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 « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ]

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MessageSujet: « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ]   « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ] EmptyMer 5 Nov - 23:22


liam ҩ phoebe


« Is this the real life ? Is this just fantasy ? Caught in a landslide ; no escape from reality... » Bohemian Rhapsody
Il y a ces fameuses journées où tout va bien. Ces journées où vous avez réussi à aller au travail sans tomber sur des voisins chiants, ou sans avoir d'embouteillage, parfois même les deux. Il y a ces journées où votre travail s'est bien passé, où vous ne vous êtes pas ennuyé une seule minute. Il y a ces journées où vous décrochez un contrat dans une maison de disque et où on vous apprend qu'après avoir entendu votre voix, une dizaine de compositeurs ont déjà souhaité vous soumettre leurs chansons. Il y a ces journées où tout va tellement bien que vous en devenez nostalgique, et que vous regrettez de ne pas pouvoir réellement partager les bonnes nouvelles avec ceux que vous aimez. Il y a ces journées où vous êtes tellement heureux, et tellement nostalgique du même coup, que vous allez chercher les emmerdes, juste pour avoir le plaisir de gagner, encore une fois. Il y a ces journées où rien ne vous arrête, et où tout vous sourit. Comme si tout allait s'améliorer.
Mais au final, si bonne qu'ait été votre journée, si incroyable qu'ait pu être les nouvelles, si magnifique qu'ait pu être votre nuit à torturer, mutiler et tuer des démons, et à répéter une énième fois à Broadway, cela reste un écran de fumée. Toute cette journée durant, vous n'avez fait que recevoir un signal d'alarme si bien dissimulé qu'il ne vous a pas sauté aux yeux. Et pourtant, écrit en lettre capitale et clignotant de rouge, cette journée vous prévient : UNE MAUVAISE NOUVELLE SE PRÉPARE ! Peut-être, inconsciemment, le savez vous. Ou peut-être pas. Cela ne change rien : dans tous les cas, vous n'y êtes pas préparé.
C'est ainsi que moi, je revenais à la maison, radieuse. Je n'avais pas vu Liam depuis hier matin, et visiblement le fait que je ne sois pas reparue depuis n'a pas semblé le déranger ou l'inquiéter. Et étrangement, cela me faisait mal. Et cela m'énervait. J'étais énervée que cela me fasse mal. En quoi son attention compterait après tout ? C'est un mec. Il ne remarquerait même pas si subitement tous les murs étaient peint couleur saumon ! Secouant la tête, je pensais à regarder l'heure, notamment parce que le ciel clair m'intriguait. Sept heures et demi. Et bien ! Je n'avais pas vu la nuit passer ! J'allais me regarder dans la glace du couloir : j'étais un désastre ambulant. Un peu sale, les cheveux en bataille - disons assez pour se dire que soit je me suis battue, soit j'ai fait un cauchemar -, une légère coupure sur la joue et dans le cou, et si je me fiait à la douleur que j'avais au niveau des côtes, je devais avoir un magnifique bleu. Mais croyez le ou non, le désastre ici... ce n'était pas moi. Premier indice révélateur : le string... si on peut dire... accroché à ma chaussure. Un autre ? Et bien... visiblement, quelqu'un avait décidé de faire un remake du Petit Poucet, en semant des vêtements à la place des cailloux... pantalon d'homme, une chaussure à talon aiguille noir particulièrement vulgaire... je vous épargne la suite. En somme, je n'avais pas besoin d'entrer dans la chambre de Liam pour savoir ce qu'il s'y était passé, et je n'avais pas besoin de voir la fille pour savoir qu'il s'était payé une pute. Ce qui, très franchement, me répugnais et le faisait baisser dans mon estime. Et par ailleurs, nous allions avoir besoin d'une sérieuse conversation !
Voilà. Voilà le signal que j'avais refusé de voir toute la journée d'hier, et toute cette nuit. Et le voilà que je me le prenais de plein fouet ! Je secouais la tête, dégoûtée, énervée... horripilée. Un remontant. J'avais besoin... d'un putain de remontant. Après avoir enlevé mon manteau et m'être lavé les mains ( même si un lavage entier n'aurait pas été du luxe ), j'allais directement dans la cuisine. Je branchais l'extracteur de jus, et commençais par mettre la plante la plus forte que j'avais sous la main, et en grande quantité ( j'y mettais un point d'honneur ! ) : de l'ortie. Ca c'est fort ! Et énergisant ! Mieux que de l'alcool ! J'y ajoutais une pomme, pour adoucir, ainsi qu'un peu de citron. Et je m'en versais un grand verre. Que je bu d'une traite. Oh non, ce n'était pas du luxe ! Je plaçais le reste au frigo, étrangement certaine que je n'étais pas aux bout de mes surprises...
Et en effet ! Lorsque je me retournais, je tombais nez à nez face à la poule de luxe de Liam, enroulée dans une serviette couvrant à moitié ses attributs féminins. Mais là où je crois avoir réellement passé le point de non retour, c'est en voyant ses cheveux. Enfin si cela en était réellement, c'est ça ou elle s'est fait attaquer par une boite de bonbons...
-Han qu'est-ce qui t'es arrivé ma poule ?
Et croyez le ou non, je ne relevais même pas le " ma poule ". Ni même sa voix nasillarde. J'étais beaucoup trop obnubilée par ses cheveux... !
-Je vous retourne la question...
Elle se mit à rire, un rire un peu aiguë qui me tapa sur les nerfs en deux secondes. Cette jeune femme était une catastrophe ambulante, un déchet humain, et Liam couche avec ça... Ah oui c'est vrai. Tant que ça a des seins et un vagin, les mecs ne cherchent pas plus loin. Suis-je bête ?
-T'es une comique toi. Tu me plait ! Dis, t'aurais pas une clope ?
Vous avez déjà essayé de vous empêcher de vanner quelqu'un ? Ou juste vous empêcher de lui dire ses quatre vérités ? Vous avez déjà tenté de vous retenir de foutre quelqu'un à la porte ? Parce que moi oui. A l'instant même. Ca brûle. Littéralement.
-Non... Espace non fumeur ici. Si tu veux fumer, c'est hors de cet appartement.
-Ptain tu parles comme ma mère... reloue...
-Oui, je sais, on me le dit souvent... LIAAAAAAAAAAAM !
Ce n'est pas « une petite conversation » qu'on allait avoir, c'était LE MEURTRE D'UN COLOCATAIRE ! Et pour la peine, je me reversais un grand verre de jus d'ortie que j'avalais, une fois encore, d'un seul coup. Je craquais. Déjà. Oh mais il allait payer le Liam, et j'allais m'assurer que ça soit aussi long et douloureux pour lui que ça ne l'est pour moi. Vous savez pourquoi ? Parce que j'allais la faire rester cette pouf !
-Gueule pas comme ça, il dort le pauvre chou. Il a passé une sacrée nuit si tu vois ce que je veux dire... ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.
-Oh je crois que tout New York voit ce que tu veux dire...
Cuisiner. J'avais besoin de découper, écorcher, décortiquer, massacrer quelque chose. Et puisque je devais me montrer raisonnable, des fruits et légumes feraient l'affaire !
-Je peux te faire quelque chose pour le petit déjeuné ?
-Ah j'ai compris t'es sa bonne à tout faire ! Bah dis donc, y'a des progrès à faire, c'est pas très propre ici...
Pas très propre. PAS TRES PROPRE ? En une nuit j'avais éliminer un taux de poussière que je n'aurais jamais cru voir autre part que dans une maison en ruine dans des coins que je ne savais même pas qu'il était possible d'accumuler autant de poussière ! J'avais tout nettoyé de fond en comble et je le faisais même quasiment tous les jours, et elle venait me parler de propreté ? J'avais une furieuse envie d'expérimenter un autre lancé de couteau bizarrement ! Je m'approchais d'elle, ou plutôt fonçait sur elle, jusqu'à ce qu'elle finisse par tomber assise sur une chaise.
-Primo, je ne suis pas sa femme de ménage, Secundo, si il y a de la merde ici ce n'est pas moi qui l'y ai mise quand j'ai quitté cette appartement il était immaculé, Tercio je t'ai posé une question simple, j'aimerais une réponse simple, tu veux manger quelque OUI ou NON et si oui, tu veux manger quoi ?
J'étais dangereusement près d'elle, à quelques centimètres à vrai dire. Avec un regard que seule une parfaite débile mentale ( ce que je ne doutais pas qu'elle était ) aurait osé défier.
-Une omelette au bacon ! Et des pancakes aux rhum, t'hésite pas à bien corser, faut combattre le mal par le mal !
On se détend Phoebe, tout  va bien... il va payer, je te jure qu'il va payer...
-Ce sera donc une omelette végétarienne et des galettes de riz, en conclus-je.
-Hey mais j'ai pas demandé ç...
Un nouveau regard noir de ma part suffit à la faire taire. Quant à Liam si il n'apparaissait pas dans les cinq prochaines minutes, j'irais le chercher moi même. Mais croyez moi. Si il tient à ses bijoux de famille. Il se lèvera avant que je ne m'en serve pour le tirer hors du lit.
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MessageSujet: Re: « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ]   « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ] EmptyJeu 6 Nov - 22:53


« Y O U ' V E  B E E N  H I T  B Y , Y O U ' V E  B E E N  S T R U C K  B Y  A  S M O O T H  C R I M I N A L »
– p h o e b e  &  l i a m  &  b a r b i e d o l l


Nuit de merde. Une horreur. La pire depuis longtemps, et de loin. Liam ne se souvenait pas avoir passé des heures aussi longues de toute sa vie ! Cette fille était une folle. Une vraie tarée. Et dans l'immédiat, il regrettait amèrement de l'avoir choisie. Il devait être bourré ce jour là. Ou défoncé. Ou les deux. C'était pas possible autrement... Elle était tellement pas son genre. Tellement décalée. En fait y'a carrément aucun danger pour qu'elle procréer et distribue ses gènes mutants. A part éventuellement celui de la connerie, mais à la limite ce dernier ce serait fondu dans la masse. Cette nana allait lui porter la poisse. Il le sentait. Et en plus c'était un mauvais coup. Cerise sur le gâteau !

Lorsqu'il l'avait vue, il avait pensé qu'elle serait une proie facile, une fille naïve et qui se laisse avoir par le sexe et le plaisir. Cela dit, il ne s'était pas tellement trompé... et son corps collé à celui de la jeune femme une bonne partie de la nuit avait sans doute fait son travail : la contaminer avec un truc inconnu. Liam avait prié intérieurement pour qu'il s'agisse d'un virus fulgurant, que la fille s'en aille en quelques minutes et on en parle plus. Malheureusement, il s'agissait d'un virus 'longue durée' comme les appelait le mutant. En résumé elle pouvait mettre entre plusieurs jours et plusieurs semaines à crever. Bon... l'avantage dans n'importe quel cas c'est que vu l'état de la donzelle, Liam doutait qu'elle ne manque à quelqu'un. Un bon point pour lui ! Personne n'irait chercher de quoi elle était morte, et avec un peu de chance, personne ne s'apercevrait de sa disparition. Ce n'était pas aussi simple à chaque fois !

Il s'agissait cependant d'un des seuls avantages à avoir choisi une telle furie. A la regarder, elle semblait au bord du gouffre. Ses cheveux roses électrique lui donnait un air de Barbie, et Liam avait été choquée de la voir vêtue comme une dresseuse de fauves dans un cirque. Sa jupe noire en cuir cachaient à peine ses cuisses – qu'elle devait ouvrir plus souvent qu'à son tour – et son corset blanc lui comprimaient les seins à tel point que le jeune homme se questionnait encore sur la capacité à respirer. Le pire était sans doute son maquillage coulant et ses boucles d'oreilles en forme de fusées. Un instant, il avait imaginé qu'elles s'animaient et l'emportaient loin de lui. Sur la Lune par exemple. Ou sur Mars. Ailleurs quoi. Il avait hésité, longuement. Mais sa philosophie avait prit le dessus et il avait cédé à la demoiselle. Elle croyait encore que cela était dû à son regard sexy ou ses jambes de rêve. En réalité, Liam la trouvait superficielle, négligée et vulgaire.

Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle se casse. Qu'elle se barre de chez lui au plus vite. Et qu'elle crève dans un coin le plus rapidement possible. Il n'en saurait rien, ainsi il ne se sentirait pas coupable. Quoiqu'il ne se sentait jamais coupable. Ou rarement.
Malheureusement la malchance semblait s'accrocher à lui comme une tique. Une migraine sourde avait entreprit de lui gâcher le réveil, fortement aidé par une Phoebe dont la colère rendait la voix nasillarde et insupportable. Cette fille était aussi folle que l'autre Barbie pupute. Mais dans un autre genre. Plus classe. Plus stylée. Une vraie femme quoi ! Mais complètement cinglée.

Liam émergea doucement, grimaçant de douleur. Il avait l'impression qu'un lutin s'amusait à jouer des cimballes dans son crâne. Ou que ce dernier était le terrain d'entrainement de tirs militaires... La lumière perçant à travers le rideaux n'arrangea pas les choses. Les souvenirs de la nuit et de la soirée non plus. Le jeune se remémora ce qu'il s'était passé et laissa lourdement retomber sa tête sur son oreiller. Une nouvelle grimace l'en éloigna. Il sentait la fraise. Comme les cheveux de Jachaire – bien pourri comme nom hein ? – Dégoûté, le mutant prit son courage à deux mains et parvint à se lever. Il fit un détour par le lavabo et s'aspergea le visage d'eau glacée pour se réveiller. Un frisson fit trembler tout son corps. Liam détestait ces méthodes barbares, mais elles avaient le mérite d'être efficaces immédiatement.

D'un par toujours un peu traînant, il poussa la porte de la chambre et arriva dans le salon. Deux paires d'yeux se rivèrent sur lui. L'une folle de rage,exaspérée, déçue et... sournoise ? L'autre folle de joie, illuminée, insupportable.

« Chouchou ! Je lui avais pourtant dis ne pas te réveiller. Pauvre poulet, tu dois être épuisé. » Le jeune homme ne put éviter l'accès de bonheur qui amena la donzelle à lui sauter dans les bras avant de lui caresser le visage comme si il lui avait appartenu. Son odeur de fraise le prit au nez, et il la repoussa doucement pour courir vomir dans le lavabo, sous le regard de Phoebe. Lorsqu'il releva la tête, elle était juste à côté de lui, et il lui offrit un sourire contrit. Un regard vers Barbie lui apprit qu'elle les fixait toujours. D'un pas d'une élégance à couper au couteau, elle sautilla jusqu'aux deux colocataires et désigna Phoebe du menton. « C'est qui cette fille ? Ta mère ? Ta sœur ? Tu m'as pas parlé d'elle. » Voilà qu'elle jouait LA PETITE AMIE JALOUSE.

A cet instant PRECIS, Liam comprit à quel point il était dans la merde. Un long soupir lui échappa et il appuya son front sur le bord du lavabo. Elle allait le rendre chèvre, cette tarée ! Il fallait qu'elle déguerpisse, et vite ! Vivement, le jeune homme entreprit de la mettre à la porte. Il s'expliquerait avec Phoebe plus tard. D'abord il voulait DORMIR. Qu'on lui foute la paix et qu'il puisse se reposer. Il le méritait.

Après une brève prospection de l'appartement – complètement retourné – il repéra la veste de Jachaire, la lui colla dans les mains et la poussa le plus gentiment possible vers la sortie en lui servant son sourire le plus innocent. « Dis, tu voudrais pas aller faire un tour ? Phoebe et moi, on doit discuter. On a pour seulement quelques minutes... » Elle ouvrit la bouche pour protester et il la coupa. Calme. CALME. « S'il te plait. » La jeune femme jeta un oeil à Phoebe, puis revint à Liam et fit la moue. « J'ai la dalle moi ! Elle m'a proposé de déjeuner ici. Même si ses trucs ont l'air dégueulasse, j'ai quand même faim. » Liam ouvrit de grands yeux et attendit que son cerveau assimile l'information pour réagir.

« Tu as QUOI ?! »
Alors là. C'était le summum.
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MessageSujet: Re: « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ]   « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ] EmptyVen 7 Nov - 0:04


liam ҩ phoebe


« Is this the real life ? Is this just fantasy ? Caught in a landslide ; no escape from reality... » Bohemian Rhapsody
D'un geste souple, j'attrapais un couteau si tranchant qu'un simple effleurement de la lame vous couperait au sang. C'était supposé être un couteau à viande, mais peu m'importait. Tant que je parvenais à éviter de l'envoyer s'enfoncer pile au milieu du crâne de cette créature immonde, c'était l'essentiel. Attrapant un poivron, j'en fis son affaire en un temps particulièrement record. C'est le moment que choisit Liam pour faire son apparition.
Lors d'un bref - très bref - instant, sa simple vue me fit oublier tout le reste. Le bon comme le mauvais. Mais ce n'était pas tant à cause de ses magnifiques yeux noisettes, de son sourire ravageur ou de son charisme que j'en oubliais tout. A vrai dire, il n'y avait rien d'un tant soit peu romantique dans la raison qui me fit marquer un temps d'arrêt. Non, c'était plutôt le nid de paille qu'il avait sur la tête... Ah non attendez : c'était vraiment ses cheveux ! Cet imbécile ne s'était pas contenté de nous ramener la première prostipute pas chère qu'il avait trouvé, il avait cru bon de se teindre les cheveux ! Me reprenant rapidement, je fis comme si de rien n'était, me contentant de lui montrer tout le dégoût et la haine que j'éprouvais pour lui en cet instant précis en un seul regard. Et le couteau que je tenais toujours fermement en main devait quant à lui bien compléter le tableau.
-Chouchou ! Je lui avais pourtant dis ne pas te réveiller. Pauvre poulet, tu dois être épuisé.
Je cassais un peu violemment un premier oeuf dans un saladier. Hésitant l'espace d'un instant à lui faire bouffer la coquille. Deux secondes plus tard elle était accrochée au cou de Liam, limite plus possessive que moi. Liam quant à lui... semblait ne pas tellement apprécier cela. Et c'est avec une joie sadique que je le regardais la repousser avant de venir vomir dans l'évier de la cuisine, ce qui m'aurait probablement dérangé en temps normal. Mais aujourd'hui... je voulais juste admirer le spectacle. Alors j'allais simplement me poster près de lui, un verre d'eau à la main et un sourire à la fois calme et sadique sur les lèvres. Un sourire contrit fit écho au mien, et étrangement j'avais la sensation que les choses seraient encore plus drôle que prévu : il ne voyait absolument rien venir.
-C'est qui cette fille ? Ta mère ? Ta sœur ? Tu m'as pas parlé d'elle.
Je haussais un sourcil, attendant la réponse de Liam. Réponse qui ne vint pas.
-Oh mais c'est normal très chère ! Je ne suis rien, rien du tout. Juste la bonniche, terminais-je en appuyant sur ce mot d'un ton accusateur avant de retourner à mes fourneaux. Car après tout, j'en venais à me demander si j'atteignais même ce niveau de considération ici ! Et en fait, je crois que non, je n'y ai même pas droit !
-Dis, tu voudrais pas aller faire un tour ? Phoebe et moi, on doit discuter. On a pour seulement quelques minutes...
Oh comme c'est mignon. Liam qui veut à tout prix s'en débarrasser. Et puisqu'il me faisait dos, c'était presque trop facile. Je fis un grand signe que non à sa nouvelle compagne, puis, parce qu'elle était assez stupide pour comprendre " dégage ", je lui fis signe de rester.
-S'il te plait.
-J'ai la dalle moi ! Elle m'a proposé de déjeuner ici. Même si ses trucs ont l'air dégueulasse, j'ai quand même faim.
Pour une imbécile, elle venait de me rendre particulièrement fière. Cette fois, ce fut à moi que Liam s'adressa, avec un regard mélangeant la panique, la confusion et presque de la douleur. Oh mais ce n'est rien mon grand. Tata Phoebe a encore de belles surprises en réserve...
-Tu as QUOI ?!
Pour toute réponse, je lui offrit le même sourire, calme et sadique, que tout à l'heure.
-Est-ce que ta couleur de cheveux entraverait aussi tes neurones ? Voyons Liam, tu as une invité ! Mieux, nous en avons une, insistais-je exprès. Ne compte pas sur moi pour la laisser partir comme ça, je veux tout savoir !
Et parce que j'étais destinée à jouer les plus grands rôles sur les plus grandes scènes du monde, je parvins à avoir l'air aussi enjouée et charmante que si j'avais réellement été avec une jeune femme que j'appréciais déjà et que je voulais connaître. Je tendis la main à une Dame Bonbon qui ne fit pas prier. On dit que je suis girouette, mais celle là alors... ! Elle devait avoir une mémoire de poisson rouge. Trois secondes plus tard, elle ne se souvenait déjà plus que j'avais clairement voulu la tuer ou tout du moins lui montrer qui était la patronne ici. Attrapant la bouteille de vin qui se trouvait sur la table, je lui en servait un grand verre.
-Je suis désolée, c'est malheureusement tout ce que l'on a...
Si vous voulez tout savoir.. oui je voulais l'amadouer ! Et cela me semblait encore plus facile que de faire croire à un gamin qu'un adorable gros monsieur à barbe blanche s'amusait une fois par an à passer par des cheminées pour leur déposer des cadeaux !
-Vous êtes mignon tous les deux... alors dis moi !! Comment vous vous êtes rencontré ? Tu sais que tu es bien la première fille qu'il ramène à la maison ? J'en connais un qui est amoureux... chantonnais-je à l'attention de Liam, une nouvelle lueur de sadisme dans le regard tandis que je le regardais. Puis je ramenais mon attention sur Miss Casse-Bonbon à qui on aurait dit que je lui avait décroché la Lune en quelques paroles.
-C'est vrai ? Oh mon roudoudou je suis si contente ! s'écria-t-elle en courant sauter dans les bras de Liam.
-Han, bougez pas je vais prendre une photo !
Deux secondes plus tard j'avais mon téléphone en main et immortalisais ce moment.
-On s'est rencontrés hier soir, me confia-t-elle en rejetant ses cheveux en arrière d'un air important. Evidemment je l'avais remarqué dès qu'il était rentré dans le bar, et je me suis dis... Celui là ma Jachaire, c'est le bon, commença-t-elle en agitant son doigt sur les trois derniers mots qu'elle prononça. Ca lui a prit un moment avant de me faire servir un verre... alors que moi, j'ai pas arrêté de le chauffer pendant une bonne vingtaine de minutes !
-Oh ça c'est tout Liam... il est tellement timide, ça en devient touchant !
-Timide ? Ah non pas au pieux ça tu peux me croire !
Comment était-on passé du bar au lit de mon colocataire, je n'en n'avais aucune idée. Mais j'allais continuer ma comédie.
-Hou le petit polisson... En tout cas je suis heureuse. Vraiment. Vous vous êtes bien trouvé tous les deux. Vous allez vraiment bien ensemble..
Et dans le cas présent, c'était presque vrai ! Après tout, entre elle et ses cheveux rose, et Liam et ses cheveux blond... ils avaient l'air aussi tarte l'un que l'autre !
-Et nous on va se voir plus souvent ! Ca va être chouette, on sera comme des soeurs ! D'ailleurs j'a-do-re ton ensemble ! Il faut absolument que tu me dises où tu l'as trouvé !
...Notamment pour que je me souvienne de ne jamais y mettre les pieds...
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MessageSujet: Re: « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ]   « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ] EmptyLun 10 Nov - 23:15



– p h o e b e  &  l i a m  &  b a r b i e d o l l


Et soudain, c'était la panique. Une sirène d'alarme s'activa dans la tête de Liam, et il ouvrit de grands yeux effarés avant de se précipiter vers la plaque de cuisson pour s'en servir en guise de miroir. Ce qu'il vit faillit lui arracher un cri de peur. Il était BLOND. BLOND PLATINE. BLOND BARBIE. BLOND. En l'espace de quelques secondes, il remonta le temps pour trouver à quel moment il avait donné sa raison au diable qui lui servait de plan cul. Ah voilà. Le joint. Évidemment. Il aurait dû s'en douter... Mais POURQUOI avait-il accepter de fumer cette merde ? Probablement pour se rapprocher d'elle. Gagner sa confiance. Lui faire plaisir. Mais à ce moment il ne se doutait pas que cela altérerait sa lucidité au point de demander à une mutante de le transformer en ASTRONAUTE GAY.
Un regard aux deux jeunes femmes lui apprit que l'une se moquait bien de lui – elle allait le payer cher la garce – tandis que l'autre le fixait l'autre de dire « Ben quoi ? ». Elle ne voyait sans doute rien d'anormal. Il avait peut-être même réalisé un de ses fantasmes cachés. Quelle misère...

Osant à peine regarder Phoebe dans les yeux, il la laissa disposer de Jachaire. De toute façon, que pouvait-il faire ? Elle avait été plus maline que lui. Et après tout, sa vengeance était de bonne guerre. Liam envisageait même d'entrer dans son jeu. Ce n'était qu'un repas... Ou sa colocataire – sans doute vexée d'être tombée sur Barbie & Ken en rentrant chez elle – prendrait un malin plaisir à l'enfoncer – telle qu'il la connaissait...

Après avoir installée leur invitée spéciale, Phoebe se lança dans l'action. Wow. Elle commençait fort. Liam, qui avait attrapé un verre d'eau pour se rafraichir les neurones – grillées par la prise de conscience de la couleur de ses cheveux – avala de travers et faillit s'étouffer. Il allait protesté. La folle ne lui en laissa pas le temps. Elle lui sauta dans les bras, heureuse d'apprendre qu'elle était l'Élue de son coeur. PUTAIN IL VOULAIT LA BUTER, PAS LA BAISER. Hum.

Alors qu'il subissait son étreinte aromatisée fraise, le mutant lança un regard assassin à Phoebe. Elle annonça vouloir prendre une photo. Liam devint hystérique. Il repoussa vivement Jachaire, qui agrippait à lui comme une moule sur son rocher et cria à l'attention de sa colocataire la pire menace jamais imaginée. « Si tu fais ça je te teins en rose ! » En vain. Le moment était immortalisé, Liam mort de honte et de désespoir. Il se surprit à penser qu'ouvrir la fenêtre et sauter tout de suite lui épargnerait des heures de torture insupportable...


La libération fut une bénédiction. Barbie se lança dans des explications dégoulinantes de leur 'rencontre' au bar du coin. Liam se sentit partir loin, très loin... Il pria pour disparaître, que le parquet devienne terre pour qu'il puisse s'y cacher. Rien ne le sauva, et il dû supporter le spectacle de sa PROIE bavant sur leur histoire d'amour inexistante devant sa COLOCATAIRE. Apparemment, les deux jeunes femmes s'étaient bien trouvées. Désespoir « au carré ». Il était dans la merde. Jusqu'au cou. Pire que ça...
Lassé de les écouter jacqueter comme si il n'existait pas, il finit cependant par craquer. « BORDEL, JE SUIS A COTE DE VOUS ! », hurla t-il à l'encontre des deux jeunes femmes. Puis, continuant sur sa lancée, il pointa du doigts Phoebe « TOI ! Faudra que je te parle. » Puis Jachaire, complètement paniquée tout d'un coup – ce qui faisant blanchir ses racines déjà délavées de rose – « ET TOI ! JE NE SUIS PAS TON JOUET SEXUEL. JE ME FOUS DE TA GUEULE. JE VOULAIS JUSTE... Je voulais... Tu n'es qu'une parmi tant d'autres. Phoebe est une garce. Elle a voulut te faire souffrir en te faisant croire le contraire. Mais c'est faux... » ET TOC ! DANS TA FACE CHANTEUSE DE MES DEUX !

Liam avait faillit révéler la vérité sur le fait qu'il ai draguée la demoiselle. Heureusement il avait réussit à rattraper son calme au vol au bon moment, évitant la catastrophe de peu. Et, coup de génie, à récupérer la balle que Phoebe tenait fermement depuis le début de la soirée. Cette fois, c'était elle qui allait souffrir. Il en faisait le serment. Elle ne s'en tirerait pas si facilement... Après tout, il n'avait rien fait de mal !

Liam comprenait à demi pourquoi elle réagissait si durement au fait de trouver une fille dans le lit du mutant. Ils n'était pas mariés, bon sang ! A moins que... « Ta 'sœur' n'a pas fait que te mentir. Du moins elle a omit un détail important. Elle est ma fiancée. Histoire de familles... On peut pas se blairer, mais tu sais... les promesses... Enfin... SOURIEZ ! Ça ne changera rien à vos relations. Vous pourrez toujours être sœurs ! » Liam fit un clin d’œil à Phoebe et détailla les deux jeunes femmes à tour de rôle avant de lâcher d'un air joyeux et malin à l'attention de sa colocataire. « Tu serais bandante en fushia et cuir moumoute. Vraiment ! »

Cette fois, la guerre était déclarée.
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MessageSujet: Re: « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ]   « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ] EmptyMar 11 Nov - 0:19


liam ҩ phoebe


« Is this the real life ? Is this just fantasy ? Caught in a landslide ; no escape from reality... » Bohemian Rhapsody
Si torturer Liam avait été particulièrement délectable, c'était oublier que le chaton avait des griffes... On ne dirait pas comme ça ! Après tout, une menace telle que « Si tu fais ça je te teins en rose ! » n'incitait pas tellement à le prendre au sérieux, mais je crois que j'avais poussé si loin que j'avais réussi à réveiller quelque chose en lui... Seulement il risquait de le regretter ! Je crois que nous allions tous deux apprendre quelque chose d'important aujourd'hui : ne jamais pousser l'autre trop loin. Mais aucun de nous n'en tiendrait compte, pas plus ce soir que dans le futur.
Quoi qu'il en soit et comme je vous le disais, j'avais réussi à le pousser à bout.
-BORDEL, JE SUIS A COTE DE VOUS !
Le silence s'imposa, notamment parce que Miss Daisy avait sursauté et s'était tu immédiatement, visiblement effrayée. Moi, je jetais un regard à peine intéressé à Liam. Je fus d'ailleurs sa cible n°1.
-TOI ! Faudra que je te parle.
AH. Monsieur joue au con, et Monsieur veut ME faire une leçon de morale ? Voyez vous ça... C'est l'hospital qui se fout  de la charité !
-ET TOI ! JE NE SUIS PAS TON JOUET SEXUEL. JE ME FOUS DE TA GUEULE. JE VOULAIS JUSTE... Je voulais... Tu n'es qu'une parmi tant d'autres. Phoebe est une garce. Elle a voulut te faire souffrir en te faisant croire le contraire. Mais c'est faux...
La première chose que je notais, c'était que Liam s'était rattrapé juste à temps. Il avait faillit dire quelque chose de tellement important à ses yeux qu'il avait faillit s'étouffer en comprenant son erreur. Mais ce n'était pas ce qui m'interpellait le plus. C'était surtout le " Phoebe est une garce " qui passait mal. Il était peut-être un peu justifié, mais il passait mal. Personne ne me traitait de garce, personne de sain d'esprit, ce qu'il n'était certes pas son cas de toute évidence, mais il allait apprendre ce que c'est que de chercher des poux à Phoebe Parker. Il allait morfler. J'avais déjà des images de moi maintenant son visage au dessus de l'huile bouillante ou l'empoisonnant à l'arsenic, mais c'était des solutions trop.. radicales... pour son attaque. Mais il ne s'en sortirait pas ainsi.
-Une garce ? Oh tu me vexes, Liam, je peux être tellement plus que cela.. Tellement plus.
Comme une piqûre de rappel, je lançais mon couteau en sa direction, le faisant passer si près de sa joue que j'en aurais sentis sa nuque se hérisser. Une lueur de défi dans le regard, je ne le quittais pas des yeux. Il voulait jouer ? J'allais jouer. Il n'avait aucune idée de jusqu'où j'étais capable d'aller. Et croyez moi, je ne le sais pas non plus. Ce qui est loin d'être rassurant... Miss Peggy poussa un petit hurlement, me rappelant qu'elle était toujours là.
-Ta 'sœur' n'a pas fait que te mentir. Du moins elle a omit un détail important. Elle est ma fiancée. Histoire de familles... On peut pas se blairer, mais tu sais... les promesses... Enfin... SOURIEZ ! Ça ne changera rien à vos relations. Vous pourrez toujours être sœurs ! Tu serais bandante en fushia et cuir moumoute. Vraiment !
Sa soeur. SA SOEUR ? Il poussait le bouchon beaucoup trop loin là, ce n'était même plus une attaque, c'était une guerre ! Il me comparait littéralement à elle ! Mais là où il tendait vraiment le bâton pour se faire battre, c'était en prétendant que nous étions fiancés. Ce ne fut pas la goutte d'eau que pour moi d'ailleurs..
-FIANCEE ?
Oh seigneur ce petit cri suraiguë, encore...
-Vous êtes fiancés ?! Vous... Vous n'êtes.. Vous me... dégoûtez ! Tous les deux ! Vraiment ! Pourquoi je ne tombe que sur des mecs mariés... ?!
Sa question se termina dans un gémissement exaspérant qui ne fut cependant pas mon soucis majeur. Je craquais, totalement. Alors je l'attrapais pas le bras, violemment, et la relevais de force.
-Ecoute moi, pétasse. La vie, c'est pas toujours une partie de plaisir, et elle est loin d'être telle qu'on le voudrait. Alors arrête de chialer, dégage d'ici, et n'y revient plus, parce que je te jure que si je te recroise ici, ta tête servira à décorer le mur du salon.
L'entraînant dans le hall, j'ouvrais la porte et la jetais dans le couloir sans ménagement.
-Et arrête de t'habiller comme une catin ou fait toi embaucher dans une maison close !
Je lui claquais la porte au nez et restait dos à Liam. Inspirant. Expirant. Deux fois de suite. Adoptant un ton calme. Faussement calme. J'avais une demi douzaine d'arme meurtrière sous la main, à commencer par la clef de la maison ou par le livre poser sur la table à côté de moi. Il me faudrait vraiment, mais vraiment beaucoup de self control pour ne pas lui infliger mille morts.
-Quant à toi...
Je me retournais doucement, imposant mon regard de folle furieuse dans le sien, le prenant au piège.
-Ma chère blondasse de fiancée...
J'avançais doucement, dangereusement. J'avais officiellement passé le point de non retour, le vrai cette fois, celui qui demanderait beaucoup trop de mort et de torture pour réellement apaisé. Un stade que j'avais rarement rencontré dans ma vie.
-Toi je te jure que tu as commis la plus grosse erreur de toute ta misérable petite existence de glandeur professionnel.
Puis soudain, en trois pas j'étais près de lui, et je le plaquais au mur, la main sur sa gorge.
-Alors on va établir des règles tu veux bien ? Et toi tu vas hocher bien gentiment la tête avant que je t'y force d'une autre manière beaucoup moins douce que celle ci... Premièrement ce genre de pouf, tu n'en ramène plus. Tu veux baiser ? Baise. Baise tout New York. Baise la Terre entière. Va baiser jusqu'à la plus méconnue des formes de vie qui existe si ça te chante. Mais pas ici. Deuxièmement, tu ne joues pas au plus malin avec moi, spécialement lorsque TU es en tort, parce que je te promet que tu vas avoir rapidement besoin du meilleur lit d'hospital de la ville. Troisièmement, traite moi encore de garce, ou de salope, ou de pute, ou de n'importe quel nom d'oiseau qui te passe par la tête et je te jure sur ce qu'il y a de plus sacré en ce bas monde que je te coupe ce qui te sert de couilles, que je les fous dans le mixeur et que je te les fais boire jusqu'à la dernière goutte de sang, et que je te fais mastiquer jusqu'au dernier morceau de viande. C'est bon, t'as bien tout imprimé ou je dois te faire voir ça autrement ?
Ma main s'était légèrement plus resserrée autour de son cou, assez pour qu'il comprenne bien que c'était au prix de nombreux effort pour que je ne lui ai pas déjà brisé la nuque. Oserait-il me défier ? Prendrait-il le risque de vouloir prétendre porter la culotte dans cet appartement ?
-Oh, au fait...
De ma main libre, je lui administrais un bon coup de poing.
-Ca c'est pour avoir oser sous entendre que je ressemblais un tant soit peu à cette salope.
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MessageSujet: Re: « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ]   « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ] EmptyMer 12 Nov - 23:55



– p h o e b e  &  l i a m

Le silence. Ce soulagement immense. De courte durée certes, mais soulagement malgré tout. Liam faillit remercier Phoebe de les avoir débarrasser de cette mutante folle furieuse. Mais à voir la mine de sa colocataire, c'était elle qui était folle furieuse. Et ça, c'était pas bon. Pas bon DU TOUT. Le soulagement du jeune homme laissa vite place à une crainte sourde de se voir arracher la tête dans les minutes à venir. Il connaissait les penchants sadiques de la demoiselle pour la torture corporelle, et il savait qu'elle n'aurait pas pitié de ses yeux malheureux comme elle avait eut pitié de ceux de Jachaire. Finalement il aurait peut-être dû suivre sa proie... histoire de faire diversion, et calmer Phoebe. Idée pourrie. Elle serait encore plus furax lorsqu'il reviendrait.

Sa propre colère s'était éteinte au moment où Charlotte aux fraises avait passé la porte. Il avait pété un plomb face au comportement de sa colocataire, mais en un sens, il la comprenait. Un peu. Cependant, ce qu'elle fit par la suite n'avait pas de fondements, mais il fut incapable d'en placer une pendant un bout de temps. Phoebe s'amusa de la couleur de ses cheveux et de son statut de – soit disant – fiancé. Encore. La suite fut moins amusante. Moins sur le ton de la demi-plaisanterie. La jeune femme était très très loin de plaisanter, et même si elle s'était abstenue de le saisir à la gorge – et pas que pour la forme ! – son regard en disait suffisamment long pour ne pas laisser de place au doute. Le discours qui accompagnait les gestes était sans appel. Liam aurait pu se jeter du haut de l'immeuble dans la minute que cela ne l'aurait sans doute pas perturbée outre mesure. Étant donné le degré de fureur qu'elle affichait, elle semblait même prête à le tuer de ses mains. Et la prie qu'elle assurait de plus en plus sur la gorge de Liam commençait très sérieusement à le faire douter.

Une panique étrange le gagna. Celle de se voir avalé tout cru par cette guerrière sans frontières. Celle de la perdre, de paraître minable à ses yeux – bien qu'il le soit déjà aux siens – et surtout de l'avoir déçue. Terriblement. Pire ! L'avoir blessée... Toute cette panique, cette peur inexplicable, cette rage qu'il ressentait envers lui-même... Tout cela devant inévitablement mener à la catastrophe.

Liam ne réfléchit pas une minute de plus. Il accusa le coup que sa colocataire lui porta au visage, ignora la douleur, annihilée par l'adrénaline libérée dans ses veines, et repoussa violemment Phoebe, sans prendre garde à ne pas la blesser. Sa seule idée : l'éloigner de lui, le plus rapidement possible. Le plus vite possible.  A en croire l'expression de Phoebe, cette dernière n'avait pas tout compris à ce qui venait de se passer. Elle pensait sans doute que ce n'était qu'une réplique à sa colère, une défense automatique de la part de Liam. Au fond, dans l'immédiat, il s'agissait surtout d'un moyen pour lui de la mettre en sécurité. Mais allez expliquer ça à une gonzesse bornée, susceptible, rancunière au caractère de chien !

Recroquevillé sur lui même, évitant le regard de la demoiselle, Liam tentait de reprendre ses esprits. Une main tendue devant lui, le visage crispé par la peur et rougit par le coup de poing, il affichait un regard à la fois craintif et plein de colère. « Ne. Me touche. Plus. » Son ton était sans appel. Un doigts relevé en guise d'avertissement, le jeune homme avait parlé d'une voix saccadée, mais pourtant assurée. Il inspira profondément, demeura silencieux pendant encore quelques minutes, les yeux fermés pour prévenir le mal de tête, et finit par se redresser doucement, comme on le fait lorsqu'on braque une arme sur vous.

Il ne pouvait cacher ce qu'il ressentait. Sa douleur. Sa crainte. La vérité qui souillait soudain la réalité, déjà trop dure pour être assimilée, mais qui devenait insoutenable après ce qui venait de se passer. Les cris de Phoebe n'étaient rien. Son coup non plus. Elle était une brindille pliée par des vents trop puissants... Elle semblait invincible, et elle l'était peut-être. Mais pas face à Liam. Il avait suffit d'un dixième de seconde pour qu'il la détruise. Parfois, il n'en était pas sûr. Parfois, il le faisait volontairement. Mais cette fois... cette fois était différente de toute autre. Cette fois il ne l'avait pas voulut. Et il en était certain. Il l'avait ressenti, comme un coup de poignard en plein cœur. C'était tombé, éclair fulgurant venant emporter d'une seul coup la vie de Phoebe, et la sienne. Sans qu'il ne sache pourquoi cela le brisait autant.

S'entourant les épaules de ses bras, il se laisser tomber, calé contre le mur, non loin de la vitre. Les rares lumières de la ville et le son de la folie, du sang et du meurtre l'attiraient inexorablement. Ici bas, il avait sa place. Il avait été fou d'accepter Phoebe. Fou de croire qu'il parviendrait à se contrôler. Le mal était fait. Et pour la première fois, il regrettait VRAIMENT. Pour la première fois il comprenait la portée de sa malédiction. Elle avait été son Salut pendant de longues années, son Salut et sa vie entière. Aujourd'hui elle serait sa perte.

Le mutant osa relever les yeux vers Phoebe après un long moment à ruminer sa folie et ses erreurs. « Tu peux m'accuser de tout, j'assume. Je comprends pas vraiment pourquoi tu pars tout de suite dans les tours. Tu connais RIEN de la vérité. RIEN. Mais tu cherches pas... Pour toi, c'est logique. C'est une pute. Je suis qu'un pauvre connard glandeur, bordélique, pervers, et je baise n'importe qui dans NOTRE appartement. T'as aucune idée du pourquoi. » Sa peur et son stress faisaient petit à petit remonter la colère qui s'était évanouie un peu plus tôt. Un moyen inconscient de faire sortir tout le jus sans penser. C'était la seule solution. Arrêter de penser.

« Je sais pas ce que tu cherches Phoebe. Je suis pas PARFAIT. Je suis un mec. Je suis dangereux, même si tu veux pas le croire... je suis un porc, un gros con sans morale, sans valeurs, sans attaches. Juste un putain de MAUDIT MUTANT. TU COMPRENDS CA ? Je m'en fous de ce qui est bien ou mal ! Je suis pas un gamin qu'on restreint. Je suis impoli, grossier, violent, colérique. Et je me fous de ce que tu en penses. C'est comme ça et pas autrement. Si ça te plait pas, CASSE TOI. Ça vaudra mieux pour tous les deux. J'aimerais éviter que tu m'étouffe avec ma verge pendant mon sommeil. » Des larmes trempaient les larmes de Liam. Il s'en rendait à demi-compte, et s'en moquait comme de son premier calebute. Relâcher la pression avait visiblement contribuer à ouvrir les sinus. Finalement, ce n'était peut-être pas une mauvaise chose...

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MessageSujet: Re: « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ]   « You've been hit by, you've been struck by a smooth criminal ! » [ Pv mon nouvellement blond de coloc ! ] EmptyJeu 13 Nov - 18:43


liam ҩ phoebe


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Si j'étais assez en colère pour ne pas culpabiliser, je ne m'en sentais pas moins mal pour lui. Il m'avait repoussée, m'intimant de ne pas le toucher. Il y avait indéniablement de la colère dans sa voix, mais quelque chose flanchait également. Lui aussi craquait. D'une autre manière. Je ne comprenais effectivement rien à ce qu'il se passait. Pourquoi me repousser quant il aurait pu répliquer ? Pourquoi cet air à demi affolé comme s'il venait de voir un monstre ( je ne suis pas un cadeau mais tout de même... ) ? Alors oui, des points restaient vague, dans le noir, mais en même temps, c'était lui qui en avait décidé ainsi. Tel un enfant apeuré, il s'auto serra dans ses bras, se collant au mur. Le temps passa. Sans que je ne trouve quoi que ce soit à dire. Sans que je sache comment réagir. Sans savoir si je devais braver son interdit et aller le réconforter, ou m'en tenir à ma colère amplement méritée et prétendre que rien de tout cela ne me touchait. Après tout, n'était-ce pas ainsi qu'il me voyait ? Comme quelqu'un qui résiste à toute les épreuves. Je n'étais pas certaine qu'il voit réellement le bon côté en moi, celui qui compatissait, celui qui voulait aider. Il ne voyait que celui que je montrais à tous : une sadique sans coeur.
-Tu peux m'accuser de tout, j'assume. Je comprends pas vraiment pourquoi tu pars tout de suite dans les tours. Tu connais RIEN de la vérité. RIEN. Mais tu cherches pas... Pour toi, c'est logique. C'est une pute. Je suis qu'un pauvre connard glandeur, bordélique, pervers, et je baise n'importe qui dans NOTRE appartement. T'as aucune idée du pourquoi.
Je ne répliquais pas. Pas encore. J'avais fais mon speech, à lui de délivrer le sien. Et pourtant, j'aurais eus de quoi répliquer. C'était lui qui ne me disait rien. Qui ne m'expliquait pas. Pourquoi chercher ce qui semble l'évidence même ? C'est comme il me disait " tu penses que 1+1 font 2 ", comme si ce n'était pas le cas. Je tirais simplement les conclusions de ce que je voyais.
-Je sais pas ce que tu cherches Phoebe. Je suis pas PARFAIT. Je suis un mec. Je suis dangereux, même si tu veux pas le croire... je suis un porc, un gros con sans morale, sans valeurs, sans attaches. Juste un putain de MAUDIT MUTANT. TU COMPRENDS CA ? Je m'en fous de ce qui est bien ou mal ! Je suis pas un gamin qu'on restreint. Je suis impoli, grossier, violent, colérique. Et je me fous de ce que tu en penses. C'est comme ça et pas autrement. Si ça te plait pas, CASSE TOI. Ça vaudra mieux pour tous les deux. J'aimerais éviter que tu m'étouffe avec ma verge pendant mon sommeil.
Je me rendais à peine compte de ses joues ruisselante de larmes, car quelque chose avait fait un déclic en moi. Il n'aimait pas les mutants. Il était dégoûté d'être l'un d'eux. Mais quel rapport avec Miss Peggy ? Ca, au fond, c'était bien le cadet de mes soucis.
-Bienvenu dans mon monde, Liam. Tu as un don qui te pourrit la vie ? Moi aussi. Tu donnerais tout pour ne plus l'avoir ? Moi aussi. Ta seule consolation est de savoir qu'en tant que mutant, tu ne feras pas de vieux os ? Moi aussi. Tu crois que je ne peux pas comprendre ? Tu crois être le seul mutant à avoir la vie gâchée à cause d'un foutu gène défaillant ? Tu te trompes. Je le comprend, parce que je suis exactement comme toi. Par contre ce que je ne comprend pas, c'est ce besoin d'être un sale con comme ça. Tu crois que ça va t'apporter le respect de quelqu'un ? Tu crois que ça va te rendre la vie meilleure ? Parce que ça ne le fera pas ! Regarde toi. Tu te rend malheureux, et tu te complet dans ce malheur, et tu t'en sers comme excuse. Tu crois que je ne vois pas au delà ? Tu crois que je ne vois pas ce bon côté que tu cherches désespérément à cacher ? Encore faux. Alors oui. Peut-être que je ne comprend rien. Peut-être que je ne sais rien. Peut-être qu'effectivement, je ne vois pas le foutu lien entre son statut de mutant et une salope se faisant appeler Jachaire, mais la faute à qui Liam ? Tu ne me parles pas. Tu ne me dis rien. Et quand je pose des questions, c'est à peine si tu daignes me répondre. Même moi, qui ne suis pas la personne la plus ouverte du monde, je t'en ai dis plus sur mon compte que toi tu ne m'en a dis sur toi ! Tu dis que tu veux que je me casse ? Je crois que non. Mais ça t'arrange bien de le faire croire. Mais je te l'est dis, je suis là et j'y reste. Alors si tu ne veux vraiment pas de moi ici Liam Lord, je te conseille vivement de me faire sortir d'ici à coup de pied au cul sinon je puis te jurer que je vais rester, avec mes bons et mes mauvais côtés, et avec les risques que ça engendre pour tes attributs masculins, que ça te plaise ou pas. Alors au lieu de te mettre dans des états pareils, bon Dieu mais... reprend toi ! Parle ! Explique moi ! Il ne t'est pas venu une seule seconde à l'esprit que peut-être tout me dire éviterait pas mal de problèmes ? Tu crois quoi, que je fuis dès qu'on me dit la vérité ? Regarde moi, Liam. La vérité, je la vois tous les jours. Et elle est loin d'être belle. Si je voulais fuir la vérité, je ne serais déjà plus de ce monde depuis des années. Alors si tu ne dis rien, c'est vraiment, mais VRAIMENT que tu cherches toutes les excuses au monde pour te comporter comme le dernier des imbéciles. J'espère que t'es fier de toi.
J'étais...vidée. Je me laissais tomber sur une chaise, désespérée. J'avais encore fait un discours, et puisqu'il n'est pas si différent de la populace que je rencontre quotidiennement, il n'avait pas écouté les trois quart, attendant que le silence refasse surface. Les gens sont des cons. Quand ils s'agit de s'écouter parler pour des conneries, ça ils adorent. Quand il s'agit d'écouter ce que l'autre a sur le coeur, ça ils en sont incapable. J'en venais à me demander pourquoi j'écoutais encore ce que me disent les autres. Je ferais tout aussi bien de bailler et de les mettre en mode off dans ma tête. Puisqu'au final, je n'ai pas droit à la même considération de leur part. Mais qu'importe. J'avais dis à Liam ce que j'avais à dire, qu'il écoute ou non. Finalement, peut-être qu'il avait raison. Pourquoi ne pas tout laisser tomber ? Pourquoi m'accrocher à ça ? Pour la même raison que celle qui le pousse à toujours te retenir, me souffla une petite voix.
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