de Vlad,  Joe n'en démord pas.

« -  Laisse-moi juste t’aider à retrouver celui que tu as perdu. Peut-être son destin serait-il moins funeste que celui de mon Ileana… Marmonne-t-il, tout en laissant finalement tomber sa longue patte le long de son buste. Mais si tu veux vraiment faire quelque chose en retour pour moi… Je… 


A l'évocation de ce nom, l'ex-vampire se mord la lèvre. Comment réagirait-t-elle devant le corps sans vie d'Ulrick ? Oh, non, elle ne veut pas y songer. Cette simple idée provoque chez elle un sentiment absolument incontrôlable et contradictoire. L'envie de pleurer. Elle n'a rien d'une petite chose fragile s'apitoyant sur son sort. C'est incontestablement impensable, de s'imaginer dans une telle situation. La brune se racle la gorge, se tortillant sur elle même tout en se couvrant de ses bras frêles. Elle a la chair de poule. Vlad semble pourtant hésiter. Elle l'avise clairement, regardant tout autour d'eux, tendant l'oreille ou fronçant les sourcils. Il semble en proie à un doute terrible, et d'une façon complètement inédite, offre à Joe la vision d'un être désemparé et vulnérable. Puis, finalement, le grand brun se penche vers elle, dans l'intention de marmonner quelque chose à son oreille. La mutante fronce ses arques sur ses prunelles émeraudes. Ne comprenant clairement pas ce petit manège. A quoi bon, personne d'autre à part elle et Alaric ne pourra entendre. Il pourrait tenter de communiquer par ultra-sons, que L'originel comprendra tout quand même.

Pourtant, elle le laisse faire, penchant légèrement la tête, ses iris se tournant vers la base de son coup tendu. Elle avise même quelques sillons de veines sous sa chair. Johanna ne dit rien, retenant même presque son souffle, comme si ce dernier pouvait l'empêcher de discerner les paroles du Transylvanien.

- Mon fils… Mihnea… Il a réussi à échapper aux Turcs… Peut-être… Peut-être que j’ai encore une descendance dans ce monde… 

Son fils ? A cette évocation, ses lèvres s’entrouvrent, lâchant une goulée d'air. Une descendance …

- Aide-moi à retrouver cette descendance, si tu veux vraiment faire quelque chose… Que nous soyons quitte…

Il se passe une fraction de secondes, tout à fait minuscules, où dans un claquement sec, une myriade du bruit qui les entoure explose, pour aussitôt disparaître. Preuve que Rousseau écoute aux portes, et ne loupe pas une miette. Et preuve que, malgré tout, lui aussi s'est laissé surprendre par l’aveu de Vladimir. Cette demande n'a rien d'anodin, cette fois, la jeune femme tourne le menton, le levant légèrement pour aviser clairement les prunelles du dents-longues.

- Tu as conscience que tu places ta confiance en une parfaite inconnue ? … Lâche-t-elle lentement. Prunelles plissées, alors qu'elle étudie attentivement son vis-à-vis avec intérêt et curiosité. Oui, bien-sûr que tu le sais … Se reprend-t-elle aussitôt, pivotant légèrement et lui tournant autour, revenant ensuite face à lui tout en croisant les bras.

Trouver quelqu'un, c'est dans ses cordes. Le deal semble correcte. C'est donnant/donnant. Et elle n'aura pas de dettes envers lui.

- Il me faut le plus d'éléments possibles, tu vas devoir m'aider. On ne retrouve pas facilement quelqu'un sans un minimum de sources. Aussi infimes soient-elles.

Là, c'est la tueuse à gages qui parle. La femme implacable et déterminée. Elle sait ce qu'elle fait. Joe a bien découvert les origines de Samantha, l'inverse est aussi possible, mais plus ardu.

- Tu as de la chance, mon job fait que je suis douée pour retrouver la trace de quelqu'un.


Johanna déplie ses bras finement musclés, tendant une main ferme vers lui. Toute trace de sa détresse a disparu de ses traits. Envolée, l'éperdument amoureuse et désespérée. Bonjour le bourreau directif.  

- Marché conclu. Tu m'aides, et je t'aide en retour. »

Qu'est-ce qu'on dit déjà ? Ainsi soit-il ?



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MessageSujet: Re: Rise Above — Vlad&Joe   Rise Above — Vlad&Joe EmptyMar 8 Juil - 11:13


RISE ABOVE
ft. Vladimir Skender & Joe E. Wolfgang

Ça semblait être l’heure des grandes révélations. Session à cœur ouvert. Joe avait montré une sensibilité, une vulnérabilité qu’il n’aurait jamais cru voir chez l’ex-vampire. Son statut d’humaine retrouvé était-il la cause de ce changement ? Etait-elle maintenant capable d’éprouver autre chose que de la rage, de la violence, du dédain ? Ou était-ce simplement ce loup qui avait réveillé quelque chose en elle ? Un sentiment qui ne l’avait jamais quittée mais qu’elle avait enfoui profondément jusqu’à l’oublier ? Vlad n’en savait trop rien. Cependant, il ne pouvait que comprendre son désir ardent de retrouver le lycan. Si Ileana avait été capturée par les Turcs plutôt que de disparaître dans le torrent en contre-bas de la citadelle de Poenari, Vlad aurait retourné toute la terre, le monde entier pour la retrouver. Allant jusque dans les déserts brûlants de l’Arabie. Remontant jusqu’aux plus hautes montagnes gelées. S’il l’avait fallu, il se serait embourbé dans le plus profond des marais. Mais ça n’avait pas été le cas. Ileana avait trouvé sa délivrance, d’une façon ou d’une autre. Elle n’avait pas voulu prendre le risque de se retrouver prisonnière de cette armée dirigée par son frère par alliance. Car si le statut d’otage pour un homme pouvait ne pas être si négatif, une femme n’avait jamais autant de chance. Certainement pas alors que Radu voulait reprendre tout ce qui appartenait à Vlad. Tout. Mais c’était un passé qui était maintenant bien derrière lui, même s’il faisait encore souffrir son cœur. S’il y avait la moindre chance pour qu’il puisse ramener cet Ulrick à Joe, il le ferait. Ce loup n’était pas une simple amourette.

Joe sembla déstabilisée une nouvelle fois par ses mots. Elle mordit sa lèvre inférieure, comme pour empêcher une phrase de sortir de sa gorge. Elle replia ses bras contre sa poitrine, protection involontaire, inconsciente. L’histoire de Vlad était bien connue. Même si elle n’avait pas connu Ileana personnellement, elle devait être bien au courant de qui elle était. Ne serait-ce qu’en ayant vu la plupart des films traitant de son histoire… La fameuse scène… Elle se retrouvait quasiment toujours dans toutes ces adaptations. Il hésitait lui aussi. Pouvait-il lui faire confiance ? Pouvait-il faire confiance à Rousseau ? Ces deux-là… pouvait-il leur confier la survie de sa descendance ? Le secret qui l’entourait ? Vlad s’était toujours tenu loin de Mihnea. Loin des fils et des filles qu’il avait eus. Ne cherchant pas à savoir où la servante l’avait emmené. Il ne voulait pas savoir. Car s’il avait su, il n’aurait pu s’empêcher de venir l’épier. Et il aurait alors pu mener ses ennemis à sa porte, leur laissant son fils sur un plateau d’argent. Non, c’était impensable, inadmissible. Ça avait été mieux ainsi. Car si Radu avait seulement pu trouver Mihnea, il ne lui aurait pas fait de cadeau. Aucune pitié, aucune compassion. Il n’en aurait rien eu à faire que le jeune garçon ait perdu sa mère et que son père soit devenu un monstre. Il était passé du statut de héro auprès de son peuple à celui de monstre. Un monstre qui hantait les ombres du village, de la citadelle. Avec pour seule compagnie des cadavres et des créatures de la nuit. Finalement, il se pencha en avant. Il savait bien que ça n’empêcherait pas Alaric d’écouter. Il savait bien que l’illusion empêchait quiconque d’autre de les entendre… Mais oui, Vlad aussi pouvait être vulnérable. Un brin paranoïaque. Surtout lorsqu’il s’agissait de sa descendance.

Il pouvait sentir la surprise de Joe face à son geste. Mais ce qu’il s’apprêtait à lui révéler était d’une importance capitale pour lui. Il n’avait aucun secret aussi précieux que celui-ci dans son cœur. Il sentit le souffle de la mutante contre son cou alors qu’il lui avouait que son fils avait pu échapper aux Turcs. Personne à part lui n’était au courant. Plus personne pour en témoigner. Ils étaient tous morts depuis longtemps… Il n’y avait plus que lui qui savait. Il doutait même que cette descendance connaisse seulement ses origines. Peut-être avait-elle une vague information que ses ancêtres avaient foulé la terre des Carpates, mais à part ça… Non, Vlad était le dernier être encore « en vie » qui le savait. La musique envahit soudain ses oreilles, douloureusement après tant de silence. Malgré lui, Vlad sursauta. Et le silence revint, une fraction de secondes minuscules plus tard. Preuve que même cette information avait suffisamment surpris le vampire français pour lui faire perdre le contrôle de son pouvoir d’illusion. Joe tourna la tête vers le vampire transylvanien. Tu as conscience que tu places ta confiance en une parfaite inconnue ? … Vlad ne répondit rien. Il se contentait de la regarder, clignant des yeux. Elle lui faisait confiance aussi pour retrouver son loup. Qui sait, il aurait pu être celui qui l’avait enlevé ? Ou il pourrait tout aussi bien le tuer s’il le retrouvait ? Qu’est-ce qui lui donnait l’assurance que Vlad ne faisait pas tout cela simplement pour s’amuser ? Pourtant, quelque part en elle, Joe devait bien lui faire un minimum confiance. Il lui aurait bien dit que c’était un juste retour des choses… mais dans le cœur mort du vampire, cette descendance était bien plus importante que le loup de Joe. Il avait l’impression de lui servir son âme entière sur un plateau avec cette révélation. Oui, bien-sûr que tu le sais … reprend-elle alors qu’il n’a toujours pas prononcé un mot. Elle lui tourna autour, comme si elle cherchait une faille, un trou dans lequel se glisser pour s’assurer qu’il ne lui mentait pas… ou quelque chose comme ça.

Les bras croisés sur sa poitrine, toute trace de vulnérabilité semblait s’être envolée de sa personne. Elle semblait… professionnelle. Il me faut le plus d'éléments possibles, tu vas devoir m'aider. On ne retrouve pas facilement quelqu'un sans un minimum de sources. Aussi infimes soient-elles. Il hocha la tête. Bien sûr qu’il l’aiderait de son mieux. Même s’il ne possédait pas beaucoup plus d’informations qu’elle sur le sujet. Il s’était tenu à l’écart. Toujours. Pour la sécurité de Mihnea et de ses enfants. Tu as de la chance, mon job fait que je suis douée pour retrouver la trace de quelqu'un. Il pencha la tête, intrigué parce que pouvait être le métier en question, mais aucun mot ne franchissait ses lèvres. Elle tendit une main vers lui. Marché conclu. Tu m'aides, et je t'aide en retour. Vlad enroula ses doigts autour de ceux de Joe pour secouer sa main, scellant cet accord. Bien. Ses lèvres se pincèrent et il lâcha la main de la mutante. Maintenant, si tu le permets, je vais aller rejoindre Dorian. Il s’inclina gracieusement face à la jeune femme puis se détourna d’elle, fendant la foule avec précision. La musique tonitruante était revenue à ses oreilles avant qu’il ne trouve l’humain sur un canapé. D’un regard brusque, il chassa le vampire qui occupait son flanc et Vlad s’allongea contre son favori, posant la tête dans son giron, enserrant ses cuisses dans une étreinte presque désespérée. Une vanne semblait s’être ouverte dans son cœur. Pour le restant de la nuit du moins. Mais Dorian ne demanda aucune explication face à ce changement d’attitude. Il se contenta de glisser ses doigts dans les cheveux courts de son prince.
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