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 The pure and the tainted [Joe]

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MessageSujet: The pure and the tainted [Joe]   The pure and the tainted [Joe] EmptyLun 7 Juil - 21:55



The pure and the tainted.

❝  feat. Joe E. P. Wolfgang. ❞




« Sortir de guerre, c'est comme sortir de prison. »



Le soir, le moment le plus difficile dans la prison. La plupart des prisonniers humains sont rassemblés dans la salle qui sert de cantine, en train de manger leur dernier repas de la journée. Habituellement, le repas est considéré comme un moment unique, sympathique ou chacun échangent maintes et maintes paroles et histoires ... Mais ici, cet idylle est rare. La plupart du temps, les prisonniers s'engueulent, s'insultes ou encore, se jette de la bouffe à la figure, les faisant ainsi partir roupiller l'estomac vide, faute d'avoir tenu à jeter son repas sur la tronche de son voisin. A plusieurs reprises, d'autres agents et moi avons dû intervenir. es agents humains, s'embarquent armés de leur petite batte en bois tandis que moi, je me contente d'immobiliser le détenue à l'aide de ma force brut. Dans ce boulot, cacher mon identité reste difficile mais pas impossible. Plusieurs fois, mes collègues auraient pu avoir des doutes. Mais ils ce sont simplement contenté de penser que je possède simplement une force physique imposante.

Le repas terminés, tous les détenus se voient alignés devant les bancs des tables, attendant notre ordre pour aller ranger leur plateau. Un collègue part en premier. Puis vient le deuxième et moi. Droit face à ma tablée, les ordres sont donnés. Les détenus se voient donc dans l'obligation d'exécuter mes ordres sans rechigner, fixé d'un oeil attentif. Le retour aux cellule se fait dans le calme. Ce qui tient du miracle, car la plupart du temps, les détenus se trouvent être plutôt excité à cette heure-ci. Une fois les détenus tous enfermés dans leur cellules et les portes verrouillées par nos soins, nous nous retrouvons entre collègues pendant que deux autres font les rondes. La discussion se fait tranquillement, mais rester là à rien faire à le don de m'agacer. Je prend donc l'initiative d'aller garder le secteur B de la prison, chose que je fais sans plus tarder une fois que je quitte la "bureau" d'un pas rapide. Une fois devant le bloc B, j'ouvre la grande porte métallique verrouillée par un code et entre pour commencer ma ronde.

C'est alors qu'un bruit de fracas et de coups donnés sur un objets métalliques attire mon attention. Je m'avance lentement et m'approche d'une cellule dans laquelle je regarde par le trou de la porte. De multiples jurons se font entendre de la bouche de l'homme qui semble se battre contre une petite radio à l'aspect ancien.

- Putin, saloperie de radio tu vas fonctionner oui !?

- Hé oh ! Tu ne voudrais pas baisser d'un ton oui !? M'exclamais-je fermement. Elle a rendu l'âme cette antiquité et ce n'est pas en la frottant que tu feras sortir un génie qui te la répareras.

L'homme redresse le regard et me fixe avec férocité.

- Grrr toi le bourreau ferme là ! Faut toujours que ce soit à moi que ça arrive ces emmerdes.

Le rire contenu, je pousse un long soupire, posant mon front contre la porte métallique, dépité.

- C'est bien dommage pour toi. Et pour moi aussi d'ailleurs car tu m'as ruiné ma sieste ...

Même si je ne faisais aucune sieste mais bon. Personne n'est censé savoir ce détail et puis, gardons l'image du bon vieux gardien de prison dans les westerns qui fait sa sieste les pieds posés sur son pupitre.

- Oh la ferme ! A la place de geindre va plutôt m'amener des piles ou m'en amener une neuve !

- Et le fric ? Je vais le pondre ?

Aucune réponse ne me fût donnée. Ce qui n'est pas un mal d'ailleurs ... Sans même me préoccuper d'avantage de son cas, je m'écarte de la porte et reprend ma marche tranquillement, observant les environs qui se faisaient calmes et silencieux malgré le bricoleur du dimanche qui s'attarde sur sa radio. Cependant, quelque chose vint attirer mon attention. Pas une chose visible, non, mais plutôt ... une odeur. Un parfum, plus précisément. Ce parfum m'est inconnu et de ce que je sache, aucun détenus n'a le droit de posséder une quelconque bouteille ou autre récipient. Immédiatement, mon regard se fige sur la porte d'entrée, d'où provient ce parfum qui se fait de plus en plus fort.

- Tu aimes jouer à cache cache on dirait ... Dis-je de vive voix en m'approchant de la source.

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Catherine d'Absac
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MessageSujet: Re: The pure and the tainted [Joe]   The pure and the tainted [Joe] EmptyMar 8 Juil - 17:11





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Elle est complètement cinglée. Mais ça, elle le savait déjà. La prison de New-York a quelque chose de tout à fait particulier. En effet, cette dernière est composée de deux ailes. Une pour les hommes, l'autre pour les femmes. L'occasion rêvé. Steeve Andrew. Petite racaille des bas fonds du Bronx, lui a échappé. Et ce uniquement grâce à cette prison. Mais voilà, bientôt, il trafiquera au sein du bâtiment, et ensuite, il sortira. Johanna n'aime pas les défaites. Son client semble plus ou moins satisfait de le voir ici, mais pas complètement. C'est donc pour cela, qu'elle est là. Enfermée dans cette cellule, portant l'uniforme atrocement inesthétique orange de l'immeuble. Cadeau de la maison. Tu parles. Moue mauvaise scotchée sur son faciès rageur, ses lippes se tordent, tandis qu'elle avise d'un air las la serrure de sa geôle personnelle. Bientôt, le garde passera, effectuera sa petite ronde. Et tourne, tourne les manivelles … Et puis sans va … Qu'elle chantonne dans sa tête. Ses lèvres fredonnes. Dans le couloir, une petite lumière clignote. L'ampoule est presque morte. Ses globes dans ses azures se soulèvent  jusqu'au plafond, ici aussi, la lumière clignote. Silence, le fredonnement cesse de faire vibrer sa gorge pâle. Elle peut même entrevoir quelques cadavres de bestioles crevées coincés sous le verre jaunie qui couvre l'ampoule.

« - hmm …

Voilà ce que ça lui inspire. Lassée, elle hausse un second sourcil, ses prunelles émeraudes d'une froideur tant de fois admirée parcourent l'espace. Toilettes crasseuses et rouillées, matelas troué, draps douteux. Elle soupçonne le personnel d'entretien de mélanger celui des hommes et des femmes. Oui, il est tout bonnement hors de question qu'elle reste enfermée ici ! C'est déjà trop, Johanna inspire et expire, ses narines se dilatant tandis qu'elle retient un grognement d'agacement. Le premier qui passera sous sa poigne risque de sentir toute sa frustration et son mécontentement de s'être trouvée là. Oui, c'est de sa faute, elle s'est bien rendue de son propre chef en provoquant délibérément des flics. Pathétique … Un claquement sec lui fait relever le menton, et l'ancienne vampire comprend que c'est sa sonnette d'alarme, sa délivrance.

- Tic, tac, toc … Qu'elle murmure, un petit sourire espiègle aux lèvres.

On pourrait presque croire qu'Erzbeth est de retour, prête à empoisonner son esprit de sa folie passée. Mais non, ses prunelles sont lucides. Tout comme son esprit. Si lucides, si sombres, si déterminées … Cette rage sourde semble ne jamais pouvoir quitter tout son être. Ce besoin primitif et violent d'anéantir. C'est ancré dans son âme, sa chair et son cœur. Dans les couloirs, le gardien fait tourner ses clefs, sifflant un air qu'elle connaît très bien. Karmacoma … Les paroles et la musique qu'elle connaît bien s'insinuent dans son crâne. Se relevant sur ses deux jambes, la jeune femme s'agite en rythme, rongeant la distance entre elle est les barreaux de fer.

- Eh … Sa voix vibre dans l'espace, pile au moment où le gardien passe devant sa cellule. Johanna approche, s'agrippe au bar et glisse son nez entre les métaux, souriant toujours. Une moue qui empeste la malice. J'adore cette musique …

L'homme fronce les sourcils, arrêtant sa ronde pour se tourner vers elle. Il est trop loin, mais l'ex-vampire l'avise tournant sa bouille sur le côté.

- T'es la petite nouvelle, toi … Suppose l'autre. Bravo Sherlock !


Jusqu'à ce que ses mirettes perverses ne descendent de son buste à ses jambes masquées sous l'épais pantalon. Pour ne pas supporter cette tenue dégradante, la brune a tout de même retiré le haut, n'abordant plus qu'un fin Marcel moulant sa chair comme une seconde peau. Elle ne parle pas, se contente tout simplement de plisser lentement les genoux, jusqu'à toucher terre. Sans même quitter les yeux du gardien. Ce dernier étire ses sales babines crasseuses, tournant le menton de droite à gauche.

- … Tu crois vraiment que ça va marcher avec moi ? S'amuse-t-il alors. Et pour faire bonne figure, Johanna prend même la peine de faire la gueule. Comme si, oui, elle pensait que ça marcherait. L'homme  plie les genoux pour être à sa hauteur, se foutant éhontément de sa gueule au passage. Ecoute-moi bien, p'tite salope, c'est pas pour rien qu'on tolère deux prisons hommes/femmes côtés à côte ok ? Et se rapprocher encore, son nez frôlant presque le sien. Alors rêve pas, et retourne bien sagement dans ta cage, traînée.

La mutante s'arme aussitôt d'un immense sourire, désarmant le type dont les paupières clignes à plusieurs reprises.

- Trop tard, connard.

Sa main file déjà dans l'air, agrippant la nuque de l'homme. Le pauvre bout de bidoche lâche un cri qui s'étouffe aussitôt, et la vieille femme aux allures juvéniles admire son œuvre. Lentement, les mirettes de sa victime convulsent. Et, rapidement, son souffle le quitte. Mort. Elle n'a pas besoin des clefs pour briser le fer de sa cellule. Simplement du Pass automatique reliant les deux bâtiments l'un à l'autre. Pourtant, en quatrième vitesse, Joe fouille tout de même à la recherche du jeu de clefs, se délivrant d'une manière plus subtile. Inutile de laisser planer le doute sur sa nature. Derrière elle, Johanna soulève comme s'il n'était qu'une vulgaire plume le garde sur son épaule, vision particulièrement intrigante vue de l'extérieur, pour le jeter sur le matelas et recouvrir sa carcasse d'un drap plus si blanc. Elle ferme la porte, s'arme du Pass et, file en direction de l'issue. La mutante doit faire très vite. Sa mission est simple, s'infiltrer, trouver le type, lui foutre la trouille de sa vie et s'assurer qu'il ne dérangera plus jamais son client. Puis sortir d'ici en vitesse. Ah, et éviter les caméras. Soit, longer les murs. Joe presse le pas, jusqu'à trouver son bonheur. Le petit boîtier métallique clignote, l’appelant à venir à elle pour insérer la carte d'un jaune criard.  Aussitôt, la mutante y fourre le petit rectangle de plastique, lâchant un juron silencieux en entendant les bip bip sonores mais brefs de l'appareil.

Cela ne fait que quelques heures qu'elle est arrivée, son parfum embaume sûrement encore sa silhouette. Pourtant, la brune est loin de s'imaginer que, pas loin d'ici, œuvre un Originel masqué sous l'apparence d'un simple gardien de prison. Tout autour d'elle, des portes blindées démontrent le degré de dangerosité des détenus. Bon … Par petite canaille, Johanna a sûrement légèrement dénigré le criminel qu'elle poursuit. Disons plutôt … Un mafieux craint de beaucoup, sachant œuvrer à l'intérieur même de sa prison dorée. Mais, bientôt, ce sera réglé. Alors d'un pas léger, filant telle une ombre,  l'ex-vampire parvient rapidement à trouver celui qu'elle cherche. D'un coup sec, sa main abat la serrure. Ici, il n'est plus question de douceur, ni de subtilité. Et, dès qu'elle franchit la porte de sa cellule,  s'exclame d'un ton faussement enjoué :

- Salut sac à merde!

Et dans un claquement sec, de fermer la porte dans son dos. Le jeu peut commencer.

----

C'était facile. Trop facile. La brune n'aime pas ça, et se méfie de la suite des événements. Rapidement, la jeune femme gagne les escaliers de secours, s'arrêtant net et, se plaquant contre un mur tandis qu'un garde s'extirpe de la cage d'escaliers pour regagner son étage. Jusqu'ici, éviter les caméras dans l'ombre était facile. Malheureusement pour elle, la cage est baignée dans la lumière artificielle. Lorsque la brune parvient enfin à la dernière porte, cette dernière se fige net. Sourcils froncés au-dessus de ses prunelles, elle penche la tête sur le côté. Il y a quelqu'un derrière. Sens en alerte, elle cesse même de respirer, fixant la bout de métal d'un regard méfiant.

- Tu aimes jouer à cache cache on dirait ...  Tonne une voix rauque, presque rocailleuse, derrière les pans de métaux.

Merde ! C'est la dernière porte, l'issue de secours est ici, aucun moyen de filer. Par les toits ? Trop haut. Même si la mutante est capable de retomber sur ses pieds de plusieurs mètres, ici, elle se briserait la nuque. Fais chier, fais chier, fais chier ! L'instinct prend les devants, et c'est avec force que son pied s’abat sur la porte. Le rectangle sort aussitôt de ses gonds dans une plainte sourde, percutant la silhouette planquée derrière. Voilà, pour la sortie discrète, c'est foutue. Son informateur a tout intérêt à être vraiment doué et, de savoir pirater les fichiers de leurs réseaux, afin de virer toutes les preuves de son passage express dans le coin. Sans attendre, Johanna s'extirpe de la cage, prête à fuir au plus vite sans vérifier l'état de sa dernière victime. Pourtant, du coin de l’œil, l'ex-vampire avise avec horreur une silhouette qui, au lieu d'être couchée à terre, se trouve là : Plantée dans l'ombre. Immobile. Deux prunelles d'un bleu de glace rivées sur elle.  Automatiquement, Johanna tourne le menton, avisant la porte. La force du choc a été si brutale, qu'on peut dessiner d'un regard la forme humaine de l'homme aux cheveux d'un blanc presque blond. ... Pas humain. Et pour couronner le tout, voilà que l'alarme sonne. Sa carcasse aux allures frêles sursaute, tandis qu'elle lève le menton et avise les portes dans son dos.

- Eh merde ! »

Là, elle a un problème.


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Dernière édition par Joe E. P. Wolfgang le Jeu 24 Juil - 11:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: The pure and the tainted [Joe]   The pure and the tainted [Joe] EmptyDim 20 Juil - 23:35



The pure and the tainted.

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« Sortir de guerre, c'est comme sortir de prison. »



Les minutes avancent, et autant le hall et les détenus semblaient calme jusqu'à maintenant, que quelque chose ou plutôt quelqu'un vint perturber cette tranquillité. Fixe, je lève mon nez vers le ciel et commence à humer l'air qui me laisse distinguer un parfum sucré que ne peut détromper : une femme. D'un regard calme mais légèrement enjoué, je fixe la porte encore fermée du hall suivant et m'exprime de vive voix dans le but que la concernée m'entende. Ce qui sembla être chose faite car après cela, un silence de mort s'installe pour laisser s'en suivre un fort bruit métallique frappé avec violence. Calmement je reprend ma marche, mais la porte se voit expulsée de son emplacement, pour tournoyer à travers la pièce et me frapper de plein fouet ce qui m'arrête net au centre du couloir. Et bien, quelle force ... Aurais-je affaire à une femme qui a des couilles ? Je n'en doute pas et cela vient très vite me ravie.

La porte toujours collée à mon visage, je ne fais rien pour m'en débarrasser et me contente de m'exprimer de vive voix à travers le métal.

- Et bien, quel accueil. Je ne m'attendais pas à mieux ...

D'un simple coup de poing, le porte se détache de ma carcasse et vient basculer en avant pour s'écraser lourdement au sol laissant un fort bruit résonner dans la pièce. Plusieurs détenus curieux viennent se coller aux barreaux de leur cellules. C'est qu'ils ne sont pas habitués à ce qu'il y ait autant d'ambiance en cette heure tardive. Quelques uns viennent à siffler la femme qui se trouve devant moi, tandis que d'autres l'encourage à m'écraser la face. Leur mot viennent me faire sourire. Du moins, intérieurement. Lentement et sûrement, ma marche reprend pour me laisser m'approcher d'avantage de la femme qui ne semblait pas trop savoir par où passer. Manque de bol, l'alarme s’enclenche ce qui ne va faire qu'alerter les autres gardiens.

- Toi qui voulais être discrète, je crois bien que c'est raté, ma belle ...

Je ne cesse de m'approcher d'un pas lent, pour en un instant, libérer mon énergie et m'approcher de la jeune inconnue à l'aide de ma célérité. En deux malheureuses secondes, me voici derrière elle. Une de mes mains vient se poser sur son épaule, tandis que l'autre vient saisir fermement sa nuque. L'alarme ne cesse de sonner et de se répandre dans la prison. Les autres agents ne sont plus très loin à présent mais qu'importe. La tenue de la jeune femme m'intrigue. Celle.ci ne semble pas correspondre à celle des détenus féminins qui couchent dans la prison. Si elle n'était pas d'ici, d'où pouvait-elle bien venir et pourquoi était-elle ici ? Frapper et malmener une femme était loin d'être dans mes cordes. Toutefois, en prison nous ne faisons pas dans la dentelle. Et une petit claque de temps en temps, ne vient tuer personne.

D'un mouvement sec, j'empoigne plus fermement la nuque de la jeune femme et sans même que je ne contrôle ma force, je la plaque brutalement contre le mur, immobilisant ses deux mains de mon autre main libre. Le coup porté au béton fût si puissant, que des fentes vinrent déchirer la peinture autour de son visage. Mes lèvres dirigées vers son oreille, je lui demande en un doux murmure.

- Qu'est-ce qu'une femme comme toi est venue foutre ici ? Tu as été voir ton petit copain en cellule ? Je me décolle un peu d'elle et poursuit. Dommage pour toi, le parloir n'est pas ici. Il faudra revoir ton orientation.

Les autres agents arrivent à leur tour et ordonnent avec virulence de rester immobiles. Ces bons à rien n'ont pas remarqué que j'étais ici ? Les dents serrées, je grogne intérieurement et me tourne vers eux.

- La vagabonde est maîtrisée, je me charge de son cas ! Mon regard bleu se dirige sur l'inconnue inhumaine et murmure avec ironie. Un petit séjour dans la cellule d'isolement ne lui fera pas trop de mal au cul à cette petite. N'est-ce pas, chérie !?

Une nouvelle fois, c'est avec virulence que je la décolle du mur et que sans lui lâcher les deux poignets, je marche à ses cotés, l'emmenant dans la direction des cellules d'isolements. Les autres agents quittèrent le hall et se répartirent dans le bâtiment pour venir éteindre les alarmes qui s'étaient enclenchées à cause de la porte expulsée. Une nouvelles fois, lorsque nous traversions le hall pour nous diriger vers la cellule prévue, des détenus sifflèrent et débitèrent des âneries qui passaient du pur sarcasme à l'insulte et l'humour machiste. Leur paroles ne vinrent pas passer dans l'oreille d'un sourd mais après tout, seul l'humour et la bêtise ne leur était pas arraché dans cette prison. Alors pourquoi leur en priver. Un deuxième agent me secondant, nous laissèrent passer la porte du hall pour ensuite la verrouiller derrière nous. Nous voici dans autre hall que les détenus peuvent emprunter pour sortir dans la cours protégée par des barbelés. Dans celui-ci, se trouvent uniquement de nombreuses fenêtres barricadées. Nos pas rapides résonnent dans le silence. Un silence que je brise une nouvelle fois en lui demandant à voix basse.

- Alors la créature. Foutre la merde en ville ne t'a pas suffit il te faut encore t'en prendre aux détenus ? Je savais que créatures les inhumaines étaient dingues mais je ne les voyais pas être suicidaires. Ta peine ne fera qu'augmenter si tu ne te calmes pas, j'espère pour toi que tu le sais ça.

Comment ne pas le savoir en même temps. Dans toutes les prisons c'est pareille ...


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MessageSujet: Re: The pure and the tainted [Joe]   The pure and the tainted [Joe] EmptyJeu 24 Juil - 19:22





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« - Toi qui voulais être discrète, je crois bien que c'est raté, ma belle …

La saloperie semble plus que ravie de sa nouvelle trouvaille. Ses prunelles azures observent la sylphide diaphane, ses pieds bottés claquant sur le sol. Sa silhouette s'agite d'une démarche lente, contrôlée, presque féline. Vampire, vampire, vampire. L'adjectif mortel clignote dans sa tête.  Si sa mutation lui confère une force surhumaine et colossale, égale à celle d'un Lycan, les vampires eux, la dominent légèrement selon leur âge. Tout dépend de l’adversaire. La brune en a déjà mis au tapis, des créatures féroces, mais des pas foutues de se battre.

- J'suis pas ta belle ! Gronde Johanna d'une voix rauque, ses iris allant des portes dans son dos au grand blond. Joe a le temps de le détailler furtivement, et d'aviser sa posture droite. Elle ne le sent pas du tout. Et en un éclair, tandis que la vieille femme aux allures juvéniles recule légèrement, la sangsue est déjà derrière elle, sa serre implacable serrée sur sa nuque. Joe peut grogner ou se débattre, cette enflure est définitivement plus fort que lui. Et avant même qu'elle n'est le temps d'esquisser un geste de défense, le cadavre la pousse contre le mur avec virulence. L'impacte du corps d'acier de la brune provoque plusieurs craquelures sur le béton. Et arrache un nouveau râle à Johanna. Dans son dos, l'ancienne vampire sent le corps longiligne de l'intrus, puis son souffle contre son oreille.

- Qu'est-ce qu'une femme comme toi est venue foutre ici ? Tu as été voir ton petit copain en cellule ? Lâche-t-il avec force, avant de se décoller légèrement. Un frisson de dégoût parcourt la carcasse organique de Wolfgang, qui depuis longtemps, supporte de moins en moins le contacte d'autres hommes sur sa peau. Dommage pour toi, le parloir n'est pas ici. Il faudra revoir ton orientation.

- Va chier ! Parvient à cracher Joe entre ses dents serrés.

Dans son dos, et à ses oreilles, parviennent un fourmillement de pas. Un petit groupe semble être parvenu jusqu'à eux, tandis que l'alarme elle, continue de vibrer avec force dans l'air aux odeurs rances. Joue contre le bitume froid, la vision périphérique de la mutante se trouve bloquée et seules ses oreilles peuvent entendre ce qui se dit, tandis que l'autre maintient ses poignets. Ses os serrés et écrasés grincent légèrement sous sa chair meurtrie. Fais chier !

- La vagabonde est maîtrisée, je me charge de son cas ! Lance l'autre à l'intention des autres gardes, avant de reprendre à l'oreille de la mutante. Un petit séjour dans la cellule d'isolement ne lui fera pas trop de mal au cul à cette petite. N'est-ce pas, chérie !?

Petite ? Chérie ? Les adjectifs lui arrachent un rire à la limite de la démence, alors que l'autre la décolle du mur craquelé pour l'embarquer elle ne sait où. D'une pression, celui-ci la bloque, tout en la forçant à avancer. Et la brune peut bien faire des pieds et des mains pour ralentir la course, cet enflure pousse sa petite silhouette vers l'avant. Tout autour d'eux, des prisonniers en cellule lance plusieurs piques graveleuses ou tendancieuses, complètement snobées par la mutante.

- Alors la créature. Foutre la merde en ville ne t'a pas suffit il te faut encore t'en prendre aux détenus ? Ta peine ne fera qu'augmenter si tu ne te calmes pas, j'espère pour toi que tu le sais ça.

- C'est moi que tu qualifies de créature, la bestiole ? Assène Joe en lui jetant une oeillarde méprisante, avant de se détourner aavec virulence vers l'une des cages pour siffler sur l'un des détenus. Encore un con qui ose tenter de la toucher à travers les barreaux, et qui heureusement pour lui, est trop loin pour se prendre un coup de dents. Si Wolfgang n'est plus un vampire, ses vieux réflexes eux, ont parfois du mal à la quitter. Et la bestiole sauvage se dandine légèrement, desserrant l'étreinte qui se fait plus forte à chaque tentative.

- Lâche moi !

Et les voilà qui passent d'un hall à un autre, sous le bip sonore du déverrouillent des portes. Cette chose peut bien l'enfermer où il veut, Joe brisera les murs, et la hauteur entre sa cellule et le sol ne sera pas un problème. Il suffit d'escalader les murs. Néanmoins, elle a un problème, un très gros problème. Celui-là se souviendra parfaitement d'elle. Et ça, ce n'était pas prévu. Le simple fait que ce type la prenne pour une simple gourdasse en quête d'un petit ami lui donne à nouveau envie d'éclater de rire. Si seulement il savait à qui il a vraiment à faire. D'ailleurs, les lèvres tremblantes de la brune lâchent un nouveau rire caustique, avant que les larmes ne lui montent aux yeux. Elle qui cherche Ulrick depuis des jours, trouve la situation franchement ironique. Elle n'a rien d'une gamine dépourvue de cervelle. Et se trouve sûrement plus dangereuse et meurtrière que la plupart des détenus présents dans la bâtisse.  

- C'est ça, fous-moi dans ma cage mon mignon ! Ironise-t-elle, ses iris remuant dans ses globes à la recherche du moindre appuie. Comme si ça allait me retenir.

La brune ne sait pas vraiment quoi faire pour se sortir de cette situation, être en position d'infériorité n'a rien d'habituel pour elle, et c'est lèvres pincées qu'elle tente de trouver la meilleure solution. Le problème étant que, d'une certaine façon, se libérer de l'étreinte du vampire ne lui serait pas franchement utile. Pour la simple et bonne raison que fuir ne l'aidera pas à se débarrasser d'une bestiole pourvue du don de célérité.

- Mais j'peux te garantir que l'Originel avec qui j'ai un contrat me libérera quoi qu'il advienne, assure Johanna. Ca tombe bien, y se trouve que c'est les plus gros enfoiré de la ville.» Alaric, la sortir de là ? Ce monstre de tous les vices pourrait carrément rire de la situation et la laisser mariner un bon moment avant de la reprendre sous son aile pour gagner ses services. Continue la brune, cherchant à gagner du temps par la conversation. Le simple fait de se retrouver sur le tapis et sans réels plans lui fait sacrément bizarre.



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MessageSujet: Re: The pure and the tainted [Joe]   The pure and the tainted [Joe] EmptyLun 28 Juil - 14:10

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"Je suis pas ta belle !"

Sans blague ... Le jour où je viendrai à me sentir attiré par une femme comme toi, je pourrai dire sans autre adieu à ma stabilité mentale. Ne comprends-tu pas que nous parlons tous ainsi aux détenues, jeune damoiselle ? Visiblement non. Mes collègues se la ramène et c'est sans plus attendre que je leur confirme mon contrôle de la situation. Visiblement étonnés, ils insistèrent pas et se contentèrent de m'accompagner jusqu'aux deux portes qui séparent le couloirs principal de la prison aux cellules des détenus masculins. Les poignets maîtrisés par deux menottes tenues d'une de mes mains fermement serrée, je force la jeune femme à me suivre, tantôt en la poussant et en la tirant sans retenue. C'est que cette femme est aussi vive qu'une sauterelle ma parole. A croire qu'elle a bouffé du lion avant de passer à l'action.

Nos pas seuls résonnent dans le grand hall qui mènent aux cellules. Et malgré la ténacité avec laquelle je tiens ses mains et sa nuque pour l'immobilisé, la furie ne cesse de se dandiner comme une anguille, espérant de cette façon se débarrasser de mon emprise. Ma main se re serre au niveau de sa nuque, commençant à sentir la naissance de ses os sous mes dois. D'une oreille attentive, je bois ses mots et ne peux m'empêcher d'afficher un faible rictus à son sarcasme.

- Tu préfères quoi ? Que je t'appelle la macchabée ou l'erreur de la nature ?

Le macchabée en l’occurrence, c'est moi. Mais quelque chose me dit, que cette femme n'est pas seulement une femme inhumaine. Quelque chose de différent brûle en elle. Une flamme et une chaleur bestiale qui me fait très rapidement penser à celle qui brûle les entrailles de Roxane. Une vampire ... Elle n'est pas une vampire, son odeur n'est pas du tout semblable à celle que ces êtres morts dégagent. Elle n'est pas non plus une lycan. Son odeur serait assez proche de celle de Salem malgré quelques fluctuations qui rendent chaque parfums unique. Qu'était-elle alors ? Étrange comme être ...

Malgré ma réflexion, la détenue ne cesse de gesticuler et de se débattre pour se libérer. Elle m'ordonne également de la lâcher, ce qui me laisse pousser un faible rire pour lui répondre un "Même pas en rêve" plus ou moins ironique. Finalement, elle se calme un peu et recommence à me lancer de divers pics qui vont pour m'amuser un peu.

- J'ai bien peur que tu te surestime un peu trop ma grande ... Lui répondis-je avec sarcasme tout en continuant de marcher.

Mes mots ne lui plaisent pas, mais qu'importe. A force de côtoyer des détenus à longueur de journée, nous finissons par les connaître et avons l'habitude de nous recevoir des pics dans la face. Jusqu'à présent, un détenu s'est toujours contenté de savourer sa position de supériorité qui a finit par avoir raison de lui vu qu'au final, c'est pour cela qu'il a finit ici. Mais à présent, même si il est arrivé que des agents se fassent blesser ou même descendre, le détenu n'est plus en force. Et cela ne leur plaît pas. Bien loin de là ... Ma main ne cesse de tenir fermement la jeune détenue au niveau de sa nuque et me laisse même commencer à sentir ses nerfs tendus craquer et se tordre sous mes doigts. Chose que mon âme d'humain n'aime pas spécialement faire, mais un réel délice pour l'animal qui dort dans mes entrailles. La marche continue, nous faisant alors passer devant le couloir qui contient plusieurs cellules d'isolement. Certains détenus s'y trouvent déjà à l'intérieur ... Mais malgré cela, nous nous contentons de passer devant, sans même que je ne daigne à m'arrêter et à ouvrir une des grilles d'une cellule vide. Les cellules finissent par être dépassées. Un autre couloir s'offre à nous. Un couloir sombre, respirant la mort. Les mots de la femme entrent une nouvelle fois dans mes oreilles. Mais cette fois-ci, elles eurent pour effet de me faire éclater de rire. Chose que je fais rarement mais là, s'était bien trop fort pour que je ne puisse me retenir.

- Haha un Originel qui viendra te libérer ça c'est la meilleure ! Mon rire cesse, tandis que je viens fixer la jeune femme avec un sérieux redoutable. Tu as fais l'école de rire ?

Ma main relâche sa nuque et c'est avec violence, que je la pousse contre le mur, laissant une nouvelle fois des fractures se dessiner dans le béton. Ma main vient se poser sur son front, l'immobilisant de cette façon, même si le fait qu'elle soit un peu sonnée par le coup, la rend un peu plus inoffensive. Sa tête ayant frappé la première et la sentant s'alourdir dans ma main, cela devrait annoncer un sommeil précoce.

- J'espère que ce sommeil saura te remettre les idées en place. Endors-toi bien, Ça !

Sans plus attendre, je viens la prendre dans mes bras et me dirige vers une salle à l'intérieur de laquelle se trouve un lit surélevé, composé de plusieurs ceintures qui n'est autre que la salle d'injection létale mortelle. Cela signifiait-t'il que j'allais la tuer ? Aucunement. Mais je me contenterai de l'attacher sur le lit afin de la maintenir immobilisée et de lui parler, surtout après cet aveu, concernant ce fameux Originel qu'elle est censée côtoyer. Une fois dans la salle, je l'allonge sur le fameux lit et attache les diverses cingles autour de ses poignets, de ses chevilles ainsi que tout autour de son corps pour qu'elle soit complètement plaquée contre le matelas. Profitant de son sommeil, je balaie la salle du regard et aperçois une armoire. Je me dirige donc vers celle-ci pour y prendre une seringue et suite à cela, je quitte quelques secondes, pour entrer dans le laboratoire à coté est censé se trouver le bourreau et y insère de l'eau à l'intérieur de la seringue, ce qui fera croire que le fameux poison qu'on induit dans les veines du détenu pour le tuer et là. Après tout, rien de tel que de tromper l'ennemi pour le faire passer aux aveu ... Chose vue est revue à de nombreuses reprise dans mon passé d'armée.

La seringue remplie, je la cache à l'intérieur de mon blouson de travail et je rentre dans la salle où se trouve ma jeune détenue qui visiblement, semble être en phase de réveil.

- Alors, bien dormi ? Tu es installée confortablement ? Attention, interdiction de te plaindre. Car tu as eu droit à un traitement de faveur.

Un traitement de faveur, qui lui aura fait éviter la cellule d'isolement. Pas sûr qu'elle vienne a apprécier d'avantage la pièce dans laquelle elle se trouve. Mais enfin, vaut mieux se contenter de ce que l'on a.

- Alors dis-moi, on a décidé de faire la forte tête ? On t'a autorisé à sortir de ta cellule ? Ou bien ... Un rire sort de ma gorge. Ton fameux supérieur "Originel" t'as contacté par télépathie pour te dire que tu lui manquais ?



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Catherine d'Absac
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MessageSujet: Re: The pure and the tainted [Joe]   The pure and the tainted [Joe] EmptyLun 4 Aoû - 10:40





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«  - Tu préfères quoi ? Que je t'appelle la macchabée ou l'erreur de la nature ? 

La macchabée ? La créature inverse les rôles. Se fourvoie. Se complaît dans sa stupidité. Oui, elle est odieuse, présomptueuse et trop téméraire. Quant à être une erreur de la nature …. S'il savait. Un mince sourire amère se forme sur ses lippes rougies. Et c'est toujours avec ferveur qu'elle se débat. Pourtant, la bestiole qui la maintient se voit dotée d'une force supérieure à celle des vampires qu'elle a déjà côtoyé de près. A part un ou deux. Par le passé ... Se pourrait-il qu'il … Non. Impossible. Pas dans ce trou à rats. Johanna écarte l'idée mentalement, tout en lui crachant de la lâcher. Le poison se forme, sur sa salive, sur ses lèvres. Elle lui gerbe en pleine figure. Des chimères sous formes de mots rageurs. Il refuse, il se fout d'elle. Pire, il la blesse, s'amuse à torturer sa chair. Mais l'ex-vampire refuse de lui offrir la satisfaction d'une plainte. Elle guérira vite.

- Haha un Originel qui viendra te libérer ça c'est la meilleure ! L'éclat de rire qui lui échappe éclate comme une bulle de savon, son écho s'effritant dans l'air lourd, tandis qu'il lâche d'un ton fadasse : Tu as fais l'école de rire ? 

Pour toute réponse, Joe lui rend son regard blasé. Elle a l'air d'être une comique ? Ses émeraudes paresseuses le lorgnent avec dédain, tandis qu'elle avise le grand blond. Pas le temps d'esquiver la patte brute de la sangsue. La bestiole s'agite, abattant sa carcasse contre le bitume. Le béton s'écrase et vibre sous l’impulsion puissante, et s'écartèle en fines craquelures. Joe s'effondre, sombrant lentement dans l'inconscient.

----


Des marteaux tapent contre son crâne. Ou à l'intérieur ? Ca gratte, ça l'entrave. C'est exécrable. La brune lâche un grommellement, ses cils marivaudant lentement. Le flash qui s’abat alors sur ses prunelles claires l'oblige à vivement fermer les yeux. Une clarté presque … Prophylactique.

- Alors, bien dormi ? Tu es installée confortablement ? Attention, interdiction de te plaindre. Car tu as eu droit à un traitement de faveur.

Un énième écho. La voix qui s'anime à ses côtés semblent lointaine, comme un vague souvenirs. La mutante cherche, en vain, l'endroit où sa carcasse organique repose. Une table ? Un siège ? Ses bras s’abattent, se lève, c'est un manège qu'elle commence et ne se lasse plus d'effectuer. Quelque chose la bloque à même la poitrine et les chevilles, et Joe met un temps avant de comprendre que des liens ferment la maintiennent. De pauvres bouts de cuirs et de métaux … Rien de contraignant pour elle. Pourtant, la chose qui vrille son regard sur sa silhouette, elle, est bien plus mortelle. Deux billes d'Azure la dévorent.

- Alors dis-moi, on a décidé de faire la forte tête ? On t'a autorisé à sortir de ta cellule ? Ou bien ...Ton fameux supérieur "Originel" t'as contacté par télépathie pour te dire que tu lui manquais ?

- Hm … Joe gronde difficilement, l'impression d'avoir un chat dans la gorge entravant et bloquant les mots. Sa vue trouble l'empêche de distinguer clairement la pièce dans laquelle elle se trouve. Et surtout, ce qui va lui arriver. La brune met un moment avant de recouvrer ses sens, et tourne lentement sa bouille pâle vers le macchabée. Faut arrêter de lire du Bram Stocker, mon vieux … Marmonne-t-elle, la bouche pâteuse.

Un raclement s'échappe d'entre ses lèvres, tandis que son menton se tourne vers le mur opposé. Une simple façade immaculée … Merde. Joe se détourne alors pour aviser la pièce avec attention. Une salle d'injection ? Rapidement, sa tête pivote avec brusquerie vers le vampire, prunelles écarquillés. Depuis quand les prisonniers se retrouvent-ils condamnés à mort pour une simple petite fuite ? Depuis que le monde part en couille. Ses iris grossissent légèrement, formant deux billes noires insondables tandis qu'elle avise l'aiguille. C'est plus fort qu'elle et rapidement, Joe effectue un mouvement en avant, brisant les lanières impulsivement avant de se redresser son buste. Les ceintures s'écartent comme un rien sous ses pattes fines QUI s'agrippent au cuir, tandis qu'elle observe la seringue, puis son propriétaire. Les différentes lanières qui l'entravaient sont à présent coupées en deux, loin d'êtres suffisantes pour la contraindre contre le siège. Seuls ses chevilles restent bloquées alors que Joe siffle entre ses lèvres.

- Qu'est-ce que tu crois me faire avec ça ?!

Elle ne va pas s'enfuir, ce serait inutile. La célérité l'emporte sur la force. S'il y a bien une chose que joe exècre après la magie, c'est bien la science humaine. Le liquide qui ondule derrière le verre de la seringue est limpide, semblable à de l'eau. Elle n'a jamais rien vu de semblable.

- Tu veux vraiment me tester ? Rage-t-elle, ses ongles perçant le cuir du siège comme du beurre. Les fines couches de mousse s'enfoncent sous ses ongles, tandis que la mutante lâche d'un ton tremblant de rage : Alaric Rousseau.

Le bluff, c'est tout ce qu'elle a. Faire mine de passer aux aveux sans mettre son client en danger. Tant pis pour la close de confidentialité de Rousseau. Un vampire sait en reconnaître un autre et elle doute que celui-là n'est pas entendu le nom du monstre. Une ordure. La brune a déjà croisé le regard inquiet de certaines sangsues à l'évocation de ce nom. Presque … Soumis. Elle ne sait rien de celui qui se tient en face d'elle, elle suppose même qu'il pourrait très bien, lui aussi, être un Originel. Mais on ne touche pas à l'humain d'un autre vampire. C'est leur lois. Elle le sait, elle la connaît.

Elle en était.

- Je lui appartiens, Assure-t-elle. Si tu ne me crois pas, demande-lui. Il risque de ne pas aimer qu'on fouine dans ses affaires. Je ne suis pas une détenue, je me suis infiltrée. » Crache-t-elle en effectuant un mouvement de recul, au bord du vide.

Et s'il décide d’appeler Rousseau ? Non, ne pas y penser. Ne surtout pas y songer. Il l'a aidé une fois. Il est impensable qu'il renouvelle l'action.
Et fait non négligeable, le Français n'est pas le client qui l'a envoyée ici.


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MessageSujet: Re: The pure and the tainted [Joe]   The pure and the tainted [Joe] EmptyMar 19 Aoû - 12:28

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- Faut arrêter de lire du Bram Stocker, mon vieux …

Bram Stocker ? Très bon choix de lecture ... Mais cela fait un bail que je suis passé à autre chose au niveau de ma lecture de chevet. Aucun sourire ne vient étirer mes lèvres, tandis que mes prunelles elles, continuent de fixer la mutante qui scanne la pièce de son regard dans ses moindre recoins. Certains que la prison que j'avais dressé autour d'elle ne cédera pas, je ne réagis pas et la laisse découvrir l'endroit où j'ai décidé de la faire reposer.

Mais son réveil fût des plus brutal une fois qu'elle vint se rendre compte que s'était dans une salle d'injection qu'elle sommeillait. La lanières serrées de toute part, je pensais que cette prison de tissus allait suffire pour la maintenir. Cependant, se redresser aussi simplement qu'un humain, vint suffire pour briser la prison que j'avais accroché autour d'elle. J'avais donc bien sous estimer sa force ... Cette créature reste des plus surprenantes. Mais immédiatement elle s'immobilise, à la vue de l'aiguille que je garde au chaud dans mon ceinturon. Les bras croisés devant mon buste, je la regarde sans dire un mot, l'écoutant tout simplement.

- Qu'est-ce que tu crois me faire avec ça ?!

Un sourire vient apparaître dans mon regard. Un sourire mesquin, amusé par sa question. De mes lèvres, j'affiche une moue témoignant ma réflexion et me rapproche du lit aux lanières fendues sans pour autant m'inquiéter du comportement de ma jeune détenue.

- Très bonne question. Te gaver comme une oie ? Te nourrir comme un oisillon ? Te faire une prise de sang ? Je te laisse l'embarras du choix.

Je ne rajoute rien et me contente de marcher quelques pas pour finalement m'arrêter face à elle, du coté de la vitre derrière laquelle devraient se cacher les témoins de la mise à mort. La situation ne semble pas plaire à la jeune femme, qui n'hésite pas à planter ses serres dans le cuir du lit pour le transpercer avec facilité. La rage pouvait s'entendre et se sentir dans sa voix. Une rage contenue, car elle semblait bien loin d'être idiote et de comprendre qu'au moindre faux pas, je n'hésiterai pas à faire usure de ma force et de ma petite aiguille, faussée je vous l'accorde, mais visiblement source de la torpeur de la mutante.

- Tu veux vraiment me tester ?

Un autre sourire peut se lire dans mon regard.

- Côtoyant un Originel, tu n'es pas sans savoir que nous allons toujours jusqu'au bout de nos plans. Un temps de pause. Cela répond à ta question ?

Question idiote, réponse idiote. Je ne rajoute rien et me contente d'attendre qu'elle daigne enfin à cracher le morceau. Peut-être faisait-elle partie des gens têtu qui même après une menace, ne crache pas le morceau pour un sou. Mais qu'importe, j'ai tout le temps devant moi. Silencieux, je ne cesse de l'observer, essayant de déceler ses pensées sous son comportement. Je n'ai jamais fais d'études dans la psychologie mais mes nombreuses années de vie et de non vie m'ont fort aidé à apprendre à mieux comprendre les sources et les significations de certains comportements humains. Certes, cette femme n'était pas humaine. Plus du moins ... Mais cela ne l'empêche pas, de se comportement comme tel. Finalement, la patience vint porter ses fruits. Car sous mon plus grand étonnement, elle vint finir par m'avouer, pour quel Originel elle travaillait. Sur l'instant, le nom de celui-ci aurait pu me mettre en émoi comme pour bien d'autres qui le craignent comme la peste. Mais moi, j'en ai que faire de mes semblables. Qu'ils soient bons, mauvais, cela m'importe à quelques rares exceptions. Au nom prononcé de l'Originel, je hausse un sourcil sans pour autant démontrer un quelconque étonnement. Plusieurs fois, ce nom était parvenu à mes oreilles. Bien que je ne le connaissait pas personnellement, il restait malgré tout assez connu au bataillon. Je reste néanmoins silencieux, écoutant une nouvelle fois les paroles de la jeune détenue.

- Je lui appartiens. Si tu ne me crois pas, demande-lui. Il risque de ne pas aimer qu'on fouine dans ses affaires. Je ne suis pas une détenue, je me suis infiltrée.

Peut-être me racontait-elle des sornettes, mais encore une fois, j'en avais que faire. Alaric était un Originel bien assez connu et réputé pour sa cruauté pour que de simples mots me fassent la croire. Toutefois, ce qui vient me surprendre, c'est qu'elle soit encore en vie et visiblement en bonne santé pour une mutante qui travaille pour lui.

- Inutile d'en venir jusque là. Je connais bien assez Rousseau de part les ouïe dire de mes semblables pour croire en tes mots. Je regarde la concernée, qui recule légèrement de sur le matelas. Connaissant l'animal, il ne t'a pas envoyée ici sans raison. Que cherchait-il a faire en t'envoyant ici ? A moins que tu sois venue de ton plein gré pour simplement savourer une bonne vengeance ?

Maintenant que nous en sommes aux confidences, autant continuer sur notre lancée. Pour autant que la donzelle veuille encore coopérer à moins qu'elle soit suicidaire ...

- Répondre à mes questions ou ne pas y répondre est ton choix. Mais dans ce cas, dis-moi directement si tu es suicidaire ou non et à ce moment, j'agirai de la meilleure façon qu'il soit. Si tu vois ce que je veux dire ...



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MessageSujet: Re: The pure and the tainted [Joe]   The pure and the tainted [Joe] EmptyVen 22 Aoû - 23:13





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Il ne veut pas coopérer. Pourquoi ce connard refuse de collaborer ? Lèvres pincées, dos planté contre son siège et moue contrariée, Joe avise le grand blond à l'air moqueur. Oui, il se fout clairement d'elle. Et le pire, c'est qu'il confirme presque sa nature d'Originel. Tomber plus mal ? Difficile de concurrencer sa poisse.

« - Inutile d'en venir jusque là. Je connais bien assez Rousseau de part les ouïe dire de mes semblables pour croire en tes mots. C'est pas trop tôt … L'espoir monte, et la mutante se redresse légèrement. Telle une enfant impatiente à deux doigts de s'exclamer : C'est bon, je peux y aller maintenant ? Connaissant l'animal, il ne t'a pas envoyée ici sans raison. Que cherchait-il a faire en t'envoyant ici ? A moins que tu sois venue de ton plein gré pour simplement savourer une bonne vengeance ?

Eh merde. La mutante, exaspérée, se laisse retomber contre son siège. Non sans lâcher un soupire de lassitude, volontairement insolent.

- Répondre à mes questions ou ne pas y répondre est ton choix. Mais dans ce cas, dis-moi directement si tu es suicidaire ou non et à ce moment, j'agirai de la meilleure façon qu'il soit. Si tu vois ce que je veux dire …

Des menaces, toujours des menaces … Bien. La mutante plisse les paupières, s'approchant un peu tout en penchant son buste.

- Tu peux bien y aller, à ton loisir de tester ton bidule sur une mutante déjà détraquée. Mais je te préviens, si je me transforme en dynamite, faudra pas venir te plaindre ! S'exclame-t-elle.

L'ex-vampire sait que c'est mal. Qu'elle se met dans une mauvaise situation et qu'elle risque sa peau. Mais, étrangement, ce vampire l'agace tellement qu'elle abdique. Elle en a marre. La tête de mule croise les bras, tire ses genoux en arrière pour déchirer les dernières lanières intactes, et croise les chevilles.

- J'suis déjà morte deux fois. J'men fous complètement. Ment-elle. Pas pour la mort, non, pour l’indifférence du geste. La mutante préfère éviter de clamser maintenant, et si possible, dans d'atroces souffrances. Elle en a marre, de mourir en agonisant. Je refuse de vendre la mèche, j'ai donné ma parole à mon client et je m'y tiendrais. Je refuse de perdre toute crédibilité, ce job, c'est mon commerce. Affirme la sale gosse tout en pinçant les lèvres.

Tout en priant pour ne pas avoir bousillé ses dernières chances.

- Mais … On peut faire un compromis. Susurre-t-elle, sourire faussement affable aux lèvres. Pourquoi pas … Une tueuse à gages, ça peut toujours dépanner …»   Lance-t-elle, d'une voix candide. La brune baisse la main, caressant son siège du bout des doigts. Une idée comme ça, balancée en l'air. Puis doucement, ses émeraudes remontent jusqu'à son vis-à-vis. En quelques phrases, Joe vient de sous-entendre beaucoup de choses. Premièrement, sa nature n'a rien de normal. Mourir deux fois de suite ? Avec un peu de chance, sa curiosité repoussera le moment fatidique. Deuxièmement, il y a peut-être un macchabée dans la prison. Sans se dévoiler, la brune a déjà répondu à quelques interrogations.

En espérant, encore une fois, que cela lui donne un peu de temps.


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