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 And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL

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MessageSujet: And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL   And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL EmptyLun 11 Mar - 5:36



And after all God can keep my soul.
❝ THE FUTURE STARTS SO SLOW. ❞
Avoir à se procurer une pinte de lait, c'était une activité fort simple. Et ce, même au beau milieu d'un New-York post-apocalyptique. Parce qu'avoir à se procurer une pinte de lait, c'était une activité fort simple. Et ce, peu importe le lieu, l'heure, la température, le sexe, l'âge, le métier ou la situation économique. Peu importe la religion, la mentalité, la force ou l'orientation sexuelle. Avoir à se procurer une pinte de lait, c'était et ce resterait pour toujours une activité fort simple. Tant et aussi longtemps que vous ne vous nommiez pas Exekiel…

* * *

- Baglish, namarce ich tan bhen. Peramos. Peramos! TIMN PERAMOS! Exekiel ne pu s'empêcher une froncement de sourcils devant ce dialogue enflammé. C'était de l'italien. Ou. Ou peut-être une sorte de dialecte perdue… Namarce que puedante gargantrach. GARGANTRACH! Exekiel inclina la tête sur le côté, comme si ces quelques degrés d'angle lui donnerait soudainement les compétences incroyables de déchiffrer ce charabia incompréhensible. Plus il réfléchissait et plus il se disait, qu'au final, c'était peut-être bien ses dents que cette affreuse bonne femme avait oubliées d'enfiler ce matin. Vous savez, comme on oublie d'enfiler son calçons, par exemple. M'enfin, ne me demandez pas comment c'était possible d'arriver à négliger ce genre de chose…

Mais Pouf! Voilà que cette vieille dame était là, sans ses dents, à hurler un je ne sais quoi en l'air à s'en époumoner sa pauvre carcasse. Elle criait à cette arbre. Va savoir ce qu'il avait bien pu lui faire, ce salaud de végétal! Elle gesticulait vivement de ses vieux bras desséchées, maudissant dans ce jargon qu'elle seule comprenait.

Puis, en un miaulement, tout c'était éclairci.

- Bah non, c'était pas la vieille peau qui miaulait, voyons! Je veux bien que nous soyons dans un monde post-apocalyptique avec des mutants et tout et tout, mais il y a quand même des limites, non?! - C'était ce petit chat gris. Ce petit chat qui lui avait échappé au premier coup d'œil, perché tout en haut de cette arbre, à la cime.

Alors voilà! Voilà pourquoi cette vieille chipie pestait en l'air tout en gesticulant de sa vieille charpente presque putréfiée! Elle avait perdue son chat!

Se sentant soudainement âme-charitable, Exekiel avait remonté les manches de son vieux coton ouaté usé jusqu'aux coudes et s'était élancé.
Le monde était déjà assez bordélique. Le monde était déjà une plaie ouverte. Ce monde ne supporterait pas une déception de plus. Cette vieille femme sans dent voulait son chat, et bien, elle l'aurait; Exekiel en faisait la promesse! Grimpant à une vitesse ahurissante aux branches du vieil arbre, le mutant arriva au sommet en un rien de temps. Ce n'est que maintenant côte à côté avec la petite bête poilu que le mutant réalisait à quelle point la dite petite bête poilu était ignoble…! Son poil était hirsute et formait d'énorme amas de nœuds dans sa fourrure. Il empestait le vieux chat de gouttière et le fond de bouteille et miaulait comme si on venait de lui passer dessus avec un dix roues. Bref, une jolie petite bête adorable - pour une vieille femme sans dent. - . Délicatement, il passa son bras autour de sa frêle carcasse que le fauve accueillit avec bonheur de ses griffes acérés. Et merde. Ça l'apprendra à grimper à la cime des arbres pour une de ces fichus bestioles…!

Heureusement, ses noires pensées disparurent rapidement une fois en bas. Le magnifique sourire de cette bonne femme valait tout l'or du monde - et avec un peu chance avec tout cet or on lui donnerait le nom d'un bon dentiste dans la région, parce que merde, son "magnifique" sourire foutait limite les jetons! - Pour une fois, Exekiel était satisfait de lui! Il avait fait sa bonne action de la journée! Sans attendre de merci ou d'éloge, il tourna les talons et laissa la petite bête poilu et sa sympathique propriétaire à leur intime retrouvaille.

Tout sourire, Exekiel reprit son chemin et se permit un dernier regard volé par-dessus son épaule.

- ET MERDE!

Le spectacle qu'il avait sous ses yeux le laissa complètement médusé. À peine avait-elle reçu le petit chat dans ses bras, que la bonne femme avait sortie de son vieux tablier jaunit par les années un petit couteau acéré qu'elle planta à même la tête de l'animal. ET. MERDE. ET MERDE! OH. LA. MERDE. Les yeux aussi rond que des billes, Exekiel reprit le pas d'un rythme précipité, histoire de mettre le plus de distance entre lui et cette vieille hystérique qui maudissait cet arbre de lui avoir piquer son souper festif sans aucun remord…

* * *

Il avait marché, marché et encore marché. Sans jamais s'arrêter. Sans lancer aucun autre regard volé par-dessus son épaule. Il avait marché jusqu'à en oublier la raison. Et c'est ainsi qu'il s'était ramassé sur la voie ferré à la bordée de la ville. Le ciel s'était couvert et le temps s'était rafraichit. Décidemment son petit coton ouaté n'était pas de trop ce soir. Sur les railles se trouvait ici et là de vieux wagons qui avaient été tout simplement abandonnés par les années et qui servaient maintenant de parfaits abris pour les plus pauvres et les plus méprisables. Sans trop savoir quoi faire, il airait tranquillement d'un pas lent et vacillant. Jusqu'à ce que, soudainement, du coin de l'œil, un reflet bleuté de la lune vint l'éblouir. Curieux, il dirigea son regard vers la source de cette lumière qui brillait de milles feux. De loin c'était si jolie à voir au milieu de toute cette obscurité. Toujours aussi curieux, il entama la marche dans la direction du petit bijou. Puis, tranquillement, le trésor se défini petit à petit, jusqu'à y voir plus claire. Ce qui avait ébloui et si insidieusement ensorcelé notre cher berger était ni plus ni moins que le canon étincellent d'un pistolet armé…
Euhm. Ouais. Pour le trésor, on repassera…

Au milieu de la nuit, deux ombres se dessinaient devant lui. Une petite carrure à la fois frêle et despotique qui tenait bien fermement la crosse de son fusil et une ombre plus large et impressionnante qui, elle, lui faisait face. Dans cette noirceur, seul le regard perçant de cet âme perdu fit son chemin jusqu'à ces claires iris. Et merde. Et voilà que c'était reparti…

Sans crier gare, Exekiel sauta sur le dos de son opposant dans l'espoir de le désarmé ou du moins de le déstabilisé un cran! Pourquoi!? Beuglait-il tout haut dans ses oreilles Pourquoi c'est si compliquer aller chercher une pinte de lait dans cette foutue ville?!
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Dernière édition par Exekiel K. Hunter le Jeu 11 Juil - 23:23, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL   And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL EmptyJeu 28 Mar - 4:08

and after all god can keep my soul
❝ YOU CAN BLOW WHAT'S LEFT OF MY RIGHT MIND ❞

And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL 130310125712804912 L'endroit était glauque... Sans pour autant être miteux. Si je n'avais pas eu mes yeux de louve, je n'y verrais rien dans ces ténèbres, pas même le bout de mon nez. Seuls de rares torches flambaient dans ce couloir interminable et sombre. Des ombres me suivaient de près, je sentais leur froideur, leur absence d'âme et de vie déambulée silencieusement à mes arrières. Depuis mon arrivé à New York, je parvenais à supporter leur présence avec un grand sang-froid, un calme constant, ne laissant pas mon inconfort transparaître. Mais cette fois, j'avais peine à résister au besoin de scruter les alentours avec un regard inquiet et incertain. L'air était oppressant, lourd... Eux, ils n'avaient pas besoin d'oxygène, tandis que moi, il s'agissait toujours d'un besoin vital. Je ne pouvais refouler cette inquiétude au fond de moi ainsi que mes questionnements qui se bousculaient dans ma tête. Qu'est-ce que je foutais là? Je n'avais jamais rien demandé... Au contraire, je me contentais de mon petit job, sans emmerder personne, sans me soucier du reste. Avais-je laissé l'impression que je souhaitais plus? Que je visais plus haut? Car, pour être honnête, ce n'était pas le cas... Je ne tenais pas plus qu'il le fallait à les rencontrer et encore moins à connaître la raison de ma venue. Leur simple rumeur me donnait des frissons dans le dos, alors me retrouver dans leur antre... me retournait l'estomac, me mettait dans tous mes états. Je sentais la louve en moi s'impatienter. Elle s'énervait contre les barreaux de sa cage et n'attendait que le moment d'en sortir pour frapper. Mais la retenait. Car de la laisser en liberté dans un tel moment ne ferait que m'envoyer sur mon lit de mort. Couchée Nova, couchée.

On n'eut aucunement besoin de m'annoncer qui je venais voir, je le devinai aussitôt que sa silhouette se dessina devant mes pupilles dilatées. Grand, anormalement mince, la peau tellement pâle qu'on pouvait voir ses veines (mortes) parcourir ses membres, les cheveux longs, très longs. J'en étais pétrifiée. Absolument tétanisée. Je vis alors deux billes briller dans le noir, se relevant vers moi, m'observant, m'épiant. Et à cet instant, je me sentis devenir aussi rigide qu'un monument de pierre, la louve se terrant au plus profond de sa cage. Il avait son emprise sur mon corps, sur mon inconscient.

♦ ♦ ♦ ♦ ♦

J'avais l'air anormalement calme de l'extérieur, mais tout se bousculait à l'intérieur. Habituellement, lorsque je me retrouvais seule sous mon toit, je trouvais le moyen de laisser tomber ce masque, être enfin moi-même. C'était les seuls moments où je m'autorisais une telle vulnérabilité, car la vie que je menais ne me permettait pas de l'être. La fragilité me trahirait. Toutefois, pour une raison qui m'échappait, j'étais plus impassible qu'une pierre tombale. Le mur était édifié et solide, écartant mes émotions qui faisaient rages au fond de moi. Mon regard capta le reflet de mon visage anormalement blême dans le miroir de la salle de bain, assez surprenant pour me faire peur. Je restai un instant à observer ce visage si fin, ses yeux si chaleureux, ses cheveux si séduisants, parfaitement bouclés. Et je me demandais. Je me demandais comment une femme se préparant à faire une chose aussi horrible pouvait avoir l'air aussi calme et aussi belle. Je m'interrogeais. Comment cette âme vivante parvenait à s'endormir le soir après avoir fait tant de mal? Certes, il existait pire que moi... Mais aidais-je l'humanité? Non, certainement pas. D'un geste automatique, ma main trouva le rouge à lèvre couleur groseille parmi ma trousse de maquillage, l'ouvrant et l'approchant de mon visage. Et mes lèvres devinrent teintées d'un rouge écarlate, sans brillance, épousant parfaitement la forme. La couleur faisait ressortir l'intensité de ce regard qui me regardait par le biais du miroir. Des prunelles noisettes et si vides. J'en étais moi-même troublée.

Sous ce désordre, camouflé sous ce lit qui ressemblait à un champ de bataille par les draps blancs empilés pèle-mêle sur le matelas, sous tout ça se cachait la puissance. Une puissance que je ne voulais pas. Je m'en débarrasserait si je le pouvais. Ou plutôt, si j'en avais le courage... Je détestais le savoir sous mon lit, comme si je redoutais qu'il sorte pendant la nuit et qu'il mette fin à mes jours sans que personne ne soit témoin. Une triste mort. Enfin, je savais très bien qu'un tel scénario n'était pas plausible, mais sa présence me rendait parfois mal à l'aise. Je parvenais généralement à l'ignorer, j'avais peu à peu apprivoisé la colocation. Toutefois, lorsque le moment de l'utiliser se faisait proche, mes pensées étaient constamment portées vers lui. Je pourrais sans aucun doute m'en passer, j'avais des dons qui pouvaient déjà faire beaucoup de ravage, pourquoi m'acharner à le garder? Même si je le détestais, il me rassurait. L'avoir à porter de main au cas où me permettait peut-être de mieux faire ce job. Et ce qu'on me demandait là, pour le moment, nécessitait ses services. Je me mis à genoux à côté de mon lit malmené, cherchant la boîte de mes mains. Je la glissai en dehors de son terrier afin qu'elle voit la lumière du soleil couchant. À genoux sur le tapis de ma chambre, j'observai le bois vernis de la boîte, comme si je pouvais voir au travers. Et sans aucun tremblement, avec assurance, j'ouvris le verrou et soulevai le couvercle. Il était là. Toujours aussi étincelant, patient, n'attendant que le moment d'être de nouveau tenu par mes mains. Ma puissance. Mon pistolet.

♦ ♦ ♦ ♦ ♦

« C'est quoi cette histoire? » questionna-t-il de sa voix incertaine, mais pas pour la moins soumise. Il faisait presque deux fois ma taille et trois fois ma largeur, mais c'était moi qui menait jusqu'à maintenant. Et pas question de changer les rôles. Je lui offris un sourire jaune en guise de provocation, l'air confiante et en contrôle. « Fais pas semblant, mon chérie. Tu sais très bien de quoi je parle, » répliquais-je de sang-froid. Impassible à l'extérieur. Anxieuse de l'intérieur. S'il devait faire le moindre mouvement de menace, arriverais-je à peser sur la détente? À bout de bras, je gardais mon pistolet en direction de l'armoire à glace, le tenant comme si j'étais née avec dans les mains. Excellente tireuse? Je ne pourrais pas dire. Mais à cette distance rapprochée, je savais que je ne pouvais manquer ma cible. Et c'était ce qui me faisait flipper. « Dis-moi ce que je veux savoir et je te laisse partir sans égratignure. Tant et aussi que tu collaboreras, rien de mal n'arrivera ce soir. » À l'affût, j'aperçus une petite goutte de sueur froide coulée le long de la tempe de ma proie, et ce n'était certainement pas par la température, car elle était plutôt fraîche ce soir. Ça m'a donné confiance. De voir cet homme anxieux par ma présence me rassurait. Car je n'avais pas réellement l'intention de le laisser partir... Mon contrat disait autrement. J'enlevai le cran de sûreté de mon pistolet, faisant reculer d'un pas l'homme devant moi.

Je crus qu'il me craignait, qu'il voulait s'éloigner par peur de recevoir une balle entre les deux yeux. Ce fut bien trop tard que je réalisai qu'il ne réagissait pas à mon pistolet. Il réagissait plutôt à ces tentacules sorties de nul part qui s'enroulaient autour de mes épaules. Je perdis pieds, un poids énorme se compressant dans mon dos, me propulsant vers l'avant. Mes mains s'ouvrirent afin d'amortir ma chute et d'éviter de me fracasser la tête contre terre. Et mon arme me quitta, virevoltant quelque part dans les ténèbres des lieux. J'heurtai le sol, confuse et démunie. J'étais oppressée par cette masse inconnue, mon cerveau incapable d'analyser la situation. Alors l'instinct de prédateur prit le dessus. Aussitôt tombée, aussitôt je frappai. Je portai ma main dans mon dos, agrippai un vêtement et mis à l'oeuvre ma puissance hors norme. Je fis voler l'inconnu au-dessus de ma tête, le dégageant de mon dos. Une fois libérée, j'étais déjà sur mes pieds prête à riposter de nouveau.

Je l'aurais fait. Je m'aurais acharné sur cet insolent qui bousillait ma mission. Je sentais même mes yeux changer de couleur, la louve désirant sortir de sa cage. Mais mon attention fut attiré vers cette ombre qui s'éloignant de plus en plus. Une ombre... Ma proie... Mon mec! Merde. MERDE! Pas question de le laisser filer entre mes doigts! Et sans réfléchir, j'ignorai mon assaillant et me mis à sa poursuite. Je n'avais qu'une chose en tête: éviter de foirer ce travail. La colère d'un vampire, je pouvais tolérer. Celle d'un Originel? Pouvais-je vraiment y survivre?
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MessageSujet: Re: And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL   And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL EmptyLun 30 Déc - 6:26

On dit mieux vaut tard que jamais.......! Se cache Se cache
J'ose même élaborer d'avantage tellement j'ai la honte au cul! Kill



And after all God can keep my soul.
❝ THE FUTURE STARTS SO SLOW. ❞
Il était con. Il était vraiment con. Et en vrai con qui se respecte, il n'était pas conscient de sa triste condition. Pourtant, à quelques rares occasions, un éclaire de lucidité lui traversait l'esprit et laissait entrevoir, un trop court laps de temps, le germe d'un petit doute fleurissant.

À cet instant même, une de ces éclaires lui titillait les entrailles. Il ne savait pas trop pourquoi ni comment; mais quelque chose lui disait qu'il venait de merder. De merder, solide…

Les choses s'étaient rapidement basculées à son esprit agité. D'ailleurs, il n'arrivait toujours pas à éluder ce qui venait réellement de se passer. En moins d'une seconde, Exekiel s'était retrouvé le cul tout ferme et délicat au sol, à regarder détaler au loin c'est tous récents copains du moment.
Oh si, il venait de merder royalement. Pas de doute.
Soudainement prit de panique, il savait qu'il devait absolument remédier à la situation, et vite. Le seul petit détail? Il n'avait aucune foutue idée de comment il y arriverait… Aucune idée, jusqu'à ce qu'il voit scintiller en périphérie de sa vision encore trouble l'étincelle de la rédemption. Sans attendre une seconde de plus, il se rua sur l'objet de sa convoitise.

- Oh merde. Mais c'est que ça pèse une tonne ce truc!

Sa poigne chétive et encore moite par le stress des derniers événements s'était resserré contre la crosse du revolver que la jeune inconnue avait laissé tomber au sol avant de prendre en chasse l'homme qu'elle tenait sous sa mire de tire quelques minutes plus tôt. C'était la première fois que le berger tenait un fusil entre ses mains malhabiles. Il pouvait sentir la puissance de l'arme irradier dans ses avant-bras, électrisant jusqu'à sa moelle épinière et lui poignant au cœur, emprise perfide du Diable en personne. Aussitôt entre ses doigts, il en avait détester la sensation, venant presque à en regretter son geste. Le pouvoir c'était pas son truc, mais pas du tout. Exekiel était confortable démuni et sans défense, en pauvre et simple berger sans mouton.

Mais bon, s'était pas le moment de commencer à chigner. C'était l'heure d'être un homme! Un vrai!
Qu'est-ce que ferait Salem?
Mais quelle question idiote, pourtant s'était la premier et d'ailleurs la seule qui lui traversa l'esprit à cet instant précis. Référence qui lui vint en fait d'instinct. Il réussit finalement à reprendre sur lui. Il glissa le revolver à l'arrière de son pantalon et entama une course effrénée pour rattraper les deux inconnus qui avaient poursuivis leur chasse à l'homme au travers des voies ferrées de New-York depuis longtemps abandonnées.

Son cœur battait la chamade, pour la première fois il se sentait en contrôle, maître de la situation. De l'autre côté de la rue, le jeune homme avait réussi à se glisser à l'intérieur de son véhicule, faisant vrombir le moteur de sa voiture. La petite était arrivée trop tard, il allait détaler sous ses yeux incendiés par la rage et brouillés par le poids écrasant de l'échec. Dans un mouvement rapide et sûr de lui, Exekiel agrippa la crosse du revolver qu'il avait glissé dans son dos et pointa le canon du fusil sur la roue arrière du véhicule qui allait tourner le coin de la rue.
Il était puissant. Il avait le pouvoir.
Et il n'hésita pas une seconde.

Clic. Une détonation.

Une détonation. Une détonation, certes, mais une détonation beaucoup trop légère et fuyante. Hein? Intrigué, il abaissa un regard suspicieux sur son arme. C'était quoi le problème? Pourquoi la balle n'était pas partie se loger dans le pneu de ce foutu mec qu'il devait à tout prix arrêter, comme il l'avait prévu?

Damn…
Le cran de sureté…
Pauvre con!

Mais comme un pauvre berger pouvait penser à ce genre de détail, hein!? Merde, ça avait pas l'air si compliqué tirer du fusil dans les films! La bouche entrouverte par la stupéfaction, Exekiel s'était retourné vers la jeune inconnue qu'il avait tenté en vain d'aider.

- Oups…  fut le seul mot qui traversa ses lèvres.

Il était con. Il était vraiment con. Et en pauvre con qui se respecte, il n'était pas conscient de sa triste condition…
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MessageSujet: Re: And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL   And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL EmptyVen 3 Jan - 18:46

TO BE CONTINUED...

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MessageSujet: Re: And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL   And after all God can keep my soul • PV NOVAKIEL Empty

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