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 My Child, my Blood, my Means ✞ Clare Silverhead

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My Child, my Blood, my Means ✞ Clare Silverhead Empty
MessageSujet: My Child, my Blood, my Means ✞ Clare Silverhead   My Child, my Blood, my Means ✞ Clare Silverhead EmptyVen 9 Mai - 15:20



"

Find the end of the Path,
I'm there.

"



Silverhead.
Cet homme devait m'apporter de quoi subvenir à quelques desseins non-négligeables. Mais avant de tenter quoi que ce soit, je devais estimer l'étendue de sa richesse. Il était l'un des rares humains à bénéficier d'une fortune qui, sans elle, n'aurait pu arriver jusque-là. Mais sous ma protection, je devais m'assurer qu'il persisterait jusqu'à pouvoir le vider entièrement. Au sens figuré tant au sens propre.

Seulement, il restait prudent. Alors pour l'atteindre d'avantage, je me rapprochai de sa fille. Sans dévoiler quelque objectif que ce soit, ni même savoir jusqu'où je devais aller. Peut-être que ç'aurait été plus simple de l'hypnotiser et de l'obliger à me transmettre la totalité. Mais alors les soupçons auraient pu être grandissants, et j'ignorais qui pouvaient bien être ses contacts... ou ses proches.

Un soir, mon téléphone sonna. Une voix aiguë et nerveuse me plomba l'oreille. Clare venait de m'informer que son père avait été assassiné. L'instant d'après, je la rejoignais dans la ruelle où il avait été retrouvé. Elle terminait l'identification du corps avant de relever les yeux vers moi, pleins de haine. Déjà que la nouvelle n'était pas du tout bonne pour mes affaires, il fallait en plus que je me tape les remontrances. Elle n'ignorait pas que j'étais un vampire. Et que j'étais un Originel ? Non, aucun des deux ne le savaient. Mais elle savait qu'en traitant avec moi, il bénéficiait d'une certaine protection. Plus elle parlait, plus elle s'embrouillait. Qui ne le ferait pas dans un tel moment ? Mais de là à m'accuser de l'avoir approchée simplement pour m'en débarrasser... Elle ne tenait que la moitié d'une vérité. Cependant, je ne réussis plus à la raisonner.

Persuadée que j'étais derrière ce meurtre, et l'instant d'après me révélant ce que le testament du vieux annoncé, et encore plus tard, j'étais le meilleur ami du monde. Mais un point ne changeait pas : ma responsabilité à ses yeux dans cette situation. Elle était perdue. Si elle n'avait pas autant parlé ce soir-là, je l'aurai laissé tranquille. Mais sa fortune pourrait bien encore devenir mienne. Si elle n'avait pas autant parlé ce soir-là, elle serait morte aujourd'hui. Il semblerait que je n'ai jamais été le seul à savoir qu'un mariage permettrait enfin de récupérer ses biens. Avec moi ? Certainement pas. En revanche, ceux qui la recherchaient devaient déjà avoir une idée derrière la tête.

Que cela soit une mafia ou un gang, ils avaient des moyens et probablement un homme puissant à leur tête. J'avais alors caché Clare dans un petit motel de banlieue. Je devais absolument gagner du temps pour trouver un moyen de contourner ce testament. Quand on parle de millions de dollars... Entre les pleurnicheries et la nervosité, elle commençait à me taper sur le système. Plutôt que de l’assommer, je la fis boire. Au moins me révèlerait-elle des choses cachées, de par une défense abaissée, et je pouvais compter sur son silence de longues minutes plus tard. Elle ne se souviendrait peut-être pas de cette nuit, et cela m'était bien égal. Moi, j'avais pris mon pied.

Très tôt dans la matinée, le soleil ne pointait même pas à l'horizon, des portes claquaient et le raffut n'était en rien celui d'une femme de ménage. Passant un coup d’œil par une fente du rideau, j'entraperçus des hommes armés. Chier. Ils arrivaient à notre étage. Les réflexions se bousculaient dans ma tête, mais une idée devait pointer rapidement. Si je tuais ceux-là, d'autres arriveraient. Si Clare mourrait, adieu sa finance. Je soupirai à la seule solution du moment et je savais déjà que c'était une erreur. Mais une erreur qui n'était pas irrévocable.

Prenant un oreiller, je le plaquais sur son visage afin d'étouffer ses crics et de mes crocs, je les enfonçais dans sa carotide. Le flux chaud inonda ma bouche et je me surpris à ronronner doucement, malgré l'urgence. Ainsi serait-elle l'une de mes rares Infants. Ma Création et mon Sang. Le temps de parvenir à mes fins, puis il me suffirait... d'en faire ce que je veux. La laissant là, recouverte des pieds à la tête de cette affreuse couverture, mon regard se tourna vers la porte. Les gonds furent éjectés et à peine l'inconnu eut-il fait un pas à l'intérieur que ses amis purent apercevoir un cœur battant dans son dos. Ils étaient visiblement mal informés, et je ne comptais pas leur laisser l'occasion d'aller raconter ça. S'en suivit une délicieuse boucherie.

Même les fuyards eurent leur lot de consolation : une mort rapide. Mais je m'étais éloigné du motel en les poursuivant et j'aurai pu courir aussi vite que possible, le soleil serait là avant mon arrivée. Après tout, elle ne pourrait de toute façon pas sortir de la journée, donc autant attendre la nuit prochaine...

Mais la nuit qui suivit, le corps de la morte avait disparu...

***

Il m'avait fallu une semaine pour la retrouver, pensant d'abord qu'elle s'était finalement faite capturée. Mais je la sentais, là, quelque part. Un lien faible que le Créateur était en mesure d'employer à son insu. je ne pouvais pas lui ordonner de me rejoindre, pas avant de savoir ce qu'elle était devenue, ni dans quelle situation elle se trouvait.

Au pied de l'immeuble, je levais les yeux. Il était temps. L'ascenseur s'arrêta au 4ème étage et j'en sortis, silencieux. Une effluve bien connu caressa mes narines. La suivant à l'odeur je pénétrais dans une large pièce. Un tas de bureaux parallèles, tous autant en désordres les uns que les autres. Seule la machine à café qui se tenait dans un coin émettait un petit vrombissement électrique.

Dans un petit bureau, à l'écart, avec un en-tête précisant qu'il appartenait à M.Silverhead, des bruits de succion. Plus de doute. Je saisis la première chose que je trouvais sur une table, une tasse et la jeta dans un coin. Elle se brisa violemment en rompant le silence de la nuit et je me fondis dans les Ténèbres. Commençons.


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InvitéInvité
My Child, my Blood, my Means ✞ Clare Silverhead Empty
MessageSujet: Re: My Child, my Blood, my Means ✞ Clare Silverhead   My Child, my Blood, my Means ✞ Clare Silverhead EmptyVen 9 Mai - 16:11



Drunk in death
Maverick & Clare

MY CHILD, MY BLOOD, MY MEANS

Le soleil se coucha, enfin. Allongée dans le lit, je laisse mon regard parcourir le plafond, il faut nuit noire dans l’appartement et pourtant… C’est comme si toutes les lumières avaient été allumées et plus encore. Je pousse un soupir, glissant ma main sur ma gorge nue. Je sens ce tiraillement, c’est incessant, chaque nuit, la douleur se réveille avec mon corps entier. Je me retourne dans les draps de soie et avec cette rapidité toute particulière, je me retrouve debout au milieu de la pièce. Je suis entièrement nue, je m’accorde une douche rêveuse, avant d’enfiler une jupe crayon noire, un bustier couleur chair et une chemise blanche. Je ne parlerais pas de l’avantage d’être morte, avec la futilité déconcertante de préciser, que plus jamais je ne maigrirais. Cette mort surréaliste, n’a aucun avantage, ma super rapidité m’a valu quelques scènes ridicules au début, mon agressivité touche des plafonds, ma soif est dévastatrice et mes colères mémorables.

Je n’étais pas ça, je n’ai jamais été comme ça, je ne sais pas comment gérer tout ça. Ma gorge brûle, mais je tente de l’ignorer, et enfilant une paire de hauts escarpins, je sors finalement de l’appartement. Entrant dans la berline de papa, je songe que mon chauffeur a une odeur enivrante, je fais craquer ma nuque et il me regarde dans le rétroviseur. « Tout va bien Mlle Silverhead ? » Me demande t-il. J’ai envie de rire aux éclats, non tout ne va pas bien, mais je ne suis pas sûre que tu le comprennes misérable humain au sang palpitant sous ta peau blanche. J’ai envie de sentir sa peau, de lécher le parcours de ses veines, de plonger mes crocs pour sentir cet exquis breuvage qui me permet de rester en vie. Je suis pire que la peste et le choléra réunis. Je tente de regarder dehors, d’éloigner ses pensées là de moi, mais son cœur qui bat dans mes oreilles ne m’aide pas.

Je sais que ce serait simple de l’attirer à moi, glisser la main sous ma chemise, l’ouvrir, écarter doucement les jambes pour lui donner envie de venir me souiller, et lorsqu’il serait assez proche, lui sauter dessus pour lui arracher la gorge. Non. Je ferme les yeux, pour tenter de me contrôler, mais c’est se leurrer soit même. La voiture s’arrête et je peux presque respirer. Presque. Je descends de là, caressant le torse de mon chauffeur… « Je reviens vite. » Lui susurrais-je à l’oreille, entendant ce cœur battre de plus bel, c’est parti pour que je perde la tête, mais je filais tel l’éclair à l’intérieur des bureaux, passant le gardien, sans trop répondre à quoique ce soit.

Arrivée à l’étage, je m’enfermais dans le bureau de père, faisant claquer la porte, collant mon front contre le bois, songeant à toutes ces gorges, à ce festin, à ma soif brûlante. Je toussais, en tournant les talons vers la baie vitrée. « Arrêtes Clare, tu peux te retenir… arrêtes… »Me répétais-je à moi-même, persuadée en cet instant que j’en serais capable, croisant les bras sur ma poitrine pour regarder au dehors, un monde grouillant, palpitant de passion au rythme de musiques fortes et psychotiques. Et dans ma tête, c’est la projection de corps s’entremêlant, de chaleur étouffante, de peaux contre peaux, c’est déroutant. Je m’assieds dos à la porte, sur le bureau, croisant les jambes, pianotant des doigts sur la peau de mon genou…

Puis caressant cette peau avec plus d’envie… Soulevant légèrement le tissu serré de ma jupe, la main glissant entre mes cuisses glacées. Je suis morte depuis une semaine, mais animée par des émotions d’une telle intensité… Je m’allongeais sur le bureau, languissante d’une étreinte, dans l’attente d’une proie me sentant d’un coup prédatrice. M’excitant seule, caressant certains endroits plus que d’autres, ouvrant ma chemise pour effleurer le tissu satiné du bustier qui m’enserre la poitrine, ouvrant la bouche pour expirer un air qui n’entre plus en moi depuis mon nouveau réveil. Je l’entendis au loin, ce battement de cœur lent, ces pas reconnaissables et le laissais venir vers moi, allongée sur le ventre sur le bureau, attendant qu’il ne passe la porte, qu’il se pense chanceux, que je puisse m’attaquer à lui.

C’est hors raison, que j’agis alors, fondant sur lui, caressant sa peau, griffant sa chair sans écouter ses supplications et gémissements. Et lorsque mes crocs se glissèrent en lui, je n’avouerais jamais le plaisir ultime qui m’envahit en cet instant, rejetant ce que j’étais devenue, me traitant de folle depuis une semaine, et pourtant ce baiser là, cette étreinte, ce goût… Tout me catapultait vers des contrées non explorées à la saveur délicate de danger. Je bus à en perdre le Nord, son sang affluant dans ma bouche sans se faire prier, je me collais à lui, l’étreignant en oubliant qu’on aurait pu nous surprendre… Le verre se brisa non loin de moi, et je retirais mes crocs de la chair, lâchant le corps, bouche ouverte, le sang coulant sur mon menton et ma poitrine. Je regardais autour de moi, fronçant les sourcils sans comprendre.

Le corps de mon casse croûte tomba sur le sol et je l'enjambais pour tenter de saisir un bruit, un indice, quelque chose de tangible auquel me raccrocher. Le verre c'était brisé sur le sol, quelqu'un l'avait donc lancé. Je recueillis de mes doigts le sang qui glissait sur mon menton, essuyant du mieux possible si jamais j'avais été découverte. Les crocs sortis, attendant dans l'obscurité quasi totale des bureaux... Avançant vers un recoin du grand bureau. "Sortez de là." Lançais-je à l'intention de l'étranger venu me déranger en plein repas.
(c) Bloody Storm

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