FERMETURE DU FORUM ► Pour en savoir plus c'est ICI
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Catherine d'Absac
✤ Messages : 4573
✤ Barge depuis : 29/01/2013
✤ Avatar : Jessica Lange
✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) + DISTURBED ( Code signa ) + TUMBLR ( Gif ) + AHS - Freakshow - Carnival ( Musique et paroles )
✤ Âge personnage : 55 ans
✤ Humeur : Fourbe
✤ Profession : [PNJ] Mère supérieure de la Confrérie. Haute naissance, héritière de la famille fondatrice.
✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

Relationship
→ citation:
relationships :
Catherine d'AbsacPNJ ; Miss patronne ménopausée
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyJeu 10 Juil - 20:08




TRUST YOUR INSTINCT
VLADIMIR&JOE




« - Alors ? S'impatiente Joe, bras croisés sur sa poitrine. Dans l'obscurité, et à la pâleur de la demi-lune, la jeune femme fixe l'informateur tout en se mordant la lèvre.
- Alors, bah rien ! Râle le grand brun en fouillant dans ses poches, à la recherche d'un paquet de clopes. J'entends rien à son compte, pas de rumeurs, quedal. Ajoute Aidrian d'un air contrarié, qui d'un geste rapide et une dextérité qu'elle ne lui connaît pourtant pas, embrase son bâton de nicotine. T'en veux ?
- Nan, j'essaie d'arrêter. Qu'elle lance en secouant le menton, masquant avec peine son agacement. J'ai peut-être quelqu'un pour m'aider, précise la mutante avant de lui tendre une enveloppe pleine de billets. T'as fait ce que tu pouvais.

La lassitude est perceptible dans ses traits, et tout en agrippant le carré de papier bombé, le brun fronce les sourcils, ses azures la scrutant avec curiosité. Quelque chose à changé chez lui, mais impossible de définir quoi. Enfin, à part ses cheveux coupés courts, lui donnant l'air moins négligé. Non, c'est un élément dans sa posture, ou dans son regard. Quelque chose de … Sauvage.

- Et c'est tout ? Pas de répliques cinglantes, ni sarcastiques? S'étonne Aidrian, qui prend soin de ranger son butin sous sa veste.
- Nan.
Au moins, ça a le mérite d'être clair. Pourtant, il reste là, tirant quelques lattes sur sa cigarette. Et Johanna fronce les sourcils sur ses émeraudes, prête à lui répliquer de dégager. Mais elle n'en fait rien. Pour être honnête, la curiosité ronge ses veines.

- Tu m'rappelles quelqu'un … Marmonne-t-il alors, baissant ses prunelles javellisées tout en éjectant une traînée de cendres d'un coup d'index.

Tiens, c'est nouveau ça.

- Ah ouais ? … Se méfie l'ex-vampire, ses poings serrés sous ses coudes. C'est plus fort qu'elle, Johanna craint toujours d'entendre le nom d'Erzbeth dans la bouche d'inconnus.
- Ouais, répond Wellington en haussant les épaules, elle avait exactement le même caractère. Et de glisser ses mains dans ses poches après avoir jeté son mégot, se détournant et filant sans plus de cérémonies. Etrange, pas une seule réplique graveleuse, pas de vannes puériles. A se demander s'il n'est pas malade. Et pour être honnête, Johanna ne sait pas vraiment comment prendre ce dernier commentaire.

Mais il en faut plus pour la troubler davantage, et c'est déterminée qu'elle détourne les talons pour filer jusqu'à sa bécane. Depuis deux semaines, la brune cherche en vain des pistes, non stop. Peu de temps après sa rencontre avec Vlad, la jeune femme avait hésité à mettre un terme à son accord avec le Transylvanien. Mais, plus le temps passe, et plus la tricentenaire doit s'avouer vaincue. Elle ne trouve rien, et attraper une sorcière n'a rien de facile. Pire encore, ces dernières risqueraient de se montrer très hargneuses avec elle. Et inutile de rappeler que la mutante n'est absolument pas à l'aise avec la magie, l'une des rares choses à l'effrayer.  Tout en enfilant le casque sur sa caboche, la mutante songe à ce qui l'attend. L'inconnu.

Et inutile de préciser que c'est un fait qui n'est pas sans la mettre en rogne.


00h30.
Manoir de Vladimir.


Soit, la demeure de Vladimir n'est pas sans lui rappeler la bâtisse de Rousseau, ou plus encore, son propre château de Pensylvanie. Il y a quelque chose de noir, qui s'échappe de ces vieilles demeures bravant le temps et les générations. Une ambiance presque … Gothique. La jeune femme retire le casque qui encercle son crâne, laissant sa longue crinière sombre onduler sur ses épaules. Les barrières sont ouvertes, l'invitant à s'engouffrer dans l'immense allée tapissée de feuilles morte.

- … Ok. » Se contente de marmonner la mutante, pour elle-même. Mais, malgré tout, ses prunelles se tournent et avisent l'espace autour de sa silhouette perchée sur l'engin rutilant. Elle garde cette impression désagréable d'être épiée.  

Joe n'arrive pas à le croire, mais c'est bien chez … Dracula, qu'elle compte se rendre. Heureusement, cette bâtisse là n'est pas perchée sur une immense falaise. Quoi que ... Entre ces romans qu'on confond depuis toujours avec des fictions, et la réalité, la tueuse à gages ne sait pas saurait démêler le vrai du faux. Joe se redresse d'un mouvement souple, levant une jambe et posant le casque dans le minuscule coffre au cul de sa bécane. Soupirant une énième fois, et s'élançant vers les portes de l'entre de Vladimir.


© FICHE CRÉÉE PAR SWAN. GIFS PAR SWAN. MUSIQUE PAR PUSCIFER.


Dernière édition par Joe E. P. Wolfgang le Jeu 24 Juil - 11:56, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://childrenofcain.forumactif.org/t1872-catherine-d-absac-che
Anonymous
InvitéInvité
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyDim 13 Juil - 11:28


TRUST YOUR INSTINCT
ft. Vladimir Skender & Joe E. Wolfgang



On aurait pu dire que la demeure était silencieuse. Elle ne l’était pas vraiment en vérité, mais la musique qui montait, petit à petit, avec une lenteur presque exaspérante, crescendo, entre les murs ne faisait guère office de bruit. Les notes s’élevaient, légères, cristallines, si bien qu’on aurait cru voir des bulles de savon flotter dans l’atmosphère sombre du manoir, monter, monter encore, jusqu’à exploser dans une symphonie pure. C’était avec ce son, avec la sensation du soleil qui se couchait derrière l’horizon, que le vampire s’éveilla. Il avait réussi à se dégoter une chaîne hi-fi qu’il pouvait programmer avec les cycles du soleil. La technologie faisait décidemment des choses extraordinaires. Mais pour d’autres, Vlad préférait s’en tenir à ses bonnes vieilles méthodes. Il s’éveillait, presque paresseusement, avec la musique qui lui parvenait. D’abord à peine audible, même pour lui, puis, au bout de quelques minutes, elle s’était imposée sans qu’on ne s’en rende vraiment compte. Le prince transylvanien déplia ses membres et posa ses pieds nus sur le parquet froid de sa chambre. Il tendit le bras, dans cette obscurité qu’il connaissait par cœur, pour s’emparer de sa robe de chambre épaisse et veloutée. Il la passa sur son corps mais ne noua pas la ceinture. Juste en face de lui, les épais volets qui le maintenaient à l’abri des rayons solaires et meurtriers de la journée, se relevaient, rentrant dans leur boîte. Il s’approcha de la fenêtre et l’ouvrit. Il avait plu dans la journée, conférant à l’air cette odeur capiteuse qu’il appréciait tant. Cette odeur qui lui donnait envie d’aller courir dans les bois, d’aller valser au bord des falaises. Mais il n’y avait pas de forêt, pas de falaise, à New-York. Il devait se contenter de l’Hudson River, un peu en contrebas. Il laissa cet air légèrement rafraîchi courir sur son corps à peine vêtu.

Il erra un instant dans les couloirs et les pièces, laissant aux bons soins d’un de ses rares serviteurs d’ouvrir les fenêtres sur son chemin. La musique montait toujours crescendo. A un moment, elle garderait un volume optimal. Assez fort pour les oreilles du vampire, donnant l’impression de puissance, mais pas trop pour les blesser. Sa silhouette se déplaçait d’ombre en ombre, avec une grâce féline. Il arriva près d’un salon meublé de canapés et de fauteuils confortables. Il en poussa la porte du bout des doigts et avisa les deux humains qui l’y attendaient. Livraison à domicile. Il grimaça légèrement. Il n’aimait pas tant cette idée, bien qu’il la connaissait depuis longtemps. Il lui était arrivé fréquemment de chasser, mais il était vrai que lorsqu’il demeurait à la citadelle, souvent les gens venaient de leur plein gré nourrir leur seigneur. Fondu dans l’ombre, les humains ne le remarquèrent pas tout de suite. Il s’approcha à pas feutré, ses pieds ne faisant aucun bruit sur le tapis épais et moelleux. Pourtant, ils savaient qu’il devait être réveillé. La musique était l’indice le plus criard. Il y avait deux jeunes hommes. Assis chacun à un bout du canapé. Ils discutaient tranquillement, riant même parfois. Ils paraissaient à la fois si jeunes, si frêles, et si forts aussi. Puissants dans l’éphémère. Lorsque Vlad passa dans un rayon de Lune, les deux humains se tournèrent vers lui. Il n’y eut même pas de surprise sur leur visage. Rien qu’une espèce de lueur affamée dans leurs regards alors qu’ils descendaient le long de ce corps sculptural. Son serviteur humain savait assurément trouver ceux qui lui plairaient. Il savait que son maître n’avait pas touché une femme depuis des siècles. Il savait que les seules fois où il l’avait fait, c’était pour la mettre en pièce dans un excès de rage et non pas pour savourer la douceur de son corps féminin contre le sien. Les deux garçons se levèrent et vinrent à la rencontre du vampire. Leurs mains se tendirent, se glissèrent sous la robe de chambre au niveau des épaules pour laisser le tissu tomber au sol dans une caresse. Ils étaient si chauds. Il était glacé. Demeurant immobile d’abord, Vlad les laissa explorer son corps de leurs mains, de leurs lèvres, de leur langue. Puis, au bout d’un moment, il se laissa entraîner sur le tapis aux couleurs flamboyantes et entra à son tour en mouvement.

Plusieurs heures plus tard, Vlad et ses victimes de la soirée paressaient sur l’un des canapés. Leurs corps étaient encore entremêlés, leurs mains perdues sur la peau des autres, sans qu’il n’y ait pourtant plus rien de réellement sexuel. Ce n’était plus qu’une étreinte après qu’ils aient assouvis toutes leurs soifs. A cet instant-même, ils ressemblaient même presque plus à une meute de lycans redevenus humains après la pleine Lune, entassés pêle-mêle dans une sorte d’assoupissement. Bien que cette espèce de sommeil ne se tarisse présentement. Les deux garçons, récupérant de ces ébats et de cette prise de sang, commençaient à nouveau à faire courir leurs mains sur le corps du vampire à la peau maintenant à la même température que la leur. Vlad poussa un petit soupir de contentement. Puis un loup hurla dans la nuit. Le transylvanien tendit une oreille. Ce n’était pas un lycan. C’était un vrai loup. Un des siens. Un de ceux qui gardaient sa propriété. Quelqu’un y était entré. Vlad n’avait pas réellement de liens télépathiques avec ces animaux, mais il parvenait à les comprendre. A se faire obéir d’eux. Don sûrement issu du temps où il préférait la compagnie de ces créatures de la nuit plutôt que celle des humains. A la suite du hurlement lupin, un hibou moyen-duc pénétra dans la pièce où se trouvait le trio enlacé. L’air de rien, il se posa sur le dossier du canapé et hulula doucement. Les deux humains n’y firent même pas attention alors que leurs mains, leurs bouches se dirigeaient vers le bas de l’anatomie du vampire. Ce dernier écouta ce que le rapace nocturne avait bien à lui dire. D’après la description que lui faisait l’animal, l’intruse ne pouvait être que Joe. Erzbeth. Il hocha imperceptiblement la tête et le hibou s’envola à nouveau.

L’oiseau donna l’accord du prince vampire au majordome qui ouvrit la porte à Joe avant même qu’elle n’y frappe. Le rapace se percha sur l’épaule de l’homme et observa la mutante en clignant de ses yeux énormes. Il poussa un cri strident avant de s’envoler à nouveau, vers la porte du salon. D’un mouvement leste, l’homme invita la brune à suivre l’animal et il referma la porte derrière elle. La musique envahissait toujours chacune des pièces du manoir. Malgré tout, Vlad entendait les pas de son invitée. Il remua légèrement sur le canapé, dérangeant les deux garçons qui s’occupaient toujours de lui. Il jeta un coup d’œil à la porte qui s’ouvrait et se pencha vers l’un des deux pour l’embrasser à pleine bouche, son corps puissant pressé contre le sien alors que l’autre jeune homme s’accrochait toujours au vampire, ses mains enroulées autour des endroits stratégiques. Ils n’étaient qu’un fouillis de membres. Vlad ne se donnait aucunement en spectacle pour les beaux yeux de l’ancienne vampire, non. Il profitait simplement de cet encas « matinal » autant qu’il le pouvait. Il détacha ses lèvres de celle de l’humain pour faire courir sa bouche le long de son corps, jusqu’à ce que ses crocs n’atteignent le creux de sa cuisse, dans une morsure des plus intimes, au rythme décidé par les mains de l’autre autour du vampire.

Finalement, Vlad se détacha de l’humain pour venir poser sa joue contre son flanc, regardant Joe, lui cachant l’intimité du garçon qu’il ne pouvait s’empêcher de flatter délicatement. Son corps se cambra, ne laissant aucun doute quant à ce qu’il se passait toujours. Vlad n’avait jamais été un exhibitionniste. Pas quand il était avec une personne qui comptait réellement à ses yeux. On ne l’aurait jamais vu en public aller aussi loin avec Dorian par exemple. Et encore moins avec sa femme. Mais ces deux garçons n’étaient rien pour lui sinon une source de sang et de plaisir. D’une voix paresseuse et lourde de ce début de nuit qu’il avait passé, il s’adressa enfin à la nouvelle venue. Avions-nous rendez-vous ? Je ne me souviens plus. Les jeunes hommes poussèrent un gémissement combiné. Puis Vlad se glissa hors du canapé, hors du carcan soyeux de leurs corps. Sa silhouette immense s’éleva dans un rayon de Lune, parfaitement nu et encore bien droit. Il fit quelques pas, se rapprocha de la mutante, et se pencha pour récupérer sa robe de chambre qui était toujours en tas sur le tapis. Il la passa sur son corps et noua cette fois la ceinture, dissimulant son intimité. Dans son dos, les humains ne s’étaient pas laissés démonter par son absence. S’ils ne se connaissaient qu’à peine à leur arrivée, ils ne pourraient en dire autant à leur départ. Un sourire satisfait planait sur le visage du vampire alors qu’il invitait Joe à quitter la pièce pour en rejoindre une autre, plus sobre, ornée de livres du sol au plafond.

Il s’installa dans son fauteuil avec autant de dignité, de sérieux, et de grâce que s’il était dans son plus beau costume et qu’elle ne l’avait pas « surpris » en pleine partie de galipettes avec deux humains. As-tu trouvé quelque chose ? Le vampire pouvait alors tout autant parler de son loup, son Ulrick, que de sa propre descendance.
Revenir en haut Aller en bas
Catherine d'Absac
✤ Messages : 4573
✤ Barge depuis : 29/01/2013
✤ Avatar : Jessica Lange
✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) + DISTURBED ( Code signa ) + TUMBLR ( Gif ) + AHS - Freakshow - Carnival ( Musique et paroles )
✤ Âge personnage : 55 ans
✤ Humeur : Fourbe
✤ Profession : [PNJ] Mère supérieure de la Confrérie. Haute naissance, héritière de la famille fondatrice.
✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

Relationship
→ citation:
relationships :
Catherine d'AbsacPNJ ; Miss patronne ménopausée
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyDim 13 Juil - 23:20




TRUST YOUR INSTINCT
VLADIMIR&JOE




Johanna a à peine fait un pas, que déjà, le hurlement d'un loup lui parvient aux esgourdes. Sa silhouette  pivote, et ses prunelles avisent l'espace. Le fauve à la crinière sombre est perché sur une colline, la fixant sans remuer un seul poil. Inutile de chercher une explication, elle l'a déjà. Sûrement l'une des bestioles contrôlées par Vladimir. Le prince Transylvanien avait clairement évoqué ses dons, à leur dernière rencontre. Et … Tout le monde sait de quoi est capable Dracula. Ce n'est pas une fable, et la preuve en est. Le lupin ne cesse de l'observer, mais semble pourtant particulièrement serein. Et à cette vision, son ventre se serre un peu plus, et Johanna sent à nouveau une bile étrange monter à sa gorge.  Ce qui lui rappel immédiatement ce qu'elle fait là. Johanna soupire, et reprend sa route jusqu'à la porte d'entrée, assez grande pour laisser entrer un pachyderme. Et c'est non sans surprise celle-ci s’entrebâille, lui donnant la vision d'un major d'homme pincé. Ce qui est bien moins classique, en revanche, est la vision d'un rapace perché sur épaule. Un minuscule hiboux hululant avec force lorsqu'il tourne ses globes immenses vers elle.

« -  Si tu le dis. Qu'elle lâche d'un ton placide, se tournant ensuite vers l'homme qui la laisse entrer, tout en se proposant de lui défaire son manteau.

La brune laisse faire, découvrant ses épaules couvertes d'un pull sombre mais fin, laissant ses clavicules libres aux yeux de tous. C'est à peine si la jeune femme a veillé à ce qu'elle prenait dans l'armoire avant de partir. Pourtant, le jean sombre donne à sa silhouette une allure fine et féline. Le noir de sa tenue et de ses filets ondulés autour de sa bouille d'albâtre lui donnent presque allure de ce qu'elle fut jadis. Vampire. Nosferatu. Morte vivante. C'est sans même un regard pour les meubles, les statuts ou les tableaux, qu'elle avance jusqu'au grand salon. Johanna connaît ce genre de lieu sur le bout des doigts. Son propre château en Pensylvanie à tout d'une antiquité, donnant presque l'impression de sortir de l'une des peintures d'une artiste Espagnol nommée Victoria francés. Pas assez connue à son sens, et pourtant d'un talent admirable et atypique, tout en ayant un univers fascinant. Et il est ironique de constater qu'elle songe à une artiste aux influences érotiques, lorsqu'elle met un pied dans le salon. Il semble que le vampire soit en pleine ... activité physique. Nu, accompagné de deux autres hommes abordant la même absence de tissus. Une vision qui la laisse de marbre, et c'est tout en laissant les garçons s'amuser encore un peu qu'elle se détourne vers un immense portrait.

- Avions-nous rendez-vous ? Je ne me souviens plus. Lance la voix de Vlad dans son dos, tandis que la mutante avise les traits délicats de la peinture du portrait.


- Pas de dates précises, non. Je me disais qu'il était temps de passer aux choses sérieuses. Fait-elle, évasive. Dans son dos, la brune perçoit à peine le mouvement de l'homme, qui une fois face à elle, se trouve vêtu d'un simple peignoir noué autour de sa taille. Le vampire lui indique une porte, et Joe le suit sans rien ajouter, ou sans même un regard pour les deux humains qui finissent la partie à deux. D'autres auraient pu être parfaitement choqué ou scandalisé. Pourtant, l'ex-vampire ayant été une sacrée libertine, rien ici ne semble la mettre en émoi ou provoquer ne serait-ce qu'un semblant de réaction chez elle. Peut-être a-t-elle seulement eu le temps de constater que Vladimir est plus que gâté par mère nature. Mais elle s'en moque totalement. C'est dire ce qu'Ulrick l'a totalement formatée. Une fois dans le cabinet de Vladimir, Johanna ferme la porte, rejoignant nonchalamment le siège lui faisant face. Et tandis que Vladimir aborde une posture des plus droites et nobles, malgré sa tenue légère, Johanna elle, s'avachit tout en posant ses coudes sur ses genoux. Une tenue plus masculine que féminine. Depuis longtemps, la superficialité d'Erzbeth a quitté ses habitudes et sa manière de se comporter, pour ne laisser place qu'à une allure dégingandée et sans cesse revêche. La seule exception réside dans ces moments où la mutante revêtit la seconde peau de la garce de service. Une vraie contradiction à elle-même..

- As-tu trouvé quelque chose ? Demande alors le dents-longues, comme s'ils discutaient de la pluie et du beau temps, et qu'elle n'avait pas assisté à une scène à la limite de la pornographie en pénétrant dans son entre. Ces deux-là sont étrangement vraiment faits pour s'entendre.

- Nan … Répond Joe qui s'attarde sur les jointures de ses mains pliées tout en reniflant. Mon informateur à rien trouvé, et c'est pourtant pas un novice dans le genre. Soupire-t-elle en se redressant pour s'enfoncer dans le siège, tout en posant ses bras sur ses accoudoirs. On va pas se mentir, Vladimir. J'ai hésité après notre accord. Mais je suis dans l'impasse là, je trouve absolument rien et je commence sérieusement à perdre patience. Si je ne le trouve pas, et vite, le sang coulera. Et on sait tous les deux que ça arrangera rien.

Avoir les Originels au cul n'est pas franchement dans son objectif, surtout qu'ils sont ceux qu'elle traque.

L'une de ses mains se lève, venant emmêler ses doigts dans sa crinière brune.

- Mais je peux rien y faire … Alors me voilà. Je suis prête à attaquer les recherches pour toi. Dis moi juste par où commencer. » Conclue-t-elle finalement, tout en levant ses azures pour le fixer droit dans les yeux. Scellant ainsi ses paroles en silence.


© FICHE CRÉÉE PAR SWAN. GIFS PAR SWAN. MUSIQUE PAR PUSCIFER.


HJ : Pardon si y a du cafouillage, j'suis HS. ><


Dernière édition par Joe E. P. Wolfgang le Jeu 24 Juil - 11:56, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://childrenofcain.forumactif.org/t1872-catherine-d-absac-che
Anonymous
InvitéInvité
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyJeu 17 Juil - 10:07


TRUST YOUR INSTINCT
ft. Vladimir Skender & Joe E. Wolfgang



Pas de dates précises, non. Je me disais qu'il était temps de passer aux choses sérieuses. En vérité, il était bien difficile de quitter l’écrin soyeux formé par les corps des deux humains. Vlad serait bien resté là toute la nuit. Mais ça ne lui ressemblait pas de faire passer le plaisir avant les affaires. Et puis… Il était ainsi, accroché aux corps de ces garçons, car il se sentait seul. Au bout de 600 ans, son immortalité commençait à lui peser. En fait, elle lui avait pesé dès les premières années de sa transformation, qu’il avait du passer sans femme et enfant pour lui tenir compagnie. Puis il avait exploré le monde, rencontré d’autres vampires, dont la brunette devant lui, et ensuite il était retourné se terrer dans sa citadelle quand la civilisation l’ennuyait. Pourtant, d’une certaine façon, il était fier de lui. Il avait permis aux deux jeunes hommes de se trouver. Oh, il n’avait rien d’une agence matriarcale et si ça se trouve, ils ne se croiseront sûrement plus après cette nuit… Mais pour un temps au moins, Vlad avait combattu la solitude d’autres, à défaut de la sienne. Il se rapprocha de Joe, qui lui tournait le dos en observant un portrait qui ornait le mur. Il y en avait quelques uns, parsemés dans toute la demeure. Des portraits des gens qu’il avait rencontrés. Lestat, Louis, Claudia, Armand, et tant d’autres. Les plus importants, cependant, étaient dissimulés dans sa propre chambre, à l’abri des regards des autres. Ileana et Mihnea. Pour ses yeux seuls. Ses souvenirs seuls. Sa tristesse seule. Il aurait bien pu les afficher là où tout le monde pourrait les voir, mais non. Ils étaient siens. Et comme tout vampire, il était territorial, il ne voulait pas partager.

Joe se trouvait sous le portrait de Claudia, ses traits enfantins et ses boucles blondes qu’elle était venue à haïr pour ne pas vieillir, ne pas devenir femme, alors qu’elle souhaitait plus que tout ne plus être la petite fille de Louis, mais bien plus encore. Vlad avait été un oncle charmant et joueur pour elle, rien de plus. Le vampire indiqua la porte à la mutante et la guida jusque dans la pièce qui lui servait de bureau. Elle contenait une infime partie de sa bibliothèque et pourtant les murs étaient couverts de livres. Joe s’assit en face de lui, s’avachit sur le fauteuil. Il la regarda un instant attentivement, cherchant à retrouver l’Erzbeth qu’il avait connue dans cette enveloppe de chair. Il avait bien du mal, en vérité. Elle avait ses traits, ses mèches sombres, ses yeux percutants… mais son attitude avait changé. Elle n’était plus la vampire libertine qui faisait attention à la tenue qu’elle porterait pour le bal afin d’être au centre de la plupart des attentions. Elle n’était plus cette vampire avec qui il avait dansé. Si ça n’avait été pour son physique et pour le nom que Alaric lui avait donné, il aurait très bien pu ne pas la reconnaître, passer à côté d’elle sans même une attention. Elle n’était plus Erzbeth et même pour Vlad qui ne l’avait connue que l’espace d’une nuit, ça crevait les yeux. Il l’observait toujours alors qu’il lui demandait si elle avait trouvé quelque chose. A propos de son loup, ou peut-être à propos de sa descendance.

Une vague de… de quoi ? De désespoir ? Non, ce n’était pas encore aussi fort que ça… De la lassitude peut-être ? De l’impatience ? De ne pas trouver ce qu’elle cherchait passa dans sa position, son attitude. Nan … Mon informateur a rien trouvé, et c'est pourtant pas un novice dans le genre. Elle bougea, appuyant son dos contre le dossier moelleux et ses bras sur les accoudoirs. On va pas se mentir, Vladimir. J'ai hésité après notre accord. Mais je suis dans l'impasse là, je trouve absolument rien et je commence sérieusement à perdre patience. Si je ne le trouve pas, et vite, le sang coulera. Et on sait tous les deux que ça arrangera rien. Les lèvres du vampire se pincèrent. Il s’était bien douté que Joe préférerait essayer jusqu’au bout sans lui. Elle avait déjà demandé des services à Rousseau, il était logique qu’elle ne veuille pas avoir de dettes envers un autre vampire. Leur race était bien connue pour demander un prix au-delà de ce que valait le service qu’il rendait. Mais Vlad avait été raisonnable, pensait-il, en demandant simplement à Joe de l’aider à retrouver quelqu’un, en retour de son aide pour trouver son loup. Non, ça ne ferait qu’empirer les choses, je pense. Il secoua légèrement la tête. Les Originaux n’étaient pas vraiment des anges mais si on laissait une traînée sanglante dans son sillage sur leur territoire, ça ne s’arrangeait pas vraiment. Vlad avait de la chance d’être dans leurs petits papiers parce qu’il avait été un général efficace durant la guerre qui avait suivi la Révélation, mais à vrai dire, à tout instant, tout pouvait basculer. Et il était prêt à mettre cela en jeu pour Joe, pour son loup. Pour sa descendance.

Joe passa une main dans ses cheveux, comme si elle abdiquait, que certaines de ses barrières tombaient. Mais je peux rien y faire … Alors me voilà. Je suis prête à attaquer les recherches pour toi. Dis moi juste par où commencer. A vrai dire, Vlad n’en savait pas beaucoup plus… Pourtant, il déplia sa haute carcasse et s’approcha du fauteuil de Joe. Il lui tendit la main, attendant qu’elle la prenne. Viens avec moi, j’ai une chose à te montrer. Dans une toute autre situation, sachant où il allait l’emmener, la proposition aurait pu être indécente, mais ce n’était pas le cas. Il la mena à travers un dédale de couloirs avant d’arriver enfin à sa chambre. Il poussa la porte et l’invita à entrer avant de refermer derrière eux. La pièce était à la fois sobre et finement décorée, un lit immense à baldaquin trônant au milieu, les draps défaits et tombant un peu sur le sol. Il y avait aussi des livres, empilés dans un coin, ceux que Vlad lisait et relisait le plus souvent. Etrangement, il y avait l’œuvre de Bram Stoker parmi eux. Il s’y plongeait parfois, effleurant les pages comme si elles pouvaient lui rendre son passé perdu. Il y avait aussi Le Portrait de Dorian Gray et bien d’autres du même acabit. Mais ce n’était pas pour le lit, ni pour les livres qu’il avait amené Joe jusqu’ici. Il lâcha sa main et leva les yeux vers le portrait qui était le plus cher à son cœur. Il représentait Ileana et Mihnea, souriants, heureux, paisibles, insouciants. Un sourire triste passa sur son visage. Rares sont ceux qui ont contemplé ce portrait et qui sont encore vivants aujourd’hui, Joe. Non pas qu’il avait tué tous ceux qui l’avaient vu, mais le temps avait fait son œuvre, tout simplement. Cela faisait bien longtemps que Vlad l’avait dérobé aux regards d’autrui… Tous ceux qui avaient pu le voir jadis étaient morts de vieillesse depuis longtemps.

Ma femme et mon fils. Ileana et Mihnea. Il tendit la main et passa doucement ses doigts sur le rebord du cadre. Elle s’est suicidée… Pensant que je ne reviendrais jamais de ma quête dans les montagnes, préférant ce sort à celui que lui réservait l’armée turque. Si les mots n’étaient pas hachés, on pouvait tout de même sentir le chagrin dans sa voix. Mihnea… Mihnea aurait eu besoin de son père dans les jours qui suivirent… Mais… Je venais d’être transformé… La rage et la violence qui battaient mon sang m’empêchaient de pouvoir le voir sans craindre de le blesser ou de le tuer. Encore une fois, l’ancien prince transylvanien se dit qu’il aurait peut-être du mourir avec eux, tout simplement. La vie lui aurait alors éviter bien des chagrins. Il baissa les yeux vers Joe. J’ai ordonné à une servante… Celle qui s’occupait toujours d’Ileana… De l’emmener. Loin. De ne pas me dire où. Il ne pouvait pas vraiment renseigner plus Joe, à vrai dire… Juste peut-être une chose. Je crois qu’ils sont partis vers l’Empire Hongrois… et plus tard vers la Russie. Il poussa un soupir et détourna les yeux de la mutante pour observer le visage de son fils. Je ne voulais pas chercher. Je ne voulais pas savoir. J’avais peur de le mettre en danger, lui et ses enfants… Il mordilla sa lèvre inférieure. Mais aujourd’hui… J’ai besoin de savoir… Après plusieurs minutes, il regarda à nouveau Joe. J’ai bien conscience que je te demande quelque chose d’irréalisable… Pire encore que de ramener Anastasia Romanov à sa grand-mère à Paris… mais… Il espérait qu’elle comprendrait. Qu’elle lirait dans son regard le même besoin qu’il voyait dans le sien quand elle voulait retrouver Ulrick. Il savait bien que tous deux risquaient d’être déçus, mais l’espoir était là, il ne voulait pas partir.

Revenir en haut Aller en bas
Catherine d'Absac
✤ Messages : 4573
✤ Barge depuis : 29/01/2013
✤ Avatar : Jessica Lange
✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) + DISTURBED ( Code signa ) + TUMBLR ( Gif ) + AHS - Freakshow - Carnival ( Musique et paroles )
✤ Âge personnage : 55 ans
✤ Humeur : Fourbe
✤ Profession : [PNJ] Mère supérieure de la Confrérie. Haute naissance, héritière de la famille fondatrice.
✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

Relationship
→ citation:
relationships :
Catherine d'AbsacPNJ ; Miss patronne ménopausée
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyDim 20 Juil - 8:46




TRUST YOUR INSTINCT
VLADIMIR&JOE




Une chose est certaine. Vladimir est d'accord avec elle. Johanna l'observe un moment, son visage à demi masqué par le bras qui barre son visage. Ses jointures blanchissent légèrement, tandis qu'elle serre sa prise sur ses filets brun, tentant tant bien que de se retenir de bondir de son siège pour faire les cents pas dans toute la pièce. Seule une partie du faciès de Vlad lui apparaît, la partie d'un visage parfaitement symétrique, signe d'une beauté naturelle est presque … Parfaite. Mais la lassitude ronge les traits du vampire, et dans une étrange opposition à sa nature, une fatigue presque palpable. Il faut être fin observateur pour le réaliser, mais la posture fière de Vlad ne trompe pas la mutante. Il est las, et cela se voit pour un observateur avisé. Après sa petite tirade, et un long silence, le Prince déchu se lève finalement avec souplesse et, lui tend sa main.

« - Viens avec moi, j’ai une chose à te montrer. 

L'invitation soudaine a le don de lui faire froncer les sourcils, et c'est hésitante que la brune glisse sa main aux allures minuscules dans de la grande patte du vampire. C'est un geste qui est loin d'être habituel pour elle, ou naturel. Pourtant, Johanna ne se voit pas vraiment protester. Sa méfiance à l'égard de Vladimir reste, et c'est avec prudence qu'elle continue d'aborder le vampire. Après tout, elle ne le connaît qu'à travers une soirée, dans un autre temps. Et elle était quelqu'un d'autre, quelqu'un de différent.  C'est donc droit vers l'inconnue que Joe se rend, tout en se mordant la lèvre, et toujours sans un regard pour les murs autour d'elle. Tout ce qu'elle veut, c'est savoir où Vladimir veut en venir, où est-ce qu'il compte l’emmener ? Et à sa grande stupeur, la porte qu'il ouvre n'est autre que celle de sa chambre. Johanna arque un sourcil, tournant ses prunelles azures vers lui.  Ici, il y a de tout, des livres éparpillés, un lit immense aux draps défaits, gerbé sur le sol par l'imposante couche couverte de teintures de velours aux nuances pourpre, et surtout : Un immense portrait. Ce dernier semble dater bien plus encore que celui de la petite fille dans le salon. Un portait qui lui dit vaguement quelque chose, un visage qui ne lui était pas inconnu jadis. Mais qui devait être sans importance, pour qu'elle l'est oubliée. Joe ne dit rien, observant les traits délicats d'une femme et son fils, et c'est avec effroi qu'elle comprend.

- Rares sont ceux qui ont contemplé ce portrait et qui sont encore vivants aujourd’hui, Joe. Lâche le dents-longues à ses côtés, et c'est un regard morne qu'elle lui lance. Où veut-il donc en venir ? La brune penche la tête sur le côté, fronce ses sourcils fins et parfaitement épilés, avant de s'humecter les lèvres. La mutante tourne ses émeraudes vers le portrait, à n'en pas douter bien plus vieux qu'elle. Depuis quand ne l'a-t-il pas montré à quelqu'un ? Si ce n'est ces corps qui s'enchevêtrent dans son lit le temps d'une nuit de plaisir charnel ? La brune se doute de l'importance du tableau aux yeux de Vladimir, son regard trahissant une tristesse déchirante, pourtant absente dans sa posture. Il reste droit, fière. Mais meurtri dans l'âme.

- Ma femme et mon fils. Ileana et Mihnea. L'informe-t-il, tout en faisant glisser l'un de ses doigt sur les rebords du cadre. Elle s’est suicidée… Pensant que je ne reviendrais jamais de ma quête dans les montagnes, préférant ce sort à celui que lui réservait l’armée turque. Récite celui qu'on surnommait ' Le compte Dracula' d'un ton las, sûrement plus pour lui-même que pour l'ex-vampire, qui connaît cette partie de son histoire à travers les ouvrages. Longtemps, cette chimère qui n'en est pas une l'avait fascinée. Un petit secret qu'elle garde pour elle, bien entendu. C'est dans un silence quasi religieux qu'elle écoute son aîné, curieuse d'en apprendre davantage. Mihnea… Mihnea aurait eu besoin de son père dans les jours qui suivirent… Mais… Je venais d’être transformé… La rage et la violence qui battaient mon sang m’empêchaient de pouvoir le voir sans craindre de le blesser ou de le tuer. 


Johanna garde le silence, préférant largement taire ses songes. La créature qu'elle était jadis se foutait royalement de la survie de son prochain. Pour la simple est raison qu'elle avait écarté ses proches, pour ne devenir qu'une bestiole nombriliste, solitaire et sanguinaire. Ce que Vlad décrit, elle apprend seulement à le connaître, et c'est justement la raison de sa présence en ces lieux aujourd'hui.

- J’ai ordonné à une servante… Celle qui s’occupait toujours d’Ileana… De l’emmener. Loin. De ne pas me dire où.  Je crois qu’ils sont partis vers l’Empire Hongrois… et plus tard vers la Russie. 


A nouveau, les prunelles du vampire se portent vers le tableau, et la mutante en fait de même. Toujours silencieuse.

- Je ne voulais pas chercher. Je ne voulais pas savoir. J’avais peur de le mettre en danger, lui et ses enfants… Mais aujourd’hui… J’ai besoin de savoir…

Silence. Les deux protagonistes restent un long moment à observer l'oeuvre, avant de se tourner l'un vers l'autre en chœur.

- J’ai bien conscience que je te demande quelque chose d’irréalisable… Pire encore que de ramener Anastasia Romanov à sa grand-mère à Paris… mais… Il balbutie presque, semblant incapable de prononcer une parole de plus. La référence à Romanov lui arrache un faible sourire, ni moqueur, ni joyeux, d'une neutralité presque affligeante. Ils ressemblent vraiment à deux loques, ces deux-là.

Pourtant, dans son regard, la brune a tout simplement l'impression de percevoir son reflet. Elle saisit enfin ce qu'il ressent, et cette constatation déclenche un frisson le long de son échine. Un souffle s'échappe de ses lèvres, comme une enfant qui se remet d'une bonne crise de larmes. Pourtant, son visage reste neutre, sa posture nonchalante et ses bras ballants le long de ses hanches. Seules ses prunelles émeraudes capturent presque les prunelles du vampire, et dans un mouvement qui la surprend elle-même, sa main droite se lève, venant se poser avec une douceur qui lui est étrangère sur la joue de ce dernier. A côté de son visage, sa patte semble minuscule. C'est un simple geste, sans mot, sans barrières. Jusqu'à ce qu'elle brise le silence :

- Si descendance il y a, elle ne m'échappera pas. Où je ne m'appelle plus Johanna Erzbeth Price Wolfgang. Compte sur moi, Skender. Tranche-t-elle, finissant finalement par lui tapoter la joue dans un geste des plus gauches et masculins, pour s'écarter finalement de lui et se tourner vers ses étagères. Un sifflement s'échappe de ses lèvres, et c'est avec le besoin imminent de changer d’atmosphère qu'elle s'exclame :

- Ca en fait des livres !

Chassez le naturel, il revient au galop.

- L'itinéraire que tu me donnes, c'est le seul que tu as, c'est ça ? Demande-t-elle ensuite, croisant les bras et tournant sa silhouette vers lui. Si oui, je peux tenter de remonter par-là, mais ça va me prendre du temps. Tu penses qu'il y a moyen de se renseigner aussi sur la servante ? Il y a de fortes de chances pour qu'elle soit un élément clef dans nos recherches. Tout est bon à prendre, lettres ... Documents. J'sais pas, qu'importe.  Ajoute-t-elle ensuite, tout en s'appuyant contre un meuble pour fixer ses ongles avec indifférence. Puis de lever brusquement le menton, une idée germant dans le coin de son crâne :

- Eh, j'y pense. Je déteste ça, mais as-tu des sorcières dans tes relations ? Elles pourraient m'aider ... La magie du sang, il me semble que c'est utile. On peut utiliser ça en dernier recours, si jamais ... Si jamais je ne trouve pas. Mais vraiment en dernier, je déteste ces bestioles. » Grimace-t-elle, oubliant volontairement de préciser le fait que l'une des rares personnes à qui elle tient réellement en fait partie.


© FICHE CRÉÉE PAR SWAN. GIFS PAR SWAN. MUSIQUE PAR PUSCIFER.


Dernière édition par Joe E. P. Wolfgang le Jeu 24 Juil - 11:57, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://childrenofcain.forumactif.org/t1872-catherine-d-absac-che
Anonymous
InvitéInvité
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyMer 23 Juil - 10:11


TRUST YOUR INSTINCT
ft. Vladimir Skender & Joe E. Wolfgang



Elle hésita. Il le vit bien dans sa posture. Mais il n’allait pas non plus profiter de cette main qu’elle mettrait dans la sienne pour… je ne sais pas… l’entraîner dans une valse endiablée ou encore la jeter sur son bureau pour lui arracher tous ses vêtements. Non. Il voulait juste l’emmener voir un portrait, celui qui était le plus cher à son cœur. Certes, son geste était un peu vieux jeu. Il aurait pu simplement lui demander de la suivre et puis c’est tout. Mais Vlad était ainsi. Il ne se départait que rarement de ses manières, qu’elles plaisent ou non. Joe restait méfiante quand à sa personne. Il pouvait comprendre. Les vampires étaient réputés pour être manipulateurs, calculateurs et fourbes. Et si Vlad avait mis quelque peu de côté la cruauté et l’animalité qui le caractérisaient depuis longtemps pour devenir un être un peu plus civilisé, s’il avait appris les subtilités du langage et de l’attitude pour troubler ses ennemis, il aimait à penser qu’il restait quelqu’un de franc et de direct. Si ça ne lui apportait rien, il ne voulait pas jouer aux petites intrigues politiques ou autres. Non. Vlad préférait rentrer dans le vif du sujet. Qu’on le mette sur un champ de bataille, à la tête d’une armée. Mais il n’aimait guère les magouilles en tout genre, même s’il lui arrivait de les pratiquer. Non. S’il n’aimait pas quelqu’un, s’il lui voulait du mal, ses intentions auraient été claires depuis le départ. Ce n’était pas comme si Joe avait réellement quelque chose à lui offrir d’autre que ses capacités de traqueuse. Il n’attendait rien d’autre d’elle, donc pourquoi magouiller dans tous les sens ? Il avait émis clairement ce qu’il voulait la nuit où ils s’étaient rencontrés pour la seconde fois. Certes, le livre de Bram Stoker ne l’avait pas mis sous son meilleur jour, mais ce n’était qu’un conte, une fiction pour divertir. Livrée par un homme jaloux que sa femme apprécie plus l’audace et l’ambition d’un autre. Pourtant, Vlad n’avait jamais touché à Mina Harker, jamais.

Le vampire guida donc Joe jusqu’à sa chambre à coucher. Il sentit son regard sur lui alors qu’elle découvrait la pièce dans laquelle ils étaient arrivés. Pourtant, dans celle-ci, il ne faisait que dormir. Il n’y avait que lui qui effleurait les draps soyeux. Lui et son serviteur qui prenait parfois le temps de les remettre en ordre avant que son maître n’aille se coucher pour la journée. S’il voulait s’adonner aux autres plaisirs de la chambre, il y en avait une multitude d’autres dans le manoir, et il y avait aussi le salon, comme Joe avait pu en témoigner à son arrivée. Mais ils n’étaient pas là pour le lit. Pas là non plus pour les livres qui s’étalaient un peu partout sur le sol. Vlad aimait ce paysage avec un semblant de désordre. Il ne voulait pas d’étagères sages et bien rangées. Sa chambre, c’était son antre, là où lui seul se glissait pour s’y réfugier. Pour s’abîmer dans le passé, dans les traits délicats de ceux qu’il avait aimé il y a si longtemps. La blessure dans son cœur maintenant mort toujours ouverte et douloureuse. Elle fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté alors qu’il lui avouait que peu de gens étaient encore vivants parmi ceux qui avaient eu l’occasion de poser les yeux sur le tableau. Non, il ne les avait pas tous trucidés. Le temps avait simplement fait son œuvre. Pourquoi aurait-il tué quelqu’un pour seulement avoir posé les yeux sur le tableau ? En rien il ne trahissait la potentielle descendance que le vampire pouvait encore avoir. Et il n’était pas possessif au point de vouloir tuer quelqu’un juste parce qu’il avait eu l’occasion de contempler sa femme et son fils.

Alors qu’il racontait l’histoire du tableau, son histoire, celle des deux êtres représentés dessus, Joe gardait le silence, elle l’écoutait, détaillait à la fois la peinture et le vampire à côté d’elle. Il ne doutait pas qu’elle pouvait voir en lui cette faille. Sa posture restait fière et droite, pourtant il ne souhaitait pas cacher la tristesse douloureuse qui ne le quittait jamais vraiment. Parfois, elle se transformait en rage et il ne contrôlait plus rien, entrant dans une frénésie sanglante… Parfois, il s’enfermait seul et ne sortait pas de chez lui, refusant toute autre compagnie que ses serviteurs — humains et animaux. Quand il eut fini de raconter l’histoire, il perçut dans le regard de l’ancienne vampire une compréhension au delà des mots. Il aperçut le frisson le long de son échine alors qu’elle comprenait que la douleur dans son cœur faisait écho à la sienne. Elle soupire. Tout comme lui, sa posture ne trahit en rien ce qui hante son cœur, pourtant Vlad peut le voir dans l’immensité de son regard. Il l’observa lever la main, sans bouger d’un cil, comme les vampires savaient si bien le faire. Il l’observa la poser contre sa joue. Ses doigts si fins, si délicats, sur son visage toujours aussi jeune qu’au jour où il avait perdu sa mortalité. Son geste la surprit. Il n’était pas habitué à tant de douceur de sa part. A aucune de leurs rencontres, elle n’avait fait preuve de tendresse envers quiconque. Seul son regard s’était adouci alors qu’elle parlait de son loup. Si descendance il y a, elle ne m'échappera pas. Où je ne m'appelle plus Johanna Erzbeth Price Wolfgang. Compte sur moi, Skender. Elle lui tapota la joue et s’éloigna, le laissant un peu ébahi près du portrait. Il avait l’impression qu’il ne la comprendrait jamais.

Il poussa un petit soupir avant de la suivre des yeux alors qu’elle vagabondait dans la pièce. Ca en fait des livres ! Un faible sourire se dessina sur les lèvres du vampire. En 600 ans, j’ai eu le temps d’en accumuler un certain nombre… Evidemment, les plus vieux, les plus anciens, même pas reliés, rien d’autre que des feuilles parcheminées roulées ensemble, noircies d’une écriture ronde et incompréhensible pour la plupart des gens aujourd’hui — car en turc de l’époque — étaient bien à l’abri dans sa bibliothèque pour qu’ils ne se dégradent pas trop vite. C’était ses préférés qu’il laissait dans sa chambre. Elle se retourna vers lui après un moment à regarder les couvertures des ouvrages. L'itinéraire que tu me donnes, c'est le seul que tu as, c'est ça ? Il se contenta de hocher la tête pour lui répondre. Si oui, je peux tenter de remonter par-là, mais ça va me prendre du temps. Tu penses qu'il y a moyen de se renseigner aussi sur la servante ? Il y a de fortes de chances pour qu'elle soit un élément clef dans nos recherches. Tout est bon à prendre, lettres ... Documents. J'sais pas, qu'importe.Oui… Elle s’appelait Teresa… Elle avait une fille également… Anca, si je me souviens bien… Le regard du vampire se perdit dans le passé alors qu’il fouillait dans sa mémoire. A l’époque, les noms de famille n’étaient pas si courant pour les gens du peuple. Seule l’aristocratie avait réellement ce privilège… Teresa avait-elle un nom malgré tout ? Il mordilla sa lèvre inférieure, distrait par ses pensées, par les souvenirs qu’il passait en revue. Berbec… Je crois que c’était leur nom de famille… Je ne sais pas si elles l’ont gardé cependant…

Il reporta son regard sur Joe qui regardait ses ongles. Elle releva subitement la tête pour le regarder. Eh, j'y pense. Je déteste ça, mais as-tu des sorcières dans tes relations ? Elles pourraient m'aider ... La magie du sang, il me semble que c'est utile. On peut utiliser ça en dernier recours, si jamais ... Si jamais je ne trouve pas. Mais vraiment en dernier, je déteste ces bestioles. Le vampire secoua la tête négativement. Il m’est arrivé d’en fréquenter quelques unes alors que j’étais en Louisiane… Tu sais comment elles étaient, ces Mama Vaudou… mais je crains que les rares avec lesquelles j’ai pu m’entendre ne soient plus de ce monde… Il sentait la puissance du portrait derrière lui, comme si Ileana et Mihnea le regardaient depuis l’au delà. Pour les documents, je peux faire une requête aux gouvernements roumains, ukrainiens, serbes et hongrois… Les frontières n’étaient pas tout à fait les mêmes à l’époque… Je suis persuadé qu’ils m’enverront tout ce qu’il faut… Si ça se trouve dans leurs archives. Peut-être ne me connaissent-ils pas sous ma véritable identité, mais ils savent que je suis le propriétaire actuel de la citadelle de Poenari. Avec l’histoire qu’elle comporte, ils ne pourront pas refuser…
Revenir en haut Aller en bas
Catherine d'Absac
✤ Messages : 4573
✤ Barge depuis : 29/01/2013
✤ Avatar : Jessica Lange
✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) + DISTURBED ( Code signa ) + TUMBLR ( Gif ) + AHS - Freakshow - Carnival ( Musique et paroles )
✤ Âge personnage : 55 ans
✤ Humeur : Fourbe
✤ Profession : [PNJ] Mère supérieure de la Confrérie. Haute naissance, héritière de la famille fondatrice.
✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

Relationship
→ citation:
relationships :
Catherine d'AbsacPNJ ; Miss patronne ménopausée
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyLun 28 Juil - 9:58




TRUST YOUR INSTINCT
VLADIMIR&JOE




« - En 600 ans, j’ai eu le temps d’en accumuler un certain nombre … Souligne Vladimir dans son dos, et Joe opine du chef, bien d'accord avec ses dires. Après tout, sa collection qui croupie dans son château de Pennsylvanie aborde une montagne de livres, qui eux, prennent malheureusement la poussière. La simple idée de devoir déménager un jour toutes ses affaires lui donne mal au crâne.  Joe ne doute pas qu'il en cache très certainement bien d'autres encore. La gêne passée, la brune se détourne, se collant à l'un des meubles tout en le questionnant davantage sur l'itinéraire qu'il lui offre. C'est une question importante qu'elle souligne, car l'ex-vampire a besoin de bases solides, pour démarrer son enquête. Trouver Ulrick qu'elle connaît pourtant comme sa poche, dont l'appartement est situé à l'étage juste en dessous du sien n'est pas tâche aisée. Alors … La descendance d'un vampire de six siècles ? Des décennies et des décennies de vies, peut-êtres effacées, mélangées … Des origines oubliées depuis longtemps … Même si elle n'en montre rien, Joe ignore comment s'y prendre.

Vladimir a raison, il lui demande quelque chose de pratiquement impossible. Mais la mutante est d'un genre têtue.

- Oui… Elle s’appelait Teresa… Elle avait une fille également… Anca, si je me souviens bien…  Le Prince fronce les sourcils, ses onyx se perdant dans les tréfonds de ses songes. Avant de relever les yeux. Berbec…  Je crois que c’était leur nom de famille… Je ne sais pas si elles l’ont gardé cependant… S’interroge-t-il, sous le hochement de tête silencieux d'une Joe absorbée par la contemplation de ses ongles rongés. Quand cette dernière lève brusquement les yeux, émettant sa suggestion sur les sorcières. Ce n'est pas une pratique qu'elle affectionne. Pour être honnête, la magie est bien l'un des rares sujets qu'elle aborde avec une prudence toute paranoïaque. Mais avec une pointe de déception, elle perçoit la négation dans les gestes de Vladimir.

- Il m’est arrivé d’en fréquenter quelques unes alors que j’étais en Louisiane… Tu sais comment elles étaient, ces Mama Vaudou… mais je crains que les rares avec lesquelles j’ai pu m’entendre ne soient plus de ce monde… Affirme-t-il, tandis que les fesses de Joe quittent l'appuie du meuble, ses guibolles fuselée l'amenant à faire les cents pas devant Vladimir et le portrait.

- Pour les documents, je peux faire une requête aux gouvernements roumains, ukrainiens, serbes et hongrois… Les frontières n’étaient pas tout à fait les mêmes à l’époque… Je suis persuadé qu’ils m’enverront tout ce qu’il faut… Si ça se trouve dans leurs archives. Peut-être ne me connaissent-ils pas sous ma véritable identité, mais ils savent que je suis le propriétaire actuel de la citadelle de Poenari. Avec l’histoire qu’elle comporte, ils ne pourront pas refuser…


Coude appuyé sur le plat de son avant bras collé à elle, Joe ronge ses ongles, s'arrêtant tout en se balançant sur ses pieds. Incapable de rester en place, la vieille mutante grince des dents, luttant pour faire fonctionner ses méninges. Cette dernière hoche le menton, faisant ainsi comprendre au vampire qu'il est entendu.

- Anca Barbec … Marmonne-t-elle, tentant de fouiller dans ses souvenirs si, un jour, elle a eu l'occasion de croiser un individu du même nom. Mais le hasard serait trop grand. Ca ne lui dit strictement rien. Ok, lâche Johanna en s'arrêtant devant lui, rongeant la distance entre eux. On va faire ça, obtiens les documents qu'il faudra et que tu pourras récupérer. C'est par là qu'on doit commencer. Par Anca Barbec. C'est notre meilleure piste après tout. Affirme Joe avec ferveur, plongeant la main dans la poche arrière de son Jean pour en sortir un petit appareil rectangulaire. Son pouce se presse aux bordures de l'écran, et la cadre s'illumine tout en indiquant l'horloge numérique et … Sur l'écran de verrouillage, une photographie d'Ulrick.

C'est une photo prise à la dérobée, et sans son accord. Un cliché que l'ex-vampire affectionne beaucoup. Pour la simple est bonne raison que dessus, le lycan affiche l'un de ses rares sourires dont il est si avare. Une mimique tirée au coin de sa bouille, rongeant sa joue droite. Un début d'éclat de rire. Une simple blague douteuse, et le tour était joué. Il n'avait même pas remarqué les mains de la brune agrippées au cadran, tandis qu'elle capturait ce tableau presque idyllique. Ils sont fait du même bois, eux deux. Toujours à avoir l'air de faire la gueule. Mais le pouce de Joe glisse rapidement sur l'écran, éjectant le cliché et le cadran tandis qu'elle farfouille dans les menus. Il aura fallut beaucoup de patience à Samantha pour expliquer le fonctionnement de ses babioles à Joe, lors de son retour. En tant que vampire, Erzbeth n'approchait jamais vraiment la technologie humaine.

- Ok, on doit se contacter à tout moment. Tu … Ses émeraudes scrutent le vampire, tandis qu'elle hausse un sourcil : T'as de quoi noter, un numéro à me passer ? Non parce que Rousseau est un fossile technophobe. En tant que vampire, j'avais même pas de téléphone … Sait-on jamais, c'est peut-être universelle chez les vampires, comme aversion. » Sourit-elle légèrement, ses deux pouces prêts à taper le numéro.


© FICHE CRÉÉE PAR SWAN. GIFS PAR SWAN. MUSIQUE PAR PUSCIFER.
Revenir en haut Aller en bas
https://childrenofcain.forumactif.org/t1872-catherine-d-absac-che
Anonymous
InvitéInvité
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyMer 6 Aoû - 14:21


TRUST YOUR INSTINCT
ft. Vladimir Skender & Joe E. Wolfgang



La tâche serait ardue, certes. Même potentiellement impossible, assurément. Cela faisait presque six siècles que Vlad avait laissé son fils s’échapper. Pour sa sécurité. Pour qu’il puisse vivre. Fonder une famille. Connaître l’amour. Avoir le cœur brisé. Tout plutôt que de mourir alors qu’il était si jeune. Ça aurait été inadmissible pour le vampire. Même alors qu’il était dévoré par une soif de sang sans limite, il avait voulu le meilleur pour son fils. S’il pouvait sauver ne serait-ce qu’une personne, qu’un membre de sa famille… Ileana était morte. Il était damné pour le restant de l’éternité. Mihnea devait vivre, tout simplement. Ça n’avait été aucunement dans la vaine ambition que son sang, son nom, traverse les siècles jusqu’au bout de l’éternité. Juste le désir d’un père de faire ce qu’il y avait de mieux pour son fils. Il se fichait bien d’avoir une descendance aussi célèbre que lui l’avait été… Il avait juste voulu que Mihnea vive. Il quitta Joe des yeux, son regard se perdant vers la large fenêtre d’où parvenaient les effluves du fleuve. Il ne voulait pas qu’elle voie la tristesse qui manquait de le faire pleurer. Non. Vlad ne pleurait pas. Il ne pleurait plus depuis bien longtemps… même avant qu’il ne devienne immortel. Immortel. Le mot lui aurait tiré un rire amer. Qu’était-ce l’immortalité si on la passait seul et à l’écart du monde ? Aujourd’hui, Vlad se sentait déphasé. Il avait aimé le faste de la Nouvelle-Orléans. L’exubérance de Paris. La noblesse de Londres. Mais ce New-York actuel… Parfois, il se demandait s’il ne ferait pas mieux de retourner dans sa citadelle, au fin fond des Carpates, pour y demeurer la créature étrange, fascinante et terrifiante qui hantait les contes de la région.

Anca Barbec … Les mots de la brune le sortent de ses pensées tragiques et il la regarde s’approcher de lui. Il ne peut que poser ses prunelles sombres et hantées dans les siennes. Jamais il ne s’était remis de la disparition d’Ileana. Jamais il n’avait réussi totalement à oublier Mihnea. Chaque jour, il s’interrogeait sur ce que son fils était devenu. Chaque jour, tour à tour, il se maudissait et se félicitait d’être resté à l’écart. Si seulement il avait écouté sa défunte épouse. Si seulement il avait écouté cette créature qui l’avait transformé. Il serait mort, entouré de sa femme et de son fils. La mort d’un prince, d’un soldat, brave et hardi. Presque heureux d’être, dans ses derniers instants, avec les siens. Aujourd’hui, il trimballait cette malédiction dans son sillage. Pas étonnant que le nuage rouge de la rage et de la soif l’aveugle parfois, laissant un carnage derrière lui. Il la regardait sans dire un mot. Ok. On va faire ça, obtiens les documents qu'il faudra et que tu pourras récupérer. C'est par là qu'on doit commencer. Par Anca Barbec. C'est notre meilleure piste après tout. Elle glissa une main dans la poche arrière de son pantalon pour en récupérer un appareil. Vlad le connaissait bien, pour en avoir un semblable. Il devait traîner quelque part dans le manoir, si ce n’était pas son majordome qui le détenait, lui bien plus habile avec la technologie, mais aussi bien plus sujet à répondre à un appel. Vlad était un enfant capricieux, distrait, bien souvent. Triste et nostalgique aussi. Il lui arrivait de laisser sonner l’appareil sans prendre la peine de regarder qui l’appelait, bien qu’il entende la sonnerie par dessus la musique qui résonnait toujours entre les murs de son manoir.

Ok, on doit se contacter à tout moment. Tu … Elle sembla hésiter alors qu’elle le dévisageait. Un sourire s’étira paresseusement sur les lèvres du vampire. Il devinait sans peine la raison de son hésitation. Il était un être vieux de plusieurs siècles. Il savait que la plupart de ses semblables restaient éloignés autant que possible de la technologie. Pourtant, quand on était dirigeant d’une multinationale, il fallait bien s’y faire. Mina lui avait appris à manier ces engins au début du siècle dernier. Depuis, c’était souvent Dorian qui lui montrait comment faire. On aurait pu dire qu’il n’aimait le garçon que pour son sang, leurs relations sexuelles, leurs moments intimes où ils débattaient du monde… mais pour Vlad c’était bien plus… S’il avait seulement senti que Dorian souhaitait plus que son statut d’employé au Cirque, le prince aurait sûrement racheté sa liberté, pour l’avoir à ses côtés aussi souvent que l’humain ne le désirait. T'as de quoi noter, un numéro à me passer ? Non parce que Rousseau est un fossile technophobe. En tant que vampire, j'avais même pas de téléphone … Sait-on jamais, c'est peut-être universel chez les vampires, comme aversion.Je ne suis pas comme Rousseau. Sa réponse semblait étrange, accompagnée toujours de ce sourire, alors que son ton était presque trop plat, sans la moindre inflexion due à l’émotion.

S’il ne se servait pas souvent lui-même de son téléphone, il en connaissait néanmoins le numéro par cœur. Il le dicta à la mutante avant de lui signaler quelques détails. Ne t’inquiète pas si c’est mon majordome qui te répond. Quand je suis ici, c’est lui qui s’occupe de la plupart de mes appels. Par contre, quand je travaille, j’ai toujours mon téléphone avec moi. Il l’observa, elle qui semblait si petite et frêle en face de lui. Dans la délicatesse de ses traits, il retrouvait un peu d’Ileana. Pourtant, elle avait une férocité qu’il n’avait jamais connue à son épouse. Elle avait été douceur et tendresse. Uniquement revêche et forte quand il fallait défendre son fils. Presque inconsciemment, il leva la main et laissa glisser ses doigts le long de la mâchoire de Joe. Merci… de faire ça pour moi. Il laissa sa paume contre sa joue un instant avant de laisser retomber son bras le long de son corps. Il sembla réfléchir un instant, calculant dans sa tête le décalage horaire entre New-York et la Roumanie. Sachant qu’il ne pourrait appeler que durant la nuit newyorkaise, il ne devait pas trop tarder s’il ne voulait pas paraître impoli d’appeler son interlocuteur si tard. Les gouvernements de l’Est de l’Europe ne lui refusaient peut-être jamais grand chose, mais c’était aussi parce qu’il s’était toujours montré poli et raisonnable… Digne du prince qu’il avait été un jour. Tant du côté de la noblesse que de celui de la violence qui le caractérisait. Vlad commençait toujours par une approche délicate, mais si celle-ci ne fonctionnait pas, il ne rechignait jamais à employer la manière forte. Et il avait encore suffisamment de gens qui lui étaient fidèles de l’autre côté de l’Atlantique pour pouvoir se permettre de menacer ces bureaucrates sans que ce ne soit des menaces en l’air. Si tu le permets, je vais aller appeler la Roumanie, maintenant. Pour ne pas perdre de temps.


HJ : On peut peut-être clôturer sous peu ? [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. 1350334301 Je vois pas trop ce qu’il pourrait se passer par la suite :P
Revenir en haut Aller en bas
Catherine d'Absac
✤ Messages : 4573
✤ Barge depuis : 29/01/2013
✤ Avatar : Jessica Lange
✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) + DISTURBED ( Code signa ) + TUMBLR ( Gif ) + AHS - Freakshow - Carnival ( Musique et paroles )
✤ Âge personnage : 55 ans
✤ Humeur : Fourbe
✤ Profession : [PNJ] Mère supérieure de la Confrérie. Haute naissance, héritière de la famille fondatrice.
✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

Relationship
→ citation:
relationships :
Catherine d'AbsacPNJ ; Miss patronne ménopausée
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyLun 11 Aoû - 10:09




TRUST YOUR INSTINCT
VLADIMIR&JOE




« -Je ne suis pas comme Rousseau. 

Sa réponse étrange, sonne à ses oreilles comme un avertissement. Pas une menace, non, juste un rappel. Veut-il, une fois de plus, lui prouver qu'elle peut lui faire confiance ? Ou du moins, tenter de le faire. Ce qui est loin d'être une tâche aisée. La seule personne en qui elle avait enfin confiance ne donne plus signes de vie. La jeune femme se mord la lèvre, haussant les épaules et se contentant de noter le numéro qu'il lui indique. Ses doigts courent rapidement sur l'écran, tâches lumineuses naissant du bout de ses doigts et, disparaissant presque aussitôt.

- Ne t’inquiète pas si c’est mon majordome qui te répond. Quand je suis ici, c’est lui qui s’occupe de la plupart de mes appels. Par contre, quand je travaille, j’ai toujours mon téléphone avec moi. 

Joe est encore légèrement captivée par sa tâche. Si la maîtrise de cet appareil se fait moins ardue qu'avant, la mutante a toujours tendance à s'y perdre un peu. Pour toute réponse, elle opine du chef, gardant ce silence dont elle sait toujours faire preuve. Puis, une fois fait, la jeune femme glisse l'objet dans sa poche arrière, relevant sa bouille aux airs serins vers lui. Etrange, il ne lui a pas tapé sur le système une seule fois depuis qu'elle est arrivée. Un exploit. Il pourrait réclamer la palme d'or pour ça. Avec sa crinière brune, ses lèvres légèrement roses et ses prunelles émeraudes, Johanna possède une beauté bien à elle. Voir même adorable, lorsqu'elle n'affiche pas un air revêche, ou blasé. Et, Vladimir lui, semble la contempler avec attention. Pas comme à son habitude, non. Plus comme … S'il tentait de la déchiffrer. De la comprendre ? La brune penche légèrement le menton, alors que l'une des grandes pattes du vampire vient de poser contre ce dernier. Joe sait à présent qu'il a l’habitude de se montrer tactile, pourtant, ce geste-ci plus que les autres semble se démarquer de ses précédentes attentions. L'ex-vampire reste muette.


- Merci… de faire ça pour moi.


Les mots, plus que le geste, atteignent la mutante jusqu'à l'âme. Le pacte est scellé. Maintenant plus que jamais. Johanna ne pourra jamais reculer, plus maintenant. Dans ses prunelles, la tueuse à gages croit lire l'espoir et la crainte. Une fêlure que le transylvanien lui permet d'entrevoir. Et, elle le sait : C'est un privilège. Personne n'a jamais pu prétendre déceler dans le regard de Vlad Tepes, la reconnaissance et l'espoir. Du moins, ils doivent se compter sur les doigts d'une main. Elle le sait bien, elle-même n'a que rarement compté sur quelqu'un. Et uniquement depuis qu'elle est à nouveau humaine. Vlad croit en elle. Et étrangement, cette constatation donne une force supplémentaire à la jeune femme. Elle n'est plus toute seule. Elle l'aidera, et lui aussi. Nouveau haussement d'épaules, pour masquer son trouble, l'éternelle sale gosse mime une indifférence étudiée. Mais si elle même peut lire dans le regard du prince déchu, lui peut en faire tout autant avec elle. Doucement, le bras de l'homme retombe, tandis qu'il semble longuement réfléchir.

- Si tu le permets, je vais aller appeler la Roumanie, maintenant. Pour ne pas perdre de temps.

Joe acquiesce silencieusement, reculant d'un pas avant de croiser les bras sur sa poitrine.

- Ouais, j'ai du boulot aussi. Tiens-moi au courant dès que … Que tu as des nouvelles qui peuvent m'intéresser. Pour tout … »

Moyen discret de lui rappeler de ne pas oublier Ulrick. Et qu'elle, n'oublie pas sa part en retour. Mais, Joe sait qu'il tiendra parole. Puis, la jeune femme hésite dans sa façon de prendre congé. Lui taper la bise ? Une accolade familière ? Lui cogner l'épaule ? Conneries. La brune se contente de le marquer à vif par son regard glacé, avant de lui adresser un sourire espiègle. Façon bien à elle de le remercier, sans pouvoir gerber ce simple petit mot de ses lèvres . Et, Joe tourne les talons pour disparaître derrière la porte de la chambre.

Vladimir n'est pas un ami.
Uniquement un moyen d'obtenir ce qu'elle désire.
Mais pour combien de temps ?



© FICHE CRÉÉE PAR SWAN. GIFS PAR SWAN. MUSIQUE PAR PUSCIFER.
Revenir en haut Aller en bas
https://childrenofcain.forumactif.org/t1872-catherine-d-absac-che
Catherine d'Absac
✤ Messages : 4573
✤ Barge depuis : 29/01/2013
✤ Avatar : Jessica Lange
✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) + DISTURBED ( Code signa ) + TUMBLR ( Gif ) + AHS - Freakshow - Carnival ( Musique et paroles )
✤ Âge personnage : 55 ans
✤ Humeur : Fourbe
✤ Profession : [PNJ] Mère supérieure de la Confrérie. Haute naissance, héritière de la famille fondatrice.
✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

Relationship
→ citation:
relationships :
Catherine d'AbsacPNJ ; Miss patronne ménopausée
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. EmptyLun 11 Aoû - 10:09

SUJET CLOS
A SUIVRE
Revenir en haut Aller en bas
https://childrenofcain.forumactif.org/t1872-catherine-d-absac-che
Contenu sponsorisé
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty
MessageSujet: Re: [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.   [JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[JOMIR] TRUST YOUR INSTINCT.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [-18] BLOOD LINK • [JOMIR] FlashFoward.
»  ❝ trust kills. ❞ - ALONE
» Trust me, bleed me, kiss me - Salem

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
You ain't born typical :: CORBEILLE :: Children Of cain :: Corbeille RPG-