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 Like it's the first time...

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Ariana C. Vander
✤ Printemps : 33
✤ Messages : 5123
✤ Barge depuis : 16/01/2013
✤ Avatar : Candice Accola
✤ Crédits : Avatar & code signature & image - Par moi || Gif de profil par Mariephantomhive - Tumblr || La musique - Become the beast de Karliene
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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Ariana C. VanderJolie soubrette ; livreuse de cookies
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MessageSujet: Like it's the first time...   Like it's the first time... EmptySam 14 Mar - 5:19


It finally feels like coming home
ft. Alone



Ce n'était plus du harcèlement, c'était devenu bien pire. Appel téléphonique! Texto! Sexto! Tout! J'avais absolument tout tenté pour le joindre, pour attirer son attention. Rien ne semblait y changer quoi que ce soit. Absence totale de réaction. Je me heurtais à un mur. Je me heurtais à rien... Aucune réponse. L'angoisse prédominait la colère. Les "et si" envahissaient mon esprit, tordant mes entrailles. L'angoisse devenait insoutenable. J'étais passée chez lui. Le jour. La nuit. Plusieurs fois. Trois nuits s'étaient écoulées depuis le Raid et aucune nouvelle... Lui était-il arrivé quelque chose? Est-ce qu'il avait croqué dans la mauvaise jugulaire? Des questions. Aucunes réponses. Aucunes qui ne me plaisaient. Rien d'agréable ne pouvait justifier une telle inertie de sa part. Appel téléphonique. Texto! Sexto! Aucune réponse! Toujours rien. Les heures s’égrainaient et le soleil n'allait pas tarder à se lever. J'attendais. Je tournais en rond dans cette chambre qui n'était pas la mienne. J'attendais. Je me rongeais les ongles dans sa chambre. Son odeur imprégnait les lieux. Un coup d’œil à mon cellulaire m'indiquait qu'une minute à peine s'était écoulée depuis ma dernière vérification. Un soupir franchit mes lèvres. Une envie de crier tiraillait ma gorge.

Son rire résonnait dans ma tête. Son sourire se promenait dans mes esprits. Ses mains glacées sur ma peau bouillante. Ses lèvres sur ma nuque. Un frisson se répandit le long de ma colonne vertébrales. Ses éclats de rire. Ses bras protecteurs. L'odeur musquée de ses cheveux. L'angoisse me frigorifiait d'effrois. Où était-il? Appel téléphonique. Texto. Sexto. Rien à faire. Le silence... Et rien d'autre. Le vide... et c'était tout. Je contemplais le ciel nocturne à travers le fenêtre. J'essayais de me libérer l'esprit. Sans succès. Bien avant de l'entendre, j'avais deviné sa présence. Un poids semblait se dégager de mes épaules sans pour autant y croire totalement.

- Zephrina? s'étonna t-il tout en s'approchant.

Toujours face à la fenêtre, j'entendais le bruit de ses pas venir vers moi. Un soulagement s'intensifiait à mesure que son odeur s'amplifiait. Il était là. Il était bien là. Comprenant que ce n'était pas une illusion, je tournais les talons vers lui. Les traits de son visage me semblaient empreint de fatigue. Son teint habituellement pâle me semblait encore plus pâle qu'à l’accoutumance. S'était-il nourri depuis ces trois dernières nuits? Tout ces signaux auraient du m'alerter mais j'étais trop contente pour remarquer quoi que ce soit. A peine avais-je posé mes yeux sur lui que je lui avais littéralement sauté au cou. Mes jambes s'enroulèrent autour de sa taille alors que ses bras puissants me portaient pour ne pas que je m'écroule.

- Charmant... soufflais-je, enfouissant mon nez dans ses boucles brunes.

Pour la première depuis notre rencontre, je regrettais vraiment de ne pas connaître sa véritable identité. Pour la première fois depuis notre rencontre, je regrettais de ne pas pouvoir lui dire qui j'étais réellement. Mais tout ses mensonges pouvaient prendre fin, si on le voulait. Qu'est-ce qui m'empêchait de lui raconter qui j'étais? Et même de lui dire ce que je n'étais pas? Pourquoi me cacher derrière ce personnage inventé de toute pièce? Il me reposa au sol, son air grave me frappant de plein fouet. Enfin je comprenais que quelque chose n'allait pas. Ces trois jours d'attente me revinrent en tête et voilà seulement que le besoin d'avoir des explications se fit ressentir. Alors que ma main s’abattait avec force contre sa belle joue, la colère surplomba aussitôt tout le reste. La colère... Sentiment ravageur. Dévastateur. La colère... Une façon d'éluder ce que je n'étais dans le fond, pas encore prête à accepter. Une façon comme une autre de remettre à plus tard mon envie de tout lui raconter. Une façon comme une autre de me cacher... encore une fois.

- Où étais-tu passé, bon sang? Tu as reçu mes appels, non?!
- Oui, répondit le vampire avec un calme déconcertant.
- Tu as également reçu mes textos?

Se massant la joue, il répondit que oui. Bien. Parfait! De mieux en mieux!

- Et tu as reçu mes sextos? hésitais-je, mon sourcil se haussant.

Cette fois un sourire étira ses lèvres. Un sourire qui s'effaça aussitôt, laissant place à quelque chose de plus amer, de plus douloureux. Comme si un rappel désagréable s'était fait dans sa tête.

- Bon sang! Mais où étais-tu pendant tout ce temps?!

Je faillis préciser que je m'étais inquiétée... Mais au lieu de ça... j'enchaînais sur tout autre chose.

- Tu m'a laissé en plan pour la saint-valentin! C'est vraiment honteux de ta part! Tu te prétend galant et charmant mais ça ne l'était clair...

Ses lèvres se posèrent sur les miennes, mettant fin à mon mécontentement. Bercée par la douceur de ce contact, je glissais une main dans sa chevelure. A ce geste, il attrapa ma main pour l'éloigner et en profita pour se reculer. Quelque chose n'allait vraiment pas... et je n'allais pas tarder à savoir de quoi il en retournait. Visiblement contrarié, il passa ses doigts dans ses boucles et me tourna le dos, avançant vers sa penderie.

- On doit s'arrêter là.

La bombe venait d'être lancée. Redoutable et percutante. C'était clair mais mon cerveau tentait de trouver un autre sens. Plissant les yeux, j'encaissais tant bien que mal le choc. Que s'était-il passé, bon sang? C'était quoi son soucis? Son vrai soucis!

- Arrêter quoi, exactement?

Il se tourna vers moi, ses prunelles se plongeant sans pitié dans les miennes.

- Nous.

Sa voix était sans appel. Son attitude fermé l'était tout autant. Un choc. Un coup en plein dans l'estomac. Mon souffle se coupa l'espace de quelques instants. Je ne voulais pas y croire pourtant je devais me rendre à l'évidence. Il mettait fin à notre relation. Poussée par la fierté, je ravalais cette montée de larmes. La tête haute, hautaine et pleine de rancune, je le toisais du regard. Qu'importe ses raisons. Qu'importe ce qui le pousse à agir de la sorte, qu'il ne compte pas sur moi pour lui témoigner la moindre peine.

- Nous? répétais-je avec froideur, m'approchant d'un pas assuré vers lui. Il n'y a jamais eu de nous.

Il acquiesça, approuvant mes paroles... On venait de mettre mon coeur dans un mixeur... Un sentiment qui me sentait étrangement familier sans pour autant savoir pourquoi. Je restais plantée là, sans savoir quoi faire. Et c'était tout? Rien d'autres? Aucune explication? J'avais envie de lui demander pourquoi. Je voulais le convaincre du contraire, qu'il y avait bien un nous. Je le voulais terriblement mais ma fierté m'en empêchait.

- Néanmoins... pourrais-je savoir ce que tu as fait pendant ces 72 dernières heures?
- Que je sache, ça ne te regarde pas. Maintenant, si tu pouvais bien t'en aller. Le soleil ne va pas tarder à se lever.

Tant de froideur. Il était si proche et pourtant si loin. Je pouvais sentir la froideur de son corps. Il pouvait entendre les pulsations de mon coeur. Ses lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres des miennes. Oui... Il était si proche mais je ne pouvais ignorer la barrière qu'il venait d'instaurer entre nous.

- Au revoir, Zephrina.

Sans répondre, je quittais sa chambre. Je quittais son appartement rapidement comme je désirais quitter sa vie pour de bon.


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Dernière édition par Ariana C. Vander le Dim 15 Mar - 2:30, édité 3 fois
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Ariana C. Vander
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MessageSujet: Re: Like it's the first time...   Like it's the first time... EmptySam 14 Mar - 22:40


It finally feels like coming home
ft. Alone



Les monstres ne pleurent pas. Je n'avais cessé de me répéter ça pendant le trajet. Les monstres ne ressentent rien. Je cherchais un interrupteur. Un bouton off pour éteindre mes émotions. Je désirais plus que tout faire taire la douleur qui comprimait ma poitrine. Je voulais plus que tout effacer les souvenirs de Charmant. Notre rencontre dans cet hôtel. Nos nuits enflammées. Nos soirées à regarder le ciel. Je voulais oublier. Tout. Absolument tout. Ne plus rien sentir. Ne plus rien percevoir. Je voulais retrouver cette inertie sentimentale qui m'habitait lorsque j'étais à New-York. Est-ce qu'il y avait un interrupteur mental? Fallait croire que non... et si c'était le cas, je ne l'avais pas trouvé. La douleur venait par vague. A des moments, je parvenais à me calmer, me raccrochant à des notions rationnelles. Je me rassurais en me répétant en boucle que ce n'était qu'un homme, que j'en trouverais d'autres, que ce n'était qu'une relation sans importance. Et ça fonctionnait. Je me calmais quelques minutes. Puis la vague. Elle déferlait, emportant ce château de carte rationnel. Les souvenirs affluaient. Les sentiments m'envahissaient. La douleur me comprimait la poitrine. C'était intenable et à chaque fois, ça m'ébranlait un peu plus. Mon entrée au manoir se fit avec fracas, cognant toutes les portes se trouvant sur mon chemin. Je doutais sincèrement de la présence d'Alaric dans les lieux, car si c'était le cas, il n'aurait probablement toléré que j'abîme à coup de griffes rageurs les murs de son habitat. Mais clairement, son avis, je m'en contre-balançais comme de mes premières règles.

La furie blessée que j'étais alla se réfugier dans ma chambre. Mon espace. Mon territoire. La colère. Je la laissais me submerger, surplombant la douleur. Je la laissais guider mes gestes car c'était plus simple ainsi. Mes ongles éraflèrent le papier peint sur les murs. Des lambeaux pendouillaient mollement, laissant apparaître le mur d'origine. Peut-être aurais-je du m'arrêter là mais je n'en fis rien. Continuant dans mon élan, je virais d'un geste vif les objets encombrant mon bureau. Stylos, feuilles, bouquins et autres babioles se retrouvèrent éparpillés sur le sol. La seconde d'après, j'attrapais ma lampe de bureau que je balançais avec force contre ma porte. Le luminaire éclata en morceau. Ce n'était pas assez. Pas assez pour expulser cette boule de haine qui enflait dans les tréfonds de mon être. Pas assez pour occulter le poids comprimant ma poitrine. Je passais mes doigts dans ma chevelure rousse, cherchant un moyen de mettre fin à tout ça. Je ne comprenais pas son choix. Je ne comprenais pas sa décision. Je ne comprenais pas pourquoi... Pourquoi maintenant? J'avais passé ces trois derniers jours, sans dormir, à m'inquiéter... pendant que lui faisait je ne savais quoi! Tout ça pour finalement me faire rejetée. Tout ça n'avait aucun sens! Regardant les dégâts que j'avais fait, je me sentais étrangement épiée, jugée par le regard inexpressif de mon ours en peluche. C'était le seul vestige du passé que j'avais en ma possession. Si a une époque il avait eu un nom, à ce jour, il était juste un ours en peluche. Je le gardais néanmoins avec moi car sa présence me rassurait les nuits d'orage. Ce soir-là... Ce soir-là sa présence n'était pas rassurante. Ce soir-là, sa présence me dérangeait. Je me sentais aussi vulnérable qu'une enfant. Aussi dévastée qu'une adolescente rejetée par son premier faux grand amour. Je me sentais faible. Je me sentais idiote. Je me sentais imploser de l'intérieur. Je me sentais trahie et rejetée. Je ne voulais plus dépendre de qui que ce soit. Je ne voulais plus m'attacher à quoi que ce soit. Je voulais retrouver cette insouciance. Cette liberté de n'avoir personne dans sa vie. Comblant à grande enjambée l'espace me séparant de mon lit, je me saisi de l'ours en peluche. Sans la moindre pitié, je déchirais l'ours rapiécé dans un cri rageur. La ouate se répandit tout autour de moi et aussitôt un sentiment de culpabilité m'accabla. Cette impression incompréhensible d'avoir commis l'irréparable... Un sentiment éclipsé par l'étonnement.

Fronçant les sourcils, je regardais l'enveloppe reposant sur le parquet, entourée de rembourrage pour nounours. Mes yeux firent la navette entre les lambeaux d'oursons dans mes mains et l'enveloppe à terre. Comme prise en flagrant délit, je demeurais immobile, ne sachant quoi faire. J'avais l'impression qu'au moindre geste, quelque chose allait me sauter dessus. Pour autant... ça n'allait pas être le cas. Décidant de me ressaisir, je pris l'enveloppe et m'installa en tailleurs sur mon lit. Je détenais une bombe entre les mains. Je le savais mais ça ne m'empêcha pas pour autant de l'ouvrir. Curieuse, j'étalais devant moi le contenu et décida de m'attarder tout d'abord sur la lettre pliée en deux. Je reconnus tout de suite l'écriture, c'était la mienne. Anxieuse, je commençais la lecture.

Ariana, si tu lis ceci... c'est que tu as probablement mis fin aux jours d'Alexidoudou. Alors paix en son âme de nounours. J'espère qu'entre le moment où j'ai écris cette lettre et maintenant, il a eu une vie heureuse et pleine de câlins. Si ce n'est pas le cas... alors la personne que je suis devenue est vraiment différente de celle que j'ai été.

La vérité étant que si tu te retrouve à lire cette lettre c'est que je me suis montrée lâche. Ta perte de mémoire n'est pas un accident mais un choix. Une erreur de ma part. J'aimerais avoir le temps de tout t'expliquer mais je ne peux pas. New-York est littéralement en train de s'effondrer. Dans le fond, je n'ai qu'une chose à te dire... à nous dire : Retrouve la mémoire et avance. Tu es forte. Tu surmonteras cette épreuve comme tu as surmonté tout le reste.

P.S : Quoi qu'il arrive, n'accorde aucune confiance en Alaric.
P.S 2 : J'ai laissé mon journal intime à New-York. Tu y trouvera toutes les réponses dont tu as besoin.

J'ai lu et relu cette lettre une bonne dizaine de fois... La panique. L'incrédulité. La perplexité. Un cocktail me donnant un maux de tête. Ce qui me percutait le plus... c'était la petite note concernant Alaric. Pourquoi ne devrais-je pas lui faire confiance? Depuis ma perte de mémoire il a été la seule personne sur qui j'avais pu compter. Lire une lettre écrite par moi-même s'avérait déjà déroutante... Je n'avais vraiment pas besoin de ça. J'hésitais à étudier le reste du contenu. Un morceau de page arraché reposait sagement sur quelques vieilles photographies. La curiosité l'emporta mais l'angoisse n'était pas loin derrière.

On était bien d'accord... On ne pouvait pas agiter correctement les dés comme un shaker si on avait les mains prises? Par pur esprit pratique et solidaire, je lui pris son verre. Et pendant qu'elle secouait les petits trucs en forme de carré en 3D moi, je terminais tranquillement nos boissons. Je crois que les bulles me montaient légèrement à la tête. J'éprouvais toute les peines du monde à me rappeler pourquoi et comment j'en étais venue à jouer au Monopoly. Certes l'idée venait de moi. Forcément... J'avais forcé la main à Salem. Qui par extension avait forcé la main à Nova. J'avais demandé gentiment à Coraline et j'ai du monter un bateau à Exekiel. Ouais... J'avais du faire un truc du genre.

Mes prunelles les observaient, les uns après les autres. Ensemble, nous étions une famille. Ensemble… Qu’importe les aléas de la vie. Qu’importe la dictature des Originels. Qu’importe les épreuves. Nous surmonterons tous ces obstacles ensemble. Qu’importe ce qui se dressera sur notre chemin… car nous serons ensemble… et c’était la seule certitude dont j’avais besoin. Mes amis. Ma famille. Mes piliers. Mon univers.

Oui. Ce n’était qu’un dimanche parmi tant d’autres… et pourtant je sais que ce souvenir me restera gravée… Car j’avais enfin pris conscience de quelque chose. Une chose à laquelle je ne croyais plus depuis la mort de Keira. Une certitude qui se gravait dans ma chair : Je ne serais plus jamais seule.


Comme quoi... je m'étais bien trompée car en cet instant, je me sentais bien seule. Pire encore que de ne plus avoir de mémoire... Voir combien j'étais bien entourée par le passé... "La dictature des Originels" ... pas besoin d'être devin pour comprendre que je n'étais pas une alliée d'Alaric à l'époque. Tout ça n'avait aucun sens pour moi. Et qui était tout ces gens? Ces noms ne me disaient absolument rien.

Une clé de mon passé se trouvait entre mes mains et déjà, je regrettais d'en savoir autant. L'ignorance m'allait très bien, vraiment. Maintenant, qu'étais-je censée faire? Devais-je réellement me méfier du français? Devais-je réellement partir à la conquête de ma mémoire? Si j'avais décidé de tout effacer c'était bien pour une raison? Trop de questions. Trop de doutes. Décidant de ne pas m'attarder d'avantages sur ça, je remis le tout dans l'enveloppe, sans prendre le temps d'étudier les photos. Je rangeais l'enveloppe sous mon matelas et quitta la chambre. Je devais prendre l'air. Je devais trouver un bar. Boire pour ne plus rien voir. Boire pour ne plus rien percevoir. Je voulais oublier... Oublier le fait d'avoir oublié.

Je verrais demain ce que je décide de faire...


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