Disait à sa radio un des Völvas. Il y a quelques minutes, ils étaient arrivés en éclaireur pour inspecter un ancien restaurant au bord d'un lac du Central Park. L'endroit était désormais abandonné, décrépi. L'édifice faisait deux étages, une partie était au-dessus de l'eau, légèrement gelée en cet hiver. Lorsqu'on y marchait, on pouvait entendre les planches de bois craquer. Sur certaines tables, on trouvait encore les assiettes, les ustensiles, témoignage d'un passé pas si lointain, l'époque où le monde des hommes existait encore.
Un véhicule noir, un quatre par quatre, se gare. Deux hommes en sortent et enfin, l'aigle en question, Michael Mans, l'Originel, habillé pour l'occasion d'un blouson de cuir, d'une chemise noire, pantalon noir. Pour une fois, il n'était pas accompagné de son lycan, ni de sa sorcière. Il était seul. Que faisait-il ici? Hey bien visiblement, il était venu voir ce bâtiment. Sans doute voulait-il lui donner une seconde vie. C'était en quelque sorte, sa spécialité voyez-vous? Ressusciter ce qui est mort pour en faire quelque chose d'utile.
Bientôt installé à une table, assit, il pose un plan et discute avec deux de ses Völvas, tandis que les quatre autres patrouillent, dispersés à travers les pièces et les étages. Bientôt, un coup de feu bref retentit à une des radios et Michael fronce des sourcils. Ces hommes auraient-ils oublié un petit détail par hasard? Les lieux sont plongés dans le noir, c'est plein de coins, franchement, les conditions ne sont pas idéales, pas plus avec cette neige qui tombe. Du bruit au deuxième étage, il indique à ses hommes d'y aller, sauf au vampire qu'il a emmené avec lui, son lieutenant en quelque sorte.
-Toi, tu restes avec moi.
« Nous devrions partir mon prince. »
-Fuir? Les enfants de Caïn ne craignent pas la mort, il l'affronte en duel s'il le faut. Mais ce n'est pas la mort qui cogne à notre porte.
Michael appuyait tout de même sur un bouton du gps accroché au gilet par-balle du vampire. Juste au cas-où, des renforts étaient maintenant en route. Puis, l'Originel perçu un mouvement et se tourna, attentif, un sourire sur les lèvres. Logan était là, illuminée par la lumière de la lune. D'un geste, l'Originel ordonna à son vampire d'attaquer la chasseuse. C'est avec attention qu'il allait observé ce duel. Sans doute qu'il serait le suivant, si son lieutenant n'arrivait pas à la tuer.
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Sujet: Re: Skyfall Sam 21 Déc - 23:07
Je croisais les bras face au grand tableau blanc, dans le bureau de mon père. Il était noircit d'écriture, j'avais fait ça dès mon retour du Metropolitan life tower. Je n'avais jamais eu l'esprit aussi clair que ce soir là, et j'en avais profité. A peine rentré dans notre ancien appartement de Brooklynn je m'étais précipité dans le bureau. J'avais dessiné de mémoire tout ce dont je me souvenais, tout dans le moindre détail, les visages que j'avais vu, les endroits, tout ce dont je me souvenais, avec précision. J'avais toujours su faire ça, j'enregistrais en une seconde les situations les plus compliquées et je pouvais les reproduire sans mal, rapidement et d'une précision effrayante. En haut du tableau, il y avait son portrait. J'avais inscris en grosse lettre à côté 'MICHAEL MANS', et en dessous, la mention de vampire originel. Aux échelons inferieurs, j'avais affiché deux portraits. A coté de l'un deux j'avais inscrit 'LEO', et la mention lycan et à côté de l'autre 'ADELE', simplement, je ne savais pas qui elle était, même si je cherchais activement. En dessous j'avais placardé les portrait des quelques hommes que j'avais vu dans cet appartement, les sous fifres. Puis il y avais des croquis de son appartement. Tous les détails dont je me souvenais, la cheminée, le balcon, le grand salon, même l'entré, la porte, l'ascenseur, tous les recoins y était passé. Sur la partie droite du tableau, il y avait mes observations, les informations que j'avais réussi à glaner, et ce que j'avais appris de mes journées à l'observer. En fait c'était plus simple que je ne l'aurais cru, je savais qu'il me faisait suivre, je m'en étais fortement douté, sans en avoir la certitude, puis j'avais repéré un de ses hommes. J'avais élaborée une technique et était rapidement passer maitre dans l'art du déguisement. J'étais la fille au cent visages. Je savais ce que son altesse Michael Mans devait faire ce soir, en fait c'était le hasard qui m'avait donné ce tuyau. Je travaillais toujours au Phantasialand, et je sortais du bar après ma journée de travail, m'apprêtant à rentrer chez moi, quand j'avais entendu deux hommes discuter au coin de la rue. Je savais qu'ils m'attendaient, je savais reconnaître une filature quand j'en voyais une, mais grimé comme j'étais, ils ne me reconnurent même pas. Certains des hommes de mains du vampire était des crétins, j'avais pu le constater. Apparemment même vivre des siècles ne permet pas une infinie sagesse... J'avais entendu un bout de leur conversation, ils disaient qu'il devait se rendre à Central Park, et qu'il fallait préparer le terrain. Je n'avais pas trainé à rentrer chez moi, et il ne m'avait pas fallut creuser plus profondément pour apprendre ce qu'il allait y faire. Quelques infos, une peu d'intuition et de bonnes déductions, j'avais eu l'heure, le jour et la raison de ce déplacement. Réaffecter un vieux batiment. Curieusement je trouvais que c'était plutôt son genre. Je m'y étais préparé, j'avais beaucoup hésité, mais au fond, je savais ce que je voulais faire. Je me tournais et observais mon reflet dans la vitre, dehors il faisait nuit. J'étais pâle, je portais encore les stigmates de ma dernière rencontre avec le vampire, ou plutôt avec son chien de garde, des traces de coup, quelques plaies, que mon entrainement intensif ne permettait pas de guérir vite. Depuis ce soir là d'ailleurs, je vivais dans une angoisse constante. Je supportais mal d'être en sursit, il fallait que je règle le problème au plus vite. Je devais agir, je préférais me jeter à l'eau avant qu'on ne me pousse dans le dos. Mon regard se posa sur la marque au creux de ma main droite et je serrais le poing. J'étais prête, mais sur mes gardes, ce soir, c'était ma deuxième chance, je ne pensais pas en avoir de troisième. Je jetais un regard à la pendule, il était l'heure d'y aller. Je ne serais surement pas suivit ce soir, d'après ce que j'avais compris, tout le monde était sur le qui vive pour assurer la sécurité de Son Altesse, et ils ne seraient pas de trop. J'effleurais le médaillon à mon cou par réflexe, un geste habituel devenu mécanique et j'enfilais ma veste à l'intérieur de laquelle je glissais deux pieux, un de chaque côté. Armée jusqu'au dent, je pris quelques fioles d'eau bénite, au cas ou et me glissais dehors. Le trajet jusqu'à Central Parc était court, je n'aimais pas cet endroit, il me collait la chaire de poule. La neige tombait sur la ville, et le froid hivernal me piquait les joues. Ils étaient déjà là, mais je n'eu aucun mal à atteindre l'ancien établissement sans me faire repérer. J'entrais par les toits, escalader des endroits comme celui-ci était facile, il y avait des prises partout. Je me glissais à l'intérieure, des hommes patrouillaient les étages, ce qui ne me posait aucun problème. Je m'enfonçais dans un recoin, dissimulée dans l'ombre. Deux hommes passèrent devant moi sans me voir, je sortis mon arme quand ils étaient dos à moi. J'avais apprit à tirer très jeune, mes preuves n'étaient plus à faire. Je visais et chargeais, je tirais deux coups bref, sec, en pleine tête. Je ne faisais pas de prisonnier. Ce n'était pas mon genre. Je n'aimais pas spécialement ces méthodes, mais c'était eux ou moi, et je voulais vivre encore un peu. Malgré le silencieux, le bruit des coups de feu n'était qu'étouffé, il n'y avait aucun moyen d'obtenir un silence total. Des bruits de pas, ils savaient maintenant tous que quelque chose ne se passait pas comme prévu. Je progressais en silence le long d'un couloir sombre jusqu'à entendre des bruits de pas qui venaient vers moi. Je me stoppais nette, au dessus de moi il y avait une poutre. Je pris appui sur une fenêtre et dans un élan m'élancais sur la poutre. Agile, souple, rapide et silencieuse, une ombre. Un homme sur ses gardes s'avança dans le couloir, je me glissais au sol et l'assommais avec la crosse du revolver, il tomba au sol dans un bruit mat. L'Originel était en bas. Je me glissais dans une trappe pour arriver en silence au premier étage, si les vieux plan que j'avais trouvé n'étaient pas encore obsolètes. Je suivis le bruit des discussions, fondue dans l'ombre, jusqu'à arriver dans cette pièce où il était. Pas seul, malheureusement mais ce n'était pas étonnant. J'étais cependant soulagée de ne pas voir son chien de garde qui ne devait pas garder un très bon souvenir de moi. D'un mouvement souple, je sortis un pieu de l'intérieur de ma veste. Les deux hommes se tournèrent vers moi. Les rayons de Lune qui passaient par une fenêtre cassée depuis longtemps n'éclairaient que moi. Mon sourire fit échos au sien, cette fois je ne me présentais pas à genoux. Le vampire fit un signe à l'homme avec lui. Un volontaire peut-être ? C'était partit. Il se dirigea vers moi d'un mouvement fluide, trop rapide pour être humain, mais je m'y attendais. Je levais le bras et abaissais le pieu avec force en sentant qu'il m'attrapait le poignet. Cette fois, je ne me laisserai pas piéger. Le médaillon de ma mère s'échappa de l'encolure de ma veste et la Lune fit briller le reflet de la croix sur le visage de mon ennemi.
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Sujet: Re: Skyfall Lun 30 Déc - 17:17
Ainsi donc, c'était Logan, cette jeune et jolie Logan, cette pauvre petite humaine, qui lui causait ces soucis et qui semblait éliminer ces hommes comme si c'était des débutants de la première heure. L'avait-elle suivi, avait-elle réussi à l'espionner? Ah mais Michael aussi sait bien des choses sur elle, où elle habite, les lieux quelques fréquentes, peut-être pas tous, mais bien quelques uns. Tout cela pourrait bien lui être utile plus tard, mais pour le moment, le problème était un peu plus immédiat. Elle se tenait debout, devant lui, déterminée à mettre fin à son existence, bien sûr. En voilà du courage.
Logan était bel et bien là, mais entre elle et lui, il y avait son "lieutenant", un vampire de près de un siècle qui se dénommait Jordan Belfort, un financier de Wall Street chez qui l'audace n'a jamais été un défaut. Il fait un vampire redoutable, loyal à l'homme qui lui a permis d'acquérir l'immortalité. D'un geste de Michael, la consigne était claire: "tues la". Si jamais il venait à la vaincre, se disait-il, il arrêterait peut-être le combat, ou pas, tout dépendrait de comment le combat se passe, un peu comme dans les arènes romaines, à une certaine époque. Il ne fallait pas écarter pour autant la possibilité que Logan l'emporte! Dommage, il l'aimait bien ce Jordan, mais personne n'est irremplaçable. Ainsi, l'Originel s'assoit sur une chaise et observait le spectacle, d'un œil attentif.
Déterminé à en finir rapidement avec cette humaine et à satisfaire son maître, Jordan s'était élancé tel un fauve vers Logan. Pas question de ménager cette tueuse, qui venait de tuer de ses hommes. En attrapant son poignet, il voulait faire une clé de bras pour lui casser le bras et la soumettre en moins de deux, mais il sous-estima l'humaine qui eut le temps d'abattre un pieu préparé à travers son bras, bord en bord, ce qui fit lâcher un cri de douleur au vampire qui montra les crocs, les yeux désormais envahit d'un noir ténébreux. La haine dans ces yeux ne firent aucun doute, avant de laisser place à l'horreur lorsqu'il aperçut la croix, lâchant un cri immonde, il eut le temps d'envoyer virevolter, d'un coup de son bras blessé, la jeune femme loin de lui.
-Je vais te tuer avec ce pieu salope!
Un peu moins de parole, lui conseillerait Michael. Arrachant le pieu de son bras, il eut un rictus de douleur, avant de prendre une chaise, de la casser en morceaux contre son genou, morceaux qu'il lançait maintenant vers Logan, le dossier, les pattes et à la fin, espérant profiter d'une position plus défensive de la part de l'assassin ou même, d'un objet l'ayant atteint, il se ruait vers elle avec le pieu, déterminé à lui planter dans le corps! Si un vampire est plus rapide qu'un humain, ces gestes ne sont cependant pas à l'abri de toute prévisibilité. La croix l'avait également affaibli, déjà, le vampire avait perdu un brin de sa force de départ, mais sa détermination n'avait pas faibli d'un cran. L'audace...
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Sujet: Re: Skyfall Ven 3 Jan - 15:47
Je savais que je n'avais pas le droit à l'erreur cette fois. C'était déjà un miracle que je sois encore en vie après ma première rencontre avec le vampire. J'analysais rapidement la situation, et je savais que je n'avais pas beaucoup de temps devant moi. Il était impossible de dire combien d'homme il avait amené avec lui, et même si trois d'entre eux étaient neutralisés, il était fort probable qu'il y en est d'autre dans les étages, qui pourraient intervenir et changer l'issue du combat en quelques secondes. Et je n'excluais pas la possibilité d'une arrivée de renforts imminente, il était bien trop intelligent pour ne pas prévoir toutes les éventualités possible. Il faudrait donc opérer vite, et dégager sans trainer. Quand le vampire se précipita sur moi et me saisit le poignet, j'abaissais mon bras avec force et je lui plantais le pieu dans l'épaule. Son cris de douleur m'indiqua que j'avais bien touché ma cible, peut-être ne ferait-il plus l'erreur de me sous estimer. Le reflet de mon médaillon dans ses yeux lui tira un cris de rage et sans me laisser le temps de contrattaquer, de profiter de cette faiblesse, il m'expédia loin de lui de son bras blessé. Je ne vis pas venir le vol plané qui suivit et un cri de douleur m'échappa quand mon dos heurta violemment le mur du fond. Je ne perdis cependant pas une seconde pour me relever, sans me laisser démonter par les menaces de ce gentleman. Je tirais le second pieu de l'intérieur de ma veste, jetant un regard nerveux à mon pieu qu'il tenait dans ses mains après l'avoir arraché de son bras. Je n'aimais pas combattre devant témoin, encore moins lorsque je savais que ledit témoin tentait de me tuer, je ne voulais pas faire une démonstration de mes capacités, j'avais bien conscience de l'importance du secret dans la voie que j'avais choisis. Mais dans l'immédiat, l'important était de rester en vie. Me débarrasser d'un vampire pour avoir le loisir de m'occuper d'un autre. Le vampire brisa en morceau une chaise et je me jetais à terre afin d'éviter -de justesse- qu'un de ces pieux improvisé ne me transperce l'estomac, ce qui aurait signifié une fin prématurée du combat mais également de ma vie. Les épieux fusèrent vers moi et malgré mes réflexes impressionnant, l'un d'eux m'atteint à l'épaule gauche en me projetant en arrière. Je poussais un cris de douleur et portait immédiatement une main à mon épaule blessée. Je me redressais sans attendre, arrachant avec une grimace le morceau de bois de ma chair d'où s'écoula le sang, rouge sombre, ruisselant sur mon bras. Je n'aimais pas l'idée que l'odeur de mon sang emplisse l'air, avec tous ces vampires dans le coin. Mon ennemi se précipita sur moi, ce qui était une réaction plutôt normal, dans le but clairement affiché de me transpercer avec ma propre arme. J'avais moins d'une seconde pour réagir, comme à chaque fois, c'était le temps qu'il lui fallait pour arriver jusqu'à moi, moins d'une seconde. Je savais comment chasser, je savais qui était mon ennemi et je savais comment en venir à bout. Je ne le vaincrais pas par la force, je le savais, je n'avais aucun espoir à ce sujet. Mais il y avait des substances nocives pour les vampires, au delà de la croix que j'avais autour de mon cou. J'attrapais une fiole d'eau bénite que je débouchais d'un geste du pouce, j'attendis qu'il soit tout près de moi, il porta une main à mon cou et me colla au mur derrière moi, au dessus du sol de quelques centimètres, je suffoquais déjà sous la pression mais au dernier moment, juste avant qu'il ne me plante le pieu dans le ventre, je lui jetais le contenu de la fiole de verre à la figure. Il recula immédiatement en hurlant et je tombais souplement sur mes pieds. Je resserrais les doigts autour du pieu de bois. Le vampire se préparait déjà à contrattaquer, tant mieux, moi aussi. Je ne pouvais m'empêcher d'être déstabilisé par ses longues canines, ses iris sombres et les veines bleutées autour de ses yeux. C'était ça, le visage de la mort. Je tirais de ma botte un couteau à fine lame, j'avais utilisé une arme identique dans l'arène, c'était ce qui m'avait permis de me débarrasser de la vampire mais également du sorcier. Je savais comment m'en servir, et si Mans avait regardé mon édition des jeux, il devait le savoir. Je me jetais en avant, décidant de prendre les devants tant qu'il était encore affaiblis, je levais le bras qui tenait le pieu et l'abaissais avec force, visant la poitrine de l'homme qui me faisait face, consciente du peu de chance que j'avais de réussir ainsi, j'en profitais également pour lui planter le couteau dans le cou. Le même geste que dans l'arène. Quand la vampire me serrait la gorge, prête à planter ses crocs dans ma jugulaire, et que je lui avais planté profondément l'arme dans le cou, après que Lottie l'est affaiblis avec la croix de ma mère. En regardant les yeux de mon adversaire tandis que je maintenais enfoncé la lame, j'y trouvais la même surprise que dans ceux de cette femme, moins d'un an auparavant. Je n'aimais pas me souvenir des jeux, je n'aimais pas l'idée qu'une population entière m'est regardé tuer puis pleurer la mort de Lottie, me relever, droite et fière, couverte de sang, glaciale au milieu d'une arène où gisait trois corps sans vie. Je fis un effort surhumain pour s'arracher à cette vision qui hantait tous mes cauchemars. Mon ennemi n'était pas mort. Pas encore. Il aurait fallut que je sépare sa tête du reste de son corps, ou que je le transperce une bonne fois pour toute avec le pieu. Pas mort, mais salement amoché. Je jetais un regard au vampire originel, je n'étais pas au meilleur de ma forme non plus, le sang s'écoulait abondamment de ma blessure et je faiblissais un peu plus de minute en minute.
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Sujet: Re: Skyfall Lun 6 Jan - 4:33
C'était tout un combat auquel Michael assistait. Qui allait gagner? La tueuse ou bien son lieutenant? Il était bien curieux de voir qui serait le plus fort, bien qu'il avait sa petite idée à ce sujet, s'il avait bien cerné la personne en question. C'était le moment de mettre cette hypothèse à l'épreuve. Puis, en tous les cas, il en apprendrait plus sur son ennemie, avant de décider, une fois encore, de ce qu'il en ferait.
Jordan était décidé à en finir avec cette assassin, qui, il y a quelques jours, avait tenté de faire flamber la Life Tower et de tuer le prince. Ceci dit, l'humaine s'avérait plus coriace que ce à quoi il s'attendait. Déjà, il venait de recevoir un coup de pieu dans l'épaule et dans le bras, en plus de la voir équipé de crucifix. Comment un objet aussi petit pouvait-il venir à bout de lui? C'était injuste! Au moins, il avait réussi à éloigner la tueuse et tentait ensuite d'utiliser l'environnement à son avantage, tel que son maître lui avait appris. Tout ce combat lui rappelait les heures les plus difficiles de la guerre contre les humains.
Loin d'avoir dit son dernier mot, il réussit à atteindre Logan et à la blesser à quelques reprises. Il s'empresse alors de se ruer sur elle à la vitesse de l'éclair. Cette fois, il la tenait, il le sentait. L'odeur du sang ne faisait que l'animer davantage. Il l'attrapa en moins de deux, la souleva de sa main, sa main autour du cou de l'humaine, il aurait pu rompre ses os et finir le combat, mais il voulait la voir suffoquer, lui planter un pieu en plein cœur et la vider de son sang tandis que les derniers spasmes de vie la quitterait. Une pensée qu'il allait regretter. Montrant les crocs comme un signe de défiance et de haine, il vint pour planter le pieu dans la chair de Logan, lorsqu'il reçut de l'eau bénite sur le visage. La réaction et la douleur ressentit fut immédiate et il perdit totalement ces moyens, temporairement aveuglé. Les yeux en larmes, enragé comme jamais, plus monstre que humain, il avait la bouche sortit, prêt à la mordre lorsqu'il voulut lui donner un coup de bain, tout en esquivant un coup. Or, son esquive, la tueuse parut la deviner, puisque son pieu l'attendait. S'il put faire dévier le pieu, brièvement, de sa trajectoire, il ne put retenir le couteau, qu'il reçut en pleine gorge. Cette fois, c'est la peur qui se lisait dans ces yeux. Pour la première fois dans son existence de vampire, Jordan doutait.
Le pieu avait virevolté plus loin et il saisissait maintenant la main de Logan, tentant de la faire lâcher cette maudite lame qu'il avait au travers de la gorge et qui faisait qu'il se vidait de son sang et perdait de sa force. La blessure ne le tuait pas, mais l'affaiblissait certainement. Un vampire tire sa force du sang qui coule dans ses veines. Or, du sang, il en perdait et en quantité. Dans l'espoir de lui faire lâcher le couteau, il se rua vers le mur, Logan contre lui, pour l'y plaquer solidement. Le mur céda un brin, sembla se renfoncer. La tueuse le lâcha et le vampire tituba vers l'arrière, trébucha, tomba à genou, mais réussit à enlever la lame, pour aussitôt porter la main à son cou, freinant l'écoulement, le temps que la plaie se referme. Essoufflé, affaibli, il se relevait en s'appuyant avec une table. Il jeta alors un regard vers son Prince, qui regardait.
« Mon Prince... je vous en pris... »
Michael avait assisté au combat, à ces manœuvres inespérées de Logan, qui se battait bien. On ne pouvait pas en dire autant de Jordan en revanche, qui accumulait les erreurs et l'excès de confiance. Le vétéran de la guerre se serait-il ramolli? Passerait-il trop de temps dans le bordel de Damian? Allez savoir, ce n'était pas son problème, mais Michael tolère mal l'échec. Lors son lieutenant le regarda avec un air désespéré, ce fut trop pour lui. Le vampire se leva et porta son regard vers Logan.
-Achèves-le Logan. Je sais que tu en es capable. Montres-moi la force de ta vengeance.
Jordan fut ahuri, totalement surprit par les paroles de son prince. Jamais durant la guerre il ne l'avait abandonné. Il l'avait sauvé à de nombreuses reprises. Pourquoi cette trahison? Tandis que le vampire était là, à se tenir debout, surprit et remettant tout en question, il était dans un état de vulnérabilité quasi-totale.
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Sujet: Re: Skyfall Mer 8 Jan - 23:05
Je me souvenais des premières leçons de mes parents. Il fallait respecter la vie sous toute ses formes, car aucune créature n'était au dessus d'une autre. Mes parents ne haïssaient pas les vampires. Ils faisaient simplement ce qu'ils avaient à faire pour se protéger et protéger leur proches, leurs enfants, leurs amis. Ne pas tuer gratuitement, seulement en cas de nécessité, jamais des innocents. Je savais ce qu'impliquait la mort, et qu'elle ne devait pas être dispensé trop promptement. Je n'étais personne pour décider qui devait vivre ou mourir. Mais je voulais aussi protéger les gens que j'aime, me protéger. Seulement en vieillissant j'avais changé. Je ne croyais plus en tout ces idéaux. La vie n'était pas juste, et si je voulais l'être malgré tout, je serais tué. Je n'avais pas le loisir d'être juste. Je voulais vivre avant tout, la vengeance était devenu mon seul moteur. J'aurai voulu que Soren soit là, mon frère était un homme incroyable et je sais que sa présence à mes côtés aurait pu changer bien des choses. Mais Soren était partit, il avait suivit mon père, après ma victoire lors des Jeux de la Moisson. Je savais que j'étais en train de gagner mon combat, je m'étais assez battu pour sentir quand le moment fatidique arrivait. Malgré mes blessures et la fatigue qui commençait à se faire sentir -le secret des victoires résidait depuis toujours dans la rapidité de celle-ci, surtout quand l'adversaire est un vampire- je savais que j'avais porté des coups sévères et que mon adversaire aurait du mal à contrattaquer une fois de plus. Je fermais les yeux sous la violence du choc quand le vampire me colla au mur, mais il était déjà trop faible. Il parvint cependant à m'arracher mes armes des mains Je ne voyais plus que le pieu, dans mon champ de vision, il avait roulé sur le sol légèrement à ma droite. Le vampire s'éloigna de moi, il savait qu'il était gravement blessé et qu'à moins d'un miracle, sa mort ne faisait aucun doute. Il prit appui sur un table et je profitais de son répit pour me jeter à terre et me relever d'un mouvement souple le pieu à nouveau dans les mains. Je lançais un regard à Mans mais le reportait bien vite sur son lieutenant qui venait de le supplier. Bien sur son intervention aurait changer l'issu du combat et lui aurait donner une chance de vivre. Je vis la lueur agacé dans le regard de l'originel. Bien sur. Il ne tolérait pas la faiblesse, il n'éprouvait aucune pitié. Un monstre, un vrai. Achèves-le Logan. Je sais que tu en es capable. Montres-moi la force de ta vengeance. Je lui jetais un regard de profond dégout. C'était répugnant. Il n'avait donc de considération pour personne ? Ces hommes n'étaient que des pions qu'ils disposait à sa guise sur un échiquier, pour jouer une partie mortelle. Pendant ce temps, Son Altesse était bien à l'abri dans sa tour d'ivoire, peu importe le nombre de larbins qui se feront massacrer. Comment des hommes pouvaient ils montrer du respect pour lui ? Il ne le méritait pas. Les chefs de guerre bénéficiaient du respect et de l'affection de leurs soldats parce qu'ils étaient puissants, mais aussi parce qu'ils étaient justes. Peut-être que finalement, Mans ne devait sa horde qu'à la crainte qu'il inspirait, en plus d'avoir su se rallier quelques dégénérés en permanence assoiffés de sang. Je jetais un regard au vampire implorant. Je savais parfaitement que je devais le tuer, je n'avais pas d'autre choix, ce serait lui ou moi. Cette pensée me donna l'étrange impression d'être retourné dans l'arène. Mais je n'en avais pas envie. Tuer un homme qui implore, qui demande grâce. Ça ne me ressemblait pas, c'était monstrueux. J'aurais voulu m'en faire un allier, mais je savais que c'était impossible, il resterait toujours dévoué à son maitre, malgré l'ignoble trahison de celui-ci, je le savais, il ne pouvait pas être digne de confiance. De plus lui n'aurait pas hésité une seule seconde à me tuer, malgré mes éventuelles supplications. Il était tellement vulnérable cependant que j'hésitais. C'était comme voler sa sucette à un bébé. Sauf qu'ici, en plus d'être lâche, c'était monstrueux. Mais à combien de femmes, de gamins, d'hommes avait-il ôté la vie ? Je clignais des yeux et il me sembla entendre au loin le cris de ma mère, l'atroce vision de son corps sans vie tombant sur le sol. Sans plus réfléchir, je me jetais sur le vampire et lui plantais le pieu dans le coeur avec un cri de rage. Je poussais durement le corps sans vie du vampire qui tomba sur le sol dans un bruit mat. Mort. Sa peau ne tarda pas à adopter une couleur bleutée, caractéristique de la mort. Je reculais d'un pas, horrifiée. J'avais agi sans réfléchir, de façon impulsive. Pendant une seconde, rien n'avait plus compter au monde que la mort de ce vampire tout en sachant que la prochaine vie qui se terminerait serait celle de Mans. Mais maintenant je me réveillais, comme si je venais de me prendre un seau d'eau glacée en pleine figure. Je levais les yeux vers Mans, dans mon regard flambait une haine incommensurable. C'était sa faute. Tout était sa faute. Mon coeur de pierre, mes actes monstrueux. C'était lui le responsable de toutes ces morts. Pas moi. Oui, c'était plus facile de se dire que c'était lui et qu'il devait payer pour ça. Bien plus facile que d'admettre qu'au fond, je n'étais pas si différente d'un monstre. Vous êtes un monstre. Crachais-je hargneusement, tentant de me convaincre moi-même. Vous obligez les gens à mourir pour vous mais vous ne le méritez pas, vous êtes un lâche. Vous ne connaissiez ni le respect, ni la considération, vous n'éprouvez aucune affection, aucune loyauté, ni aucune pitié pour personne. Je resserrai mon poing et mes doigts entrèrent en contact avec la marque sur ma paume droite, celle qu'il m'avait faite au fer rouge il y à quelques jours et qui n'avait pas encore bien cicatrisé. Je tirais de ma bottine un autre couteau à fine lame, prête à me livrer à un nouveau combat.
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Sujet: Re: Skyfall Ven 10 Jan - 3:49
Jordan n'avait pas été à la hauteur. Soit il s'était avéré moins intelligent, soit il avait sous-estimé son adversaire, il s'était détendu et avait oublié les bases même du combat, enfin, toujours est-il que cette bataille, il l'avait perdu dans la honte et le déshonneur, face à un adversaire que Michael considérait bien plus faible qu'un vampire d'une poignée de siècles. Ce n'est pas cela néanmoins qui a condamné le vampire à ses yeux, bien que sa destinée et son sort étaient déjà décidés par la volonté de l'humaine. Non, c'est sa demande d'aide, cette évocation pathétique. C'est cela qui a condamné Michael au point de solliciter Logan pour qu'elle mette fin à cet être pathétique. Il sentit dès lors le regard de la jeune femme sur lui, un regard empli de haine, mais qui ne l'empêcha pas de commettre le geste final et de mettre fin à l'existence de Jordan. La rage avait laquelle elle abattit le vampire le fit se lever, presque d'étonnement, de ravissement peut-être même. Il ramassa un tuyau de fer qui traînait au sol et se rapprocha de Logan, qui semblait maintenant vouloir en découdre avec lui. C'était prévisible oui. Pour elle, ce vampire n'était qu'un obstacle. Le but ultime à atteindre était maintenant tout proche, mais si loin à la fois.
Logan semblait plus décidée que jamais à l'abattre. Elle le blâmait pour la mort de ce vampire, qui pourtant, était bien décidé à la tuer et il n'aurait pas eu la moindre once de remords à le faire. Elle, comme lui, sont des tueurs. Des gens qui éliminent des obstacles afin d'atteindre leurs buts. Pourtant, Michael n'a jamais pris plaisir à tuer, ou si peu souvent. Tandis que la chasseuse le traitait de monstre, il fait tournoyer le bâton de fer dans sa main et commençait à marcher doucement autour d'elle, avec son regard de loup à l'affût. Il comptait lui expliquer un peu de sa vision et faire la morale à cette humaine, qui ne l'écoutera sans doute pas, pas sur le coup du moins, mais les paroles d'un être millénaire peuvent raisonner bien longtemps dans l'esprit des être sensibles.
-Démonises moi si tu veux Logan. C'est bien plus facile de tuer un monstre après tout, mais dis-moi, qui de nous deux est le plus monstrueux dans cette pièce? Tu as devant toi le reflet ultime de ta vengeance. Un être qui place une cause, un but, au-dessus de l'existence. Mais qu'est la vie ou l'existence, lorsque dans la honte, nous sommes défaits, ruinés? L'homme qui a perdu sa famille, qui ne vit que pour tuer, n'est-il pas déjà mort? Le vampire qui se comporte tel un animal et se nourrit du sang des faibles et des innocents, celui là dispose-t-il toujours d'une humanité? Ah Logan, tu te trompes, j'ai eu pitié pour ce vampire, dès l'instant où il a imploré mon aide, son sort était décidé. Par ta main ou par la mienne, son existence aurait pris fin et c'est tout ce qu'il méritait. Défait, vaincu, il aurait dû accepter son sort avec dignité... comme ta mère.
En évoquant la mère de Logan, Michael cherchait certainement à la provoquer, à la déstabiliser, tout à la fois si possible. Un adversaire en proie à l'émotion, même si la rage peut donner une énergie étonnante et galvaniser, est plus enclin à faire des erreurs. L'Originel semblait si calme, concentré à la fois, mais sa posture était légèrement nonchalante, bien que son regard ne trompait pas. Il n'était pas Jordan. Michael désigne du bout de son arme improvisé cette lumière qui clignote au niveau de la veste de Jordan, toujours sur le sol. -Tic tac, le temps file et il te reste tant à livrer Championne de la Moisson.
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Sujet: Re: Skyfall Ven 10 Jan - 22:13
En plantant le pieu dans le coeur qui ne battait plus depuis longtemps de mon ennemi, je me dis en définitive que je n'étais plus une enfant. Il était loin le temps où je jouais du piano dans le salon sous le regard de mes parents. Aujourd'hui je n'étais plus animé que par la haine. Quand mon regard rencontra celui de Mans, j'eus l'impression de me heurter à un miroir. La même froideur se dégageait de nos yeux. Pourtant je voulais me convaincre que je n'étais pas comme lui. Je faisais ce que je devais faire par obligation, pas par choix. J'avais oublié depuis longtemps qu'on avait toujours le choix, et qu'il suffisait de faire le bon. En faite j'avais choisis depuis tellement longtemps que j'avais l'impression aujourd'hui ne t'être bonne qu'à ça, tuer. Survivre. J'excellais dans cette discipline. Et je survivrais cette nuit encore. Il faudrait que tout se termine cette nuit. Je fixais e vampire Originel d'un regard dur ou flambait la colère et un argent désir de vengeance. Je m'étais souvent questionné sur lui après la mort de ma mère, sur qui il avait été, des siècles auparavant. On ne naissait pas en étant un monstre, on le devenait. Mais j'avais chassé ses interrogations de mon esprit il y à longtemps, car aujourd'hui peu m'importait son passé. Obnubilée par le sort qu'avait subit ma mère, je ne pensais plus qu'à une chose, obtenir ma vengeance. Le savoir vivant en étant si cruelle alors qu'on avait arraché cette femme merveilleuse à la vie me semblait injuste et insupportable. Je sentis comme une pointe de fer dans ma poitrine et mon estomac se nouait. Je ne voulais pas penser à cette nuit. Je ne voulais pas me laisser emporter par l'émotion car je commettrais des erreurs. Il était important que je garde toujours ce masque de glace sur mon visage. Une tueuse implacable. Voilà ce que je devais être. J'évaluais rapidement les possibilité de m'en sortir quand je le vit ramasser une barre de fer qu'il fit habilement tourner dans sa main. Je resserrai mon couteau à m'en faire blanchir les jointures. Il allait falloir être futée, car le combat s'annonçait compliqué. Il s'avança à pas mesurer, tournant autour de moi comme une bête avant d'achever une proie blessée. Et je n'aimais pas particulièrement cette situation. Je me tournais à mon tour pour toujours lui faire face et garder une distance de sécurité entre nous, toujours dans une position d'attaque cependant. Reflexe vitale. Je savais que l'attaque était bien souvent la meilleure des défense, en particulier dans ce type de combat. Même si en général j'étais plus habile dans la riposte. Mon adversaire était concentré ailleurs et j'en profitais pour frapper. En l'écoutant parler, j'eu la désagréable impression que malgré tout ce que je pouvais faire, il savait ce qui se passait dans ma tête. Il savait que je doutais de moi, et que je doutais d'être si juste que je le prétendais. Que j'avais peur d'être devenu comme lui. Comme ceux que je combat depuis des années. Je tentais de garder une contenance mais quelque chose se brisa dans mes yeux quand il évoqua ma mère. Ma mère qui avait accepté la mort, sans supplications, qui était resté droite, digne. Le médaillon autour de mon cou me sembla soudain incroyablement lourd et j'avais l'impression de sentir le métal s'enfoncer dans ma peau dans l'encolure de ma veste. Je dus faire un effort surhumain pour ne pas bondir en avant, ce qui n'aurait pas été judicieux. Ne parlez pas d'elle, vous ne savez rien de ces choses la. Ordonnais-je d'une voix dure. Il me rappela que les minutes s'écoulaient et que les renforts étaient en route. Bien sur, je n'avais pas le temps. C'était à moi d'agir. Si je choisissais de fuir maintenant, je mourrais indubitablement, il me faudrait attaquer la première, puisqu'il ne semblait pas décider à le faire. Peut-être que vous devriez vous servir du cadavre de votre larbin comme bouclier, ça reste dans vos habitudes et ça vous évitera les vilaines blessures. Suggérais-je d'une voix acide. Mais je ne parvenais pas à cacher mon trouble. Je détestais qu'on parle de ma mère, je n'évoquais jamais le sujet, c'était bien trop douloureux. J'arrivais un peu à cours de munition, un pieu, un couteau, sachant qu'aucune de ses deux armes ne serait mortelle. Mais le pieu le neutraliserait. Puisque Son Altesse ne voulait pas attaquer, j'allais devoir me lancer. J'aurais pu lancer le couteau, mais je me prierai d'une arme qui me serait utile. Il était plus rapide que moi, je ne pouvais tenter qu'un coup de poker. Je me jetais en avant sans plus réfléchir, me projetant littéralement contre lui, mon bras qui tenait le pieu levé, tout en jetant un coup d'oeil sur la barre de fer qu'il tenait dans ses mains. Je savais que j'avais trop peu de chance de le blesser, mais le but était plutôt de l'atteindre, de me rapprocher de lui, j'étais plus efficace au corps à corps. Le problème ensuite, c'était qu'une fois entre ses mains, mes chances de survie était plutôt minces. Mais si je devais mourir je voulais m'assurer de l'emporter avec moi. Même si mourir n'était pas le but de la manoeuvre. Je resserrais les doigts autour de mes armes, prête à le transpercer de part en part. L'audace était peut-être un défaut finalement.
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Sujet: Re: Skyfall Jeu 23 Jan - 14:45
Même si Logan le cachait merveilleusement bien, Michael pouvait sentir sa faiblesse, ses hésitations, son envie même de se jeter sur lui. Oh, il n'a aucun don particulier qui le lui permet, mais il connait assez l'âme humaine pour lire dans le regard d'une femme la peur, la haine, la fatigue qui la trahie. Affaiblie par un combat tout de même difficile, la chasseuse n'était sûrement au meilleure de sa forme pour affronter son adversaire le plus redoutable, sans oublier le facteur temps qui jouait. Néanmoins, elle n'était pas inoffensive pour autant, loin de là.
Jouer dans la tête de son ennemi est souvent une des clés de la victoire. Un grand stratège vous dirait que l'idéal est de remporter une bataille avant même qu'elle ne soit livrée. Il mettait aussi l'humaine à l'épreuve, lui présentait un reflet d'elle-même qui ne lui plaisait sûrement pas, ainsi qu'une vision particulière de l'honneur, mais qui est tout de même cohérente. Tellement d'ailleurs que Logan y adhérait peut-être au fond d'elle, après tout, n'avait-elle pas achevé ce vampire tel qu'il l'avait demandé?
L'heure n'était cependant plus au grand discours. L'affrontement verbal allait rapidement devenir physique. Un combat inégal, vu la puissance de Michael. Le vampire originel esquissa un sourire presque carnassier lorsque l'humaine lui dit qu'il ne connait rien de sa mère. Un rappel du temps qui passait, il l'invitait clairement à la faire passer à l'attaque. Pourquoi aurait-il attaquer le premier? Pour impressionner la galerie? L'avantage était de son côté, autant la laisser s'épuiser encore.
-Tu peux me tutoyer. Après tout, tu t'apprêtes à échouer, encore.
Comme première attaque, Logan se jetait sur lui, littéralement. Un bond, avec le pieu en l'air, bien tenu par le bras. La barre de fer qu'elle guettait baissa vers le plancher, pointé vers le bas, mais le bras du vampire se dressa et attrape le poignet ou l'avant-bras de ce bras, qui, par extension, tenait le pieu qui aurait pu le paralyser. L'étau de sa main venait à peine de se resserrer sur le bras de l'humaine, que le bâton de fer alla direct au flanc de sa jambe, son genou pour être précis. Son bras en pleine extension ou presque, il était probablement hors de portée du couteau, sauf justement cette main qui lui tenait le bras. Se jeter sur lui, sans autre pensée ou tactique était probablement la pire des manœuvres à faire. Rien qu'avec sa force, il pourrait broyer le bras de Logan.
HJ: Désolé du délais, début de session chargée!
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Sujet: Re: Skyfall Mer 5 Fév - 23:21
Je savais ce qui signifiait avoir peur. Je connaissais la peur, la vraie. Pas celle qui vous colle des frissons et vous fait hésiter, non, la vraie terreur, celle qui vous bouffe la vie et vous ronge le coeur, qui vous grille le cerveau, vous fait agir par instinct, parce qu'il faut bien agir pour survivre. Parce que cette peur là, elle n'existe que si on veut vivre encore, ardemment, furieusement. On à peur parce qu'on voit la fin arriver. Je connaissais cette sensation, cette flamme qui voulait brûler à tout prix, qui était alimenter par quelque chose de bien plus fort qu'un simple amour pour la vie humaine. Mes moteurs étaient la haine, la douleur, la colère, la vengeance. Je réclamais la vengeance depuis la mort de ma mère. Michael Mans devait payer pour ce qu'il avait fait, peu importe quand, peu importe comment, il paierait, c'était une certitude. Je n'étais plus une gamine, j'avais grandit trop vite, comme beaucoup, poussée en avant par la vie, par le fil des événements. La vie m'apprenait de force, et ce n'était pas un mal, c'était comme ça qu j'apprenais le mieux. En me jetant en avant, directement sur lui, je savais que je n'avais aucune chance de l'atteindre, je savais que ma manoeuvre était risqué, qu'en un clin d'oeil il pouvait mettre fin à ma vie. Mais j'étais prête à prendre le risque, je pariais aussi sur son orgueil démesuré. Il ne voudrait pas me tuer d'un coup sec, j'en était presque sûre. Il voudrait en profiter, profiter de son triomphe sur la pathétique petite humaine que j'étais, la gamine qui avait osé le défier. Il devrait bien me reconnaître un certain cran. Mais je me foutais de ce qu'il me reconnaissait ou non, tout ce que je voulais, c'était voir s'éteindre la vie dans ses yeux. Il m'attrapa le poignet avant que je ne puisse atteindre l'endroit où se trouvait son coeur, mais c'était prévisible. Contrariant, certes, mais prévisible. Je n'aimais pas sa tranquillité, ça signifiait forcément quelque chose de mauvais pour moi. Il serra mon avant bras, je fit un effort pour garder un visage impassible au maximum, mais un cri de douleur m'échappa quand la barre métallique vint me heurter avec force au niveau du genoux. Je me sentis fléchir mais me reprit aussitôt. En croisant son regard, je ne réfléchis pas plus longtemps. J'ajustai quelque peu le couteau entre les doigts de ma main libre et d'un mouvement rapide et précis lui plantai dans la main qui me tenait le bras, quitte à me planter ma propre arme dans le bras. Je lui adressais un sourire mauvais. A croire qu'au jeux du chat et de la souris, la souris avait encore de la ressource.
Je retirai le couteau d'un coup sec, ignorant les douleurs que je ressentais dans la plupart des membres de mon corps. Je ne lui offrirai pas une victoire facile, si je devais tomber, je m'assurerai qu'il tombe avec moi. Je cherchais pourtant du regard un échappatoire, quelque part autour de moi. Je me retrouverai vite à cour d'arme, mon petit couteau de causerait que peu de dommage, mais si je parvenais à utiliser l'environnement à mon avantage, j'aurai peut-être une chance, et si mince soit elle, je la saisirai si elle se présentait. Mais il était non seulement plus fort et plus rapide que moi, mais j'avais également peur qu'il anticipe mes actions, rompus à ce genre d'exercice par des siècles et des siècles d'existence, par vraiment comparable à mes vingt-deux ans de vie, dont plus de la moitié n'était qu'une innocente vie d'enfant. Mes yeux fixés dans ceux de Mans je réarmais mon bras, et fit un pas en avant, toujours plus proche du danger, presque inconsciente d'avancer vers des armes mortelle, pour l'atteindre et tenter de lui lacérer le visage, tout en sachant que je ne ferait pas le poids. Le bras qu'il me serrait était parcouru de picotement que je sentais partir depuis la marque dans ma paume, qu'il m'avait lui même faite. Comme si son contact ravivait ce souvenir douloureux.
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Sujet: Re: Skyfall
Skyfall
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