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 SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille

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MessageSujet: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyMar 11 Fév - 3:28




There's a party goin' on right here
So bring your good times and your laughter too.


SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille Banana14


Oh, non !

- Ariana…

Ooooh, siiii !

- C’est une blague, uh ? Je t’en prie. Dis-nous que c’est une blague ?!

Désespéré, mes azurs embrassent furtivement l’exposé pittoresque qui se déploie, avec trop de gaieté, sous mon nez. Trop. Il y en a trop. Trop d’afros. Trop de paillettes. Trop de pantalon à pattes d’éléphants. Trop de collier bling bling. Trop de chemises à froufrous. Trop de poils. Trop de jupettes bombées comme des montgolfières. Trop de mains en l’air. Trop de dessous de bras qui coulent comme les chutes Niagara. Trop de talons-hauts. Trop de bouclettes. Trop de sourires Colgate. Trop de couleurs. Trop de joie. Trop de bassins qui se dandinent le bahut sur une piste de danse illuminée par un jeu de lumière épileptique. Trop. Il y en a trop. C’est tout juste si je m’effondre pas et fais la danse du bacon parterre. Mon regard incrédule et dépaysé a de la difficulté à s’ajuster à toute cette agitation. Radieux chaos jubilatoire qui ne manquera pas de me faire saigner les yeux si je continue à le fixer comme ça. Que dire de cette musique saillante et endiablée qui me labour le thorax comme un marteau piqueur ? Que dire de ces échos lancinants qui me crèvent les tympans comme un glaive ? C’est quoi tout ce foutoir ? De l’extérieur, cet immeuble crade et laissé pour ruine affichait, et de très loin, absolument tout sauf ça…

Foutue Ariana. Cela prend bien son flaire pour dénicher un truc pareil… cela prend bien cette disjonctée du bulbe pour nous embourber dans une merde aussi surréaliste que ridicule.  

Sortir la Madona et le John Travolta qui sommeillent en nous. M’a-t-elle dit de sa voix troooppp hystérique et surexcitée. Moi, gros con, j’ai comme qui dirait pas compris la nuance.      

- Qu'est-ce qu'on fout ici ? Qu’est-ce que je fous ici ?

Il ne faut pas être devin pour comprendre que ma présence ici n’a absolument rien d’harmonieux avec le reste du décor. Un aveugle saurait voir que je ne colle tout simplement pas dans le tableau. Aleister. Novalee. Ariana. Même cette chiffe molle d’Exekiel se fond mieux que moi dans le décor ! J’ai tout simplement l’air d’un motard serial killer que l’on a extirpé du creux d’un mashpit et qu’on a entraîné contre son gré dans cette fichue soirée disco. (Ce qui est, tout compte fait, à peu près vrai !) Aleister, avec ses deux billes de saphirs et son petit air ténébreux. Novalee, cette féline agrémenté de sa silhouette merveilleusement bien ciselée. Exekiel, avec son allure de chérubin pur et confus. Ariana, cette boucle d’or toujours tout sourire… Ils sont différents, mais pourtant si beaux et magnifiques. C’est à se demander comment et pourquoi est-ce que nous sommes amis. On ne se ressemble pas du tout. Et dans ce cliché de foutoir de fièvre de la danse, nous avons l’air d’un mariage désastreux entre la Famille Addams et Disney. Alliance grotesque qui essaie juste un peu trop fort de vouloir se fondre et se jumeler dans une foule normale. Ce qui est, bien sûr, sinon, c’est pas drôle, un total fiasco !

Bon. J’ai assez ruminé mon désagrément. Il est temps qu’on se les magnes un peu. Tant qu’à être là, aussi bien profiter de l’occasion pour explorer les environs et trouver un bar… lieu où je vais terrer mon cul pour le reste de la soirée ! Ouais, parce que je ne peux pas compter sur l’assistance de Novalee pour me divertir ce soir. Pour pas changer, la louve me fait la gueule depuis que nous sommes sortis de son loft. Lorsque je lui ai annoncé que notre nuit d’amour a été bâclée pour les élans de bisounours de la grosse Banana… étrangement, cette nouvelle, cela a eu un effet douche froide sur les ardeurs de ma blondinette orgasmique. Elle me boude. J’ai envie de me bouffer les poings. Bref. Soirée de merde ! Il y a juste Flanc-Mou Exekiel et Aleister Le Magnifique qui on compris que Ariana détenait en sa possession un excellent pouvoir de persuasion. Lorsqu’elle a une idée en tête, il nous est très difficile de la contredire. On ne peut pas arrêter une force inébranlable. C’est comme demander à Jésus de marcher sur l’eau sans babouches !    

- Qui a soif ? Moi j’ai soif…

Question qui est en fait une invitation à vouloir m’extirper de cet amas de sardine que nous formons à l’orée de la piste de danse. On est tellement tous beaux à voir aller. Tous les cinq étalés en ligne bien droite devant une mer de danseurs qui s’emboîtent les corps lascivement les uns sur les autres. Nous, piquet de clôture, on branle je ne sais quoi en attendant l’arrivée d’un signe et ou encore du Messie. Et tout juste que j’emboîte le pas vers un chemin que je tente de me frayer, je passe à un cheveu de me faire happer de plein fouet par un train humain. Ils sont à peu près dix ou quinze. Ils se cramponnent par la taille, se déhanchent de tout bord tout côté et parcourent la piste de danse en s’écriant tout fort que le Choo-Choo De l’Amour est en rail vers le monde merveilleux de la danse… À chaque visage que je vois prestement défiler sous mon nez, ils se retournent vers moi et me demandent, de leurs sourires étincelants, de me rejoindre à leur parade joyeuse et sooo lovely. Moi, grumpy as hell, je les envoie joyeusement se faire foutre et continu mon excursion vers le bar…

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by Kool and the gang



Dernière édition par Salem L. O'Malley le Mer 26 Fév - 19:59, édité 6 fois
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Ariana C. Vander
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SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille 6210899_orig

✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyMar 11 Fév - 11:00


SATURDAY NIGHT FEVER.
ft. la gang de trop cool.

Ariana. Oui. C'était ainsi que je me nommais. Toujours fidèle au poste pour sortir une équipe de bras cassés! Souriant comme si je devais poser pour une pub de dentifrice, je tournais ma petite tête angélique vers Salami. A première vu... il ne semblait pas aussi réticent et désespéré que je l'aurais imaginé. Disons juste qu'il allait lui falloir un petit temps d'adaptation. Salem n'était au finale qu'un pauvre petit louveteau sensible. Il était assez difficile de le faire sortir de son état naturel. Mais... Je ne m'en faisais pas... Lui, ainsi que les trois autres, allaient se laisser dévorer par la fièvre du samedi soir. Oh yeah baby! L'ambiance était bonne. L'ambiance était dansante! Des pattes d'éléphants! Des cheveux bien bombés! Des couleurs flashy! De dessous de bras exaltants la bonne humeur! Que demander de plus au peuple, à part du bon déo?

- Tu es là pour faire la fête, mon gros yéti! affirmais-je avec entrain. Mon coude alla gentiment s'encastrer dans ses côtés de mâle alpha, alors que ma tête commençait déjà à suivre le rythme entêtant de la musique.

New-York. Ville de désolation. New-York. Ville des lamentations. New-York. Une ville au bord de l'implosion. L'apocalypse n'était pas loin de nous tomber sur la tête. Et c'était exactement pour cette raison qu'il était nécessaire de se changer les idées. Et c'était exactement pour cette raison qu'il était nécessaire de passer du temps ensemble. De profiter des uns et des autres avant que tout ne s'envole en fumée. Ils ne le savaient pas encore... Mais ils avaient besoin de décompresser et de se déhancher le popotin. Un peu d'exercice pour se remettre en forme! Un peu d'exercice pour parfaire son déhanchement de l'amouuur. On était beau. On était jeune. On était des survivants. On avait donc droit à notre moment de folies furieuses.

- Moi!! Moi aussi j'ai soif!

L'espace de quelques secondes à peine, je sautillais sur place, avant de suivre Salem. Derrière ses talons, mes mains se posèrent sur son dos, comme pour le motiver à se bouger plus rapidement. C'était également une façon comme une autre de ne pas le perdre parmi la foule pour le retrouver une dizaine de minutes plus tard encastré au bar. Pilié de bar d'un jour... Pilié de bar de toujours. C'était sans compter sur la chaîne humaine qui m'emporta dans son sillage. Loin de moi l'idée de vouloir contrer cette parade dansante, je me laissais entraîner... Non sans attraper le poignet de Novalee. Hors de question qu'elle y échappe elle aussi! Que la fête commence!!

- Yahoo! It's a celebration! Yahoo!

Entre deux pas de danses. Entre deux têtes à la coupe afros. Je lance haut mes bras dans les airs afin de me faire remarquer de Exekiel et Aleister. Invitation muette à venir chanter à tue-tête avec moi et la louve.

- Celebrate good times, come on!

© disturbed

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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyMar 11 Fév - 16:47




saturday night fever
❝ BRING FORTH THE RHYTHM AND THE RHYME ❞


« Juste un dernier! » clamais-je de ma moue boudeuse, ne daignant même pas de tourner la tête vers celui à qui s'adressait ces paroles. Je remplis mon petit verre de ce liquide ambré que contenait cette grande bouteille pratiquement vide. La nouvelle m'avait beaucoup trop ébranlée, beaucoup plus qu'elle ne l'aurait dû en fait. Je croyais, comme toujours, passé une soirée tranquille, en duo, tout simplement nous deux. Notre décision d'éviter de passer nos soirées organisées ou improvisées dans l'appartement de Salem avait été sage et bien pensé. Étant nombres de fois dérangés là-bas, nos moments d'intimité en étaient cruellement affectés. Mon loft était vide, n'attendant que nous à combler, sans risque d'interruption d'un fantôme ou d'une blondinette surexcitée. Enfin, c'était ce que je croyais en théorie. Tout allait bien depuis le dernier mois, aucun accrochage majeur entre Salem et moi, et j'avais été hâtive de passer une autre soirée en sa compagnie. Mais évidemment, avec un entourage aussi chaotique que le nôtre, nous ne pouvions espérer une telle éventualité... La blondasse, que l'on nommait communément Ariana, s'amusa à briser notre moment et à nous obliger de la suivre je ne savais où. Et, sans surprise, Salem ne pouvait dire non à cette fille. Évidemment, ouais, elle était beaucoup plus importante que moi, que de passer des moments en solitaire en ma compagnie. J'étais trop désagréable pour ça, peut-être? Pas question que je la laisse entre les mains du lycan et qu'on me prenne pour la rabat-joie et la jalouse du groupe. Oh non! Portant le verre à mes lèvres, j'avalai cul-sec le contenu, grimaçant par la brûlure qu'il causait au fond de ma gorge. « Je suis prête! » annonçais-je en fracassant le verre sur le comptoir de ma cuisine. Je tournai les talons vers la sortie, sans même attendre mon cavalier qui traînait derrière.

♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Normalement, ce tableau m'aurait fait hausser un sourcil bien haut, un goût amer et critique s'immisçant sur mes papilles. Normalement. J'observais de mes yeux ronds - malgré mon état d'ivresse déjà avancé - ces corps frétillants sur la piste de danse, sous ces lumières multicolores et cette grosse boule de miroir qui tournoyait au-dessus de nos têtes. La musique endiablée rendait ces êtres déguisés de paillettes complètement euphoriques! Je n'avais jamais vu une foule aussi folle et aussi aveuglante que celle-ci. Où venons-nous de tomber? Je me trouvais confuse par cette fête insoupçonnée, mais pas pour le moins effrayée. Je sentais mon être tout entier engourdi par l'alcool, y compris mon cerveau qui se trouvait figé dans un état presque végétatif puisqu'il commençait à réagir à toute cette frivolité... Je sentais le rythme de la mélodie qui débutait m'envahir, me donnant envie de quitter mon inertie et m'abandonner à mes pulsions qui semblaient primitifs. Des pulsions qui semblaient rejoindre celles de la foule de déchaînés qui sautillaient et hurlaient avec un sourire beaucoup trop forcé sur les lèvres. Sourire qui se dessina peu à peu sur mon visage bientôt allumé par le tableau.

Je devins soudainement... impatiente. Excitée. Amusée. Mes mains se joignirent dans un mouvement d'exaltation, se fracassant l'une contre l'autre d'un rythme inconstant, signe de ma jubilation injustifiée. Je me sentais juste... impatiente de fouler les planches et me dandiner jusqu'à ce que mes jambes ne flanchent! J'entendis la voix râleuse de Salem se manifester à mes côtés, ce ton de voix typique d'un homme qui ne se sentait nullement à sa place. Pour la première fois depuis les textos d'Ariana, je tournai la tête en sa direction afin de l'observer. Je ne pouvais me tenir aussi immobile plus longtemps! Mais avant de quitter définitivement, je m'immisçai devant Salem, l'attrapa par le collet et, sur la pointe des pieds, déposa un baiser furtif sur ses lèvres. Un baiser volé. Un baiser d'excuse? « Prends-moi un verre, je reviens! » Étirant un large sourire qui dévoilait mes dents bien alignées, je lui offris un regard pétillant avant que mes talons ne retrouvent la terre ferme. Sans plus attendre, sans le retenir plus longtemps, je relâchai ma prise, mon regard se tournant vers la marre de verres de terre qui se trémoussaient comme s'il n'y avait pas de lendemain. Mais avant que je ne puisse faire un pas, je sentis une prise m'agripper le bras, me ramenant vers l'arrière. Confuse, je me laissai tout simplement tirer, ignorant qui ou quoi pouvait me retenir ainsi. Je parvins toutefois à tourner la tête vers mon bras étiré par une poigne qui ressemblait à une main délicate... Mes yeux longèrent ce membre inconnu pour qu'ensuite j'aperçoive cette tête blonde se dandiner de gauche à droite telle une adolescente possédée par la musique. Je ne pus qu'afficher un sourire amusé à cette vision, stimulée par cette joie débordante et communicative. Sous l'emprise de la folie du disco, je désirais transmettre mon plaisir et mon désir de divertissement, me tournant de nouveau là où toute la bande s'était arrêtée quelques secondes plus tôt. Il n'y avait plus qu'Aleister, jeune sorcier solitaire, qui attendait je ne savais trop quoi, observant la foule de ses billes de saphirs. Et sans me poser davantage de questions, j'étirai le bras en sa direction et agrippai son poignet d'une force dont je n'avais pas le contrôle dans mon état avancé, afin de l'entraîner dans ce train-train de perruques et de paillettes. Tout sourire, je me trémoussai au rythme de la mélodie entraînante, suivant de manière tout à fait instinctive, Ariana qui levait les bras dans les airs. L'imitant, je laissai m'échapper un hurlement de plaisir partagé. Let's get this party started!

© css par blackrose & gif par tumblr
chanson par marky mark and the funky bunch



Dernière édition par Novalee R. Slater le Mar 1 Avr - 16:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyVen 14 Fév - 16:32




You see you were born to be alive
Something new to occupy my mind


Faisant le pied de grue depuis bientôt une heure devant le bâtisse délabrée de la soi-disant «soirée de sa vie», il vint à se demander s'il avait griffonné la bonne adresse. Un écho lointain qui transcendait les murs de la bâtisse le rassurait un peu tant qu'à la validité de sa note, et ce, bien que la rythme entraînant de la musique lui était complètement indéchiffrable. Ce n'est que lorsqu'il vu arriver Salem et Novalee - qui titubait? - dans le parking qu'il ne fut complètement rassuré. Heureux de voir ses amis - parce qu'effectivement, ces deux là n'avaient pas leur mot à dire sur le titre de leur relation - il les salua d'un tata énergique de la main, un gros sourire béat d'étampé au visage. Oh, il était content des voir ces deux là! Puis arrivèrent Aleister et Ariana à quelques minutes d'intervalles à peine qui affichaient tous deux des airs bien différents quant à la frénésie que provoquai la soirée à venir. N'attendant pas une seconde de plus, ils s'engouffrèrent à l'intérieur de l'usine désaffectée. La musique était assourdissante, une musique à la mélodie pleine de gaîté. L'air de la salle était lourde, la chaleur, suffocante. Suivant Salem au pas près, comme un enfant suivant ses parents dans un magasin bondé, il n'arrivait pas à voir ce qui se déroulait devant lui, sa vue complètement bloqué par la gigantesque carrure de son lycan préféré. Quelque peu déboussolé, il tenta d'agrippé le rebord du coat de cuire de Salem lorsqu'il fut saisi par un homme qui intercepta son élan. Le sourire de vendeur aux lèvres, l'inconnu lui enfila un énorme collier en or et saisi le col de sa chemise. Avant même qu'il ne pu comprendre se qui était entrain de lui arriver, l'inconnu déchira sa prise, forçant les trois premiers boutons à foutre le camp au sol. HEIN?!

- Hey t'es pas gêné toi! C'est ma chemise préférée!

Lança-t-il à l'homme qui le regardait d'un sourire presque inquiétant. Mais il se prenait pour qui lui?

- Peace and love, my friend!

Le regard d'Exekiel descendit instinctivement vers son torse maintenant en grande partie dénudé. Mais c'est quoi cette merde, il avait presque le décolleté au nombril! C'était complètement ridicule! L'inconnu se retourna et salua les prochains arrivants. Ce n'est alors qu'il prit conscience de son environnement. Des gens, tout un tas de gens, en paillette, en pantalons pattes d'éléphant, en couleurs saisissantes. Des afros, des cheveux crêpés, des lunettes roses. Des boules discos, des lumières se déplaçant au rythme de la musique. De la danse. Beaucoup de danse.
Disco! Voilà, c'était une soirée disco! Et bah.

Il se retourna sur lui-même, soudain pris de panique lorsqu'il réalisa qu'il avait perdu de vue le peu de personnes qu'il connaissait dans la marre de gens qui se mouvait de manière endiablée sur la musique entraînante. C'est alors qu'il aperçu la délicate silhouette de Novalee dans un train-train humain (???) qui avançait tel un serpent au travers la foule, le sourire au visage. C'était bien la première fois qu'il la voyait ainsi, vision qui le fit froncé les sourcils de perplexité. Vision qui se renforcit de ridicule lorsque cette dernière attrapa Aleister au passage. Décidemment cette soirée s'annonçait pleine de surprises! Non loin de là, il aperçu Ariana, tout sourire, les bras en l'air, invitant le bonheur à venir lui faire une grosse et tendre caresse. Au sein de cette foule écrasante elle restait un vrai poisson dans l'eau. Tout au fond, comme une morue tristement échouée sur sa berge, se trouvait Salem déjà écraser au bar. M'ouais, disons qu'il y a des poissons qui vivent mieux le disco que d'autres…

Le choix était plutôt simple, il accorda un sourire de bonne chance à Ariana et se dirigea vers le fond de la pièce, direction: son motard d'amour échoué au bar. Après avoir affronté avec courage la vague de monde qui le séparait de son objectif, il arriva finalement à bon port. Il s'assit tout juste à côté de Salem et profita de son arrivée pour se commander un verre. L'air déconfit qu'arborait le visage de son ami lui enleva le sourire stupide qu'il avait d'étampé au visage par le biais contagieux de toute cette joie qui émanait du dancefloor. Affichant à son tour un air découragé pour accompagné son Salem chéri, il se retourna face au bar.

- Ton ami. Je crois qu'il aurait besoin de moi pour lui remonter le moral!

- Oh! Il y a mépris ici. Mon ami, il est déjà pris. Sa copine est juste à côté dans un… euhm. Un tchoo-tchoo humain…


Certes, cela semblait que très peu glorieux comme activité, mais, je vous assure, dans son contexte, cela prenait tout son sens! Il releva son regard vers la femme a qui il venait de briser les rêves. Ses yeux s'arrondi comme des billes de verre. Son interlocutrice-…teur. ???. Était un homme. Bah était une femme-…homme. Un homme-femme?!? Euhm. C'était pas claire, voyez vous. Tentant de masquer sa surprise, il sourit à la/le homme-femme, femme-homme qui disparu presque aussitôt dans la foule, surement à la recherche d'un autre partenaire de danse.

- Voilà le numéro de téléphone d'un transsexuel qui a un œil sur toi!

Parce que oui, elle avait tout de même laisser son numéro. Il le glissa en direction de sa morue d'amour et lui afficha un sourire incertain.

- Allons, Salem. Fais pas cette tête. T'es pas obligé de la rappeler tu sais!

Humour douteuse, d'une soirée douteuse, sur un propos douteux.
Tout ça était bien douteux… Avouons-le.
Et bah, le disco!


© disturbed



Dernière édition par Exekiel K. Hunter le Sam 22 Fév - 0:27, édité 1 fois
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Ex Aleister I. Curwen
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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyMar 18 Fév - 13:38

Saturday night fever.


Un gouffre infini s’étirait sous lui. Son corps se tirait vers cet œil ténébreux sans fond, tiré par un vide innommable. Ses membres ne pouvaient bouger, il était condamné à tomber dans les abysses blasphémateurs de son propre fardeau. Peu importe ses efforts, il tombait.

« Réveille-toi. »

Bzzzz...... Bzzzzzzzzzz......... Bzzzzzzzzz...

Le sorcier redressa son corps, extirpé de son sommeil par une main invisible pour ramener son esprit à un état lucide et plus sain. Sa respiration haletante, son torse couvert de sueur, tout semblait témoigné que le sorcier n’avait guère rêvé d’un pays de bonbons et d’arcs-en-ciel. Les deux yeux ouverts laissaient échappés le bleu azur de ses prunelles, de plus en plus éclatantes malgré l’obscurité habituellement totale de la chambre. À cet instant, une petite lumière vive se laissait dégager par l’écran de son cellulaire qui continuait de valser d’un côté à l’autre de la table de chevet. Bzzzzz... Bzzzzzz.... Bzzzzz encore et encore jusqu’à finalement se taire à nouveau dans le silence. de qui pouvait bien provenir cette voix? Pensa rapidement Aleister avant que les souvenirs nets de son rêve ne deviennent qu’une poussière de plus dans l’oublie de son esprit. Quelques minutes passèrent avant que ses songes ne reprennent leur place respective et que l’anxiété ne s’évacue peu à peu de son corps.

Bzzzz...... Bzzzzzzz...

Cette fois-ci plus final que le précédent. L’attention d’Aleister se porta finalement sur l’objet en question. Il prit soin de tirer ses jambes à l’extérieur des draps afin de prendre une position assise vers la petite table de chevet. « Six appels manqués. » La liste défilait un numéro identique à chaque appel avant de montrer une quantité aussi impressionnante de messages par texte venant de la même source. « Al t’es là?????? — ??????? - Al c’est urgent!!!!!!!!!!!: ( — Ce soir on fait la fiesta!!! —  Tu ne réponds pas alors je prends ça pour un oui!Wink — Je te file l’adresse et l’heure! » Le sorcier mit un certain temps à prendre conscience de la situation et surtout à décider lequel était le pire entre son rêve et ce qui l’attendait. C’est pour les urgences... je me souviens très bien lui avoir dit! Décidément, quitter l’appartement crade de Salem pour un repère encore plus terreux n’avait pas suffi à prendre ses distances sur le reste du groupe, ou de la meute irait-il jusqu’à dire. Les actions faites par divers personnages avaient causé de graves conséquences pour des êtres comme lui. Recherché par les autorités, il s’était toutefois toujours dit que les Originaux avaient autre chose à faire. Maintenant, c’est le retour de l’état de l’Ordre et de la Loi des immortels. La vis avait été serrée et Aleister ne pouvait plus jouer aussi simplement qu’avant. Ainsi, il avait quitté l’appartement de Salem pour trouver un repère pour lui, une église effondrée pendant les bombardements. Son apparence gothique offrait un cachet des plus agréables, mais être dans les sous-terrains avait tendance à attirer les rats. Mes recherches m’ont apporté dans des lieux innommables et blasphématoires. Cet art est une arme à tenir à l’écart des non-initiés... Cela ne l’avait pas rendu totalement asociale. Il rendait diverses visites à ceux qu’il considérait à présent des amis. Leur racontant les paysages féeriques des contrés asiatiques qu’il avait voyagé au cours du dernier mois. Il se rappelait encore le premier soir de son retour : Ariana les yeux brillants et émus en écoutant ses histoires. Salem un enthousiasme très subtil et une clope aux lèvres. Novalee qui faisait encore la tête. Il avait abandonné d'en trouver la raison. Exekiel, une nouvelle connaissance sympathique qui lui rappelait que l’importance des êtres incrédules et les goûts exquis du scotch. Puis Coraline. Serait-il le même homme sans sa présence?

« Comme je suis impatient de me présenter à un endroit où je ne m’entends même pas parlé, où le nombre de sièges est tout simplement absent, où les serveurs au bar sont bêtement ignorants en matière d’alcool de qualité! » Le sorcier étira tranquillement son bras pour saisir un pantalon bien propre qu’il glissa lentement, une jambe à la fois. Ayant bien entendu mis un nouveau boxer. « Si elle croit que je vais m’y pointer, elle se même les doigts dans le c...  Voilà. » Fit-il en souriant alors qu’il attachait le dernier bouton de sa chemise en laissant les quelques derniers détachés pour laisser visible une partie de son torse sans tombé dans le ridicule. « Elle va devoir se trouver un autre sorcier pour ce soir. Bibi, il en a marre d’être traîné de gauche à droite. »

* * * *

Figé, le sorcier scrutait le plancher de danse mouvementé et bien coloré en face de lui. Stupides? Non, je peux faire mieux que ça... Je dirai complètement aliéné. Malgré tout, le sorcier réussit à déchirer un sourire sur ses lèvres en apercevant au bout de la salle les quelques membres du groupe. Reconnaissant trop bien l’imposante stature du lycan et de son veston en cuir qui ne put le percevoir à travers cette foule, bien plus dégoûtée que le sorcier alors qu’il enchaînait cigarette et alcool accompagné par le jeune berger qui sembla attirer l’attention de la brebis ou d’un mouton, le tout sembla plutôt nébuleux à cette distance. Pour sa part, celui-ci avait semblé l’avoir aperçu, mais le bruit cacophonique de cris et de musiques ne le força qu’à lui donner un simple sourire. Se décident finalement à rentrer définitivement dans la place, le sorcier tenta de se frayer un chemin parmi les divers danseurs, en bousculant quelques-uns sans porter la moindre attention à leur réaction. Il voyait au bout de sa vision la silhouette des deux hommes se rapprocher peu à peu. Plus que quelques mètres se trouvaient entre ses camarades et le sorcier sentit déjà le sentiment de soulagement de retrouver les seuls êtres qui partageaient son beau plaisir du plancher de danse, un plaisir plus creux qu’une tombe. Alors qu’il tendait la main pour se faufiler à travers un dernier groupe, un train de personnes pompettes le sépara subitement de sa destination. Je n’ai qu’à attendre qu’il passe et après... je vide leur bouteille de scotch. Comme prévu, le train arriva à sa fin, mais le destin lui tomba à nouveau sur la tête alors que la prise sèche et vive d’une louve s’agrippa à son bras, d’une force bien supérieure à son aspect chétif. Il dut quasiment se battre pour se retourner et apercevoir l’identité de la personne qui le tirait à nouveau vers l’œil de l’Ouragan. Ariana non loin de là, c’était curieusement Novalee qui semblait avoir l’idée de danser avec Aleister. Ça va mal se terminer.

Se retrouvant face à celle-ci, le sorcier ténébreux esquissa un léger sourire mesquin, bien qu’il tentait d’afficher un air amical alors qu’il laissait ses hanches de dandiner d’un côté et de l’autre en tentant de rester dans la thématique d’un genre musical centenaire. Le disco ne meurt jamais, tout comme les coquerelles. Ses déhanchements semblaient plutôt timides, malhabiles et il savait que le regard de Salem n’était posé que sur lui et Novalee, ou en tout cas, c’est ce qu’il pensait et n’osait guère vérifier cette hypothèse. Le haut de son corps de débloqua graduellement alors que ses bras se brandissaient au sens de la musique. Quelque part, il avait cette impression lointaine d’avoir vécu à cette époque, cela n’avait-il pas été le cas? Étrangement, le sorcier sentit un certain plaisir à danser. Il oubliait un peu et le tout faisait changement des diverses chasses aux monstres et à ses recherches. Une lueur festive apparut dans les prunelles bleutées du sorcier (qui semblait de plus en plus clair et pâle) et il les posa sur la lycannes qui l’avait tiré jusqu’ici.

« J’ai soif, pas toi?  Two shots, on me. Oh, Ariana! Three shots of Tequila. » Faisant signe à l’une des serveuses à l’aspect aussi étranger et déjanté que la thématique le demandaient. Il s’empressa d’en saisir deux qu’il tendit à sa compagne de danse ainsi que la louve qui les avait traînés jusqu’ici, par la force de ses textos. Prenant ensuite le troisième pour lui qu’il avala sans se soucier du goût ou de la chaleur mesquine de l’alcool qui lui dévorait les parois de sa gorge pour tomber dans son estomac. Il se rappela qu’il n’avait jamais véritablement eu l’occasion de fêter comme la jeunesse lui aurait dicté de faire. Peut-être était-ce l’un des derniers instants qu’il pourrait en profiter? Il s’emparant sans réfléchir de la bouteille de tequila en entier, la levant de son bras en l’air pour la montrer à la foule.

« Let’s fuckin party! »

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Coraline Price
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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyVen 21 Fév - 19:35

Saturday Night Fever

Ces derniers temps, l’ambiance était électrique au bar. Depuis la fouille qui avait définitivement très mal tourné l’autre soir. Les clients étaient évidemment bien moins nombreux, mais il subsistait quelques irréductibles qui semblaient décidé à continuer d’occuper les lieux. Pour l’instant l’endroit n’avait pas fermé mais qui sait, ce n’était peut-être qu’une question de temps. Elle avait toujours aimé y travailler. C’était peut-être l’endroit où elle se sentait normale, presque humaine à nouveau, et ce même si tous les clients ne pouvaient la voir. Vivante, elle n’aurait même pas considéré cet emploi. Morte, elle en avait rêvé jusqu’à l’obtenir. Elle travaillait tard, était peu payée, parfois subissait les mouvements d’humeurs ou les attitudes désagréables de clients, mais étrangement, elle ne s’en formalisait pas, et même en venait parfois à les apprécier comme des aspects appartenant à la vie quotidienne d’un être humain lambda.
Mais la pression était venue peu à peu à bout d’elle. Elle ne pouvait mourir deux fois, et pourtant cette peur, cette peur viscérale de disparaître, de perdre ce qu’elle avait de plus cher, d’un coup, était encore ancrée en elle. Les Originels semblaient plus déchainés que jamais, et ce n’était rien en comparaison de leurs sbires qui s’en donnaient à coeur joie tant qu’ils pouvaient agir comme bon leur semblait pour obtenir ce qu’ils souhaitaient, à savoir la soumission de ceux qui se trouvaient en travers de leur chemin. Elle tentait de s’occuper à la tâche, le meilleur moyen de ne penser à rien. Malheureusement, ce n’était pas si simple, en particulier quand la dose de travail était limitée et l’endroit pour le moins désert, même à une heure avancée de la soirée. Las, son patron finit par déclarer la fermeture pour la journée en la laissant rentrer chez elle. D’ordinaire, elle aimait marcher, mais ces derniers temps au vu des circonstances actuelles, elle aurait largement préféré se téléporter. Malheureusement, ses pouvoirs ne lui permettaient pas de parcourir d’aussi grandes distances d’un seul coup.

Elle finit cependant enfin par arriver chez elle, dans la maison qu’elle partageait avec deux colocataires pour le moins bien étranges. Ce qui la surprit cependant fut le calme du lieu. Malgré l’heure tardive, les lumières étaient éteintes. « Salem ? Aleister ? » appela-t-elle, pressentant cependant qu’elle pourrait bien ne pas avoir de réponse. En vain. Elle soupira, se demandant ce qu’ils étaient allés faire ce soir. Tant pis, elle verrait bien quand ils rentreraient. Elle alla jusque dans sa chambre et s’allongea sur le lit, qui n’avait que peu l’occasion de servir étant donné qu’elle ne dormait pas. Elle qui avait toujours considéré le sommeil comme une perte de temps le regrettait amèrement depuis qu’elle était morte. Peut-être devrait-elle essayer de s’assoupir, pour essayer. Elle en était là de ses réflexions lorsqu’elle entendit son portable vibrer sur la table près d’elle.

Elle sursauta. Elle avait presque oublié cet objet. Il faut dire qu’elle ne s’en servait que rarement. Elle ne pouvait pas mener de conversation téléphonique. Il semblait que sa voix n’était que partiellement transmise, ou quelque chose de ce genre. Elle le regarda tout de même au cas où et fut surprise d’y voir plusieurs messages d’Ariana. Connaissant la demoiselle, il s’agissait probablement de quelque projet aussi inattendu qu’excentrique pour la soirée. Mais non. Au contraire, le contenu l’en glaça : « Salem est en danger, viens vite ! » suivi d’une adresse qui ne lui disait pas grand chose. Elle voyait cependant à peu près où cela devait se situer. Sans prendre le temps d’essayer de contacter Aleister, ou même de demander davantage de précisions à la blondinette, elle se précipita pour sortir de chez elle.

Il lui fallut assez peu de temps pour atteindre une rue parallèle à celle qui était indiquée. Si vraiment il se trouvait dans le coin, elle ne tarderait pas à le retrouver. Elle ferma les yeux et se concentra sur le Lycan. En un instant, elle se retrouva face à lui. « Salem, tu... » Elle s’interrompit, tourna la tête, les yeux écarquillés, balayant l’endroit du regard. Le lieu était peuplé d’individu vêtus de couleurs étranges, entre paillettes, fluo et perruques sous diverses boules à facettes. Qu’est-ce que c’était que ça ? La musique, résolument rétro, lui vrillait les tympans. Parmi la proche foule, elle put apercevoir non seulement Ariana, mais aussi Aleister, Novalee, ainsi qu’Exekiel. C’était à n’y rien comprendre. Ou plutôt si, c’était très clair. Elle regarda de nouveau Salem, l’air suspicieuse. « Tu n’as absolument pas l’air en danger. » Elle fit volte face et se tourna vers la jolie blonde. La Louve l’avait piégée pour l’attirer ici, sachant très certainement qu’elle n’aurait pas voulu venir d’elle-même. Elle pointa un doigt accusateur dans sa direction. « Oh toi, j’aurais dû m’en douter ! Qu’est-ce que c’est que cet endroit d’abord ? » Une soirée années 70, manifestement. Elle se demandait qui avait pu avoir l’idée d’organiser quelque chose de ce genre, et surtout ce qui avait poussé tous ces gens à répondre à l’appel du disco. Elle croisa les bras, la mine boudeuse, décidée à lui montrer que non, elle ne s’en sortirait pas comme ça. Même si voir ceux qu’elle connaissait danser sur de la musique ringarde était tout de même assez séduisant.

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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyMer 26 Fév - 21:41




There's a party goin' on right here
So bring your good times and your laughter too.

Des mains. Des mains qui me touchent et s’accrochent à moi. Cela me prend plusieurs poignées de secondes pour comprendre ce qui se passe et qui m’approche. Entre Ariana qui me bouscule dans le dos au travers de la piste de danse et ma louve orgasmique qui agrippe le col de mon coat en cuir pour venir me voler un baiser… d’excuse ?... il faut avouer que le cerveau a légèrement de la difficulté à assimiler les informations données. Mes azurs ont tout juste le temps de se poser sur le visage de poupée de Novalee, que déjà cette dernière est entraînée au travers du flot humain et versatile qui se trémousse avec vigueur et énergie. Je la vois disparaître au cœur de la tempête, aillant seulement l’occasion d’acquiescer d’un lourd hochement de tête à sa demande, perdant de vu la tête blonde et bouclée d’Ariana qui s’en est allée Dieu sait où au travers de ce foutoir jubilatoire.  Je déteste tellement ces soirées pittoresques et mondaines ! Entraînez-moi dans un show rendant hommage à Rob Zombie, pour sûr, ces planches, je les embraserai, me secouant la tête jusqu’à m’en briser la nuque… mais pour l’heure, entraînez-moi dans une fichue soirée disco, pour sûr, j’afficherai fièrement cette gueule de déterrée que tout le monde est habitué de côtoyer !  Il n’y a pas de moment d’adaptation. Il n’y a pas de moment d’illumination divine où je risque de me laisser gruger par la fièvre du samedi soir. Ici-bas, la seule fièvre dont je risque d’en souffrir, c’est celle d’une écoeurantite aiguë d’un trop plein de boules miroir et de paillettes. Je. Hais. Le. Disco.

- Une bouteille de Tequila. Une bouteille de Jack Daniels. Un Zombie. Une bière. Et un verre de lait. S’il vous plait.

Oui, oui, je vous assure, un verre de lait. Dernièrement, j’ai remarqué que ma Boucle d’Or tout sourire abusait légèrement trop beaucoup du biberon magique. Vieille rengaine qu’elle a appris à chanter depuis qu’elle traîne avec Aleister et moi-même. Deux adeptes aguerris du tord-boyaux sacralisé et plus communément reconnus sous le nom d’Alcoolique Anonyme. Et croyez-moi, l’Anonymat, c’est un Art dans lequel on excelle sans peine et misère.

- Cela zous fega un tozal de cent-cinquante livges, monjieur. Que roucoule l’afro américain qui, vêtu d’une chemise de satin verte pastel, me donne l’étrange impression de faire affaire à un géant brocoli ambulant dressé en arrière d'un long comptoir d'acajou.

- Cent-cinquante dollars ? Que je me permets de faire écho, d’une voix enrouée et trempée dans une indignation plus que bouillante.

- Voui, voui, monjieur ! Cent-cinquante livges. Plis à payer pour vivre en Améjique, monjieur ! Hahahaha ! Héhéhé ! Oh ! Oh ! Oh !

Il se bidonne d’un gros rire gras et cristallin. Ses dents blanches et bien allées, ainsi dévoilées sur son visage d’ébène, ressemblent à une lignée de Chiclets irradiantes entre des babines ultra pulpeuses. Sourire de vendeur qui s’évapore comme de la fumée alors que ce barman s’affaire avec bonheur vers les bouteilles et chopes de bière que je lui ai commandées. Pendant qu’il s’adonne à ma requête, moi, en pestant un chapelet de juron dans ma barbe, je farfouille les poches de ma veste en cuir pour en y extirper mon portefeuille. Échange de marchandises, l’afro américain fait adroitement glisser les consommations sur la surface lustrée du comptoir du bar alors que moi je laisse tomber une liasse – plutôt généreuse – de cinquante dollar. Brocoli me dévisage avec de gros yeux ronds lorsque je lui affirme qu’il peut empocher mon dû.

- Généleux de votle part, monjieur. Vive l’Améjique, monjieur ! VIVE L’AMÉJIQUE, MONJIEUR ! HAHAHA !! HÉHÉHÉ !!! OH ! OH ! OH ! Et le voilà reparti pour un concert de crécelles alors que je le vois détaler vers d’autres clients.  

Balourd, je m’effondre sur un tabouret de bois, agrippe ma bouteille de Jack Daniels d’une paluche alors que je la décapsule de l’autre. D’une traite, je m’embrase la trachée de plusieurs gorgées, sentant le chemin qu’est en train de s’esquisser le liquide ambré dans mes tripes, avant de finalement fracasser le cristal de la bouteille contre le comptoir et de contempler le fond du récipient d’un air mélodramatiquement mélancolique… recherchant le sens dans la vie et ou encore le cadavre d’une mouche gisant dans le bas-fond de ces méandres alcoolisés. Étude peu fructueuse et du coin de l’œil je vois se caricaturer une silhouette maigrelette plus que familière. Exekiel. Sans même tourner la tête vers le nouvel arrivant, je fais glisser la chope de bière en sa direction, grommelle des mots incompréhensibles qui ressemblent à un genre de : "Yo. C’est quoi ces fringues ? Tiens. Ta bière. C’est ma tournée. Trinquons à cette soirée de merde. Santé." Furtif tintement de cristal pour conclure la discussion et retourner à ma contemplation pittoresque de fond de bouteille.

Étude qui encore une fois se révèle peu fructueuse, voyant se calquer dans le recoin de mon regard désespérément accablé un index qui fait glisser en ma direction une charmante petite lingette avec le gribouillis d’un numéro de téléphone d’inscrit dessus. Sceptique, mes azurs dérivent lentement vers le visage immaculé du grand brun qui me révèle qu’un transsexuel a envie de poser sur moi autre chose qu’un simple œil. L’indifférence avec laquelle il articule cette pertinence (plus que troublante) me désarçonne complètement. C’est comme s’il m’apprenait tout bonnement comme ça que sa grand-mère lui a tricoté des chaussettes de laines pour cadeau de noël. C’est… purement et franchement… Exekiel-Attitude. Mon regard répugné joue doucement la navette entre le numéro de téléphone et la face de dégénéré du grand brun… n’arrivant tout simplement pas à croire ce que mes oreilles entendent. À m’en faire saigner les gencives, mes dents grincent viscéralement entre elles, menaçant de me péter les molaires alors que les muscles de ma mâchoire se crispent pour en vain broyer mon amertume.

- Ta perspicacité m’étonnera toujours, Exekiel… Joute sarcastique qui me brûle aussitôt les lèvres et vient s’écraser sur la figure de Flanc-Mou. Je me permets même de lui darder un petit clin d’œil complice, avant de finalement faire tourner mon tabouret face à la piste de danse et d’aller sonder la foule colorée de mon regard fureteur. Accoudé et adossé contre le bar, la dégaine plus ou moins relax et confortable, mes azurs embrassent la ribambelle de danseurs qui se trémoussent sur les planches, recherchant, parmi les corps imbriqués, les silhouettes de nos rescapés qui se sont laissé amadouer par la frénésie de cette ridicule boîte de nuit. Je les repères, au sein des sardines ambulantes. Aleister, armé d’une bouteille d’alcool. Novalee, blindée de son corps de rêve. Ariana, tonifiée de ses bras de mouche qu’elle agite comme des épées. Ils ont l’air heureux et pas en danger de mort. Ils ont une fière allure. Ils contrôlent la situation, tels des preux chevaliers. Tableau unique en son genre, mais pas pour le moins réconfortant et qui… je dois bien l’avouer… répand sur mon cœur de glace un petit baume sur de vieilles blessures encore vives et pourpres. Normalement, je serais… dérangé ?… qu’un autre homme ne vienne se pavaner, le torse bombé tel un paon tout fier, autour des jolies blondes… mais ce pressentiment n’a pas ses raisons d’être. Hors les ragots, je sais qu’Aleister est un bon gars, je sais qu’il prend soin des louves comme la prunelle de ses yeux. J’ai une confiance aveugle en lui. Et je reconnais que ça fait un bien fou de les voir danser et sourire comme ça. Avec tout ce qui se trame dans la grosse pomme pourrie, cette accalmie leur est grandement méritée.

Bien creux enseveli dans ma bulle d’amour, mon regard s’illumine alors que je sens mes lèvres bouger et se contorsionner dans une moue engourdie qui se veut être en fait un doux et tendre sourire. Masque de courtoisie qui s’effrite sitôt, pour céder sa place à une éclaire de pur effroi qui me travers l’intégralité de la figure lorsqu’une apparition plus que soudaine fait son illustre pop-up dans le champ de mon regard autrefois attendri. Mes traits de fer désormais figé dans l’air du Temps, je sursaute nerveusement, mes yeux s’arrondissant comme des soucoupes, mes sourcils se haussant tels des accents circonflexes et ma mâchoire se déboîtant en un gigantesque petit O de frayeur. Si ma figure se congestionne dans une expression aussi charmante, mon corps, lui, est désemparé dans un élan d’angoisse, passant très près de m’envoyer valser par-dessus le bar alors que mon bras se lève en un geste défenseur en direction de Grand Brun… paré à lui agripper le décolleter et à l’entraîner avec moi derrière le comptoir. Mais tout juste que ma main se moule contre la chemise du mutant, que j’arrête l’élancée de mon mouvement, reprenant peu à peu mes esprits et mon regard horrifié reconnaissant enfin le visage d’ange qui erre devant-moi. Coraline. Douce et gentille ectoplasme qui a ce malin plaisir à me tordre les boyaux en faisant des irruptions dans les moments les plus embarrassants de ma triste vie. On ne s’habitue pas à ça. Croyez-moi !  

- BORDEL ! Tu vas finir par me tuer avec ces pop-up ! Que je bredouille, paluche plaquée contre mon cœur qui essaie vainement de recouvrer un rythme normal.  Relâchant la chemise déchirée du Berger sans moutons, essoufflé, je bondis fébrilement de contre le tabouret et m’élance sur ma fantôme d’amour. Je suis TELLEMENT content de te voir ici. Que je m’exclame alors que j’enlace le corps éthéré de la jolie brune entre mes bras. Je la serre contre moi, lui écrasant sans aucun ménagement la face contre mon torse robuste tandis que j’engouffre mon museau dans le creux de son épaule. Tu dois me sortir d’ici, Coraline ! Je t’en prie, téléporte moi ailleurs. Ce n’est pas une boîte de nuit c’bordel. C’est une Twilight Zone ! Pris dans les assauts de mon désespoir, j’encastre mon regard suppliant dans le sien alors que je l’agrippe désormais par les épaules... le tout se déroulant sous les regards inquisiteurs et inquiets de quelques clients qui me dévisagent comme si je serais tout droit échappé de l’asile.

Mmm. Ooops ?

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Ariana C. Vander
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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relationships :
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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyDim 16 Mar - 6:45


SATURDAY NIGHT FEVER.
ft. la gang de trop cool.




La fièvre du samedi soir, baby! Elle te chopait et ne te lâchait plus. La fièvre du samedi soir. Elle enflammait la piste de danse et ton pantalon patte d'éléphant! La fièvre du samedi soir, elle te montait à la tête et tu voyais le monde illuminée comme de multitudes boules à facette. La fièvre du samedi, baby... Elle était au rendez-vous et nous bombardait la face de promesses. La promesse d'une longue nuit mouvementée. La promesse d'une longue nuit pleine de souvenirs. Sur la piste de danse, c'était la folie. Une folie contagieuse qui poussait chacun de mes membres à bouger en synchronisme avec la musique. Une folie contagieuse qui avait frappé Novalee, la boudeuse de service. Chose incroyable, vraiment! La joie explosa dans mon coeur à l'idée d'aller danser avec la louve mais le train de la bonne humeur m'avait séparé de ma comparse de danse. Très rapidement, je les perdis de vue. La louve, Ali Potter, Execute, et même Salami. Ma grande taille ne rivalisait pas avec toutes ces coupes afros et ces chaussures compensées.

Où se trouvaient-ils tous? J'étais perdue dans une marée de gens... mais pire que tout, ils allaient être perdus, sans moi pour les guider vers le chemin de la joie et de la débauche saine. Bon... Je savais déjà que Salami s'était perdu dans le chemin bourbeux de l'alcool, avachi à quelque part, près du bar. Toutefois, je ne désespérais pas de lui faire passer une agréable soirée. Je ne désespérais pas de leur donner un peu de bonheur dans un monde en perdition. Je me sentais comme une fée marraine, prenant bien soin de ses petits protégés... Ou comme une maman canard... A ceci près que je ne savais pas où se trouvaient mes canetons. Ces derniers au quatre coins de l'usine, j'éprouvais cette envie folle de me dédoubler pour tous les pousser au cul en plein centre de la piste de danse. On était ici dans le but de danser du disco, de faire bouger notre popotin tout en levant nos bras haut dans les airs. On était là pour hurler jusqu'à ne plus avoir de voix. On était là pour tellement rire qu'on en aurait des crampes à la joue. Bordel. Où étaient-ils tous passé?

Une brèche, infime, s'infiltra parmi la foule. Tel une réponse divine à ma question, j'aperçu les magnifiques silhouettes de Novachoux et d'Ali Potter, mon sorcier préféré. Un sourire aussi grand qu'une banane étira mes lèvres et avec hâte, je rejoignis le duo improbable que formait la louve et le sorcier. Un duo dansant fort prometteur. Bousculant quelques anonymes sur mon passage, je bombardais mes coups de coudes de "désolée" en tout genre. Jolie et polie. J'étais bonne à marier, non?

- Celebrate good times, come on! WOW WOW! hurlais-je en arrivant près d'eux.

... Il était vrai que depuis, la chanson avait changé. Il était vrai que j'étais légèrement en décalage... Mais c'était une façon comme une autre de dire "je suis trop contente que tu sois là, Aleister! Mais je me retiens de te sauter dans les bras parce que vous êtes tous des anti câlins."

Et à croire que j'arrivais juste à temps, car le charmant ténébreux au yeux bleus nous offrit, à moi et Nova, un shoot de tequila. Contrairement à eux, je n'étais pas une grande consommatrice d'alcool. Bien qu'à certaines occasions, il m'était arrivé d'en abuser. Surtout quand le fantôme de ma soeur planait au-dessus de ma tête. Toutefois, je n'avais pas le coeur de refuser. Ils avaient fait l'effort de venir à cette fête... Alors moi, je ferais l'effort de me joindre à la coutume commune qui veut qu'on engloutisse un tord boyaux... et avec le sourire, si possible. Refoulant mes appréhensions, je pris le verre gentiment tendu.

- Merci!

Inspectant le fond de mon verre, sourcil haussé, je faisais le décompte dans ma tête. Un petit louveteau en tutu... Deux petit louveteaux en tutu... Trois petits louveteaux en tutu... Comme une grande, et comme le fit Aleister quelques secondes avant moi, je portais le liquide à mes lèvres et le but d'une seule traite. Réprimant une grimace, je restais un moment silencieuse. Un incendie prenait naissance dans ma gorge pour s'épanouir à l'intérieur de mon estomac. Une sensation qui n'avait rien d'agréable...

- Beurk, finis-je par lâcher.

Non, vraiment, les trucs de grands garçons, ce n'était pas pour moi. Tapotant l'épaule d'Ali Potter, je déposais un rapide bisous sur sa joue et m'éloigna. Maintenant que je savais qu'ils étaient tout les deux en train de s'amuser, j'avais l'esprit un peu plus tranquille. Il me restait encore à convaincre Salem et Exekiel de venir sur la piste. Ne perdant pas espoir, je me frayais un chemin parmi la foule compact. Un chemin court et pourtant, semé d’embûches. Par moment, il m'arrivait de recevoir des coups de fesses... des coups de coude... et je m'étais même prit une perruque dans la face. C'était fou tout ce qui pouvait arriver, en seulement quelques mètres. Alors que je m'approchais considérablement du bar, une apparition divine manqua de me faire mourir de peur.

- Coraline!! m'écriais-je, enjouée de la voir par ici!

Alors comme ça... elle avait reçu mes appels de détresse?! Elle était en retard, tout de même!! Qu'est-ce qui avait pu lui prendre autant de temps?! Mais peu importait, elle était là, et c'était l'essentiel. Folle de joie, je m'apprêtais à lui sauter dessus... Jusqu'à ce qu'elle se tourne vers moi, visiblement pas contente. Stoppée dans mon élan, ma petite face de blondinette prit un air innocent et candide.

- Beh... c'est une soirée disco... Tu sais, pour faire la fête et danser...

Mes yeux se posèrent sur Salem, comme un appel de renfort... Mais bien entendu, espérer un soutien de sa part, c'était comme espérer gagner au loto. Haussant un sourcil, je le regardais se cramponner désespérément à Coraline, en train de geindre.  Par moment, j'avais juste envie de laisser tomber. Par moment, j'avais juste envie de lui claquer la porte au nez et de le laisser tout seul dans son appartement, à se ronger les ongles. Par moment, je me demandais pourquoi je fournissais tant d'effort pour lui changer les idées. La prochaine fois, j'embarquerais tout le monde pendant qu'il sera tout seul, dans son chez-lui tout miteux... Bonne âme comme je suis, je serais encore capable d'approvisionner son frigo de glace au chocolat et de bières pour l'occasion. Me mordant la langue, je me forçais à inspirer et expirer lentement. Gardant mon calme, je ravalais cette petite montée de colère et rangea bien précieusement les pics vénéneux que j'avais envie de balancer. Salem étant ce qu'il était... il n'avait probablement pas du se rendre compte de combien s'était décevant. Je pouvais au moins me raccrocher à l'idée que Novalee et Aleister semblaient apprécier mon idée, eux.

Le snobant, bien que je doutais qu'il s'en rende compte, je m'installais sur un siège à côté d'Exekiel.

- Tu crois que les mamans canards ont parfois envie de tuer l'un de ses canetons? demandais-je au mutant, la moue dépitée.

Maman canard voulait prendre sa retraite. Maman canard avait besoin d'un remontant. Mon regard balaya le comptoir rapidement, à la recherche d'une boisson à se mettre sous la langue. Par chance, un verre rempli d'un alcool délicieux m'aguicha. C'était du Bali... Beli... Belo... Bailey? Tout en réfléchissant, j'attrapais le consommation entre mes petits doigts manucurés et le leva dans les airs.

- A la tienne, mon petit canard!

Petit clin d'oeil à notre mutant sans moutons, et je portais le liquide à mes lèvres. Ce truc, c'était trop bon et ça se buvait comme du petit lait!

© disturbed

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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyMer 2 Avr - 3:51




saturday night fever
❝ BRING FORTH THE RHYTHM AND THE RHYME ❞

Si j'avais été sobre et bien consciente de la scène que je vivais à cet instant même, j'aurais certainement cru être prise d'une crise d'hallucinations quelconques, développant une schizophrénie imminente. Ça n'avait rien de naturel. Ça n'avait rien de normal! Et pourtant, mon cerveau ne semblait pas y voir la moindre incohérence, ramolli par l'alcool qui se propageait dans tout mon organisme engourdi. Bien au contraire, je n'y voyais que du plaisir, du divertissement à l'état pur! Ma tête avait cessé de se poser des questions, elle avait arrêté d'être troublée pour la moindre bagatelle. Si je ressentais cette envie indéniable de me déhancher comme s'il n'y avait pas de lendemain, pourquoi retenir ce corps trop parfait pour s'immobiliser? Et puis, la danse avait toujours été mon petit plaisir secret, cette passion refoulée qui ne valait absolument rien dans un monde aussi chaotique et détruit. Ce soir, je n'avais rien à perdre, mais bien tout à gagner. Je me réjouissais de cette soirée qui ne m'avait apporté que dégoût et anticipation au départ. C'est fou ce que quelques verres de liquide fermenté pouvait faire! J'avais perdu la louve de vu alors qu'elle s'aventurait plus profondément dans cette dense foule vibrante, le train-train humain nous ayant cruellement séparé. Insouciante, je ne m'inquiétais guère pour sa survie, elle trouverait facilement des amis avec qui elle pourra se défouler. Et puis, le reste de la bande n'était pas bien difficile à trouver... Suffisait de suivre l'odeur forte de l'alcool et voilà qu'on retrouvait à coup sûre Salem, le nez plongé dans une bouteille de verre! Mais l'ambiance était beaucoup plus stimulante là où nous étions! D'autant plus qu'Aleister avait décidé de se laisser aller. J'aurais pu afficher un air incrédule, de grands yeux confus devant ce tableau des plus incongrus. Le sorcier avait débuté par un petit déhanchement timide, mais bientôt il suivait la musique de manière tout aussi habile que les corps frétillants à ses côtés. Mon sourire était grandiose, ravie d'avoir choisi le partenaire de danse parfait parmi mes supposés 'amis' de bras cassés. Un hurlement de satisfaction traversa mes lèvres vermeilles, exprimant ma joie et mon désir de faire la fête jusqu'à ne plus sentir mes jambes. J'imitais mon partenaire, bougeant mes pieds agrémentés de souliers à talons beaucoup trop haut pour ce genre de soirée, tournant sur moi-même, faisant aller mes bras dans toutes les directions. Heureusement, personne n'en fut blessée.

Réaction utopique dans un contexte tout à fait grotesque, j'ouvris grand mes bras devant moi, laissant un cri de bonheur m'échapper lorsque j'aperçus Ariana retrouver son chemin vers nous. Depuis quand je me réjouissais de sa présence? Depuis quand j'affichais un sourire aussi sincère en la regardant droit dans les yeux, sans ressentir cette boule d'agacement au creux de mon estomac? Peu m'importait. Ce soir, je n'avais plus de rancune, plus de jalousie, plus de pensées noires. Je n'allais certainement pas être celle qui boude pour un rien, qui grogne par l'absurdité des lieux. Oh non! Ils verront tous que Novalee n'était pas qu'une simple mégère qui n'avait pas le sens de la fête! Oh oui, ils verront! (Pour prouver quoi, au fait? La réponse m'échappait, mais peu m'importait! C'était la fête!)

Sans même que je comprenne comment, Aleister se retrouva avec trois shots d'un liquide clair dans les mains, m'en tendant un et un autre à la louve qui venait tout juste de nous rejoindre. Observant de mes yeux vitreux l'alcool à l'intérieur, voyant du coin de l'oeil mes deux partenaires de danse l'engloutir sans hésitation, je haussai brièvement les épaules et les imitai aussitôt. Une grimace de dégoût me traversa aussitôt le visage alors que je reconnaissais la sensation désagréable de cet alcool sur mes papilles. Argh, téquila! Je pris un moment pour réprimer un haut le coeur, mais, heureusement, mon sens du goût était également altéré par mes consommations de début de soirée. Ouf! Une fois ce moment désagréable passé, je pus commander à mon corps de reprendre du service et se mouver aisément sur la piste de danse. Devant mes yeux, Aleister brandissait une bouteille de verre au bout de ses bras, perpétuant sa danse. Même si je détestais cet alcool, je ne pus m'empêcher de hurler de joie et sautiller sur place telle une petite gamine. « Woooouuhh!!! » C'est qu'il était déchaîné notre petit sorcier! Si je ne me retenais pas, je lui sauterais dans les bras par signe d'amitié et d'amusement. Mais je n'avais plus aucun filtre. Alors je poursuivis mes petits bonds de gamine jusqu'à mon acolyte de danse et j'enlaçai ses épaules, sans but précis. The fuck, Nova? Tout le monde était mon meilleur ami ce soir! Et parlant d'amis... Nous étions soudainement abandonnés par la louve et tout autre personne avec qui nous nous étions déplacés jusqu'ici. Salem, où était mon Salamou? Prise d'une soudaine envie de partager ma joie avec les autres, j'agrippai de nouveau le sorcier par le poignet et l'entraînai au travers de la foule, bousculant ces danseurs acharnés pour nous laisser se faufiler. Mes pieds marchaient au rythme de la musique, mes lèvres formant les mots qui sortaient des hauts parleurs. « It's such a good vibratioooonn!! » Si mon corps avait ce talent naturel de bouger d'une manière gracieuse et fluide, mes cordes vocales n'avaient pas été aussi choyées par la nature. Heureusement pour toutes ces paires d'oreilles que je croisais, la musique était beaucoup trop forte pour entendre le moindre mot qui sortait de ma gorge.

« Coraliiiiine! » hurlais-je d'une voix exagérément aiguë. Sans hésitation, je relâchai le sorcier que j'avais traîné comme un petit toutou docile pour venir l'enlacer dans une étreinte des plus exagérés. Depuis quand je manifestais autant de joie en voyant cette fantôme? Certes, je n'avais rien contre elle, elle était la représentation même de la gentillesse, le ying de mon yang, mais jamais je ne fis preuve d'autant d'enthousiasme à son égard. Sans être méchante, c'était dans ma nature de rebuter toute manifestation de joie envers autrui. Mais pas ce soir! Alors que j'écrasais les omoplates de la brunette, j'aperçus derrière elle, assis au bar... « Exekieeeeel!! » m'emportais-je de nouveau alors que je hurlais son prénom dans les pauvres oreilles de Coraline. Sans plus tarder, je relâchai ma prise contre cette dernière et m'élançai vers le mutant. Depuis quand j'éprouvais le moindre sentiment d'allégresse à sa simple présence?! J'avais définitivement perdu la tête. Désireuse de poursuivre cette chaîne de câlins, j'étais prête à lui sauter au cou, telle une furie qui voyait pour la première fois son idole. Mais mon regard fut attiré par le verre d'Ariana, assise juste au côté d'Exekiel. « Oh, quelle bonne idée! » Ma vision légèrement embrouillée par mon état d'ébriété, je scrutai le comptoir du bar à la recherche d'un verre similaire à celui de la louve, parce que ça avait l'air plutôt délicieux ce truc! C'était quoi d'ailleurs? Une liqueur alcoolisée à la vanille? Mes yeux captèrent un cocktail coloré, oubliant littéralement que j'avais passé cette commande à mon amant avant de partir à la conquête de la piste de danse. Impatiente, je me jetai sur le verre et colla aussitôt mes lèvres à la paille, aspirant une bonne gorgée du cocktail. Mmmm, trop bon! D'accord, mes papilles n'étaient plus aussi efficaces qu'auparavant, mais j'imaginais que c'était trop bon! Relevant les yeux, j'aperçus un grand gaillard, épaules larges, cheveux clairs, l'air désorienté et blasé. Sexy. Vraiment sexy. Je l'observai de haut en bas une petite minute, histoire de me rincer l'oeil, avant de m'avancer près de lui. Ma main s'éleva vers son menton et caressa doucement sa barbe, mes yeux perdus dans une brume de charme. « Bonjour, vous! » saluais-je Salem d'un air qui se voulait séducteur, mais qui sonnait plutôt... niais. Une ivrogne qui tentait de charmer le plus beau des inconnus. Vraiment crédible.

Can somebody pleeaase stop her?

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chanson par marky mark and the funky bunch

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MessageSujet: Re: SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille   SATURDAY NIGHT FEVER ▲ troisième fouille EmptyJeu 1 Mai - 2:37




You see you were born to be alive
Something new to occupy my mind


Son coeur se resserra dans sa poitrine simultanément avec la poigne de béton lupine qui était venu saisir avec vivacité son décolleté plongeant. Légèrement prit de panique, instantanément sur le qui-vive, Exekiel était prêt à se propulser dans n'importe quelle direction. Ou, pour être plus exacte, dans toutes les directions à la fois. Ses jambes, soudainement aussi molle que des spaghettis, cédaient sous son propre poids, faisant offrande de son corps à son sauveur telle une princesse en détresse du haut de sa tour d'ivoire. Que Tarzan sauve sa Jane, fuyant le danger de liane en liane suspendu à son biceps de pierre.
Il criait. Criait pourquoi? Il en avait aucune idée. Mais a en voir la vélocité de Salem, le danger était imminent.

- Ahhhhhhhhh-raaaaaline!!!

S'exclama-t-il dans les tympans de son sauveur à deux balles.

- C'est Coraline!!

De la joie. Du bonheur. De la joie et du bonheur. À profusion.
Se décrispant tranquillement, Exekiel desserra ses grandes cannes qui étaient venues - pour faciliter son transport en lieu sûre - emprisonner les hanches de son lycan d'amour. Plus besoin de son cheval de guerre, plus de menace en vue, notre petit berger pouvait retrouver son trône doré, soit son petit tabouret de cuirette gommé par l'alcool séché, et finir son verre: gracieuseté notre héro national de Salem.

Heureux. Satisfait. Avec le décolleté au nombril et le stress aux dessous de bras. Son cœur pouvait maintenant reprendre un rythme normal et arrêter de lui marteler les côtes comme si sa cage thoracique était un tamtam en plein rite indien. M'ouais définitivement, le disco s'était trop pour son petit corps de berger.

«Tu crois que les mamans canards ont parfois envie de tuer l'un de ses canetons?»
Meuuuuh! Elle était là depuis combien de temps celle-là? Faisant aussitôt volte-face vers sa nouvelle compagnonne de tabouret, Exekiel dévisagea un instant la jolie blonde.

- Je dois t'avouer que je m'y connais pas trop en canards… J'imagine que oui. Si le caneton est une nuisance pour le groupe! T'as déjà vu un canard tuer un autre canard, toi? Genre à coup de bec et tout?

Bon sang! Les yeux aussi rond que des billes, les questions fusaient à son esprit. Mais, pas le temps: «A la tienne, mon petit canard!»

Et bah, toute cette histoire de canard resterait à jamais bien mystérieux à son esprit faut-il croire. Vaincu, il haussa les épaules et suivi la blondine dans son élan d'ivresse.

- À la tienne!

À peine vint-il pour porter son verre à ses lèvres qu'une voix stridente quasi-caricaturale vint lui percer les tympans. « Exekieeeeel!! » Meuuuh. C'était qui qui faisait dans les ultra-sons ce soir? Cette greluche d'homme-femme/femme-homme n'avait toujours pas compris le message? Elle venait contre-attaquer? Ce n'est que lorsqu'il se retourna en direction du dancefloor qu'il vu approcher à une vitesse ahurissante, les bras tendus vers lui, la petite Novalee qui fendait l'air de sa silhouette de guêpe. La lycan, renfrognée et froide, qui se précipitait dans ses bras, à lui? Était-ce possible? Avait-on - encore - glissé quelque chose dans son verre? La collision était imminente. Le sourire d'étampé jusqu'aux oreilles, il ouvrit les bras prêt à recevoir cette dose d'amour depuis si longtemps attendue. Oh si. Il l'aimait la petite. Il l'aimait pour deux. Pour trois même! Tout ce qu'il ferait pour cette petite! La perle de Salem, la sienne, par substitution!

- Novalee! Vient par ici! S'entendit-il s'exclamer, laissant ses quelques mots planer sur les festivités de la musique assourdissante.  

De la joie. Du bonheur. De la joie et du bonheur. À profusion.
De la joie et du bonheur, bien éphémère lorsque l'objet de nos convoitises dévie soudainement de sa trajectoire pour un vulgaire verre d'alcool… Les bras en l'air, comme un pauvre con perdu, Exekiel figea sur place se demandant bien comment rattraper la donne. Bon, pas bien bien le choix. Se forçant un sourire sur sa tronche de petit con, il se rua sur le premier venu en face de lui. Un homme d'une soixantaine d'années qui portait fièrement la moustache et qui, avec son chapeau de cowboy, ne semblait de tout évidence pas avoir saisi le thème de la soirée.

Les yeux fermés, dans les bras de ce pur inconnu, il espérait que ce petit interlude passerait aussi légèrement qu'il était arrivé.

- Ah bah, mon p'tit gars. C'est d'la tendresse que tu me donnes là!


Glissa le vieil homme à son oreille. On aurait juré qu'il avait une pomme de terre chaude de fourrée dans le fond de la bouche, malheureusement pour lui, cela ressemblait plus à un crachat qui lui roulait contre la langue depuis déjà un trop long moment.

Et merde. Le décolleté au nombril et le stress aux dessous de bras. Les yeux fermés, dans les bras de ce pur inconnu.
M'ouais pas, de doute la dessus, il détestait les soirées disco.


© disturbed

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