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 Arès Fighthouse ı OPEN(bar)

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Samantha Baily
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MessageSujet: Arès Fighthouse ı OPEN(bar)   Arès Fighthouse ı OPEN(bar) EmptyDim 19 Avr - 12:28


Arès Fighthouse
« No one and anyone & Samantha Baily »


La jeune femme blonde manqua de se prendre le sac de sable dans la figure. Elle ne portait qu'un vieux jogging noir, un peu mal foutu à cause des lavages répétés (elle n'aimait tellement pas les machins de yoga qui lui collaient aux fesses de toute façon), un petit top avec brassière intégrée – bien qu'elle avait souvent l'habitude de mettre quand même un soutien-gorge avec malgré tout – et ses mains étaient enveloppées de ces bandes de tissu protectrices. De fines mèches blondes collaient à sa peau sur sa nuque et sur son front tandis qu'elle attrapait le sac de cuir un peu défoncé entre ses bras, reposant sa joue sur le matériaux rugueux par les années, elle soupira.
La fine pellicule de sueur son corps commençait à se rafraichir et elle eu un léger frisson juste avant que son corps ne s'adapte au changement. Ses muscles n'étaient déjà plus tendus et elle grogna, repoussant le sac d'exercice. D'un geste, elle glissa ses doigts entre ses cheveux pour les ramener en arrière et dégager son visage et se remit à frapper sur la surface molle et dure à la fois. Fronçant les sourcils, Baily devait se concentrer pour ne pas frapper avec une trop grande vitesse, et séparer ses coups de quelques instants. À chaque fois, elle comptait dans sa tête. Si elle ne faisait pas attention, le sac ne revenait pas dans la bonne position – bien verticale – ou bien elle l'enverrait voler. Ou encore y ferait un trou.
Sam n'était déjà plus bien sûre que venir ici eût été une bonne idée. Frapper sur quelque chose la détendait. Un peu. Mais pas longtemps. Il aurait fallu que quelqu'un invente une salle d'entrainement adapté à son organisme. Mais puisqu'elle devait être la seule à en avoir besoin, il faudrait qu'elle pût s'envoyer un ingénieur et un architecte pour que ça arrivât. Un instant, elle revit le dos de l'Originel qu'elle était censée suivre. L'image se superposant avec le cuir, elle frappa. Elle ne frappait jamais les gens de dos, mais il l'exaspérait. Encore une fois, elle l'avait perdu. Ce job était inutile pour tout le monde. Et juste encore plus chiant pour elle. Son poing passa à travers le cuir et ses doigts se recouvrir du sable qui s'empressa d'avaler son poignet avant de se déverser en petite cascade jusqu'au sol, entre ses orteils nus.
« Merde » lâcha-t-elle d'un air las en observant le sac sombre à l'endroit où sa main y disparaissait. Posant son front contre le cuir, elle soupira à nouveau en fermant les yeux un instant. Seuls les néons qui faisaient le tour de la pièce apportaient de l'éclairage, les fenêtres étroites en haut des murs ne renvoyant que sur la nuit.
La jeune femme finit par se pencher un peu, sa main toujours dans le sac pour ne pas que le trou béant ne crachât d'avantage de sable, et glissa les doigts de sa senestre sous la base rebondie pour la pousser vers le haut et provoquer son détachement du crochet au plafond. Déplaçant légèrement sa main gauche, elle laissa le sac glisser vers le sol lentement, les parties de sa peau non protégées par les bandes de coton percevant les irrégularités du cuir avant d'en oublier la sensation presque immédiatement une fois le déplacement terminé. C'était comme ça pour tout. La moindre caresse, le moindre contact, …
Une fois le sac au sol, Sam en sortit enfin sa main et la débarrassa du sable avant de se redresser. La blonde s'étira longuement, faisant à peine craquer ses articulations puis se pencha à nouveau pour rassembler le sédiment qui s'était échappé et le déposa comme elle le pouvait dans l'orifice béant. De quelques enjambées – qu'elle se força à faire lentement, à vitesse humaine – elle se dirigea vers l'armoire de métal qui se reposait dans l'ombre d'un néon mort et y récupéra un rouleau de large adhésif textile gris. À cheval sur le sac, elle entreprit de refermer le trou comme elle pouvait, à grand coups de quadrillage de scotch.

Toujours assise sur le sac maintenant réparé, Sam retira en silence les bandes de tissu de ses mains. Le silence, contrairement à l'inaction, ne la gênait pas. Le bruit non plus, à vrai dire, mais peu importait. Elle savait que les marques du coton sur sa peau allaient disparaître d'une seconde à l'autre, tout comme les marques de draps ou d'oreiller, voire même les suçons ou ces autres types de marques que pouvaient présenter l'épiderme. La blonde posa ses mains sur le cuir et en observa les motifs à la lumière froide et neutre de l'éclairage de la salle. Si ce n'était à une échelle plus grande, le sac présentait les mêmes dessins de lignes s'entrecoupant que sa propre peau. Normal, elle n'était qu'un mammifère parmi tant d'autres après tout. Combien de temps avait vécu cette bestiole avant qu'on ne l'abattît pour en faire des steaks et un sac d'entrainement ? Combien de temps la mutation allait-elle encore lui laisser avant que la seule chose qui ne restât d'elle ne fut qu'un nom sur une pierre et une photographie dans un dossier ? La jeune femme observa distraitement la paume de sa main. Les lignes, tout ça, elle émit un souffle railleur avant de lever sa jambe droite pour la faire basculer vers la gauche au-dessus du sac et se retourner pour finalement se laisser tomber en arrière avec un « pouf » assourdi, dos sur le sac.
Elle n'avait tapé dans ce sac que pendant vingt pauvres petites minutes et elle avait eu le temps de passer par deux cycles d'entrainement. Son corps était déjà sec et prêt à faire tout ce qui lui semblerait bien de faire et elle soupira. En tout et pour tout, elle avait passé à peine plus d'une demi-heure dans ce local. Se cambrant légèrement, elle observa l'image inversée de ses affaires posées sur le banc dans un coin. Elle détestait être exaspérée. C'était le sentiment qui prenait le plus de temps à disparaître – parce qu'il s'auto-alimentait de manière inconnue – et qu'elle ne pouvait rien faire contre. Frapper un sac, courir plusieurs fois autour de la ville, aller boire, s'envoyer en l'air, rien n'y faisait. Dormir n'était même pas possible car elle se retrouverait à contempler le plafond de sa chambre.

Sam finit par se redresser et rangea le sac avant d'aller chercher sa bouteille d'eau. La salle était vide et silencieuse, même si elle était prête à jurer qu'un tel endroit, dans le Sud de Salem, devait pulluler de créatures à toutes les heures du jour ou de la nuit. Peut-être qu'elle aurait du aller là-bas. Trouver un club où...
Oui, après tout, pourquoi pas. C'était ce qu'elle allait faire. Rapidement, elle renfila son jean, ses rangers, sa chemise couleur sable et son blouson, balançant ses affaires dans son sac de sport et fila vers le Sud, tandis que le soleil n'était pas encore décidé à se lever.
Ses pas s'arrêtèrent sur le macadam un peu défoncé de Red Moon Boulevard et elle regarda autour d'elle. Elle avait abandonné son sac de sport chez elle en chemin, de même que les trucs qui auraient pu lui plaquer une pancarte « FLIC » sur le front et elle avait troqué sa chemise pour un débardeur gris sombre tout simple sous son blouson. Après tout, elle n'était plus dans la police, et si les gens se rendaient tous là de leur propre volonté, elle n'avait rien à y redire, si ? La blonde risquait tout de même de s'attirer des regards noirs si une partie de la communauté criminelle se trouvait là, parce que malgré tout, certains devaient bien se souvenir d'elle.

Elle finit par trouver l'endroit qu'elle cherchait. La lourde porte de métal la laissa pénétrer dans un espace de bruits et de cris. Rempli de gens dans la fosse en contrebas tandis qu'on entrait par une plateforme qui se terminait par un escalier ajouré qui descendait. Des regards se tournèrent vers elle mais la blonde les ignora alors qu'elle s'accoudait un instant à la rembarre au-dessus du vide. La salle était presque entièrement plongée dans l'ombre à l'exception faite du ring au centre.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.



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Catherine d'Absac
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MessageSujet: Re: Arès Fighthouse ı OPEN(bar)   Arès Fighthouse ı OPEN(bar) EmptyJeu 23 Avr - 16:32



Arès Fighthouse - Sujet libre
 



« - Je ne te reconnais plus … Soupire Marie-Alice, doigts figés sur ses couverts d’argent. Depuis ton retour tu … C’est à peine si tu me parles. C’est à peine si tu me regarde, que tu me regardes vraiment !

Silence.

Lorelei inspire longuement, retenant un profond soupire de lassitude. Trois mois ici, c’est déjà bien trop. Dehors, des rumeurs courent.  Si fortes, si puissantes, qu’elles atteignent finalement les remparts de cette prison qui – et elle le sait maintenant – est belle est bien dorée.

- Heath pleure. Répond finalement la jeune femme en faisant mine de se lever, interrompue par sa mère.

- Non, laisse, j’y vais. Fais ce que tu veux … Lore, mais sache que … J’ai fait ce que j’avais à faire. Je ne regrette pas. Tu avais besoin de repos.

Les deux mères se jaugent, et la fille ravale sa salive avant d’hocher le menton.

- Laisse-moi m’occuper de mon bébé, et après, je verrai ce qu’il en est. Lâche-t-elle en se levant finalement pour la dépasser. Tu me le garderas cette après-midi. Je reviendrai tôt.

- … Lore … Tu dois te reposer et prendre du temps, pas te contenter des miettes de …

- Mon fils est tout ce qui me reste ! Ne l’insulte pas. Il est ma chair et mon sang, pas uniquement le fils d’Ethan.  Bondit la sorcière en faisant volte-face, scrutant les prunelles de sa mère. Plus petite qu’elle, presque à présent pitoyablement révulsée au simple nom de celui qu’elle a tant méprisé.

Les yeux de Lorelei ne se peignent pourtant plus de rouge, tandis qu’elle évoque le nom du père de son fils. Les verres et les vitres n’explosent plus, le vent ne courent plus dans leurs filets de flamme. Mais ses prunelles opales restent éternellement froides. Vides. Perdues. L’éclat renaîtra uniquement lorsque ses iris se poseront sur la peau laiteuse de son fils. Presque avec hâte, la jeune femme coure vers ce qu’elle n’avait jamais connu avant, ce qu’elle n’avait cru vouloir. La chair de sa chair. Son sang.

Les filets de lumières filtrent à travers l’embrasure de la porte, d’où ses doigts fins viennent frôler les charnières, jusqu’à la poignée, poussant le bloc de bois délicatement. Baignant sa silhouette de l’éclat solaire. Par-dessus le berceau, une petite main s’élève, accompagnée d’un gloussement de joie endormi. Il la sent. Le ton change, et la voix de Lorelei résonne dans la pièce avec joie. Il est là, l’éclat. Ses prunelles brillent d’un amour inconditionnel, si grand que son cœur manque d’exploser dans sa poitrine.  Un fredonnement résonne dans l’air, berceuse chantée des lippes de la sorcière. Doucement, elle endort en fils, avant de quitter les lieux pour gagner Salem.

Et découvrir avec effroi ce qu’on lui a caché pendant tant de temps.

~

Partout où elle met les pieds, certains l’observent. Bien moins parce qu’elle est une d’Absac, que parce qu’elle a finalement survécu. Une revenante, voilà ce qu’elle est. Mais partout où elle pose les pieds, Lorelei doit bien se rendre à l’évidence. Cette apparente quiétude et sérénité est factice. Pour un œil extérieur, tout semble aller pour le mieux. Incroyablement, même. Partout ailleurs, il y a le chaos. Mais pour la journaliste peu dupe, les regards qui s’attardent en arrière ne lui échappent pas. Les gens ont peur malgré les apparences. Et il y a de quoi. L’air d’une errante, Lorelei continue sa route, passant à côté du cimetière sans s’y arrêter. Elle viendra ici prochainement, mais actuellement, elle doit régler certaines choses. Faire le point. Comprendre.

Se retrouver, et admettre que dans les mots de sa mère, suivaient certaines vérités. Elle ne le rejette pas, elle comprend. Il est vrai qu’elle a changé. Une légère brise vient rejeter sa crinière en arrière, et avec un soupire, la jeune femme avance, tête haute. Une d’Absac sait rester droite et digne. Si Lorelei n’a pas la prétention de sa tante ni le traditionalisme de sa mère, elle a le caractère de son père. C’est une battante. Poings serrés, la sorcière se reprend alors, inspirant à nouveau pour se donner un peu de courage. La partie Sud l’attend.

- Ca va pas être de la tarte … Qu’elle marmonne pour elle-même, mettant un pied devant l’autre pour s’engager dans une étroite ruelle. Non loin de sa voiture garée à la limite de la partie des réfugiés.

Sur sa route, Lorelei croise des tas de visages. Et, contrairement à ceux des habitants de toujours, la différence détonne. Tantôt sauvages, tantôt apeurés, parfois désespérés, lassés ou indifférents. Parfois, un mélange de tout cela. Quelque chose dans leur regard sonne pourtant de façons différentes. Semblable à ce qu’elle voit le matin dans le miroir face à son propre reflet. Leurs regards. Au loin, des bruits l’intriguent. Portés par une brise. Ses pieds l’y amènent avant même qu’elle n’y songe, jusqu’à ce qu’elle avise le couloir d’une ruelle plus étroite que les autres. Un bordel ? Un bar miteux ? A force d’errer ici, Lorelei s’attend vraiment à tout. Pourtant, c’est avec stupeur qu’elle comprend qu’il ne s’agit ni d l’un, ni de l’autre. Un club de combat … Sourcils froncés, la rousse se faufile sous les regards intrigués, en colère, haineux ou méfiants. Quelques créatures peuvent sentir sa nature, d’autres humains devinent ses origines. Difficile d’ignorer l’identité d’une d’Absac. « Vois donc par toi-même. » Avait pensé capituler sa mère, sans douter qu’elle l’aurait fait d’elle-même quoi qu’il advienne.

~

La foule hurle. Le sable. Les poings qui frappent. L’arène. Tête penchée sur le côté, Lorelei cligne des yeux, réalisant petit à petit jusqu’où sa flânerie l’a amenée. En plein milieu de l’Arène. Le besoin viscéral et inconnu de foncer la tête dans le tas s’est faite plus forte, trop oppressante. La rousse à l’apparence d’une paumée est perchée sur ses grandes guibolles. Son adversaire est légèrement plus petit qu’elle, mais paré au combat. Taillé pour ça.  Plus solide, plus massif. Elle voit son sourire amusé, déjà vainqueur. Troublée, perdue, Lorelei avance légèrement, s’arrêtant et sursautant presque tandis qu’il frappe l’air, un poing devant le visage. Lorelei doit se souvenirs, cette drôle de femme brune aux airs de garçon manqué à New-York … Joe. « Vu la gueule de ta garde, tu tiens pas cinq minutes dehors, crevette. » La phrase l’avait fait doucement sourire. Cette drôle de nana était bien plus chétive, moins galbée qu’elle. Mais sacrément
tenace. D’une force effrayante, même. Tout en muscles fins. Mais elle avait été, très, très inspirante …

La cloche sonne, et le gaillard approche déjà.

- Je vais te faire bouffer le sable par tous les orifices, sorcière !

L’air toujours perdue, la rousse l’observe enfin.

- Hun hun … »

Dans ses beaux habits, tissus trouvés sur son lit au petit matin et à son retour en ville, Lorelei détonne. Personne n’irait parier sur elle. Avec calme, sans avoir l’air sûre d’elle, la jeune femme retrousse ses manches. Pendant que l’autre fonce sur elle, un poing en avant. Une attaque facile et ouverte, bien trop insultante. Ses pieds se décalent d’eux-mêmes, son poing allant recevoir l’autre. Ses longues pattes fines et douces encerclent la grande main tendue, tandis que son autre bras fauche l’imbécile sous le menton du plat de la main. Respiration coupée. Sa prise sur le poing glisse jusqu’au poignet, se raffermissant pour que l’imbécile ne sorte pas de sa poigne. Et en une pirouette étrangement habile, la rousse est derrière l’homme. L’os du bras retourné avec force craque, le bougre tombe à genoux, crachant un juron de douleur.

L'homme est à terre, bloqué. Les prunelles opales de la d'Absac courent le long de la foule, défiant qui que ce soit de douter une nouvelle fois d'elle.

Oui, elle a changé.


 
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Ruth K. D'Absac
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MessageSujet: Re: Arès Fighthouse ı OPEN(bar)   Arès Fighthouse ı OPEN(bar) EmptyDim 3 Mai - 14:07


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Ouvert

L’école était une expérience déroutante, de même que côtoyer tant de jeunes de mon âge. Ils avaient ces codes. C’était la première chose que j’avais remarquée. Et pour passer inaperçue, j’avais dû les apprendre. Il y avait néanmoins une donnée que je n’avais pas prise en considération : j’étais désormais une d’Absac, et ce nouveau patronyme, qui ne signifiait rien pour moi, mais qui signifiait tout ici. J’avais rapidement compris que me fondre dans le décor ne serait pas une option. L’avantage, c’est qu’avec mon passif, nul ne semblait s’attendre à ce que j’agisse ou réagisse comme un être humain normal. Cela m’avait laissé le temps de les comprendre, ou plutôt de tenter de percevoir la manière dont ils fonctionnaient et de l’appliquer à mon propre comportement. Ca n’avait pas été simple, mais avec un peu de patience je pense que je m’en suis plutôt bien sortie. Et ils semblent m’apprécier, ces individus qui ne m’inspirent en réalité que mépris. Je n’éprouve pas grand chose pour eux, et certainement pas de l’intérêt.

La vie d’adolescent me paraissait intéressante il fut un temps, car nouvelle. Pour finalement me lasser. Tout tournait autour des mêmes concepts, sans cesse : avoir des amis, s’intéresser à des garçons d’un ennui mortel, et surtout en parler. Je m’y étais finalement pliée. Le but étant d’avoir l’air des plus ordinaires. S’il y avait bien une leçon que j’avais apprise du triste destin de mon père, c’était celle-ci : il était nécessaire de s’adapter pour survivre. Ici, j’étais seule parmi les loups. Ce nom n’était qu’un leurre. Je n’avais rien de commun avec ces personnes qui prétendaient être ma famille. Mais je devais faire comme si. Comme si cet endroit était aussi chez moi. Mais ça ne le serait certainement jamais, je le savais parfaitement. Je savais pourtant ne pas avoir le choix et dans les circonstances présentes, mieux valait ici qu’ailleurs. Au moins j’étais protégée. Mes origines me donnaient un statut particulier, un bouclier qui me permettait d’agir comme je l’entendais.

Je me contraignais à faire certaines activités que je n’avais pas la moindre envie d’entreprendre. Comme sortir au cinéma, ou dans divers cafés avec d’autres individus supposés être mes congénères. J’ai fini par me prendre au jeu, je crois. Au fil du temps, c’est devenu facile. Imiter les rires, les sourires complices, les confidences. C’était comme si c’était réel. Sauf que rien de tout ceci ne l’était. Peu importait. L’illusion était parfaite, et c’était tout ce qui me convenait.

Mais il fallait en faire plus, toujours plus. Cette norme existante que je tentais de comprendre me l’imposait. Et c’est avec une certaine curiosité que je me pliais au jeu, encore plus lorsqu’on me fit remarquer que j’avais justement été remarquée par un élève de ma classe. Je n’ai jamais éprouvé le même intérêt que mes congénères pour les histoires de coeur. J’ai bien compris que je n’y couperais pas. Et tout ceci avait quelque chose d’intéressant au fond. Je l’avais approché, comme je l’avais vu faire des dizaines de fois. A ma grande surprise, il s’avéra ne pas être aussi inintéressant que je l’avais cru au départ. A commencer par la sortie qu’il me proposa. Ni un cinéma, ni même un café ou un repas dans un fast food, mais une sortie dans un cercle de lutte. Je n’avais jamais vraiment mis les pieds dans ce genre d’endroit. Une autre fille aurait sans doute rejeté en bloc cette idée, mais elle me séduit au contraire, parce que sortant de l’ordinaire. Pour une fois, mon intérêt n’était pas simulé.

Je me suis donc retrouvée à l’attendre devant l’endroit indiqué. Toujours ponctuelle. Toujours soignée. Et impatiente, ce qui change de mon habituelle lassitude. Qui sait, peut-être que je pourrais faire quelque chose de lui après tout. D’une manière ou d’une autre...

Ce que j’allais voir à l’intérieur, je l’ignorais. Je le suivis cependant sans crainte lorsqu’il m’y conduisit. Et à l’intérieur, je découvris un tout autre monde, bien loin de l’univers familial dans lequel j’ai l’habitude d’évoluer. Ceci dit, c’est à peu de choses près exactement ce que j’imaginais, quoique légèrement plus impressionnant. Des combattants, dont certains qui s’entrainent, d’autres sur le ring. Et surtout les spectateurs, qui se bousculent, qui crient et acclament autour de l’arène. Je suis surprise qu’on nous ait laissés entrer si facilement, mais il faut croire que mon compagnon est un habitué. C’est d’ailleurs non sans une certaine fierté qu’il me présente l’endroit, semblant s’y sentir comme un poisson dans l’eau. Je sais à présent d’où viennent les traces de coups qu’on lui voyait parfois et qui suscitaient les interrogations les plus folles. Oui, peut-être n’est-il pas si inintéressant que ça finalement. Je regarde autour de moi, faisant mine de prêter attention à ce qu’il me dit. Il repère ensuite quelques personnes de sa connaissance qu’il va rejoindre. Peut-être l’aurais-je suivi, si une chevelure flamboyante et familière n’avait pas attirée mon attention. Tiens tiens, ne serait-ce pas... Et si. Cette chère Lorelei, dévouée mère de famille, semble avoir un hobby des plus étranges. Oubliant totalement le garçon, je parviens malgré ma taille à me faufiler pour arriver parmi les spectateurs du devant, me faisant allègrement bousculer au passage. J’avais toujours trouvé cette femme plutôt ennuyeuse, à l’image de son idiote de mère. Peut-être me suis-je trompée. La découvrir aussi combattive, hargneuse même, ajoute soudain une toute nouvelle dimension au personnage...

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Riley Dawkins
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MessageSujet: Re: Arès Fighthouse ı OPEN(bar)   Arès Fighthouse ı OPEN(bar) EmptyVen 12 Juin - 20:54

Spoiler:

Riley restait allongée sur son lit, les yeux fixés vers le plafond, malgré l'obscurité. Elle avait essayé de profiter de ce soir de congé pour se coucher plus tôt. Mais son esprit était habitué au rythme des jours de boulot, et ses yeux étaient restés ouverts depuis un moment. Son corps refusait aussi de se mettre en pause pour la nuit.

Soupirant, elle ralluma sa lampe de chevet, clignant deux trois fois ses yeux pour se réhabituer de la luminosité. Dans la lancée, elle regarda l'heure sur son réveil digital. On ne se trouvait pas en tout début de soirée, mais ce n'était pas non plus la fin de soirée. Riley s'installant mieux dans son lit, reculant pour caler son dos contre la tête de lit. D'après ce qu'elle avait compris dans l'après-midi alors qu'ils s'étaient donné rendez vous chez eux pour s'échanger les dernières nouvelles autour d'un verre, le couple s'était prévu le soir même un petit restaurant un où la clientèle était exclusivement constitué de personnes non humaines, afin que la nature de fantôme de Coraline passe inaperçue parmi les clients, contrairement aux lieux publics. Maaira avait peut être déjà des plans et il se pouvait que la sorcière ne soit pas en état de répondre au téléphone. Elle connaissait bien d'autres personnes, mais aucun ne lui venait à l'esprit pour qu'elle bouge. Ne pas savoir quoi faire, ni avec qui, alors qu'elle sentait qu'elle avait besoin de se changer les esprits et de bouger.

Elle sortit de son lit et se dirigea vers le robinet de la cuisinette. Elle s'empara d'un verre et le remplit d'eau avant de porter le petit récipient à ses lèvres et d'en boire le contenu d'une traite. Elle réitéra son action de remplissage. Et après avoir éteint le robinet, en but cette fois ci une partie du liquide  avant de s'adosser au meuble où il y avait la sortie d'eau, pour faire face au frigo. Quelques éléments aimantés décoraient l'extérieur blanc de l’appareil électroménager. D'ailleurs l'espace était assez vide. Quelques petits papiers, mais pas grand chose. Puis quelque chose attira le regard de la blondinette : un petit carton avec une adresse écrite à la main. Pas de titre pour signaler quel endroit était situé à cette adresse, mais c'était inutile, puisque Riley savait. Un club où elle était  allée défier quelques personnes dans des combats  clandestins il y a quelques mois. Elle avait été occupée avec ses heures de boulot, et donc n'y était pas retournée. Mais c'était peut être le moment. Elle s'ennuyait ferme, et tournait dans son lit. Faute de combattre, elle pourra toujours boire un verre et observer les combats. Oui, ça paraissait être un bon programme. Elle termina son verre d'eau, déposa le récipient dans l'évier et partit dans sa chambre prendre des habits propres décontractés et chics. Puis elle rejoignit la salle de bain pour prendre une douche afin d'être fraîche. Une fois prête, elle quitta son logement.

*********

L'ambiance de la salle était la même, bruyante  à cause des cris, en mouvement particulièrement plus en bas, près de la zone de combats. Riley n'était pas trop gênée. Que ce soit à Salem où à New York, au fond les endroits restaient similaires, à peu de chose près. La jeune femme se fraya un chemin sur la plate forme pour suivre le combat qu se déroulait entre une rouquine et un type baraqué. A première vue on aurait pu croire que la fille n'avait aucune chance, que c'était perdue d'avance. Mais elle surprit une bonne partie des spectateurs et sans doute son adversaire, en montrant ses talents au combat. En peu de temps, elle bloqua l'homme, l'empêchant de faire le moindre geste. Elle put aisément observer la salle et Riley était clairement ébahie et impressionnée par cette femme. Elle était clairement douée et il était certain que la battre n'allait pas être une mince affaire pour quiconque.

« Elle met la barre haute cette fille... »

La jeune femme blonde observa ce qui se passait plus bas, tous ces gens qui s'agitaient face aux derniers éventements. Elle décida d'utiliser l'escalier pour rejoindre les gens placés plus bas. Après tout elle n'allait pas rester sur cette plate forme. Elle était venue pour profiter de la soirée, elle profitera beaucoup plus en bas. C'est ainsi qu'elle descendit par l'escalier pendant que la femme terminait avec brio son duel en mettant KO le pauvre type qui avait trouvé plus fort que lui, ce soir là.
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