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 you better call the police. ▲ MEGAHAM.

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MessageSujet: you better call the police. ▲ MEGAHAM.   you better call the police. ▲ MEGAHAM. EmptyMar 19 Mar - 14:57


To kill or to be killed.


Remettant en place les pans de sa veste, rajustant son chapeau sur sa tête, Abraham fit quelques pas dans la rue assez agitée, sortant tout juste du bar dans lequel il venait de passer son début de soirée. Il avait mangé un morceau, bu quelques verres, et se sentait désormais beaucoup mieux. Après une longue journée à poursuivre un idiot de première pour finalement lui éclater le visage d’un seul coup de batte de baseball, il venait de s’offrir sa petite récompense. Reniflant doucement, fronçant les sourcils pour regarder autour de lui en glissant une cigarette entre ses lèvres, il l’alluma doucement, avant de reprendre son chemin. Un homme lui jeta un regard malveillant, qu’il ignora totalement, ne lui répondant même pas par un sourire, comme il avait eu l’habitude de faire. Il sentait son arme à feu se balancer contre ses côtes, dissimulée à merveille par sa veste de costard. Encore une soirée tranquille, encore une soirée à ne rien faire. Encore une soirée à déambuler dans les rues de New York, à croiser des gosses qui auraient donné une main pour un billet de dix dollars qu’il n’avait pas, à rencontrer des gens au regard malveillant, et d’autres qui s’apprêtaient à aller régler efficacement quelques comptes. Et lui allait se reposer. Il n’avait plus rien à faire, et aucun contrat à remplir pour le lendemain matin. Il se présenterait au bureau, pour montrer qu’il portait de l’intérêt à son travail. On l’informerait qu’on n’avait rien pour lui, et il repartirait, sourire aux lèvres, chapeau sur la tête, prêt à passer une bonne journée loin du boulot. Peut-être prendrait-il le temps de rentrer chez lui, et de se faire une bonne sieste. Ces derniers mois, son manque de sommeil était devenu de plus en plus flagrant, et il commençait à en ressentir les effets. La lassitude handicapait parfois ses mouvements, ou le rendait plus enclin à épargner des merdeux dont il fallait s’occuper au plus vite. Ou bien, dans le pire des cas, la fatigue le rendait irritable. Et il se faisait engueuler au boulot, à péter plus de dents que nécessaire, et à se retrouver avec des morts sur les bras, parce qu’on l’avait pris pour un con, et que cela ne lui avait pas plu. Il était aussi souvent las qu’irrité, et ça n’avait pas une bonne influence sur la qualité de son travail. Ni de ses relations avec son entourage. Être exténué comme il l’était rendait ses réactions encore plus imprévisibles et paradoxales. Il en avait conscience, mais ne faisait rien pour se contrôler, rien pour se retenir. Il n’avait pas envie de faire d’efforts. Les autres n’en faisaient pas ; pourquoi lui aurait-il pris la peine de le faire ?

Ajustant sa cigarette, la glissant correctement entre ses lèvres avant de relâcher une nouvelle bouffée de nicotine, il regarda quelques secondes la fumée s’élever dans les airs en petites volutes grisâtres. Il sentit ses muscles se détendre, automatiquement, toujours aussi captivé par les jolies formes que ce nuage pouvait prendre. Tirant une nouvelle taffe, il s’appliqua à produire des petits cercles. Il y arrivait, là était sûrement le plus désespérant, pour quelqu’un de l’extérieur. Il resta là, simple, appréciant le spectacle, continuant de marcher, sans faire attention où il posait les pieds. Le trottoir devant lui était dégagé, et à moins de subir un croche-pied, il n’allait donc sûrement pas se rétamer tout de suite. Il finit par baisser la tête, reportant son regard bleuté sur les alentours. La population se raréfiait autour de lui, alors qu’il s’enfonçait dans un cœur plus sombre du quartier. Le genre d’endroit que les gens honnêtes évitaient, ce type de lieu dans lequel on ne voulait pas traîner la nuit. Ça tombait bien, il faisait nuit. Lançant son mégot au sol, sans se soucier de l’écraser, Abraham enfonça ses mains dans ses poches, s’humectant les lèvres en continuant de marcher. Il allait prendre une bière dans un petit bar qu’il affectionnait, bien que pas très bien fréquenté. Puis il rentrerait chez lui, se foutre devant la télé et s’endormir. C’était un programme alléchant, n’est-il pas ?

Alors qu’il marchait, quelques bruits attirèrent cependant son attention. Il tourna la tête en direction d’une petite rue un peu sombre, reconnaissant une voix. Et maintenant qu’il y prêtait attention, une silhouette familière. Il plissa légèrement les yeux, les mains toujours dans les poches, faisant quelques pas en direction de la scène… De crime ? Non, pas encore. Il semblait bien au contraire que ce qui aurait dû être un meurtre, ou plus exactement un assassinat, s’éternisait. Se rapprochant encore un peu, Abe ne put que sentir le poids familier de son arme à feu. Au fond de ses poches, les deux petites armes de poing qu’il avait ne lui seraient d’aucune utilité. Il était silencieux, le bruit de ses chaussures sur les pavés transparaissant à peine dans la nuit tombée, au milieu des bruits produits par les deux protagonistes. Il arriva finalement à quelques pas de la jeune femme, sans avoir prononcé le moindre mot. Pas de doute, c’était elle. Son regard tomba sur l’homme qu’elle tenait à sa merci, sans pour autant sembler parvenir à se décider à l’achever. Il le connaissait. Sa tête était sur quelques petites affichettes du commissariat. Sa tête était mise à prix, et le voir vivant n’intéressait pas grand monde. Un mec ignoble. Des meurtres, des vols, des viols. Le genre de gars répugnant qui donnait à Abe la pure et simple envie de lui coller une balle dans le crâne et d’éclabousser les murs avec sa cervelle. Dit comme ça, rien de charmant, j’en conviens. Mais lorsqu’on avait sous ses yeux le dossier de ce genre d’individu, il n’y avait rien d’assez monstrueux pour leur régler leur compte. Ou tout du moins, c’était son opinion. La jolie brune, elle, semblait en avoir un tout autre. Puisqu’elle peinait vraisemblablement à achever son exécution.

Abe se plaça à côté d’elle, nullement inquiet par la réaction de la jeune femme, bien que n’importe qui aurait pu l’être. Il inclina la tête sur le côté, dévisageant l’homme qui semblait déjà bien entamé. Mais pas mort. Pas encore. Allez savoir ce qui était arrivé. Pour l’instant, Abraham s’en foutait. Tout ce qu’il voyait, c’était que pour la première fois où il croisait Megan dans ce genre de situation, elle semblait hésiter. Sans bouger sa tête, la conservant légèrement inclinée en signe de curiosité vers l’ordure à demi allongée à leurs pieds, qui faisait naître une vague de colère en lui rien qu’à se remémorer son dossier, notre flic renifla lentement, levant uniquement les yeux vers son amie. « C’est bien la première fois que je te vois hésiter à te salir les mains. » Il reporta son attention sur l’homme au sol, un léger sourire aux lèvres. Il ne savait pas si elle oserait le faire. Vu comment la situation était partie, il en doutait fortement. Mais on n’en savait rien.

Son sourire s’élargit, lorsque le futur cadavre se mit à le regarder. À le supplier du regard aurait même été un terme bien plus juste dans cette situation. À quoi s’attendait-il ? À ce qu’Abraham, le brave petit blond en costume, ne s’interpose héroïquement et n’empêche son sang de salir les pavés ? Il ne le connaissait pas, cela se voyait comme son énorme nez au milieu de sa figure effrayée. Megan, elle, savait.

Si elle hésitait, Abe n’aurait aucun scrupule à l’achever. S’il pouvait la débarrasser d’un poids, il le ferait bien volontiers. Aider un pourri à aller brûler en enfer, rien ne lui faisait jamais plus plaisir.
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MessageSujet: Re: you better call the police. ▲ MEGAHAM.   you better call the police. ▲ MEGAHAM. EmptyMar 9 Juil - 19:47

[hj : Bon. Vraiment désolé pour la très longue attente. Je ne suis pas vraiment satisfaite par le résultat, je trouve que c'est bancal. mais j'ai l'impression que si j'essaie de reformuler ou changer encore des choses, je vais pas m'en sortir, et tu vas encore attendre et ça m'énerve de te faire patienter...Si vraiment mon post te pose souci, n'hésites pas à m'envoyer un mp et j'éditerai ]

Il faisait froid dehors mais ça n'arrêtait pas Megan. Cette dernière comptait mettre la main sur un type loin d'être recommandable. Il avait les pires crimes à son actif et pleins d'affiches accrochées partout sollicitaient l'aide d'autrui pour l'arrêter par tous les moyens. Ce n'était pas le  premier cas dont s'occupait la chasseuse de primes et ça ne sera peut être pas le dernier. Depuis qu'elle avait pris la décision de suivre zephrina, son quotidien avait changé. En fait son quotidien a changé depuis que son lieu de vie avait prit feu, ce qui l'a mis sur le chemin de la blonde.Au fond c'est du pareil au même, à quelques minutes près.  Fini les journées rythmées par les cours et la vie au sein d'un orphelinat, dans lequel elle comptait travailler par la suite. C'était parti pour une vie folle et rythmée par les différentes missions que les filles devaient mener à son terme, pour obtenir leurs récompenses. La plupart du temps elles avaient droit à de l'argent, parfois d'autres choses, généralement ce que les gens avaient de plus précieux. Elles ont eu quelques fois de la nourriture. Durant ces temps durs, il ne fallait cracher sur rien. Et puis  si elles avaient vraiment besoin de quelque chose en particulier, Zeph n'hésitait pas à voler. Megan ne s'y collait pas trop, même si elle voyait au fur et à mesure du temps qui passe, que c'était parfois nécessaire. Disons que tant qu'elle n'avait pas besoin de s'y atteler, elle laissait volontiers sa comparse s'en charger. Elle restait seulement dans les environs pour veiller à ce que ça ne tourne pas mal, surveillant que les propriétaires des lieux ne reviennent pas. Elle faisait le guet et servait de diversion en cas de problèmes. Qu'est ce que vous croyez? Megan n'était pas quelqu'un qui lâchait ses amis.


La jeune femme resta à l'extérieur, non loin d'un bar sordide dans lequel l'homme recherché était entré. Depuis la fin d'après-midi, elle
filait ce type, ce Mike avec un nom imprononçable. Cela faisait plusieurs jours qu'elle avait cherché des renseignements auprès de la population, en faisant un peu jouer les billets. C'est fou ce que l'argent pouvait faire délier les langues. Elle avait alors pu obtenir des infos sur les lieux qu'il fréquentait le plus, ses habitudes, tout ça...Et la voilà qui restait devant ce bâtiment. Elle hésitait à rentrer dans le bar ou attendre à l'extérieur, au risque de poireauter pendant un bon moment. Elle allait prendre la décision de rentrer au bout de quelques minutes dans l'établissement, lorsqu'elle vit la porte d'entrée s'ouvrir. Très vite, Megan se cala dans une zone d'ombre, immobile pour observer qui sortait de là. Et par chance c'était son «homme», sa cible. Il n'était que de passage apparemment. Il était accompagné d'une femme ornée d'une crête blonde et les deux individus s'éloignèrent vivement de la battisse ,sous les yeux de la brunette. Cette dernière laissa une bonne distance entre eux et elle, puis les suivit. La conversation entre Mike et la nana semblaient animée et tendue. Des mots violents sortirent au bout de quelques minutes, les corps s'agitèrent et finalement la demoiselle voulut fuir le type. Elle se mit donc à courir sur plusieurs mètres, suivie par l'homme et par Megan bien évidemment. Grosse dispute de couple? Peut être. En tout cas la chasseuse de prime ne voulait pas perdre sa cible. Elle resta donc à une distance raisonnable, mais comprit vite que parti comme c'était parti, Mike allait s'en prendre à celle qui l'accompagnait. Arrivée dans une rue déserte, la demoiselle blonde fut rattrapée par le malfrat et repoussée contre le mur. Elle était prisonnière de la prise de Mike. Ce dernier enserrait le cou de la femme à la crête.

«On se la ramène moins hein ?»

«Mike...lâches-moi...»

«Pas question, pas avant que..»

Mais sans s'y attendre, il reçu un coup de club de golf usé à l'arrière de la tête. Pas assez fort pour le mettre totalement KO mais assez pour l'étourdir, le faire lâcher sa proie et le faire tomber à terre. Megan n'allait pas laisser la demoiselle se faire malmener, même si elle n'était pas là pour sauver sa vie à la base. En plus cette fille était peut être aussi pourrie que ce type...Mais dans tous les cas, ce soir c'était Mike qu'elle recherchait.

« Barrez-vous ! »

Ces deux mots étaient adressés à la blondinette, qui ne se fit pas prier pour fuir les lieux. Pendant ce temps, Megan donna plusieurs coups de pieds et coups de crosse à l'homme à terre. Apparemment c'était pas bien de frapper un homme à terre. Mais tous ces principes n'existaient pas vraiment dans les rues de New York, surtout lorsqu'on avait affaire à un homme assez dangereux comme Mike. Mieux valait affaiblir sa cible avant de donner le coup mortel. C'était moins risqué. Alors la demoiselle donna autant de coups qu'elle pouvait. Lorsqu’elle estima que le type avait assez pris, Megan stoppa son action et poussa du pied le corps de l'individu pour qu'il se retrouve sur le dos. Il était vraiment mal en point. Elle lâcha sa crosse et sortit son arme pour la pointer vers Mike.  
Mais cette fois ci, elle avait beau se concentrer sur sa cible, sur ce qu'elle devait faire, elle n'arriva pas à appuyer sur la gâchette. Elle resta en position, la main crispée sur son arme, incapable de donner le coup décisif. Réussir à mettre en très mauvaise posture quelqu'un et ne pas pouvoir terminer le « travail » c'était inédit pour la demoiselle et problématique, surtout que le type n'aurait pas eu le même souci si la situation avait été inversée.
Trop préoccupée, Megan ne fit pas attention aux bruits de pas approchant d'elle. Elle sursauta lorsqu'elle entendit la voix mais reconnu Abraham. Elle aurait préféré que personne ne la voit dans une situation pareille. Mais au fond il valait mieux que ça soit lui et non quelqu'un d'autre...

« Je confirme... A vrai dire, j'en viens à me demander à quoi rime tout ça, toute cette violence....J'y pensais pas vraiment avant,je me contentais de faire ce que j'avais à faire pour gagner ma vie... Mais cette situation actuelle face à ce type m'a rappelé celle vécu il y a peu de temps. Et si au final, on s'emparait de ses affaires et qu'on le laissait dans un coin isolé ? S'il s'en sort, tant mieux pour lui. S'il meurt...Tant mieux pour moi..."


Megan regarda de nouveau Abraham, pour vérifier qu'il écoutait toujours, puis reporta son attention sur sa cible.
L'homme à terre avait au début pensé que Abraham allait le sortir de là, vu son regard. Et aux paroles de la brunette, il a clairement mis son espoir dans celle de Megan, jusqu'à ce qu'elle parle de le laisser avec ses blessures

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