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 What are you looking at like that, Darling ? [Isabella]

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Alaric G. Rousseau
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MessageSujet: What are you looking at like that, Darling ? [Isabella]   What are you looking at like that, Darling ? [Isabella] EmptyDim 19 Avr - 10:25


What are you looking at like that, Darling ?
 
It doesn't hurt me. Do you want to feel how it feels ?  Do you want to know that it doesn't hurt me ?  Do you want to hear about the deal that I'm making ? You, it's you and me.


Parmi les moments de débauches et d’horreurs. Il y a la plénitude. La sérénité sage. Le monstre aux traits d’ange semble presque serein, apaisé par les airs doux de la voix chantante et particulière d’Edith Piaf. Pourtant, autour de lui, il y a un creux énorme. Un espace in-comblé, des regards inquiets, horrifiés. La trouille suinte, ses narines à peine dilatées la perçoivent. Elle n’est pas étrangère au maigre sourire à peine visible qui naît au coin de ses lippes fines. Mais ses mirettes opales ne quittent pas la chemise couverte de papiers qu’il tient entre ses pattes fines. Ou ce verre de Whisky qui ne sert plus qu’à combler une soif insatiable. Parfois ses iris s’élèvent, avisant sous le rempart de cils roux quelques silhouettes charmeuses. Mais rien ne transperce son faciès de marbre. Le brun roux est immobile, ne s’agite que pour tourner une feuille ou avaler sa liqueur. Et à chacun de ses gestes, il sent le frémissement, l’embarras et l’appréhension. Mais il ne compte pas se jeter sur ses bougres alors que les Raids ne sont pas là. Pourtant, sa plus immonde action a rapidement fait le tour de tout Salem. Le petit Coffee Shop saccagé, la gamine brûlée, le gamin blessé et les nombreux Rebelles morts.

Rébellion.

Ce mot sonne comme une vulgaire plaisanterie à ses esgourdes. Un sifflement pourrait presque lui échapper, à la simple pensée que quelques imbéciles puissent continuer d’espérer se défaire de ce système. Alaric a déjà fait l’essentiel pour arranger les choses. Trouver un lieu aux réfugiés, un procédé pour calmer la soif et la sauvagerie de son espèce. Lui-même n’y échappe pas, malgré ses nombreux siècles. Il est le plus vieux, et pourtant loin d’être le moins sanglant. Mais aujourd’hui, les rayons du soleil inondent ses traits pâles à travers les vitres d’U-V. Il devrait pourtant dormir, mais le sommeil ne vient pas. Alaric devrait s’estimer chanceux, mais la lassitude refuse de se défaire de son esprit. Il ne peut pas traverser cette vitre, gagner un contact réel. A l’abri de ce petit café aux allures de vieille France, il est protégé. Comme s’il était en vérité faible. Rousseau n’accepte pas, le Gaulois abhorre cette idée. Les croyances de son ancien peuple se sont abattues sur lui.  Le ciel menace chaque jour de lui tomber sur la tête.

Et pourtant, aujourd’hui, la bête préférerait mille fois un bon Orage plutôt que les rayons de l’astre pour le narguer. Les temps changent cruellement … Les feuilles de compte devant lui n’ont soudain plus d’importance, alors que le brun/roux sent un regard posé sur sa carcasse longiligne. Trop ferme et appuyé. Aucun avorton ne se permet cela sans raisons. Pas ici, dans le Sud. Ne sont-ils donc pas tous au courant ? Lèvres pincées, Alaric soupire longuement avant de fermer avec douceur la chemise, la scellant d’un simple claquement avant de prendre son verre. La bestiole est en mouvement, les traits se figent. Les longues guibolles et le buste coincés dans un trois pièces, le Français se déplace silencieusement, démarche gracile et imposante, tel un fauve prêt à bondir sur sa proie.

Une petite rousse aux boucles sauvages. Hm.

Rousse.

Un sourire malheureux naît à nouveau au coin de ses lèvres, avant de disparaître aussitôt. C’est donc d’un geste leste qu’il dépose la chemise à sa table, puis son verre, avant de relâcher sa carcasse sur le fauteuil de cuir en face du sien. Bras croisés, dos appuyé contre le dossier, Alaric observe l’importune.

« - J’ai repéré ton petit manège. Intervient-il finalement après un moment.

Elle a l’air d’avoir vu un fantôme. Si sa peau doit être déjà pâle de nature, la petite poupée flamboyante est soudainement presque diaphane. Il a l’habitude, mais quelque cloche. Il le voit dans son regard.

- J’attends. Claque sa voix rauque après un nouveau silence irritant.

Il est endurant, mais particulièrement exaspéré aujourd’hui. Ca ne fait pas bon ménage. Les prunelles claires et perçantes d’Alaric continuent de foudroyer sagement la petite curieuse, alors qu’un sourire mauvais apparaît à ses lippes.

- J’espère pour toi que tu ne me suivais pas … »

Son accent Français transperce son Anglais, et la bestiole se contente d’observer la rouquine en silence. Il a tout le temps qu’il lui faut pour lui arracher les vers du nez. Il sait qu’elle attend quelque chose et qu’elle le regardait depuis un bon moment déjà. Un comportement particulièrement louche, compte tenu de sa position et de son rôle ici.

 
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MessageSujet: Re: What are you looking at like that, Darling ? [Isabella]   What are you looking at like that, Darling ? [Isabella] EmptyMer 6 Mai - 21:35

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Découvrir Salem et ses environs, c’était son objectif depuis qu’ils étaient arrivés ici. Fuir ses parents en était un autre, elle ne digérait toujours pas ce qu’ils avaient fait à Aidrian. Elle savait pertinemment que son père n’avait pas demandé ça, mais elle ne pouvait s’empêcher de le compter comme étant en faute. Elle n’arrivait plus à rester avec eux ou même leur rendre visite, c’était devenu difficile de voir sans arrêt l’air désolé de sa mère et le ton absent de son père lorsqu’il parlait. Elle se demandait parfois si elle n’aurait pas mieux fait de rester en Europe et de faire venir Aidrian. Tout aurait été beaucoup plus simple pour eux, ils auraient pu recommencer une nouvelle vie là-bas et elle aurait pu voir un sourire sur les lèvres de son frère. Soupirant de lassitude, elle porta sa tasse de thé à ses lèvres. Le liquide était encore brûlant, mais lui procurait une sensation de réconfort qui lui fit le plus grand bien. Elle était à la terrasse d’un salon de thé à quelques rues du café Le Sanatorium, pour une petite pause qu’elle appréciait grandement. Isabella tourna la page de son livre, redressant la tête de temps en temps pour observer les passants. Elle aimait bien cet endroit, elle arrivait à reposer son esprit et elle ne pensait plus à la magie et au fait que ça ne voulait toujours pas venir. La sorcière de Bretagne lui avait dit que ça viendrait en temps voulu et qu’elle ne devait pas la bloquer, mais elle n’y pouvait rien. A chaque fois qu’elle tentait de produire des étincelles, elle voyait ce grand bâtiment et son incapacité à sauver Abbie. Elle frissonna. Il fallait qu’elle arrête de culpabiliser, si elle arrivait à se pardonner, ça lui permettrait de faire un bon pas en avant. Isa termina sa tasse de thé, paya et partit du salon de thé. Elle resta un moment à flâner dans les rues avant de tomber sur la façade du Sanatorium. Elle avait du mal avec cet endroit parce qu’elle savait ce qu’il abritait en grande majorité et elle n’y avait jamais mis les pieds depuis qu’ils étaient arrivés. On lui avait assuré que l’ambiance était sympathique et que de toute façon, les vampires se tenaient à carreau. « Oh, Isabella ? » La rouquine se tourna lorsqu’elle entendit son prénom. Elle sourit à la petite brunette qui se trouvait juste derrière elle. Elle l’avait rencontré il y a quelques jours, elle tenait une boutique de fleurs et elles avaient bien accroché. « Oh salut ! Tu n’es pas à ta boutique ? » « Non, aujourd’hui c’est mon jour de repos. » Isa hocha la tête. Il serait temps pour elle de chercher plus activement du travail, elle commençait à s’ennuyer fermement. « Tu voulais aller dans ce café ? » La petite brune avait les yeux qui pétillaient à l’évocation du Sanatorium, Isabella allait ouvrir la bouche pour répondre, mais l’autre l’embarqua en poussant la porte. « Je t’invite. » « Mais… » Tenta-t-elle de protester. Ses mots moururent dans sa bouche lorsqu’elle aperçut une silhouette qu’elle connaissait. Son cœur manqua un battement.

Il ne pouvait pas être en vie, c’était impossible. Ça faisait dix minutes qu’elles étaient installées, mais Isabella ne décrochait pas de cet homme. Elle répondait distraitement et n’écoutait pas ce que lui racontait son amie trop obnubilée par l’apparition. Il était mort, elle le savait alors comment pouvait-il se tenir à quelques mètres d’elle ayant l’air parfaitement en vie. Enfin plus ou moins. Elle ne commanda qu’un verre d’eau et ne jeta même pas un regard au serveur. Elle savait qu’elle était malpolie et que ça ne se faisait pas de dévisager quelqu’un de la sorte, mais elle n’arrivait pas à détourner le regard. C’était impossible. Elle allait devoir en toucher deux mots à Aidrian pour qu’il lui confirme que Chris était bel et bien mort et qu’elle avait simplement cru voir quelqu’un qui lui ressemblait. « Hé ! Tu m’écoutes ? » Isabella secoua la tête et reporta son attention sur la brune. « Oui, pardon, tu disais ? » La fleuriste roula des yeux et reprit son monologue. Du coin de l’œil, Isabella surveillait toujours l’apparition.

Vingt minutes plus tard, la brune quitta Isabella, prétextant des courses à faire pour un repas important le soir. La rouquine la salua, elle allait rester encore un peu. Elle savait que ce n’était pas bien, elle connaissait la vérité, mais son cœur refusait de laisser échapper l’éventualité que c’était peut-être bel et bien Chris. Elle tapotait nerveusement sur la table en se mordant l’intérieur de la joue. Si seulement Aidrian était là avec elle. Elle était absorbée dans ses pensées si bien qu’elle ne le vit pas s’installer juste en face d’elle. « J’ai repéré ton petit manège. » Isabella redescendit brusquement sur terre. Quand est-ce qu’il avait approché ? Elle se sentit pâlir et elle aurait bien voulu devenir petite au point de disparaître. « J’attends. » Comment pouvait-elle justifier son comportement ? Excusez-moi, j’vous ai pris pour une connaissance à moi qui est morte, mais faut dire que vous lui ressemblez vachement hahaha, vous vous appelez pas Chris par hasard ? Elle avait de grande chance pour passer pour une malade si elle pensait pouvoir l’aborder de cette manière. « Euh… » « J’espère pour toi que tu ne me suivais pas … » « Chris ? » Lâcha-t-elle sans réfléchir. Dans le fond, elle voulait que ce soit lui. Elle avait envie d’y croire et elle refusait d’écouter la voix de la sagesse qui lui disait que ce n’était pas possible. « Tu… je veux dire, vous êtes Chris Fleischer-Holmes ? » Elle ignorait à quel point elle se fourvoyait et à quel point elle se mettait en danger.

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Alaric G. Rousseau
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MessageSujet: Re: What are you looking at like that, Darling ? [Isabella]   What are you looking at like that, Darling ? [Isabella] EmptyJeu 14 Mai - 14:00


What are you looking at like that, Darling ?
 
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La bestiole est intriguée. La petite rousse balbutie légèrement, semblant plus troublée qu’apeurée. Son cœur bat vite, les palpitations remontent jusqu’aux narines de l’Originel, qui humecte discrètement le nectar parfumée de la rouquine. Sa Magie a quelque chose de … Spécial. Fragmentée. Brisée. Il le voit aussi dans ses azures brouillées. Les souvenirs … Les fantômes d’un passé trouble resurgissant dans son esprit. Oui, le brun roux peut voir tout cela en elle. Pourtant, le nom qu’elle prononce le fait tiquer. Le vampire fronce les sourcils, scrutant les prunelles de la jeune femme. Elle semble persuadée d’avoir ce … Chris, face à elle. Visiblement, le nom n’est pas originaire d'Amérique ou de France. Plutôt Allemand. Le Français fouille dans sa mémoire, cherchant un fragment de souvenirs lié à cette identité. Rien ne vient, pourtant. Et il ne saurait expliquer ce qui arrive juste ici, devant lui. Alaric sait que certains ne connaissent que son nom, sans jamais avoir eu l’occasion d’aviser le visage qui y était lié. Il n’est donc pas surpris qu’elle ne soit pas en mesure de comprendre qu’en face d’elle, se tient une bête qu’elle aurait préféré ne pas croiser. Il peut donc en jouer … La mécanique tourne à toute vitesse dans sa caboche, et l’être immortelle laisse un fin sourire navré se dessiner sur ses lippes.

« - Pardonnez ma conduite, les temps sont troubles et les ennemis nombreux. Je suis au regret de devoir vous annoncer que je ne connais pas ce fameux Chris.

Jouer la carte du Gentleman. Il manque de sorcières à ses côtés. Qui sait, peut-être qu’il pourrait comprendre cette gamine et la corrompre à sa guise. Si cette dernière est seulement corruptible. Lui cacher son identité est donc primordial.

- Appelez-moi Icare.

Son ancien nom de combat. Celui qu’il prenait souvent pour cacher sa véritable identité, sa véritable nature. Celui de son aigle royal. Autant matériel, que celui tatoué dans son dos. Quelle ironie. Mais il a souvent repéré des similitudes dans leurs deux histoires. L’un se brûlant les ailes en approchant trop près de l’astre, l’autre le perdant à tout jamais en cherchant la longévité et la force. Oui l’existence du Gaulois est le fruit d’une immense escroquerie.

- Mais dites-moi, ce Chris doit … Beaucoup me ressembler, je me trompe ? Demande le brun/roux en haussant un sourcil.

Il ignore à quel point. Mais la simple idée d’imaginer qu’un sosie puisse exister attire sa curiosité. Il ignore encore s’il aime cette idée ou l’abhorre. Impossible de déterminer l’état dans laquelle cette nouvelle pourrait le mettre.

- Vous êtes à sa recherche ? Fait-il poliment en prenant une nouvelle gorgée de son verre. Vous ne devriez pas être ici … »

Les azures de l’Originel continuent d’observer celles de la jeune femme, intriguées. Est-elle la fille de ce Fleischer-Holmes ? Si oui, une enfant de son fruit aurait-elle eu de tels traits ? Rousse, peau pâle, yeux clairs … Probable. Mais l’idée ne déclenche rien d’autre qu’une profonde indifférence chez lui. Simple curiosité.

 
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MessageSujet: Re: What are you looking at like that, Darling ? [Isabella]   What are you looking at like that, Darling ? [Isabella] EmptyMer 8 Juil - 18:56

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Elle perdit espoir au moment où elle le vit froncer les sourcils. Isabella devait arrêter de vivre sur des désirs vains. Sa meilleure amie était morte. Les Fleischer-Holmes étaient morts. Sa magie était morte. Elle devait accepter la vérité pour espérer avancer un jour. Elle allait ouvrir la bouche pour s’excuser de cette terrible méprise, mais il la devança.

« Pardonnez ma conduite, les temps sont troubles et les ennemis nombreux. Je suis au regret de devoir vous annoncer que je ne connais pas ce fameux Chris. »

Elle pinça les lèvres et pencha la tête en avant. Elle ramena ses mains et entrelaça ses doigts qu’elle serra nerveusement. Aidrian se moquerait bien d’elle en apprenant l’histoire, mais qu’y pouvait-elle si l’inconnu ressemblait tant à Chris ? C’était à la limite du dérangeant.

« Appelez-moi Icare. »

Elle releva la tête. Ainsi donc c’était Icare. Elle se surprit à sourire. C’était joli Icare. Ça lui rappelait la mythologie grecque et ça lui plaisait grandement.

« Enchantée. Isabella. » Fit-elle en retour.

C’était la moindre des choses, elle qui l’avait agressé de la sorte sans se présenter. Elle ne s’était jamais montrée aussi impolie et ça l’embêtait suffisamment pour qu’elle commence à se tortiller sur sa chaise.

« Mais dites-moi, ce Chris doit … Beaucoup me ressembler, je me trompe ? »

La question remua son estomac. Oh oui, à tel point que c’était douloureux. Elle avait tellement souhaité que Chris survive pour ne pas avoir à enterrer son ancienne vie définitivement. C’était probablement lâche comme attitude, mais qu’y pouvait-elle ? Elle ne pouvait pas tourner la page aussi facilement. Elle s’était promis d’essayer, mais elle doutait d’y arriver un jour.

« Vous êtes à sa recherche ? Vous ne devriez pas être ici … » Elle hocha la tête en pinçant les lèvres.

« C’est peine perdue. Chris… Chris n’est plus. Mais oui, la ressemblance est troublante et j’ai eu espoir. »

Elle jeta un regard à ce bar qu’elle connaissait très peu au final. Icare lui disait qu’elle n’avait rien à faire ici, mais les vampires n’attaquaient pas en plein jour de toute façon, non ? De plus, Salem avait une politique totalement différente de New York et des alentours, ici c’était plus les sorcières qui régnaient alors aucune raison pour Isabella de prendre peur dans le Sanatorium. N’est-ce pas ?

« C’est fou l’espoir. C’est un peu cruel aussi. Je suis désolée si je vous ai semblé impolie ce n’était pas mon but, mais ça fait tellement longtemps que je n’ai pas vu… enfin bref, je suis désolée pour ma maladresse. »

Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu la tête d’un Fleischer-Holmes en chair et en os. C’était ce qu’elle avait voulu dire et c’était ce qu’elle ne dirait pas. Cette famille lui manquait. Elle ramena une mèche rousse derrière son oreille et sourit à Icare.

« Quant à ma présence ici, je n’ai pas peur. J’ai vécu pire. »

Elle avait l’impression d’être une enfant face à un adulte. C’était sans nul doute un vampire alors dire qu’elle avait vécu pire ça devait paraître bien ridicule aux yeux de l’homme. Elle le savait, mais c’était dit, elle ne pouvait pas revenir en arrière.

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MessageSujet: Re: What are you looking at like that, Darling ? [Isabella]   What are you looking at like that, Darling ? [Isabella] EmptyMar 21 Juil - 13:51


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L'affaire qui se profile devant lui et des plus intrigantes et épatantes. Jadis, le Français avait eu vent d'affaires semblables et de rumeurs absurdes, quant à la possibilité de voir naître des sosies après la mort. Des copies à l'apparence si semblable, que c'en était troublant. Mais les faits n'étaient pas là, et les histoires n'étaient comptés que par des des colporteurs de rumeurs. Rien de concret. Pourtant, ici, se tient une créature étrange, lui assurant le contraire. Et à en juger par son expression troublée, les battements faibles de son palpitant et la douleur vrillant ses iris ... Ce Chris a bien existé. Alaric garde le nom de côté, se promettant d'obtenir l'identité complète de ce dernier afin de vérifier les dires de la jeune femme. Au cas ou. Il y a des milliers d'années qu'il est mort, et les rumeurs racontent que jamais un seul double ne voit le jour sur terre. Si tel est le cas, il y en a peut-être un autre à l'heure où il discute à cette table.

« - Très beau nom. Répond simplement le brun/roux, sans pour autant verser dans le charme. Il ne fait qu'observer, tout en profitant de la liqueur ambré de son Whisky. Conservant une certaine distance avec la sorcière, tout en se montrant ouvert de part son regard appuyé et conciliant.

Il est prêt à écouter tout ce qui pourrait lui servir. A sa révélation sur la mort de l'homme avec qui elle l'avait confondu, Rousseau fronce les sourcils. C'est bien trop récent. A moins d'un coup de chance, cet homme ne devait être qu'un trentenaire. Au moins, à en juger par l'âge de la gamine et ses réactions en voyant Alaric. Etant figée dans le corps d'un homme du même âge.

- Cessez donc de vous inquiétez pour ça ... Je suis très vieux, Miss ... ?

Obtenir son nom de famille pourrait tout aussi bien lui être utile. Au vu des liens qu'elle semblait avoir avec le défunt.

- J'ai eu vent de ce genre de faits, je n'en avais jamais eu la preuve jusqu'à aujourd'hui. Je suppose qu'il fallait que cela advienne un jour.

Ses longs doigts fins viennent frotter ses babines fines, tandis qu'un éclat naît dans ses prunelles. Un sourire invisible étirant le coin de ses lippes.

- Une sacrée audace, à ce que je vois. C'est bien. Qu'importe, à ma table, personne ne viendra vous ennuyer. Puis-je vous offrir un verre ? Vous avez l'air épuisée par ... Cette découverte. Je me sens responsable. »

Une jeune sorcière à la crinière de feu, tourmentée et affaiblie par la vision chimérique qui se tient sous ses yeux. Une occasion en or pour le connard manipulateur.


 
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MessageSujet: Re: What are you looking at like that, Darling ? [Isabella]   What are you looking at like that, Darling ? [Isabella] EmptyVen 14 Aoû - 20:22

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Un compliment sur son prénom. Le whisky qui tournait dans son verre. Ce regard qui montrait qu’il en avait vécu des choses. Tout dans l’attitude de l’homme assis en face d’elle devait lui inspirer la peur et pourtant elle n’était pas effrayée. Peut-être parce qu’elle venait d’une famille aux histoires bien compliquées et qu’à présent, plus rien ne devait lui faire peur ou l’impressionner ? Ou tout simplement qu’elle était juste une inconsciente de plus à s’aventurer dans un bar pour vampire. Elle oscillait dangereusement dans la deuxième proposition. Elle n’avait plus parlé avec un buveur de sang depuis très longtemps (Alice ne comptant pas, ce n’était pas pareil), si jamais ça tournait au vinaigre, elle aurait peut-être le temps de casser son verre et enfoncer un morceau dans sa gorge ? Elle garda l’idée dans un coin de la tête.

« Cessez donc de vous inquiétez pour ça ... Je suis très vieux, Miss ... ? »
« Wellington. » Elle préféra être honnête.

Elle avait appris lors de ses voyages que mentir devenait parfois fatigant. Elle avait abandonné cette pratique en sachant pertinemment qu’un bon mensonge ne pouvait pas la protéger tout le temps. Il viendrait un moment où n’importe qui pouvait comprendre la vérité et lui faire payer. Niveau perte, sa famille avait assez donné autant qu’elle les ménage le plus possible et qu’elle mette ses extravagances de côté.

« J'ai eu vent de ce genre de faits, je n'en avais jamais eu la preuve jusqu'à aujourd'hui. Je suppose qu'il fallait que cela advienne un jour. » Ses doigts se posèrent sur son visage. Il semblait à Isabella qu’il réfléchissait. « Une sacrée audace, à ce que je vois. C'est bien. Qu'importe, à ma table, personne ne viendra vous ennuyer. Puis-je vous offrir un verre ? Vous avez l'air épuisée par ... Cette découverte. Je me sens responsable. »

Isabella cligna plusieurs fois des yeux. Elle était surprise par ce revirement de situation et de conversation. Elle baragouina quelques mots avant de se rendre compte qu’on ne comprenait rien à ce qu’elle disait. Elle ferma les yeux quelques instants et reprit contenance puis elle les ouvrit de nouveau et les planta dans ceux de son voisin.

« Et comment est-ce que vous appelez… ce genre de faits ? »

C’était plus par curiosité qu’elle posait la question. Est-ce qu’Aidrian avait des chances de croiser le sosie d’Abbie un jour ? Et si c’était le cas, comment pouvait-il réagir ? Elle devait en savoir plus. Savoir si c’était courant. Savoir si elle pouvait éviter ce genre d’événement pour son frère. Le préserver coûte que coûte était sa mission.

« J’avoue qu’un whisky ferait du bien. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut croiser le sosie d’une personne qu’on a connu depuis si longtemps. »

Il était vrai qu’elle était troublée et que ça remuait pas mal de choses en elle de revoir la tête de Chris sur quelqu’un d’autre. Ils vivaient dans un monde tellement étrange que plus rien ne devrait l’étonner… et pourtant.

« Merci pour l’invitation. » Finit-elle par dire en hochant la tête.

Elle espérait qu’elle en apprendrait plus en sa compagnie ou du moins suffisamment pour qu’elle fasse des recherches de son côté.
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