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 ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE

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MessageSujet: ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE   ❝ everything come into focus. ❞ -  ARIAKE EmptySam 9 Nov - 17:57




Don't be afraid of tomorrow
Just take my hand, I'll make it feel so much better tonight.


- NEW YORK. 31 OCTOBRE 2050 -

L’énergie euphorique avec laquelle je façonne le Mal, ne peut, que dans mes plus amples dévotions, prouver la bonté nonpareille de mon cœur inanimé et glacial. Le miroir des âmes évoque la plus sulfureuse des complaintes, le chant macabre de ces êtres vulnérables délaissés à l’accroissance jubilatoire de la cruauté despotique et insipide. Salvation dérisoire, n’aillant que pour seul et unique objectif de savourer pleinement ces instants sinistres et funèbres qui ne font point la grimace de ces rires aisés, détonnés un peu partout dans les environs. Les entrailles se dénouent enfin de leurs nœuds perpétuels. Le cœur léthargique s’offre enfin la candide médisance, vibrant en chœur avec ces âmes vagabondes qui osent finalement s’offrir un moment de répit. Repos salvateur, pour un quotidien harassant et accablant. Répandre Horreur dans la plus cupide et stupide des ironies. Oublier momentanément que l’Horreur elle-même est passible de transformer ces vulgaires bouts de chairs humaines, en de piètres mannequins de cire moulés dans le marbre de l’Épouvante cauchemardesque.  L’Être-Humain peut parfois être une machine bien complexe et insondable. Depuis le temps, j’ai cessé de chercher à vouloir comprendre cette race abjecte et hypocrite. Bizarre de receler de telles pensées dans les méandres de mes songes marginaux et peu communs ? Mouais, peut-être, voire, fort probablement, il en est le cas… mais le fait est que je souhaite à tout prix me guérir de cette plaie béante et incurable.  L’Autrefois. Lointaine époque. Lointains souvenirs. Mémoire se perdant dans la rigidité de l’Oubli, triste abysse pouvant faire de la réalité qu’un simple rêve éphémère.

- Tu racontes n’importe quoi ! C’est des conneries ! Pourquoi est-ce que le Diable aurait condamné l’âme de ce monsieur Jack à errer sans but dans les bois ? C’est dingue, cette histoire ! J’te crois pas !  s’indigne alors le minuscule avorton, du haut de ses trois pommes et demie. Et ce truc de mettre un bout de braise ardent dans un navet, c’est même pas vrai ! À l’Halloween, ce sont des bougies que nous empochons dans les citrouilles ! renchérit-il, visiblement pas d’accord avec ce que l’on vient de lui raconter et gobant tout rond son chewing-gum à l’effigie d’un cerveau rosâtre et sanglant. Dégoûté, borné jusqu’à la moelle, le minuscule Superman, beaucoup trop obèse pour s’accoutrer d’un costume aussi moulant, se laisse déchoir sur le banc de fer, tout près de son interlocuteur légendairement inexpressif et impassible qui le dévisage avec flegme et austérité. Durant de longues secondes, dans le cœur de la foule versatile, ces deux êtres largement bien différents se toisent du regard. Le petit rouquin dodu plisse alors ses petits yeux de porc éventré, affichant un air de suspicion par-delà ses pommettes potelées et ses incalculables taches de rousseur. Avec frénésie, ce curieux spécimen défie son interlocuteur du regard, mastiquant avec amour sa sucrerie qui n’a que pour seul et unique dessein de l’engraisser que davantage. Qui t’as raconté une histoire aussi barge, hin ?


La question lancée avec si peu de tact me transperce littéralement, lacérant mon cœur de glace, comme l’aurait sournoisement fait le fil affilé et tranchant d’un poignard. Désormais recroquevillé dans le plus amer des gouffres, mes sourcils broussailleux se froncent faiblement, mes grands yeux hagards se perdant lentement dans l’ailleurs. Impassible ténébreux suis-je donc. Ma grand-mère, jadis, aimait nous raconter, à ma sœur et moi, ces histoires d’épouvantes. Un vague sourire, quasi imperceptible, étire mes lèvres livides et glaciales alors que je vois présentement défiler devant-moi la chimère douloureusement nostalgique de mes vieux souvenirs refoulés. Les citrouilles évidées et éclairées d’une chandelle arborent généralement un visage grimaçant. Le conte de Jack O’Lantern révèle un aspect tout de même assez intéressant de cette coutume, tu ne penses pas ? Sans même le savoir, cette légende Irlandaise persiste, au fil des siècles. Tous, nous façonnons les citrouilles de la même manière, sculptant le visage horrifiant de Monsieur Jack. Homme ivrogne et égoïste, condamné par le Diable lui-même, d’errer sans but dans une dimension qui ne lui appartient plus. Un soir par année, sa malédiction brille dans l’ombre sépulcral d’un soir qui se dévoue littéralement à l’Horreur. Toi, curieux petit être souffrant d’une rondeur plus qu’évidente, tu ne partages pas mon incrédulité ?

Dubitatif, ne comprenant de peine ce que l’on vient de lui dire, Superman aka Monsieur Patate déglutit de travers son chewing-gum, ses petits yeux de porcelet devenus aussi ronds que des soucoupes, l’air complètement perdu et mystifié.  Quoi ?! Contre toute attente, la vermine obèse glousse de rire. Un rire franc et visiblement incontrôlable. T’es tellement bizarre ! Tu me fais rire !

Mmm. Plaît-il ?!

- Tu veux un chewing-gum ? Les meilleurs, ce sont les yeux !

- Le miroir des âmes…

- Hein ?

- La tienne, elle est corrompue par la Gourmandise et l’Avarice…

- Quoi ?!

L’énergie euphorique avec laquelle je façonne le Mal, ne peut, que dans mes plus amples dévotions, prouver la bonté nonpareille de mon cœur inanimé et glacial. Le miroir des âmes évoque la plus sulfureuses des complaintes, le chant macabre de ces êtres vulnérables délaissés à l’accroissance jubilatoire de la cruauté despotique et insipide. Salvation dérisoire, n’aillant que pour seul et unique objectif de savourer pleinement ces instants sinistres et funèbres qui ne font point la grimace de ces rires aisés détonnés un peu partout dans les environs. Les entrailles se dénouent enfin de leurs nœuds perpétuels. Le cœur léthargique s’offre enfin la candide médisance, vibrant en chœur avec ces âmes vagabondes qui osent finalement s’offrir un moment de répit. Repos salvateur, pour un quotidien harassant et accablant. Répandre Horreur dans la plus cupide et stupide des ironies. Oublier momentanément que l’Horreur elle-même est passible de transformer ces vulgaires bouts de chairs humaines, en de piètre mannequins de cire moulés dans le marbre de l’Épouvante cauchemardesque…


D’une nonchalance mal placée, délaissant derrière-moi la carcasse inanimée sur le banc publique, je m’éloigne… me fonds doucement dans le cœur de cette foules endiablée d’une frénésie bien spéciale et funéraire en cette nuit dite unique et tant espérée. Halloween… Dieu que déteste cette fête stupide et grotesque ! Mais cette fête stupide et grotesque me permet toutefois de me nourrir en toute tranquillité. Qui d’autre, hormis la mère, peut véritablement porter attention sur le chérubin rondelet, tout paisiblement assoupit sur un banc ?! Voilà…


Bad mood. Bad night. Bad week. Bad month.
État d’âme trop culte, right ? État d’âme trop culte pour aller se faire chier dans l’endroit le plus crade de cette ville de fous…

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Ariana C. Vander
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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MessageSujet: Re: ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE   ❝ everything come into focus. ❞ -  ARIAKE EmptyLun 18 Nov - 4:45




Blake & Ariana

- EVERYTHING COME INTO FOCUS -



La nuit m'enveloppait de sa douce noirceur. La nuit m'enveloppait tel un manteau protecteur, me laissant dans les ténèbres. Je n'étais alors qu'une silhouette anonyme dans ce sombre décors. Un vent frais agitait mes boucles blondes, hérissant les poils de mes bras. Un silence reposant planait dans ce cimetière. Un calme que j'aurais tellement aimé ressentir au plus profond de moi. Au lieu de ça, tout n'était que chaos, incompréhension et colère. Comme souvent, lorsque la situation me dépassait, je laissais mes pas me guider vers le seul endroit où j'étais chez moi. Parce que je savais que c'était là que j'allais la trouver. Parce que je savais que c'était là qu'elle reposait. Les feuilles mortes de l'automnes crisaient sous mes pas, rompant la quiétude de ce lieu. Un son qui s'arrêta au moment même où je me stoppais. Lorsque mes yeux se posèrent sur la stèle gravée, je pouvais alors sentir mon coeur s'arrêter. Comme à chaque fois. C'était comme revivre sa mort. Les muscles figés par l'horreur, je restais un long moment sans bouger. Mon regard fixant ces quelques mots à jamais gravés. Les mois s'écoulant auraient du m'aider à être plus forte. Les mois s'écoulant auraient du m'aider à rendre cette épreuve moins douloureuse. Inspirant un grand coup, je me mis à genoux sur l'herbe recouverte de feuilles. Mon bras se tendit et mes doigts effleurèrent la pierre. Froide. Comme la mort. Il m'arrivait parfois de ne pas réaliser qu'elle était partie. Pour de bon. Tout comme j'avais encore plus de mal à réaliser qu'elle avait été tuée. Je caressais la stèle avec la tendresse d'une mère pour son enfant. Je caressais cette stèle comme si il avait s'agit de sa joue. Keira...

- Tu étais si belle. Tu étais si jeune. Je revoyais encore son sourire. J'entendais encore son rire. Pour autant, avec le temps, le tout s'estompait. Je redoute ce jour où tout ne sera qu'un simple mirage. Un lointain souvenir. Je redoute ce jour où j'oublierais ton visage. J'ai peur d'oublier la joie que j'avais à tes côtés. J'ai peur de t'oublier, tout simplement. Ma voix se brisait petit à petit sous l'émotion. Je garda un instant le silence, mordant avec force ma lèvre tremblante. Je ne devais pas craquer. Les monstres ne pleurent pas. Le temps passe mais la douleur reste. Le temps passe et ce trou béant continue de se creuser. Le temps passe... Sans toi. Et je me perds. Le temps passe... Sans toi. Et je perds pieds. Comment te dire combien je suis désolée? Comment te dire combien tu me manque? Comment te dire combien je te voudrais à mes côtés? Keira... Mes paupières se fermèrent alors que le poids écrasant du chagrin comprimait mon coeur dans son étau maléfique. C'est dur. Tellement dur sans toi... murmurais-je alors que des perles salées dégoulinèrent le long de mes joues rougis par l'émotion. Je me sens tellement incomplète... Et je sais que rien ne pourra combler ce trou. Je sais que personne ne pourra te remplacer. J'aimerais aussi te dire que tout va bien mais c'est faux... Tout ne va pas bien, Keira... De nouveau le silence. De nouveau ce poids écrasant qui faisait éclater mon coeur en mille morceau. Ma gorge se nouait et ces quelques mots se retrouvaient coincé. J'ai... J'ai tué quelqu'un... Et voilà. C'était dit. Et voilà... J'étais officiellement un monstre. A mes propres yeux. Aux yeux de ma soeur. Et voilà... J'étais une meurtrière... Qu'importe les raisons qui m'ont poussé à agir de la sorte... Cela n'excusait en rien mon comportement. Cela n'excusait en rien la chose que j'étais devenue.

J'avais besoin d'elle. J'avais besoin de ma soeur. J'avais besoin de ma seconde moitiée. Sans elle, je n'étais jamais plus qu'une ombre. Sans elle, je n'étais rien d'autre qu'une copie fadasse de moi-même. J'éprouvais toujours le besoin de lui parler. J'éprouvais toujours le besoin de la savoir près de moi. Et alors que je regardais cette pierre, froide, vide de sens, je prenais conscience que jamais plus... Jamais plus je ne l’entendrais rire. Jamais plus je ne pourrais la serrer dans mes bras. Jamais. Ce mot résonnait dans ma tête en écho. Son absence allait perdurer... et je ne pouvais rien faire contre ça. En revanche...

- Je trouverais qui t'a fait ça, Keira. Et il le paiera de sa vie... Un sourire dénoué de sens étira mes lèvres tremblantes. Je ne suis plus à ça prêt, n'est-ce pas?

***
Longue soirée. Éprouvante. L'une de celle où on a besoin de se mettre la tête à l'envers pour oublier combien notre existence était pathétique. Longue soirée. Interminable. L'une de celle où on a besoin de se mettre la tête à l'envers pour faire taire cette douleur insoutenable qui nous ronge. Longue soirée, tout simplement. Je n'étais pas de celle qui allait dans des bars pour boire. Je n'étais pas de celle qui buvait de l'alcool à s'en rendre malade. Pourtant, lorsque le bout de mes escarpins avaient franchit le seuil de ce bar, je n'avais qu'une idée en tête... boire. Boire. Et encore boire. Boire jusqu'à ce qu'on me retrouve ivre morte je ne sais trop où. Boire jusqu'à ce que j'en oublie mon prénom et tout ce qui allait avec.  Lissant nerveusement le tissus de ma robe noire, j'ignorais les rares regards qui se posaient sur moi. Autant ça pouvait me gêner, autant en cet instant je m'en moquais bien. Une fois au comptoir, je grimpais sur le tabouret. Je pouvais encore reculer. Je pouvais encore rentrer sagement chez moi... mais pour faire quoi, au final? Me morfondre d'avantages? Non! Bien qu'encore incertaine du bien fondé de mes agissements je commandais auprès du serveur, sans vraiment savoir ce que je prenais. J'avais sorti un nom au hasard. Un truc que j'avais déjà entendu Salem prendre. Que ma descente aux enfers continue.


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MessageSujet: Re: ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE   ❝ everything come into focus. ❞ -  ARIAKE EmptyVen 3 Jan - 3:42




Don't be afraid of tomorrow
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Mes émeraudes impassibles et sereines embrassent lentement l’horizon. La salle n’est pas très grande et pour ainsi pas très chic non plus. Les quelques néons suspendus au plafond peinent grandement à laisser filtrer leurs éclats, flirtant langoureusement avec les nuances obscures des nombreux vieux meubles ternes et cendrés qui s’étalent paresseusement au travers de la pièce qui malgré son très peu de charme, semble recueillir beaucoup d’âmes. Si de l’extérieur cette immeuble défraichie s’édifie banalement de briques et de bétons, à l’intérieur, les entrailles émaciées de ce lieu frivole ne sont façonnées que de bois et de fer rouillé.  Il est grandement difficile de pouvoir deviner l’ornement de ce bar miteux et crade. En une seule et unique pièce, tous les styles et designs se concentrent en une seule et unique décoration. Franchement, si on peut appeler tout ce foutoir de styles et de babioles ; une véritable décoration.  Sur les murs d’acajou s’entassent masques Africain, tête de chevreuil et un charmant portrait de Marie-Antoinette. Au fin fond de la pièce prônent sofa retro, tapis baroque et table-basse aux allures rococo, sur l’une d’entre elles j’y vois même errer une jolie sculpture de Manneken Pis, constatation qui d’ailleurs ne manque pas de me faire légèrement arquer le sourcil, voyant briller une certaine ironie. Poursuivant le pittoresque exposer, au milieu de la salle, une riquiqui piste de danse apparaît, là où traînent quelques danseurs saouls aux allures tout aussi méconnaissables que les styles entrecroisés de ce bar multi-époques.  Un jukebox crache avec misère une musique rock 'n' roll, musique que si j’essaie trop d’en découvrir la mélodie risquerait de me faire perdre 10% de ma capacité auditive. Ce qui peut s’appeler être le comptoir du bar est en fait noyé derrière un troupeau de motards qui se grattent tous simultanément l’entre-jambe,  plus harmonisés encore  que des nageuses synchronisées, et le plus charmant lors de cette jolie chorégraphie, c’est leur capacité à pouvoir se décrotter  le nez avec leur index. C’est n’importe quoi et moi je suis encore à me demander ce que je fous là en plein cœur de ces sourires d’homme de Cro-Magnon, ces barbiches de chèvre et ces dessous de bras qui suent comme les chutes Niagara. Bienvenue dans l’arrondissement de Brooklyn, là où on découvre comment et pourquoi est-ce que l’évolution humaine a si mal tournée.

Bras croisés derrière le dos, le torse fièrement bombé, mâchoire contractée jusqu’à m’en déraciner les molaires, la tête bien haute, je daigne enfin bouger et m’éloigner du hall d’entrée… qui est d’ailleurs le seul endroit plus ou moins bien ordonnancé : Portes western double battant et sympathique petite moquette crade où il y est inscrit dessus ZHE WELCOME en grosses lettres grasses et noires. J’avance au travers de la piste de danse, effectuant un voyage spatio-temporel, lors de l’incroyable épopée, les talons aiguilles de quelques mademoiselle surexcitées viennent joyeusement s’encastrer sur mes boots de cuir alors que quelques danseurs maladroits osent me foutre en pleine gueule leur coudes osseux qui d’instinct quittent mon gosier à l’approche de mes larges épaules s’enfonçant sans aucun ménagement au travers de cette mélasse répugnante. Je vois avec consolation le bar qui se rapproche peu à peu de moi, apparition illustre qui se dessine comme l’Oasis en plein cœur du Sahara et comme le désespéré perdu en plein cœur du désert, je me propulse en direction du bar. Mes mains livides et glaciales allant tapageusement emboutir le comptoir alors que je me fraie difficilement un chemin entre une jolie blonde et ce gars bedonnant qui s’esclaffe comme une grosse dinde en se tapant enthousiasmant les cuisses. Satisfais d’être arrivé à bon port en un seul et unique morceau, tout sourire, j’avise le barman que je prendrais bien un bon verre de bourbon… mais comble de malheur, les yeux du barman biglent sans aucune gêne sur le décolleté de la belle blonde m’avoisinant et de ce fait ledit barman ne m’entend pas. Un brin vexé, surtout sur le point de dépecer zhe mâle en rut ici même derrière le comptoir du bar, lentement, mes émeraudes dérivent sur la distraction et mon sang semble soudain se glacer dans mes veines. Le marbre de ma figure austère se fige à quelque part entre un masque d’incrédulité et une éclaire d’ironie me traversant les traits de fer alors que dans le tréfonds de mes pupilles abyssales brille une petite flamme se trémoussant telle une vicieuse succube.

Parfois, le hasard est une œuvre si captivante et surprenante.

- L’alcool. Paradis artificiel engourdissant, pour l’espace d’un instant, nos mœurs. Vile distraction qui fût créée pour abrutir que davantage les Hommes et leur faire oublier leur misérable déchéance. Ironie bassement abusée, toxique, qui est là pour distraire le malheur et attendrir ces indigents. Que Diable vous emmène à vouloir user de ce poison, céleste demoiselle lacérée par cette ignominieuse époque qui est malgré tout la nôtre ?

Traduction ; Bonsoir. Je suis surpris de te voir ici. Qu’est-ce que tu fous là ? Pourquoi tu bois ? Et diantre qu’est-ce que ce petit air hagard qui décompose votre si jolie figure de poupée ?

- Pardonnez ma grossièreté et cette maladroite introduction.  Sachant lire au travers de votre regard investigateur qui me considère avec insistance ; je vous confirme que je ne suis pas fou. Désuet, certes, mais totalement lucide, ma chère !

Sourire Colgate.

- Et comment se porte votre veine jugulaire ? La dernière fois où j’ai posé le regard sur cette dernière, mal au point, cela serait une expression si minime quant à la fâcheuse condition où est-ce que je l’aie découverte.

Tant qu’à y être, je pourrais aussi parler de son cycle menstruelle… UGH !

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Dernière édition par Blake le Dim 16 Mar - 21:30, édité 1 fois
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
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MessageSujet: Re: ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE   ❝ everything come into focus. ❞ -  ARIAKE EmptySam 8 Fév - 1:41




Blake & Ariana

- EVERYTHING COME INTO FOCUS -



Jamais. Ce mot. Encore. Il résonnait dans ma tête comme une odieuse mélodie. Instrument de torture qui resserrait l'étau autour de ma poitrine. Jamais. Ce mot. Toujours. Il prenait d'avantages de sens à mesure que les secondes s'égrenaient. Jamais. Une constante qui enflammait ma cage thoracique d'un vide affligeant. Un tombeau fait de givre, se craquelant. Fêlure de plus en plus profonde, menaçant d'ébranler une barrière dûment constituée. Barrière érigée aux yeux de tous et de tout le monde. J'aimerais prétendre à un semblant de répit. J'aimerais, l'espace d'un instant, laisser ce masque retomber. Juste... laisser tomber. Lâcher prise. Mais ça serait une chute sans fonds. Sombre funambule sur un fil usé. La chute s'annonçait proche et sans fin. Sournoise décadence. Les yeux plongés sur mon verre rempli de cette substance magique, je songeais aux différentes façons de calmer cette vague de tourments. Un mal constant. Un cancer qui contaminait chaque parcelles de mon corps. La culpabilité. La honte. Une maladie qui endommageait chacune de mes cellules. Le manque. L'absence. Une solution rapide s'offrait à moi. Une solution éphémère. Illusoire. Un pansement dérisoire.

Mes doigts délicats et vernis d'une couleur ivoire s’empara de mon verre. Une hésitation. Le temps d'une seconde. Solution éphémère. Illusoire. Un pansement dérisoire. Demain ne sera pas meilleur pour autant. Le sol continuera toujours autant à se dérober sous mes pieds. Un soupir. Et la seconde suivante, un liquide ambré avait envahi ma bouche pour descendre le long de mon gosier. Une grimace défigura les traits de mon visage. Je comprenais pourquoi on appelait ça un tord boyaux. Demain ne sera pas meilleur, mais cette soirée me paraîtra plus supportable. Douce chaleur qui enflammait mon estomac. Mes joues s'empourprèrent sans raison apparente. Artificielle. Éphémère. Une chaleur chimérique pour un coeur glacé par la tourmente.

Enfermée dans ma tombe, le monde autour de moi avait disparu. Triste solitaire. Enfermée dans ma tombe, j'en avais oublié toute l'agitation à mes côtés. Ces regards. Ces éclats de rires... Ils me donnaient la nausée. Ces regards. Ces corps se frottant les uns aux autres... Ils me révulsaient. L'espace d'une seconde, une haine intense et dévorante m'avait envahi. L'espace d'une seule et unique seconde, une haine sans nom m'avait habité. Puis le désespoir. A nouveau. Mes yeux voilés par la désillusion cherchèrent le barman. Besoin de réconfort. Besoin de son élixir éphémère. Mais à ce même instant, une voix s'éleva, se superposant à la musique d'ambiance. Masculine et beaucoup trop proche pour qu'elle ne s'adresse pas à moi.

- L’alcool. Paradis artificiel engourdissant, pour l’espace d’un instant, nos mœurs. Par politesse, ma tête se tournait vers l'émetteur de ce son mystique. Vile distraction qui fût créée pour abrutir que davantage les Hommes et leur faire oublier leur misérable déchéance. Ironie bassement abusée, toxique, qui est là pour distraire le malheur et attendrir ces indigents. Que Diable vous emmène à vouloir user de ce poison, céleste demoiselle lacérée par cette ignominieuse époque qui est malgré tout la nôtre ?

Surprise et stupéfaction. Il n'était pas barbu. Surprise et stupéfaction. Il ne se grattait pas les dessous de bras en reniflant comme si il avait la goutte au nez. Ses yeux étaient d'un clair limpide. Un regard pénétrant qui me coupa le souffle. L'ensemble de son visage semblait taillé par un artiste. Et sa verve n'avait rien à envier des plus grands auteurs de notre siècle. Une beauté fascinante qui pourtant me rendait perplexe. Un coin aussi malfamé n'avait probablement pas pour habitude d'accueillir des hommes de culture. Une perplexité qui transparaissait que trop

- Pardonnez ma grossièreté et cette maladroite introduction.  Sachant lire au travers de votre regard investigateur qui me considère avec insistance ; je vous confirme que je ne suis pas fou. Désuet, certes, mais totalement lucide, ma chère !

Un sourire, pathétique, étira que faiblement les commissures de mes lèvres colorés de rose pastel. La folie. Un vaste sujet. La folie. Elle berçait le coeur des hommes. La folie. Elle s'invitait, sournoise et fourbe. Elle était à l’affût du moindre faux pas. Le monde était fou. Notre liberté consistait tout simplement à l'admettre.

- Et comment se porte votre veine jugulaire ? La dernière fois où j’ai posé le regard sur cette dernière, mal au point, cela serait une expression si minime quant à la fâcheuse condition où est-ce que je l’aie découverte.

Le trouble me gagna. L'incompréhension embrouillait mon esprit déjà fumant. Ces paroles ne semblaient avoir du sens que pour lui. Mes prunelles sondèrent sans aucune pudeur ceux de mon interlocuteur, à la recherche d'une réponse divine qui ne venait pas. Moment de confusion qui empourpra mes joues.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez, répliquais-je en détournant ma tête. La vérité étant parfois trop lourde à supporter, les souvenirs s'estompent jusqu'à ne devenir qu'un nuage épais. Néanmoins, votre intérêt concernant ma jugulaire semblant profondément vous intéresser, sachez qu'elle se porte merveilleusement bien.

Tout à ma réponse, je tâtonnais la poche de ma veste.

- Mais sachez que cela demeure une question indiscrète. Une veine jugulaire, c'est très intime chez les femmes, répliquais-je avec une pointe d'ironie et d'amusement alors que je déposais un petit billet sur le comptoir.

Rencontre inattendue. Rencontre perturbante. Certaines personnes vous marquent par leur singularité. Il vous suffit parfois d'une rencontre pour savoir que vous n'oublierez jamais leur visage. A l'instant même où je quittais mon siège, je savais que son regard et ses paroles me trotteraient dans la tête jusqu'à la fin de la soirée.

- Et sachez une dernière chose... La prochaine fois que vous tenterez de séduire une femme... Invitez-là à danser.



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MessageSujet: Re: ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE   ❝ everything come into focus. ❞ -  ARIAKE EmptySam 8 Mar - 17:58




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Just take my hand, I'll make it feel so much better tonight.

Mon regard n’est point tranquille, mes émeraudes acérées brillent d’effervescence, rendant poussière la Pudeur, enflammant la Curiosité exhalant l’Envie. Ses yeux se ternissent d’incompréhension, ses billes immaculées qui recèlent, derrière ce rideau de charme, tant de tempêtes. Ses deux billes de verres qui brillent tels des diamants, voyant dans l’œil vif et innocent qui me contemple aisément, que la noirceur de son cœur ecchymosé et chargé de chagrin. Tristesse qu’elle s’efforce d’enfouir dans les vestiges de son âme fêlée, souhaitant faire irradier de l’amas de décombre que la sinistre beauté du paysage affligé. Leurre plongeant bien des regards dans le mensonge, pour l’heure, moi, j’en ai bien peur, je ne vois que les songes qui la rongent. Ange déchu tout droit dégringolé du firmament, qui cherche en ce monde dépourvu de magnificence une place où moisir et pleurer les longs jours qui l’attendent. Poupée de chiffon effilochée qui orne sa laine défraichie de dentelle et de soie pour donner illusion que la Laideur n’est point tapi en son cœur. Meurtrissure aux multiples brûlures dont les égratignures et boursoufflures flottent dans le tréfonds de cet œil aimant, linceul mortuaire qu’elle veut rendre imaginaire pour ne pas souffrir de ces griffures et s’accrocher à ce qui la rend si fière.  Moi, vieux démon grugé par l’ennui, remonté de l’Enfer pour errer dans la vanité de ce monde maudit, je ne vois que les plaies qui miroitent de son âme. Certes, mon regard n’est point tranquille, mes émeraudes acérées brillent d’effervescence, rendant poussière la Pudeur, enflammant la Curiosité exhalant l’Envie.

Malgré la pauvreté et vulgarité du lieu, une parcelle de poésie semble irradier par-delà ces déchets de l’Humanité. Je ne connais pas son prénom. Apparemment, elle ne semble pas se souvenir de moi. Colorant cette lugubre comédie de sourire accroissant mon délire. Malice et Vice qui me sévissent, là n’est point question de séduction. Aillant depuis trop longtemps perdu la Raison, sans rémission, je repose au sein de cette Perdition. Elle tangue sur mes sangles, feignant d’être une agile équilibriste, moi, tel un gouffre à l’abîme trop noir, je ne tarde de l’attirer dans les ténèbres et profondeurs. Elle croit que je lui fais la cour, mais je ne suis qu’un avide vautour qui lui rôde autour… Usant d’un charme et charisme dont j’en ignore la totale existence, sans grande prétention, je lui arracherai toute inhibition et me gaverai de sa passion.  

- Si telle est la façon de gagner votre attention, je vous prie de me tenir compagnie dans le cœur de cette chanson, dont le son à mes oreilles n’est que fureur accroissant d’infâmes frissons. Je ne suis qu’une minable créature aux plaisirs essoufflés, aillant trop souvent ouvert mon cœur aux premières arrivantes, survivant malgré tout de cette lointaine époque que je regrette tant. Ce temps où l’Humain en moi réclamait la tendresse d’une peau brûlante et moite de Luxure. Ce temps lointain où la beauté d’une femme ne fleurissait dans mon triste cœur que d’inquiétantes usures. Ces gueuses aspirant de mon âme que les plaisirs engourdis, vulgarisant la splendeur de nos deux corps se heurtant. Survivant malgré tout de cette lointaine époque que je regrette tant, ce soir, pourtant, je vends ma pensée et veux me laisser bercer par ces lourdeurs. D’une lenteur prolongeant la grâce de mes fins mouvements célestes, je lève doucement le bras en direction de ma future cavalière, lui présentant ma main qui s’ouvre sur l’ivoire de ma paume glacée. Sourire qui murmure silencieusement le plaisir, infime lueur sur mon visage si livide, moue éphémère où s’échappe en un soupire l’infinie gratitude et prière. Sans peur, accordez-moi cette faveur. Dansez avec moi. Rendez beau ce lieu trop laid. Accompagnez-moi. S’il vous plait. Cette prière s’accompagne par le souffle froid de mon âme absente, pourtant, il s’émane de ce souffle si vide une douceur vertigineuse qui semble plonger le tumulte de la pièce dans un silence d’éternité. Le silence qui donne envie à la sérénité. Silence de mort qui étouffe l’abondance des sons dans l’Infinie, là où on a l’impression de bouger dans l’Espace mais pas dans le Temps. Baume rédempteur sur son âme hurleuse et souffrante de maux que je tarde de sonder… 

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Ariana C. Vander
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✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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MessageSujet: Re: ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE   ❝ everything come into focus. ❞ -  ARIAKE EmptyJeu 3 Avr - 12:35




Blake & Ariana

- EVERYTHING COME INTO FOCUS -



Je ne méritais pas une telle intention. Je ne méritais pas un tel honneur. Un monstre, j'étais devenue. Un monstre, je ne cesserais de l'être. Je ne méritais pas ce moment de répit auquel j'aspirais tant. Je ne méritais pas ce repos que je convoitais tant. Ce poison qui se répandait dans mes veines, ce fléau qui rendait chaque journée insupportable, je l'avais mérité. Mon âme se retrouvaient sali par le crime et le sang. Mon coeur s'était retrouvé obscurci par mes actes. Un monstre j'étais devenu. Un monstre je ne cesserais de l'être. Mes yeux se posèrent sur cette main qui se tendait vers moi. Un geste anodin pour bien des personnes... Pourtant ça ne l'était pas. Alors que mon monde s'écroulait sous mes pieds, une main se tendait vers moi. Une main amicale. J'avais envie de la prendre, de m'abandonner l'espace de quelques instants dans les bras de cet inconnu. Je voulais connaître cette sensation que l'on éprouvait, lorsqu'on s'abandonnait le temps d'une chanson. Je voulais connaître cette sensation agréable d'être dans les bras d'un homme qui vous voyait autrement que comme une petite soeur. Je voulais oublier. Oublier cette douleur écrasant ma poitrine. Je voulais oublier ce fardeau sur mes épaules. Mais je ne méritais pas une telle faveur.

Hésitante, mes lèvres s'ouvrirent mais aucun son n'en sorti. Incapable de prononcer le moindre mot, je relevais mes yeux vers lui, vers cet homme au regard perçant et auréolé de mystère. Je me sentais mise à nue, à découvert. Je me sentais vulnérable et humaine... Deux choses que je n'étais plus. Je ne méritais pas une telle intention. Je ne méritais pas un tel honneur. Un monstre, j'étais devenue. Un monstre, je ne cesserais de l'être... Et pourtant ma paume se posa sur la sienne. Non. Je ne méritais pas une telle intention mais j'en avais besoin. Sa peau était froide. Froide comme la mort. Froide comme mon âme.

- Sans peur, je vous accorde cette faveur, répondis-je avec une sincérité affligeante. Une vague sensation de sérénité m'enveloppa, comme si c'était la meilleure chose à faire.

Lui adressant un faible sourire, je le guidais au travers la piste de danse. A nous deux, on allait rendre ce lieu moins laid. A nous deux, on allait rendre ce lieu meilleur. A lui seul, il allait apaiser mes fêlures. Je ne méritais pas une telle attention mais j'en avais désespérément besoin. Un baume éphémère mais bien réel. Une fois en place sur la piste de danse, je me plaçais face à lui. Tout naturellement, ma main se posa sur son épaule massive. Il semblait avoir été sculpté dans du marbre. Une sculpture antique et authentique. Il était tellement froid et pourtant, sa présence me réchauffait, me rassurait. Mon corps se rapprocha du sien et je collais ma joue contre son torse.

- C'est silencieux... J'aime ce silence, murmurais-je alors que mes paupières se fermèrent.

La foule n'existait plus. Je me concentrais uniquement sur cette absence de battement de coeur. Un silence apaisant sur lequel je me focalisais, sur lequel je me laissais bercer. Lentement, je laissais la sérénité m'envahir.



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MessageSujet: Re: ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE   ❝ everything come into focus. ❞ -  ARIAKE EmptyJeu 3 Avr - 17:15

The end
sujet terminé et verrouillé.
Et c'est une histoire à suivre !
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MessageSujet: Re: ❝ everything come into focus. ❞ - ARIAKE   ❝ everything come into focus. ❞ -  ARIAKE Empty

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