Sujet: You've gotta come back down • PV Aidriel Dim 20 Avr - 19:36
You've gotta come back down.
Come on now you're good friends are here waiting this one out
BAM. BAAM. BAM. Bordel, la porte allait céder d'une seconde à l'autre! Exekiel fixait d'un air horrifié ces horribles fissures qui venaient se dessiner à même la fibre du bois. Et merde, mais c'est que ces bêtes ne faisaient pas seulement que courir vite, elles avaient une force de bœufs enragés aussi! Bref, tout ce qu'en quoi Exekiel n'excellait pas, à son grand malheur! Bon il fallait faire vite…
- Par ici!
Lâcha-t-il prestement à l'égard de son comparse à emmerdes du moment.
- Allez, traîne ton cul par ici si tu ne veux pas te le faire bouffer par un de ces trucs!
Rajouta-t-il en guise de motivation supplémentaire. Ils n'avaient plus une secondes à perdre; ces fauves allaient bientôt mettre cet porte en pièces et je conseillais fortement à mes deux nigauds du moment de ne pas être présents lorsque cela arriverait. Mettre le plus de portes entre eux et leurs opposants; un plan simple et infaillible. D'un signe de tête qui se voulait insistant, Exekiel indiqua sa chambre à coucher.
Puis, CRACK. Ce fut le crack de trop. Le crack qui fit fendre ses entrailles. Le crack qui aurait presque pu le faire chier dans son froc. Suffit, on arrête. Pause. S'il vous plaît. Il aurait aimé prendre une petite minute pour reprendre son souffle, replacer ses idées embrouillées et pourquoi pas disparaître de la surface de la Terre. Je vous en conjure, gentilles et jolies créatures du clair de lune, ayez l'amibilité de lui accorder une petite seconde de repos. Hein? Nah. Vraiment pas? S'pas possible. Bah très bien alors.
Il agrippa son petit ténébreux par le bras et l'entraîna de force dans sa chambre, refermant vigoureusement la porte derrière lui. Sans attendre une seconde de plus, il glissa sa commode - presque vide - devant la porte, comme si ce petit manège risquait de ralentir nos tyrans - mais enfin, on pouvait toujours rêver hein! - Sautant par-dessus son lit, Exekiel se précipita au rebord de sa fenêtre. Une bref analyse de la distance du sol lui valu une petite grimace. Mmmm. Pas trop le choix d'oublier l'idée de se glisser par la fenêtre. À moins de vouloir finir en crêpe française sur le bitume d'une vieille ruelle insalubre, il était préférable de trouver une autre solution. Bon. Pas trop le choix. Retour au plan initial: Mettre le plus de portes entre eux et leurs opposants. Notre petit berger à la tête de con scruta les alentours. Et DING DING DING. La dernière porte possible; son garde-robe, les chanceux! Il accorda un petit sourire de con à son compatriote.
- Pas le temps de discuter!
Prise #2: Il agrippa son petit ténébreux pas le bras et l'entraîna de force dans le coin de son garde-robe.
- Et maintenant: CHUUUUT!
Lui lança-t-il en lui glissant un index sous le nez. Scène pas ridicule du tout, pour deux nigauds pas ridicule pour deux sous.
* * *
UNE HEURE PLUS TÔT.
De mauvaises influences. On vous a déjà dit que les gens qui se droguaient pouvaient être de mauvaises influences? M'ouais faut croire qu'à Block Island on ne vous éduquait pas comme il se doit!
Un quartier tout crade, un gentil berger au cul en or, un petit groupe de junkies pas louche du tout. Un échange. Tout cela était bien simple. Bien simple s'il n'avait pas été d'un petit groupe de junkies pas louche du tout qui avait au cul des Disciples des Ténèbres; petite précision que Reed avait tout bonnement omis de lui faire part en lui déléguant la tâche. Oups.
- Je suis innocent!
Levant les bras en l'air pour démentir sa culpabilité, il regarda ses opposants d'un air horrifié. Pas de chance, il avait été associé à ce groupe de malfrats et les petits louloups n'avaient pas vraiment une tronche à avoir envie de discuter. M'ouais, pas trop le choix, hein. Restait plus qu'à prendre les jambes à son cou! Tandis que les junkies sortaient de je-ne-sais-où leur revolver, Exekiel en profita pour se faire la malle. Avec un peu de chance, abattre la jolie troupe de drogués lui donnerait le temps de fuir assez loin pour qu'ils perdent sa trace. Il pouvait tout de suite oublier l'idée de prendre l'apparence d'un passant sachant trop bien que ces petites bêtes avaient un odorat incroyable. La meilleure solution: se fondre parmi une foule…
Et c'est ainsi qu'il se ramassa au comptoir d'un bar miteux à offrir à boire au premier venu. Un homme qu'il voyait pour la première fois de sa vie.
- Salut. Moi c'est Exekiel!
Pas de chance fiston, tu viens de tomber sur un aimant à emmerdes. Prépares-toi à courir!
✤ Printemps : 32 ✤ Messages : 2142 ✤ Barge depuis : 05/03/2014 ✤ Avatar : Jared Leto ✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) Disturbed ( code signa ) + TUMBLR ( gifs ) + BREAKING BENJAMIN - COLD ( Musique + paroles )
✤ Âge personnage : 24 ans ✤ Humeur : Déterminé ✤ Profession : Informateur ✤ Philosophie : Mange ta main, garde l'autre pour demain. ✤ Localisation : Dans le sud de Salem ✤ Pouvoirs : Courir très. TRÈS vite. / Gène Lycan anciennement bloqué par magie. A tout cassé. Maman, je peux tout t'expliquer.
Aidrian S. Wellington☞ Bébé chien ; Boulet premium
Sujet: Re: You've gotta come back down • PV Aidriel Mer 23 Avr - 10:35
You've gotta come back down
UNE HEURE PLUS TÔT
A Shreveport, Wellington avait un petit endroit bien à lui. Entre les remparts universitaires, se tenait un petit bar. Drôle d'endroit, pour un sanctuaire de débauche ? Pas vraiment. Mais ce bar là, il était unique en son genre. Le genre où on passe son temps avec ses amis, où on installe son petit cocon favoris, sa place de marque. L'endroit où personne n'osera poser ses fesses si vous êtes dans le coin. A moins que ce soit juste par trouille qu'Ab … Froncement de sourcils. Grande inspiration. Et on reprend en douceur. Par trouille, donc … Que … Abbie, ne vienne en coller une aux plus téméraires. C'est que malgré sa petite taille de guêpe, elle en imposait. Tout le monde savait très bien qu'elle était la digne fille de Chris Fleischer, ce grand brun/roux aux mirettes azures et aux mains si grandes que la perspective d'une claque vous filait tout de suite l'envie de vous carapater vite fait. Et autant dire ce qui est, ou plutôt ce qui fut : Il était loin d'être commode, et la louve avait tout hérité de lui. Il y avait donc ce petit bar. Abbie, sa sœur jumelle et lui-même y passaient des heures précieuses à rire, colporter, s'intriguer, débattre, s'insurger, terminer un devoir en retard ou se ronger le sang. Pour être honnête, la dernière partie est plus véridique que les précédentes. C'est que tout le monde ignorait bien trop que ces trois là, avec le restant de leurs familles de cinglés, avaient sauvé cette ville des centaines de fois. Il aimait se savoir un peu comme … Un héro. Maladroit, certes, mais un héro quand même.
A sa manière, il avait contribué à cette rébellion à présent étouffée. D'autres luttent-ils ? Est-ce que, comme les Fleischer-Holmes, les Eliott et Wellington, d'autres dirigent une troupe désœuvrée et en colère ? C'est sincère qu'il espère. Il espère vraiment. Car pour lui, tout ça est terminé. Niet. Le grand brun ne supporte tout simplement plus l'idée de faire équipe avec des inconnus, et de déjouer toutes les embrouilles de ces salopards d'Originels. C'est trop pour lui, ,trop pour ses méninges affectées par un passé chaotique. Trop pour ce presque veuf. D'un coup d'œil, il baisse ses mirettes myosotis, avisant la chaîne pendant à son cou. Deux alliances en or blanc des plus simples pendent contre son torse. Si on ne regarde pas de plus près, difficile d'identifier les deux anneaux comme anciennes promesses d'union. Larges et plats. Si ce n'est que l'un des deux petits cercles argentés est minuscule. Et dire que la femme qui avait un jour glissé cette bague à son doigt avait le pouvoir de tout démolir sur son passage. Enième soupire, le voilà qui broie de nouveau du noir. Aidrian s'agite nerveusement, agrippant une énorme lampée de sa liqueur à 17%. Sauf qu'il y a encore un hik dans l'histoire. Monsieur le destin en décide toujours autrement. Parce que la simple idée de lui foutre la paix, de le laisser digérer ses pertes et faire son deuil. C'est trop dur. Bah oui, forcément, lui qui sait tellement s'empêtrer dans la merde avec panache ! Et cette fois, vraiment, il a rien demandé. Mais alors quedal ! Il est là, dans un bar quelconque, à siroter son alcool progressivement jusqu'à atteindre son but ultime : Se beurrer la gueule comme un pleutre. Et voilà que ce grand machin au regard pétillant quoi que pressé, qui d'un sourire éclatant se présente. Exekiel, donc.
- Désolé mec, mais t'es pas mon genre ! Qu'il s'est empressé de préciser. Sait-on jamais …
UN VERRE BRISÉ ET TOUT UN DICTIONNAIRE DE JURONS PLUS TARD
Il le déteste. Aidrian ne le connaît pas, qu'il le déteste déjà. A peine avait-il posé son cul près du comptoir pour lui proposer un verre, qu'une bande d'hystériques rageurs s'était ruée dans le bar miteux. Putain, merde, merde, merde ! Et d'un regard accusateur, il lui avait vraiment fait sentir qu'il allait passer un sale quart d'heure, s'il devait payer pour quelques méfaits inconnus. Il avait rien à voir là-dedans ! D'ailleurs, il a toujours rien à voir là-dedans. Des loups-garous. Des 'agents de la paix' qui plus est.
- ON PEUT SAVOIR CE QUE T'AS BRANLÉ POUR LES FOUTRE EN ROGNE ? Qu'il s'insurge en sprintant comme un fou furieux avec l'enfer aux trousses.
Pourquoi lui ? MAIS POURQUOI LUI, BORDEL ! Aidrian tente tant bien que mal de contenir le flot de questions qui menacent de gerber de ses lippes tordues. Ca viendra plus tard, s'ils s'en sortent vivants. Et il jure qu'il pétera les dents de ce mec par la suite. Il est peut-être uniquement humain, mais à en juger par la cadence lente de son nouvel acolyte, lui aussi. Il mériterait qu'il se rue vers le premier immeuble et l'escalade pour tenter une esquive par les toits. C'est qu'il en a appris, des choses, en plusieurs années de traques et de combats. Il était certes le moins doué de la troupe, mais pour un humain lambda, il peut s'avérer être un terrible adversaire. Nonobstant, Aidrian n'a jamais été un couard sans honneur ni scrupules. C'est pourquoi il suit stupidement cet homme gerbé de nul-part par un néant d'emmerdes sans noms. C'est la catastrophe, son organe palpite trop vite dans sa poitrine, et il se sent à deux doigts de rendre son dernier verre. Et dire qu'il s'attendait à un mode de vie plus calme en arrivant ici ! Le brun tente de reprendre son souffle, mais déjà, son acolyte de galère l'entraîne directement dans un bâtiment, filant droit à l'étage et claquant la porte d'un petit appartement derrière lui.
Et à Aidrian d'ouvrir les lèvres, prêt à lui faire cracher le morceau. Ouais, il va tout avouer ! Mais déjà, son vis-à-vis s'exclame :
- Pas le temps de discuter!
- Quoi ? Eh, mais … Commence-t-il, rapidement embarqué dans … Un placard ? Et à en voir par l'espace du dit placard, c'est un garde robe suffisamment espacé pour contenir les deux bruns.
Les deux idiots s'entortillent, se frayant une place au fond, collés l'un à l'autre. Ca pue là-dedans ! Mais qu'est-ce qu'il fout là lui … Et le dit Exekiel s'approche, trop près à son goût, pour lui foutre un doigt importun sous le pif.
- Et maintenant: CHUUUUT!
Et à Wellington de loucher sur l'index, agitant ses prunelles azures dans ses globes sans oser remuer même le petit doigt de pied. Ce n'est que des yeux ronds qu'il offre à cet ahuri. Pour sûr, il a trouvé aussi timbré que sa personne, si ce n'est plus.
BAM. La pauvre porte fissurée de l'appartement s'écrase, explose et gerbe le tas de bestioles furibondes. Enfin ça, c'est ce qu'il suppose, derrière deux portes bien barricadées. Avec deux bougres coincés dans un garde-robe trop petite. Il faudrait un miracle pour que les lycans ne les retrouvent pas, un miracle ! C'est difficilement qu'il s'entortille, poussant un peu le jeune homme pour se deviser le cou. Si seulement il pouvait y avoir … Tiens, c'est quoi ces drôles de boite ? L'humain penche la tête, assez curieux pour se tordre un peu plus et tenter d'aviser l'intérieur. Et de se figer sur place, sentant son hémoglobine passer le cap des – O°.
De la dope. Ce couillon a de la dope ! Nan, nan, nan ! Pas ça. Lèvres pincées, Aid retient tant bien que mal un gémissement plaintif. Il est à la diète depuis belle lurette.
D'accord. Définitivement, il est dans la merde. Et à présent, il est urgent d'oublier de respirer.
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