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  ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞ - ADDAMS FAMILY

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MessageSujet: ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞ - ADDAMS FAMILY    ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞  - ADDAMS FAMILY EmptyDim 25 Mai - 6:07




Are we doomed ? Seriously ?
Never take life seriously. Nobody gets out alive anyway.


- ARRONDISSEMENT DE BROOKLYN. NYPD. -

Les deux minuscules lucarnes encastrées dans les murs d’asphodèles rendant la pièce moins sombre et petite. Le paysage de métal et de béton irradié par-delà le verre rend le décore moins monotone et dépriment.  Un monde de tension perpétuel encrasse chaque recoin de la salle, l’alignement des bureaux, les immenses piles de dossiers irrésolus errant là sur les surfaces encombrés des meubles, l’ornement des armoires à dossiers, le long tableau noir sur lequel s’accumulent les affaires en cours, le coin café, le sol jonché de papiers froissés et laqués de cerne de café, tout, dans les plus moindres détails, affiche labeur, appréhension et acharnement.  Les officiers s’amusent même à surnommer cette petite pièce grouillante "La Ruche". En raison de son activité usuelle et éternelle.  

- Tu t’ennuis, Grant. À ton âge, de toute évidence, abuser de la caféine comme tu le fais, c’est pas bon pour ton cœur et également ta cervelle. Tu as besoin de prendre des vacances… et pourquoi pas ta retraite ? s’incommode la voix blasée de la petite tête que nous arrivons à peine à voir jaillir au travers des montagnes de pochettes cartonnées desquels débordent une quantité hallucinantes de documents.

Ensuqué dans le zèle de ses récentes découvertes, extatique, sur le point même de faire un infarctus, ledit Grant ne semble pas trop se préoccuper de son collègue, mais préfère venir observer les visages de ses deux autres associés qui, confortablement installés sur les coussins moelleux du sofa recouvert de brûlures de cigarettes et autre taches douteuses, affichent un entrain tant subtile que carrément désintéressé. Dubitatif, le détective sexagénaire se lisse nerveusement la moustache avec ostentation et tente, en un ultime élan désespéré, de gagner l’attention de ses jeunes recrues en faisant clignoter son crayon lumineux sur l’amoncellement de feuilles et photos épinglées sur le mur.

- Vous ne comprenez donc pas où je veux en venir ? s’injure le moustachu, dardant ses collègues d’un regard noir et incisif… qui demeurent aussi animés qu’un banc de sardines confinées dans une boîte de conserve. Les  frères Rossdale, l’affaire McCoy, Reed et son vaste réseau de drogues, l’attentat qu’il y a eu lieu à l’entreprise de Castelo, les témoins qui l’ont vu se faire propulser au travers d’une lucarne… tous ces corps et victimes que nous charrions à la morgue. Vous ne voyez pas vers qui tout cela nous mène, après chaque investigation irrésolue ?  

En une symbiose passible de réduire les nageuses synchronisées au rang d’amateurs, les trois enquêteurs haussent mollement les épaules et avalent quelques rasades de café. Devant une telle ignorance, le détective sexagénaire lève mélodramatiquement les mains vers le plafond et s’exclame, fataliste : SALEM LINCOLN O’MALLEY ! C’grand blond barbu muni de cette tête de serial killer que vous pouvez voir juste là ! il désigne de son petit crayon lumineux, la photo du détenu, accrochée au mur. Chasseur de primes, incarcéré pour plusieurs crimes majeurs. Relâché à chaque fois parce que notre bon système juridique nous y oblige et qu’il a des contacts hauts placés dans l’arrondissement de Manhattan. C’est une pourriture intouchable. On m’a muté aux homicides pour enquêter sur son dossier. C’est à cause de ceci, que je suis tombé sur tout ça. Il s’élance sur son bureau, attrape une chemise cartonnée qu’il ballotte furtivement sous les nez à peine retroussés vers sa personne. Il est le fil conducteur qui rejoint ces quatre homicides irrésolus. Toujours directement ou indirectement impliqué dans ces histoires.  C’est notamment le cas pour les meurtres sordides des frères Rossdale. Deux braconniers qui avaient pour métier et loisir de liquider des Disciples Des Ténèbres. Avéré devant témoin, O’Malley était l’une de leur cible.

- Ouais, mais ce gars-là, il n’était justement pas plongé dans un profond coma, au moment où les deux frères se sont fait sauvagement assassiner ?

- C’est là où tout devient intéressant, les enfants. Le vieux détective accourt vers le mur placardé de photos et de notes, agitant son crayon lumineux sur les clichés de deux demoiselles. Voici Ariana Chloey Vander et Novalee Rheanys Slater. En plongeant plus creux encore dans les méandres de cette enquête, je suis tombé sur le domicile de O’Malley. Une nuit, j’ai rôdé autour de sa demeure, pour évaluer son emploi du temps, et c’est là que j’ai découvert l’existence de ces deux jeunes filles. Ne vous fiez pas à leurs visages d’anges, en-dessous de tout ça, il se cache une toute autre vérité. Vander et Slater entretiennent un lien drôlement restreint avec O’Malley. Relation fraternelle et charnelle.

- Tu veux dire que tous les trois prônent la polygamie ?

- NON ! Bien sûr que non. Vander, petite infirmière bénévole à l’hôpital Burrows, est, aux yeux de ce colosse blond, sa petite sœur de cœur. Quant à Slater, femme fatale qui use de son charme pour se dégoter des contrats douteux auprès de gens douteux, est la petite amie de O’Malley. Tous les trois, ils sont inséparables. Toujours fourrés ensemble, pour manigancer Dieu sait quoi. J’ai investigué sur les deux filles. Vander, ses collègues de travail racontent qu’elle use de son poste d’aide-soignante pour voler des médicaments et ensuite les revendre sur le marché noir. Slater, elle est soumise à la suprématie d’un Originel à la réputation redoutée et crainte de tous. La nuit où O’Malley est tombé dans le coma, un interne a rejoint Vander sur son cellulaire pour lui informer le drame. 45 minutes plus tard, Slater reposait au chevet de son apollon. Coïncidence plus morbide encore, la nuit où O’Malley est tombé dans le coma, nous, on retrouvait le corps de Lee Rossdale dans un ravin. Deux semaines et demie suivant cette découverte macabre, le corps de son frère errait tout bonnement là sous notre nez, à la morgue.

À cette introspection, les collègues daignent enfin prêter une attention plus légitime à l’égard du vieil enquêteur. Satisfait, ce dernier se colle presque le nez sur l’amoncellement de papiers collés au mur, faisant clignoter son crayon lumineux sur deux autres nouveaux visages encore inconnus jusqu’à présent.

- En guettant les allées et venues de cette petite meute,  j’ai récemment fait la connaissance de Joe Erzbeth Wolfgang, à la mention de ce nom, l’inspecteur voit jaillir dans les pupilles de ses coéquipiers, une petite étincelle, visiblement familiers avec l’identité citée, chose normale, et Exekiel Kieran Hunter, là, dans les yeux de ses collègues, c’est un gros point d’interrogation qui se dessine. Wolfgang, dans nos registres, c’est une vraie légende. Curriculum Vitae aussi bien garni que O’Malley, cette rouquine, anciennement garde du corps, s’est recyclé en chasseuse de primes. Quant à Hunter, ce grand brun, à l’apparence simple d’esprit, se voit être l’un des fidèles employé de Reed. Pour confirmer sa déduction, Grant bazarde sur les genoux d’un des officiers une pile de clichés montrant Reed et ledit Hunter, dans un fastfood, en train de discuter sérieusement autour de boissons gazeuses et hamburgers. Ces deux scélérats fréquentent… tout hasardeusement comme ça… le même réseau d’amis. O’Malley, Slater et Vander.

- Je vois où vous voulez en venir ! Vous avez découvert que Wolfgang et O’Malley font l’adultère alors que ce Hunter est le bouc émissaire de Vander et Slater qui, vexées d’apprendre la trahison de leur homme infidèle, décident de se panser le cœur et de sceller leur relation polygamique avec c’type ! clame tout haut et fort l’un des officiers. Sous le lourd silence qui l’oppresse soudain, il comprend le message et se rassoit sagement sur le sofa.

- Arrêtez avec la polygamie, sergent Philips ! Vous êtes de toute évidence à côté de la plaque. long soupire de la part du vieux détective qui revient viscéralement à ses moutons. L’affaire McCoy s’est largement ébruitée dans les médias, permettant à la population de pouvoir nous aider à éclairer quelque part d’ombre sur cette histoire de règlement de comptes qui s’est mal terminée, dans l’arrondissement de Manhattan. Nous avions prélevé, sur le lieu du crime, quelques échantillons de sang, dont deux sur trois appartenaient aux hommes de mains de McCoy alors que le troisième, lors des analyses, relataient une personne pas fichée dans nos registres. Je me suis alors retourné vers les dépositions des témoins oculaires ayant été présents lors de la fusillade. Ils disaient avoir vu s’échapper un grand homme de race blanche, cheveux blond, qui tenait entre ses bras une jeune fille blonde, gravement blessée. Les deux suspects auraient été aperçus sur la 14ème rue et Houston, à Manhattan, pour ensuite se faire de nouveau remarquer dans les environs de la 110ème rue, dans l’arrondissement du Bronx. Qui s’est qui a loué un modeste loft dans les parages ? Nulle autre que Slater ! Plus étrange encore, le soir même où les hommes de mains de McCoy ont été assassinés, dans le building où réside Slater, les voisins de cette dernière se sont plaints du grabuge entendu dans les couloirs, ayant même attiré l’attention d’un des résidents qui aurait ouvert la porte de son appartement, pour voir dévaler dans le couloir un grand homme blond, transportant dans ses bras une jeune fille blonde à moitié morte ! Sur quoi, tous regardent les clichés de O’Malley et Wolfgang, songeurs. Autre faits assez révélateurs. Vander et Hunter sont tous les deux perçut pour des vendeurs de drogues, Hunter droitement lié à Reed alors que l’autre blondinette traîne souvent avec ce Hunter. Coïncidence plutôt surprenante, n’est-ce pas ? Attendez la suite. La semaine dernière, l’ennemi juré de Reed s’est fait descendre, assassiné même à son entreprise qui elle a été victime d’un attentat à la bombe. Sur les caméras de surveillance, nous avons repéré un suspect potentiel, difficile à cerner vu la qualité de l’image, mais assez visible pour y voir un coursier à vélo déambuler dans le hall d’entrée. Un grand brun maigrelet qui trimballait avec lui le collie truqué. Le bureau de Castelo n’étant pas muni de caméra, nous avons pas pu voir ce qui s’est passé, mais nous avons vu le fameux coursier entrer dans le bureau, vers 21h30… à 21h34, Castelo se faisait propulser au travers de la baie vitrée alors qu’une minute plus tard… la bombe explosait. Plus déroutant encore, c’est ce que nous a raconté les témoins : le suspect s’est échappé de l’immeuble et est allé rejoindre un petit groupe d’amis. Les descriptions physiques collent bizarrement à celle de nos amis ci-présents. Grant désigne les photos de O’Malley, Slater, Vander et Hunter.

- Bordel ! Comment on a fait pour passer à côté de tout ça ? Et quel est le lien avec le meurtre irrésolu de Coraline Price ?

- Voici le coup de théâtre, les amis. Préparez-vous, c’est du solide ce que je m’apprête à vous dire. En rôdant autour de la demeure de O’Malley, j’ai vu errer, au travers des fenêtres, le sosie parfait de cette victime ! Cette même fille déclarée morte et enterrée depuis belle lurette. Au départ, je me croyais barge, mais après une étude prolongée sur ce grand mystère j’en suis venu à la conclusion que peut-être que la mort de mademoiselle Price est une totale mise en scène ! Après tout, elle est la meilleure amie de O’Malley, elle travaillait à la même hôpital où Vander bosse présentement, et elle avait pour époux un homme disparu de l’écran radar depuis la nuit où elle a supposément été assassinée. Voilà ce que je pense : elle a tué son mari, aidé de O’Malley qui a maquillé la scène et nous a fait croire que s’était en fait Price le cadavre retrouvé dans son domicile. Depuis quoi, la fugitive crèche chez le chasseur de primes pour assurer sa liberté !

30 ans de carrière, à vivre dans l’ombre de tout le monde, pour préserver sa survie et échapper à la dictature des Originels. Le détective Grant, qui pourrait se douter que ce bon citadin est un sorcier aux dons extraordinaires ?  Lui qui a passé toute sa vie à se cacher et qui ce soir s’apprête bientôt à marquer le point tournant de sa valeureuse carrière ?

- Le domicile de O’Malley est le repère même de ces malfrats. Ils sont manipulateurs, brillants et extrêmement dangereux. Ce sont des criminelles aux passés très lourds et sombres. Nous devons intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Dieu seul sait ce qu’ils sont présentement en train de manigancer !  

- PENDANT CE TEMPS. -


« C´est la danse des canards, qui en sortant de la mare, se secouent le bas des reins et font coin-coin. Fait´s comme les petits canards. Et pour que tout l´monde se marre, remuez le popotin en f´sant coin-coin ! »

J’en peux plus de l’entendre chanter cette foutue chanson. J’en peux plus. Elle va me rendre dingue !

- ARIANA ! SORS IMMÉDIATEMENT DE LA SALLE DE BAIN ! LE DIABLE M’EN EST TÉMOIN, J’ENFONCERAI CETTE FOUTUE PORTE, SI TU N’ES PAS SORTIE D’ICI DEUX MINUTES !

Une heure. Ça fait une heure qu’elle danse la claquette sous la douche et qu’elle chantonne cette comptine pour enfant. J’ai la vessie dans les talons, je dois forcément avoir le blanc des yeux tout jaune, je suis très près de m’écrouler parterre et de me soulager dans mon froc ! Massives paluches à plat appuyées sur la porte, mon front perlant de sueurs incandescentes piteusement écrasé contre la satanée planche de bois, je beugle comme un veau et supplie qu’elle se casse enfin de cette foutue salle de bain. Rien. À. Faire. Bouclette La Boulette, vile bêbête sanguinaire, est terrée dans la gite pour ne plus jamais en y ressortir !

Furax, j’assène une gifle assassine sur la frêle planche de bois, tourne les talons avec balourdise et traîne ma carcasse à la cuisine. Mes azurs inspectent futilement les environs, RAS, Coraline n’est pas là, outre les chaudrons marmitant sur le feu, la pièce est à mon entière révérence.  Voyant enfin arriver la fin de mon calvaire, grand sourire de gamin de perché à la commissure de mes lèvres, je m’élance vers la table à manger, attrape une chaise en bois, pour la planter là devant l’évier. J’observe une derrière fois par-dessus mon épaule, Coraline n’est pas là, je m’exécute donc et cale ma Ranger sur le coussinet et escalade la minuscule petite chaise. Tout haut perché sur mon juchoir, je m’empare de la fermeture à glissière de mon jeans, esquisse le mouvement déjà rédempteur du gars qui s’apprête bientôt à se soulager dans le lavabo de la cuisine. Un bruit furtif et feutré détonne à mes arrières. OOOOOOOHHHHHH NON !!!!! NENON ! Mu par l’effet de surprise, mes grands yeux éberlués se lèvent avec panique vers l’horizon… du coin de l’œil, je vois l’apparition idyllique de notre fantôme d’amour faisant son pop-up légendaire dans la pièce. Par chance, elle me fait dos et à le nez suspendu au-dessus des chaudrons. Je m’empresse donc de remonter la fermeture à glissière à peine descendue, me racle la gorge, essaie de dégager une allure naturelle et pas du tout suspecte ainsi juché sur une chaise, face à l’évier.

- Coraline ! Tiens, tu es là !

Ouh ! Bravo Sherlock. Perspicacité implacable que voici !

- J’étais en train de…Mmm. D’épousseter le dessus des armoires. C’est tout crade ici haut. Hihihihihihi ! Et il est où ton plumeau, hin, la boniche ? Tu. Aheum. Qu’est-ce que tu nous mijotes ? Ça sent bon. Comme toujours ! Sur quoi, avec la dégaine du gars qui vient tout juste de se rendre compte qu’il a un truc de déplaisant de coincé dans le cul, je descends de la chaise et viens encastrer mes reins contre la bordure du comptoir. Bras croisés, ayant d'imprimé sur le front, l’étiquette du gamin qui s’est fait choppé la main dans le sac, j’observe la jolie fantôme. Long et lourd silence embarrassant nous tombant sur la tête. Elle sait ce que j’allais faire… c’est évident… Merde. MERDE ! Une échappatoire, et vite !

Dans la poche arrière de mon pantalon, mon portable vibre. Wow ! Dieu existe donc vraiment ? Faisant mine de culpabiliser un brin, je décroise les bras et m’empare de la machine. Stupide stupéfaction…. C’est Bouclette La Boulette qui me bazarde un texto.

- HEY ! POURQUOI TU M’ÉCRIS ? J’SUIS À MOINS DE 5 SECONDES DE DISTANCE DE TOI ! que je râle, bougon, tout en consultant ce qu’elle…. non…. Non !

NON !

- NON ! HORS DE QUESTION ! JE NE JOUERAI PAS AU TWISTER ! NON ! JE REFUSE ! ET SORS DE CETTE FICHUE SALLE DE BAIN !!! ARIANA !!!!! que je hurle alors que je me propulse vers les toilettes. QUI D’AUTRE TU AS HARCELÉ ET INVITÉE À CETTE SOIRÉE... QUI N’AURA PAS LIEUE ?

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
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Dernière édition par Salem L. O'Malley le Sam 31 Mai - 18:18, édité 1 fois
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Catherine d'Absac
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MessageSujet: Re: ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞ - ADDAMS FAMILY    ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞  - ADDAMS FAMILY EmptyVen 30 Mai - 16:52

 
 

« Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas » Marcel Proust
 


Dieu seul sait ce qu’ils sont présentement en train de manigancer !  

Appartement de Johanna Wolfgang.

- Arrrrrrg ...

Vautrée. C'est le mot. A l'agonie, aussi. POURQUOI, diable, a-t-elle mélangé le plat mexicain aux plats japonais ? Même une mutante solide comme elle, ne peut résister à ... L'appel des toilettes. Une humiliation cuisante ... Un râle long et rauque, presque d'outre-tombe, s'échappe de ses lippes tordues. La tête balancée en arrière, la vieille mutante aux allures de jeune femme implore le ciel de la débarrasser des ses maux de ventre. La bave aux lèvres, cette dernière renifle longuement, se redressant pour aviser les cicatrices barrant son abdomen musclé. Blessures par balles, blessures par armes blanches ... Les marques sont fines, mais bien présentes. Ca, encore, Joe sait gérer. Mais les maladies ... Humaines ? Pitié, non ... Comme en réponse à ses plaintes sourdes, ses boyaux se tordent avant d'emmètre un son insolite.  

- La ferme ! Qu'elle rage, se redressant tant bien que mal avant de se lever, tanguant jusqu'à la petite cuisine de l'appartement. Et dire que, techniquement, l'endroit appartenait à Samantha ... Qui saurait sûrement quoi faire. Ou même Ulrick ... Mais l'une est partie en Angleterre, et l'autre ne donne plus de signes de vie.  

- Je t'en fouterai moi, des trucs à faire. Grince-t-elle avant de se pencher sur l'évier, ouvrant l'eau froide pour s'en asperger le visage. L'effet lui fait du bien, mais pas assez. C'est donc vers la douche qu'elle se précipite - Non sans un passage humiliant sur le trône - pour s'asperger d'eau et se délecter de la sensation de fraicheur prodiguée par le liquide saint.  
Une douche, un séchage et un relooking plus tard, la belle mutante ressemble enfin à elle-même. Et elle n'oublie pas non plus les quelques médicaments qu'elle a réussi - difficilement - à se procurer. Mais c'est l'alerte de son téléphone qui l'intrigue. D'abord, la blonde aux cheveux à présent coupés courts se précipite dans l'espoir d'y voir un message de son compagnon.  

ARIANA VANDER


- Qu'est-ce qu- ... Qu'elle s'interroge, avant de redevenir muette devant le message. Une alerte d'Ariana, la blonde qu'elle avait ramené quelques jours plus tôt après ... Une soirée mouvementée. Sourcils froncés, la mutante lève ses prunelles avant de peser le pour et le contre. Un numéro d'appartement figure dans le titre du message. La jeune femme ne sait pas comment la louve s'est procuré son e-mail, mais ce n'est pas bien compliqué de nos jours. Devenant soudain une petite bête curieuse, la jeune femme attrape sa veste en coton noire, sortant de son cocon avant de trottiner jusqu'au dit appartement. Doit elle s'étonner que ce soit vers elle, qu'Ariana se tourne ? C'est donc méfiante que la malade frappe à la porte, s'attendant à tomber nez à nez avec la propriétaire du message. Et certainement pas avec ...  

 
made by LUMOS MAXIMA  



( Je me suis permise, je me disais que Joe serait JAMAIS venue si Ariana avait dis la vérité  lol! )


Dernière édition par Joe E. P. Wolfgang le Dim 1 Juin - 8:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞ - ADDAMS FAMILY    ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞  - ADDAMS FAMILY EmptyDim 1 Juin - 4:30





where is my mind?
❝ smile today, tomorrow could be worse ❞

« T'as de quoi payer, cette fois? » Mon regard indigné se relèva vers celui qui avait formulé la question. Des yeux qui voulaient dire "eh oh, tu me prends pour qui? Une cleptomane?" alors qu'au fond ce n'était qu'une jolie et parfaite façade. Je le confrontai du regard, l'observant demeurer aussi impassible qu'un bloc de glace face à mon expression outré. Bien sûr, ce n'était pas la bonne tactique à utiliser avec lui, mais fallait jouer le jeu jusqu'au bout. « Franchement, Lenny... Si je ne te connaissais pas depuis si longtemps, je pourrais croire que tu insinues des trucs à mon sujet, » lui dis-je d'une voix tout à fait sérieuse et même quelque peu blessée. Je le vis abaisser le menton et arquer un sourcil bien haut, signifiant que mes simagrées ne marchaient pas ce soir avec ce grand barbu. Très bien, j'allais devoir user d'une autre carte. Mon visage changea aussitôt d'expression, se détendant afin d'afficher un sourire innocent et amical. « Ok, ok, oui, j'ai l'argent. » Je levai brièvement les yeux au ciel, de manière tout à fait volontaire, avant de porter ma main à la poche arrière de mon jeans. Dans mon mouvement, j'accrochai du revers de ma main un briquet qui se trouvait sur le comptoir, le faisant voler à quelques mètres de ma position. Un petit "oops" franchi mes lèvres alors que je réalisais ma bourde "involontaire". Je tournai aussitôt le dos à Lenny et allai chercher l'objet qui gisait au sol. Je me penchai vers l'avant, laissant tout le temps du monde à mon cher ami d'observer la vue. Oh oui, je prenais un temps légèrement trop exagéré pour ramasser ce simple briquet. Une fois entre mes mains, je me redressai en faisant virevolter ma chevelure vers l'arrière, mon visage affichant toujours ce petit sourire innocent. Je revins à ma position initiale et déposai l'objet sur le comptoir ainsi que quelques billets verts. « Tiens. Et gardes la monnaie, » dis-je avec un petit clin d'oeil en prime. Il avait drôlement changé d'expression le petite Lenny, il arrivait à peine à garder sa mâchoire fermée. Sans plus d'hésitation, je saisis la caisse de bières d'une main pour la soulever, mais une force m'empêcha de le faire. « Attends, » affirma Lenny. Je le regardai de mon air interrogatif, craignant malgré moi qu'il ne me charge les autres caisses que j'avais ramené sans payer. Mais il se contenta plutôt de me tendre le briquet qui avait fait un vol plané quelques secondes plus tôt. « Désolé de t'avoir accusé, Nova. » Vraiment? Wow, quelle générosité, j'étais touchée. J'élargis mon sourire le plus charmeur avant de saisir l'objet, prenant bien la peine d'effleurer ses doigts de manière délicate. « Merci, Lenny. » Sur ce, je tournai définitivement les talons avec ma caisse de bouteilles pleines, accentuant le mouvement de mes hanches alors que je quittais le magasin.

Je montai les marches de l'immeuble une par une, jusqu'à ce que j'atteigne le bon étage. Je fis claquer mes souliers sur le vieux plancher du couloir jusqu'à ce que la porte tant convoitée se présente devant moi. De ma main libre, sans prendre la peine de toquer, j'entrai dans l'appartement qui était devenu pratiquement ma deuxième maison. Ouais, deuxième maison. Je n'étais pas prête à m'exiler de mon petit loft bien tranquille - quoi que mal isolé - pour me retrouver dans ce zoo jour après jour. Certes, je passais le plus clair de mon temps en ces lieux et je ne pouvais nier me plaire de côtoyer des gens qui m'appréciaient - enfin, je l'espérais - après cinq ans de vie solitaire. Toutefois, j'avais parfois besoin d'intimité... Et ils ne pouvaient pas m'en vouloir de le quémander de temps à autres! La raison primaire pourquoi je m'obstinais à garder ma propre demeure.

À peine avais-je franchi la porte que déjà une voix grincheuse me perforait les tympans. Les yeux ronds, je me retournai pour apercevoir un Salem énervé qui traversait la cuisine à grands pas de géant, direction la salle de bain. Je ne saisis pas la moitié de ce qu'il déblatérait, trop occupée à rouler les yeux vers les cieux face à cette scène mille-et-une fois contemplée. Sans m'y attarder, je fermai la porte derrière moi et me dirigeai vers la cuisine afin de me débarrasser enfin de mon fardeau. Une fois à destination, j'y retrouvai la fantôme la plus adorable que cette terre ait pu porter. « Hey, Cora! » m'exclamais-je avec un sourire amical en même temps que je déposais la caisse de bières sur le comptoir déjà encombré par divers accessoires de cuisine. Comme toujours, ça sentait fitchrement bon ici. « Ariana passe encore trop de temps dans la douche, c'est ça? » Ce n'était qu'une hypothèse, malgré que n'importe quelle raison aurait été potable pour expliquer l'attitude de Salem. Je sentis alors mon téléphone portable vibrer dans ma poche, m'obligeant à détourner mon attention. Je le saisis afin d'y découvrir le message que je venais de recevoir et quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir le nom d'Ariana s'afficher à l'écran. Mais avant même que je puisse ouvrir le message et découvrir la nouvelle idée de con de cette chère blondinette, quelqu'un toqua à la porte. Je relevai la tête aussitôt, échangeant un regard incertain avec Coraline, et me dirigeai vers l'entrée de l'appartement. D'habitude, lorsque Ariana invitait des gens ici, ils ne prenaient pas la peine de toquer, ils entraient directement. C'était pire qu'un moulin, mais ça restait convivial. Curieuse, je me permis d'ouvrir la porte afin de dévoiler qui se trouvait derrière. « Joe? » Son prénom avait aussitôt franchi mes lèvres, tout de même étonnée de la voir au pied de cette porte. Pas que sa présence ne m'importunait, mais j'en demeurais tout de même surprise. Je demeurai un bon moment figée comme une carpe à m'interroger de sa présence alors que la pauvre restait tout bonnement dans le couloir. « Oh, désolé, mais entre, » invitais-je sans hésitation, alors que je libérais le chemin. J'avouais ne pas savoir ce qu'elle pouvait bien faire ici, mais pour une raison qui m'échappait, j'étais... soulagée de la voir en un seul morceau, considérant les circonstances de notre dernière rencontre. 

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Coraline Price
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MessageSujet: Re: ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞ - ADDAMS FAMILY    ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞  - ADDAMS FAMILY EmptyMar 10 Juin - 22:52

❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞

Ces derniers temps, elle était nerveuse, étant passée par différents stades et changements d’humeurs. Il faut dire que son existence, ou plutôt sa mort avait connu bien des rebondissements en un temps limité. En particulier le fait qu’elle soit maintenant décédée depuis un an. Une année depuis qu’elle avait quitté son corps, à jamais. Elle n’aurait su définir ce qu’elle ressentait exactement. De la peine, probablement, en particulier face à ce qu’elle aurait pu, et dû être. La jeune femme qu’elle était supposée devenir. L’épouse, la mère de famille peut-être. Elle avait beau savoir qu’il était inutile d’avoir des regrets et de s'appesantir sur le passé, difficile de ne pas le faire lorsque l’on a pas d’avenir. Car elle était lucide sur ce point : elle était peut-être toujours là, mais elle le resterait justement. Elle ne changerait pas, n’évoluerait pas. Elle ne devait pas s’attendre à ce que sa vie subisse de profondes modifications. Elle était bloquée dans une sorte d’entre-deux et le vivait de plus en plus mal. Son ancienne vie lui manquait, sa mère lui manquait, ainsi que son fiancé. Elle avait beau savoir qu’elle ne pouvait remonter le temps et revenir sur les événements passés, savoir qu’il était, de toute façon, trop tard, elle était dans l’un de ces moments où la nostalgie prenait le pas sur tout le reste. Et pour compenser, dans le but de canaliser sa frustration et sa mélancolie, elle s’acharnait en cuisine, encore et encore, de jour comme de nuit, à l’exception des moments où elle devait travailler. Le réfrigérateur et les placards débordaient de nourriture à ne plus savoir qu’en faire, mais elle aurait été bien incapable de s’arrêter.

Un revenant ne pouvait vivre dans une maison. Il la hantait. Coraline était devenue une part de cet endroit, et c’était comme si la maison était emprunte de ses émotions les plus fortes. Elle n’y pouvait pas grand chose malheureusement. Ce dont elle souffrait ne se contrôlait pas. S’isoler était encore la meilleure solution qu’elle ait pu trouver, le temps que cela passe. Car cela passerait. Il faudrait bien. Elle quittait de temps à autre son antre pour prendre l’air ou tout simplement s’occuper autrement. Mais cette fois-ci, lorsqu’elle réapparut dans la cuisine après en être sortie quelques minutes plutôt, elle surprit Salem, face à l’évier, dans une bien fâcheuse position. Et il n’en fallut pas plus pour provoquer sa fureur. Il tenta de se justifier par une excuse fort peu convaincante, ce qui ne fit qu’agacer davantage la fantôme.

« Non mais TU TE FOUS DE MOI ? » cria-t-elle en le fusillant de ses yeux émeraude. Deux verres explosèrent sous le coup de sa colère. « Et évidemment c’est moi qui vais devoir nettoyer après, c’est ça ? J’en ai assez de toujours tout faire dans cette maison ! » D’accord, peut-être était-ce légèrement exagéré. Mais depuis qu’ils vivaient aussi nombreux dans cet appartement, les tâches ménagères étaient devenues bien plus complexes, et elle avait souvent l’impression d’être la seule à bien vouloir s’en occuper. La lampe se mit à grésiller, et c’est alors que le portable du lycan se mit à sonner. « SORS DE MA CUISINE ! »

Le ton était sans appel. Il ne se fit pas prier d’ailleurs. Elle n’entendit pas exactement de quoi il parlait au téléphone, mais sentit que la conversation ne devait pas être des plus agréables. Tant mieux pour lui, il l’avait bien mérité ! Non mais qu’est-ce qui lui avait pris ? Comme si elle n’avait pas suffisamment de choses à faire ! En tout cas, il était hors de question que ce soit elle qui nettoie ça. Et s’il ne le faisait pas, il mangerait des surgelés, voilà tout. Elle n’eut pas le temps de vociférer davantage, car Novalee entra dans la pièce avec un sourire, puis déposa des bières sur la table de la cuisine. Désormais d’aussi mauvaise humeur que Salem, la fantôme la salua d’un simple haussement d’épaules. « Ouais probablement. Ca commence à devenir invivable. On est trop serrés ici, enfin, c’est plus possible ! » Et c’était celle qui n’avait besoin ni de manger, dormir ou même se doucher qui le disait, ce qui était plutôt significatif. Elle était sur le point de raconter le méfait de Salem, lorsque le portable de la jeune femme se mit à vibrer, ce qui la fit lever les yeux au ciel. Le jeune homme avait eu de la chance. Ce fut ensuite au tour du sien, posé sur le comptoir de la cuisine. Elle n’eut pas le temps de se décider à aller le récupérer, puisque quelqu’un frappa à la porte. Elle échangea un regard interloqué avec la louve et la suivit jusqu’à la porte d’entrée. Porte qui s’ouvrit sur... Joe. Bien qu’elle ne soit pas mécontente de la voir, Coraline eut du mal à dissimuler sa surprise. D’autant plus qu’elle n’avait pas l’air particulièrement dans son assiette. « Est-ce que ça va ? » demanda-t-elle, un peu préoccupée. A l’entendre, Nova s’était posée exactement la même question. Ne restait plus qu’à entendre la réponse...
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Ariana C. Vander
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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relationships :
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MessageSujet: Re: ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞ - ADDAMS FAMILY    ❝ smile today, tomorrow could be worse. ❞  - ADDAMS FAMILY EmptyLun 30 Juin - 1:30


SMILE TODAY, TOMORROW COULD BE WORSE.
ft. famille Adams




- C´est la danse des canards, qui en sortant de la mare, se secouent le bas des reins et font coin-coin. Fait´s comme les petits canards. Et pour que tout l´monde se marre, remuez le popotin en f´sant coin-coin ! chantais-je énergiquement, mes bras repliés s'agitant comme des ailes de poulet. Alors certes, je tentais d'imiter le canard mais il me manquait encore le bec et les pieds en forme de palme.

- ARIANA ! SORS IMMÉDIATEMENT DE LA SALLE DE BAIN ! LE DIABLE M’EN EST TÉMOIN, J’ENFONCERAI CETTE FOUTUE PORTE, SI TU N’ES PAS SORTIE D’ICI DEUX MINUTES ! menaçait Salem à travers la porte qui nous séparait.

- Tu peux pas parce que je suis toute nuuuuuuuuuuuuue, répliquais-je face aux beuglements de mon frangin. Assurément, avec un tel argument, jamais il n'oserait mettre sa menace à exécution et pénétrer dans la salle de bain... même si en fait j'étais habillée depuis tout à l'heure. Confiante quant à ça, je pouvais reprendre ma petite activité là où je l'avais laissé. C´est la danse des canards, qui en sortant de la mare, se secouent le bas des reins et font coin-coin. Fait´s comme les petits canards. Et pour que tout l´monde se marre, remuez le popotin en f´sant coin-coin !

Inlassablement, je chantais cet hommage aux canards. Il ne comprenait pas l'importance de cet hymne, assurément! Nous étions une famille canard!! J'étais la maman canard et eux, mes petits canetons chéris! Cette chanson nous était dédiée! Une subtilité que je ne pouvais pas lui expliquer. Pour une raison simple. Allez expliquer à un homme bourré de testostérone que vous le comparez à une petite bestiole jaune et tout mignon. Assurément, son ego de loup en prendrait un sacré coup. Ainsi donc, je le laissais dans le flou... surtout, je le laissais tambouriner contre cette maudite porte. Salem, je l'adorais. Je l'aimais. Forcément, c'était mon frangin. Mais bon sang! Qu'est-ce qu'il pouvait être impatient! Je n'étais pas enfermée là depuis si longtemps... une petite heure, à peine!! Roulant des yeux, j'ignorais volontairement ses protestations et continuait ma petite toilette. De toute façon il avait finit par se calmer tout seul. Tant mieux!

Parce que ce soir-là, je leur avais concocté une soirée spéciale. Une soirée en famille pour qu'on puisse passer du temps ensemble. Mettre nos problèmes de côté le temps d'une nuit. Oublier un instant cette misère constante qui nous grugeait. Juste... Vivre au lieu de survivre. Mes prunelles se posèrent sur ce visage éreinté. Un visage fatigué... Mon visage. Mon reflet. Et en un soupir, je compris que Salem allait devoir attendre encore un moment avant de pouvoir se soulager la vessie. Une dernière étape m'attendait... celle du maquillage. Comment rendre un sourire plus convainquant? Un regard d'avantages rieur? Prenez un fond de teint, de la poudre, un peu de fard à paupière et du mascara. Rajoutez ce liquide pâteux qu'était le gloss et vous aviez le secret du faux-semblant et artifice divers.

Pour autant, je trépignais d'impatience. J'étais surexcitée et tellement hâtive d'en parler à Salem et aux autres. Mais avant je devais absolument être prête. Une fois mon ravalement de façade terminé, il ne me restait plus grand chose à faire. Quoi que... Ravalement de façade était un terme trop poussé. Juste un peu de crayon noir pour souligner mon regard et un rose pastel pour colorer mes lèvres. Suffisant pour me donner un air pimpant.

Levant ensuite mes bras au-dessus de ma tête, je reniflais mes aisselles. Impeccable. Ils sentaient une agréable odeur de vanille-coco et en plus, ils étaient parfaitement épilés. Etape numéro une réussie. Passons à la suivante bien que là... ça devenait délicat. Laissant mes bras retomber le long de mon corps, je pris quelques secondes de réflexion avant de tout simplement me contorsionner, ma tête cherchant désespéramment à dire bonjour à mes fesses. Mais n'étant pas une femme élastique, mon nez restait à plusieurs centimètres de mon popotin. Et c'était là que je remerciais mes facultés de louve. Usant de mon odorat développé, je pouvais constater que je sentais bon des fesses. Parfait.  

- C´est la danse des canards, qui en sortant de la mare, se secouent le bas des reins et font coin-coin. Fait´s comme les petits canards. Et pour que tout l´monde se marre, remuez le popotin en f´sant coin-coin ! fredonnais-je me saisissant de mon cellulaire pour envoyer le programme de la soirée à Salem. Soirée Twister!  

Et bien entendu... sa réaction ne se fit pas attendre.

- HEY ! POURQUOI TU M’ÉCRIS ? J’SUIS À MOINS DE 5 SECONDES DE DISTANCE DE TOI ! l'entendais-je râler. Malgré moi, un petit rire sorti du tréfonds de ma gorge. Un rire qui redoubla en l'entendant s'approcher et rechigner. NON ! HORS DE QUESTION ! JE NE JOUERAI PAS AU TWISTER ! NON ! JE REFUSE ! ET SORS DE CETTE FICHUE SALLE DE BAIN !!! ARIANA !!!!! QUI D’AUTRE TU AS HARCELÉ ET INVITÉE À CETTE SOIRÉE... QUI N’AURA PAS LIEUE ?

Un grand sourire illuminait mon petit minois angélique lorsqu'enfin je me résignais à ouvrir la porte de la salle de bain. Vous savez... c'était le genre de sourire qui voulait dire "je me fous ouvertement de toi mais je t'aime quand même". Lui comme moi le savions très bien qu'en dépit de ses protestations, cette soirée aura lieu. D'ailleurs je pouvais déjà apercevoir Coraline et Novalee s’agglutiner vers l'entrée.

- Je n'ai harcelé personne, ou presque. J'ai juste... fait en sorte que tout le monde se retrouve ici pour une raison quelconque et ... Oooh... comme ça tombe bien... j'ai un Twister de cacher sous le canapé! En voilà un heureux hasard! surjouant volontairement, je mis ma main devant ma bouche qui s'était ouverte en grand sous le soit-disant effet de la surprise. Maintenant si tu veux bien, j'ai des invités à recevoir. Tapotant gentiment son torse musclé, je le contournais et l'abandonna. Après tout, il voulait soulager sa vessie non? Je n'allais quand même pas assister à ça!

D'un pas joyeux et sautillant, j'allais rejoindre Coraline, Novalle et Joe! Elle était venue! Plus que ravie, je m'arrêtais entre la fantôme et la louve pour sautiller sur place, tapant dans mes mains.

- Oh! Tu es venue! Je suis tellement contente!! Viens!! sans lui laisser le temps de répondre, je lui attrapais la main pour la guider à l'intérieur. Une fois dans le salon, je la relâchais pour me diriger jusqu'au canapé. Non pas pour m'y mettre assise mais pour me mettre à genoux en face de cet imposant meuble confortable. Ce soir, c'est soirée Twister! On va bien s'amuser!! Il nous manque plus que Exekiel et on peut débuter la partie!!! précisais-je alors que j'attrapais la boîte de jeu en-dessous du sofa.

D'ailleurs, Exekiel était en retard! Plongeant ma petite main dans la poche de mon jean, je sortis mon téléphone et avec rapidité j'envoyais un petit texto à Exekiel. "Dépêche toi. Salem et Novalee s'impatiente! C'est urgent! Bisous mon canari!"


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