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 Things like they used to be (Khorrum & Ivy)

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MessageSujet: Things like they used to be (Khorrum & Ivy)   Things like they used to be (Khorrum & Ivy) EmptyLun 3 Juin - 13:16

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« J’ai un cadeau pour toi. » Voilà ce qu’elle lui avait dit, à peine la nuit tombée, alors qu’elle était encore lovée contre lui. Une surprise qu’elle avait préparée dans le plus grand secret, parce qu’elle ne savait que trop bien ce que lui coûtait de vivre dans une ville telle que New York, à lui qui avait un don qu’il ne pouvait plus exprimer. Une fois levée, l’Originelle n’avait eu de cesse de le pousser à se presser jusqu’à ce qu’il la suive en direction de la seule étendue où la nature semblait encore présente, bien que maîtrisée par l’homme. Dans cette ville pourrie jusqu’à la moelle, c’est ce qu’il restait encore de plus paisible.

Le vent frais soufflait, secouant et gonflant sa longue chevelure argentée qui dansait le long de son dos, tandis qu’elle marchait calmement, pieds nus dans l’herbe. Il fut un temps où Central Park était un lieu très fréquenté, même une fois la nuit tombée. A certaines heures, les promeneurs s’y attardaient entre eux, à d’autres on pouvait trouver des individus bien peu recommandables dont les activités étaient pour le moins illégales. Mais depuis que les Originaux avaient pris le contrôle de la ville, les choses avaient changé. Il était connu de tous que la nuit était le terrain de jeu des vampires et que mieux valait pour les humains et autres créatures de ne pas s’y attarder trop longtemps. Le paysage n’avait pas changé, mais les lieux étaient déserts. Elle pouvait seulement espérer que d’autres jeunes vampires n’y erreraient pas, à la recherche de proie. De toute manière, à l’instant où ils poseraient les yeux sur l’Originale, il y avait fort à parier qu’ils fuiraient sans demander leur reste. Dans le cas contraire, ce ne serait que bien volontiers qu’elle leur ferait comprendre qu’ils étaient indésirables.

Elle était là, et le sentait à ses côtés. L’éternité n’aurait été qu’un calvaire sans lui, un calvaire auquel elle avait déjà goûté durant près de trois millénaires, trois millénaires qui avaient été plus que suffisants pour consumer son esprit. Seul Khorrum comptait, seul Khorrum avait jamais compté. Elle savait pourtant que New York était loin d’être un lieu de paradis pour lui. Cette chevauchée était un présent qu’elle avait désiré lui offrir, et un instant de paix qu’elle s’offrait à elle-même. Le contact de ces animaux lui faisait presque oublier ce qu’elle était en réalité, la manière dont son esprit la torturait chaque jour qui passait. Elle s’aimait et se haïssait à la fois, vivait dans la constante peur que tout s’effondre de nouveau. Le perdre aurait signifié se perdre elle-même, et elle n’en avait que trop conscience.

Elle marchait de plus en plus précipitamment, se retournant régulièrement avec un sourire afin d’être certaine qu’il la suivait toujours. Le tissu de sa robe longue mauve et vaporeuse dansait autour de ses chevilles. Depuis que l’existence des êtres de son espèce avait été révélée au reste du monde, elle ne prenait plus vraiment la peine de se vêtir de manière à s’intégrer à l’époque dans laquelle ils vivaient. Elle se sentait de nouveau redevenir l’enfant qu’elle était toujours en apparence, oubliant presque les millénaires qui s’étaient écoulés, qui l’avaient changée, tout comme ils avaient changé le monde.
Elle avait fait ramener deux superbes bêtes, qu’elle avait choisies elle-même. Les animaux étaient peut-être, à l’exception de lui, les seuls êtres vivants capables un tant soit peu de l’apaiser. Elle se tourna vers lui, de plus en plus impatiente de les lui montrer.

« Ferme les yeux. » lui murmura-t-elle, enjôleuse, avant de prendre sa main afin de le guider. Elle parvint rapidement jusqu’à la barrière où étaient attachés les chevaux et lâcha la main du vampire. « Tu peux les ouvrir. »

Son sourire s’élargit et elle se plaça juste derrière lui. Khorrum avait le don de parler aux chevaux, elle savait que ce cadeau ne pourrait que lui faire plaisir. Elle-même, cela lui rappelait le temps où tous deux étaient encore humains, et s’aimaient sans pouvoir le dévoiler. C’était un autre temps, une autre vie, si lointaine qu’il lui semblait parfois que rien de tout cela n’avait existé. Mais c’était là que tout avait commencé, là qu’elle l’avait aimé pour la première fois, au point d’aller le chercher jusque dans la mort. Jamais elle n’avait réfléchi aux conséquences de ses actes, qui lui importaient bien peu. Le ramener avait été la seule chose qu’elle avait pu désirer et jamais elle n’y avait renoncé.
Elle était parfois lucide, des moments durant lesquels elle voyait parfaitement qu’elle n’était plus la même. Elle était changeante, instable, mais sans lui il était probable que cela aurait été bien pire. « Alors, qu’en penses-tu ? »
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