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 [JOKE] HUNT THE HUNTER.

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Catherine d'Absac
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✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
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✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

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MessageSujet: [JOKE] HUNT THE HUNTER.    [JOKE] HUNT THE HUNTER.  EmptyDim 16 Fév - 17:27

“ Blake & Joe Erzbeth♦ 1905, Irlande. „
Les humains. Le fléau de ce monde. Seulement bons à les nourrir, eux, les damnés. La boule haineuse gravit chaque monticule de terre et de boue, de branches, de n'importe quoi. Les pistolets. Cette saloperie. La maudite n'avait rien contre, par le passé. Lorsqu'elle était elle-même une simple enveloppe organique. Son hémoglobine déjà centenaire souille l'herbe, laissant sur son passage un sillon informe et rougeâtre. Paralysée par une stupide balle de bois. A deux doigts de son organe mort. La robe en charpie, elle jure par tous les dieux que le premier qui croisera sa route en pâtira. Mais ce n'est qu'une illusion douteuse, les rêveries d'un machabée prêt à connaître la vraie mort. L'ironie du sort. Le chasseur chassé. Les proies traquent la bête, une vendetta sous la forme de pieux et d'armes à feu mortelles et impitoyables. Maudits soient les descendants de son défunt Louis. Maudits soient-ils ! Et tout en proférant ses outrages, la vampire s'active. Incapable de filer aussi vite qu'à l'accoutumé. Réduite à se mouvoir comme un simple mortel. Ridiculisée. Ils vont le payer, mais plus tard. La vengeance est un plat qui se mange froid, et s'il y a bien une chose qu'elle a appris au Colorado : C'est à œuvrer sagement et patiemment. Avec finesse. Et un jour, elle viendra à bout de cette descendance maudite. Et sûrement pas comme elle s'y attend.

Mais l'heure n'est pas aux tergiversations et, c'est le souffle court qu'Erzbeth se faufile entre quelques branches à l'apparence osseuses. Des bouts de bois décharnés, aux griffes monstrueuses dans l'obscurité de cette nuit sans lune. Une aubaine pour elle. Mais dans les conjonctures actuelles, l'immortelle n'est pas sans savoir qu'ils dominent la situation. Et d'une main de fer, mais faible pour une bestiole de son acabit, sa main aux ongles meurtriers arrache une branche de sa racine, assez fébrilement et maladroitement pour en écorcher une partie de la pointe. De quoi faire un pieu improvisé. D'un sourire lascif sur ses babines, la vile bestiole s'avise déjà en train de planter cette arme de fortune dans la sale caboche de l'un de ses assaillants.

«- Vite, mes frères ! Râle une voix tonitruante, brisant l'espace silencieux.  

- Ah, les charognes ! Jure-t-elle entre ses dents serrées, marchant à reculons. Le goût du sang sur ses lippes.

L'une de ses mains souillées sur son cœur, tandis que l'autre étreint avec force le bout de bois. C'est avec horreur, pivotant sur ses talons nus, qu'elle avise le vaste décor s'étendant devant elle. Un … Cimetière. Comme c'est … Ironique. La moue de travers et le regard cynique, le brune détale presque aussitôt. Zigzaguant entre les pierres tombales ou les anges pleureurs. Et bien malheureusement pour elle, chaque sépulture est bien trop noble, trop risible, pour cacher sa silhouette pourtant frêle. Ses iris tournent dans ses globes, tandis qu'elle ose un regard en arrière. Trois hommes sont à ses trousses, les mines rageuses et haineuses, torches aux mains et armes saillantes aux autres.  

- ON TE TIENS, ERZBETH ! » Beugle le chef, une masse humaine aux épaules larges et à la crinière blonde. Trop semblable à Louis. Beaucoup trop.

Dents en avant, la créature aux allures de nymphe enragée contourne une tombe, titubant et s'activant le plus rapidement possible. Et de l'autre côté se tient la lisière d'une forêt vaste. Fière est grandiose. Sa providence ! Dans d'autres circonstances, et avec un corps humain, Johanna aurait sans doute suée comme une bourrique et gerbé son estomac. Mais elle n'est pas humaine, et le seul liquide qui souille sa peau d'albâtre, c'est le sang de sa dernière victime et le siens. Sur cinq, Erzbeth en a au moins achevé deux d'entre eux. Une bien maigre consolation, car les coups de feu avaient suivi. La surprenant comme on le fait rarement avec la psychotique créature orgueilleuse. De quoi repaître sa fureur. Et c'est dans ce décors chaotique, morbide et enraciné qu'elle détale, luttant contre la faim dévorante. Contre l'envie de se jeter en arrière, briser la clavicule d'un bout de viande et plonger ses canines dans les veines onctueuses et délectables. Pure folie. Pas si inconsciente, elle se détourne à nouveau. Première erreure. C'est poitrine en avant qu'elle s'écrase, son pied s'enlisant dans une racine sûrement curieuse de partir à la découverte du monde extérieur. Et pathétiquement elle s'avachie sur le sol, la moue douloureuse et le visage souillé de terre. Ses prunelles émeraudes fusillant l'herbe d'un regard brillant. Le monstre émerge de son masque poupin, découvrant la véritable nature de la vampire colérique. Iris rouges, et contours serties de veines noires, vénéneuses. Les crocs derrière ses babines s'enfonçant dans sa langue. Et elle les sent, dans son dos. Prêt à l'exécuter. Un goût de fer sur les lèvres.
©flawless


Dernière édition par Joe E. P. Wolfgang le Jeu 27 Mar - 11:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [JOKE] HUNT THE HUNTER.    [JOKE] HUNT THE HUNTER.  EmptyMer 26 Mar - 18:34




Little soft pulses in my dead
I was never bad enough to mind.


- GALWAY. IRLANDE. VERS L'AN 1905 -

Ici-bas, tout semble se taire. Ici-bas, tout semble prière. Les croix de tombes et les sépultures antiques se posent paresseusement dans la nébulosité crépusculaire, régnant en roi sur l’horizon enténébré qui s’étend à perte de vue devant mes émeraudes translucides. Les silhouettes des sculptures de chérubins bénis et autre ornement sacralisés esquissent une valse mirifique dans ce funèbre royaume de ténèbres et de pleurs. Chaque crypte, chaque tombeau, est recouverte par un lit de pelouse prenant racine sur les tombes fleurdelisées, n’aillant que pour seule aspiration de venir sévir le repos éternel de ces âmes brisées et oubliées. Monde de pierre et de végétation, là où repose en les vestiges, une sérénité bien austère et sinueuse. Les échos de la Vie peinant enfin à se taire, la cervelle gonflée par l’immersion des hurlements tortueux, stridentes déflagrations qui me tourmentent le crâne et me donne envie de m’éclater la tête contre tous les murs. Je ne supporte plus ces échos… tous ces battements de cœur, le tapement régulier des lourds sabots qui martèlent le bitume, ces pesant attelages que j’entends se déplacer dans les rues achalandées, les voix enraillées et rocailleuses des cochers qui grondent aux chevaux d’accélérer la cadence, déjà effrénée, de leur course, le sifflement vif et aigue du fouet qui fustige l’air et vient s’encastrer dans la chair mutilée de ces animaux qui hennissent de douleur et répondent aux ordres de leur maître… le crépitement timide de la braise orangé et pourpre qui relui dans les cheminées, généreuses flambées qui réchauffent les cœurs froids des habitants et illuminent les demeures telles d’immense cierges au cœur de la nuit fraîchement tombée sur l’État celtique. Les rues de la vaste métropole grouillent de vie, les murmures exaltés des pubs se mêlant à la frénésie des bourgeois fêtards et grisés, parvenant à entendre leurs éclats de rire, le martèlement de leur chope de bière qui frappent lourdement les tables en bois et les grésillements étouffés des lampes à gaz qui brillent en ces lieux de luxures et de vices. Elle plane dans ma tête. Vicieux fantôme. Ballet des ténèbres. Harmonie du soir.  Je ne supporte plus ces hymnes. Je vous en prie, que le Monde se taise et s’apaise alors !

Sans savoir pourquoi, sans savoir où aller, j’erre entre les lignées des pierres tombales, cherchant dans les entrailles de ce cimetière endormi, un endroit où aller reposer ma tête trop lourde et mon corps trop las. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas où aller. Je ne comprends rien. Il n’y a que les cris de l’Univers qui persistent à me labourer la cervelle. Je déambule dans le cimetière, âme perdue qui se laisse malgré tout charmer par la poésie de ce funèbre paysage irrésistiblement noble et apaisant. Mes pensées commençant à peine à voltiger au loin, quittant ma tête, pour flotter avec une légèreté égale aux vapeurs de l’atmosphère. Ma peur, ma haine, mon amour, mon incompréhension, cessant alors de me brûler les tripes, allant désormais consumer les abîmes de l’horizon enténébré. Le Monde s’apaise. Ici-bas, tout semble se taire. Ici-bas, tout devient prière. Sanctuaire qui creuse son ornière déchirante sur ma conscience trop pesante. Mes vêtements défraichis et tachés de sang me rappellent néanmoins le cauchemar cuisant que j’ai traversé la nuit dernière. Ombre sur ma Vie déjà trop sombre. Je ne comprends rien. Je ne comprends plus. Que Diable m’arrive-t-il ?

Je suis emprisonné dans la spirale infernale de ma perdition, lorsqu’un bruit furtif et léger me fait brusquement lever les yeux. Collision douloureuse avec la réalité. Je sursaute et bats plusieurs fois les cils. Mon regard circonspect ne tardant pas à plonger dans la riche frondaison auréolant le cimetière alors que mon corps de marbre est sitôt aspiré dans les ténèbres de cette vaste forêt. Je ne sais pas ce qui m’interpelle, je ne prends même pas conscience que j’avance vers la source de ce bruit sourd et étouffé qui c’est déjà perdu dans la nature. Seule l’odeur métallique du sang encore chaud me guide au travers des troncs d’arbres, des buissons et immenses rochers. Parfum délectable qui attise et éveille des sensations bizarres et incisives. Mon organisme tout entier est alimenté par cette odeur âcre que je flaire à peine. À pas de loup, je me rapproche de cette hantise… me gravant un chemin dans la frondaison me barrant sournoisement la route. Des bribes de conversation filtrent au travers des arbres, se répercutent contre les cloisons osseuses de mon crâne, à mesure que j’avance, à mesure que je me rapproche, mes mains glacées empoignant les branches feuillues et mes pieds se calant sur des racines tapissant le sol bourbeux.

J’arrive finalement à destination, sur ce nulle part d’à peu près précis, l’image de la scène se calquant enfin sous mes émeraudes ; devant moi s’allonge un petit être déguenillé, affalé parterre, une femme à la sombre crinière, dont les abysses, deux billes écarlates qui lui servent de globes oculaires, toisent l’étendu de l’horizon avec mépris et effrois. Son visage de cire est défiguré par des gerbes versatiles de petites veines opaques qui s’attisent en-dessous de son regard enflammé. Ange déchu, dont l’abominable forme ne tarde pas de me transir sur place, toujours tapis dans l’ombre de la riche frondaison. Le corps glacé d’effroi, les muscles paralysés par l’éclaire d’incompréhension, je reste là, immobile, à observer la scène. Devant la femme vient se caricaturer le contraste de trois hommes, des ombres larges et imposantes qui se rapprochent d’une allure félidée de l’abomination gisant toujours sur le sol. C’est à ce moment bien précis que l’odeur délectable du sang s’accentue dans les vapeurs de l’atmosphère, agitant le treillis recourbé de mes côtes, germe d’hémoglobine qui pulse entre mes tempes avec violence. Quelque chose change en moi. Quelque chose prend naissance sur mon visage. Comme si les flammes de l’Enfer remontaient du plus profond de mon âme, pour venir consumer et lécher la chair de ma figure. Mon regard aussi rencontre la même mutation. Changement soudain qui ne gagne pourtant pas mon attention, je continue de fixer les trois hommes qui me tournent le dos, me surprenant même de me rapprocher d’eux d’une démarche souple et désinvolte qui ne m’appartient pourtant pas. Félin qui observe une proie. Je me glisse silencieusement dans l’ombre d’un des ravisseurs. D’une main, j’attrape l’être des mauvais augures par la nuque, alors que sa jumelle, recroquevillée à l’effigie d’un poing dangereusement comprimé, s’abat et s’enfonce sans aucun ménagement dans le dos de l’antagoniste. J’ébrèche une exploration funèbre et silencieuse dans ce corps corrompu jusqu’à la moelle. Mes livides jointures déchirent la chair, s’enfoncent entre les frêles omoplates, ravageant l’échine, broyant les os, faisant de ce tronc charnel, qu’un vulgaire creux abysse de douleur pourpre et de vertèbres labourées. Entre les organes, mon poing s’esquisse un sinistre chemin qui gagne son dénouement lorsque ma paume et mes doigts se referment soigneusement contre le cœur furibond que je m’empresse de broyer dans le creux de ma prise bétonnière qui se serre tel un étau de fer.  L’homme n’a pas le temps de comprendre qu’une main servile s’est immiscé en son être, que déjà il cesse de déambuler sur le fil ténu de sa misérable vie qui se brise et sombre vers l’abîme. La vie le quittant, au moment même où son cœur et mon poing se déracinent de ce tombeau mortuaire que je me suis improvisé et construit par-delà la chair et l’hémoglobine… dont la rumeur vermeille entache désormais mes sulfureuses phalanges.

Durant une simple poignée de seconde seulement, la carcasse alanguie vacille doucement sur les jambes fragilisées,  la cervelle risquant en vain de recueillir les échos de la Vie s’effritant au loin alors que je vois la main devenir molle et s’affaisser lourdement vers le vide. Le cerveau assimilant peu à peu les contrecoups du message, avant que le corps tétanisé ne s’écroule pour de bon sur le sol délabré… ce qui anime l’attention des deux autres hommes qui se tournent de concert vers le cadavre de leur comparse.

Ce qui dégénère une épopée de stupéfaction, avant que je ne vois la gueule de leur flingue s’élever en synchronisme vers moi. Tous deux parés à me trouer comme un fromage gruyère avec leur obus de plombs.

Mmm. Ooops. Et… Oh-ho !
Okay. Qu'est-ce qui se passe ?! 

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
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Catherine d'Absac
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MessageSujet: Re: [JOKE] HUNT THE HUNTER.    [JOKE] HUNT THE HUNTER.  EmptyJeu 10 Avr - 16:04

“ Blake & Joe Erzbeth♦ 1905, Irlande. „

Accrochés, ses doigts s'entortillent dans l'herbe humide. Ses phalanges blanchies, la terre molle qui s'agglutine sous ses ongles aussi tranchants qu'une lame. C'est la bouille ravagée qu'elle pourlèche ses crocs, sentant soudainement l'odeur intruse d'un comparse. Il y a une différence notable entre l'odeur humaine, et le parfum d'un cadavre. Surtout si ce dernier est imbibé d'une douce odeur fraiche de terre et d'herbe retournée. Et c'est rapidement qu'elle détourne ses prunelles émeraudes, sentant et percevant les décliques des armes. Vain dieu … La voilà fichue.  

« - … Alors les chiens, fiers d'exercer les ordres de papa ? Qu'elle crache, acide et provocatrice.

- La ferme, sale damnée ! Beugle énergiquement l'un des trois. Ton heure est venue.

Un grand brun. Son nom ? … Elle a oublié, il importe peu. Ce n'est qu'un autre bout de bidoche sans réelle importance dans cet univers qu'elle considère comme sien. Et pour toute réponse, elle lâche un rire mauvais. Tout sauf cristallin, loin de la délicate chose dont elle a l'air. Non, c'est un éclat brutale, moqueur, cynique, qui s'échappe d'entre ses lippes rougies et mauvaises. Fou. Oui, folle. Erzbeth est complètement folle à liée. C'est le lot de sa condamnation, de son état de damnée. De la trahison du père des trois comparses qui pointent leurs canons droit sur sa bouille d'albâtre.

- Allez-y, pantins, rendez donc votre lâche de père fier de vous … Qu'elle assène encore, s'attirant plus encore les foudres et la haine de ses bourreaux.  

Elle les sent bouillir, s'acharner, menacer et s'apprêter à mettre sa tête sur un pique.  

Puis c'est le blackout. L'odeur plus forte d'un sang immortel qui déambule se fait alors féroce à ses narines, et c'est d'un froncement de sourcils qu'elle avise la main qui perce les remparts de chair du premier venu. Le bougre baisse ses prunelles, distinguant les doigts striés de sang, de chair, et autre réjouissances organiques, souillant les minettes assassines et inconnues venues prendre racines dans son poitrail. Joli.  

Et au corps de tomber, laissant place au joli minois pâlichon d'une bouille brune. Mâchoire d'homme, prunelles striées et dévorées par les ténèbres de sa nouvelle nature. Un bébé vampire. Bel homme, si ce n'avait pas été importun, elle ce serait volontiers mise à jouer les jeunes jouvencelles en détresse pour l'attirer dans ses filets. Mais il n'est pas heure à tergiverser. Tandis qu'il avise curieusement l'organe battant dans sa nouvelle poigne puissante, l'accusé tourne sa trombine, réalisant soudainement là où il est. Là où il ne devrait pas être. Et aux deux autres survivants de froncer les sourcils, puis de tordre leurs mâchoires tout en lançant un regard assassin au meurtrier de leur confrère. Les armes changent de tête, visant le pauvre bougre dans un déclique unique. Un chœur aux sonorités meurtrières. Et à Erzbeth de seulement hausser un sourcil. Le destin est trop bon. C'est sûr, on l'aime bien trop pour se passer d'elle. Le mal en personne l'adore et se prosterne à ses pieds, lui offrant avec élégance ce petit vampire halluciné. Son visage se fend d'un énième sourire perfide, tandis qu'elle soulève lentement et difficilement sa carcasse blessée.  

- Tu l'as tué … Commence le blond aux airs trop proches de son géniteur.

L'émotion brouille dans son timbre, voilà le troisième frère tombé en une soirée. Quelle tragédie … Qu'elle songe avec son éternel sarcasme.  

- Monstre ! Crache l'autre ! Tu vas payer pour ton infamie ! »

Pourtant, Erzbeth est déjà bien plantée sur ses deux jambes, ondulant des hanches, reculant et avisant le grand brun d'une moue faussement désolée. Tant pis pour lui, il est sans le vouloir sa porte de sortie. Et l'éternelle sale gosse psychotique compte largement profiter de l'aubaine qui s'offre à elle. Déjà elle file, laissant le pauvre nouveau né seul à sa misère. Bien-sûr, les deux idiots oublient complètement leur tâche principale. Et du coin de l'œil, elle voit presque la bestiole esquiver une balle qui frappe dans l'air telle la foudre. Elle doit faire vite, avant qu'ils ne le mettent à terre et reprennent leur course pour sa tête. Sa survie compte plus que celle d'un pauvre idiot venu se mêler d'une affaire qui ne le regarde pas. Non, absolument pas. Et il n'y a pas non plus la voix enragée de Yang dans son crâne, vieille chimère, qui s'acharne à lui faire comprendre qu'elle l'a élevée autrement. Abandonner un homme à terre … De plus, un nouveau né influençable, qui pourrait faire un très bon allier dans le futur.  

Saloperie de Yang ! Même morte, elle empoisonne son espace. Murmure des stratégies dans sa caboche et la pousse à faire la pire des idioties. Revenir sur ses pas feutrés pour arracher la carotide du sosie de Louis, sans vergogne. À la vitesse presque surhumaine, mais encore bien lente pour une bestiole de son acabit. La brune blessée et enragée aux airs candides arrache, déchire, martèle et entend avec un plaisir non dissimulé les hurlements de douleur du descendant, mettant fin à son supplice d'un coup de crocs bien placés, tordant et désarticulant l'ossature du sac de chair. C'est baignée dans son jus de vie, qu'elle relève sa bouille rougie, traits presque masqués d'hémoglobine et méconnaissables, vers le dernier survivant aux prises avec son sauveteur. Bien qu'elle se refuse à l'admettre, le jeune homme vient de lui sauver la mise. Soit, elle attend tout de même le dénouement, veillant tout en évaluant. Tuer un chasseur de dos est une chose aisée, de face, l'arme au poing, c'est une autre histoire.


Vilaine, elle ? Jamais.
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Sujet terminé

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