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  ❝ it makes no difference who we are ❞ - CHALEM

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MessageSujet: ❝ it makes no difference who we are ❞ - CHALEM    ❝ it makes no difference who we are ❞  - CHALEM EmptyVen 17 Mai - 23:01

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Dernière édition par Salem L. O'Malley le Sam 15 Juin - 7:18, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: ❝ it makes no difference who we are ❞ - CHALEM    ❝ it makes no difference who we are ❞  - CHALEM EmptySam 18 Mai - 2:37






I'll be right beside you, whenever you need me.
feat. Salem L. O'Malley&K. Chad E. Lauwrence

L’énormité de la merde dans laquelle je venais de nous fourrer allait me sauter en pleine gueule, je le sentais. Sortir de mon trou crade en sauvant la peau du mec qui était en train d’hurler dehors, mais à quel prix ? Est-ce que j’allais arriver à mentir correctement assez longtemps pour mettre notre plan à terme ? Telle était la question. Rien n’importait, de toute façon. Rien d’autre que le sommeil. Étendu comme une larve, la tête contre le bas de la porte, je n’avais qu’une seule envie : dormir. De toute façon, ce n’était pas comme si ce que j’entendais était réel, non ? Salem n’était pas réellement en train d’hurler dehors, ce n’était que mon imagination. Il me restait encore des heures et des heures pour rêver de papillons et de licornes, avant de me faire exploser la face par le poing d’un lycan. Il allait me tuer ou non ? Chad la taupe. Quelle bonne blague. Nah, mais… Ouais, il allait me tuer ?

L’appartement était dégueulasse, ma veste de cuir puait l’alcool et la cigarette, autant que ces métros puaient l’humidité et le sang séché. J’avais encore abusé de la boisson et ma petite tête m’en faisait encore payer le prix. J’avais l’air d’une grosse merde, mais franchement… Une énorme merde. Même pas rendu à mon lit, juste couché contre la porte, la main sur une bouteille… Le cul sur je ne sais quoi… Et les jambes écartées et entrecroisées de manières indescriptibles. D’où me sortait cette soudaine flexibilité douloureuse ? Peut-être que c’était le moment de me lever… Sauver la peau du mec en train d’hurler dehors… Le dernier cri de Salem venait de me déchirer les tympans comme pas possible. Peut-être que ce n’était pas un rêve. Ouvre les yeux, Chad. Lève ton gros cul moulé de cuir et sors dehors. Hop.

- Salem, bordel, qu’est-ce que tu…

Okay, ça, ce n’était pas prévu. Définitivement, je n’étais pas en train de rêver… Ni même d’halluciner. Et, de plus, je venais de me prendre non pas un poing, mais mon meilleur ami en pleine gueule. Good morning, people! Pour changer de ses bonnes habitudes, Salem avait encore ramené un nouvel ami. Un nouvel ami qui semblait convoiter un sac. Un nouvel ami qui semblait convoiter MON sac. C’était MON sac. MA bouffe. J’avais attendu assez longtemps pour savoir que c’était à MOI.

- Pousses-toi de sur moi, merde, t’es lourd ! Tu m’expliques qu’est-ce que t’as encore foutu pour merder à ce point ! Tu vas bousiller mes pantalons ! Et j'vais encore devoir m'refaire mon vernis, quand on va en avoir fini... Sérieux !

Même pas le temps de continuer de sortir toutes les conneries possibles à mon toutou d’amour… J’entrevois à peine la grosse bestiole dégueulasse qui est au loin. Okay. On m’explique. Depuis quand un lycan c’est censé se faire balancer du haut d’un truc aussi moche ? Hein ? Y’avait pas trente-six solutions à cette super situation de la mort qui tue tout… Un : Courir. Deux : Courir. Trois : Se battre et mourir, parce qu’on est deux crétins et qu’on est tellement doué qu’on va finir par alerter tout le reste de la bande des métros du fait qu’on a tout plein de bon petit sang. Quatre : Courir.

Première étape, on pousse Salem. Deuxième étape, on se lève. Troisième étape, on relève Salem. Quatrième étape… On attrape Salem par le bout de la veste, on attrape le sac au passage… Et on court en lui faisant bien comprendre à quel point on le hait.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart




Dernière édition par K. Chad E. Lauwrence le Jeu 25 Juil - 12:46, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ❝ it makes no difference who we are ❞ - CHALEM    ❝ it makes no difference who we are ❞  - CHALEM EmptyLun 17 Juin - 9:19




wish upon a blackstar
if you fall i will pick you up. after i finish laughing.

Pour la énième fois, comme un vulgaire torchon, on lance mon corps dans la merde. D’une brutalité qui me broie carrément tous les os, je m’effondre sur une masse bétonnière qui me donne l’impression de m’avoir pris un mur de brique en pleine gueule. L’intensité de la collision me fait halluciner des éléphants roses, j’ai le cerveau en compote, chaque fibre de ma matière grise veut me ressortir par tous les orifices de ma figure qui est bien aplatie comme une pancake sur cette vigoureuse masse mystérieuse. Aveuglé par le torrent vertigineux de mon effarement, je tombe à la renverse, moi, supporté de l’objet non identifié qui m’accompagne dans le défilé de ma folle dégringolade. Je m’écroule dans l’eau verdâtre, rejoignant mégots de cigarettes et autres déchets du même genre qui m’auréolent dans ce gros tas de n’importe quoi qui pu le fond de tonneau et empeste la charogne. Ma face, engourdie par de grands élans de douleurs, se crispe de répugnance alors que les arômes nauséabonds me séquestrent dans cette bulle puante et accablante. Bordel, sur qu’elle merde est-ce que cette grosse brute épaisse m’a largué ?!

Cette petite graine de mystère à peine germée dans mon esprit, que non loin de mes oreilles, une voix ordinairement eurythmique et indignée détonne. Surpris de reconnaître ce timbre, faiblement, je fronce les sourcils, écoutant ces jérémiades plus que familières qui ne font que davantage m’enliser dans mes piètres bêtises. Chad. Cette constatation m’écorche sur les lèvres un imperceptible demi-sourire. Sa présence me rassure. Franche sérénité qui m’englobe alors mais qui ne s’éternise malheureusement pas. Ma figure toujours écrasée entre les robustes pectoraux de mon meilleur ami, cette présence salvatrice, que je n’ai discernée que trop tard, est très loin de me réconforter finalement. Je lui en veux. Je lui en veux effroyablement de m’avoir ainsi abandonné dans ces dédales de bétons tous les plus sinistres les uns que les autres, hanté par les ombres macabres qui fourmillent sournoisement dans les profondeurs sépulcrales de ces gorges malsaines. Pour lui, ce soir, j’ai oublié ma prudence et laissé tomber ma garde. Accentuant une bienveillance dont je peux parfois faire preuve, j’ai succombé à la galanterie et j’ai accepté de m’offrir en pâture aux lions… pour apporter de la bouffe à ce grand gringalet tout vêtu de cuir qui s’est perdu Diable ne sait où dans ces vestiges labyrinthiques qui m’ont offert une mort que je croyais certaine !

- Si tu m’avais rejoint à la surface, comme je te l’avais demandé, ton stupide vernis, cette peau de vache qui te moule merveilleusement le derrière, jamais tu n’aurais eu à t’en préoccuper ! Que je râle à mon tour, après avoir rattrapé une certaine assurance alors que l’on me bouscule sans aucun ménagement sur le côté. À pleine bouche, à grande tasse, littéralement cul sec, j’avale quelques gorgées infectes de l’eau olivâtre qui regorge sur l’asphalte, sentant dévaler, tout au long de ma gorge, son goût infâme qui m’égratigne le gosier comme des milliards d’aiguilles acérées. PUTAIN QUE C’EST DÉGUEULASSE ! Affalé sur le sol abîmé comme un gros morse obèse sur sa banquise, je tousse à carrément m’en vomir les poumons, sentant déferler sur mon épiderme une colonie de frissons qui m’hérissent le duvet, tant que l’effroi et la répugnance s’emparent de moi. J’essaie de me redresser, mais mes jambes sont coincées entre celles de cette carte de mode ambulante qui ne cesse de se lamenter. Englué dans ce mélimélo de n’importe quoi, je laisse mon sauveur de fortune se rétablir sur ses jambes le premier alors que je peine grandement à repérer et comprendre le défiler des évènements. Ces foutues voies sous-terraines, ce sont bien les derniers endroits où j’ai envie de barboter…          

- T’étais où, bordel ? Ça fait plus d’une demi-heure que je gueule ton nom partout !

Giclure d’acide qui dévale malgré-moi sur mes lèvres, pour doucement venir les consumer. Au fond, je ne suis qu’un enfant bougon et immature qui se tiraille dans le corps d’un homme, livrant des hostilités saillantes lorsque la plus infimes des contradictions m’effrite. La colère me ronge tout le squelette, désagrège tout sur son passage. Je suis agacé, secrètement déçu d’apprendre que ma Blanche Neige aie préféré une soirée de beuverie à contrepartie de venir me retrouver, me laissant complètement seul dans le caveau de cet univers dégingandé où les êtres givrés clament terreur et ténèbres. J’suis mort ou presque ce soir et je dois me faire violence si je ne veux pas soustraire le presque du mort… et c’est mon grand ténébreux aux ongles manucurés qui va en baver !

Perdu dans mon amertume, sous le commandement de la bombe sexuelle qui me cueille comme une fleur de contre le parterre douteux, je me rétablie péniblement sur mes jambes… chose à peine esquissée, que la main blafarde de ma poule de luxe, toujours accrochée contre mon hoodie, m’invite joyeusement à partir comme une balle sur la voie du bonheur ! Sans me faire prier, puisque la mochitude toujours collé au cul, j’obéis à la requête alors que je plaque et emboutis violemment mes paumes moites sur les omoplates de mon précieux emo-boy. Tapi dans son ombre, la douleur salissant ma chair d’hématomes ineffaçables, l’adrénaline lancinante vrille dans mes tripes, incendie mes veines et fait de mon être qu’un gigantesque tas de brasier. Au sens quasi propre du terme, j’ai le feu au cul !  Je ne veux pas mourir… pas encore… je vous en prie !

- COURS ! PLUS VITE ! COURS ! IL NOUS RATTRAPE ! QU’EST-CE QUE TU FOUS ? COURS ! COURS ! CHAD… BON SANG…. COURS ! Incessamment, je beugle dans l’oreille de mon comparse, pour accentuer mes prières, mes mains toujours hargneusement bien plaquées dans le dos de Chad, je le propulse obstinément vers l’horizon sombre et vaste qui se contraste paisiblement devant nous. Derrière-moi, j’entends les lourds pas de courses de la vilaine bebête qui nous traque et semble définitivement pas vouloir se faire une raison. D’une vitesse folle, nous nous perdons dans les ténèbres, le décor crade défilant à toute allure sous nos yeux, dont les ombres difformes et inquiétantes lacèrent mes azurs soucieusement rivés sur le gouffre d’un vide inquiétant.

- On tourne à gauche…. Non… à droite… merde… MERDE !  NE TOURNE PAS, CONTINUE !

BIM ! Cul de sac… merde…

- ARRÊTE ! LE MUR ! FAIS GAFFE ! CHAD ! LE MUR !

Oh-ho…

- Je t’en prie… dis-moi qu’il y a une issue à quelque part ?

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by celldweller

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MessageSujet: Re: ❝ it makes no difference who we are ❞ - CHALEM    ❝ it makes no difference who we are ❞  - CHALEM EmptyVen 16 Aoû - 8:45






I'll be right beside you, whenever you need me.
feat. Salem L. O'Malley&K. Chad E. Lauwrence

Courrons, telles les gazelles. Courrons, loin du gros méchant lion affamé de nos belles petites fesses toute en chaire et délicieusement attirantes. Courrons, Salem. Oh, oui ! Courrons sur le chemin qui nous mènera au bonheur éternel, toi et moi, pour toujours… MORTS DANS LE FOND D’UN PUTAIN DE MÉTRO PARCE QUE TU NOUS AS FAIT CONTINUER TOUT DRIOT ! MERDE !
© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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