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  ❝ have a drink on me. ❞ - SHALEK

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MessageSujet: ❝ have a drink on me. ❞ - SHALEK    ❝ have a drink on me. ❞  - SHALEK EmptyMer 8 Oct - 5:19




And do you think you can beat me?

- You're a bit combustible don't break. -


Le Devil's Den n’a jamais été un excellent ring de combat, principalement lorsque la vie de l’un de ses nombreux clients régulier est le coût hasardé. L’endroit est beaucoup trop étroit, les meubles beaucoup trop accaparants et les gens beaucoup trop présents. Fuser au travers de ce bordel ? Ça s’avère être une initiative impossible et déjà retirée des opportunités soit-dites avantageuses…

- SI IL BOIT CETTE COCHONNERIE, ON LE PERD ! hurle le gros balaise, les yeux exorbités, les traits outrés de son visage écarlate figés à quelque part entre l’appréhension et la rage. Coincé dans le cœur de cette dense mélasse compactée de gens révoltés et indomptables, la gigantesque armoire à glace essaie tant bien que mal de se faufiler au travers de la foule agitée. En arrière de ses talons, des corps brisés retracent et s’étalent à l’ascension de son laborieux cheminement. Avec la hardiesse et la vitesse de celui qui pratique quotidiennement ce geste, Baraqué attrape n’importe quelle carcasse luciférienne qui prend le risque redoutable d’aller entraver sa folle trajectoire. Comme de vulgaires poupées de chiffons, le gros colosse soulève à bout de bras ces corps au-dessus de son énorme crâne chauve, ses pattes massives encastrées sur la nuque et la ganse de pantalon de ses victimes. En proclamant un cri de guerre guttural, il replie ses proies dans un sens normalement impraticable, brisant d’un craquement sonores les colonnes vertébrales telles des cure-dents, pour ensuite se disposer des corps en les balançant comme des mouchoirs souillés sur le côté. Outre cette surprenante prise de lutte, allant selon l’intensité de son énergie ; il lui arrive parfois de simplement empoigner le crâne de ses boulets pour hâtivement leurs rompre la nuque. Advienne le dénouement, le résultat demeure néanmoins critique et hautement inquiétant pour la santé de son prochain. Et c’est justement cette charmante bêbête psychopathe briseuse d’échine que je tente en vain de fuir… à la dérive de mon espérance de vie qui se divise relativement trop vite vers un quasi néant. Gloup !

Perché au sommet de ma tour d’Ivoire, m’enfin, plutôt dressé sur le comptoir du bar, mes grands yeux azurés braqués sur l’imposante carrure de mon ennemi dévastateur d’échine qui se rapproche dangereusement de moi, j'essaie de mieux que je ne le peut de survivre dans l’enclin de ce chaos. L’une de mes mains plaquée dans la face de mon adversaire que je tente à grande peine de repousser péniblement sur l’arrière, tellement trop préoccupé à me démener avec ce maigrelet qui s’acharne à vouloir conquérir ma précieuse bouteille de Whiskey, dans le coin de mon œil inattentif, que trop tard, j'intercepte le projectile. L’impact est tant brutal que malheureusement cinglant. Impossible à éviter, impossible à encaisser, la surface moelleuse du tabouret rentre prestement en collision avec ma boîte crânienne. Mon lobe temporal gauche s’encastrant vivement dans le maigre coussin, les douze coups de minuit ne tardant ainsi donc à carillonner dans le creux de ma tête brouillée. Le cerveau en compote, la vision trouble, les sens engourdis, je chancelle sur mes jambes ramollies pendant de bonnes poignées de secondes, avant de finalement perdre complètement l’équilibre et de m’effondrer lourdement dans le flot tumultueux de ce magma de gens révoltés et bellicistes. Le corps englouti et absorbé au cœur de la foule, l’enchaînement des événements se déroule soudainement dans un long et interminable slow motion, comme si la bobine du film de ma vie tumultueuse a décidé de se la jouer au ralenti et beaucoup trop relax. D’une lenteur extrême, je vois ma fiole cristalline partir comme une balle dans les airs et s’éclater sur les carrelages du sol encrassé dans des fragments triangulaires de milliers cristaux de verres. Slalomant entre ces vestiges étincelants, un liquide ambré s’éparpille… le fameux cocktail funeste qui était censé me sortir de ce foutoir et ainsi m'octroyer mon seul et unique sursit ! Damn it !

Les omoplates en bouillies suite à ma chute impitoyable sur le sol, piétiné sans merci par des rebelles qui se prennent la tête en clef de bras, je demeure bien malgré moi cloué parterre, vomissant mes poumons sur le sol et me livrant comme un minable agneau sans défense dans la gueule du loup… Alias Baltimore, mon ancien partenaire d’affaires houleuses que j'ai trahis, le soir de la veille, pour ainsi sauver la jolie gueule QUE TROP parfaite d’un mutant trop con. Double damn it !

Je ne suis pas dupe, je sais que cette fameuse infidélité va avoir ses répercussions dans un futur drôlement proche, toutefois, anticiper que la vendetta ne se pointe si rapidement ? Il faut croire que le concept n’a même pas daigné m'effleurer l’esprit. Voilà donc où j'e suis : minablement coincé au sein d’une émeute que j'ai moi-même engendré, en souhaitant créer une diversion et ainsi retarder l’approche fataliste de mon bourreaux sanguinaire qui souhaite me dévisser la tête. Avant de m’écrouler dans la foule, après avoir éclaté des figures immondes avec la virtuosité de mon puissant crochet du droit, monté sur le comptoir du bar, ignorant l’indignation du propriétaire des lieux, j'ai fusionné ma fameuse poudre blanche dans mon vieux pote Jack… projetant de me défoncer les neurones de cocaïne et d’alcool mêlée pour ainsi me stimuler le système nerveux et me dématérialiser vers l’infini et plus loin encore… Pas de bol, un mystérieux inconnu m'a catapulté ce fichu tabouret en pleine poire et ainsi arrive la presque fin de l’histoire…

Mes tempes coincées dans un étau bétonnier, Baltimore n’a pas tardé à gagner mon niveau et ainsi m'empoigner le crâne avec ses grosses paumes massives.

- Il est temps pour toi d’aller reposer là où dois être, Alek !

Oh-ho…
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Anonymous
InvitéInvité
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MessageSujet: Re: ❝ have a drink on me. ❞ - SHALEK    ❝ have a drink on me. ❞  - SHALEK EmptyJeu 9 Oct - 5:10


❝ Dear boy, what are you running from?
The answer you will find in your grave. ❞



Je suis en congé. Je suis en congé. Je suis en congé. Les gens normaux, eux, sont censés être heureux, lorsqu’ils sont en congé. Moi, je suis loin de l’être. Quand je suis en congé, je ne suis pas dans mon appartement douillet à faire des câlins avec l’amour de ma vie… Nah… Moi, quand je suis en congé, je suis loin, loin de la surface de la terre. Moi, quand je suis en congé, je me morfonds au fond d’un appartement crasseux… Dans les sous terrains. LES SOUS TERRAINS BORDEL ! Donc, en fait, c’est pénible. Vachement pénible. J’en ai marre. En fait, j’vais tout simplement aller au Devil’s Den… Mais pas pour travailler. Erf.

UC



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