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 Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra]

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MessageSujet: Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra]   Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra] EmptyJeu 6 Mar - 21:34


Tu n'es encore qu'une esclave, mais je pourrais te libérer, si seulement tu le décidais. Ne laisse jamais les autres décider pour toi. Nous sommes les bêtes, nous sommes les maîtres, nous sommes les rois. Libère toi.Kendra & Dunstan

Et le soleil prendra la rosée

Il commençait à se faire tard. La nuit était tombée depuis déjà quelques heures et c'était le froid qui continuait de s'insinuer un peu partout dans les corps des habitants de New York. À vrai dire, malgré la tendance que Dunstan avait à sortir qu'importe le temps et la météo, il avouait que l'hiver de cette année était particulièrement rude. Entre les températures et la neige, cela suffisait pour démontrer la dureté de la vie dans la capitale, et ce sans parler des événement survenu plusieurs mois plus tôt et qui avaient prodigué de grands tumultes au sein de la communauté surnaturelle, particulièrement chez les Originels qui se sentaient à la fois démunis, touchés et humiliés. Et leur colère se ressentait un peu partout, car le calme apparent qui avait duré quelques semaines était aujourd'hui brisé, et c'était le chaos qui tendait à s'instaurer dans les rues sombres de la ville. Des morts, des attaques, des rafles et les pires choses. Ce qui touchait Dunstan dans cette histoire, c'était les loups aux services des vampires qui étaient les instruments de ces crimes et de ces actes inqualifiables. Ce n'était pas tant la mort qui le gênait que l'aspect chienchien et toutou bien élevés qui ressortait de plus en plus de la légende des lycanthropes. Avec ce genre d'actions et nulles rébellions en vue, la tâche du jeune chef de meute se révélait un peu plus ardue qu'il ne l'avait cru. Et il se rendait compte avec colère que certain des loups avaient cherché cette servitude contre la protection. Une chose était positive cependant, ces cas là étaient une minorité, et la majorité des loups-garous cherchaient à se libérer des chaines qui les oppressaient. Pour ceux qui étaient des esclaves bien sur. Car tous les lycans de la ville n'étaient pas au service des vampires mais se révélait être dans un camp neutre. Ceux là, Dunstan préférait les laisser en paix tout en leur assurant qu'ils n'avaient rien à craindre de sa part et que si un jour la fibre de la liberté venait les chatouiller, il était prêt à les accueillir aussi. Il ne cherchait pas à imposer ses vues à tout le monde, ce qu'il souhaitait en vérité, dans un aspect très sanglant certes, c'était la liberté de sa race et du peuple auquel il faisait parti. Il commençait à se faire connaître dans la capitale, et si ce n'était pas très bon pour la discrétion, c'était bon pour l'image qu'il voulait véhiculer. Pas lui particulièrement, mais ses actes surtout, ceux qui visaient à aider et rendre les loups à leur vraie nature. Ils n'étaient pas des chiens esclaves, ils étaient des créatures libres comme la nature et en phase avec celle ci. Pas de monstres, juste l'animalité. Si Dunstan avait pris le parti de laisser celle ci devenir de la bestialité, tout le monde dans sa meute n'étaient pas aussi extrême. Ça ne l'empêchait pas de les respecter – tout en restant un chouilla tyrannique et violent, mais cela faisait parti de lui.

Entouré de sa veste, il n'était pas de patrouille ou de recherche cette nuit, et s'était accordé quartier libre. A son cou, discrètement caché par une écharpe, il affichait une morsure de vampire. Quelques jours plutôt il avait affronté un de ces buveur de sang et l'avait tué. Mais celui ci avait eu le temps de le blesser, assez violemment d'ailleurs. La vie du chef de meute n'avait pas été en danger, mais la douleur était ce qu'elle était : forte. Et la morsure n'était pas légère. Si ses capacités de régénération étaient au top, ce n'était pas aussi simple lorsqu'il s'agissait d'une morsure de vampire. Leur poison était tenace et s'il n'avait pas d'impact sur le métabolisme d'un lycan, les soins étaient un peu plus long. Alors qu'il resserrait justement cette écharpe, il grogna en sentant le tiraillement de sa peau meurtrie, mais passa outre et continua sa marche dans la nuit. Il savait où il allait, ses pensées ne s'éloignaient jamais vraiment de son but et de son rêve. On ne pouvait pas dire le contraire, Dunstan était plus une machine de guerre en soif de sang qu'un homme qui désirait vivre. C'était plus compliqué que ça, mais la vie du jeune homme avait pour lui une importance moindre, et mourir ne lui faisait pas peur. Il préférait cela à la souffrance, à la honte ou à l'esclavage. Il était l'animal, rien de moins, pourvu d'une conscience humaine néanmoins.

Alors qu'il approchait du quartier chic dans les rues de Manhattan, il jeta des regards alertes un peu partout, conscient que si sa présence n'était pas surprenante, elle n'était pas désirée. Les loups-garous n'étaient pas très bien vu dans le quartier des Originels, et s'ils n'en étaient pas moins leur garde du corps et leur serviteur – officiellement – ils n'étaient vu que comme des moins que rien. Triste constatation qui mettait Dunstan dans une rogne sourde, mais qu'il tacha de garder pour lui. De toute façon, il arrivait. Il croisa le regard de plusieurs femmes qui attendaient sur le trottoir, légèrement vêtues et particulièrement aguicheuses. Mais une seule attira le regard du mâle Alpha qui se fraya un chemin jusqu'à sa proie. Enfin, façon de parler, il n'était pas là pour tuer. Elle semblait occupé avec un autre homme qui n'avait pas l'air particulièrement amical. A le regarder et à le sentir, c'était aussi un loup, mais qui semblait avoir réussi dans la vie aux vues des vêtements qu'il portait. Il tendait à forcer la prostituée à le suivre, ce qu'elle ne voulait pas. Arrivant derrière la demoiselle, il posa une main sur son épaule et saisit le bras qui tenait la main de la jeune femme. Il le regarda alors d'un œil noir et un sourire carnassier sur les lèvres, commençant à serrer lentement le membre de l'homme et tordant la position qu'on aurait presque entendu les jointures craquer. Il insista encore un peu, usant de force alors que l'autre le regardait haineusement et tentait de faire relâcher la pression. Mais sa force n'était rien.

« La dame a dit non.
-Depuis quand on obéit aux putes ?
-Depuis que les minables comme toi se font arracher les couilles pour moins que ça. »

Dunstan accorda un autre sourire sombres et resserra l'emprise de sa main, puis d'un coup sec tordit de le bras de l'homme qui lâcha dans un cri de douleur et s'éloigna, pestant qu'il se vengerait de cet affront.

« La prochaine fois je viserais plus bas, connard. »

Pauvre chien, tu n'es rien. L'envie de combat s'était réveillé au cœur du loup, et le goût du sang murmurait à son âme de prendre ce qui lui était dû : la mort. Mais ce n'était ni le lieu ni le moment. Il se retourna vers la jeune femme. La belle Kendra, aussi féline qu'elle était bestiale, mais hélas, elle aussi le fidèle toutou d'un Orignel, incapable de se libérer de ses griffes.

« Hé bah alors, je t'ai connu plus mordante. Il payait bien mais son engin était trop décevant pour toi ? »

Quelle finesse. Ce n'était pas qu'il était incapable de parler bien, au contraire, il était bon orateur. Mais il n'en voyait pas l'intérêt alors qu'il tournait actuellement dans le quartier des prostituées. Et puis... elle le connaissait.
(c) Bloody Storm

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MessageSujet: Re: Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra]   Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra] EmptyDim 9 Mar - 18:19



Et le soleil prendra la rosée

❝  Dunstan & Kendra ❞




« Je préfère mourir en homme libre plutôt que de vivre à genoux! »



« Es-tu bien sur de vouloir me défier une énième fois Kendra ? » Lâcha Godric d'un ton plein orgueil, il marqua une longue pause, tournant autour de la louve, le calme avant la tempête. « Tu veux que je te refasse à neuf ton joli minois de putain ?! » Cette fois-ci la jeune femme pouvait bien sentir la colère de son maître atterrir sur son visage en un jet de postillons. Elle ne moucha pas, autrefois elle aurait été morte de peur et aurait imploré son pardon, mais la peur avait laissé sa place à un sentiment bien plus fort, la haine. Ainsi lorsqu'il se leva pour lui coller violemment son poing droit dans la figure, la mettant à terre, elle resta de marbre. Il ne méritait pas qu'elle pleure devant lui, ni même qu'elle lui montre un seul de ses sentiments, alors elle serrait les dents. Oh que oui elle avait mal. Mal au point de vouloir crier et pleurer toutes les larmes de son corps, se retenir faillit même lui ôter toute conscience, mais elle tint bon pour son honneur.

« Casse toi ! Va te faire sauter par qui tu veux ce soir mais ramène-moi du fric ! Sale chienne ! » Kendra se releva et sortit de la pièce sans rien dire et essuya le sang coulant de sa pommette et de son arcade qu'une fois loin de cette pièce maudite. Les blessures étaient profondes et un coquart se dessinait déjà, il n'y avait pas été de mainmorte cette fois, mais elle guérirait vite. Ce qui l'inquiétait un peu plus c'était le sang dans son œil, cette connerie partait un peu moins vite que le reste... Dieu qu'elle détestait ce suceur de sang et toute sa clic de toutous ! Elle rentra chez elle et s'enferma dans sa chambre pour le reste de la journée dans l'espoir de pouvoir dormir tranquillement puis de se préparer pour le travail.

*****

Les heures avaient défilées et la nuit commençait à tomber sur New York, et après une bonne après-midi de repos et une séance de maquillage pour cacher ce qui restait de la blessure la rouquine se dirigeait à présent dans les rues de Manhattan. Vêtue d'un simple mini short en jean délavé et d'un haut en dentelle noir et chaussée de grandes bottes en cuir marron lui montant juste en dessous du genou, il n'était pas difficile de deviner son boulot, elle faisait le tapin. Depuis le temps qu'elle exerçait ce « métier » être prostituée ne la gênait plus, mais la façon dont elle était parfois traitée la faisait sortir de ses gonds. Plusieurs fois déjà le loup qui était en elle avait manqué d'arracher des têtes à des abrutis qui n'en avaient visiblement pas besoin, mais la pensée de ce qu'elle allait recevoir de la part de Godric si elle le faisait l'arrêtait net dans son élan. Et puis Kendra avait beau être amicale, la plupart des autres filles ne voulaient pas lui adresser la parole pour une raison inconnue. Elle était souvent seule ou peu entourée et cela tournait souvent à son avantage, les hommes la préférant aux autres. Une fois au bon endroit la jeune femme s'installa à sa place et attendit. Quelques heures passèrent et la louve renvoya balader tous les hommes qui réclamaient ses services, elle était comment dire... "Réservée" par un homme charmant. Par chance les prétendants n'étaient pas trop insistants et partaient rapidement voir une autre putain, mais le loup qui fit son apparition était particulièrement collant. Les mots de l'homme lui rentraient par une oreille et ressortaient par l'autre, autant dire qu'elle n'écoutait rien. Mais une phrase attira son attention.

« La dernière fois tu n'avais pas l'air de te plaindre de ce que je te faisais ! » Il lui attrapa la main et la tirait vers lui comme il pouvait. « Tu es une pute, tu dois m'obéir puisque je te paye ! »

« Laissez-moi tranquille.» Dit-elle d'un ton légèrement agacé, il avait de la force et elle n'arrivait pas à se détacher de l'emprise qu'il exerçait un peu plus à chaque minute. « Vous me faite mal ! » Lâcha-t-elle d'un ton faussement innocent, elle mentait mais peut-être allait-il la lâcher. Visiblement non. Mais avant qu'il ne puisse dire ni faire quoique ce soit Kendra senti une main se poser sur son épaule tandis que l'autre attrapait le bras de son agresseur. La jeune femme n'avait pas besoin de se retourner pour voir qui était son sauveur, elle aurait reconnu le toucher protecteur de ses mains entre milles et ses doutes s'affirmèrent lorsque Dunstan prit la parole.

« La dame a dit non. » Simple mais efficace, comme pour montrer qu'il ne rigolait pas la pression qu'il exerçait sur le bras de l'autre emmerdeur était visiblement en train de grandir. Allait-il lui casser le bras ? D'une façon ou d'une autre même un sot aurait compris qu'il valait mieux en rester là. Apparemment cet homme n'était pas sot, il devait carrément être attardé.

« Depuis quand on obéit aux putes ? » Cracha-t-il au visage du jeune homme. « Depuis que les minables comme toi se font arracher les couilles pour moins que ça. » Immédiate et dans un bruit d'os qui craquent fit sursauter Kendra qui vit le bras de l'homme se tordre avant que celui-ci ne déguerpisse, criant vengeance. « La prochaine fois je viserais plus bas, connard. » La jeune femme réprima un sourire moqueur, puis osa un regard en direction de Dunstan. Cet homme avait le don de la faire vibrer à chaque minute passées en sa présence, il avait une prestance certaine, inspirait confiance et puis il ne la laissait pas de marbre vis-à-vis de son physique... Avantageux.

« Hé bah alors, je t'ai connu plus mordante. Il payait bien mais son engin était trop décevant pour toi . » Un léger sourire se dessina sur les douces lèvres de la louve. Il n'avait pas tort, il fut un temps où elle n'en aurait fait qu'une bouchée mais la réprimande du matin avait eu raison de sa force pour plusieurs jours au moins. Cela ne regardait pas le jeune homme de toute façon, elle n'avait qu'à survoler la question et cacher ses blessures pour être tranquille. Elle se rapprocha et posa sa main sur la joue du loup, enfin elle rapprocha sa bouche de son oreille.

« Son engin est parfait du moment qu'il paye bien ce qu'il comptait faire, mais quelqu'un de bien plus séduisant... » Quelque chose arrêta net la phrase de la jeune fille, l'odeur du sang. Dans un premier temps elle pensa que son arcade recommençait à saigner mais très vite elle repéra l'endroit d'où il venait. Là juste sous l'écharpe du jeune homme. Sans trop se soucier de savoir s'il la regardait ou pas, elle écarta juste ce qu'il fallait le tissu de son cou pour regarder un peu les dégâts sans que les autres ne le voient. Ce n'était pas beau à voir et Kendra était bien placée pour savoir la douleur qu'une morsure de vampire sur un loup-garou pouvait engendrer. Quand elle eut fini d'observer la plaie la jeune femme fit quelque pas en arrière pour pouvoir regarder Dunstan en face et l'inviter à la suivre.

« Tu devrais au moins désinfecter tout ça... Elle soupira, bien que le jeune homme l'impressionnait elle tenait absolument à prendre soin de son protecteur. Viens on va chez moi, on sera plus... Un sourire malicieux masqua quelque peu son inquiétude/ Tranquille. »

Et elle se mit en route sans un mot, persuadée que le loup allait la suivre.



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MessageSujet: Re: Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra]   Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra] EmptySam 5 Avr - 1:19


Tu n'es encore qu'une esclave, mais je pourrais te libérer, si seulement tu le décidais. Ne laisse jamais les autres décider pour toi. Nous sommes les bêtes, nous sommes les maîtres, nous sommes les rois. Libère toi.Kendra & Dunstan

Et le soleil prendra la rosée

Qu'il était amusant de voir les différences qu'il existait entre les loups, pourtant né d'une même race et d'une même souche. Trois exemples très flagrant entre Dunstan qui était sans conteste le plus puissant, le mâle dominant aux crocs baignés de sang et libre comme l'animal en lui le réclamait, cet homme sans saveur obéissant sans réfléchir à ses maitres, et puis Kendra. Ah Kendra... un sacré numéro celle-là. Dunstan avait plusieurs fois tenté de la recruter dans  les rangs de sa meute, et elle avait toujours refusé, bien que mesurant une certaine retenue dans son choix. Il la sentait avide de liberté, haïssant avec force le maitre qui l'avait trainé dans la boue et fait d'elle un jouet que tous les hommes aimaient pour soulager leurs envies sans vergogne. Elle était plus dangereuse qu'elle ne voulait le montrer, et sans doute aurait-elle pu se débarrasser de cet importun si elle n'avait pas été surveillée comme une esclave et sous la menace d'un Originel qui n'aimait pas qu'on lui désobéisse et qu'on salisse sa réputation. Et puis sans doute avait-elle deviné la présence de son « sauveur », cela ne l'aurait pas étonné. En tous les cas, la louve était désormais débarrassé de ce crétin qui ne pensait qu'avec son engin et qui n'était pas prêt de revenir pour les emmerder. Au fond, Dunstan n'était pas si mécontent de voir la louve, et même si elle tendait à refuser à chaque fois ses offres, il prenait plaisir à la rencontrer et renouveler ses propositions. Il comptait bien aider tous les siens si ceux ci le voulaient, et du point de vu de Kendra, ce n'était pas tant l'acceptation de la fuite que la crainte des représailles.

C'était ce qu'il sentait dans l'esquive de sa question. Il avait fini par connaître la louve pour savoir qu'elle n'était pas de ceux à se laisser éternellement marcher sur les pattes. Il y avait donc une raison à cette soudaine passivité qui devait sans nul doute se matérialiser sous la forme d'un putain de maitre exécrable qui n'avait pas du manquer de lui faire comprendre sa façon de penser et ce de toutes les manières possibles et imaginables qui soient pour le lui faire rentrer dans le crane. L'idée même d'être esclave rebutait Dunstan, il lui, pour sa part n'aurait pas hésité plus de deux secondes si quelqu'un lui avait fait l'offre de se barrer de ce trou à rat. Il aurait somme toute préféré mourir que vivre comme un chien le restant de ses jours. L'avantage qu'il avait par rapport aux autres, c'était que depuis sa plus tendre jeunesse, il n'avait jamais connu l'influence d'un maitre. Il était son propre maitre, il n'avait besoin de personne pour survivre. Au contraire, c'étaient les autres qui venaient le voir, il était le guide. Et bien que parfois il soit parfaitement tyrannique et violent, il était toujours là pour les siens et comptait bien leur donner ce qui leur revenait de droit. Pour ceux qui étaient prêt à prendre leur envol de liberté. Il ne cru pas les paroles de la jeune femme. Pas entièrement du moins, mais n'insista pas sur ce qu'elle voulait elle même taire. Il sourit au contraire à ce charme qu'elle utilisait avec lui, et il devait bien avouer qu'elle était talentueuse.

Puis le silence de la phrase. La coupure nette des mots. La mort de la voix au creux de la gorge.

Il recula légèrement son visage pour voir ce qui n'allait pas, intrigué de cette réaction aussi soudaine que inattendue. Qu'avait-elle donc ? Elle avait réagit plus vite qu'il ne compris ce qui n'allait pas. Il avait oublié sa blessure, et pour une distance aussi proche, il était impossible pour que des gens de leur race ne repèrent pas l'odeur du sang. Il pensait pourtant que la plaie se serait vite refermé et qu'il n'en resterait que légères cicatrices destinées à disparaître. Il avait sous estimé le venin des vampires. Il leva les yeux au ciel, gêné d'une certaine manière d'être dérangé à ce même moment parce qui n'était que connerie. La connaissant, elle n'allait pas le lâcher à si bon compte, le prouvant par le recul complet de son corps et l'invitation de son regard et de sa voix à la suivre. Pour si peu.

« Ce n'est rien qu'une égratignure. »

Puis, la perspective de se retrouver chez elle fut tentante. Non pas l'appelle de l'envie de l'homme – quoique ce n'était pas totalement impossible – mais elle n'avait pas tort, c'était un endroit pour être tranquille. Passablement à contre cœur, il suivit Kendra dans les rues jusqu'à arriver à la porte de son immeuble. Assez cossue pour une chienne esclave. Ah, à cette pensée, Dunstan se donna une tape. Il ne pouvait considérer tous les siens encore sous les ordres des Originels comme des toutous. Seulement ceux qui le faisaient avec plaisir et de leur plein gré. Ce qui était loin d'être le cas de la jeune femme.

Une fois dans l'appartement, le mâle n'attendit pas vraiment l'autorisation de la jeune femme pour se diriger vers la table de la salle à manger et se poser sur une des chaises. Il retira l'écharpe autour de son cou, frottant le tissu contre la peau blessée sans pourtant laisser échapper le moindre grognement. Habitué à la douleur ? Au vu des nombreux combats menés, c'était sans doute vrai. Cette blessure n'était rien, juste un peu longue à cicatriser.

« Sympa chez toi. Très tranquille en effet. Il lui retourna un sourire léger, peut être même emprunt de sous entendu particulièrement bien caché. Il reprit, un peu plus sérieux. Vraiment c'est pas la peine de s'en occuper, c'est pas grand chose. Juste un connard de vampire qui a su où planter ses crocs mais qui c'est largement trompé de cible. Je l'ai crevé d'un coup, il a pas fait long feu. »

Il sourit en repensant à la mort de cet idiot. Mais il n'était pas venu la voir pour parler de ça. Il y avait bien des sujets à aborder, et il laissa réentendre ce pour quoi il venait le plus souvent.

« Tu sais, tu serais moins souvent blessée avec nous que sous les ordres de ton maitre. »

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MessageSujet: Re: Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra]   Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra] EmptyVen 18 Avr - 23:59



Et le soleil prendra la rosée

❝  Dunstan & Kendra ❞




« Je préfère mourir en homme libre plutôt que de vivre à genoux! »



Marche ou crève, seule sous la lune, nue et vulnérable dans la nuit. La vie ne fait pas de cadeau aux faibles. Marche ou tu crèves, devise du monde impitoyable dans lequel on vit. Rampe et obéis, salut d'un bon nombre de personnes mais prison de verre pour l'âme. Rampe et crève, ce qui arrive lorsque la vie de ne plus te voir, complètement blasée par les âmes errantes. Vivre à genoux, le quotidien lugubre d'un bon nombre de lycans, qui, sous le poids de leur maître vivront dans la peur, la queue entre les jambes et le regard complément vide ou bien deviendrons des bêtes assoiffées de sang complètement incontrôlables. Se soulever et se battre, la voie choisie par les plus forts et les suicidaires. Comment devenir maître de son destin sans risquer sa peau à chaque instant ? Juger, huer, sujets aux moqueries, les lycans libres vivent une vie semée d'embuche, mais ils possèdent une chose, leur pleine liberté, si chèrement gagnée. Mieux vaux mourir libre plutôt que de vivre à genoux.

*****

Sur le trajet, la jeune femme ne put s’empêcher de penser que malgré leur ressemblance bestiale il y avait un grand fossé entre eux deux. Lui si fort, si sur de lui, si, si libre ! Et elle, si faible, si emprisonnée. Elle enviait le jeune homme, lui qui était plus jeune qu'elle d'une trentaine d'années en connaissait tellement plus sur la liberté. Un bon nombre de fois elle avait touché cette fameuse liberté du doigt mais c'était sans compter sur Godric, cet Originel avait pour passion la torture de la jeune louve au moindre faux pas de celle-ci, et la fugue était un faux pas. Lorsque Dunstand lui demandait de le rejoindre lui et sa meute elle mourrait d'envie de tout abandonner et de partir avec lui, retrouver ce qu'elle avait perdu il y avait si longtemps. Ainsi lorsqu'elle déclinait l'offre son cœur se serrait et les larmes montaient dangereusement jusqu'à ses yeux, lui rappelant qu'elle était de plus en plus faible mentalement et physiquement. Servir de vide semence ne lui plaisait pas, mais avait-elle seulement le choix ? Lui faisait-il payer leur ancien amour . Seul le vampire le savait, c'était peut-être mieux d'un côté. Mais ce que la louve ne comprenait pas c'était cet attachement qu'elle avait à son égard malgré le dégout qu'il lui inspirait, où était passé l'homme qu'elle avait aimé autrefois ? Peut-être n'avait-il jamais existé...

Bien que pas tellement proche les deux jeunes gens aient appris à se connaître, mais il fallait se l'avouer, le mâle était pour elle un être mystérieux et légèrement effrayant, ce qui le rendait extrêmement intéressant. On ne pouvait pas véritablement appeler sa de l'attirance car ce mot avait été bannis du vocabulaire de Kendra et la sensation que ce sentiment procurait avait fui de son corps depuis bien longtemps. Mais cet homme avait un petit quelque chose qui faisait qu'il aurait pu lui demander de faire l'amour toute une nuit et revenir le lendemain pour recommencer sans qu'elle ne lui demande ne serait-ce qu'un peu d'argent. Elle restait une femme et une louve accessoirement, et elle avait des désirs, désirs que Dunstand arrivait à assouvir. Il la faisait rire, avec lui le parler fesses était franc et sans chichi, son humour que légèrement brute de décoffrage arrivait à la faire sourire et puis elle pouvait lui parler de pas mal de chose tout en étant sûr qu'il lui répondrait franchement. Et puis elle aimait particulièrement titiller les hormones de ce bel homme en usant de ses charmes, par chance c'était un atout qu'elle aiguisait à chaque instant afin de plaire à ses clients.

Sur la route elle osa un regard en arrière et fut surprise de voir le jeune homme dans ses pensées, décidément la réflexion était contagieuse... À quoi pouvait-il bien penser ? Finalement la jeune femme n'était pas sur de vouloir le savoir. Ce n'était pas ses affaires après tout, de toute façon ils étaient arrivés à destination. Keira n'avait pas à se plaindre de son habitat, c'était un appartement avec une grande chambre, un dressing, une jolie salle d'eau et un séjour avec cuisine américaine, assez chic elle l'avait décoré dans l'espoir d'en faire un endroit bien à elle, son petit jardin secret. Son maître lui avait formellement interdit de faire entrer un autre homme que lui, sous peine d'une punition digne de ce nom, d'une certaine façon cela l'arrangeait puisque jusque-là aucun homme n'avait mérité d'entrer dans le sanctuaire de son intimité. Une fois à l’intérieur Dunstand alla s'assoir sans vraiment demander la permission, elle le regarda amusée puis prit la parole sur le ton de la rigolade.

«Assis toi je t'en prie.» Un rire charmeur s’échappa de sa gorge puis elle retourna à ses occupations.

De dos, elle ne le vit pas retirer son écharpe mais l'odeur un peu plus forte du sang lui indiqua que la plaie était à l'air. Cette odeur était enivrante, depuis combien de temps n'avait-elle pas fait de meurtre, animal et humain ? Elle stoppa son activité puis se retourna pour faire face au jeune homme qui ne tarda pas à prendre la parole.

«Sympa chez toi. Très tranquille en effet.»

Kendra s'amusa de voir un sourire plein de sous-entendu sur les lèvres du jeune homme. Dieu que cet homme était sexy, cette pensée lui fit presque oublier la blessure qu'il fallait soigner, afin qu'elle cicatrise plus vite. Ainsi elle s’éclipsa quelques instants puis revint, une compresse imbibée de désinfectant dans les mains ainsi qu'un peignoir en guise de vêtement, le désinfectant sembla lui rendre son sérieux.

«Vraiment c'est pas la peine de s'en occuper, c'est pas grand chose. Juste un connard de vampire qui a su où planter ses crocs mais qui c'est largement trompé de cible. Je l'ai crevé d'un coup, il a pas fait long feu.»  

Aux récits de ses histoires, aucunes des personnes lui ayant cherché des noises n'avaient fait long feu. C'était un loup, un vrai, comme celui que la jeune femme était avant de tomber amoureuse de son maître. Elle se rapprocha de Dunstand mais quelque chose la stoppa net dans sa lancée, des mots pour être précise. Visiblement il avait remarqué son œil légèrement amoché... Mais elle n'allait pas se laisser démonter pour si peu, c'était très mal la connaître. Bien décidée à changer momentanément de sujet elle se rapprocha langoureusement du loup avec un sourire séducteur en disant long. Une fois assez proche de lui elle s’assit sur ses genoux et rapprocha son visage du sien, puis posant sa main tenant la compresse sur sa plaie et l'autre sur sa joue elle prit enfin la parole.

«Ça chérit ce n'est rien, juste une dispute. Elle déposa un léger baiser sur les lèvres du jeune homme puis repris. Et si ce soir je te disais que je vais accepter ta proposition en échange de ton corps cette nuit, que dirais-tu ?»

Kendra jeta la compresse et dans le même élan commença à ouvrir délicatement son peignoir, jusqu'à ce que ses épaules se retrouvent nues.

«Qu'en dis-tu ? Tu sais que je ne peux pas te résister»

Elle ne savait pas vraiment si elle comptait réellement les rejoindre ou si le désir que lui procurait Dunstand la faisait agir ainsi. D'une façon ou d'une autre la nuit allait-être spéciale.



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MessageSujet: Re: Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra]   Et le soleil prendra la rosée [PV Kendra] EmptyDim 8 Juin - 13:28


Tu n'es encore qu'une esclave, mais je pourrais te libérer, si seulement tu le décidais. Ne laisse jamais les autres décider pour toi. Nous sommes les bêtes, nous sommes les maîtres, nous sommes les rois. Libère toi.Kendra & Dunstan

Et le soleil prendra la rosée

Fort d'un caractère bien à lui, d'une fierté pas peu présente et d'un statut d'homme qu'on avait pas envie de faire chier; Dunstan ne se fit pas prier pour prendre ses aises une fois dans l'appartement de la jeune louve. Malgré la vie qu'elle avait tous les jours, elle possédait un petit cocon bien à elle qui semblait assez agréable et dénoué de présence masculine. Pour dire, il dénotait un peu dans cette ambiance tranquille qui ne correspondait pas au loup. Dunstan était un homme qui ne s'attachait pas aux biens matériels. Depuis son arrivée à la Grosse Pomme avec plusieurs membres de sa meute – le reste était resté en retrait pour protéger les différentes planques – il n'avait pas spécialement eut l'occasion de trouver un lieu sympa où se poser. Oh les gars avaient bien trouvé un truc, un vieil hôtel désaffecté dans le Queens, mais pour ce que le chef y passait de temps... il n'aurait pas été foutu de dire la couleur des draps dans lesquels il dormait ni les motifs de la tapisserie. Il en avait royalement rien à foutre. Homme d'action, il préférait se concentrer sur sa mission, les travaux qu'on lui demandait et qu'il mettait en place que de chercher à arranger un peu leur nid. D'autant que dans cette ville, vu le nombre de danger qui rodaient dans les parages, rester trop longtemps à un même endroit pouvait se révéler dangereux. Surtout pour des loups qui dans le coin étaient plus à la solde des Originels que seuls dans des lieux un peu paumés.

S'il prenait ses aises, Dunstan ne fit pas particulièrement preuve d'irrespect envers Kendra qui de toute évidence s'amusa de cette liberté prise à son insu. Du reste, il se ficha pas mal qu'elle ne lui réponde pas immédiatement et qu'elle s'éclipse l'air de rien dans les tréfonds de son petit chez elle. Pour la peine, le mâle observa encore une fois les lieux, avec un peu plus d'attention, retenant les petits détails et les notant insidieusement dans son esprit. Lorsqu'elle revint, bien légèrement vêtue – ce qui ne changea en rien les projets du jeune homme dans sa tête d'ailleurs – avec de quoi le soigner, chose qu'il estima d'ailleurs bien inutile, il renfrogna ses paroles et la laissa faire. Il ne pourrait de toute façon pas y échapper. Cependant, il devait bien avouer que sa manière de faire les choses était un peu particulière. Pas que Dunstan n'aimaient pas les contactes avec la gente féminine, au contraire. Mais le fait est qu'il savait parfaitement pourquoi il était venu ici, ce qui ne semblait pas être le cas de Kendra. Ou alors jouait-elle clairement avec lui, ce qui n'aurait pas été étonnant, mais dans tous les cas c'était partiellement gênant. Les picotements de la compresse sur sa peau ne le fit pas un instant réagir, il ne broncha pas, pas plus que lorsqu'elle se posa avec proximité sur ses genoux, adoptant une pause qui n'aurait dans d'autres cas laissé aucun doute aux pensées profondes des deux loups.

Pour Dunstan, le sujet qu'il avait lancé était sérieux. Et à bien observer la jeune femme, elle ne le prenait pas de cette manière là, en attestait ses paroles et le gestes qui suivit celles-ci. Le baiser laissa parfaitement indifférent le chef de meute, et ce fut avec une grande froideur qu'il ne répondit pas, qu'il laissa ce geste pour ce que c'était, de la diversion. Ce qu'il n'appréciait guère. La suite accentua ce sentiment de foutage de gueule – peut-être n'était-ce pas l'intention de la jeune femme, mais il le voyait ainsi – ainsi qu'un regard assez dur de sa part. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il s'offrait des nuits avec elle, la proposition aurait pu être très alléchante, et elle l'était en un sens. Mais le fond des choses étant ce qu'il était, cela ne plaisait guère au jeune homme ce genre de marché. Il savait la jeune femme aujourd'hui encore bien trop faible pour lâcher son maître. Ce qu'elle lui disait là ce soir, c'était juste qu'elle avait envie d'une bonne nuit de baise et espérer oublier un peu ses problèmes dans ce qui semblait pour elle être un rêve de liberté. Rien de plus. Mais ce qu'elle oubliait, c'était que Dunstan, contrairement à elle, n'était pas une pute, et n'offrait pas ses services pour du sexe. Il la repoussa, peut être un peu rudement, et croisa les bras sur le torse, les sourcils relevés.

« Tu déconnes là j'espère ? Tu m'as pris pour une prostitué Kendra ? Tu as peut-être l'habitude de rencontrer des hommes qui ne refuseraient pas une telle proposition, mais oublie pas, c'est moi qui t'offre quelque chose, pas l'inverse. Je ne te demandes pas d'accepter de me suivre contre quoique ce soit, n'échange pas les rôles, c'est aussi simple que ça. Si tu veux pas me suivre, dis-le, c'pas mon problème tu le sais bien. Saches une chose, j'vais pas baiser avec toi simplement parce que tu en as envie. »

Il se garda de rajouter que la pute ici ce n'était pas lui mais elle. Il resta néanmoins assez de respect pour la jeune femme pour qu'il ne le rajoute pas. Mais son avis avait grandement baissé, car il n'était pas con. Elle prétendait vouloir le suivre après avoir couché ensemble ? Alors que ce n'était pas la première fois pourtant... Non, tout ce qu'elle voulait c'était prendre un peu de plaisir sans avoir la certitude d'accepter cette proposition que Dunstan n'avait de cesse de lui proposer. Elle devrait plutôt finir par craindre la lassitude du mâle, car le jour où sa patience arriverait à bout, elle pourrait se gratter pour avoir une chance de s'échapper de son maître.
(c) Bloody Storm

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