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 WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille

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MessageSujet: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 2 Fév - 17:37


you better call the police.


Now I’m not afraid to do the lord's work, you say vengeance is his, but imma do it first. I’m gonna handle my business in the name of the law.

Ce n’était pas censé être une soirée agitée. Et à dire vrai, ce n’était pas non plus parti pour en être une. Pas de prise de tête. C’était ton objectif, et tu avais pour but de t’y tenir. Pourtant, sans savoir réellement pourquoi, tu ne tenais pas en place. Comme si l’on avait implanté une fourmilière sous ton siège, tu ne pouvais t’empêcher de remuer. De te lever reprendre un verre, au lieu d’appeler le serveur pour qu’il vienne à ta table. Pas de sexisme, puisque le molosse qui servait de barman, mais également de patron à ce sympathique établissement, n’était absolument pas à ton goût. Tu aurais préféré la jeune femme assise là-bas, mais elle était déjà accompagnée. Et puis merde. On a dit pas de prise de tête, non ? Alors oublie les femmes. Juste pour ce soir. Elles ne t’attirent que des ennuis, elles aussi. Enfin, elles en sont tout du moins des sources potentielles. Tu ne cherches pas ça. Reste assis. Oublie-les. Et termine ton verre.

Allez. Relève-toi, va en chercher un nouveau. Oui. Mais. Euh. Non. Au moment où ton pied prend appui sur le sol pour tenter de t’aider à te relever, tu vois le bar autour de toi tourner, et tu décides stratégiquement de ne pas faire de conneries, et de rester assis. Là. Voilà. C’est mieux. Fais signe au serveur. « J’en r’veux bien un, siouplaît. » La technique du mec bourré. Alors qu’en fait, tu t’en tires pas trop mal. Il te fait signe qu’il a compris. Il part. Ferme les yeux, et respire un coup. C’est qu’un petit vertige. Tu commences à être bien plein, mais pas assez pour dégueuler sur les pieds du voisin, c’est déjà ça. Ça va le faire. T’as connu pire que ne pas pouvoir te lever d’une putain de chaise non-confortable, n’est-ce pas ?

Le monde semble s’être stabilisé. Enfin, à tes yeux tout du moins. Et toi, tu commences à te faire chier. T’as encore l’alcool mauvais, ce soir, on dirait. Mais franchement, à quoi tu t’attendais ? Tu l’as rarement bon depuis qu’on a été obligé de t’amputer d’un bras pour te sauver la peau. Et y a qu’à demander à ton frangin, il ne semble plus compter le nombre de fois où il t’a ramassé, déchiré, violent ou transi de sanglots, en larmes ou bien blessé, parce que tu étais alors bien incapable de te contrôler. Tu t’assombrissais à vue d’œil dès que le taux d’alcool dans ton sang augmentait. Et, finalement, on se prenait à regretter le petit con qui se trémoussait pour un rien après deux verres seulement, usant et sur-abusant du prétexte que lui offrait le mot « alcool » pour faire n’importe quoi, et s’amuser à en perdre pied. Un fin sourire passa sur tes lèvres. Ce gosse te manquait. Et ce soir, t’avais une envie malsaine de le retrouver. De ne plus avoir l’alcool mauvais. Oh, ça ne marche pas comme ça, et on le sait tous. Pourtant, tes yeux cherchaient déjà une éventuelle connerie à faire. T’étais venu seul, et c’était bien dommage. Mais tu allais bien trouver une connaissance, non ? Au pire des cas, tu t’en ferais.

T’es rien qu’un gamin, en réalité. Un putain de gamin, qu’on a arraché bien trop vite à l’innocence, et qui s’est toujours battu pour la conserver, et en donner l’illusion. Tu n’as pas envie qu’on te vole ta vie, et pourtant ils l’ont tous fait. Ton frère le premier. Mais peux-tu réellement lui en vouloir, maintenant qu’il t’héberge ? Tu te contentes alors de rejeter la faute sur tes bourreaux. Sur les responsables de ton état, de ton amoindrissement. Ce sont eux les responsables de l’enfer qu’est devenu ta vie. Et même si tu fais perpétuellement semblant que tout va bien, même si tu mimes continuellement sourires et blagues, humour et conneries, tu n’es plus entier. Plus toi-même. Personne, ici, ce soir, n’a à souffrir de ton malaise constant, et tu le sais. Mais ça ne t’empêche pas de scruter autour de toi. De louper l’essentiel, peut-être. Mais pour le moment, tu ne penses pas à grand chose. Mais te dire que tu ne penses à rien serait une insulte.

« Voilà. » « Merci. »  La musique n’est pas trop forte, mais tu en saisis tout de même les paroles. En proie à un léger vertige, alors que tu commences à chanter d’une voix basse, tu croises tes bras sur la table, et y cales ton menton, contemplant les reflets ambrés du liquide emplissant ton verre. Affalé. Comme un gamin sur sa table de classe. Sauf que toi, à vingt-quatre ans, tu n’as rien de mieux à faire que d’écumer les bars, tous les soirs, dans l’espoir d’oublier ta condition pathétique de survivant, enchaîné à une révolte muette, à une flamme réprimée par la raison que l’on exerçait sur ton esprit endiablé. Tu voudrais leur dire d’aller se faire foutre. Et tu cherches le moindre prétexte pour le faire. T’as pas dit où t’allais. T’as pas dit que tu sortais, même. Tu veux du neuf. De la vie. Une bonne raison de te bouger. T’es un aimant à emmerdes, et ça mon vieux, tu sembles l’oublier. Mais ne t’en fais pas. Ça va vite se rattraper tout ça.

Profites-en. Ferme les yeux, et affiche cet air de gamin boudeur et légèrement pompette, tant que la soirée suit l’objectif que tu t’étais imposé.

Bientôt, tu paieras comme les autres ton impudence.
Et leur colère s’abattra, vous assommant, vous autres mortels, de toutes les plaies pouvant s’en accompagner.


Et bien. Voilà qui égaiera plus ou moins ta soirée.


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Coraline Price
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✤ Âge personnage : Vingt-six ans à sa mort
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 2 Fév - 19:47

Who did that to you ?

Les semaines, puis les mois avaient passé. On lui avait dit un jour que le temps réparait tout. Elle n’était pas certaine de pouvoir être réparée, mais force était de constater que la douleur s’était quelque peu estompée. Elle était toujours bel et bien présente en elle, mais plus de manière aussi prononcée ou violente. Le trou béant qui s’était creusé dans sa poitrine semblait s’être peu à peu refermé. Elle ignorait si un jour tout ceci disparaîtrait. Pourrait-elle repenser à Abraham sans être soudainement envahie par le traumatisme de sa perte ? Elle l’ignorait, et n’en était pas certaine. Elle souffrait toujours d’avoir perdu son ancienne vie. Un an auparavant. Avait-ce donc été si long ? Comment le temps avait-il pu s’écouler à une telle vitesse, sans même qu’elle ne s’en rende compte ? Tant de choses s’étaient produites. Elle n’était plus vraiment la même, et pourtant, elle l’était encore. Et les réponses qu’elle avait tant espérées semblaient malheureusement ne s’être jamais vraiment décidées à venir.

Pourtant, le tableau était-il si noir ? Elle avait tant perdu, mais elle avait également retrouvé un semblant de vie qui lui donnait le sentiment de ne pas être vraiment morte, pas complètement. Elle n’avait pas disparu. Elle était là, visible, présente, au moins pour une partie des êtres qui peuplaient ces lieux. Sa respiration était factice, tout comme les battements d’un coeur qui n’existait que dans son imagination, mais l’illusion demeurait. Les effets du mystérieux sortilège dont elle avait bénéficié ne s’étaient pas estompés comme elle l’avait tant redouté. Elle menait un semblant de vie : après une errance de plusieurs mois, elle avait trouvé un foyer, bien que très différent de celui qu’elle avait toujours rêvé de construire. Et surtout, elle avait un emploi. Etre serveuse n’était certainement pas ce dont elle aurait rêvé alors qu’elle était en vie, mais à présent il lui semblait avoir trouvé un travail qui lui convenait à merveille.

Un travail pour lequel elle était désormais en retard. Les heures avaient passé sans même qu’elle s’en aperçoive. Ces derniers temps, son humeur était dominée par une distraction dont elle s’extirpait difficilement. Ses pensées vagabondaient, s’attardant la plupart du temps sur celui qu’elle avait autrefois aimé, qu’elle aimait sans doute toujours. Aujourd’hui plus que n’importe quel autre jour. Aujourd’hui, jour qui aurait dû être celui de leur mariage. Qui ne serait pourtant pas différent des autres, excepté pour elle. Sa robe avait dû être livrée depuis longtemps. Elle se demanda ce que sa mère en avait fait. Mais elle n’avait plus le temps d’y songer, seulement celui de courir après les grains de sable qui s’écoulaient. Vaine lutte. Elle ne put remédier à son retard. Préférant ne pas apparaître directement au milieu de tous les clients, elle poussa la porte à la volée et s’avança précipitamment, avant de se répandre en excuses auprès de son patron. Celui-ci lui répondit de l’air bourru de celui qui aboie davantage qu’il ne mord, avant de la laisser prendre son service.

Elle se retourna vivement, faisant voler les mèches de ses cheveux noirs. Et elle le vit. Jaime. Il avait dû assister à toute la scène. Il l’avait vue. Lui en voulait-il toujours de ne pas lui avoir dit, de ne pas avoir cherché à prendre contact avec lui auparavant ? Elle aurait tant aimé s’arrêter, pouvoir le lui demander. Mais ses tâches la pressaient, la contraignant à aller servir des clients déjà impatientés par sa brève hésitation. Elle s’exécuta, dans la conscience que son retard excluait qu’elle s’accorde ce genre de liberté. Peut-être l’appellerait-il à sa table, à un moment donné. Ou peut-être pas. Elle devait attendre, tandis que l’angoisse s’emparait d’elle, la contraignant à faire d’autant plus d’effort pour concentrer ses gestes sur ce qu’elle faisait.

Enfin, la frénésie sembla se calmer. Peut-être pas suffisamment pour qu’il soit vu d’un bon oeil qu’elle cesse soudain de travailler pour parler à l’un des clients. Elle retourna derrière le bar et remplit une pinte de bière qu’elle apporta à Jaime. Elle s’approcha, anxieuse, et esquissa un sourire. « Bonsoir... » Puis elle posa le verre juste devant lui. « Cadeau de la maison. » C’était bien plus difficile qu’elle ne l’avait imaginé. Elle ne trouvait pas ses mots. Que dire ? Elle lui avait déjà exprimé à quel point elle était désolée. Etait-ce suffisant ? « Je... est-ce que tu veux bien qu’on parle un peu ? » Elle osait à peine le regarder. Elle ne voulait pas le perdre. Et pourtant, elle l’avait cherché, non ? Elle ignorait si elle saurait lui dire, lui expliquer pourquoi elle ne lui avait rien dit plus tôt, tout simplement parce qu’elle n’était pas certaine de le savoir elle-même. Son esprit était brumeux, envahi de ses incertitudes. Les moments qu’ils avaient vécus ensemble lui revenaient en tête, puissants souvenirs qui l’accablaient d’autant plus.

Ne me tourne pas le dos, s’il te plait.  
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 2 Fév - 20:14

Un sourire en coin venait d’apparaître à quelques centimètres de l’oreille de notre Jaime affalé à une table. Quelque part au fond de moi, j’étais pas plus surpris que ça de le trouver dans le quarter… c’était néanmoins le genre de petit détail qui s’ajoutait à ma bonne humeur actuelle, parce que oui, j’étais de bonne humeur et pour cause, je venais de conclure une sacrée affaire ! L’argent était enfin là, mais je ne m’en préoccupais pas particulièrement parce les biens matériels n’étaient pas tellement ma priorité. Je préférais payer des tournées dans les bars et me faire de nouveaux contacts plutôt que de compter mes sous. Acheter des médicaments pour ceux qui en avaient besoin, des vêtements et de la nourriture. Ensuite je payais mon loyer et je remplissais mon frigo. Un ordre de priorité qui n’appartenait qu’à moi, mais quand on vit au jour le jour, pourquoi se préoccuper de ses économies ? C’était plus l’ardence des négociations qui m’intéressait, le résultat n’était quand à lui que la cerise sur le gâteau. « IL REVIENNNNNT, ALBATOR ! » Non, ce gamin ne comprendrait sans doute jamais cette référence au capitaine balafré de l’espace qui avait bercé mon enfance il y a très longtemps et c’était sans doute tant mieux, parce que Jaimie m’avait bien fait comprendre que son apparence n’était pas un sujet à aborder. Donc je respectais ça. En trichant un peu, certes… mais je ne voulais pas l’énerver avec ses cicatrices.

Le temps que le gamin se redresse, je m’étais moi-même reculé d’à côté son oreille et j’avais attrapé son verre pour le descendre d’une traite, ceci avant d’en recommander un autre à un serveur qui passait. « Pourquoi tu boudes, t’as eu de mauvaises notes à l’école ? » Je lançais un coup d’œil dans la salle pour voir qui était présent, entendis le patron beugler sur une employée (oups...), puis penchais la tête vers mon ami en lui accordant mon ‘meilleur sourire’ –autrement dit, une expression carnassière pas particulièrement rassurante-. Non, voila, j’étais lancé pour cette nuit, on n’allait pas me la gâcher de sitôt. Enfin, je crois pas… j’espère pas.

C’est à ce moment-là que la mistinguette qui s'était fait disputer un instant plus tôt arriva avec une pinte de bière et la posa devant le jeune homme en lui indiquant que la maison offrait. J’aurais bien ajouté un commentaire sur le fait que c’était radin de pas m’en donner une aussi, mais vu comment cette serveuse observait le grand brun, je choisis de disparaître sur le côté pour les laisser tranquilles, après avoir brièvement étouffé un demi-rire face à la situation. Visiblement, c'était quelque chose qu'ils devaient régler entre eux.
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 2 Fév - 22:52


J'effleurais du bout des doigts une marque violette sur ma pommette droite, ce qui me tira une légère grimace. Je jetais négligemment une pincée d'herbe dans l'eau bouillante sans même regarder la recette que je connaissais par coeur. Elles étaient toutes écrites de la main de ma grand mère et je réalisais ses décoctions depuis si longtemps que j'agissais presque à l'aveuglette, c'était des automatismes. Ce que je préparais devait me redonner des forces et accéléré la guérison de mes diverses plaies et bosses. Je dormais assez peu et mes journées étaient bien remplies. Entre les combats contre les vampires, mes entrainements intensifs et mon travail au Phantasialand, je n'avais pas le temps d'attendre que mon organisme veuille bien guérir de lui même, les vieilles recettes de ma grand mère devraient m'aider. Mon frère disait que leur efficacités n'était que psychologique, et il avait peut-être raison, mais après tout, ça ne me faisait pas de mal... Je portait la tasse à mes lèvres et avalais une gorgée brûlante. Je buvais toujours trop chaud, j'adorais la sensation de picotement sur la langue. Je me dirigeais dans la salle de bain et me glissais sous la douche, me délassant avec plaisir sous l'eau chaude. Ce soir, je sortais. C'était exceptionnel, normalement, je passais la soirée chez moi, je ne sortais pas la nuit, même pour mon travail. J'avais arrangé mes horaire pour être de retour chez moi à la tombée de la nuit. La nuit n'était sûre pour personne mais pour moi c'était différent, j'étais traquée, en permanence, et la cible des vampires de Mans la nuit. Pourtant ce soir, je voulais reprendre une vie à peu près normale, une vie de jeune femme. Ce soir, je sortais. Cependant je ne voulais pas aller au Phantasialand, je ne voulais penser ni au vampires, ni au lycans, ni au travail, ni aux entraînements, je voulais juste me défendre.

Je jetais un dernier coup d'oeil dans la glace, passant une main dans mes cheveux dans un geste automatique. J'enfilais rapidement ma veste, le bruit de mes talons claquant sur le sol et claquais la porte de mon appartement de Manhattan. Je m'engouffrais dans ma voiture et me dirigeais vers Brooklyn. J'entrais dans un bar bien connu pour être un des rares endroits où on pouvait être à peu près tranquille, boire un verre, discuter, sans penser à s prendre la tête avec nos problèmes du quotidien. Gagnante de la Moisson, j'étais toujours sur mes gardes, et en franchissant la porte, je jetais un regard circulaire calculateur à la salle, pour déceler un éventuel danger ou un ennemi potentiel. Je ne remarquais rien de particulier, ce qui ne m'empêcha pas de rester sur mes gardes. Mon regard s'attarda quelques secondes sur deux hommes que je connaissais. Phoenix et Jaime. Ils avaient gagné les deux éditions de la Moisson des Âmes avant la mienne. Trois anciens gagnant. Je ne savais pas comment agir face à eux. Ils avaient tous les deux défier les Originels. J'avais du respect pour eux, ils n'étaient pas des enfants de coeur, mais je ne l'étais pas non plus. Nos regards se croisèrent et je détournais le mien. Je m'installais au bar, commandant un cocktail que je ne connaissais pas encore, incapable de m'empêcher de jeter un dernier regard au deux hommes. Trois anciens gagnants au même endroit. Nous devions avoir fière allure...
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 2 Fév - 23:58


you better call the police.


Now I’m not afraid to do the lord's work, you say vengeance is his, but imma do it first. I’m gonna handle my business in the name of the law.

C’est décidé, demain t’arrêtes de boire. Enfin, il faudrait. Ce serait mieux. Ça éviterait que tu sursautes comme un putain de couillon, au moment où une voix claque à ton oreille. Tu aurais dû l’entendre arriver, et tu le sais. Mais il n’y avait plus rien, au fond de ton esprit, qu’un taux d’alcool un peu trop élevé pour un début de soirée. On aurait pu se dire que ce n’était rien, qu’après tout, toi aussi tu avais le droit de profiter ; mais il allait falloir que tu retrouves tes esprits, et plus vite que cela, si tu avais envie de passer une soirée plus joyeuse que ce qu’elle semblait partie.

Revenons à ce cri. À cet idiot qui en était à l’origine. « Nom de … » Tu as sursauté, te redressant. La fin de ta phrase a disparu derrière un grognement étouffé, alors que le grand gaillard qui venait de te dénicher vidait ton verre d’un trait, ponctuant ce sublime cul-sec d’une phrase qui te fit sévèrement tiquer. « J’t’emmerde. » lâchas-tu. Du coin de l’œil, tu aperçus Coraline, à quelques mètres de là, et ton ventre se serra. Tu aurais voulu fermer les yeux et te concentrer sur autre chose. Comme par exemple ce mal de mer qui te faisait tourner la tête, alors que t’avais jamais mis les pieds sur le moindre foutu rafiot. Mais impossible. Pas avec ce grand crétin qui te servait son sourire le plus carnassier. « T’as pas quelqu’un d’autre à aller embêter ? J’ai la tête qui tourne, et tes beaux yeux me font bizarrement loucher. L’un dans l’autre, j’ai plus de risques de gerber sur tes chaussures que d’arriver à te tenir une discussion. » D’un autre côté, tu n’étais pas mécontent de le retrouver là. Tu espérais même qu’il puisse t’éviter une quelconque conversation avec la petite fantôme. Alors, de manière fort peu discrète, tu jetais des regards en coin à Coraline, tentant tant bien que mal de te concentrer sur la présence de Phoenix. Tu avais beau lui en mettre dans la figure en permanence, et le faire plus chier qu’un caillou de la taille d’une balle de golf coincé dans la godasse, « qui aime bien châtie bien » était devenu votre credo, et tu étais du genre à l’appliquer, tout autant que lui. « Ce verre était le seul que je t’offre de la soirée. T’as la mine moins grise ce soir, ça te ferait presque un teint d’ado’. Reste comme ça, tu te trouveras peut-être une donzelle. » Parler de tout. Raconter de la merde. Fuir, au maximum, le regard de cette demoiselle, non loin. Avant de se rendre compte que ça n’a pas marché.
Qu’on dirait qu’au fond, aucun de tes plans ne marchent jamais.
C’est p’t’être pour ça que tu ne les élabores pas, qui sait.


Ton regard tombe vers la table, lorsque la voix de Coraline s’élève, tout près de toi. C’était la maison qui t’offrait ce grand verre de bière. Et tu aurais bien eu envie de remercier ladite maison, si tu n’avais pas été persuadé qu’elle avait pris l’initiative elle-même, sans en toucher le moindre mot à son patron. « Je suis pas sûr que le boss soit au courant que la maison me paye un coup à boire. Tu vas te faire engueuler. » Tu aurais voulu qu’elle parte. Et tu n’avais d’ailleurs pas relevé les yeux vers elle ; pas à un seul instant. Tu refusais de la regarder en face. Tu voulais que Phoenix reste, et qu’il te serve d’alibi. Non. Tu n’étais pas disponible. Mais, avec un rire étouffé, le lycanthrope s’éloigna. Et s’il avait eu le moindre don de télépathie, il aurait lu, derrière tes grognements, les mots espèce de lâche en caractères gras, dans ton esprit.

Un long soupir tomba, s’échappant de tes lèvres tandis que tu passais ta main sur ton visage. Suivant du regard ton ami de bouteille, tu avais aperçu au loin la silhouette de ta cadette de la grande et belle famille des vainqueurs de la Moisson des Âmes. Ton regard légèrement voilé par l’alcool la détailla deux-trois petites secondes, avant que tu ne prennes la peine de répondre à Coraline, ne relevant pas même les yeux vers elle, prenant ton verre dans le creux de tes mains. « Écoute, j’ai pas spécialement envie de parler. C’est pas vraiment le soir. En plus, je crois que tu travailles, et que ton boss a pas besoin d’une excuse supplémentaire pour te plomber, tu crois pas ? » À ces paroles s’ajoutèrent un geste de la main vers ledit patron, positionné derrière le bar. Pas méprisant, par méchant. Juste indicatif. Et tes yeux se levèrent enfin vers elle. Bien vite, tu esquivas à nouveau son regard, relâchant ce verre de bière pour tapoter le bois de la table du bout des doigts.

Ce n’était pas censé être une soirée agitée. Mais tu venais déjà d’être rendu à demi-sourd par un loup à demi-con, et l’on voulait régler avec toi des comptes dont tu n’avais pas envie d’entendre parler, bien qu’inoffensifs puissent-ils être. À cela s’ajoutait ton pressentiment que les choses n’avaient pas terminé d’empirer. Et que la soirée pouvait encore être bien plus mauvaise.
Ne manquait plus qu’un ennemi à ce bon vieux Phoenix.
Ne manquait plus que quelques vampires, ou quelques lycans lèche-cul des Originels.
Et ta soirée serait définitivement pourrie.


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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyLun 3 Fév - 23:19

Who did that to you ?

Il était là. Il la regardait. Elle le sentait, et tout son être n’en était que plus tendu. Chaque parcelle de son corps, ou de cette enveloppe qu’elle considérait comme tel, s’était crispée sous ses prunelles qui la fixaient, la jaugeaient peut-être. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle aurait presque souhaité pouvoir disparaître à ses yeux. Peut-être l’aurait-il voulu, au fond. Leurs retrouvailles ne s’étaient pas bien déroulées, et pour cause. Elle ne pouvait s’empêcher de songer qu’elle lui aurait fait moins de mal si elle était restée morte pour lui. Disparue, un corps dans une tombe. Un souvenir qui demeure, auquel on se réfère parfois avec nostalgie, mais qui, passés les premiers tourments, s’évanouit dans la brume.

Elle tentait de se concentrer sur ce qui se mouvait autour d’elle. Ces sons qu’elle trouvait habituellement si rassurants. Les conversations qu’elle percevait à demi-mot, les verres qui s’entrechoquaient, le crissement de ses chaussures sur le carrelage qui aurait grand besoin d’être nettoyé le soir même. Mais ses pensées revenaient, comme un boomerang, si soudainement qu’il lui était impossible de les ignorer, de s’empêcher de tourner la tête. Il était en grande conversation avec un homme, dont le visage ne lui était pas inconnu. Il lui fallut néanmoins quelques secondes avant que les souvenirs ne lui reviennent. Même l’être le moins physionomiste au monde ne saurait oublié les traits d’un gagnant de ces ignobles festivités organisées chaque année par les Originaux. Deux gagnants dans un même lieu... ou trois ? La petite brune, assise à une table, non loin de là, une humaine qui voyait à travers elle comme si elle n’avait été que du vent. C’était pourtant grâce à ces jeux qu’elle avait rencontré Jaime. Ou à cause d’eux. Les souvenirs venaient à elle alors même qu’elle cherchait à les éloigner, rendant d’autant plus pénible la situation présente.

Elle s’était approchée de lui, aussi apeurée et craintive qu’une fillette face à un adulte vraisemblablement sur le point de la gronder. Elle n’avait pas vraiment envie de l’interrompre, mais elle ne voulait pas non plus reculer. Elle ne le pouvait pas. Elle était là, debout avec sa bière, et se dirigeait tout droit vers sa table. Elle espérait que son interlocuteur ne lui en tiendrait pas rigueur. Mais en voyant ce qu’elle désirait faire, il se mit à rire et s’effaça. Elle ne parvint même pas à le regarder, ni à regarder Jaime d’ailleurs. Elle avait espéré lui offrir un gage de paix, mais elle aurait dû se douter que ce ne serait pas si simple. Elle haussa simplement les épaules, puis osa enfin lever les yeux vers lui, pour constater qu’il s’obstinait à ne pas la regarder. « Non ça ira, ne t’inquiète pas. » Elle paierait le verre elle-même, mais il n’avait pas besoin de le savoir.

Elle était soulagée d’avoir son plateau entre les mains, quelque chose qu’elle pouvait tenir, toucher et qui l’empêchait de perdre le contrôle de ses gestes. Elle souhaitait lui parler. S’expliquer, tenter de lui faire comprendre les choses si elle le pouvait. Elle ne demandait rien de plus. Mais elle fut désarçonnée devant la facilité avec laquelle il repoussait ses efforts. Comme si elle n’avait été qu’une personne lambda, un peu trop envahissante. Elle aurait préféré qu’il se mette à lui crier dessus. Les traits de son visage se contractèrent et elle baissa les yeux. Elle aurait probablement rougit si sa condition physique le lui avait permis. « Très bien... Je... je te laisse... » parvint-elle à articuler avec difficulté. Elle se tourna vers son ami, à qui elle adressa un signe de tête. « Désolée pour le dérangement. » Sans un mot du plus, elle tourna les talons, mortifiée, désemparée, heurtée. Elle laissa la bière là, malgré tout, et retourna derrière le comptoir nettoyer quelques verres. Si son patron avait remarqué que quelque chose clochait, il eut le bon sens de s’occuper de ses affaires et de ne pas lui en faire la remarque. 
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyLun 3 Fév - 23:55

Il fallait toujours que la plus agréable des soirées soit teinté de ce désagréable sentiment que quelque chose n'allait pas exactement se passer comme prévu. Dunstan se foutait clairement de ces petites voix intérieures affectueuses qui lui disait de se méfier et que ce n'était pas le soir pour sortir. Et le chef de meute avait pissé sur ces recommandations, arguant à lui même qu'il avait besoin de changer d'air et que l'ambiance bestiale de la meute commençait sévèrement à lui courir sur le haricot. Il avait de la patience le petit loup. Du moins, c'est ce qu'il faisait aisément croire, mais lorsque les choses n'allaient pas, il avait intérêt de pendre lui même les devants s'il ne voulait pas égorger quelqu'un. Soir ou pas soir de sortir, il en avait besoin, pour la simple et bonne raison que si il ne l'avait pas fait, des meurtres auraient bien vite été commis. Pas spécialement parmi sa meute – quoiqu'il n'aurait pas rechigné à faire fermer leur gueule à certains des plus jeunes – mais pas certain que cet éclat de violence soit passé inaperçu. Aussi, valait mieux se la jouer cool, profiter d'un peu de bon temps à oublier ses obligations. Après tout, les loups pouvaient bien s'en sortir sans lui l'espace d'une soirée. Les vampires avaient bien d'autres choses à foutre ces derniers mois pour s'intéresser à eux. Vu ce qui était arrivé à la Moisson des Âmes, pas étonnant qu'ils aient d'autres chats à fouetté, et ce n'était pas plus mal à la réflexion. Mais Dunstan était pas con, cet apparent calme qui régnait sur la ville semblait tout indiqué pour être le prélude de quelque chose de bien plus gros, et bien moins sympathique que les exécutions dernièrement survenues. Il savait certes que ce n'était pas une bonne idée de sortir, mais le jeune homme avait l'orgueil facile, et il n'était pas du genre à se croire faible devant l'adversité. D'autant que la mal chance n'allait quand même pas venir le titiller justement le soir où il voulait avoir un peu la paix, non ?

Sur cette optique, il s'était dirigé un peu aléatoirement dans les rues à la recherche d'un bar qu'il avait trouvé par hasard, et poussant la porte, il avait estimé que cela suffirait pour ce qu'il avait à faire : se boire quelques verres pour calmer ses nerfs à vif et peut être réfléchir plus posément à la situation qu'avec dix loups gueulant dans ses oreilles pour avoir les dernières nouvelles. Foutre ! Ils n'étaient pas prisonniers, ils pouvaient bien aller chercher les informations eux même ! Mais ce n'était pas les plus courageux qui venaient le voir, en général les plus jeunes, et personne ne leur avait encore dit qu'il ne fallait pas venir faire chier le chef au risque de se faire envoyer bouler dans la demi-seconde qui suivrait. Oh ils avaient pas été déçu, ils avaient fuit la queue entre les jambes en attendant que les choses se tassent un peu avec Dunstan. Il voulait la paix, point. Les choses étaient bien assez difficiles comme ça en ce moment, et si il appréciait les jeunes recrues, il préférait mille fois ne pas les avoir geignant dans ses oreilles.
« Vodka. »
La voix grave dénotait de son irritation intérieure, et si d'apparence il gardait se froid constant mêlé à l'animalité de son regard, intérieurement, Dunstan était une bombe à retardement. Il lui suffisait de peu pour que le feu en lui s'emballe et que le sang lui monte à la tête dans le désir d'en avoir encore plus. Mais pour l'instant, il n'était pas là pour chercher la bagarre, et son verre le rafraichit quelque peu, de fait, il en commanda bien vite un autre, puis une troisième qu'il n'avait pas encore entamé quand il reconnu une voix parmi l'assemblée. Trop bruyante d'ailleurs.
« Putain, ça t'arrive jamais de fermer ta gueule toi ? Peut pas passer une soirée tranquille dans c'te coin pourri... »
I s'était adressé à son semblable loup qui venait une nouvelle fois de chercher embrouille avec quelqu'un. Coutume avec lui faut croire, cela aurait pu intéresser Dunstan, mais fallait croire qu'il tenait plus au silence qu'à un frittage en bonne et due forme qui se serait soldé par deux mec complètement boiteux vomissant leurs tripes chacun de leur côté ayant trop abusé de la boisson. Une perspective très... charmante, à n'en pas douter. Au fond, il y avait peut être de quoi s'amuser par ici. Et puis, y avait du beau monde quand on y réfléchit.

HRP : Désolé je voulais répondre plus tôt mais j'ai eu un petit souci quand j'ai voulu le faire hier soir ^^"
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyMar 4 Fév - 13:10

J’aurais bien voulu qu’on  m’explique ce qui se passait ici ce soir. Est-ce qu’il y avait un anniversaire surprise qui se préparait, ou quelque chose dans le genre ? Que ce soit le cas ou non, je ne pouvais pas m’empêcher d’être de bonne humeur en voyant les gens entrer dans le bar ou même de garder un sourire au coin de mes lèvres. Maintenant que je venais d’abandonner Jaime à son sort, quand bien même son comportement et ses ondes négatives m’avaient approximativement fait comprendre qu’il était encore moins à l’aise avec la serveuse qu’avec moi, je pris le temps d’observer ce qui se passait dans le reste du bar et fut rapidement interrompu par la voix de Dunstan que je n’avais même pas vu entrer. Je ne répondis pas à ses railleries, bien que mon visage se tourna vers lui et que je sentis qu’il était nécessaire que je lui accorde un petit clin d’œil amusé pour rester fidèle à moi-même. Ca serait plus simple plus commencer la soirée. Comme à peu près tout le monde dans le coin, monsieur semblait de mauvaise humeur et je jugeais qu’il était trop tôt pour qu’on commence déjà à se chercher des crasses. J’étais beaucoup trop sobre pour avoir déjà envie de me bastonner ou de provoquer quelqu’un qui allait finir par me casser des côtes, de toute façon.

Oh, et puis non, tiens.

« Mon pauvre gars, c’est un bar ici, pas un temple de méditation, tu passes trop de temps dans ta grotte. » - Pour ma défense, il m’avait cherché le premier, pour une fois.

Bref, revenons-en à la salle. Il y avait des habitués, beaucoup de visages marqués par la dureté de la vie dans cette fichue ville et puis tout à coup cette fille qui alla se poser au comptoir. Nos regards se croisèrent l’espace de quelques instants, puis elle coupa le contact. Une humaine, mais surtout une survivante de ces jeux à la con qui ne servaient à rien d’autre qu’à remettre au goût du jour ce que pratiquaient les romains avec leur « Cirque ». Je trouvais ça vraiment impressionnant qu’une gamine de son âge et de sa condition s’en soit sortie avec les honneurs et ça me semblait presque irréel de la voir ici. Voila donc le sort réservé aux gagnants, se retrouver dans les bas-fonds de New York pour picoler. Mes yeux glissèrent vers Jaime une nouvelle fois (voila qu’il se retrouvait seul à nouveau). Il était d’une pâleur peu enviable à cause de l’alcool… depuis quand trainait-il à cette table ? C’était plutôt bizarre que ce soit lui qui se retrouve affalé là, quand bien même les rôles étaient généralement inversés.

Dans tous les cas, je choisis de le laisser à sa bière et le remerciais brièvement pour le verre qu’il m’avait offert (de force, certes) avant de m’avancer vers cette jeune femme que je n’avais encore jamais eu l’occasion de voir en chair et en os. « Hey ! » Je pris place sur le tabouret d’à côté et lui tendis une main amicale, puis commandais un bourbon tout en accordant un petit sourire qui se voulait compatissant à Coraline. La pauvre, elle était toujours sympa avec moi quand je venais ici, je me demandais bien ce qui avait pu se passer entre Jaime et elle. Dans un autre registre, impossible de me rappeler le nom de la fille à qui je venais d’adresser la parole, quand bien même il était passé sur toutes les radios depuis la Moisson, damn it. « Je pensais pas croiser la championne un jour, t’as l’air plus grande à la télé. »
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyMar 4 Fév - 16:24


Mes yeux se posèrent une nouvelle fois sur les deux hommes, anciens vainqueur de la moisson avant de replonger dans mon cocktail, rompant immédiatement les contacts visuels qui se créèrent. C'était étrange comme situation. Le hasard faisait bien les choses, ou alors très mal. Ce n'était pas prémédité, mais selon la personne qui entrerait dans le bar, ça pourrait vite devenir embarrassant. Les deux vainqueurs qui m'avaient précédé avaient ouvertement défié les Originaux. J'étais la benjamin des Jeux de la Moisson, en tant que gagnante, j'étais une menace, tout comme eux. Nous voir réunis tous les trois dans le même bar pouvait prêter à confusion, et vu les derniers événements, à savoir l'explosion du Yankee Stadium, il n'en faudrait pas beaucoup pour que nous soyons tous les trois accusé de conspiration ou quelque chose du genre. Ce n'était pas le cas, mais l'idée nous avait certainement traversé la tête à tous les trois. Personne ne pouvait soutenir les vampires qui nous dirigeaient. Et aucun vainqueur ne pouvait oublier l'arène. On nous jetait la dedans, on nous forçait à combattre des gens dans la même situation que nous, des gamins, des vieillards, peu de vampire sanguinaire se retrouvait dans l'arène, alors qu'ils l'auraient mérité. On tuait pour ne pas être tuer, parce que c'était eux ou nous, et qu'on voulait vivre encore un peu. Puis après il y avait les cauchemars, ceux qui ne cessaient jamais, l'angoisse permanente... J'avais créer la surprise en remportant les Jeux, la jeune humaine, la gamine de Brooklyn, sortie grande gagnante face à ses adversaires. Mon frère disait qu'il fallait se méfier de l'eau qui dort, après les Jeux, en rentrant chez moi, je lui étais tombé dans les bras, il n'avait rien dit, il s'était contenté d'être là. Je vis du coin de l'oeil Phoenix O'Malley arrivait vers moi, mais je choisis de ne pas tourner les yeux vers lui tout de suite. Hey ! Je levais le regard vers lui, il s'installa à côté de moi et me tendit la main. Je la serrais sans plus me poser de question. Il était plutôt intimidant, grand, carrés, il avait l'air d'avoir vu plus de chose qu'il ne voulait bien l laisser paraître, mais son ton était parfaitement amical. Décidant que je l'aimais bien, je lui adressais un sourire franc. Je pensais pas croiser la championne un jour, t’as l’air plus grande à la télé. Je lui adressais un regard rieur, je devais bien admettre que je n'avais pas l'air d'une guerrière redoutable, pâlotte, plutôt petite et maigrichonne... Et oui, j'existe en chaire et en os. Et toi t'as l'air plus impressionnant au milieu d'une arène... C'était la pure vérité, pourtant j'étais bien placé pour savoir qu'aucun enfant de coeur ne gagnait jamais les jeux, et qu'il était loin d'être un homme sans histoire. Se méfier de l'eau qui dort. Toujours. Pourtant je ne m’embarrassais pas d'un vouvoiement, et après tout, lui non plus. On fête quelque chose ce soir ? Y à du beau monde, c'est le haut du panier qui s'est réunis on dirait... Je jetais un nouveau regard à Jaime. Je me demandais souvent ce qu'ils avaient en tête, les autres vainqueurs, s'ils avaient la même colère que moi en eux, la même envie de tout détruire, la même envie de se venger, de faire payer chaque seconde de peur, chaque goutte de sang versé ?  
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptySam 8 Fév - 23:53

who did that to you ?
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la seconde fouille

Il était prêt. Prêt, et ce soir, c’était sa chance. Une légère appréhension lui tordait le ventre. Il y avait quelque chose d’excitant, et de terrifiant, à se jeter ainsi à l’eau, à servir ainsi officiellement les intérêts auxquels il prêtait allégeance depuis toujours. Formé ainsi depuis toujours, Walter était prêt. Prêt à pousser la porte de ce bar, prêt user de son autorité d’alpha, prêt à se faire écouter et obéir. Prêt à semer la terreur, et à se faire respecter.

Six lycanthropes derrière lui, il franchit enfin le pas de la porte, laissant celle-ci claquer contre le mur. Le silence des premières tables se fait. Son long manteau de cuir flottait derrière lui. Quelques pas lui furent nécessaires pour être entièrement exposé au regard de tous. Et, rangés derrière lui comme une armée de rhinocéros, les autres loups attendaient. « La soirée est finie. » Sa voix claqua dans la pièce encore emplie d’un léger brouhaha. Son regard se promena sur l’ensemble des clients, un à un. Un léger sourire malsain passa sur ses lèvres lorsqu’il reconnut la jeune vainqueur de la Moisson des Âmes, d’un an auparavant. Mais lorsqu’il vit le géant qui l’accompagnait, vainqueur également, le rictus se figea. La soirée promettait d’être intéressante. Encore un peu plus. « Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte. Si certains d’entre vous ont des choses à déclarer, c’est maintenant. Ensuite, je ne garantirai plus votre sécurité. » Et même à déclarer maintenant, on ne vous garantit rien. Mais il ne prononça pas un mot de plus.

Un regard autour de lui. Les pans de son manteau suffisamment écartés pour laisser apercevoir ses armes. L’heure de rigoler était terminée.
Le temps de se foutre de la gueule des Originels était terminé.
Ils étaient ceux que l’on voyait escorter les victimes de la Moisson des Âmes chaque année. Et ce soir, ils étaient là pour régler son compte à la petite plèbe. Ceux qui avaient fait quelque chose, comme ceux qui n’avaient rien fait.
À titre d’exemple.

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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptySam 8 Fév - 23:57


you better call the police.


Now I’m not afraid to do the lord's work, you say vengeance is his, but imma do it first. I’m gonna handle my business in the name of the law.

Tu ne pensais pas que ce serait si simple. Lorsqu’elle avait pris place face à toi, tu t’étais simplement dit qu’elle allait tenter par tous les moyens de te garder, et d’essayer de te parler. De s’excuser, de se rattraper. Elle ne t’avait pas prévenu, en revenant. Une part de toi aurait pu comprendre, et comprenait d’ailleurs plus que bien ce comportement. Cependant, avec le taux d’alcool qui circulait dans ton système sanguin à ce moment précis, cette part de toi était finalement éradiquée par ton côté rancunier et susceptible. Et tu n’avais même pas tenté de l’écouter. Tu lui avais tourné le dos, ou plutôt dans le cas présent, tu avais baissé les yeux. Et tu l’avais rabrouée, lui faisant très exactement comprendre que ce n’était pas le moment. Mais qu’est-ce qui t’avait pris ?

Tu ne t’attendais pas à cette réaction. Et lorsqu’elle se leva, et qu’elle te tourna le dos, tu ne pus t’empêcher de la suivre du regard, les yeux légèrement écarquillés. Tu battis des cils, et lorsque tes prunelles retrouvèrent le liquide doré et mousseux de ton verre, tu ne peux t’empêcher de serrer les dents. Tes mains se mirent à trembler légèrement, et un seul coup d’œil vers elles te suffit à te sentir encore plus mal. Ta paume retrouva naturellement tes lèvres, et tu te permis de porter tes iris à l’autre bout de la salle. Non. Non. Non. Phoenix te jeta un clin d’œil, et tu tournais instantanément la tête à l’opposé de la salle, avec un claquement de langue énervé contre ton palais. Tu avais envie d’exploser. De prendre ton verre, de le jeter contre un mur. Le plus simplement au monde, de laisser tes nerfs lâcher. Mais, finalement, tu ne fis rien. Rien, hormis vider ton verre d’un trait. Laisser la bière rejoindre le reste des alcools. T’allais avoir envie de pisser. Mais réellement, tu t’en foutais.

Le cul du verre tapa sur la table. Tu avais trop bu, Jaime. Beaucoup trop. Tu aurais mieux fait de rentrer chez toi, de te faire oublier. De te glisser au fond de tes draps, et de fermer les yeux. Cuver ta soirée, et passer à autre chose. D’arrêter de faire le con. Pourtant, tu te lèves. Tu te lèves, et même si tu titubes, tu ramènes ton verre au bar, te plantant devant Coraline. Tu as aperçu du coin de l’œil Phoenix qui allait aborder Logan. Et bien. Qu’il fasse. Toi, tu voulais être seul. Tu te plantas devant Coraline, cherchant son regard. « J’reveuxbienunverresteuplaît. » Ce n’est même plus intelligible. Ce n’est même plus sensé. Ton coude se cale sur le comptoir, et tu écrases ton menton dans cette paume large ouverte. Tu regardes autour de toi, tout en fouillant dans ta poche. Tu laisses un billet sur le comptoir. Il y a de quoi payer deux verres. Tu ne le fais pas exprès, mais c’est à se demander. Il est une heure où tu ne sais plus compter.

Et, à ce moment-là, la porte s’ouvrit sur une petite bande visiblement pas commode. Tu ne les remarquas même pas, mais peut-être fus-tu bien l’un des seuls. Le verre arriva face à toi, et tu portas ton attention dessus. « M’rci … » Quelques ordres aboyés. Soi-disant que personne ne doit bouger. Tu t’en fous. Personne ne saura jamais si tu n’as pas entendu, ou si tu l’as fait exprès. Toujours est-il que tu te retournes doucement, ton verre en main, les doigts très légèrement tremblants. De ton pas oscillant et traînant, focalisé sur ta table qui t’attendait toujours, tu t’en approchas. « Hé. Assis-toi. » Tu ne t’arrêtes pas. La voix autoritaire ne t’a pas stoppé dans ton élan. Et là, tu te rends compte. Tu es presque arrivé à ta table. Ta main se pose dessus, ton verre toujours en l’air. « Vousz’savez … Ça s’dit pas, « assis-toi », hein … On dit « assieds-toi » ou « assois-toi » … Mais vos désirs sont des ordres, m’sieurs … » Un large sourire ironique, et tu te fous au fond de ton siège, rompant le moindre contact visuel, retournant à ta bière. Tu es un effronté. Et tu fais comme s’ils n’étaient pas là. Et tu exagères. Tu joues le poivrot pour ne pas qu’on t’embête trop. Pour qu’on te pousse, et qu’on te laisse en paix ensuite. N’importe quoi. T’as bien entendu pourquoi ils étaient là. Et tu veux juste les emmerder.

Tu n’as rien à perdre, après tout.
Alors pourquoi rester dans ton coin et te taire, quand tu peux enfoncer une fourchette dans le cul de la mule ?


HJ. :
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 9 Fév - 1:01

Il en fallait plus pour faire sortir le jeune loup de ses gonds, et il fallait bien avouer que l'alcool aidait bien à calmer les nerfs à vifs qui tendaient tous à se relacher. Et c'était sans doute aussi parce que Dunstan connaissait bien Phoenix qu'il pouvait accepter ses remarques à deux balles. Après tout, le chef de meute avouait sans honte ne pas avoir une verve très parlante passé un certain seuil d'alcoolémie. Ni même quand il avait toute sa tête mais la seule envie de frapper. Parce qu'au fond, on pouvait dire ce qu'on voulait, mais Dunstan avait le don pour parler, et ceux malgré ses tendances un peu bourrues, capable d'utiliser un langage aussi fleuri et raffiné que faire se peut quand la situation l'exigeait. Force était de constater que ces situations n'arrivaient pas très souvent, ou que tout simplement il n'avait pas envie de faire preuve de raffinement dans cette soirée qui ne demandait qu'à rassembler tous les... buveurs du coin. Ouais, c'était une bonne conclusion.
« Ça ne t'empêche pas de parler moins fort et casser les oreilles de tous le monde. Tu dois te rendre sourd toi même à force de gueuler comme ça. »
Il reprit concentration sur son verre quand son homologue lui même porta son attention sur autre chose. Ah ces champions de la Moisson des Âmes, qui n'avait pas entendu parler d'eux, ni des dernières nouvelles qui étaient arrivées durant la session de l'année. Mais ces affaires là, Dunstan n'en avait que faire, c'était bien le dernier de ses soucis que de s'intéresser aux petits jeux des Originels qui ne pensaient qu'à se délecter du malheur des autres. Encore une bonne raison de les détester. Quoiqu'en soit, Dunstan n'aurait pas refusé de participer à l'évènement. Envieux de violence et de mort, il n'aurait pas craint la fin qui aurait pu l'attendre au tournant de cette épreuve. Non pas qu'il avait une vie à gâcher, mais il y avait en lui toujours le frisson de la folie du sang dont il raffolait. Il ne pouvait rien contre cette nature animale qu'il aimait plus que tout, un petit plaisir qu'il ne pouvait se permettre auprès de ses frères et sœurs de la meute a qui il avait en un sens promis la protection. Il ne trahirait pas sa parole.

Rah, pourquoi se devait-il de penser à cela alors que le moment était à la détente et à l'oublie ? L'alcool ne devait pas être assez fort... Ou alors il avait encore des verres à prendre pour en sentir un peu plus effets, à voir. En tous les cas, ça ne l'empêchait clairement pas de suivre les diverses conversations qui se tenaient ici et là, et bien que ce soit indiscret de sa part, il ne se permis pas d'intervenir, moins par souci de respect que par désintérêt total pour les conversations. Celles ci furent soudainement interrompue par l'arrivée de plusieurs loups, ce qui fit taire la totalité des clients du bar. Se retournant vers les intéressés, Dunstan s'appuya nonchalamment sur le bar, verre dans la main, et regarda avec neutralité les petits toutous qui venaient de passer la porte et qui semblait vouloir se montrer autoritaire. Si le chef de meute n'avait pas été certain de se mettre en danger, il n'aurait pas hésité à leur rire au nez tant la situation le faisait rire et lui paraissait ironique. Ainsi, les esclaves venaient pour imposer leur la loi, celle de leurs maitres, comme c'était paradoxal, lui qui se battait pour libérer des loups comme eux, et voilà qu'on venait le faire chier. Oh il n'avait pas de doute sur le fait qu'il n'était pas très aimé, ni forcément connu, mais si on venait ici pour faire le ménage, il risquait fort de se faire remarquer si jamais son signalement avait été donné. Pourtant, il ne put s'empêcher :
« C'con qu'les videurs se ramènent, la fête était pourtant bien partie. »
Il adressa un regard narquois au chef de la petite meute qui rougie de rage légèrement, imperceptiblement, mais dont les traits venaient de se durcir et dont le regard ne semblait pas rire. Sans blague.
« Ca te fait rire ? Tu crois qu'on est venus là pour vous amuser ?
-Bah en tout cas vu votre dégaine, moi vous me faite bien rire. »
Inutile de préciser que leur arrivée avait eut effectivement quelque chose de très... amusant. Aussi bien dans leur démarche que dans le style qu'ils voulaient tous se donner, ainsi aligné en rang d'oignon, parfaitement affublés de leurs petites armes et leurs airs méchants qui se voulaient effrayant. De quoi faire trembler oui... Pas Dunstan en tout cas, qui n'était pas dupe, il se doutait que les représailles risquaient d'arriver. Ce qui ne le bloqua pas pour reprendre une gorgé dans son verre, cet air suffisant toujours sur le visage. La seule chose qu'il déplorait au fond, c'était que ses nerfs n'allaient pas se calmer comme ça. Tant pis.
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 9 Fév - 17:17

Who did that to you ?

Il lui en voulait vraiment, alors. Elle aurait sans doute dû insister. Insister pour qu’il l’écoute. Elle l’aurait probablement fait, dans d’autres circonstances. Mais elle devait travailler, et elle sentait qu’elle n’ était plus la bienvenue auprès de lui. Comment parvenir à parler, à s’ouvrir au milieu de tous ces gens qui n’attendaient que d’être servis ? Pourtant, elle aurait voulu pouvoir s’asseoir face à lui. Mais pour lui dire quoi ? S’excuser, encore ? Et si cela ne suffisait pas ? Elle n’avait aucun moyen d’accéder à ses pensées, de savoir comment il la considérait à l’heure actuelle. Elle n’avait que sa froideur et surtout, le fait qu’il persiste à ne pas vouloir la regarder. Une barrière semblait s’être dressée entre eux. Elle aurait dû lui dire la vérité. Elle avait eu tort, mais elle ne pouvait pas revenir en arrière. Et manifestement, il ne semblait pas encore près à le lui pardonner.

Elle avait du travail. Il était temps pour elle de retourner derrière son comptoir, à sa place. Au moins elle avait tout le loisir de s’y activer, pour surtout éviter de penser. Phoenix y était installé, auprès de cette humaine qui avait elle aussi été gagnante des jeux. Ils semblaient en grande conversation, mais elle ne les entendait pas. Le loup sembla remarquer que ses pensées étaient tournées vers une certaine mélancolie et lui adressa un sourire empli de bienveillance tandis qu’elle lui servait le bourbon qu’il venait de demander. Elle s’efforça d’en esquisser un à son tour. Elle ne dit rien, mais mieux valait pour lui qu’il évite de la regarder, auquel cas son interlocutrice risquerait bien de le prendre pour un fou. Mais cela n’avait que bien peu d’importance à ses yeux. Elle nettoya quelques verres et, occupée à la tâche, ne remarqua pas immédiatement Jaime qui se dirigeait vers elle d’un pas titubant. Ce n’est que lorsqu’elle entendit le son de sa voix qu’elle leva les yeux vers lui. Elle ne comprit pas immédiatement ce qu’il lui demandait, mais l’évidence lui sauta aux yeux lorsqu’il fit glisser un billet devant elle. Elle le regarda, inquiète. « Tu... tu ne penses pas que tu devrais arrêter pour le moment ? » Elle s’arrêta, ayant la sensation qu’il était ailleurs, qu’il ne l’écoutait pas vraiment. Elle soupira et lui servit malgré tout un vers, se promettant qu’elle ne laisserait pas rentrer seul chez lui, même si pour cela elle devait quitter son poste avant la fin de son service et perdre son emploi. Au moins, tant qu’il buvait, il restait là.

Elle l’entendit à peine le remercier. La porte s’ouvrit d’un coup, brutal. En les voyant, elle se figea, glacée, pressentant ce qui allait arriver. Jusqu’à présent, ils avaient toujours eu de la chance ici. Mais il fallait croire que celle-ci était sur le point de tourner. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était tenter de jouer le jeu, attendre que l’orage passe et ne pas donner de raisons à ces loups de se montrer plus agressifs qu’ils ne l’étaient déjà. Malheureusement, elle semblait bien être la seule à penser ainsi. Le premier à parler fut Jaime. Elle se serait volontiers jetée sur lui pour le bâillonner, ou même l’assommer. Qu’était-il en train de faire ? D’un coup, la peur s’éveilla réellement, se manifestant par le tremblement léger des verres autour d’elle, réceptacles de ses émotions les plus violentes. Elle ne voulait pas le perdre, pas lui, et surtout pas comme ça. Il ne semblait pas être le seul à décider de jouer les têtes brûlées. Oubliaient-ils les autres clients du bar, ceux qui n’avaient rien demandé à personne ? Ils n’allaient réussir qu’à les échauffer. La situation allait réellement finir par dégénérer, ce qu’elle craignait par-dessus tout.

Elle passa rapidement de l’autre côté du comptoir. Elle aurait pu se téléporter directement devant eux, mais une intuition lui avait soufflé que ce n’était peut-être pas la meilleure idée qui soit. Elle s’avança, directement, sans réfléchir. Elle savait que si elle le faisait, elle prendrait le risque de reculer. Elle tenta de conserver une apparence calme, espérant que sa voix ne tremblerait pas. « Ce n’est pas la peine d’être agressif. Personne ne cherche les ennuis ici. » Elle ne vit pas le coup venir. Elle ne pouvait avoir mal, mais elle le sentit. Sous la violence du choc et la surprise, elle entraîna un tabouret dans sa chute et roula sur sol, si sonnée qu’elle perçut à peine les hurlements agressifs qui lui étaient adressés. « On t’a dit de rester tranquille ! T’es sourde ? »
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 9 Fév - 17:50


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Il y avait un certain nombre de choses qu’il était possible de faire, avant que tu ne pètes les plombs. Mais il y en avait d’autres qui t’amenaient extrêmement vite à tes limites. Et en l’occurrence, il te semblait que ces quelques secondes depuis lesquelles tu t’étais assis avaient suffi à faire monter d’un ton la tension dans l’établissement. Une espèce de machin, dans un coin, qui avait visiblement l’air de péter plus haut que son cul, ripostait directement, et cherchait visiblement les emmerdes. Ou peut-être qu’il croyait être à force égale avec ce lycan. Peut-être qu’il l’était. Après tout, peu de gens dans ce bar devaient être normaux, hormis peut-être la jeune gagnante avec laquelle Phoenix conversait actuellement. Enfin, jusqu’à ce que ces connards ne ramènent leur cul, bien décidés à gâcher la soirée.

Tu étais en train de siroter ton verre. Tu avais prévu de ne pas t’énerver maintenant, d’attendre de l’avoir fini pour te mêler un peu plus de la situation. On ne gaspille pas une bière qu’on vient de payer, après tout. Pourtant, la soirée n’était pas destinée à être tranquille, et à se passer comme tu le voulais. Entre Phoenix, Coraline, et ces gros pleins de soupe, rien n’allait plus. Et tu te faisais progressivement une raison. Au travers de ce nuage d’alcool qui embrumait ton esprit, tu n’étais plus sûr que d’une chose : tu n’étais pas certain de rentrer chez toi ce soir en un seul morceau. Et tu avais une folle envie de péter quelques dents.

Pour autant, un certain dicton disait parfois que tout vient à point à qui sait attendre. C’était une réalité. Une fatalité. Et tu l’admettais bien facilement, une fois ton alcoolémie assez élevée pour te doter de sagesse. Mais il y avait des limites, tracées au marqueur rouge sur le sol. Des limites que même un débile se serait permis de respecter, s’il ne voulait pas finir avec la tête taillée au carré à coup de tessons de bouteille.

En entendant la voix de Coraline, tu avais tourné la tête vers la scène.
Et comme au ralenti, tu avais vu cet enfoiré lui asséner un coup.

Okay. Récapitulons les enfants. Y a un truc qui ne va pas. Un gros truc, même, là.
Coraline au sol.
Un tabouret avec.
Et des cris.
Et de la haine.
Blackout.

Tu n’étais pas assez bourré pour te tirer une balle en pleine tête. Mais tu l’étais suffisamment pour sortir de tes gonds rapidement. Tu ne l’étais pas assez pour ne plus être toi-même, mais suffisamment pour ne pas avoir le moindre doute dans ton esprit, au moment où tu décollais de ta chaise. Si on devait bien t’accorder un truc, c’est que tu étais rapide. Et teigneux. Si on devait bien avouer un truc, c’était que tu étais con. Et que, dans ces moments-là, ton don compensait bien largement l’instinct de survie qui peuplait ton minuscule cerveau.

« HÉ. » À peine avait-elle roulé au sol, que tu avais bondi sur tes pieds, sans laisser à personne le temps de réagir, ni même au patron de jaillir de derrière le comptoir pour défendre sa petite employée — bien qu'il semblât s’être saisi en toute discrétion de son fusil. Tu étais passé par-dessus une chaise, jetant la bière au sol sans réfléchir, gardant uniquement ton verre en main. Phoenix allait gueuler de te voir gaspiller ainsi. Mais ce bon vieux Lassie était bien ton dernier souci. Ton verre claqua contre la joue du loup qui s’en était pris à ton amie. « Connard. » Tu n’avais pas besoin de réfléchir. C’était évident. Et il y a certaines personnes que tu ne tolérais pas de voir souffrir comme cela. Sous la pression de ta main de métal, le verre explosa. Et immédiatement, tu te précipitais vers la jeune femme. L’esprit sans dessus dessous.

Cela faisait quelques temps que tu n’avais rien fait d’aussi stupide. Mais le mal était fait. L’assaut était lancé. Tu ne regardais même plus ton ennemi. La vitesse à laquelle les choses avaient dégénéré était sans pareille. Tu savais que cela tournerait au vinaigre. Mais tu ne pensais pas que cela se produirait aussi tôt.

Ta main métallique, habilement dissimulée par ton don, passa sous la tête de Coraline, l’autre l’aida à se relever doucement. Tu ne regardais plus les loups. L’un d’eux semblait vouloir essayer de calmer le jeu. Avec modération, cependant. Tu venais de tous les insulter. Il allait falloir que tu payes.

Mais ils ignoraient une chose.
Le hasard se jouait parfois habilement.
Et tu n’étais pas seul, ce soir.

Un verre ?


HJ. :
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 9 Fév - 18:46

« Et oui, j'existe en chaire et en os. Et toi t'as l'air plus impressionnant au milieu d'une arène... »  J'étouffais un léger rire à sa remarque, bien que mes pensées n'auraient pas tellement été amusantes à analyser si on avait pu les écouter. Au milieu de l'arène d'il y a quatre ans, ce qui m'avait rendu si « impressionnant », c'est surtout que je n'avais tout pas été la même personne qu'aujourd'hui. C'était la colère qui m'avait rendu impitoyable et sanguinaire, c'était le fait d'avoir des choses plus importantes à accomplir en ville qui avait évaporé mon sourire, c'était l'urgence de sortir Salem de là où il se trouvait qui avait rendu mon regard et mes mouvements si sauvages et brutaux. Je ne sais pas si l'on pourrait me retrouver dans un état pareil un jour, pour être honnête. Vous savez ce qu'on dit, il fallait au moins dix fois plus de temps pour se remettre d'un traumatisme que pour le provoquer et à l'heure actuelle, des années après cet incident qui avait coûté la vie à mon frère et son âme à mon neveux, je n'étais toujours pas de retour sur mes pieds. Au contraire, j'étouffais, je m'asphyxiais, j'agonisais, comme nous tous. Néanmoins, la haine envers les organisateurs de la Moisson des âmes restait présente dans mon coeur et lorsque ma jeune interlocutrice m'adressa à nouveau la parole, je n'eus pas le temps de lui répondre avant que la porte d'entrée s'ouvre sur un groupe de douchebags.

Et ça y'est. Je l'avais prédis, c'était définitivement l'anniversaire de quelqu'un et peut-être qu'en cadeau, ce quelqu'un voulait que le sang coule. Peu importe. L'expression sur le visage de Cora m'a suffit à comprendre ce qui était en train de se passer et avant même de me retourner sur mon tabouret comme tout le monde, je saisis mon verre d'alcool pour le vider calmement. Ca empestait le vampire, mais ça empestait surtout le lâche et le chien mouillé.

Je finis par lancer un regard par-dessus mon épaule directement en direction du chef de groupe, une sorte de fana de Matrix qui se croyait important mais qui cessa de sourire d'un seul coup lorsque ses yeux croisèrent les miens. Ouah. Eh ben voila, son potentiel effet d'intimidation sur moi venait de retomber d'un seul coup dès que son visage trahit que dans un duel seul à seul, il se serait barré en courant pour sa vie.

Mais oh, c'est ce qu'il faisait déjà. C'est ce qu'ils faisaient déjà tous, les chiens domestiques des Originels, préférant se retourner contre leurs frères pour sauver leur peau. C'était un peu méchant de ma part de leur en vouloir d'être si faibles de volonté, mais je ne pouvais pas m'en empêcher, parce qu'ils répandaient la mort autour d'eux. Alors, un grondement se répandit dans ma poitrine. Dehors ! L’expression amicale dans mon regard disparut instantanément pour laisser place à une froideur inouïe, seulement contrebalancée par le brasier qui s'y était allumé. Dehors, pendant que vous en avez encore le temps !

Si ça n'avait tenu qu'à moi, j'aurais réglé ça dès que les armes seraient apparues dans mon champ de vision pour tenter silencieusement de faire passer le message qu' « attession, on né pa dé genti on peu vous tué lol ». Ohhhhh, ça y'est. Les interventions respectives de Jaime et de Dunstan m'auraient fait rire dans d'autres circonstances, mais là, on venait carrément de s'en prendre à Coraline.

Puis au loup qui l'avait frappée, putain de gamin hyperactif (quoi que pour le coup je saluais sa réaction).

Puis tout le monde commença à s'agiter dans tous les sens et je lançais un bref coup d'oeil à l'Alpha assit au bar pour vérifier rapidement ce qu'il avait éventuellement en tête. Dans tous les cas, il fallait agir vite et il fallait agir bien, parce que tout le monde ici n'était pas superman et que des blessés, il y en avait déjà. « Sors ton flingue et vise bien, chérie. » Ceci étant dit, j'étais content de ne pas avoir trop bu pour le moment, ce qui me permit de me propulser littéralement de là où je me trouvais, en prenant mon élan d'un pied contre le comptoir où je laissais une trace visible dans le bois, pour fondre sur le chef du groupe d'intervention adverse. Si lui se retrouvait au sol, peut-être que ça calmerait ses sbires. Je ne leur adresserait même pas la parole, d'ailleurs, à ces lycans, car je tenais à incarner mon image du « colosse de l'arène » dont on retient le fait qu'il fait peur et qu'il hésiterait pas à te tordre le cou, même si t'es armé. Au mieux et que ça nous laisserait peut-être une chance d'installer le doute dans la salle. Néanmoins...

non, en fait j'étais carrément con d'avoir fait ça. Mais ça faisait du bien.
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 9 Fév - 20:56

J'échangeais un regard chargé de sous entendu avec Phoenix. Nous savions, bien sur, nous savions tout ce qu'il y avait derrière nos banalités échangées, tout ce que nous ne disions pas. Nous avions connu l'enfer de l'arène, et comme tout ceux qui nous avaient précédés, nous en étions ressortis changé à jamais, une fois que la pire par de nous même c'était révélé. Certains anciens vainqueurs se noyaient dans la boisson, parce que c'était dur de perdre toutes ses illusions, c'était dur de croire qu'on était quelque de bien, de juste, de loyal, puis d'entendre son nom être tiré au sort je jour de la Moisson. De sortir de l'arène, de se regarder dans le miroir et de voir quelqu'un de brutal, capable du pire pour sauvegarder sa vie, pour revoir encore les gens qu'il aime. Je savais parfaitement ce que ça faisait, d'être en colère. Non, plus que ça, de sentir la rage bouillonnait dans ses veines et de se dire qu'ils paieraient, jusqu'au dernier, même si c'était la dernière chose qu'on devrait faire dans notre vie. La porte s'ouvrit dans un fracas et je tournais immédiatement la tête, tout mes sens en alerte. Les larbins. Les larbins étaient là. Je connaissais la plupart d'entre eux, pour les avoir vu lorsque mon nom avait raisonnait dans le silence, le jour de la Moisson des Âmes. Je savais qu'ils étaient envoyés pour faire le sale boulot des Originels, et que leur présence ici ne signifiait rien de bon à venir. La soirée est finie. Tiens donc ? Le toutou en chef balaya la salle de ses petits yeux de fouine. Son regard passa sur moi et s'y arrêta quelque seconde. Je sentis ma mâchoire se crisper quand un sourire malsain se dessina sur ses lèvres. Je me contentais de le fixer, immobile. Son regard passa à Phoenix, à mes côtés, et son sourire fondit comme neige au soleil. Il nous aboya de ne pas bouger, nous invitant à faire d'éventuelle réclamation. J'aurais en effet deux ou trois choses à réclamer, mais je me retins de justesse. Il y avait peu de chance qu'ils partent comme ils étaient venus, ils étaient là pour une bonne raison, mais on pouvait toujours espérer s'en tirer sans trop de casse. Pourtant les choses dégénérèrent plutôt rapidement. Les provocations ne tardèrent pas à fuser contre les "forces de l'ordre". Je ne tardais pas à comprendre qu'il y avait ici quelqu'un que tous le monde semblait pouvoir voir, sauf moi. Peu importe ce qui se passa ensuite, mais ce fut trop pour Jaime, qui explosa son verre sur la tête du loup qui lui faisait face. Il se précipita au sol, sans plus regarder les hommes qui n'attendaient pourtant que ça à contre attaquer. Je me levais d'un bond, Jaime était bien trop exposé dans cette situation. Phoenix à côté de moi ne se fit pas prier non plus pour intervenir et d'un bon se jeta sur le chef du groupe. Je me précipitais devant Jaime tandis que deux autres hommes s'avançait vers lui, dans le but de régler leur compte. Ca suffit ! C'est totalement injustifié, vous n'avez rien à faire ici ! J'avais pour habitude de toujours laisser une chance de replis à mon adversaire, libre à lui de savoir s'il tenait ou non à la vie. Te mêle pas de ça gamine. Gamine ? Quand j'en aurai finit avec lui et que je l'aurai émasculé, il verra qui est la gamine. Je reconnaissais ce loup, il était là quand on m'avait envoyer dans l'arène. J'étais toujours armée, je ne pouvais pas me permettre d'être sans défense. En réponse, je tirais de ma bottine un couteau à fine lame, mon arme fétiche, discrète et efficace. Un troisième larbins intima tout le monde au calme, mais c'était peine perdu... On se calme ! Reprenez vos places ! Il fit un signe de tête en direction de Jaime, qui ne pourrait pas s'en tirer si facilement. Je levais le bras qui tenait le couteau, je ne les laisserai pas s'approcher de lui, il était concentré sur autre chose, quelque chose qui semblait me dépasser. Les loups se tournèrent vers moi, j'étais l'obstacle entre eux et leur proie. J'esquivais sans trop de mal le coup qu'il voulu me donner et j'en profitais pour contre-attaquer dans le même mouvement. Les lycans étaient rapides, incroyablement forts, de redoutables adversaires. Mais j'avais moi aussi de la ressource. J'entaillais profondément le bras de mon adversaire, mais ce ne serait pas suffisant, il s'en remettrait vite. En sentant que le deuxième loup s’avançait sur mon côtés gauche, je ne réfléchis pas plus et le plantais la lame dans le biceps, la seule partie de son anatomie que j'étais parvenu à atteindre. Mais là aussi, je ne causerai pas beaucoup de dommage. Le premier loup se cogna à moi avec force, me donnant un coup dans les côtes qui m'envoya à terre. Je me relevais sans attendre, le souffle cour et les côtes douloureuses, mais prête à contre-attaquer. Je jetais un coup d'oeil à Phoenix, pour m'assurer que sa situation n'était pas trop critique. Puis je portais mon regard sur Jaime, avant de me concentrer à nouveau sur le combat. Je n'étais pas de taille à gagner, certes, mais personne ne gagnait la Moisson par hasard. Ce n'était pas un hasard, un coup de chance, que je sois sortis vivante de l'arène. J'avais agis pour. La tension semblait être à son maximum dans le bar tout à fait tranquille quelque minutes plus tôt. J'attendais qu'ils passent à l'attaque, et ils avaient l'air de faire de même.
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 9 Fév - 22:48

Tendu, mais pas effrayé. Qui n'aurait pas été sur ses gardes alors que les toutous tentaient d'intimider. Qu'il était amusant de les regarder se donner un genre. Dunstan n'avait pas besoin de faire le chef pour en être un, il l'avait dans le sang, dans le regard, dans la hargne qui vivait dans ses veines. Il était mâle Alpha de droit, parce qu'il l'avait en lui et parce qu'il l'avait prit. Il n'était pas de ceux qui étaient lâches, qui abandonnaient. Il assumait, il se battait, et il ne craignait pas les chiens des Originels simplement parce qu'ils empestaient le vampire et qu'ils avaient des armes à la ceinture. Il aurait fallu de bien plus de chose pour ne serait que faire venir une once de peur en lui. Fou ? C'était bien mal juger Dunstan. Il était parfaitement bien dans sa tête, juste affreusement violent, et désireux de la guerre, car elle lui semblait incontestablement être le seul moyen de gagner. On disait que la violence ne menait à rien, et pourtant, c'était toujours vers elle que chacun revenait. Il n'y avait que ça de vrai. Le sang. La violence, si elle n'était qu'une illusion ce soir, ne tarderait pas à venir telle une vérité. Et cela commençait simplement par la parole, mais bientôt les gestes vinrent se joindre au reste. Dunstan n'avait d'affinité avec personne ici bas, et les humains étaient pour lui bien peu de chose. Il avait commit le crime d'en faire l'extermination lors d'un de ses raids pour une erreur d'information, mais il était bien loin de rougir de sa faute. Au contraire, il s'en contrefichait. Aussi, cette femme qui fut violemment poussé de son tabouret et qui essuya l'attaque d'un toutou frustré ne le toucha pas vraiment. On lui disait un cœur de pierre, ce n'était pas totalement faux. Dunstan ne bougeait que pour les causes qu'il estimait. Sauver une femme à terre ? Il n'était pas charitable.

Pourtant, cette bagarre, il y prit part, non pour sauver cette demoiselle – il fallait pas déconner non plus – mais bien parce que ces crétins de chiens virent le trouver, alors que les combats avaient commencé. Cela commença ainsi. Un verre se brisa, des chaises furent poussées, des cris s'échappèrent, des armes furent sortie, et Dunstan resta là, appuyé sur le bar à siroter sa boisson en regardant le carnage qui n'allait pas tarder à se dessiner sous ses yeux. Beaucoup des clients commençaient à fuir, à sortir, mais restèrent là pourtant le « gratin », si l'on peut dire. Si jusque là Dunstan n'avait pas bougé, admirant l'aisance avec laquelle Phoenix avait foncé sur l'autre chef de meute pour le démonter, il fut bien obligé de se décaler au dernier moment quand un crétin de toutou vint le trouver pour lui régler son compte, l'obligeant verser un peu du contenu de son verre par terre. Ah ben, il avait pas d'humour celui là, on pouvait dire qu'il rentrait clairement dans le tas. Mais Dunstan était clairement plus rapide, il avait cet instinct beaucoup plus sauvage dans le regard, et il lui suffit d'avancer un coup pour surprendre son adversaire et le plaquer contre le bar, avant de l'assommer d'un coup de boule. Ce qui ne manqua pas de sonner un peu le jeune homme, mais tant qu'a faire... Il lança avec une certaine ironie, et incertitude aussi il fallait avouer, quelques mots à son homologue Alpha :

« Joli coup mec. Gaffe derrière toi. »

Il jeta son verre vide sur le loup qui venait à eux, l'ustensile s'éclatant sur le visage du mec qui hurla énervé. Cette fois, la réaction fut trop lente, et Dunstan se retrouva lui même projeté dans un mur, atterrissant non loin de la jeune humaine qui avait gagné la Moisson, elle aussi visiblement en mauvaise posture, mais au moins, elle était debout. Sans trop de douleur, il se releva lui même, affichant au sbire qu'il avait en face de lui un regard rouge, désireux de violence et de sang. Ah ce n'était vraiment pas le meilleur moyen pour calmer les nerfs, mais au moins, ça défoulait. Il y aurait des blessés, peut être même des morts, mais qu'importait, l'instant présent était au combat, à la force brute, non pas forcément l'intelligence. Taper, mais avec finesse, et toujours éviter qu'on rende les coups, c'était le maitre mot. Il ne se laisserait pas reprendre à deux fois, car ce n'était pas une petite bande de louloup sans intérêt qui allaient lui faire peur. Dunstan avait vu bien pire dans sa vie. Oh oui... bien pire.

Était-ce un jeu, ou la survie ?
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Coraline Price
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyLun 10 Fév - 18:17

Who did that to you ?

Elle n’avait rien compris. Tout était allé beaucoup trop vite. En un rien de temps, elle s’était retrouvée contre le sol du bar, auprès d’un tabouret. Le coup n’avait pas fait mal, mais elle l’avait senti et c’était bien loin d’être agréable. Elle aurait dû savoir que parlementer auprès des larbins des Originaux ne pourrait servir à rien. Elle aurait dû savoir qu’ils ne pouvaient maintenant plus compter que sur eux-même. Si elle resta un instant sonnée, ce n’était pas seulement à cause de la violence dont elle venait d’être victime, mais aussi parce que, soudain, elle fut envahie d’une sensation de déjà vu. Eclair fulgurant, qui disparut aussi vite qu’il était venu, mais non sans lui laisser une étrange impression. Souvenir fugace qui avait disparu derrière un rideau opaque. Etait-il possible qu’elle ait pu le soulever, ne serait-ce qu’un peu ?

Mais l’heure n’était pas à l’introspection. Malgré sa chute, la réaction de Jaime ne lui avait pas échappée. C’était exactement ce qu’elle avait voulu éviter, et ce qu’elle avait indirectement provoqué. A cet instant, il semblait inévitable que les choses dégénèrent. Mais ils n’étaient pas seuls. Etait-il possible que, dans leur malheur, ils finissent par avoir un peu de chance ? Que le fait que trois anciens gagnants des jeux se trouvent là, présents, change quelque chose ? C’était tout ce qui restait, tout ce qu’ils pouvaient espérer. Il s’abaissa à sa hauteur, l’aidant à se relever. Elle ne put s’empêcher de le rassurer immédiatement. « Je vais bien, je n’ai rien mais ils vont te le faire payer. Tu devrais t’en aller, sortir par derrière. Il ne peut rien m’arriver de toute façon. »
A l’instant où elle prononça ces paroles, elle sut qu’elles seraient inutiles. C’était trop tard. L’affrontement avait commencé, et nul ne pouvait prédire quelle en serait l’issue. Ils attaquaient, terrorisant les clients, détruisant tout sur leur passage, blessant, menaçant de tuer. La violence était partout. Etait-ce donc là ce qu’était devenu ce monde ? Une terre à la merci d’un groupe de vampires et de leur bon-vouloir ?

Il existait différentes formes de revenants. Certains bienveillants, d’autres moins. Esprits frappeurs, entités vengeresses. Il lui était arrivé de sentir un point de basculement. La vive sensation que quelque chose pourrait à jamais changer. C’aurait dû être le jour de son mariage. Doucement mais sûrement, elle sentit cette rage monter en elle. Et elle la laissa venir, se transmettre aux objets autour d’elle, qui ne cessaient désormais de s’agiter, trembler, puis exploser. D’un coup, d’un seul, c’était comme si toute la colère qu’elle gardait au fond d’elle remontait à la surface. Jaime allait devenir une cible, et elle ne permettrait pas qu’il puisse lui arriver quelque chose. « Assez ! » Elle disparut pour réapparaître face à deux des sbires. Sans leur laisser le temps de réaliser qu’elle était à portée de main, elle les projeta en arrière. Ce ne serait pas suffisant pour les neutraliser. Elle n’était qu’un fantôme, ses capacités étaient limitées. Ils étaient plus nombreux, et visiblement coriaces, prêts à tout pour remplir leur mission en fidèles sbires qu’ils étaient.

Mais... Et s’il y en avait eu un de moins ? Ce n’était pas grand chose, mais ça pouvait faire une différence. Elle n’avait pas l’habitude de faire ce genre de choses, mais ce n’était pas la première fois. Elle choisit celui qui était la plus proche d’elle et fonça vers lui, tête baissée. Au lieu de se cogner à lui ou de lui passer au travers, elle disparut en lui.

Contrôler un corps qui n’était pas le sien était compliqué. Celui d’une créature surnaturelle encore plus. Elle l’avait déjà fait et savait par expérience qu’elle ne tiendrait pas longtemps, mais c’était toujours ça de pris. Il lui fallut bien quelques secondes pour se stabiliser et prendre le dessus. Plus l’esprit était faible, plus c’était facile et dans le cas de quelqu’un de déjà soumis, ça pouvait presque devenir un jeu d’enfant. Avoir accès aux souvenirs de quelqu’un d’autre était étrange, mais elle s’efforça de les laisser de côté et de retourna contre l’un des acolytes de son hôte, à la plus grande confusion de ce dernier, profitant de la force de celui qu’elle possédait. Elle ressentit une adrénaline rarement éprouvée auparavant. Ce corps avait l’habitude des combats physiques et elle le sentait.
Ce fut néanmoins bref. Elle sentit bientôt qu’il se battait, qu’il allait reprendre le dessus. Elle s’efforça alors de s’exposer, former une cible facile, espérant que quelqu’un ait la présence d’esprit de le tuer de quelque manière que ce soit avant qu’elle soit éjectée de ce corps.
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 2 Mar - 21:43


you better call the police.


Now I’m not afraid to do the lord's work, you say vengeance is his, but imma do it first. I’m gonna handle my business in the name of the law.

Ils avaient renversé Coraline. Ils l’avaient bousculée, frappée même, et toi, tu n’avais pas supporté. Tu ne supportais pas qu’on s’en prenne à ceux que tu chérissais, et encore moins lorsque tu pensais lesdites personnes sans défenses. Il s’avérait que c’était loin d’être le cas de Coraline ; sauf que cela, tu l’ignorais pour le moment. Pas pour longtemps.

Autour de toi, la situation dégénéra brutalement. Les loups n’étaient visiblement pas invités à la petite fête de ce soir, et les quelques clients du bar dotés d’assez de couilles pour se manifester étaient clairement en train de leur imprimer l’idée sur la tronche à coups de divers objets, couteaux, coups de patte ou de poing, et que savait-on d’autre. Toi, tu essayais vainement de voir si Coraline allait bien. Vainement, oui, car il te parut soudain évident qu’à l’état de fantôme, il y avait peu de risque pour qu’elle subisse un quelconque dommage matériel.

Phoenix venait de se jeter sur le chef de meute. Logan, elle, venait de s’interposer entre toi et les quelques loups qui avaient eu pour excellente idée de prendre la décision de t’infliger une correction bien méritée. T’avais fait du mal à leur grand manitou, yo. Et puis, Dunstan se mêla à la bataille. Et tout le monde semblait parti pour faire payer leur impudence à cette bande de lèche-bottes des sangsues. Coraline, elle, se redressa, et te suggéra de prendre la fuite. Tu manquas de t’étouffer avec ta propre salive, tout bon idiot que tu étais. Te tirer ? Et puis quoi encore ? Pour autant, tu ne pouvais qu’admettre sa lucidité ; tu n’étais pas parti pour te tirer indemne de cette petite fête.

Mais, soudain, elle disparut. Tu te redressas d’un bon, glissant sur le sol, ta main métallique râpant sur les morceaux de verre, mais bien heureusement incapable d’être blessée. Et tu retrouvas pied, pourtant légèrement oscillant. Tu pris le temps d’enlever ta veste, et de la lancer de l’autre côté du comptoir ; de toute manière, tout le monde était occupé, tu ne risquais pas d’avoir à faire à un adversaire d’ici quelques minutes. Pourtant, au moment où tu te retournais, levant un peu ton bras bionique par inadvertance, tu sentis le choc violent entre celui-ci et le crâne d’un parfait inconnu. Ou plutôt, de l’un des loups avec qui Logan dansait depuis tout à l’heure, habile mais mortel jeu de couteau. « Ouuuups, désolé. » Un minuscule instant de latence. Tu évites un coup qu’il te lance, espères qu’elle aura la clarté d’esprit de le poignarder pendant ce temps-là. « Non en fait je suis pas désolé. » Tu évitas un autre coup. Au moment même où le seul loup qui semblait passé entre les mailles du filet s’approchait de toi, par derrière, grondant.

Le coup de feu éclata dans le petit établissement, et tu te tournas vers le lycanthrope sous forme humaine qui venait de pousser un hurlement retentissant. Puis, tu ne pus t’empêcher de regarder la patron du bar qui, derrière son comptoir, abaissait lentement sa carabine, les narines dilatées sous la colère. Il ne hurlait pas. Savait que ça ne servait à rien. Mais il ne laisserait pas ces goujats détruire son bar sans réagir, c’était certain. Cependant, ils étaient désormais deux à s’intéresser à toi. Ton bras bionique se modifia, des larmes jaillirent un peu partout sur sa surface, et tu balanças un bon coup dans le flanc du loup qui venait de t’attraper par derrière et de t’enlacer avec force — mais clairement pas pour un câlin tout doux. Il grogna, et tu lui écrasas le pied avec véhémence. Celui qui avait pris une balle venait de se transformer, et tu pris peur lorsqu’il se jeta sur toi. Ton pied trouva le coin de son museau, et lui claqua la mâchoire sur la langue, le forçant à reculer en jappant de douleur. Y avait pas à chier ; gigoter, ça faisait parfois des dégâts. Tu entendis le patron recharger à nouveau son arme plus que tu ne le vis. Mais, non loin de là, un loup se comportait étrangement. Il semblait immobile. Il semblait ne pas résister. Ne rien faire. Et Coraline, où était-elle ?

Tu n’étais pas sûr d’avoir compris. Et pourtant, tu crias. « VISEZ L’AUTRE LÀ-BAS ! » Tu continuais de t’agiter. Ton bras bionique finit par s’emparer de la nuque de l’autre, et le patron du bar t’avait écouté, collant une balle dans la tête du lycanthrope étrange. Tu serras de toutes tes forces, et il commença à son tour à essayer de se dégager. Mais finalement, lorsque ses dents parfaitement humaines se refermèrent sur ton cou, tu ne pus retenir un cri, et tu le lâchas, la position étant trop confortable pour être maintenue.

Vous étiez tous occupés, semblait-il. Chacun son adversaire. Le patron rechargeait à nouveau son fusil. Tu aurais aimé avoir le temps de chercher Coraline du regard. Mais le lycanthrope, bien plus puissant que toi, commençait à s’éloigner. Ton crâne heurta le bar, et tu le soupçonnas de t’en avoir approché volontairement, dans l’intention que tu te blesses. Mais tu fus quelque peu sonné par le choc. Et tu n’arrivais à rien faire. Lorsque tu repris tes esprits, tu recommenças à te débattre. Il avait lâché ton cou. Le sang coulait dans ton col, et tu souffrais. Bordel, les loups devenaient cannibales même sous forme humaine ; mais où allait le monde ? « LÂCHE-MOI CONNARD, MERDE, FUCK YOU, VA TE FAIRE ENCULER, VA TE BROSSER AVEC DU BARBELÉ, J’TE JURE ENLÈVE TES SALES PATTES DE MOI OU J’VAIS TE - » Tu ne pus conclure. Sa main se referma sur ta gorge, et il commença à serrer avec force. Bien vite, l’air te manqua. La pression qu’il exerçait t’étouffait plus que le manque d’oxygène. Tu te débattais comme un beau diable, grillant les réserves.

Mais que voulais-tu qu’on te dise, Jaime ? Tu l’avais cherché. Et il n’y avait plus qu’à prier que quelqu’un se soit sorti des griffes de son adversaire et puisse désormais t’aider.

T’aider, oui.
Avant que les renforts ne débarquent et ne vous fassent la peau.

Six, c’est trop peu, vous ne trouvez pas ?


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Coraline Price
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 9 Mar - 19:30

Who did that to you ?

Tout sombrait dans le chaos. Le lieu qu’elle connaissait, celui dans lequel elle travaillait chaque jour, dans lequel elle se sentait toujours en sécurité. Jusqu’à aujourd’hui. Elle ne reconnaissait plus rien, elle ne se reconnaissait plus elle-même. Elle aurait souhaité que Jaime s’éloigne, qu’il sorte du danger. Mais elle savait qu’il n’en ferait rien, oui elle le savait. Elle le connaissait trop bien. Qu’allait-il se passer ? A part elle, tous étaient en danger. Il était hors de question qu’elle reste là sans rien faire. Le combat n’était pas vraiment son fort. Elle n’était pas, comme les autres, une gagnante des jeux. Mais elle avait d’autres capacités. Des capacités qu’elle devait utiliser, c’était même le moment ou jamais.

La possession n’était pas son fort. C’était étrange, trop étrange et elle n’en avait que peu l’habitude. Elle se retrouvait à l’intérieur d’un autre, et avait soudainement accès non seulement à son enveloppe charnelle, mais aussi à ses souvenirs, parfois même à ses pensées. Elle flottait dans un monde qui lui était inconnu, où elle devait se battre afin de garder sa place. C’était la première fois qu’elle possédait un lycan. Il se battait, plus fort que les autres, mais il avait également un esprit porté sur la soumission, ce qui était à l’avantage de la revenante, en faisant un être bien plus aisément manipulable. Elle se mouvait, imposant sa volonté propre, ayant désormais la capacité de s’en prendre à ceux qui les menaçaient. Elle bénéficiait de la force de son hôte, bien supérieure à la sienne, mais surtout d’un certain effet de surprise qui lui permit d’agir plus efficacement.

Mais ce ne fut que de courte durée. Bientôt, elle sentit sa résistance faiblir peu à peu. Elle devait lutter, et elle ne pouvait le faire sur deux fronts à la fois. L’énergie venait à manquer, elle s’affaiblissait considérablement. Se mettre en avant, pousser les autres à neutraliser son hôte était la seule chose qu’elle avait trouvée. Et cela fonctionna. C’était la toute première fois qu’elle possédait un individu durant le temps de sa mort. Elle ne vit pas qui avait tiré, mais pour la première fois depuis le jour où elle-même avait poussé son dernier soupir, elle sentit quelque chose qu’elle avait bien cru avoir oublié : la douleur. Une douleur intense qui lui transperça la tête, suivie de la soudaine impression de ne plus pouvoir respirer, le sentiment d’étouffer. Elle se libéra d’un coup, rejetée hors du corps désormais sans vie du loup. Elle inspira profondément, ayant soudain un sentiment de libération et de soulagement, mais qui ne dura guère.

Malgré les efforts de chacun, les choses semblaient aller de mal en pis. Et elle craignait que des renforts ne finissent par arriver, alertés par la lutte acharnée qui se produisait sous ses yeux. Ils étaient inférieurs en nombre et elle avait peur que malgré le fait que certains soient bien entrainés au combat, ce ne soit pas suffisant. C’est alors qu’elle vit Jaime. Jaime qui était attaqué. Elle le voyait, qui peinait à respirer, tandis que les doigts de l’un de leurs agresseurs se resserraient autour de sa gorge. Instantanément, une colère sourde s’anima en elle. Et elle perdit tout contrôle.

Elle ne réfléchissait plus. Tout ce qu’elle gardait en tête, c’était Jaime, menacé. Et ce couteau tombé près du comptoir. Un instant suffit. Un instant durant lequel elle perdit la raison. Elle disparut, pour réapparaître près de l’arme qu’elle ramassa. Elle réapparut une nouvelle fois juste derrière le loup, et lui planta la lame dans le dos avec une force dont elle ne se serait jamais crue capable. Alors, elle prit conscience de ce qu’elle venait de faire, comme si elle se réveillait d’un cauchemar. Elle eut un mouvement de recul. Elle ne l’avait probablement pas tué, mais l’avait suffisamment blessé pour qu’il pousse un cri de douleur et relâche son emprise. Lorsqu’elle baissa les yeux, elle tenait le couteau ensanglanté à la main. Jamais encore elle n’avait blessé personne de cette manière. Elle retrouva ses esprits se précipita sur son ami, inquiète. L’heure n’était pas à l’auto-apitoiement, certainement pas, mais à l’urgence, et peu importe ce qu’il fallait faire pour arriver à s’en sortir. « Tu vas bien ? » 
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyLun 7 Avr - 1:05

Le sol était un peu dur. Mais rien qui ne soit difficile à appréhender pour un loup qui, comme Dunstan, avait eut l'habitude de rencontrer celui ci au cours de nombreuses batailles. Alors certes, il aurait préféré la tranquillité pour boire un verre bien sympathiquement, décompresser de quelques soucis qui commençaient sérieusement à lui prendre la tête sans compter les derniers évènements dans la ville qui semblaient mettre en péril ses plans. Mais il devait avouer que détendre ses muscles pour frapper un peu ne faisait pas de mal. C'était un bon entrainement, et si le danger semblait bien présent, la mort et la souffrance n'étaient pas ce que Dunstan craignait. Il se fichait pas mal du sang et des os brisés, de la peine et des maux qui finiraient par chanter leurs mélopées entre murs détruits de l'établissement et les cadavres jonchant le sol au milieu des chaises et tables éclatées. Alors s'être fait envoyé au tapis par un de ces toutous des vampires ne touchait en rien l'égo du mâle Alpha. Pour un peu, il aurait laissé échapper un rire cynique, et bien que rien ne l'en empêchait, il se contenta de sourire malgré son dos un peu douloureux. Il n'eut besoin que d'un mouvement rapide de ses bras et de son bassin pour revenir sur ses pattes. Un regard, et il pouvait observer toute la scène. L'oreille tendue, il entendait les cris, la rage et bientôt les cœurs qui cessaient leurs éternels battement. Le coup de feu aussi. Alerté, le jeune homme releva les yeux vers la source de l'explosion, derrière le bar. C'était le patron qui avait sorti l'artillerie lourde et qui venait de tuer l'un des loups ennemis venu foutre le bordel dans son établissement adoré. Tant qu'il ne leur tirait pas dessus, Dunstan s'en fichait pas mal, ce n'était qu'une aide en plus. Et il n'était pas de trop.

Trop tard.

Le jeune homme ne réagit pas assez vite, un autre loup qu'il n'avait pas encore vu venait de lui rentrer dedans pour le pousser à nouveau par terre. Cette fois, le choc encaissé fut plus douloureux, et à vrai dire, il semblait bien qu'un ou deux os de ses côtes venaient de se briser, réveillant une douleur vive et lancinante dans tout son corps. Et puis, l'orgueil était blessé de se voir ainsi jeté au sol comme un vulgaire animal. D'un grognement peu amène, Dunstan regarda son adversaire, et malgré que sa position le rend inférieur, il ne manquait pas de le regarder avec un certain mépris. Puis d'un souffle presque moqueur, il lui rétorqua :

« Toi, tu vas pas aimer ce que je vais te faire. »

Et sans attendre quelconque réaction, il réagit mue par l'instinct de l'animal en lui. Il effectua une roulage latérale puis se redressa aussi vivement que l'ombre des lumière vacillante du bar permettait de voir. Sans que l'autre ne réagisse, il se plaça derrière lui pour le saisir en traître par la gorge et commença à l'étouffer. Il ne s'arrêterait pas là. Il ferait durer le supplice, ferait agoniser la créature entre ses mains. Ah il se débattait. Ah il tentait de fuir. CRAC. Dunstan brisa net le cou du loup qui tomba raide au sol. Sa colonne vertébrale était brisé, et la mort venait de prendre l'animal qui devant lui laissait désormais paraître des yeux vitreux et vide de toute vie. Cela en faisait déjà plus ou moins deux, si le compte était bon. Une main sur le torse, Dunstan mesura la douleur qui continuait d'imprégner ses os et qui tendait à le faire grincer des dents. Comme s'il avait eut besoin de ça maintenant... Il fallait espérer que ça ne s'aggrave pas plus.

Mais les choses étaient encore loin d'être terminées. Au même instant, le mâle Alpha perçu le cri d'un autre chien des Originels. Ce n'était pas sa souffrance qui alerta le jeune homme, mais bien que ce foutu esclave menaçait un des clients. Pas que Dunstan était vraiment enclin à faire une bonne action, et par ailleurs, il n'aurait pas à remercier ce gringalet qui avait sciemment démarré cette bagarre. Mais fallait croire qu'il était dans un bon jour – ou tout simplement était-ce l'envie du loup que de faire un petit carnage.

Le toutou que venait de blesser Coraline n'était pas touché mortellement, mais assez pour n'être plus qu'une petite chose à régler. Sans trop se soucier des deux autres, Dunstan les approcha pour s'occuper du loup, saisissant le couteau de la jeune femme, prêt à finir le travail. Il se contenta seulement de lui mettre la lame sous la gorge. Désormais, il suffisait d'un coup sec pour en finir avec lui, mais peut être qu'un petit otage pouvait servir de source d'information. Et puis... Dunstan restait celui qu'il était, le chef de meute prêt à recruter ceux qui souhaitaient définitivement se défaire du joug des vampires. Dans tous les cas, en garder un vivant n'était peut être pas une mauvaise idée. Et si ce n'était pas lui... hé bien cela en serait un autre. A vrai dire, cela ne manquait pas vraiment dans les parages, outre ceux qui gisaient au sol. Enfin seulement, il remarqua la blessure au cou de Jaime, humant l'odeur très alléchante du sang. Il se contenta de regarder de loin, avec pour commentaire, pour une fois pas trop méprisant :

« C'pas mortel mais vaut mieux soigner ça vite avant d'en attirer d'autres. »

Dans le patelin, le sang n'était pas vraiment gage de discrétion.

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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyVen 6 Juin - 10:18

SECONDE FOUILLE
you better call the police, call the corner.

who did that to you ?

C’était le bordel. Et rien ne s’était passé comme prévu. Walter ne comprenait plus rien ; mais ça, il l’avait bel et bien saisi.

Très rapidement, les hostilités furent engagées. Les sept loups, lui y compris donc, se retrouvèrent agressés par des clients du bar se connaissant visiblement, et n’ayant pas pour objectif de laisser leur soirée être pourrie si facilement. Ni leurs amis être attaqués. Le chef de meute avait bien entendu noté la présence de trois anciens vainqueurs des Moissons des Âmes. Il ne voulait pas leur mort. Il aurait même aimé que grâce à cela, les choses se passent plus calmement. Mais malheureusement, deux sur trois étaient de parfaits cons. Et ça, tout le monde le savait. Il les connaissait. De nom. Tous les trois. Et de réputation. Les autres clients, pas nécessairement. Il avait voulu s’attaquer à eux. Mais en vain. La connerie n’épargnait visiblement personne ; pas même les vainqueurs de la Moisson des Âmes.

Bientôt, les quelques clients ayant décidé de faire de cette fouille un véritable cauchemar pour leurs agresseurs se retrouvèrent submergés. Ils étaient moins nombreux que leurs assaillants. Mais ils n’en démordaient pas. Lorsque la serveuse disparut, l’un des lycanthropes sembla comme possédé. Et ce fut ce moment que choisit le patron du bar pour l’abattre d’une balle entre les deux yeux, sur un hurlement de ce Keeler-Waldau. Ce petit con paierait. Il s’en faisait la promesse. Et il savait, qui plus est, que les Originels l’avaient en ligne de mire. Patience, petit. Ton tour viendra.

La mort, partout. Un client du bar a été tué par le chef de meute. Beaucoup se sont enfuis. Deux loups sont morts. L’un a été poignardé, et est désormais menacé par un autre chef, d’une meute qu’il ne connaît pas ; un lycanthrope que les autres reconnaissent cependant à l’odeur comme étant un mâle alpha. O’Malley aussi en était un. Et il se débattait de son côté avec un loup, qu’il venait d’achever. Malheureusement pour lui, l’attention de Logan Rosenbach, dans son dos, prit un coup dans l’aile lorsque son adversaire parvint à lui déboîter l’épaule. Elle s’affaissa au sol. Au moment où Phoenix O’Malley perçut son cri de douleur, il se retourna. Il ne perdit pas son sang-froid et attrapa son adversaire du moment pour le jeter sans ménagement sur l’agresseur de Logan, qu’il débarrassa ensuite de son arme d’un coup de pied. Cependant, l’un des derniers loups debout le prit pour cible. Une balle en argent dans l’épaule, et d’un grognement terrible, O’Malley recula.

Ce fut ce moment que choisit Walter, le chef de meute, pour rappeler ses loups d’un cri bref. Au total ? Deux pertes, un otage. Ils n’étaient plus que quatre. Quatre, face à une bande de psychopathes défiant l’autorité instaurée par les Originels. Mais cet abruti de Bartle avait tenté de tuer Logan Rosenbach. Quel crétin. Cette fille était une vainqueur de la Moisson des Âmes. L’éliminer n’avait aucun sens. Elle était faite pour être un exemple. … Un exemple ?

Son dernier acolyte debout avait la langue trouée par ses propres dents. Bartle et le loup qui l’avait heurté se redressèrent, et le lycan reprit son arme en main. « La fille. » ordonna le chef de meute. D’un geste pénible, son larbin attrapa la vainqueur par les cheveux pour tenter de la traîner jusqu’à son supérieur. Elle essaya de se débattre, mais le quatrième petit soldat la sonna d’un coup sur le crâne. Un otage chacun, maintenant. O’Malley avait reculé vers le reste de la petite bande. Et, au-dehors, du remue-ménage commença à se faire entendre. Le patron du bar maintenait son fusil baissé, n’ayant cependant pas l’air franchement amical. « Sur ordre des dirigeants de cette ville, je vous somme d’arrêter toute tentative de défense. » Le ton était mauvais. Le patron leva son fusil vers Walter, menaçant. « Laisse-la tranquille. »

Ce fut à cet instant que la porte du bar s’ouvrit à nouveau. Une dizaine de nouvelles silhouettes, l’air bien moins commodes, entrèrent. Et, à leur tête, Andrew Murphy, l’un des loups Alphas les plus compétents des Originels. Murph’, songea Walter. Rien qu’ça. Un sourire passa sur les lèvres du chef de meute nouvellement arrivé. Et, subitement, d’un geste trop rapide pour être humain, il dégaina son revolver et tira. La jeune fille s’effondra, le crâne transpercé par une balle. Un hoquet de surprise, de la part de Keeler-Waldau. Il tenta de se redresser brusquement. « ESPÈCE D’ENFOIRÉ ! » Grondant, Walter le mit en joue. « Ouvre encore une fois ta gueule, et t’es le prochain. » « Calme. » ordonna Murphy. « Voilà ce qui arrivera à ceux qui tenteront de résister ou qui l’ouvriront à partir de maintenant. Est-ce que j’ai été clair ? » « Qu’est-ce que vous voulez putain ?! » BAM. Le patron s’effondra derrière son comptoir. Un sursaut agita le reste de l’assemblée. Sans l’ombre d’un sourire sur ses traits, désormais, Murphy scruta le reste de l’assemblée de ses petits yeux rentrés au fond de ses orbites, menaçant. « Je pensais m’être fait clairement comprendre. » lâcha-t-il, détachant avec application chaque mot.

Le silence se fit. Les loups se déployèrent progressivement pour boucher la sortie. Deux d’entre eux se détachèrent du groupe, et attrapèrent les civils restés sur les bords de l’établissement. L’un d’eux tenta de s’échapper. Il s’effondra avant d’avoir atteint le fond du bar, tué d’une balle dans la tête. Encore un. « Les instructions ont changé. Quiconque résistera sera immédiatement abattu. Vous allez être conduits devant les Grands pour répondre de vos affronts. » Il marqua une légère pause. « Et quelle belle brochette… » Cette fois-ci, personne ne l’ouvrit. Murphy fronça les sourcils, et leva son arme. Un nouveau tir. Le lycanthrope pris en otage par Bradshaw s’effondra également. Pas d’otages. Que des cadavres. « Bien. Approchez, un à un. Et pas de mouvements brusques, c’est clair ? » Il vérifia le chargeur de son arme.

La situation avec atteint son paroxysme, niveau merde. Il n’y avait pas à dire. Ils étaient mal. Et à moins d’une intervention divine — ou maligne — les quatre résistants et les quelques clients restants allaient passer un très mauvais moment.

Ou risquaient, surtout, de ne plus pouvoir en passer du tout.


bilan et informations.

En raison de la suppression de Phoenix O'Malley et Logan Rosenbach, nous avons décidé de mettre en place une intervention du PNJ pour faire avancer les choses. Voici donc un petit bilan des événements :

→ deux lycanthropes sont morts : l'un tué par le patron du bar alors que Coraline possédait son corps pour l'immobiliser, et l'autre tué par Dunstan.
→ le lycan qui s'attaquait à Jaime a été blessé par Coraline, et maintenu en otage par Dunstan.
→ un lycan est sous forme lupine et un peu mal. Il s'est retranché avec ses collègues.
→ Logan Rosenbach a été prise en otage par les assaillants de l'établissement.
→ dix nouveaux lycanthropes sont entrés dans le bar. À leur tête, Andrew Murphy, l'un des lieutenants des Originels.
→ immédiatement, l'ordre fut rétabli. Murphy abattit dans l'ordre : Logan Rosenbach à titre d'exemple pour les résistants — le statut de vainqueur ne protège donc en rien —, le patron du bar pour son non-respect des consignes, son affront et car son établissement était de toute manière en liste noire, et l'otage pris par Dunstan.
→ les ordres sont de ramener les résistants restants (Jaime Keeler-Waldau — blessé au cou —, Coraline Price, Phoenix O'Malley — blessé à l'épaule — et Dunstan Bradshaw) aux Originels, ainsi que les éventuels clients n'ayant pas été abattus ou n'ayant pas eu le temps de s'enfuir.

Un petit coup de main pour que les résistants restants puissent s'enfuir ne serait pas de trop, il faut avouer. Un MP a été envoyé aux récents inscrits, en quête d'éventuels sauveurs. Les inscriptions sont donc à nouveau ouvertes, dans ce sujet.

Les résistants peuvent bien entendu répondre, mais les hostilités sont terminées : ils sont en trop mauvaise position, et ne tenteront rien, du moins pas sans un coup de main extérieur. En cas d'absence de nouvelles inscriptions, des PNJs seront introduits pour vous sauver la mise. Wink

Pour toute question, n'hésitez pas à contacter Jaime D. Keeler-Waldau.


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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyDim 8 Juin - 15:24

« Hey, j’connais un bar sympa dans le coin, ça te tente ? » - « Mhm, pourquoi pas ! » En cette nuit, Sam était de très bonne humeur, tout comme Kydd qui n’avait pas succombé depuis plusieurs jours déjà, que ce soit à sa soif parfois si prenante, ou à quelques accès de colère qu’il parvenait enfin à contenir. Un peu comme un gamin que l’on récompensait pour s’être bien comporté, le mioche avait eu le droit à une sortie, sans la moindre contrainte. Un peu surpris, Kydd avait d’ailleurs demandé confirmation, et son géniteur lui avait affirmé que la ville était sûre pour la soirée. Certes, cela aurait pu intriguer n’importe qui, mais pas le jeune vampire qui était bien trop content pour se poser quelques existentielles questions sur la connaissance qu’avait son « père » du monde alentour.

Au détour d’une rue, Kydd s’engagea dans un autre, mais aussitôt son paternel le prit par le bras et l’arrêta soudainement « C’est par là ? » - « Euh ouais … Pourquoi, y’a un problème ? » - « Non non … Rien … » puis il le relâcha, non sans rester un tantinet sur les nerfs, comme si quelque chose le rendait vraiment nerveux. D’ailleurs, Sam ne tarda pas à presser le pas, obligeant presque le duo à courir. Cette fois, ce fut le gamin, un peu vexé par le peu de confiance qu’on lui accordait, qui grommela en faisant s’arrêter son aîné « Bon, c’quoi le problème ? » - « Y’en a pas j’te dis. C’est juste que … Je n’aime pas cet endroit ! » Kydd jeta un œil aux alentours et soupira, peu convaincu. De mémoire, le coin avait toujours été plutôt calme, alors pourquoi diable son géniteur était-il à deux doigts de se faire dessus ? Il eût très vite la réponse, quand un coup de vent porta quelques effluves familières, droit dans ses narines.

Comme s’il avait été frappé par l’évidence, il se referma aussitôt et changea complètement de sujet « Ca pue … » - « On est à deux mètres d’une bouche d’égouts, tu veux que ça sente quoi, la rose ? » - « Ca pue le chien mouillé. » Et pas n’importe lequel vu la tête qu’il avait. « Je vois … Bon, on s’tire de là … » - « Y’a un truc qui va pas … » Et aussitôt, le gamin s’engagea dans la rue perpendiculaire, déterminé, suivi de près par Sam qui n’avait qu’une envie : se barrer le plus loin possible d’ici ! Bien qu’il avait discrètement essayé de l’éloigner de là, l’aîné du se rendre à l’évidence et cracher le morceau pour épargner son protégé, alors qu’ils n’étaient plus qu’à une cinquantaine de mètres d’un autre bar, où il semblait y avoir de l’activité vu le bordel qui y régnait !

« C’est une descente. On se tire, maintenant. » - « Quoi ? Mais comment tu sais ça toi ? » - « J’ai mes sources … Et quand j’te dis qu’on se tire, tu la fermes et tu obéis. » Le visage du gamin se transforma, et c’est avec une mine déconfite qu’il lâcha « T’étais au coutant ? Y’a des gens qui sont en train de se faire massacrer par des putains de chiens enragés, et toi tu passes à côté, sans rien dire ? » - « Dans ILS VONT NOUS TUER S’ILS NOUS VOIENT, tu ne comprends pas quoi ? » - « Depuis quand t’es devenu si lâche. » - « Putain Kydd, si je t’ai sauvé de quelques loups, c’est pas pour que tu ailles te jeter dans la gueule d’une meute entière ! » Il y eût un silence, et d’un ton mesuré et froid, le gamin lui rétorqua « Je t’ai pas demandé de me sauver. Si j’ai envie de leur rouler une pelle avec mes crocs, c’est mon problème, pas le tien. Tu n’as pas besoin de m’aider, ni de rester. Et puis rends-toi à l’évidence, j’suis une épine dans le pied, un aléa merdique dans ta petite vie, alors si j’claque, t’y gagneras au moins quelque chose : la paix ! » Et il partit devant, laissant son géniteur sur le cul, incapable d’y répondre quoi que ce soit.

Arrivé de l’autre côté de la rue, face au bar, le vampire chercha quelque chose, n’importe quoi pour l’aider dans sa tâche … Et il ne trouva rien de mieux qu’un parterre gravillonné. Ceci lui donna une sale idée, et il se saisi de plusieurs cailloux, qu’il balança le plus vite et le plus fort possible, presque comme les balles d’un flingue, contre les larges vitres du bar. L’effet fut immédiat et escompté : les plaques de verre étaient complètement pétées, et il avait maintenant une vue partielle sur ce qu’il se passait. La simple vue de ces créatures qu’il détestait tant le rendit complètement dingue, et il n’eût alors plus qu’une envie : leur faire la peau, quitte à y passer. « HEY LES LOPETTES, VOUS SAVEZ QUE C'EST DELOYAL D'ATTAQUER EN MEUTE ? LÂCHES ! »

Il allait les tuer, les dépecer, faire des sacs avec leurs peaux, les brûler vifs … Il y avait tellement d’idées morbides qui lui traversaient l’esprit, que le gamin n’était plus en mesure de laisser la raison le dominer. « Calme-toi, sinon tu vas faire un faux pas et claquer avant même d’avoir pu en approcher un. » Derrière lui, Sam s’était finalement approché, tout en restant dans la pénombre « Commence par te protéger, fais en sorte qu’aucun ne puisse t’atteindre, sinon tu seras tout sauf utile. » Les conseils du vampire agirent comme un électrochoc, et repensant à ce qu’il lui était arrivé, à l’incapacité de faire face, tous ses muscles se contractèrent tandis que son don s’activait. Une large barrière se forma, invisible à l’œil nu et pourtant bien là. Elle couvrait une partie de la façade, soit les vitres brisées et la porte d’entrée. Incapable de faire plus, et surtout d’attaquer tout en se protégeant, il demanda alors à son géniteur « T’es bon aux fléchettes ? » - « Plûtôt ouais ! J’ai des années d’expérience dans les bars. Pourquoi ? » - « Parce que contre des cibles mouvantes et avec des cailloux comme projectiles, t’as intérêt à faire mieux que moi bourré ! »

Sam esquissa un sourire et s’arma d’une poignée de cailloux, qu’il ne tarda pas à balancer le plus fort possible en visant la tête des chiens qu’il avait finalement décidé de combattre, quitte à y perdre beaucoup par la suite … S’ils s’en sortaient vivants du moins !

HRP :


Dernière édition par Kydd S. Lewis le Mar 10 Juin - 21:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyLun 9 Juin - 23:07



WHO DID THAT TO YOU ?

❝  feat. Jaime - Coraline - Dunstan - Kydd - Sinead ❞




« Ne laisse pas la peur de perdre être supérieure à l’excitation de gagner. »



Une soirée dans un bar ? Pourquoi pas. Cela fait un moment que je n'y ai pas remit les pieds. Fréquenter les bars est une chose que je fais peu souvent. Mais une fois de temps en temps, ça ne tue personne. De plus, le temps ne me motive guère à traîner dans la ville. J'aurai pu faire une ronde ou encore, me poser dans le parc avec ma guitare et me détendre comme à mon habitude, mais non. Sincèrement, la musique n'est pas mon amie ce soir ... Tranquille, je me promène dans les rues, tirant sur ma cigarette comme à mon habitude. Mes narines me chatouillant soudainement, je m'arrête un instant et recrache la fumée de ma cigarette sur le coté, tout en humant l'air qui m'annonça immédiatement la présence d'une meute non loin. Des lycans ... Mais que font-ils ici et en meute ? Leur présence ne doit pas être anodine. Une raison est obligatoire, car un lycan ne va jamais quelque part, par hasard.

Je ne me soucie cependant pas d'avantage et reprends ma marche comme si de rien était. Mais un violent bruit cristallin tel une vitre qui se brise m'interpelle et me fait immédiatement m'arrêter et reporter mon attention sur une bâtisse qui semble bien être un bar. Oui, s'est bien ça. Un bar, infesté ... de lycans visiblement enragés. Ohlà, ce n’est pas bon ça. Ce n'est pas bon du tout. Je tire une dernière fois sur ma cigarette et vois mon regard se diriger sur deux hommes qui s'amusent à jeter des cailloux contre les vitres de la bâtisse. L'un d'eux semble avoir perdu l'esprit. Du moins, il semble complètement surexcité. Ses mots ne viennent pas à passer dans l'oreille d'un sourd. Je ne pu que les approuver d'ailleurs.

« HEY LES LOPETTES, VOUS SAVEZ QUE C'EST DÉLOYAL D'ATTAQUER EN MEUTE ? LÂCHES ! »

Il n'a pas tord. Mais après tout, les loups attaques toujours en meute. Ils se voient comme étant une grande famille. Ce qui est loin d'être le cas des originels, raison pour laquelle je les déteste tant d'ailleurs. La présence des lycans et leur comportement me fais mal au coeur malgré tout ... Pauvre créatures, vous qui deviez vivre tranquille, voici ce à quoi les Originels vous ont amené. J'ai bien pu en sauver un, mais malheureusement, leur nombre avait été bien trop élevé pour que je puisse tous les libérer. Mon regard fixe un instant quelques lycans enragés, me rendant un brin nostalgique. Quand je pense que si je ne l'avais pas aidé, Salem serait peut-être dans cette meute.

Dans la pénombre, j'observe la scène un instant, écrasant ma cigarette au sol à l'aide de mon pied tout en scrutant les environs de mes prunelles. Malgré les menaces reçues, les deux hommes ne rebroussent pas chemin. Au contraire, leur hargne s'accentue, les faisant re lancer des cailloux contre la façade. Silencieux, j'analyse un instant la situation. Si des lycans visiblement au service de mes semblables sont là, à encercler la bâtisse, cela signifie que des otages ne sont pas loin. Sans blague, des lycans encerclent la bâtiment il ne peut donc qu'y avoir des innocents enfermés à l'intérieur. Ben mon vieux Nyx, ce ne sera pas ce soir que tu pourras aller siroter un verre tranquille je crois bien.

Comprenant que la situation est catastrophique, je libère ma force vampirique dans sa totalité et libère également mon aura de façon à ce que les canidés présents me reconnaissent avec facilité. Mes prunelles bleues scintillantes, fendent la noirceur. Lentement je m'avance vers le bâtiment et ne fais pas spécialement attention au vampire qui continue de jeter des cailloux contre les vitres. Du moins, je ne fis pas attention tout de suite. Mais le fait de voir qu'une des portes à l'arrière du bâtiment est gardée par lycan, me semble être une bonne chose. Un rictus se dessine sur mes lèvres puis, c'est de ma célérité, que je me déplace jusqu'à lui et m'arrête derrière lui. Celui-ci hume l'air et se retourne, croisant mon regard et, immédiatement, mon aura fit son effet sur lui. Conscient que je suis censé être un de ses "maîtres" — ce qui est loin d'être le cas en réalité — l'animal se décale sur le coté la queue entre les jambes, me montrant ainsi que la voie est libre.

Les prunelles immobiles dans les siennes, je capte son attention, me servant de mon don de télépathie pour lui ordonner. "Tes semblables ont besoin d'aide. Alors préviens ton camarade et allez vous rendre utile en allant les aider. Je me charge de surveiller la porte."

Le lycan obéit et prévient son camarade placé de l'autre coté de la porte. Celui-ci l'ouvre et incline légèrement la tête lorsque ses yeux me virent. Tous deux partirent vers l'autre entrée, me laissant ainsi champs libre. J'entre, et referme la porte derrière moi. Mais alors que je pensais que tous les lycans étaient de l'autre coté, un rebelle me grogne contre une fois que son regard perçant me fixe avec menace.

- Mon grand, tu risqueras de regretter très rapidement ton comportement.

Celui-ci court jusqu'à moi et me saute dessus pour m'immobiliser. Plaqué au sol, je saisis sa mâchoire d'une main ferme et le force à me regarder dans les yeux malgré ses pleurs de chien errant sans doute du à la douleur que ma poigne provoque à sa mâchoire.  

- Espèce d'imbécile, ferme-là si tu veux éviter de goûter de ma savate dans le cul !

le canidé s'agite et essait de se débattre malgré mes menaces. C'est qu'il tient vraiment à se faire sodomiser en plus !

- Bon, tu l'auras voulu.

Sans plus attendre, je reserre ma poigne et lui adresse un violent coup de pied au niveau du ventre. Exécutant un vol plané à travers le couloir, le canidé termine sa course violemment dans le mur, il laissant au passage une jolie marque. Sonné, l'animal tente de se relever, les pattes tremblantes. D'un bond je me relève et me dirige vers le lycan que je saisi par le col.

- Comme aujourd'hui je suis dans ma journée "généreux" je t’épargnerai la sodomie. D'une poigne je saisi son visage et viens le frapper violemment contre le mur, ce qui vient à l'assommer. C'est ton jour de chance. Tu te contentera d'un simple roupillon. Passe une bonne nuit !

Même si mon coup allait le maintenir endormir pendant un bon moment, le laisser là serait risqué surtout que son odeur doit être forte distinctive. Je soulève donc son corps endormi et le place sur mon épaule tel un vieux sav de pommes de terre pour l'emmèner jusqu'à une pièce qui semble être un vestiaire. Une fois sur place, je l'enferme à double tour dans un placard et verrouille également la porte du vestiaire pour être sûr qu'en cas de réveil, il ne puisse s'échapper aussi facilement.

Silencieusement je longe le long couloir enfin vidé de tout lycans, et essai de trouver la salle dans laquelle se trouve les prisonniers à l'aide de mon odorat.


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MessageSujet: Re: WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille   WHO DID THAT TO YOU ? ▲ seconde fouille EmptyLun 16 Juin - 13:41



Who did that to you ?  ▲  Seconde fouille

❝  Scénario ❞




« Derrière le silence, on entendra la voix de ceux qui ne sont plus »



C'est un regard sombre qui se pose sur le bar où se déroule ce carnage. Sinead a senti l'appel de sa protégée de par le lien magique qu'elle a formé à son insu. La peur et le courage ont été les voix qui ont été perçus par la sorcière, qui en ce moment est pareil à une statue de sel tentant de calmer ses pulsions impulsives pour tenter de trouver une solution qui vendra à aider les êtres qui se trouvent à l'intérieur. Quoi que, les autres, la sorcière s'en fou complètement. Seule Coraline compte à ses yeux. Une humaine revenue du royaume des morts suite à un rituel auquel a participé Sinead avec d'autre sorcière. Normalement, ce genre de rituel est dangereux, mais la jeune femme n'a pas pu s'empêcher de vouloir le faire comme si quelque chose l'a incité à faire l'interdit. Mais est-ce vraiment la première fois que Sinead est attiré par tout ce qui ne devrait être fait ? Non. Il y a bien des choses qui plaisent à la sorcière. Le goût de la douleur et du sang autant que de la vengeance. Ce soir, elle pourra satisfaire cette envie justement. Une violence expliquée et sans retenue. Sinead observe en silence avec Erèbe est à ses côtés qui semble réfléchir à la situation présente. Lui, pourrait s'y rendre, son état de fantôme passera inaperçu.

Soudain, le regard de la sorcière est attirée par les êtres morts durant cet assaut. Les voilà dans un été second où aucun d'eux ne comprend ce qu'il vient de leur arriver. Mais, l'évidence les frappe rapidement lorsqu'ils voient leur corps à terre, inerte et sans vie. La sorcière reste stoïque observant ce qu'il se passe. Un homme tente d'énerver les lycans d'une manière complètement stupide. C'est lui qui se retrouvera à la place des cibles s'il continue sur cette lancée. Ne peut-il donc pas trouver un moyen plus intelligent pour détourner l'attention ? Un soupire d'agacement se fait entendre et la sorcière décide de faire quelque chose à son tour. Dans une ruelle sombre dénué de vie, elle fait appel aux âmes errantes traînant ici et là. L'énergie leur sera offert pour qu'ils puissent mener à bien cette mission et détourner assez l'attention pour que Sinead puisse se faufiler tranquillement à l'intérieur avec son esprit guide qui ouvrira la marche pour la prévenir d'éventuel obstacle. Une sorcière et un esprit guide. Quelle équipe ! Les Starsky et Hutch du surnaturel.

Sinead n'a eu qu'à prononcer quelque parole pour que âme soit attirée par sa formule. Le sourire de la sorcière s'agrandit furtivement et rapidement elle plaça sa demande qui fut accueilli avec un certain plaisir. Des esprits sont capables de bien des choses une fois repus d'énergie. Déplacement d'objet, apparitions, voix sortie de nulle part. Voilà de quoi rendre les lycans perdus peut-être même effrayé si certain ont peur des fantômes. Ce qui peut tout à fait arriver et dans ce cas, Sinead ne pourra que rire de son côté en constatant le résultat de son plan. L'un des fantômes est chargé de passer un message à Coraline. Message qui sera murmuré à son oreille. Non, même si la sorcière ne vient pas souvent la voir, elle n'a pas oublié pour autant sa protégée. Après tout, Sinead ne déploie-t-elle pas sa magie pour former un lie qui la préviendrait si Coraline vient à être dans une mauvaise posture ? La sorcière offre peu sa protection pour être trop déçu de la vie et des humains. Le monde des vivants lui paraît trop faux et fade, c'est un terrain de jeu morbide dans lequel elle veut rester. Mais, pour elle, le vrai, ce qui ne peut être perverti c'est le monde des esprits. La vérité réside dans l'invisible, une fois trouvé peut-être que l'on parvient à trouver les réponses tant recherchés.

Après avoir reçu de l'énergie grâce à quelque manipulation simple et sans risque de la sorcière. Les esprits se déployèrent marchant vers le bar, traversant les gens pour s'accaparer d'un peu plus d'énergie, vidant les batteries de portable ou de tout autres appareils pouvant leur apporter de l'énergie. Même mince, elle le sera utile. Une fois à l'intérieur du cyclone, comme l'on pourrait définir ce qui se passe à l'intérieur. Les esprits se mettent à l’œuvre avec l'amusement d'un enfant dans un parc d'attraction nouvellement ouvert. Un fantôme lance des verres depuis le bar certain se fracassant contre les murs. Des chaises glissent sur le sol, les cadres sur les murs tremblent. Un froid vient de s'élever dans la pièce. Premier indice que des esprits viennent de s'introduire dans la pièce pourtant, il n'y a aucun courant d'air. Le fantôme chargé du message trouve Coraline et vient murmurer délicatement à son oreille.

- Sinead est là. Elle va venir t'aider.

Le fantôme s'éloigne une fois le message transmit et se joint à la fête pour déstabiliser les lycans. Ce qui est fou, c'est que dans la mort, la vérité frappe les êtres qui ont trépassé. Ce messager fut de son vivant un lycan aux services des originels qui a trouvé la paix d'esprit et la liberté une fois la mort venue. Pourquoi se complaire dans une guerre. Là, il ne fait qu'aider les vivants en danger. C'est un désir d'expiation pour avoir tué tant d'être lorsqu'il appartenait encore à ce monde.

Dans son coin, Sinead perçoit une silhouette qui ne lui est guère étrangère. Un rictus se fait voir sur son visage tandis qu'elle voit la chevelure blonde disparaître à l'intérieur du bâtiment.

- Tiens...tiens... On dirait que le bordel attire du beau monde.

Erèbe observe simplement, mais s'amuse toujours autant de voir la réaction de sa protégée face à son infant. Il est vrai que pour lui, c'est un véritable spectacle que de voir et surtout d'entendre les piques que se lancent les deux individus sans aller aux mains. Les menaces et l'ignorance vont bon train, mais rien d'extrême, c'est pour cela qu'il n'intervient pas.

Sinead suit son prince charmant à la trace restant à l'écart, sa présence dissimulée grâce à une petite formule qu'un gamin pourrait réussir. Elle sourit en voyant la délicatesse dont fait preuve Nyx envers ce lycan. Le fou rire a bien failli la prendre, mais elle se retint.

Derrière Nyx, la sorcière s'approche sourire aux lèvres.

- Décidément, là où il y a de la merde on se rencontre mon chéri. Je t'ai trop manqué c'est ça ?

Le retenant par la main, Sinead le fait se retourner pour l'inciter au silence et tapote son oreille pour lui signifier que quelque chose de très intéressant se passe non loin.

- Il suffit de suivre les cris.

Un sourire peu amène se lit sur les lèvres de la demoiselle signe qu'elle n'est pas étrangère à cette petite mélodie. L'amusement passa bien vite pour laisser le sérieux s'afficher à nouveau sur ses traits.

- A avancer comme ça, t'as un plan où tu comptes juste jouer de ta puissance sur une meute de lycan.

D'une main, elle le plaque contre le mur déterminé, sérieuse et une pointe en colère.

- Ouvre tes oreilles la sangsue. Là-dedans, j'ai une amie qui m'est chère, si tu comptes avancer sans plan et les mettre en danger, je peux te jurer que je cramerais ton cul sans aucun remord, c'est clair.

Erèbe posa sa main sur l'avant bras de la sorcière pour la calmer. Le visage de cette dernière se tourne vers lui. A quoi bon cacher sa nature et ses dons avec ce que Nyx a vu d'elle dans le cimetière.

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