✤ Printemps : 32 ✤ Messages : 2142 ✤ Barge depuis : 05/03/2014 ✤ Avatar : Jared Leto ✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) Disturbed ( code signa ) + TUMBLR ( gifs ) + BREAKING BENJAMIN - COLD ( Musique + paroles )
✤ Âge personnage : 24 ans ✤ Humeur : Déterminé ✤ Profession : Informateur ✤ Philosophie : Mange ta main, garde l'autre pour demain. ✤ Localisation : Dans le sud de Salem ✤ Pouvoirs : Courir très. TRÈS vite. / Gène Lycan anciennement bloqué par magie. A tout cassé. Maman, je peux tout t'expliquer.
Coincé dans ses draps, Aidrian dort profondément. Sa crinière brune en bataille, ses paupières closes et froncées ... Le jeune homme semble en plein dilemme intérieur. Comme si, même dans son sommeil, le passé peut s'insinuer dans tout son être. Réalité déformée, songes troubles. En vérité, c'est le cas. Ca l'est toujours.
Il y a ce rêve. Ce même songe que je fais toujours. Cette matinée banale, si précieuse, que je revis. Le jour où tout a changé. Le prologue d'une vie que je déteste à présent. Je me revois, là, dans les draps. La lumière du jour filtre à travers les vitres de la chambre sous-terraine. C'est illusoire, artificiel, mais ça a l'air tellement réel que j'embrasserai volontiers Amber d'être aussi intelligente et douée en haute technologie. De permettre à notre quotidien d'être plus agréable. Comme si ... Comme si c'était seulement possible. - Reste ... Je lâche d'une voix grave, tandis que la louve se penche en avant à la recherche de son soutien-gorge. Elle est de dos, mais je la connais par cœur. Je sais quelle expression elle aborde. Hésitation, envie et paradoxalement, froideur et détermination à exécuter une nouvelle journée de besognes diverses. Entraînement, armes, tortures, gueulante, provision, prises de tête ... Je ne veux pas y être. Je déteste la voir obligée de faire tout ça. De me sentir aussi inutile lorsqu'elle entre dans une pièce pour 'interroger' nos ennemis du camp adverse. Voir ce regard ... Distant, froid ... - On a du boulot, Aid. Me rappelle-t-elle en agrippant sa lingerie. Mais d'un mouvement, je me penche sur les draps et me tortille pour lui arracher le tissu des mains et le balancer à travers la pièce froide. Ici, tous les murs sont en pierre taillée. - Putain, Aidrian, je déconne pas là ! Gronde-t-elle en se tournant pour me jauger avec sévérité. Mais ça m'excite encore plus. - Viens par là ! Je m'entête en lui prenant les bras pour la forcer à s'allonger, glissant sur sa frêle silhouette. Elle a l'air fragile, comme ça. Mais je sais que si elle décide de vraiment s'énerver, ma pauvre carcasse volera à travers la pièce. Ne jamais se fier aux apparences. Pourtant, je croises ses prunelles d'un bleu surnaturel, et son petit sourire qu'elle parvient à peine à masquer. On se regarde en chien de faïence. On se se jauge, on se défit du regard. - Ce n'est pas très sérieux, tu sais ... Commence-t-elle au bout d'un moment en glissant ses mains sur mes épaules. Le bout de ses doigts dansant sur ma peau. J'en ai déjà la chair de poule. Mon sexe gonfle déjà contre sa cuisse brûlante. - Sûrement. Je fais en me penchant pour l'embrasser, mordillant et léchant ses lèvres jusqu'à descendre sur sa nuque. - Tu imagines, Amber a la sale manie de débouler le matin sans frapper ... Si elle nous voyait ... Elle halète presque. Ou pire ... ta - - Ce serait fâcheux, ouais. Je lâche en la coupant pour la forme, trop occupé à déposer des millier de baisers fiévreux sur sa peau laiteuse, de ses clavicules à ses seins moyens et rebondis. Elle sait très bien que ça n'arrivera pas. Amber sait que je suis là, et elle a parfois peur d'elle. A croire que je suis le seul à pouvoir dompter cette bestiole sauvage, à part Alice, Marius et Vitaly. Oh, ses parents le pourraient, s'ils étaient là ... Et pour le moment, je m'en fous complètement. Si elle voyait tout ce que je compte te faire ... Je roucoule d'une voix rauque et hachée en continuant mon manège. Sa peau brille déjà.
Ca a l'air réel. C'est exactement comme ça, que tout s'est déroulé. Mais déjà, tandis qu'elle lâche un juron, pousse un soupire et gémit de frustration. Je sais à quoi m'attendre. Son bassin qui ondule, tandis qu'elle m'invite à aller plus loin. Puis la chaleur de sa peau qui laisse place à la froideur cadavérique d'un corps mort. Et, je le sais déjà. Quand je lèverai les yeux, ses iris noircies comme de l'encre m'accuseront. Sa peau sera constellée de cloques de brûlures. Sa voix d'outre tombe me demandera d'une voix pleine de reproche : - Pourquoi ? Pourquoi Aidrian ? Tu devais m'empêcher de faire ça. C'était du suicide. Si tu avais eu la force de me retenir, je serais vivante. Je sais que ça va arriver, je sais que si je quitte son nombril des yeux, le cauchemar commencera. Mais j'y suis obligé, c'est plus fort que moi. Mes azures remontent lentement, jusqu'à sa poitrine, plus gonflée que d'habitude. Mes sourcils se froncent, alors que je ne reconnais même pas ce tronc d'albâtre. - Aidrian ? La voix est plus fluette, plus candide. Je la connais. Brutalement, mon menton porte mon regard jusqu'à deux perles d'onyx. L'acajou des cheveux d'Abbie laisse place à une crinière plus sombre. Le nez est mutin, le visage plus ovale. L'expression de cette femme est diaboliquement malicieuse. Je la connais. Sous le joug de la surprise, je sursaute, m'empêtre dans mes draps et lâche un cri de stupeur avant de m'effondrer, devant le regard curieux mais insaisissable d'Elizabeth. - Alors ? Fait-elle, exactement comme cette fois sur le lac. A demi-nue, appuyée sur ses coudes. Elle me jauge. Cette vampire presque tortionnaire qui me croit complètement éprit d'elle depuis bientôt deux semaines.
Le choc est brutal.
9:00
"Sweet baby Jesus on fire Ima need a damn lawyer and a miracle To pull my ass out of this"
L'auto-radio crache sa mélodie, en même temps qu'il s'écrase. Aidrian s'affale, tête la première, contre le sol dur de sa chambre avant de lâcher un grognement de douleur. C'était quoi, ça ?! Il n'est pas fou, cette fin là, ce n'est pas la bonne. Son cerveau déraille, il y a une erreur quelque part. Difficilement, le brun se traîne pour remontrer sur le matelas de sa literie, se couchant en travers sur le lit. Nu, ce dernier remonte ses couverture, cachant honteusement le gonflement entre ses guiboles maigres. La tête embrouillée, le cœur battant et la respiration difficile. Aidrian ne rêve jamais des gens qu'il rencontre. Si ce n'est sa famille ... Il est normal, de songer à celle qui l'angoisse depuis des jours entiers. Mais pas comme ça. Lèvres pincées, l'humain grogne à nouveau de frustration, se levant tout en balançant les draps pour courir jusqu'à sa douche. Non sans se prendre un intrus dans le pied, sautiller en hurlant de douleur, et se manger le coin d'un meuble dans ses côtes.
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