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  ❝ dust devil swept you away ❞ - EXAKE

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MessageSujet: ❝ dust devil swept you away ❞ - EXAKE    ❝ dust devil swept you away ❞  - EXAKE EmptyJeu 11 Juil - 20:22




What's left of you
ash and urn and this silent.

Mes paupières embrassent l’obscurité. Yeux fermés, je vogue dans les courants sinueux de ce monde dégingandé et tortueux. Le silence est là. Le silence est lourd. La sérénité est vaine au sein de ce grand vide qui s’élève tel un dôme prospère au-dessus de mon crâne. Réalité que je veux chimère. Hélas, comme toujours, il en est moindre. Les sens aux aguets, j’avance pourtant aveuglément sur l’horizon vaste et désolant qui repose devant moi comme une peinture où se caricature désolation et vestige d’un temps démontrant une gloire morte depuis de nombreux printemps trépassés. Les odeurs fétides s’animent et ma mémoire laboure alors. La noirceur devient palpable, je la sens glisser sur la chair lactescente de ma figure. Enjôlé par l’imperceptible caresse, mes traits éthérés et ordinairement austères se transissent dans un masque de verre éprouvé de givre et de glace. La nuit est pourtant si chaude et sulfureuse.

Mon regard, enlisé d’une vapeur opaque, est voilé derrière mes paupières que je défi littéralement de demeurer closes. Je veux cacher ces déboires. Je veux tirer de l’implacable misère, des plaisirs plus doux que le fer et l’enfer. Réalité que je veux chimère. Hélas, comme toujours, il en est moindre. Les odeurs fétides s’animent et ma mémoire labour alors. Elle me rappelle ces nombreux jours de prières et de lumières. Ces jours tièdes et dérobés qui tiraient leurs révérences lorsque la nuit s’imposait. Moi, depuis trop longtemps amoureux des ombres, je faisais fondre en pleurs ces cœurs que j’amadouais. Temps qui me rend nostalgique. J’essaie d’enterrer mes mémoires mais le cimetière qu’est ainsi devenu mon crâne se voit trop souvent hanté par ces illustres fantômes. Je m’ennuie. Mes instants sont moroses et je suis agité d’un mal inconnu qui me distord. Mes nerfs, mes muscles, mes tendons, beaucoup trop éveillés, ils raillent mon esprit somnolant. Je vogue en ces labyrinthes décédant et j’essaie à grande peine d’inhaler la prouesse de mes trop nombreuses tristesses. Le parfum de la décadence m’enivre, elle réfléchit une fadeur indolente et agressante. Mon nez se froisse. Mes lèvres ce crispent. L’amertume s’interpose à moi. Je défi mes paupières et elles demeurent closes malgré tout. D’une lourde paresse, je traîne mon corps de mort-vivant dans l’obscurité. Ce vide qui ressemblait autrefois à ces beaux horizons où s’enflammaient un soleil flamboyant. Là où dégringolaient du ciel brouillé, des rayons ardents qui illuminaient ces paysages éclaboussés par les larmes célestes.

Je m’ennuie.
Mes instants sont moroses.
Je souffre d’un mal inconnue qui me distord.
Mes nerfs, mes muscles, mes tendons, beaucoup trop éveillés, ils raillent mon esprit somnolant.
J’essaie d’enterrer mes mémoires mais le cimetière qu’est ainsi devenu mon crâne se voit trop souvent hanté par ces illustres fantômes.
Le vieux New York… Temps qui me rend nostalgique.

Mes paupières embrassent l’obscurité. Yeux fermés, je vogue dans les courants sinueux de ce monde dégingandé et tortueux. Le silence est là. Le silence est lourd. La sérénité est vaine au sein de ce grand vide qui s’élève tel un dôme prospère au-dessus de mon crâne. Les rues sont désertiques. Les âmes se sont enfuies. Tout autour de moi, calfeutré dans le confort de leur foyer, je les entends. Ils se parlent. Ils me dévisagent. Ils se murmurent leur angoisse. Ils ont peur. Ils on crainte. Ils se barricadent et se protègent… car le vide qui ressemblait autrefois à ces beaux horizons où s’enflammaient un soleil flamboyant… il n’existe plus. La nuit est là. La méfiance n’est point. La crédulité s’empare des êtres. Leur voix frémit comme ces cœurs que j’aurais autrefois affligés. Mélodie mélancolique où détonne un vertige patent. Ils savent ce que je suis. Ils savent ce que j’ai fait. Je vais transformer leur rêve en de cuisant cauchemar… car malgré la peur qui les tenaille tous, leur regard plein d’espoir périssant ont besoin de voir alors que moi je ferme les yeux sur ce reposoir. Les échos et les parfums vibrent dans l’air de ce soir naissant.

Le soleil est dévasté et noyé dans le sang qui se congèle. Laquant les cieux constellés d’une menace que tous redoutent. Le ciel est beau mais à la fois si triste. Mon cœur éteint depuis bien longtemps a apprit à aimer ce néant vaste et noir. Le passé lumineux absorbe tous les vestiges et dans ce présent dégradant mon cœur s’afflige d’un langoureux vertige.

Le vieux New York. Temps qui me rend nostalgique.
Le monde d’aujourd’hui me rend misère et tempête.
Le soleil est dévasté et noyé dans le sang qui se congèle. Laquant les cieux constellés d’une menace que tous redoutent. La vérité s’est réveillée. Depuis je suis condamné. Les jours défilent mais les nuits persistent. Des caveaux lugubres je ressurgis, voyant le monde s’écrouler de plus en plus. La ville se meure et je m’écroule avec elle… car le vieux New York est un temps qui me rend nostalgique. Avide, puisque l’être ignoble que je suis le nécessite, comme un vieux démon à l’œil carnassier, je reviens vers toi et me glisse dans ton funèbre tombeau. Avançant avec les ombres de la nuit, sans faire le moindre bruit et sans voir ce monde qui t’habite, je m’approche de ta carcasse brûlante. J’ignore ton existence. J’ignore ta présence. La nuit passé, au matin livide, tu ne vois sans cesse que le vide que je délaisse derrière moi, percevant dans l’ombre mes langoureuses caresses de serpents qui s’ondulent sur ta conscience tel un maléfique parasite. La journée durant, il fait chaud et beau… mais la nuit surgissant, le froid s’engouffre dans ton alcôve alors que moi je règne par ton effroi.

Ma poigne est vigoureuse. La cheville qui est prisonnière dans le creux ma prise menace à tout moment de se broyer. Derrière mes talons je charrie l’un tes semblable. Un être malheureux qui n’était là qu’au mauvais moment et au mauvais endroit. Par le carreau des fenêtres, je sens les regards horrifiés qui se posent sur moi. Car malgré la peur qui les tenaille tous, leur regard plein d’espoir périssant ont besoin de voir alors que moi je ferme les yeux sur ce reposoir. Mes paupières embrassent l’obscurité. Yeux fermés, je vogue dans les courants sinueux de ce monde dégingandé et tortueux. Je me suis lassé de ce corps froid et livide que je traîne sans ménagement sur le sol abîmé. J’ai inhalé son existence parce que ma soif le demandait. Le repos éternel le gagnant, je n’ai que d’autre choix que de venir te l’offrir…

Des caveaux lugubres je ressurgis, voyant le monde s’écrouler de plus en plus. La ville se meure et je m’écroule avec elle… car le vieux New York est un temps qui me rend nostalgique. Avide, puisque l’être ignoble que je suis le nécessite, comme un vieux démon à l’œil carnassier, je reviens vers toi et me glisse dans ton funèbre tombeau. Avançant avec les ombres de la nuit, sans faire le moindre bruit et sans voir ce monde qui t’habite, je m’approche de ta carcasse brûlante. J’ignore ton existence. J’ignore ta présence. La nuit passé, au matin livide, tu ne vois sans cesse que le vide que je délaisse derrière moi, percevant dans l’ombre mes langoureuses caresses de serpents qui s’ondulent sur ta conscience tel un maléfique parasite. La journée durant, il fait chaud et beau… mais la nuit surgissant, le froid s’engouffre dans ton alcôve alors que moi je règne par ton effroi…

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MessageSujet: Re: ❝ dust devil swept you away ❞ - EXAKE    ❝ dust devil swept you away ❞  - EXAKE EmptySam 10 Aoû - 8:26



dust devil swept you away.
❝ HOPE IS DEAD, HONEY. CATCH MY BREATH, PUT THIS ONE TO REST. ❞
Les frêles épaules bien adossées contre le mur en béton glacial de cette vieille usine désaffecté qui lui servait aussi d'appart miteux, Exekiel prenait mentalement les mesures approximatives de son futur projet écolo. Oh oui, un beau petit jardin tout fertile dans sa cours, ça serait parfait!

- Tu aimes les tomates Suzie-Salope?

Demanda-t-il tout bonnement dans le vide, plus à lui-même qu'à ce cadavre qui traînait là, à qui il s'adressait par son prénom. Parce que oui, il avait fini par leur trouver des noms, leur inventé des histoires, leur construire une vie. Il avait tellement examiné le problème sous toutes ses coutures qu'il n'y avait trouver rien de mieux à faire. D'autant plus que ce tas problématique de cadavres dans son appart ne faisait qu'augmenter en nombre…. Pas plus tard qu'avant-hier il avait reçu Suzie-Salope - la vieille secrétaire cochonne, mère monoparentale de deux enfants en bas-âge et qui adore maladivement les infos-pubs dans le style: buy one, get one free - ainsi que Réjean - le sergent de marines alcoolique qui adore les quiches au jambon et qui est secrètement en amour avec son ex-voisine. - M'ouais disons qu'Exekiel n'avait pas lésiné sur les détails anodins avec son imagination un peu trop fertile…

M'ouais définitivement, ce petit jardin serait une excellente idée! Il avait beau ne pas du tout avoir le pouce vert, un engrais composté à la base de carcasses humaines toutes pourries risquait d'assurer une alimentation de minerais et vitamines de toutes sortes. Des tomates, des concombres... des olives! Oh oui, il pourrait même avoir des olives! L'idée l'enchantait. Il faisait d'une pierre d'un coup; au revoir les méchants cadavres et bonjour joli potager! Tout sourire, il rêvassait la tête dans les nuages, pourtant toujours assis là, adossé contre le mur de la vieille entrepôt à quelques centimètres à peine - on se le rappelle - d'une magnifique montagne signé Maître Faucheuse.

Il finit toutefois par chasser ses grands projets de jardinage de son esprit. Cette idée n'était qu'un stupide plan foireux, et à quelque part il le savait. Il avait une foutue bombe sous le nez - qui, au passage, empestait la merde - et y cherchait désespérément une solution aussi saugrenue soit-elle… Mais voyez-vous, le nœud du problème se trouvait justement là; trouver un moyen de se débarrasser de ces nouveaux colocs improvisés et mort - qui plus est! - ne changerait absolument rien puisque le nombre de corps étaient sans cesse grandissant… Car quelqu'un, quelque part, avait décidé d'utiliser son dessous d'appartement comme débarras à cadavres…
Quelqu'un…
Oh. Oh! Il le sentait… Il tenait quelque chose…!

Oh oui; cette nuit, il se tapirait parmi les ombres pour épouser la noir vérité, la triste réalité, pour resserrer sa poigne à vide de réponses autour de cette funèbre tragédie; ce soir, il se cacherait entre deux boites de carton avec un petit couteau et découvrirait enfin le poteau rose!

C'est donc ainsi qu'Exekiel, tout recroquevillé contre lui-même, entre deux boîtes de je-ne-sais-quoi-industriel armé d'un épluche patate - bah ouais, tout ses couteaux étaient malheureusement au lavage -, s'assoupit après quelques minutes de garde.

Ce n'est que plusieurs heures plus tard que le grincement bruyant du mécanisme de la grosse porte de métal de l'entrepôt qui s'activait soudainement le sortit brusquement de son profond sommeil. Tout près, il entendit le bruit sourd d'une lourde masse tombant nonchalamment sur le tas de cadavres empilé avec négligence. Désormais, nul doute ne pouvait persister à son esprit agité…

-Ah. HA! … … … … TOI!


S'exclama-t-il haut et fort dans un triomphe décadent dont on discernait facilement une point d'incertitude notable. Maintenant sortit de sa cachette, il pointait un doigt accusateur à l'égard de cet homme qu'il ne reconnaissait point. Cet homme plutôt petit mais toutefois visiblement très costaud. Cet homme au regard abyssale et enivrant. Cet homme qui l'intriguait tout en lui donnant froid dans le dos. Le doigts brandit bien droit, il se demanda:
… Et maintenant…?
…Il était sensé faire quoi…?
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MessageSujet: Re: ❝ dust devil swept you away ❞ - EXAKE    ❝ dust devil swept you away ❞  - EXAKE EmptyMar 15 Oct - 3:02




What's left of you
ash and urn and this silent.

Vulnérable. Flétrie. Miroitant candeur et innocence. Nos yeux, aux œillades acérées et fatalistes, ils se posent sur toi et contemple ta beauté latente. Délaissé là par impotence. Oublié là pour pénitence. Les maux de cet univers vil et lugubre ne semblent pas t’atteindre. Tu prends lentement racine dans les entrailles de cette terre poissée par le sang des innocents, embaument de misère ta frêle armature défraichie qui ne se brisera point dans l’Horreur. Frêle, maigre, fragile, mais pourtant risquée et sournoise. Tu es comme une rose. Ton allure, ta tête, ton cœur, imprégné de vertigineuse douceur, tu dégages en mon sinistre esprit, une révélation dont les inavouables secrets me rendent Stupidité et Ébahissement. Tu es comme une rose. Ton allure, ta tête, ton cœur, imprégné de vertigineuse douceur, tu baignes dans le pourpre océan, toi, piteux débris de l’univers, piteux débris qui me hèlent sourdement le glorieux Autrefois. Temps de paix où toutes les histoires commençaient par il était une fois et se terminaient par ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps. Tu dégages en mon sinistre esprit, une révélation dont les inavouables secrets me rendent Stupidité et Ébahissement. Tu es comme une rose. Ton allure, ta tête, ton cœur, imprégné de vertigineuse douceur, tu essais de prendre racine dans les entrailles asséchées de cette terre malade qui nous enfoui et nous étouffe. Tu es admirable comme un admirable paysage. L’incrédulité joue et fredonne sa complainte évidente sur ton doux visage, comme une brise glaciale sinuant et givrant le ciment abîmé de ces nombreux tas de ruines assiégeant la triste ville. La fuyarde assurance que tu frôle, très vite, elle s’envole, éblouie par l’incertitude qui rayonne tel un luminaire, laissant planer dans l’azur de ton regard, un gigantesque point d’interrogation. Tu ne manques pas d'audace. Tu veux que je te perçois coriace... mais hélas ton allure, ta tête, ton cœur, imprégné de vertigineuse douceur, reluit en moi que l'image de cette rose fanée qui, prisonnière dans sa bulle de verre, essaie de prendre racine dans les entrailles asséchées de cette terre malade qui nous enfoui et nous étouffe.

Qui Diable es-tu donc... jeune âme un peu trop audacieuse qui ose ainsi venir troubler ma sérénité ?  

Lourdement, le corps est allé rejoindre l’asphalte poisseux de ce lieu sinueux, puisque le sol lui-même réclamait sa présence. Mes émeraudes incrédules percent avec vigueur la vaste noirceur nous environnant, voyant naître dans le vide abstrus, ta sournoise présence. J’ignore ce que tu es. J’ignore ce que tu recherche si vilement en ces entrailles lugubres qui me sont miennes. Ta présence m’ennuie et m’éprouve déjà. Tu te veux plein de malice et de révélation mais en moi reluit que simple sédiment de mon plus redoutable châtiment. Malgré ta patente innocence, en moi la menace gronde. Appréhendant les mauvaises augures, mes doigts de glaces se replient au creux de mes paumes, mes mains trapues ne formant désormais que deux poings contractés jusqu’à m’en blanchir les jointures. Ton audace a tant humilié ton pauvre cœur. Ton audace a tant humilié ta piteuse cervelle. J’ignore ce que tu es. J’ignore ce que tu recherche si vilement en ces entrailles lugubres qui me sont miennes.  Mais ta fin est bientôt proche, car en moi la menace gronde. Comme un lâche, je divague dans ces vestiges oubliés, sinuant dans la nébulosité de la nuit noire, mon corps de givre se déplaçant aussi furtivement et soudainement qu’une vile bourrasque d’air glaciale. Pour châtier ta fière armature humaine, pour meurtrir ton cœur exalté,  j’esquisserai sur la chair de ton cou si frêle, une blessure large et creuse.

En un clignement d’yeux à peine, j’ai enfin osé te confronter, nos deux visages s’effleurant presque lorsque ma preste trajectoire s’immobilise à quelque centimètre de ton corps fragile. Un sourire carnassier lacère l’ivoire de mes lèvres et mon regard, embaumé de noire pensées, se creusent un petit nid dans l’azur de ton regard. Les miroirs de nos âme se fondent l’un dans l’autre. Mais encore je ne parviens à comprendre les songes qui te tourmentent.

Qui Diable es-tu donc... jeune âme un peu trop audacieuse qui ose ainsi venir troubler ma sérénité ?  

- Boo ! Ma voix, suave, austère, mielleuse, elle gicle sans aucune pudeur sur la chair lactescente de ta figure déconfite.

Je ne t’offre aucune offense, aucune attaque. Ma présence seule pouvant déjà t’effrayer. Ose me tenir affront et enfin je te dévoilerai l’être pernicieux que je suis…

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