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 Let me see you strip down to the bone || Pv Exekiel

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MessageSujet: Let me see you strip down to the bone || Pv Exekiel   Let me see you strip down to the bone || Pv Exekiel EmptyDim 6 Avr - 1:28


Let me see you Strip down to the bone.
ft. Exekiel.


La musique. Elle vibrait dans tout mon être. Elle glissait sur ma peau, guidant mes pas. Elle s'infiltrait dans chaque fibre de mon corps. Envoûtante. Entêtante. Elle apaisait mes blessures. Entraînante. Fascinante. Elle me mettait en transe. Les courbes de ma fine silhouette bougeaient en rythme. Balancement sensuel. Déhanchement hypnotique. Mes doigts de glaces glissèrent le long de ce torse brûlant. Nos regards plantés l'un dans l'autre, je voyais la flamme versatile mais ardente du désir prendre naissance au fond de ses iris. Bien trop proche, je pouvais sentir son souffle ardent réchauffer la peau de mon cou. Je pouvais deviner la passion se creuser au creux de ses reins alors que ses mains attrapèrent mes hanches. Dans un mouvement vif et maîtrisé, il me retourna, plaquant mon dos contre son torse. Nouvel vue d'ensemble. Nouveau panorama.

Ses mots murmurés à mon oreille me laissèrent indifférents. Ses baisers, déposés sur mon épaule, me laissèrent de marbre. Comme figée, mon regard demeurait posé sur une seule et unique personne. Comme figée, je ne pouvais rien faire d'autre que de tenter d'assimiler ce que je voyais près du bar. Malgré la foule. Malgré le manque de lumière. Malgré toute cette agitation... je reconnaissais cette silhouette. Malgré le nombre de fois où il avait pu changer d'apparences sous mes yeux, je reconnaissais cet homme près du bar. Exekiel. De mémoire, je n'avais pas sollicité ses services.

- Est-ce que tout va bien? murmura une voix à mon oreille, alors que l'emprise sur mes hanches se fit plus importante. Devon. Mon cavalier du moment. Je l'avais oublié.

Pour toute réponse, un faible sourire étira mes lèvres alors que je projetais avec force ma tête en arrière. L'ultime collision avant qu'il ne s'écroule, étourdi par le choc. Okay. Ce n'était pas très correct, mais dans l'immédiat, Devon était devenu un objet encombrant. D'un vague geste de la main, je fis signe à l'un de mes videurs de venir. Je n'allais tout de même pas me charger du corps moi-même! Qu'il le mette dans une benne à ordure, parait que c'est confortable pour dormir... Si on oublie les odeurs et les puces.

Mon boulet débarrassé, mes prunelles cherchèrent la présence d'Exekiel. Des corps se mouvaient, se frottant les uns contre les autres. Des groupes se formaient. Quelques personnes se rassemblaient près du bar, discutant, flirtant, mais aucune trace du mutant. Une petite pointe d'impatience se faisait ressentir, alors que je l'avais perdu de vue... avant de tout simplement comprendre que si je ne le trouvais pas... C'était tout simplement parce qu'une blonde perchée sur des hauts talons se trouvait juste devant lui. Pire encore... elle lui parlait. Lui touchait les cheveux?! Sérieusement? Tæve. C'était mon gigolo. J'avais une sainte horreur que l'on touche à ce qui pouvait m'appartenir.

De ma démarche souple et féline, je bravais la foule. Loin d'être douce et patiente, je n'hésitais pas à les bousculer afin de les dégager de mon chemin. Ils pouvaient déjà s'estimer heureux de ne pas se retrouver avec la nuque brisée. Et alors que j'étais proche d'Exekiel et de sa greluche... le doute s'installa, faisant apparaître une boule dans mon ventre. Devais-je y aller de façon frontale? Genre... J'attrapa la tignasse de Blondie pour la faire partir? Où devais-je me la jouer... plus... comment dire... Subtile?

Préférant jouer la carte de la subtilité, finalement, je feignis de ne pas avoir remarqué le mutant. Pourtant, je vins m'accouder au bar, juste à côté de lui et de sa ... partenaire. D'un signe de la tête, j'indiquais au barman de m'apporter un verre. Il connaissait mes goûts, mes envies. Je n'avais pas besoin de passer commande. Après tout... c'était moi la gérante. Enfin co-gérante. Ignorant avec effort Exekiel, je tendais néanmoins l'oreille, à l'affût de ce qui se racontait à quelques centimètres de moi. Allait-il me remarquer? J'aurais du mettre une robe rouge. Bien voyante. Au lieu de ça, je portais une malheureuse robe noir, décolleté au dos. La seule véritable extravagance étant la petite dentelle au niveau des manches. Je passais beaucoup trop inaperçue et ça me dérangeait.

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MessageSujet: Re: Let me see you strip down to the bone || Pv Exekiel   Let me see you strip down to the bone || Pv Exekiel EmptyMar 15 Avr - 1:08




Let me see you Strip down to the bone
let me hear you screaming just for me


- Oh mon chou, tes cheveux sont si doux!

Roucoula la grande blonde qui immisçait ostensiblement sa main manucurée dans sa chevelure broussailleuse. Exekiel releva un sourcil inquisiteur, mais c'était qui; elle d'abord ?

- Dis on se connait?

Lâcha-t-il tout bonnement. Question niais, d'un homme niais pour une femme, pas niaise du tout. Il venait de lui donner le feu vert. Involontairement, notre petit berger à la face de con venait de se mettre les deux pieds bien profondément dans les plats. Ce qui avait été lancé comme une simple question de pure politesse fut interpréter comme un gigantesque signal de drague. Les yeux aussi pétillants que des feux d'artifices, la grande blonde retira sa - déjà - minuscule veste de jeans pour laisser place à une - encore plus minuscule - camisole blanche qui laissait entrevoir ses sous-vêtements aux imprimés bestiaux. D'une poigne vive et conquérante, elle attrapa la ceinture de notre petit berger au derrière d'ange et l'attira tout contre elle, forçant leur ascension au milieu de la piste de danse.

- Tu vas apprendre à connaître chaque partielle de mon corps mon chou!

Lui susurra l'inconnue à l'oreille. Les yeux aussi rond que des billes, incrédule, Exekiel jeta un coup d'œil aux alentours. Mais qu'est-ce qui était entrain de se passer? Ses traits se crispèrent de dégoût quand il senti le bout de la langue de la dite inconnue tenter de faire je-ne-sais-quoi avec son lobe d'oreille. Bon sang, mais s'était quoi cette merde?! La scène était complètement ridicule, la blondasse, avec ces talons géants de six pieds, dépassait d'une bonne tête notre petit mutant dont elle avait agrippé les paumes pour les déposer sur ses généreuses formes tandis qu'elle se dandinait le popotin contre son entre-jambe. L'abondance d'informations envoyée au cerveau de notre pauvre berger exigeait beaucoup trop de son intellect. Il restait là, à faire le pied de grue devant cette nana qui se mouvait comme si le sol était fait de lave. Horrifié et complètement déboussolé, il l'aperçu alors. Elle. Accoudé au bar. De sa magnifique robe noir. Elle, qui l'avait mené jusqu'ici. Pourquoi? Il n'aurait su dire. Pousser par le désir? Pousser par la haine? La ligne entre les deux était si fine et dérisoire. Il aurait voulu crier son nom. Il aurait voulu attiré son regard. N'importe quoi pour que son attention soit river sur lui et lui seul. Leur petite comédie lui avait joué à l'esprit, lui avait noirci les veines. Leur petite comédie lui avait fait perdre la tête. Comédien du réel. Réalité d'une fiction. Il n'arrivait plus à faire la part des choses. Les limites n'existaient plus. Du flou. De l'incertitude. Rien de concret à quoi se rattacher. Son pouvoir avait réussit à prendre le dessus. Tâchant son être des traits d'un autre, qui lui, n'était plus. Il perdait la raison. Être un autre ne le suffisait plus. L'apparence pouvait bien être une autre, mais au tréfonds, bien au fond, il n'y avait que lui. Ses gestes. Ses paroles. Ses désirs. Ses décisions. Et pourtant les mérites ne lui revenait jamais.

- Dylan.

S'avait-il vu murmurer tout haut.

- Nah mon chou. Moi c'est Tatiana!

Vraiment? Rien à foutre!


© disturbed



Dernière édition par Exekiel K. Hunter le Mar 8 Juil - 1:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Let me see you strip down to the bone || Pv Exekiel   Let me see you strip down to the bone || Pv Exekiel EmptyMar 15 Avr - 23:46


Let me see you Strip down to the bone.
ft. Exekiel.


Invisible. Transparente. Pas un instant, ses yeux ne s’étaient posés sur moi. Affligeante de banalité. Une silhouette de plus parmi la foule. Pas un instant, je n’avais su susciter son intérêt. Pas un seul instant, ma présence ne l’avait effleuré. Simple fantôme sans contenance. Une damnée ne méritant pas son intérêt. Trop occupé avec sa poupée décolorée. Que pouvait-elle avoir de plus que moi, cette greluche ? Les dents serrées, la mâchoire crispée, je fixais un point devant moi, maudissant le mutant. Maudissant cette blondasse perchée sur des hauts talons. Mesquine, j’espérais qu’elle se foule la cheville sur la piste de danse. Machiavélique, j’espérais qu’elle trébuche sur une rondelle de citron pour ensuite se fracasser le crâne. Je voulais voir toute l’horreur de cette scène se jouer sous les yeux incrédules d’Exekiel. Que l’espace d’une seconde, il ressente l’horreur que j’ai éprouvée en le voyant avec une potiche affligeante d’ennuie. Une poupée refaite, pas un brin naturel. Si on lui piquait ses deux lolos à coup d’aiguille, le tout se dégonflerait comme des airs bag bon marché. A tous les coups, si je lui ouvrais la boîte crânienne comme on ouvre une boîte de conserve, je ne trouverais rien d’autre que le vide intersidéral. A l’effigie des pires succubes venus de l’enfer, son cerveau primaire se trouvait dans son effroyable zone sud. Et dans sa grande crédulité délurée, cet imbécile ne voyait pas plus loin que le bout de son mignon nez !

Accoudée sur mon comptoir, je prenais sur moi pour ne pas purement et simplement briser leurs deux nuques. Facile et rapide. Cela m’aurait demandé si peu d’efforts. Pourtant… je ne pouvais m’y résoudre. Je ne pouvais me résoudre à lui causer ainsi du tords. Tout comme je ne pouvais ainsi étaler l’irritation qu’il me causait. La tête froide je devais garder. La tête froide je comptais garder. La jalousie. Un sentiment intense et dévastateur. La jalousie. Un sentiment que je ne pouvais me permettre de ressentir. Confuse et lucide à la fois. Mon corps avait déjà compris ce que ma tête refusait d’admettre. Cette rage qui me consumait en les entendant s’éloigner. Cette douleur qui comprimait ma poitrine… Oui. Mon corps avait déjà compris ce que ma tête refusait d’admettre.

Exekiel ou le rôle que je lui avais donné. Exekiel… ou le fantôme de mon passé. Lequel des deux faisait naître en moi cet émoi ravageur qui me consumait ? Un incendie virulent qui enflammait ma peau.

- Tout va bien ? Questionna Loanne.

Tiens ! Une autre blonde. Sauf que depuis qu’elle travaillait pour moi, je ne l’avais jamais vu se frotter à nos clients comme une petite boule de poils en chaleur. Mes yeux se levèrent vers ma barmaid. Un regard assassin qui ne lui était pas adressé et qui pourtant, lui arracha un frisson. Une chair de poule intense qui fit trembler sa frêle échine délicate. N’osant pas en demander d’avantages, elle déposa ma consommation sur le comptoir. Pourtant, elle ne bougeait pas, continuant de m’observer, attendant que je crache le morceau. Il m’était impossible d’oublier qu’elle était passionnée par la psychologie et cette envie irréfutable de réconcilier les gens avec leurs conflits intérieurs. Pour toute réponse, je lui fis un descriptif physique très complet d’Exekiel. Bien qu’au début elle ne compris pas, lorsqu’enfin elle le repéra sur la piste de danse, elle prononça la phrase qui, à tous les coups, me mit hors de mes gonds.

- Celui qui se frotte de trop près à une blonde ?

- Celui-là même, grondais-je alors que le verre que je venais à peine de prendre entre mes mains explosa en mille morceaux. Feignant de ne rien avoir remarqué, j’attrapais le torchon qu’elle me tendait pour m’essuyer. En parlant de cette… blonde, ils font quoi ensemble ?

Je ne pouvais pas me permettre de regarder par moi-même. Je ne pouvais ni intervenir, ni donner l’impression que je m’en souciais d’une quelconque manière.

- Hum… Rien d’intéressant.

Menteuse. Son cœur palpitait avec vigueur dans sa cage thoracique. Certes la musique battait son plein. Certes l’ambiance survoltée résonnait à mes oreilles comme tout à chacun mais bordel, j’étais une vampire !

- Bon okay… Elle lui fait des trucs dégueulasses à l’oreille, finit par répondre Loanne en grimaçant.

Comprenant qu’il en allait de sa vie, ma barmaid prit ensuite ses jambes à son cou. Brave fille. Eloigne toi avant que ta nuque ne me tente que trop. Je pouvais sentir mes yeux se noircir de colère. Je pouvais deviner ces horribles veines bleues marbrer la peau sous mes yeux. Mes dents s'allongèrent et une irrépressible envie de tuer me gagnait. N’y tenant plus, je me devais d’agir. Par orgueil. Par égo. Il était venu sur mon terrain. Il était dans mon night-club ! Hors de question que je laisse une poupée refaite me piquer mon jouet !

Inspirant et expirant à plusieurs reprises, je tentais d’inciter le calme à revenir. Bien que je reprenais une apparence humaine, à l’intérieur de moi, une tempête grondait. Ne jamais perdre le contrôle. Ne jamais laisser les sentiments prendre le dessus. Jamais. J’étais une vieille vampire. Une meurtrière. Un monstre sanguinaire. Le contrôle. Je connaissais. La manipulation. J’avais inventé ce concept. Tournant lentement mes talons en direction de la piste de danse, je laissais mon regard balayer la salle, comme le ferait n’importe quel prédateur à la recherche de sa proie. Désinvolte mais féline. L’air de rien, le bout de mes escarpins me guidèrent vers Exekiel. Bon sang… Si j’avais encore un cœur, il tambourinerait contre ma cage thoracique avec une telle force que le monde entier n’entendrait que ça. Il n’était rien d’autre qu’un jouet. Un instrument pour mes fantasmes les plus malsains. Le vieux reflet d’un fantôme du passé. Un acteur. Un illusionniste. Pourtant, le vrai du faux devenait difficile à cerner. La barrière entre l'illusion et la réalité devenait infime. Un mur qui s'amincissait pour finalement ne plus exister.

Une fois à leur hauteur, un sourire poli étira mes lèvres. Un sourire hypocrite camouflant que trop bien mon envie d’arracher la tignasse de la poupée contre faite. Arborant le visage le plus amical que je le pouvais, je saluais chaleureusement « l’amie » d’Exekiel.

- Enchantée. Je suis la gérante du club, devais-je crier pour être entendue. Je suis contente de voir Exekiel accompagné. Depuis qu’il a attrapé l’herpès pubien de son « pote » fis-je en mimant les guillemets, donnant un coup d’épaule complice au mutant, il a eu un mal fou à se remettre en selle. Vous êtes travesti depuis longtemps ou…

A la fois choquée et offusquée, les grands yeux de la barbie s’ouvrirent en grands. Incrédule, sa carcasse de silicone s’arrêta alors que son regard faisait la navette entre moi et le mutant. Quelque chose me disait que j’allais devoir être plus convaincante. Sans douceur, aucune, j’attrapais entre mes doigts meurtriers son petit minois.

- Je suis certaine que tu n’a aucune envie d’attraper ça, n’est-ce pas ? N’attendant pas de réponse, j’usais de mon pouvoir d’hypnose pour lui susurrer tendrement, alors tu vas vite te trouver un autre mâle pour satisfaire tes besoins primaires.

Et une bonne chose de faites. En la voyant s’éloigner, mon attention se reporta entièrement sur Exekiel. Gardant le contrôle de mes émotions, je jouais dorénavant la carte de l’indifférence, allant même jusqu’à le snober de toute ma hauteur… Chose aisée lorsqu’on portait des escarpins.

- Sur ceux… A une prochaine fois.

Ne pouvant lui donner d’explications quant à mon comportement, je m’en allais à mon tour. Que pourrais-je dire ? Comment justifier mon intervention ? Et surtout, je devais m’éloigner de lui. De son regard. Sa présence… être si proche de lui me rendait étrange. Un besoin irrépressible de l’avoir contre moi. Peau contre peau. Alors je devais fuir. Fuir mes pulsions. Confuse, je l’étais. Mon corps comprenait ce que ma tête refusait de comprendre.


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PS => PUNAISE!! JE SUIS TELLEMENT AMOUREUSE DE TA REPONSE!!  03
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