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  ❝ the stupid, the proud. ❞ - CIRCEM

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MessageSujet: ❝ the stupid, the proud. ❞ - CIRCEM    ❝  the stupid, the proud. ❞  -  CIRCEM EmptyLun 19 Aoû - 0:22




Hunt down your future
And everything you know is not enough to survive.

- Ça fait peur à voir mais je t’assure que ce n’est pas aussi douloureux que ça en l’air.  

Mensonge. À m’en blanchir les jointures, sentant mes phalanges crispées se lamenter sous ma peau, je serre fermement les poings, encaissant avec peine le déferlement insidieux de ce torrent tortueux sinuant contre mon échine telle le corps gelé d’un serpent, vile créature néfaste et imaginaire n’augurant qu’une agonie depuis trop longtemps persistée. Mon regard terni par ce voile cristallin qui me rend vertige d’un trouble patent, cherche par-delà la grisaille de l’atmosphère appesantie, un point de mire. Fixant le vide embruni, mes paupières, devenues trop lourde, embrassent de temps à autre l’obscurité alors que mon front immerge dans le caveau de la misère. Mon esprit, que dévorent et déchirent les crocs acérés de la Douleur Sauvage, tente vainement de s’interdire et de se fermer à la déflagration tonitruante de ce puissant rugissement qui, échappé depuis la gorge obstruée, essaie avec hargne de m’asservir à sa malice.  Les démons malsains s’éveillent lourdement dans l’air oppressant qui se meurt lorsque vient le temps de venir déposer sur mes lèvres empourprées, un baiser salvateur. Je ne respire presque plus, chaque souffle glisser sur mes lèvres noient mes poumons dans les flammes avides qui ne tardent de me dévorer de l’intérieur. J’ai la poitrine en feu. Le ciel, sournois spectateur de ma déchéance, semble alors s’écrouler sur mes épaules. Brutalement, mes genoux heurtent le bitume poisseux, puisque celui-ci me réclame depuis l’éveil du crépuscule.

- Salem… Les mains tremblotantes cessent leur déboire. Les paumes, douces, tendres, brûlantes, se posent délicatement contre la chair fragilisée de mon omoplate. Plus que la douleur, l’odeur de viande calcinée me livre nausée et répulsion, réveillant de mauvais souvenirs qui me paralysent.  La panique et l’angoisse se ruent dans mes veines, gisant à la merci de mon plus redoutable simulacre, je ferme les yeux, me broyant les jointures d’un craquement sonore lorsque mes poings compactés rentrent violemment en collision avec le sol rugueux. Étreinte funèbre et preste qui m’arrache un sourd gémissement de souffrance alors que l’éclaire cuisante de mon affliction s’enroule entour de mon bras meurtri, serpent sournois qui rampe et remonte sur mon épaule en répandant par-delà son sinistre chemin une série de frissons douloureux.

- C’est insensé. Ça ne peut plus continuer. Tu dois voir un médecin !

Lacéré dans un élan de folie, à travers des lueurs de l’aurore rouge que tourmentaient les ombres de la nuit éclosant, j’ai tenté d’extraire de ma chair mutilée, la balle en argent qui était allée se loger dans mon dos, sur le haut de mon omoplate. Écorchant et déchirant ma peau avec mes ongles, enfonçant mes doigts tremblotants dans le trou suppuré similaire à un geyser de feu rutilant d’où s’échappe un stigmate de fumé crépitant et le miroitement oxydé de mon sang larmoyant sa cascade de larmes  pourpres qui déverse sa monotonie inquiétante sur mon corps supplicié. Une demi-heure s’écoulant, j’ai cessé ce massacre, avant que je ne sombre et ne succombe à la révérence des murs de la réalité qui commençait peu à peu à disparaître devant moi. Affaissé sur le sol, pantin du désastre, vaincu par le temps s’évasant vers le déclin de ce qui semblait être le début de la fatalité et la finition de tout espoir,  j’allais fermer les yeux, prêts à perdre conscience, lorsqu’une dénommée Anastasia était venue me retrouver. Ombre noire qui se dessinait dans les ténèbres…

- Pas de médecin. Tu dois retirer cette saloperie.

- Mais…

- Pas de médecin.

Anastasia, malgré elle, cède sous l’imploration, les yeux brillants de larmes, elle acquiesce en silence alors que ses doigts, laqués de sang et jalonnés de lambeaux de peau, esquissent de nouveau son œuvre macabre… son cœur furibond ne manquant pas d’exploser de tristesse et d’effroi lorsque l’homme agenouillé à ses pieds hurle et se contorsionne comme un martyr…

Son martyr.

••••••

Mes pores de peau dilatées inhalent à grande peine mes larmes de sueurs froides perlant sur mon front soucieusement et dramatiquement froissé dans un robuste sillon d’incertitude.  Ma torpeur est monstrueuse. Ma noire divagation fait offense, désaltérant mes barrages dans le plus nébuleux des paroxysmes.   Mon regard, négligé dans les flammes rutilantes, voit défiler aveuglément les deux rangées de portes closes de ce long et étroit couloir blafard. Le panorama est si houleux et funèbres. Le monde s’est bouleversé, suivant ma preste descente, mon irrécupérable immersion vers le tombeau… mon tombeau funèbre et mortuaire. Mes jambes flanchent, là, en plein milieu de ma preste déambulation vers le nulle part. Sans voir, sans percevoir, mes paumes massives, laquées de sang et de chair, emboutissent vivement une paroi cimentée et aussi fragile qu’une feuille de carton.      

- Tu es certain que ça va aller ?

- Oui. J’ai simplement besoin de me reposer… de dormir.

Ma voix est chevrotante et lointaine. Anastasia, apparemment, c’est ma voisine de chambre. Nous résidons tous les deux passagèrement dans le même prestigieux hôtel, édifiant sa magnificence à moins d’un kilomètre près de Central Park… là où j’ai fait l’hasardeuse rencontre plutôt musclée de Tybalt… alias la raclure qui m’a troué le dos comme un fromage gruyère.  La tête de ce titan avait été, depuis plusieurs mois, mise à prix, puisque exerçant le braconnage sur les lycans.


- Bonne nuit alors ? La main, faiblement moulée à la poignée de porte, Anastasia me lègue un imperceptible sourire, l’air timide, avant de disparaître au travers de l’abysse naissant.

Moi, ensuqué entre l’enfer et le caveau de notre bas-monde, je vois s’envoler mon 'ange gardien'… alors qu’un curieux pressentiment me tiraille les tripes.

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Dernière édition par Salem L. O'Malley le Mer 23 Oct - 9:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ the stupid, the proud. ❞ - CIRCEM    ❝  the stupid, the proud. ❞  -  CIRCEM EmptyMar 27 Aoû - 4:39

Spoiler:


the stupid, the proud.
ft. Salem L. O'Malley & R. Circé McKay
De mon poste, vertigineusement haut perchée, ma vue sur Manhattan est incomparable. Sous mes yeux, l'éclairage des différents commerces forment d'impressionnantes constellations aux formes et aux couleurs vairées, demeurant néanmoins de pâles imitations face aux réel spectacle d'un ciel nocturne parsemé de milliers d'étoiles. Le ciel de Block Island me manque. Ici les étoiles n’existent malheureusement pas. Le ciel est vide, comme si quelqu'un aurait étalé un peu d'encre, sur l’œuvre du cosmos, créant ainsi une tâche béante dans l'univers. Comme un grand trou noir! Une part de ciel dénuée d'étoiles, servant à punir Manhattan de brillé si fort dans la noirceur chaotique qui avale le reste du monde. À cet heure ci, le soleil est déjà couché, mais la ville, elle, ne dort jamais. Son activité persiste, elle n'est jamais essoufflée, jamais fatiguée. On jurerait que cette ville échappe à toutes les lois et tout les principes. Je me sens dans un autre monde ici, un univers irréel qui me berce d'illusions gourmandes quelques heures durant, avant que je ne retourne chez moi et que je ne sois frappé par l'atroce réalité. En vérité, le monde se meurt! Il se fane un peu plus chaque jour, emportant avec lui les vestiges de l'humanité. Tout ce que l'on a connu jusqu'ici est sur le point de mourir, tout comme des gens meurt par millier chaque jour. Le monde est rongé par la noirceur, qui sème la mort un peu partout sur son chemin. Lorsque les gens ne crèvent pas de faim dans leur logis, ils sont abattu sauvagement au coin d'une rue, ou encore exécuté pour avoir revendiquer l'injustice, ou délibérément désobéis à la ''dites'' lois. Alors que vivre est devenu une lutte constante pour la majorité d'entre nous, une poignée d'individus continu pourtant de baigner dans la luxure qu'offre une ville telle que Manhattan. C'est le sang des innocents, sournoisement aspiré jusqu'à la dernière goutte, qui coule dans les veines de cette ville et qui la nourris, qui la gave jusqu'à l'obésité. Jamais je n'aurais cru qu'il faille autant de sang pour peindre une œuvre d'une beauté aussi effroyable.

Je soupire, puis me tourne enfin de dos à la fenêtre. Je ne suis pas meilleure qu'une autre en faite. Je m'ouvre les veines et je nourris cette ville moi aussi. C'est ce que je fais en venant travailler ici chaque jour. J'encourage l'économie pour un salaire de misère qui me sert à payer un logement minable en plein cœur du Bronx. Reste à savoir combien de temps je mettrai avant de me vider de mon sang à mon tour. Trois jours, deux semaines, quatre mois, un ans, dix ans? Qui sait? Cette question m'importe peu en faite. Je ne pense pas souvent à demain. J'ai cessé de le faire depuis un certain temps. Ce n'est pas comme si je pourrais espérer un futur idéale avec un mari et des enfants à mes côtés. Puis, même si je serais normale et qu'il me serait possible d'accéder à un telle rêve, je n'oserais imaginer donner la vie à des enfants qui se feront eux aussi avaler par le système corrompu, instauré par les originaux. Pire encore... si je leur transmettait ma maladie? Ce serait les condamné dès le berceau. J'en serais incapable. On ne peut pas vivre de cette façon, c'est inhumain.

À cette pensée, mes entrailles se nouent douloureusement dans mon estomac et un horrible haut le cœur m'assaillit la gorge. Je m’assois sur le lit, le temps de rassembler mes esprits éparpillés aux quatre coins du monde. Pas un jour ne passe sans que je pense à Marjorie. À ce que je lui ai fait. Les visions ont disparu depuis un certain temps, mais je continu d'avoir cette horrible impression de la sentir à l'intérieur de moi. Sentir sa vie, que je lui ai volé, grouiller dans mon système. Je me sens tellement souillé. J'ai envie de m'effondrer et de mourir ici, sur le plancher de cette chambre que je suis supposé ranger. Quelqu'un d'autre n'aurait qu'à venir ramasser ma carcasse et la balancer avec le reste des cadavres qui jonchent les rues de New-York. C'est sans doute la peur de la mort qui fait en sorte que je continu de me débattre pour ne pas me noyer. Personne ne me retient ici, comme personne ne m'attends ailleurs non plus. Voilà peut-être ce que j'attends en faite... une raison de me battre. Quelqu'un ou quelque chose qui m'encourage, qui me pousse à avancer, à persister dans ce monde infâme.

Si mes patrons me voyaient présentement, assise sur un lit défait en pleins quart de travail, ils me vireraient sans doute sur le champs. Et sans emplois, je ne donnerais pas cher de ma peau. Ici, c'est marche ou crève. Chaque heures passé à travailler est excessivement précieuse, car chaque malheureux dollar gagné se révèle décisif dans la lutte pour la survie entre ses frontières qui délimitent le territoire New-Yorkais. Je rassemble alors toute ma volonté et me relève enfin de ce matelas douillet et invitant, qui ne ressemble aucunement à celui qui me fait office de lit, dont les ressorts me perforent les côtes chaque nuits. Même en rassemblant tout ce que je possède, je n'arriverais pas à égaler la valeur de ce simple matelas. Je saisis les couvertures qui le recouvre et me hâte à faire le lit, histoire de rattraper mon retard. Rapidement les couvertures s'empilent, je lisse les plis disgracieux et replace les oreilles à leur emplacement respectif. J’apprends vite, je mémorise facilement. Je fais exactement comme on m'a appris. Puis je me dirige vers la sale de bain. Je ramasse les serviette souillées et les lance dans mon chariot un peu plus loin. J’enfile mes gants de caoutchouc et envoie grossièrement quelques jet de détergent dans la gigantesque glace au dessus de l'évier. Mon reflet devient flou, nébuleux. En essuyant la lisse surface du miroir, j’aperçois soudain le reflet d'une autre personne, se dressant derrière moi. Je fronce les sourcils, perplexe et fait aussitôt volte-face.

©️ disturbed

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MessageSujet: Re: ❝ the stupid, the proud. ❞ - CIRCEM    ❝  the stupid, the proud. ❞  -  CIRCEM EmptySam 7 Sep - 18:48




Hunt down your future
And everything you know is not enough to survive.

Ainsi englués dans le milieu de la nuit, les ternes murs de la spacieuse chambre d’hôtel suintent des reflets argentés alors que les entrailles de cette luxueuse pièce sont nimbées d’une aura bleutée. La robuste paroi de plâtre s’éventre sur les artères achalandées de la grande métropole qui, même à une heure si tardive, ne daigne pas s’assoupir, la grande baie vitrée du salon laisse entrevoir par-delà son dôme cristallin un bon nombre de building encore florissant de vie et de clarté rayonnant en plein cœur des cieux embrunis. Vision crépusculaire dont je n’ai aperçue son exceptionnelle beauté qu’à de très rare occasion. Derrière-moi, je n’ai pas pris le risque de refermer la porte, souhaitant être le plus discret possible alors que le silence règne tel un roi en plein cœur de cet antre que je viens tout juste de franchir. Sur une horloge murale accrochée dans le salon, deux heures du matin se révèle paresseusement alors que les ténèbres de cette longue nuit sulfureuse enveloppe doucement la chambre dans l’ébène de son manteau. Une dense obscurité se reflète avec timidité contre le parquet du salon, faisant ainsi fuir le déploiement des ombres que j’aurais prié de voir danser sur le sol, ne serait-ce que pour me rassurer alors que je divague péniblement dans la nébulosité de ce vide sépulcral.  Un frisson glacé. Je sens sa langue perfide glisser sournoisement sur ma chair ruisselante de sueur, brise gelée que je perçois courir sournoisement sur ma nuque et hérisser mon fin duvet. Je me suis fait avoir… encore. Bien que mes sens soient engourdis et creux enveloppés dans le fourreau de ma douleur, mes perceptions sont avérées et le néfaste pressentiment qui me tiraille fébrilement les entrailles n’est guère à prendre pour le fruit de mon imagination : je sens une présence. Elle transpire d’ailleurs encore dans l’air frais. Mon ouïe hyper-sensible est hélas désavantagée, je ne peux donc discerner aucun battement de cœur ou timbres étouffés se frayant un funèbre chemin dans le silence de la nuit. Seul mon odorat reste l’un de mon pilier plus ou moins encore intact et c’est en me reposant dessus que mes soupçons deviennent en fait certitudes. Je ne suis pas seul dans cet foutue pièce… une autre âme erre dans cette alcôve sinistre. Difficilement, amèrement, je déglutis de travers, puisque inconfortable à l’idée de savoir que des globes oculaires m’épient sournoisement.      

La paume faiblement écrasée sur le plâtre cendré du mur, mes paupières embrassent quelque instant l’obscurité, sentant le sol tanguer sous mes pieds, je valse tel un frêle funambule sur la lisière d’un précipice, autrement dit mon équilibre. Je sais que très bientôt je vais perdre pied et ne tarderai pas à sombrer dans les profondeurs de ce gouffre insurmontable. Je n’ai plus de force. Je suis épuisé. Je puise dans une réserve d’énergie que j’ai déjà drainée et ce n’est qu’une simple question de minute avant que ma blessure ait définitivement raison de moi. Je suis confronté dans un redoutable instant de faiblesse et très bientôt je serais à la merci de l’autre.

Doucement, mes doigts glissent sur le mur, à mesure que j’avance dans la profondeur des ténèbres. À l’affut du moindre mouvement, de la moindre présence, mes azurs percent et sondent l’obscurité. Ma déambulation éphémère ne s’éternise qu’une simple poignée de secondes, ma main allant rencontrer un cadre de porte, je m’immobilise et lève lourdement la tête vers l’abysse se déployant tout près de moi. Dans ma vision trouble, embrouillé, les images se dessinent comme de timides mirages devant mes grands yeux bouffies de fatigue et de supplice. La pièce que je découvre graduellement est la salle de main, son ornement luxueux et prospère s’édifie peu à peu devant-moi… et pour confirmer que mes pressentiments inconfortables avait définitivement raison de moi… j’aperçois l’autre… l’ombre fugace se contrastant dans le clair-obscur de la nuit. Je ne distingue que très difficilement la silhouette et je ne peux savoir à qui est-ce que j’ai véritablement affaire. Le plancher continu de danser lascivement sous mes pieds et le vertige persiste hargneusement de déferler sa vague torrentielle sur moi. Bien que tétanisé dans mon trouble, je ne m’arrête pas de vaciller, mes jambes ramollies telles des spaghettis s’éprouvant de supporter ma lourde armature humaine fragilisée.  Je n’ai même pas le temps d’agir, de dire quelque chose, que l’ombre que je dévisage se hâte et s’anime. Une série de mouvement que je ne prends pas le temps d’assimiler, en simultané avec la hâte soudaine de la mystérieuse présence, de mon bras valide, promptement, je déracine mon flingue du creux de mes reins. Avec vélocité, mon bras fouette et grimpe dans l’air tendu de l’atmosphère. Enlisé dans le fourreau de ma stupeur, je brandis la mort dans le prolongement de mes brusques mouvements fatalistes. Ma main moite se resserre avec appréhension contre la crosse de mon Beretta tout droit rivé sur le crâne de mon ennemi alors que j’aperçois enfin les yeux de l’autre. Deux billes azurs qui se plantent telles des lames acérées dans le creux de mes pupilles.

L’ultime confrontation.

- C’est lui qui t’envoie, pour achever le travail qu’il n’a pas eu le courage d’aboutir ?

Un bruit métallique remonte alors dans l’air. Un simple cliquetis. Je viens tout juste de retirer le cran de sureté de mon flingue…  près à appuyer sur la gâchette et à décorer les murs de la salle de bain avec des lambeaux de cervelle explosée. Dans le caveau de ce bas-monde déjanté, il n’y existe qu’une seule règle ; tuer ou être tuer. Et je sais que mon heure n’est pas arrivée. Pas encore tout du moins. Pas en ce minable et piètre deux heures du matin !

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