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 ❝ darkness creeps into daylight. ❞ - CIRCEM

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Anonymous
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MessageSujet: ❝ darkness creeps into daylight. ❞ - CIRCEM   ❝ darkness creeps into daylight. ❞ -  CIRCEM EmptyMar 29 Oct - 4:17




The world I know can hate you
The world I know can break you.



De cette abominable toile, telle que jamais aperçue auparavant de l’infâme mortel, par-delà le clairon de minuit de la Grande Horloge fanfaronnant à quelque part dans l’oubli de la nuit, ce noir instant de misère, l’image, encore, floue et insondable. Le réveil, jadis, plein de révélations miraculeuses, édifié dans un caprice pernicieux. Autrefois, j’ai banni cette funèbre ritournelle, murmure accroissant Horreur et Torpeur. Artiste noble de mon démon, je savoure au cœur de mon tableau, l’exaltante tristesse se diluant dans la rigidité des larmes, du fer, du sang et du Désespoir. Tombant dans l’ombre, sous le dôme constellé, palais infini et calfeutré dans le vaste obscur du ciel contristé et témoin de ma sordide déliquescence. Des fragments de cristaux écarlates marbrant l’air oppressant, comme de lourds rideaux de diamants pourpres, déchus dans le vide abstrus et caressant le derme lactescent de ma figure accablée dans une dramatique impassibilité. Les artères ornant cette gorge caverneuse et cimenté semblent dormir dans la trombe d’une sérénité déconcertante. Personne n’ose se perdre dans les méandres de cette sinistre ruelle, ignorant les cris d’agonies, comme l’on ignore un triste mendiant adossé à la révérence d’un haut édifice. Cruelle indifférence, ainsi déployée à l’égard d’un être qui leur est sien. Monde de fous. Monde vain. Un deuil de plus. Un cœur de moins. Ici-bas, perdu dans le détachement mal placée de l’Homme. Insouciant et taciturne, les présences fortuites ne prêtent aucun regard sur l’ébène abyssal, se contentant simplement de presser le pas, pour ne serait-ce essayer de s’éloigner de ce tableau insondable et pourtant si poignant.

Tout pour l’œil, si moindre pour les oreilles, mutisme d’éternité, j’ouvre les yeux, l’azur de mon regard perdu dans les flammes déchaînées telle l’Enfer. Lourdement, le pantin de ma rage tonitruante s’affaisse sur le bitume cendré, puisque le sol réclame sa pesante enveloppe corporelle. Ravage de mes fééries, le corps git à mes pieds… et tout, même le noir, devient réuni, limpide et salvateur. La pointe de mes soucis maudits fourmille tel un essaim de guêpes dans le creux de mon crâne troublé, l’amas de chair mutilé enchâsse ma gloire dans le rayon argenté du croissant de lune bien placé dans le haut firmament sans astres et lumière. La lune, reflétée si bas sur Terre, brille vicieusement sur les vestiges, illuminant ma morbide sculpture qui se réfléchit dans un embrasement personnel. Un bruit sonore retentit fébrilement sur les parois cimentées des blocs appartements m’emmurant, le manche de mon bâton de fer désormais humide et gluant dans le creux de ma paume bouillante est tombé dans le vide, pour venir vivement fracasser l’asphalte souillée. L’outil de torture scintille dans la nuit… enduit de larmes rouges et de peaux effilochées. D’une paresse outrageuse, mon bras, épuisé de son glauque labeur, s’élève lentement dans les airs, effaçant, d’un revers de main, les souillures d’hémoglobine perlant sans tracas sur le marbre de mon visage austères et à la fois exalté.

- Tu salueras Lee de ma part. Et si dans l’au-delà tu rencontres mon vieux paternel, garde au moins le respect de ne jamais lui adresser la parole, espèce de pourriture !    

Un sourire sans émois illumine les traits flegmatiques de ma figure, sur le point de me libéré de mon obsession torrentielle. Tybalt. Ce mutant imbu de lui-même qui a semé Chaos et Désastre en sillonnant les rues New-Yorkaises et en exerçant le braconnage sur les lycans. Voilà des semaines qu’il me hante tel un vieux et vicieux démon. Ce soir, entre mes mains, son cœur achèvera sa dernière pulsation. Je le regarderai s’éteindre et enfin je libérerai peut-être le Monde d’un maux certes pas guérissable mais pour le moins apaisant.  D’une lenteur démontrant l’essoufflement de mes muscles endoloris, je dégaine mon Beretta qui est resté bien sagement niché dans le creux de mes reins. Enlisé dans le fourreau de ma rage, j’apporte la mort dans le prolongement de mon mouvement déterministe, ma main moite se resserrant contre la crosse de mon flingue, fin prêt à appuyer sur la gâchette.

© fiche by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD) & gif by tumblr
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