Entre ennemis, tout est permis ! | ft. Kendra, Lilith (& Thalie ?)

Quelle journée ! J'avais espéré avoir un peu de repos après des semaines à rester au tattoo shop. J'aimais entendre les histoires des gens qui venaient se faire tatouer chez moi. Malheureusement, il y avait des histoires ressassant des souvenirs, des portraits de personnes décédées qui  leur étaient chers. Le tatouage sert également de thérapie. Tous les soirs, il m'arrive d'écrire quelques histoires émouvantes sur ces tatouages. Il m'arrive d'en relire quelques uns de temps à autres, tout en y laissant une petite larme. Il y a des choses vraiment profondes, qu'il est diffile d'encaisser. Entendre ces voix me conter leurs tristesses, leurs espoirs, leurs passages douloureux comme heureux, il faut être fort. Ce soir, c'était l'une de ces soirées où il fallait que je me repose et boive un coup pour retrouver le sourire, faire quelques rencontres et pourquoi pas, trouver une personne à aborder. Je suis une romantique désespérée *petit rire* mais, je me dis qu'un jour, « peut-être ». Et puis, il y a mes collègues et mes amis qui m'épaulent dans les moments délicats. C'est ce que j'apprécie même à ce jour, alors que le monde est devenu bien sombre. Dans tous les cas, je resterais cette femme rayonnante prête à écouter, à aider et à travailler avec amour et passion. Je rentrais chez moi avant de partir dans un bar au Bronx, assez bien côté qu'une connaissance m'a fait découvrir. Je prenais un top noir avec des paillettes et un pantalon en cuir, me relookant la coiffure, far à paupières, un peu de rouge à lèvres et de l'eye-liner. J'adorais prendre soin de moi avant de partir quelque part. Bien entendu, lorsque je reste un weekend sans sortir, mes chats sont les seuls à pouvoir voir ma tête au réveil et les cheveux en bataille. Genre de chose que vous ne verrez quasiment jamais en dehors de ma vie privée.

Il était aux alentours de 21h lorsque je pris mon sac et mes clés pour me diriger vers ma voiture, une fois avoir pris l’ascenseur et emprunté ce couloir. Une fois dans la voiture, je démarre le moteur et commence à placer un cd de Metallica avec en premier titre « Master of Puppets ». J'empruntais une grande avenue éclairée par des lampadaires, certains étaient éteints soit à cause d'une ampoule grillée ou car il n'y en avait pas du tout. Passant de Manhattan au Bronx, je cherchais du regard si il ne se passait pas des embuscades ou bagarres et j'en passe. Je n'aimais pas me mêler de ce genre d'affaires et encore moins loin de Manhattan. Bien que je vis dans la ville des Originaux, je m'y sentais réellement chez moi, en sécurité. En plus, je connaissais Nyx qui était l'un d'eux mais un mec tellement cool. Je l'admirais beaucoup. Le genre de mec super cool avec qui tu peux déconner sans te soucier de ce qu'il va penser de toi car, au final, Nyx a ce petit quelque chose d'attirant. Je sors de mon trou pour débarquer enfin vers le club tant attendu. Je me gare et sors tranquillement, fermant à clef ma voiture et partant avec hâte jusqu'à la porte. J'entre sans soucis et aperçoit déjà du monde aux tables et au bar. Je me fraye un chemin et m'assoit sur une chaise haute. J'attends qu'un barman finisse de servir un client pour lever ma main et commander un cocktail maison. Je cherchais du regard des gens que je pouvais connaître mais pour le moment, personne. Autant que je me fasse des potes de beuverie !