FERMETURE DU FORUM ► Pour en savoir plus c'est ICI
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 ❝ cry me a river. ❞ - CHALEM

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
InvitéInvité
❝ cry me a river. ❞ -  CHALEM Empty
MessageSujet: ❝ cry me a river. ❞ - CHALEM   ❝ cry me a river. ❞ -  CHALEM EmptyMer 13 Nov - 1:15




Shake The Disease
I'm not going down on my knees.

Une grosse boule de merde, souillée par le pus et corrompue par cette idiotie servile qui serpente vilement dans Sa moelle. Une grosse boule de merde. Voilà ce que la mort a délaissé dans le treillis recourbé de Ses côtes. De la bouse, un résidu abject, un déchet, qui dorénavant remplace le vestige de Son sœur éteint et tétanisé dans le givre du sempiternel hiver. Comment il a pu ? Comment il a osé ?  L’amertume me noue douloureusement les tripes. Son goût acerbe et infâme m’égratigne les cordes vocales. Cette vomissure entache ma trachée, inonde mon gosier et m’érafle la langue. Ça me consume, me gruge et me brise de l’intérieur. Son poison est vil, néfaste et récalcitrant. J’ai envie de vomir. J’ai envie de mourir. Je veux recracher ce venin toxique, cette souillure immonde qui me tache et m’encrasse les organes. Mon corps est vain. Mon corps est malade. Mon corps souffre et mon cœur hurle. C’est l’enfer dans mon cœur et mon corps brûle en ces flammes insidieuses.

Je. Te. Hais. Si tu savais à quel point est-ce que je peux te haïr. Enfant stupide. Enfant des Ombres. Fils de pute. Fils des Ténèbres. Tu n’es rien. Tu es vain. Tu es un gâchis. Tu es fini. Rien. À mes yeux, tu n’es plus rien. Vide. Mort. Terne. Insipide. Dégueulasse. Débris de l’Humanité. Minable déchet. Un deuil depuis longtemps pleuré. Même la Mort te refuse. Même ce manteau mortuaire n’enveloppe point ta chair entachée par le Vice et l’Immondice. Servile abomination, tu rôde en ce monde défraichis qui ne t’appartient plus. Je te déteste. Risible assemblage de chair et de sang qui depuis des siècles aurait dû s’effondrer en poussière et aller se perde dans le torrent d’une brise glaciale et incisive. Même la mort se refuse à toi. Condamné… tu me condamne. Comment oses-tu ? Pourquoi oses-tu ?

Châtiment. Pénitence. Ton impotence m’enivre. Tu as conféré le crime parfait. Traitre. Ingrate créature. En moi le Sabbat de la Peine gronde et vers toi ma rage rôde. Rumeur qui bientôt s’effritera dans la nébulosité de la nuit constellée.  Mon sang hurle entre mes tempes. En mes azurs, l’enfer irradie ses cierges mortuaires. Je. Te. Hais. Si tu savais à quel point est-ce que je peux te haïr. Enfant stupide. Enfant des Ombres. Fils de pute. Fils des Ténèbres. Tu n’es rien. Tu es vain. Tu es un gâchis. Tu es fini. Rien. À mes yeux, tu n’es plus rien. Vide. Mort. Terne. Insipide. Dégueulasse. Débris de l’Humanité. Minable déchet. Un deuil depuis longtemps pleuré.

- Où il est ?

- Qui ?

- Devine ?

- Euh…

- Mauvaise réponse.

Et mon poing s’abat alors sur la cage thoracique.

Je peux encore sentir son palpitant entre mes doigts. Furibond, ce cœur embaumé de détresse est prestement allé trouver refuge entres mes phalanges sataniques, explosant de larmes pourpres lorsque ma poigne bétonnière se referme dessus. Le corps, bercé par l’étreinte de la mort qui l’embrasse soudainement, s’écroule lourdement sur le sol poisseux de l’étroite ruelle, à mes pieds. Les quelques lambeaux de vertèbres labourées qui se sont entremêlés entre mes doigts, viennent également retrouver la fraicheur de l’air, virevoltant futilement au loin alors que je secoue gauchement ma main ruisselante d’hémoglobine qui s’est prestement déraciné de ce nid que je me suis creusé dans ce torse qui n’est désormais qu’abîme et horreur. Brillant de mille feu dans la nébulosité, l’enseigne du Devil’s Den irradie dans les ténèbres, auréolant le cadavre inerte du portier que j’enjambe l’air mine de rien et qui entravait autrefois ma route. Posant le pied sur le seuil du Vice, mon corps est très vite englouti en la douceur vertigineuse et maline qui s’échappe fiévreusement de la boîte de nuit.

Rien. Je n’entends rien. La musique se meure avant même d’atteindre mes oreilles. Ma cervelle réduit en miette, les échos de la Vie ne sont que rumeur, un inaudible murmure perdant de sa ferveur et de ses couleurs. Elles glissent lascivement sur le marbre austère de ma figure, sinuant sournoisement sur mes traits de fer et ternissant le satin de mon épiderme. Noir et blanc. Le film de ma vie est en noir et blanc. Seul Son corps brille dans le clair-obscur de ce panorama vaporeux et céleste. Le sourire Colgate de Ses trente-deux dents enrichissant Sa figure d’ivoire qui se peint de fierté et de charme. Je bouscule sans aucun ménagement les troubadours qui batifolent autour de moi, les repoussant au loin de mes larges épaules qui s’enfoncent brusquement dans cette mélasse de gens frivoles qui me barre si vilement l’élancée de ma folle trajectoire. Atteignant enfin le bar, mes paumes viennent tapageusement s’aplatir sur surface lustré du meuble alors que mon œillade carnassière déchire perfidement la peau livide de cette figure hypocrite…

Il se rapproche de moi. Beau et digne. Dégaine qui me brûle les rétines. Ça me consume, me gruge et me brise de l’intérieur. Son poison est vil, néfaste et récalcitrant. J’ai envie de vomir. J’ai envie de mourir. Je veux recracher ce venin toxique, cette souillure immonde qui me tache et m’encrasse les organes. Mon corps est vain. Mon corps est malade. Mon corps souffre et mon cœur hurle. C’est l’enfer dans mon cœur et mon corps brûle en ces flammes insidieuses.

Je ne lui laisse même pas le temps de me saluer, sombrant dans l’ivresse rédemptrice, enveloppé dans le fourreau de ma noire colère, ma main trapue s’engouffre prestement dans l’ébène farfelu de Son cuir chevelu. Empoignant une généreuse poignée de mèche de cheveux au creux de ma paume, le contraignant de plonger la tête vers le vide, telle une tomate trop mure, Son bout de nez vient s’éclater les cartilages sur la surface du comptoir, là où le reste de sa figure de Blanche Neige vient s'emboutir. Ce brutal accueil esquissé, je bondis par-dessus le meuble, renverse plusieurs bouteille et chope de bière au passage…

Atterrissant derrière le bar, sans m’émouvoir des regards horrifiés qui sont désormais rivés sur ma nuque, la semelle caoutchouteuse de mon boot de cuir heurte avec violence le flanc de Sa frêle armature humaine, entendant bruyamment les quelques côtes se fêler et s’enliser sous l’assénement colossal de la collision qui Le force à s’écrouler sur les carrelages du sol aux allures crades et peu attirantes.

- Pourquoi ? Sans attendre de réponse, puisque me contrefoutant royalement de l’entendre, je l’attrape par le bras et l’aide – sans aucun ménagement -  à se rétablir sur Ses jambes. Mon étreinte est ferme, brusque, passe très près de lui déboîter l’épaule mais je m’en fiche… Sa santé ne m’importe guerre désormais. Peu enclin à le libérer, troublé par mon mal de l’âme, aveuglé par ma colère, mon œillade assassine se fige avec dédain sur Ses deux billes bleues.

- Espèce de lâche ! Tu es dégueulasse...

Je te faisais confiance.

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by depeche mode

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
❝ cry me a river. ❞ -  CHALEM Empty
MessageSujet: Re: ❝ cry me a river. ❞ - CHALEM   ❝ cry me a river. ❞ -  CHALEM EmptyMer 13 Nov - 12:25




Enjoy the silence. Let me explain later.


Are you one to fly with the creatures that always burn up in the flame or are you one to sing with the creatures that make up the rules to the game.

Regrets. Les regrets. Vous savez, quand vous avez l’impression d’avoir fait la bonne chose. Non, mais je veux dire, vous avez vraiment l’impression d’avoir fait la bonne chose. Pourtant, y’a ce petit détail que vous avez oubliez. Ce tout petit détail, qui finit par devenir un énorme détail, et qui menace de vous exploser au visage à chaque seconde. Sincèrement, je n’avais pas pensé à ce détail. Sur le coup, je n’avais pensé qu’au côté urgent de la chose. Je n’avais pas du tout pris le temps de réfléchir à la suite logique des événements et c’est exactement ce qui me mettra, tôt ou tard, dans la merde. Fuck. D’un autre côté, j’essaie de me rassurer en me disant que ça ira et qu’il pensera comme moi, parce qu’il n’est pas con et que… Non, en fait, c’est peut-être à ce moment-là que j’ai fait la plus grosse erreur. Parce que s’il pense comme moi, moi qui ne prends pas le temps de réfléchir, moi qui ne se donne pas la peine de penser trop longtemps… Ou que très rarement… Bien, je dois dire, je suis très franchement dans la merde. Le problème étant que je n’ai pas encore trouvé le temps et le courage d’essayer de lui en parler. Trouver la bonne approche, pour cette situation, est difficile… Sachant très bien que, j’en suis certain, il va péter un câble, avant même que je n’aie le temps de m’expliquer adéquatement. Erf.

J’aurais peut-être dû…

UC

© charney

Revenir en haut Aller en bas
 
❝ cry me a river. ❞ - CHALEM
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ❝ it makes no difference who we are. ❞ - CHALEM
»  ❝ it makes no difference who we are ❞ - CHALEM
» [ELIRIAN] THE HUMBLING RIVER.
» river crow ♣ fiche partenaire

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
You ain't born typical :: CORBEILLE :: Children Of cain :: Corbeille RPG-