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 Les rencontres sont parfois le fruit du hasard || Korrallan

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MessageSujet: Les rencontres sont parfois le fruit du hasard || Korrallan   Les rencontres sont parfois le fruit du hasard || Korrallan EmptySam 25 Oct - 1:49

On ne pouvait pas dire que la Moisson des Âmes soit un événement très festif pour la population new-yorkaise. Depuis que j'étais en ville, soit aujourd'hui un peu plus de six ans, je ne me rappelais pas d'une seule véritable bonne parole sur cette journée qui allait voir s'entretuer quatre malheureux dans une arène. On ne pouvait cependant pas dire que ceux qui avaient ce genre de parole s'en vantait. Pour ma part, j'essayais d'y voir le bon côté des choses, ce qui jusqu'ici m'avait toujours fait défaut. Que pouvait-on trouver de sensationnel à la mise à mort de victimes désignées ? Mieux valait ne pas chercher trop loin les fondements de cette lubie qui demeurait depuis un bon paquet d'années. La ville s'agitait cependant depuis plusieurs jours. Maintenant que les concurrents étaient désignés, la fête, si l'on pouvait l'appeler comme ça, allait battre son plein, entre les paris et petits curieux qui iraient assister à l'abattoir. Quoique j'en dise, je ferais parti de ces personnes moi aussi. J'ignorais ce qui à chaque années me poussait à aller voir tout ça, et malgré toute ma bonne volonté, je n'avais fait que suivre le troupeau comme un bon petit mouton bien réglé. Peut-être qu'un jour ce serait mon tour qui sait ? En attendant, j'avais surement encore une année pour craindre cette possibilité, et jusque là parcourir le peu de temps qu'il me restait à profiter de cette vie que je qualifierais de libre. C'était surement ce que l'on me reprochait, de voir toujours le bon dans le mauvais, d'essayer de pardonner et comprendre. Je n'avais aucun grief contre ce que je vivais. Pour moi, rien n'était meilleur que ces années passées dans la Grande Pomme comparé à mon adolescence à souffrir d'une vie empoisonnée... Du passé.

En bref, j'appréciais ce que je vivais. J'avais pu reprendre mes études – avec beaucoup de chance, moi qui avait raté toute une période... - et trouver un petit boulot à mi temps. Le vélo était un bon moyen de décompresser un peu du poids de la journée qui continuait à me peser sur les épaules. Pas que ma vie était d'un compliquée, c'était tout le contraire, mais en goûtant à une existence plus ou moins normale je faisais face au stresse du travail. Mon patron m'avait engueulé deux fois ce matin et ce midi pour trois fois rien, et m'avait obligé à prendre en charge plus de commandes sur le reste de la journée. Une bonne occasion encore pour élever la voix contre moi. Il n'était pas méchant, juste très à cheval sur les retards qui lui faisait perdre un peu d'argent. Ce que je pouvais comprendre. Mais au final, c'était encore moi qui me retrouvait avec toute la charge à gérer. Sans parler des potes qui étaient en vacances et qui profitaient de tout me refiler. Mais... ce n'était pas comme si je m'en plaignais. Vadrouiller en ville et à vélo était un plaisir, même si à quelques quartiers près, je préférais ne pas m'aventurer. Le Bronx n'était pas... Hé bien pas vraiment des plus accueillants, même si il nécessitait parfois les services de la boite dans laquelle je bossais. Parfois et même beaucoup puisque c'était très exactement là que je me rendais immédiatement.

Les paroles de mon boss m'étaient restées en tête et j'avais pressé la cadence pour arriver un peu plus vite et espérer ne pas perdre d'argent sur mon propre salaire. Rêvasser n'était pas ma première habitude mais elle arrivait assez souvent quand j'avais plusieurs problèmes à gérer. Et si bien que lorsque cela se produisait, il valait mieux ne pas être dans la trajectoire de mon vélo au risque de se faire percuter. Combien de fois avais-je pu tomber de cette manière... J'avais arrêté de compter. Mais il fallait croire que les mauvaises habitudes sont difficiles à corriger, car en plus de presser mon pas dans les ruelles du quartier, j'avais cessé de faire véritablement attention à ce qui se trouvait sur ma route, et ce qui devait arriver arriva. Je percutais presque de plein fouet une piétonne, et moi même m'écrasais de tout mon long sur le côté, mains et genoux râpés par la chute.  Ce qui n'était sans doute rien en comparaison de la femme que je venais de toucher.

« AH ! Milles pardons ! Je ne vous avez pas vue ! Tout est de ma faute vraiment, je m'en veux. Je suis désolé, vraiment ! Je... vous... tout va bien, je peux faire quelque chose ?! »

Les situations, j'avais toujours beaucoup de mal à les gérer. Si j'arrivais très facilement à discuter, le social n'en restait pas moins quelque chose de compliqué, même après six ans en ville. Et pire encore, parler à une personne que je venais tout juste de percuter. Personne que je reconnu en un instant, observant son visage et son regard qui n'avait pas grand chose d'avenant quand elle le posait sur moi. Avais-je autant de malchance que ça pour tomber sur une combattante illégale qui était plus que douée et sans nul doute de très... très mauvaise humeur.

« Pardon, c'était un accident. Je vous ai déjà vue... vous êtes une combattante non ? »

Phrase confuse, entre légère crainte et franche admiration. On ne pouvait me reprocher de manquer de conversation, même si l'on pouvait s'étonner de cette capacité que j'avais de passer du coq à l'âne en une fraction de seconde. Même si je doutais fortement qu'elle apprécie cette comédie. Vraiment. Mais bon dieu, j'espère qu'elle va bien...


hrp:
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MessageSujet: Re: Les rencontres sont parfois le fruit du hasard || Korrallan   Les rencontres sont parfois le fruit du hasard || Korrallan EmptyDim 26 Oct - 10:51


Les rencontres sont parfois le fruit du hasard
Allan Linker & Korra T. Kalgan

Sortir. De jour. Ca arrivait peu. Korra n'était pas une vampire ou un truc du genre, mais il était si rare de voir des combats illégaux se dérouler en pleine journée, qu'elle ne mettait souvent les pieds hors de chez elle uniquement une fois le soleil couché... Ses voisins ne devaient pas la voir souvent... À moins qu'ils aient les mêmes habitudes qu'elle, elle n'en savait rien et s'en foutait. Mais ça pouvait très bien arriver dans le Bronx.

Elle avait trainé les pieds ce matin là. La Moisson toute récente l'avait laissée un peu en vrac. Son nom n'avait pas été tiré, mais elle s'était fait accrochée par un gars et sa meuf bizarres dans la foule alors qu'elle essayait de partir. Finalement, elle avait pu se sauver sans demander son reste, mais tout de même. Il ne fallait pas traumatiser quelqu'un dans un jour comme celui-ci. Surtout que la brune ne s'était pas encore entièrement remise du combat qu'elle avait eu avec le grand type brun-roux qui se faisait appeler Icare, avec son aigle tatoué dans le dos. Comme elle, s'il combattait dans un ring où seuls les humains avaient le droit de se battre, il ne l'était qu'en apparence. Le type avait pris grand soin que les spectateurs ne s'en rendent pas compte, mais elle, elle l'avait bien vu. Elle ne savait pas de quelle espèce il était, mais il l'avait littéralement mise presque KO, même s'il avait étrangement pris soin de ne rien lui casser... Evidemment, elle lui en était reconnaissante, sinon elle aurait pu dire adieu à sa source de revenus pendant plusieurs semaines avant de pouvoir reprendre les combats, mais d'un autre côté, elle se doutait qu'il y avait un sens caché à tout cela...
Face au miroir, elle avait émit un grognement. L'hématome qu'il lui avait fait entre les seins prenait une couleur verdâtre dégueulasse et ceux qu'elle se tapait sur les côtes étaient d'un violet foncé. Sa lèvre et son arcade avaient cicatrisées, elles, mais sa mâchoire lui faisait toujours mal quand elle croquait dans quelque chose de trop résistant et elle avait une méchante bosse à l'arrière du crâne. Korra grimaça et vira son caleçon pour aller prendre sa douche.
Le pommeau au-dessus de sa tête crachota et l'eau arriva enfin. Froide. Elle aurait le temps de se laver presque entièrement avant que l'eau chaude n'arrive enfin, mais elle s'en fichait, elle avait connu pire. Il y avait peu de choses qui lui faisaient peur, et le froid n'en faisait pas partie. Les lycans et son nom prononcé par Gustave Le-moche, si.

Aujourd'hui, c'était jour de courses pourtant. Et c'était pour ça qu'elle devait sortir de chez elle en pleine journée. Si la mutante n'avait pas peur de se battre, elle n'aimait que moyennement le faire dans une épicerie 24/24 à l'hygiène douteuse au milieu de la nuit. Pour finir par se retrouver face à face avec la gueule d'un flingue et un mec bourré aux mœurs trop en dessous de la ceinture à son goût... Non, elle préférait définitivement faire ses courses en journée.
Korra attrapa la liste de ce qui lui fallait, faisant tomber l'aimant qui la retenait sur le frigo. D'un air blasé, elle observa la petite chose ronde et magnétique rouler au sol pour se glisser sous un meuble et soupira. Saleté de truc en plastique. Elle devrait incruster un bout de caillou sur tout ce qu'elle possédait, ça lui simplifierait tellement la vie ! Pourtant, la mutante décida de le laisser prendre la poussière le temps qu'elle se débarrassât de la corvée de la journée. Son porte-monnaie dans la poche, son sac sur l'épaule, elle sortit. Pas confiante dans la qualité de sa serrure ni même de sa porte, elle déplaça l'espèce de menhir qu'elle avait dans son entrée pour bloquer toute intrusion non-voulue. Ou presque toute intrusion. La plupart on va dire.
Son physique était plutôt différent de celui auquel on s'attendait quand on la connaissait depuis les rings de combat. Un jean couvrait ses jambes et cachait les lacets de ses Converses vertes fluo tandis qu'un petit pull à capuche plutôt quand même féminin masquait le haut de son corps. Elle aimait ne rien porter en-dessous à part son soutien-gorge et c'était le cas aujourd'hui. Les mains enfoncées dans la poche kangourou sur son ventre, la mutante se glissa dans la rue et obliqua en direction du supermarché.



Korra revenait avec son sac plein sur l'épaule. Des conserves, des féculants. Beaucoup de fruits et légumes, des produits laitiers. Elle devait faire attention à son alimentation si elle voulait que son corps suive toujours après ces années à combattre... La corvée finie, elle en sautillait presque pour rentrer, si son fardeau n'avait pas été aussi lourd. La mutante savait pourtant qu'elle choisirait les escaliers à l'ascenseur. Il n'y avait pas de petit entrainement, et pour lever les genoux, les marches étaient la meilleure solution.

Mais sans comprendre vraiment ce qui lui arrivait, elle se retrouva balancée au sol, ses conserves roulant vers le bord du trottoir et tendit qu'une forme se rappait sur le béton à côté d'elle un vélo lui passa à moitié au-dessus. Chouette, t'es bonne pour de nouveaux bleus...!
Entre le choc et le poids de son sac, son épaule droite s'était démise et quand elle tenta de bouger, la douleur lui arracha un juron. « AH ! Milles pardons ! Je ne vous avais pas vue ! Tout est de ma faute vraiment, je m'en veux. Je suis désolé, vraiment ! Je... vous... tout va bien, je peux faire quelque chose ?! » s'éleva une voix et Korra vrilla un regard noir dans la direction du jeune homme. Elle grimaça quand l'idée de lui lancer une boite de conserve à la figure lui vint, additionnée d'une vague de douleur. La mutante sentit une goutte de sueur couler dans son cou. Le moindre mouvement lui faisait mal, et ce n'était pas comme si elle s'était pincé un nerf, ça ne passerait pas tout seul. « Pardon, c'était un accident. Je vous ai déjà vue... vous êtes une combattante non ? »
Il avait du se rendre compte qu'elle semblait prête à lui dévisser la tête si ce n'était pour son épaule qui était toujours dans un sale état. Mais elle fronça les sourcils en entendant la fin de sa phrase. Lui ? Il assistait à des combats illégaux ? Bah voyons... ! Lesquels ? Ceux où elle se faisait passer pour humaine ou ceux où elle utilisait ses pouvoirs ?
« Tu sais remettre en place une épaule démise ou tu sais juste les déboiter ?  » qu'elle lui lança un peu acide sans répondre à sa question. Il ne fallait pas que son épaule reste comme ça beaucoup plus longtemps, et elle n'en était pas encore – comme certains – à réussir à se la remettre en place toute seule. C'était arrivé une fois lors de sa fuite du Canada, mais c'est parce qu'elle était tombée dans une crevasse et qu'elle avait été obligée de se rattraper avec son bras blessé, la gravité et la tension sur le membre ayant remis tout en place.
En gros, elle lui demandait s'il servait à quelque chose... Très bien comme entrée en matière. Mais en attendant, ses fringues étaient foutus et ses avants-bras aussi tous écorchés...  
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