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 "Take it Easy, Man" [Salem & Heathcliff]

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MessageSujet: "Take it Easy, Man" [Salem & Heathcliff]   "Take it Easy, Man" [Salem & Heathcliff] EmptyJeu 25 Avr - 0:12

Heathcliff & Salem


Take it Easy
Salem O'Malley. Ce mec était un lycan. Heath ne connaissait que très mal cette race car ce n'était que très récemment qu'il en a eu connaissance. Ses congénères Originaux utilisent les lycans, descendant des illustres loup-garou des légendes, comme des protecteurs et de serviteurs. Fidèles et loyaux, très réceptifs et vulnérables à la manipulation mentale, cette race inférieur, plus proche des humains que des vampires, furent depuis des siècles exploités par les suceurs de sang. Lorsque les mortels chassèrent les vampires, ceux-ci se réfugièrent dans des propriétés isolées, se servant des loups pour se protéger et s'assurer le confort de leurs manoirs et autres châteaux. Mais Heathcliff n'a jamais connu cette vie, car trop intelligent et malin pour se faire démasquer par les humains, malgré de nombreux indices divulgués sur sa condition, et les cadavres qu'il avait pu laissé à travers les siècles, il ne s'était jamais fait d'ennemi parmi les hommes.

Ainsi, il ne connut aucun autre vampire, à part Erszebeth qu'il rencontra avant sa condamnation et qu'il ne revit jamais, l'ayant quitté en lui conseiller de s'enfoncer un pieu dans le coeur pour s'épargner des siècles de souffrance, enfermée dans la tour où elle avait été emmurée, et Dorian, qu'il avait crée. Ce ne fut qu'au début du vingtième siècle qu'Heathcliff apprit l'existence des autres communautés vampiriques, des Originaux et des générations subséquentes, et enfin des lycans. Il ne se servit jamais de ses spécimens lupiques pour son usage personnel jusqu'à très récemment avec la jeune Nova qu'il avait recruté pour l'aider dans ses recherches -sachant que la relation qu'il avait développé avec elle était loin de la servitude et de la domination- et sa rencontre avec Salem marqua le début de son intérêt pour cette race.

Il ne connaissait presque rien de lui, seulement qu'il avait autrefois été utilisé par des Originels qui l'avait poussé à commettre des atrocités avant de le laisser livrer à lui même, l'esprit embrouillé et à jamais dérangé, parmi les humains. Le loup avait une haine tenace et féroce pour les vampires, les prenant tous pour les mêmes tortionnaires que ceux qui l'avaient séquestrés. Mais ce n'était pas uniquement sur ce point qu'Heath et Salem se trouvaient opposés. Leur rencontre avait été des plus atypiques : ils s'étaient croisés un jour dans Brooklyn, alors qu'il testait une potion de Santo qui était supposée le protéger de la nocivité des rayons du soleil. Salem et lui s'étaient toisés, chacun sur un trottoir, au milieu d'une horde d'humain. Il avait grogné, Heath avait montré ses crocs dans un sourire, confirmant la supposition que l'odorat du loup lui avait porté à l'esprit. Salem l'avait ensuite suivi et dans une ruelle plus sombre où Heath l'avait entraîné en comprenant le manège du lycan, il l'avait laissé l'attaquer avant de contrer sans le moindre effort.

Ses crocs à quelques centimètres de sa nuque, Heath s'était contenté de laisser sa langue laper la chair acidulée du loup avec un rire amusé. La haine que Salem lui porte depuis ce jour les ont poussés à se retrouver plusieurs fois, le lycan cherchant à prendre le dessus sur le vampire à l'aide de ruse et d'impulsivité mêlées qui se révélèrent pourtant vaine. Heathcliff aurait pu le tuer, se débarrasser de cet importun belliqueux, mais non. Salem l'intriguait. Il voulait savoir. Savoir pourquoi il le haïssait tant, pourquoi il bouillonnait d'une telle rage. A mesure que le temps passait, un jeu s'était instauré entre eux. Contre des informations sur les Originels, Salem livrait un peu de son passé à Heathcliff. C'est ainsi qu'il en apprit plus pour le loup et à son habitude, le vampire éprouvait pour lui compassion et intérêt. La souffrance et de telles blessures, meurtrissant les autre, avaient toujours eu sur l'esthète un effet d'une intensité incompréhensible.

Aujourd'hui, il avait donné rendez-vous à Salem dans un vieux hangar industriel au coeur du Queens. Le périple pour se frayer jusqu'au lieu de rendez-vous était déjà en soi une épreuve. Heath était passé par les souterrains, sortant de terre uniquement lorsqu'il eut la certitude d'être exactement au dessus de l'emplacement recherché. Il attendit un moment Salem, appuyé contre la tôle ondulée, à l'ombre d'une multitude d'autres hangars similaires. L'épreuve qu'il avait imposé au loup l'amusait déjà beaucoup, car il imaginait très facilement le jeune homme perdu au milieu du labyrinthe que formait ce quartier extrêmement dangereux. Heath ne craignait rien et Salem non plus, c'était là leur unique point commun et sans doute la seule chose qui les unissaient d'un lien si particulier.

Il désirait montrer cette réserve d'armes à feu que gardaient les Originels pour d'obscurs raisons qu'Heathcliff dévoilerait sans doute plus tard. Il avait aussi une idée derrière la tête, une question qu'il se posait, un détail qui l'intriguait depuis déjà quelques décennies. Et Salem serait sans doute le plus disposé à lui apporter une réponse. Il ne prenait surement pas beaucoup de risques, il avait déjà bien réfléchi à ce sujet, et ce n'était pas sans précautions qu'il proposerait l'expérience à Salem. Dans l'obscurité de la nuit tombante, sous un lampadaire rougeoyant à la lumière diffuse et tamisée, Heathcliff souriait, ses crocs apparents -comme toujours lorsqu'il rencontrait le lycan. Tous ses sens étaient en éveil et il était impatient, excité à l'idée de cette soirée qui s'annonçait pleine de rebondissement.

Après de longues minutes de patiente, il vit au loin une silhouette qui se mouvait avec furtivité. Sans doute était-ce Salem, mais Heathcliff restait sur ses gardes. Il ne percevait pas encore son odeur et connaissant le loup, il ne s'attendait certainement pas à ce qu'il l'approche de front, avec un immense sourire et une poignée de main amicale. Ce n'était pas le genre et c'était ce qui attisait autant la curiosité et l'intérêt d'Heathcliff. Il ne s'impatientait pas car il savait que comme souvent, l'attente serait salvatrice et elle prendrait fin lorsque les évènements devraient se produire. On apprenait vite la patiente quand on vivait aussi longtemps et que la mort n'était qu'une chimère inatteignable. La prudence aussi d'ailleurs, et c'est ce côté de sa nature qui se mit en éveil dès qu'un crissement de pas parvint à ses oreilles.

Ses narines s'ouvrirent, ses pupilles se dilatèrent, et son instinct de chasseur, de prédateur prit le dessus. Il banda ses muscles, armant son poing d'un calibre à silencieux, l'ustensile de mort en métal prolongeant son bras avec une adéquation étonnante. C'était la première fois qu'il prenait entre ses doigts une arme à feu, et l'émotion des humains d'un pouvoir immense, de la vie et la mort qu'il possédait grâce à ce gadget, Heathcliff y était imperméable. Après tout, un seul de ses doigts était bien plus dangereux que ce qu'il tenait avec amusement au creux de sa paume pâle.

"Arrête de faire ton chien-chien à sa mémère, Sally. Je sais que tu es là, je te sens arrivé à cent mètres tellement tu pues. Allez, amuse-toi, essaye de m'attaquer -encore- et quand je t'aurais mis ta raclée -encore- tu te décideras peut être à te servir de ton cerveau ..."

Cette réplique avait été prononcé d'une voix puissante et rauque, uniquement pour avoir la satisfaction intense de prouver sa domination sur le lycan, montrant à nouveau qu'il était le plus puissant et que malgré son esprit fougueux, Salem devrait bien se méfier de lui et le craindre davantage ...
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MessageSujet: Re: "Take it Easy, Man" [Salem & Heathcliff]   "Take it Easy, Man" [Salem & Heathcliff] EmptyMar 21 Mai - 20:33




You think you're thriving
But you're decaying.

Soirée naissante. Soirée déjà harassante. Mon air de bœuf et ma dégaine sévèrement renfrognée peut quasiment briller dans la nuit et irradier le périmètre sur de grands écarts. Le crissement feutré de mes lourds pas trainassant plane sourdement au travers de l’atmosphère stérile, retentissant tel un murmure taciturne sur les parois rouillées et métalliques qui me berce joyeusement dans ce berceau labyrinthique. Quelle idée débile de vouloir rencontrer Igor Le Croque-Mort au sein de ce royaume de boîtes de conserves où le moindre dédale de tôle rencontré se voit être identique et si facilement mystifiant. Je vogue au travers de ces gorges malsaines et magnétisantes, sans trop savoir où bifurquer afin d’abréger cette pittoresque expédition qui commence à me faire chier… royalement. Long, ennuyeux, harassant, sépulcral, ce domaine artificiel me parait être à l’image d’une séquence de film qui ne fait que repasser en boucle depuis cent ans. Brisé du moindre lambeau de vie, rien de semble habiter cet aire désolée, les images diffusent et circulent avec indifférence. Le bitume lézardé par l’usure des ans trépassés s’étend à perte de vu devant moi, long tapis goudronné qui m’accompagne vers nulle part, là où même la torpeur du vide semble à ce point trop timide pour venir se présenter. Les hautes parois de fer qui me séquestrent dans ces longs couloirs sinistres s’entrelaçant les uns sur les autres et semblent toutes aboutir au même endroit. Chose que je suis en train de découvrir à l’instant précis alors que je tourne spontanément sur le coin d’un présumé déboucher qui s’avère finalement être un cul-de-sac… le même fichu cul-de-sac que j’ai mainte fois rencontré ce soir. Désormais irritable jusqu’à l’os, net, je m’immobilise et m’emboutis brutalement le front dans le creux de ma paume massive et ardente. Franchement, carrément, ce satané crocs-blancs doit forcément se convulser de rire à quelque part, non loin, bien tapi dans l’ombre, en me voyant serpenter dans ces gorges métalliques comme une vulgaire larve fraîchement ressortie de son nid malfamé.

Suite à de multiple débat psychologique, alias contre moi-même, puis une cigarette inconsciemment complètement consumée, viscéralement, j’en embrase une troisième et tourne paresseusement sur mes talons, soit UNE FOIS DE PLUS battu par l’idée de rebrousser chemin et d’aller me perdre dans une mille-et-unième allée lugubre et sinueuse. Joie ! En ce beau vendredi soir naissant, à la merci des ombres fraîchement engluées dans l’ébène de ce haut dôme constellé, aller jouer à la chasse aux sorcières, en compagnie de l’être que j’essaie d’éviter comme la peste, bien sûr, c’est en plein le genre de petit plaisir que je convoite. La vulnérabilité dont je me vois si minablement me livrer et, - à mon plus grand dam -, être en proie, cela me dégoûte. Claustré au sein de ce décor qui ne m’est point familier, je deviens une cible facilement atteignable et un trophée malheureusement que trop bien aisément ramassé. Dans ce cartier malfamé, dans ce réseau industriel aux allures désertiques et crades, indubitablement, je sais qu’au moindre faux pas, je risque d’y laisser ma peau. Heathcliff le sait. C’est d’ailleurs pourquoi est-ce qu’il m’a donné rendez-vous ici. Jadis, il m’a fichue une raclée. Désormais, qu’est-ce qui peut l’empêcher de satisfaire son égo surdimensionné une seconde fois ? Absolument rien. Et moi, sachant les risques que je cours, pourquoi ai-je consentis ce rendez-vous ? Dans l’anarchie de nos mœurs arbitraires, le déferlement sulfureux des coups bellicistes s’est déjà laissé déchoir sur nos têtes. La considération ultime de cette première rencontre m’a souillé l’esprit d’une écœurante et latente amertume. Sombrer cette créature immonde dans les vestiges de l’Oubli, franchement, en d’autres circonstances, je le ferai. Mais la force insoupçonnée de ce mort-vivant contamine mes principes et mes convictions. L’échiquier depuis longtemps déployé, ce vil personnage atypique se voit être un pion très important et culminant dans le tumulte déraillé que peut être ce sombre avenir contre lequel nous tous oscillons. Assoiffé de rêves que je sais pertinemment chimères, la réalité me devenant de plus en plus que chose abstraite, anéantir le règne de nos bourreaux délurés et assuré la relevée des vampires condamnés ; voilà tout ce qu’il me reste. Heathcliff pouvant mettre en lumière ce dessein ambitieux, malgré le danger et le bizarre tandem incompatible que nous sommes, j’accepte l’éventualité que je puisse ironiquement dépendre du pouvoir de l’incube. Loyaux pantin de sa malice récalcitrante, ses doigts asphodèles manipulant ces chaînes qui me compriment à sang les poignets et les chevilles, je vogue dans le caveau de ces gorges métalliques, cherchant dans la nuit, un ennemi invisible et sournois. Avidement, j’aspire, au creux de mes poumons, de grosses valises d’air cancérigène, voyant s’évaser au loin, le stigmate d’un halo de fumée opaque et cendré qui s’échappe depuis la cime brillante de ma cigarette à moitié consumée. Les arômes plutôt sévères de la nicotine m’enivrent les pensées d’une sérénité réconfortante. Dans ma gorge, l’égratignure perceptible de cette émanation néfaste m’apaise et me perds dans un vice avéré incurable. Mon incorrigible amour passionnel pour l’autodestruction. Plus j’inhale et mieux je saigne. La culpabilité laquant mes pores de peau de comme la sueur, les regrets encrassant mon enveloppe charnelle comme un second manteau de chair, empourprer et percevoir ces plaies depuis trop longtemps dégrafées, c’est une valeur palpable qui me permet d’apercevoir lueur au travers de tout ce vague qu’est ainsi ma misérable existence.

En bon bâtard que je suis, piètre citoyen de l’arrondissement du Bronx, voguer dans le cartier industriel du Queens, franchement, finalement, ça ne me dépayse pas. J’ai simplement de la difficulté à retrouver mon chemin. Où que j’aille, je me perds. C’est chiant mais je persiste néanmoins. Trouvant et contrant une voie que je n’ai encore jamais interceptée jusqu’à présent et m’aventurant sur ce chemin bourbeux en aillant l’étrange pressentiment d’être épié et calfeutré dans la mire d’un mauvais œil. Les sens en alerte, mes deux billes de saphir scrutent et percent ce voile abstrus qui s’étend à perte de vu, m’enfonçant plus creux encore dans ce détale de tôle rouillé et inondé de noirceur. Le silence quasi religieux qu’arbore la nuit est soudain brisé et troublé par l’assaut d’une voix rauque et vigoureuse. Cet écho sépulcral à peine rebondi sur mon dos, que je m’immobilise. Ces paroles glissent et giclent sur mon épiderme comme de l’acide. Le fin duvet de ma nuque s’hérisse et mon échine se tétanise. Lentement, mes yeux se posent sur la source de ces puériles fanfaronnades qui ne manquent surtout pas d’envenimer mon sang d’un poison récalcitrant et faisant serpenter mes veines proéminentes sous le derme de mes avant-bras dont les tendons et muscles deviennent soudain douloureusement tendues. Narines largement dilatées, j’hume faiblement l’air, renifle et plisse le nez de dégoût lorsque je flaire et intercepte le parfum fétide du vampire. D’un pas indolent et las, je me dirige vers lui… vers ce nulle part d’à peu près précis que j’ai tant cherché.

Arrivé sur le seuil de cette scène qui me laisse complètement indifférent,  je pose un regard absent et éteint sur la cime de ce canon qui est droit braqué sur moi et qui me passe dans la même veine le bonjour. L’attitude de l’immondice à crocs-blancs laisse bien évidemment à désiré mais moi je ne semble pas m’en tracasser pour autant. J’suis pas là pour ça. Je ne me suis pas fait chier tout ce temps que pour me prendre de plein fouet une balle entre les dents. Si monsieur le vampire veut se la jouer gangsta style, soit, qu’il se fasse plaisir… moi, en revanche, je ne lui donnerai pas la satisfaction de me casser la gueule une seconde fois.

- Charmant accueil que voici et belle babiole que tu as là, que je soupire, la voix complètement vide d’émotion et blasée alors que je laisse choir sur le sol mon mégot calciné jusqu’à l’orée de son filtre. Nonchalamment, j’hausse les épaules et fourre mes pattes dans le creux des poches de ma veste en cuir. Grossièrement, j’étudie les environs, interceptant un décor qui n’est point différent de ce que j’ai déjà reluqué depuis le début de cette soirée de merde : Tôle… Tôle… tôle… encore et toujours de la tôle. Niark !

- Tu me fais venir jusqu’ici que pour me montrer ton argenterie de torture où il y a une autre raison d’être à cet entretient ? Si tu voulais me fourrer une balle dans le cerveau, crois-moi, t’aurais pu t’y prendre d’une manière moins compliquée et plus rapide.

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by red

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