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 I collect church collapses (SINEAD)

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MessageSujet: I collect church collapses (SINEAD)   I collect church collapses (SINEAD) EmptyDim 27 Juil - 1:40


Maybe you can afford to wait. Maybe for you there’s a tomorrow. Maybe for you there’s one thousand tomorrows, or three thousand, or ten, so much time you can bathe in it, roll around it, let it slide like coins through you fingers. So much time you can waste it. But for some of us there’s only today. And the truth is, you never really know.


« T’es mort ? Une seconde fois je veux dire. Ça fait trois putains d’années. Tu devais revenir, tu me laisses crever avec eux. Tu sais ce que c’est de vivre ? Non, t’as oublié depuis des siècles. J’ai pas besoin de toi » C’est une bouteille qui vole dans la cheminée où le feu n’a pas été allumé depuis des années. La pièce est plongée dans le noir. Il a appris à vivre avec peu de lumière parce que l’Autre ne la supportait pas. Il ne prétend pas voir dans l’obscurité, mais il ne se cogne plus aux objets. Appartement pitoyable, déchet de l’humanité, résidus temporels. Il est loin de sa vie d’autrefois, de l’enfance dorée, de la cage. C’est une tout autre forme d’emprisonnement, c’est dangereux, violent, jamais rassurant. Caspar vit avec la peur, elle est là, sous sa peau, chaque parcelle de son épiderme, derrière son dos, sur ses lèvres. Il tremble le soir. Aucune créature n’est en droit d’entrer ici, c’est ce qu’il pense naïvement, pour se rassurer, mais le lieu ne lui appartient pas, alors ils peuvent… NON! Les mains sur son visage, il chasse les images, éradique la crainte. Voilà des heures qu’il est assis dans ce fauteuil miteux, quatre heures qu’il observe un piano désaccordé, il crève d’envie d’en jouer, mais il ne peut pas. Jouer d’une seule main est possible. Non, il refuse. Une cigarette rougeoie dans l’obscurité, déverse une odeur acre dans l’appartement, tapisse les pièces. C’est sa drogue, le poison qui lui encrasse les poumons depuis qu’il a quinze ans. « Tu vas crever d’un cancer » lui répétait sans cesse Alois. C’est probablement vrai. Les quintes de toux et les douleurs respiratoires y sont certainement pour quelque chose. Rien à foutre. Il n’a plus rien à perdre.

Un orage tonne au loin, éclaire le ciel de quelques couleurs qu’il prend le temps d’observer. Il se souvient qu’Anténor avait peur de ça. Une moquerie constante. « Monsieur est un vampire, mais il a peur des orages. R I D I C U L E  » Les joutes verbales ont disparu. Il se laisse tomber sur le balcon, grogne lorsque sa cigarette est trempée par la pluie, tente d’en rallumer une autre, mais c’est inutile. Paquet vide. Une insulte allemande fuse à travers la ville. L’accent est toujours présent, même après les années passées sur le territoire américain. C’est une langue qu’il n’apprécie pas. L’anglais, enfin non, l’américain, c’est grossier. L’allemand lui manque. Il a perdu beaucoup de mots. Vingt et une heures quatre. La nuit n’est pas encore là. Il peut se permettre une sortie. Quelques minutes, pas une heure. Il attrape la veste de cuir, vérifie trois fois que la porte est bien fermée afin d’aller arpenter les rues à la recherche de sa came. Plusieurs jours qu’une moto est postée devant l’immeuble. Tant pis pour toi. Démarrer les véhicules sans les clés est un jeu d’enfant. Malfrat! Le vrombissement lui arrache un sourire de satisfaction. L’anarchie a parfois du bon. Plus de code, la possibilité de voler ce qu’il souhaite. Cette vie est plaisante par instant, mais haïssable la seconde suivante. Le véhicule tombe en panne après cinq kilomètres. Il abandonne la carcasse. Les rares passants ne lui jettent pas un regard. La vie d’autrui, elle ne compte plus, c’est ta peau qui est importante.

Caspar n’a pas remarqué l’étrangeté qui le poursuit depuis quelques jours, il n’a pas vu cette seconde ombre qui côtoie la sienne, tente de chasser l’originale. C’est un combat furieux. Pourtant, les changements sont là. Ces sauts d’humeur, cette impression de ne pas être seul. Un sorcier conscient de ses capacités aurait compris la supercherie. Pas lui. C’est un ignorant, un paria, un athée. Les ancêtres doivent se retourner dans leur tombe. Quel héritier es-tu Caspar ?! Indigne de la magie. La sorcellerie ne fait pas partie de sa vie, il refuse l’évidence, a mit un terme à toute possibilité de croyance depuis des années. Paquets de cigarettes pour une semaine en poche, il fait le chemin inverse, mais s’arrête devant l’église. Son regard heurte l’architecture. Les termes lui reviennent en mémoire, de ceux que son frère a tenté de lui inculquer. Un voyage en Italie aura suffit pour lui apprendre toutes les différences. Alois. Il ne se souvient pas, c’est brouillé dans son esprit. Vivant, décédé ? Chaque fois qu’il y songe, son esprit semble vouloir dériver sur un autre sujet. La main pousse la lourde porte, mais à peine veut-il poser un pied à l’intérieur qu’il est rejeté. Le damné se relève péniblement, pestant contre le monde entier. C’est un indice de plus, mais il ne voit toujours pas. Pauvre St-Thomas, condamné à voir pour croire. Une nouvelle tentative le conduit au même échec. Une main invisible qui l’arrache à l’église. Il voudrait renouveler la stupidité une troisième fois, mais une voix s’élève dans son dos. Connue. Il pivote délicatement. Un sourcil s’arque, un sourire se faufile sur les lèvres. « Gamine, heureux de te revoir. Toujours à traîner dehors ? T’as pas peur des monstres ? » C’est à une enfant de neuf ans qu’il s’adresse, certainement pas à une jeune femme de vingt quatre ans.
 
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MessageSujet: Re: I collect church collapses (SINEAD)   I collect church collapses (SINEAD) EmptyLun 28 Juil - 12:43

I collect church collapses


   
C'est un véritable désespoir que la sorcière se trimballe à ses côtés en cette heure tardive. Parfois, son esprit guide à des poussés de sentimentalisme aigus incontrôlable. Pourtant, dans son purgatoire infini, Sinead a imaginé que l'humanisme est finalement mis de côté pour une existence éternelle égoïste, mais non. Erèbe a décidé de pourrir la moindre de ces secondes pour pousser sa protégée à bouger ces fesses pour venir en^aide à un sorcier qui a malencontreusement eu envie de passer pour une dinde de Noël pour un esprit tourmenté et dangereux. Bon, il est vrai que Sinead aurait pu agir sur l'instant dès qu'elle a croisé ce papy avec du répondant peu commun, mais voilà. Le monde des esprits ont des règles nombreuses et parfois illogiques souvent tourné facilement pour que l'être sans scrupule ait plus de chance, ce qui rend l'analyse de la séparation humain et esprit difficile à gérer. Surtout si l'être en question a beaucoup nourri de sa négative énergie la saloperie qu'il se trimballe sur le dos. De plus, il faut aussi savoir qu'il y a peu, notre petite sorcière a fait une rencontre démoniaque et qu'elle s'en est sorti à temps avec l'aide miraculeuse de Nyx, l'originel et infant d'Erèbe. Franchement, comme si la vie de cette sorcière n'est pas assez chargée et pourrit comme ça ! Elle a beau grommeler, râler, insulter, fumer clope sur clope, ça ne changera rien la détermination de son esprit guide. Mais bon, faut dire que notre sorcière n'est pas du genre à laisser un confrère dans une véritable merde surtout un papy avec une verve pareille, ça vaut son pesant d'or non ! Elle en rit d'ailleurs intérieurement lorsqu'elle avance dans ce dédale de rue sombre à la recherche de l'être en question. Mais voilà... Y a un véritable soucis de détection.

- Putain de merde ! Erèbe tu me fais chier !

Pour la millième fois, la jeune femme jure, complètement paumé dans ces quartiers que pourtant, elle connait comme sa poche à force d'y traîner et d'y faire les ghotsbusters. L'esprit guide se contente de rire devant la détermination et la flemmardise de sa protégée, qui traîne des pieds en avançant, mains dans les poches avec un air désintéressé accroché sur son visage. Personne n'a osé approcher cette furie. Son visage ne donne même pas envie de demander une clope. De toute manière, Sinead serait radical dans sa réponse. "T'as qu'à travailler comme tout le monde. Y'a pas écris mère Térésa des bonnes clopes sur mon front."

Elle peut être tellement douce et affectueuse cette petite teigne n'est-ce pas ? Pour la millième fois, la sorcière soupire devant cette recherche infructueuse. C'est une véritable aiguille dans une botte de foin qu'elle recherche en fait. De plus, un sort de détection n'aurait rien fait sans quelque chose qui appartient à ce vieux con de sorcier même pas foutu de se défendre seul. Putain, elle va tout de même pas jouer à ça toute la nuit.

C'est ainsi que sont ses pensées lorsqu'elle entend un certain chahut non loin d'une...

- Putain, je pensais pas aller à l'église ce soir.

Non loin se trouve un sorcier qui se fait éjecter de l'entrée tel un insecte indésirable. Mais en fait, l'esprit est si attaché à son cul qu'elle veut l'empêcher de se délivrer de sa présence. C'est une source bien trop délicieuse pour elle. A mesure que Sinead l'observe, la sorcière peut commencer à comprendre qui elle est et pourquoi cette dernière se conduit ainsi. Il y a comme un fil de vérité qui la lie au monde des esprits et à force d'user de magie sombre et déroutante, la sorcière peut voir ce qui a été vécu par l'entité et ainsi faire ce qu'il faut pour s'en débarrasser. Encore une femme qui s'est fait posséder un peu trop par un homme, au point qu'elle se fasse torturer, tuer et enterrer quelque part à la belle pomme pourrit.

- Alors, papy on veut confesser ces fautes ?

« Gamine, heureux de te revoir. Toujours à traîner dehors ? T’as pas peur des monstres ? »

La réplique fait sourire la sorcière qui s'avance tandis que l'aura devient pesante. Même un être sans magie peut sentir le malaise qui augmente au fur et à mesure des pas de Sinead.

- Je suis une méchante fille qui aime bien se promener la nuit. Tu pourras me donner la fessé plus tard si tu veux.

Un sourire se peint, doucement sur les lèvres légèrement teinté de rose pâle.

- Et comme tu vois, je n'ai pas peur des monstres. Je suis une grande fille maintenant, je dors sans lumière. Par contre..toi...je dirais pas la même chose avec la chose ignoble que tu te trimballes au cul et encore elle est pas terrible.

Sinead joue toujours un peu la maligne. Même si elle sait que l'esprit présent peut devenir violent et dangereux. La sorcière continuera toujours de jouer ce jeu de pique. L'entité est en colère, elle n'apprécie aucunement qu'on vienne se mêler de ce qu'il ne faut pas. Cette sorcière est une plaie parmi eux. Chasseresse indésirable qui traîne ici et là et met à néant tant d'énergie volé.

- Dis-moi papy, t'es au courant qu'une joli fantôme s'est accroché à toi ? Dans son genre, elle est pas mal, mais je te conseille de venir derrière moi avant qu'elle n'aille plus loin. A moins que t'aimes être violé par un esprit...Après si c'est le cas, je me casse hein. Mais bon, pas sûr que t'aime ça. Je suis sûre que t'aime faire connaissance avant, clope, verre et appartement. Je me trompe ?

Sinead veut mettre l'esprit en colère, c'est comme une seconde nature de pousser les gens ou les entités à bout. C'est malsain, mais la chose est tellement tentante aussi.

- C'est con pour elle, on a déjà eu la clope tous les deux, il nous manque plus que le verre et ensuite c'est l'appartement.

L'esprit de la soumise est d'une jalouse possession envers le sorcier qui a un humour qui me plaît. L'entité fonce vers moi me jetant en arrière à l'aide de l'énergie qu'elle a accumulé en présence du sorcier, mais ce qu'elle n'a pas prévu c'est qu'Erèbe s'interpose la stoppant dans l'attaque. Personne hormis moi peut voir cela. Un simple sourire se dessine tandis que je fixe le sorcier du regard.

- Tu es vraiment désespérant pour un papy. T'as une grande gueule, mais t'as rien dans le crâne. Je dois jouer les baby-sitter avec toi ou quoi.

Les gargouilles nous observent du haut de l'édifice religieux tandis qu'elle fait craquer mes cervicales pour me préparer à la lourde de charge de renvoie d'esprit qui se présente à moi.

- Bien ouvrons les yeux de papy, elle fixe la soumise droit dans les yeux, veritas.

Un simple mot de latin pour que l'enveloppe translucide se fait voir des yeux du sorcier. Les pas de Sinead se font tournant autour de l'esprit, la jeune femme se met alors devant l'homme en somme bien plus âgé qu'elle, mais bien plus faible encore.

- Désolé, mais il est à moi celui-là, va-donc plutôt te venger vers qui de droit.

Sinead sort de sa poche une fiole qu'elle jette à terre, celle-ci se brise et renvoi l'esprit un peu plus loin. Sinead finit par se retourner.

- Bien maintenant crache le morceau. Débarrasse-toi de ce mal qui te ronge, je peux pas faire tout, toute seule. Cet esprit se nourrit de tous les sentiments négatifs que tu possèdes en toi. Une fois que t'auras fait ça, elle n'aura plus d'emprise sur toi. Crois-moi, mieux vaut le faire maintenant avant qu'une autre entité plus puissante ne vienne vers toi. Et t'as intérêt à coopérer parce que je ne veux pas du Chacal dans mon dos une nouvelle fois !
   


   
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