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 Knowledge is Power {Blake et Michael}

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MessageSujet: Knowledge is Power {Blake et Michael}   Knowledge is Power {Blake et Michael} EmptyMar 7 Jan - 4:07

Michael tissait sa toile depuis quelques temps. Lentement, mais sûrement, elle se mettait en place, il tissait des liens, étendait son petit monde. Inévitablement, l'araignée commencera à prendre des mouches dans son filet et lorsqu'elle se sera assez nourrie, elle pourra s'en prendre à d'autres toiles peut-être et agrandir encore un peu plus la sienne. Chaque chose en son temps néanmoins. L'Originel s'inquiétait du sort des vampires dans le métro, qui vivait dans une anarchie quasi-totale. En exilant les caïnites sous terre, les Originels avaient aussi fait en sorte que ceux-ci échappent à leur contrôle et ce qui est hors de contrôle peut vite devenir une source de problème. Principale raison, mais non la seule, pour laquelle le Germain s'opposait à cette idée.

Depuis, il tentait de savoir ce qui se passait sous terre, ce qui se tramait. Qui était les principaux leaders, les principaux groupes, comment se passait le marché noir, comment les vampires parvenaient à se nourrir? Pour cela, il lui fallait des agents, des informateurs. Un de ceux-ci et probablement son meilleur, sinon le plus intéressant, était Blake. Un vampire qui ne fait certes pas dans la dentelle et dont ses plus proches collaborateurs se méfient, mais Michael croit que c'est le genre d'être qu'il comparait à un chien fou. Nourrissez le et il ne vous mordra pas, lâchez le et assurez-vous qu'il partira enragé dans la bonne direction, sinon, il serait capable de se retourner contre vous. Bref, c'est le genre d'être efficace dans ce qu'il fait et qui peut lui être utile. C'était inutile de s'en préoccuper davantage. Que ces collaborateurs se rassurent, à moins d'une surprise, Blake ne sera jamais un Völvas.

Cette nuit, il avait justement une rencontre avec le vampire. La rencontre avait lieu dans un tunnel, non loin du White Purgatory. Des wagons de métro s'y trouvait et Michael était d'ailleurs tranquillement assit dans celui-ci, tandis que Leo, son fidèle lycan, se tenait debout, un révolver à la ceinture, se tenant à une des barres. Ce dernier ressemblait à un ancien membre de gang de motard, avec son jacket de cuir, son foulard pour couvrir sa longue crinière brune. Ajoutez à cela sa barbe, une cicatrice à l’œil droite et on devinait que l'homme était un dur. En comparaison, Michael avait plutôt l,air innofensif, avec sa tuque, son petit manteau de cuir détaché, d'où on pouvait voir un gilet de laine et une chemise à carreau, rien de plus banal donc et vous pouviez ajouter à cela son petit air de jeune. Pourtant, Leo n'oserait jamais même lever la main sur son maître. Les lieux étaient simplement éclairés par l'éclairage du souterrain et un fanal électrique, que Leo avait posé dans le wagon. Hormis eux, il ne semblait y avoir personne d'autre.

Soudain, une ombre, un mouvement, fut perçu dans les deux hommes. Michael tapota la table et observa sa montre. Du retard et il n'aimait pas trop qu'on le fasse attendre, mais ce n'était pas si grave. Il faut se montrer compréhensif envers les petits jeunes justement. À ses pieds sous la table, il avait une petite mallette, qu'il effleura de son pied.

-Enfin, te voilà. Je commençais à me demander si tu étais coincé au Purgatoire.

N'est-ce pas là que va ceux qui ne sont pas capable d'intégrer la société, la religion? Ou bien est-ce en enfer? Peu importe, Michael n'a jamais compris grand chose à la Chrétienté. C'est une autre religion qui se trompe de dieu pour lui. Même s'il était dans l'ombre, Michael discernait bien le jeune vampire, que Leo guettait attentivement, d'un regard teinté de méfiance. Le Germain jeta un regard à son complice et lui fit un air qui devait lui signifier de se détendre un peu. Il comptait surtout sur l'odorat du Lycan pour le prévenir en cas... d'imprévu.

-Alors, qu'est-ce que tu as pour moi?

Tenue:
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MessageSujet: Re: Knowledge is Power {Blake et Michael}   Knowledge is Power {Blake et Michael} EmptyVen 17 Jan - 7:47




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Dégouté, la feuille de papier se recroqueville au creux de ma paume qui se resserre à l’effigie d’un poing dangereusement contracté.  Sans plus attendre, comme un vulgaire torchon, je lance à bout de bras le papier froissé. De mes émeraudes sereines et éteintes,  j’observe la boule grisâtre planer durant quelque instant dans l’air, pour ensuite la voir atterrir dans l’eau verdâtre, rejoignant mégots de cigarettes et autres déchets du même genre qui m’auréolent dans ce gros tas de n’importe quoi qui pu le fond de tonneau et empeste la charogne. Des rires, des pleurs, des hurlements, la symphonie des enfants des Ombres se mêle aux chants tonitruants des ténèbres. Hymne achée dans la composition d’un désordre et du gâchis. Musique sans rythme qui se perd au travers des vapeurs exécrables de ce monde perdu et oublié dans les entrailles de la terre. Musique désincarnée, dont la lugubre mélodie n’est que le banale office d’une voie souterraine encombrée et grouillante de passants misérables et hagards. Les voies de métro abandonnées ne dorment et ne s’assoupissent jamais. Chaque recoin, chaque fossé,  chaque caveau, livrent à ces veines cimentés toute l’immondice qui lui est propre et à la fois tant redouté.  Enfer et démons nichant dans le cœur de chacun, ces lieux tortueux et lugubres ne reflètent que les miroirs des âmes de ceux qui les fréquentent. Ballet mortuaire qui anime une comédie dépourvue de joie et de beauté. Sabbat de l’Horreur qui s’échappe au loin, zigzaguent dans les profondeurs du vide, remontent et longent les ténèbres. Des échos qui, tels de vicieux aspics, rampent tout autour de nous, se frayent un chemin dans ces alcôves de misère, pour tapageusement aller se répercuter contre les parois cendrés de ces murs de béton qui nous séquestrent tous. Musique sans vie, qui pourtant embaume les environs d’une frénésie constate et de plus en plus effervescente.  

Je hais ce monde. Ce trou dépourvu de moral, d’éthique et de dignité. Tout est insipide et ignominieux. Le New York d’autrefois me manque. Temps de paix où les apocalypses se voyaient rares, voyant le chaos des Hommes comme une blague franchement risible que nous, enfants de la Nuit, regardions de loin. Tant de choses ont changés. Le Temps lui-même me parait harassant et trop long. Mon Éternité me ronge et me lacère. Moi qui fus jadis un poète réputé et glorifié. Désormais, je ne suis que le mirage de cette gloire d’antan. Je ne suis qu’une ruine qui se perd et se noie parmi les autres. Et contraints de se replier à l’ignoble dictature de nos tyrans, nos corps s’entassent comme des sardines dans les voies de métro. Monde tragique qui m’éprouve et m’exaspère. Ici-bas, seul ma mémoire et mes souvenirs me comblent et alimentent mon funèbre géni. Funèbre géni qui s’effrite de plus en plus. Je ne parviens plus à composer le moindre vers et mes poèmes commencent à ressembler à la laideur et fadeur de ces voies souterraines où je suis condamné d’avancer.

Las, mes paupières embrassent lourdement l’obscurité. Vaincu, j’attache mon stylo à plume à la page couverture de mon recueil qui se dégarni dangereusement de ses vieilles feuilles chiffonnées et jaunis. Machinalement, mon ouvrage vient trouver refuge dans la poche intérieur de mon trench coat noir et taillé sur mesure contre mon corps svelte et tonifié de mes tendons ordinairement crispés. Mes mains livides et glacées s’engouffrent dans les poches de mon manteau et tête bien basse je commence à me fondre et me perdre au travers de la foule versatile qui se dessine indifféremment devant moi.

- Blake ! Blake ! BLAKE !

La voix fluette et nasillarde peine grandement à surmonter le brouhaha ambiant, mais elle persiste à s’époumoner jusqu’à que mon regard impassible repère le visage horrifié de son propriétaire. Visage horrifié juché au-dessus d’un minuscule petit corps que je vois slalomer prestement entre les passants, bravant la foule tel un navire perdu en mer.

- BLAKE ! BLAKE ! BLAKE !

Et tel un navire perdu en mer, le corps chétif et squelettique de mon congénère vient désagréablement s’échouer sur moi de marbre qui ne bouge point sous l’impact de la collision. Agacé, écœuré, j’essaie de rétablir une saine distance entre la boule de nerfs et moi, mais la boule de nerfs ne semble pas partager mon vœu et m’attire violemment à lui lorsque ses deux mains agrippent brusquement le col de mon blouson. Incrédule, mes émeraudes s’abaissement lentement sur l’emprise, les mains frêles vigoureusement fermées contre le tissu, dont les doigts blafards et maigres donnent l’étrange apparence de deux bestioles tropicaux qui replient leurs pattes livides sur une proie.

- Nemek, tes mains. Je te conjure de les retirer.

L’Affolé ne m’entend même pas. Ses grands yeux pétrifiés plongeant désespérément dans l’austérité et les ténèbres de mon regard impassible.

- Blake ! Tu dois venir avec moi.

- Plus tard. Dans l’heure, j’ai d’autre---

- NON ! Maintenant ! C’est important ! Tu dois voir… c’est atroce !

◮ ◮ ◮ ◮ ◮

En retard. Je déteste être en retard. Surtout dans des circonstances si peu éventuelles et franchement drastiques. Nemek, cet hypocondriaque hystérique, il ne perd rien pour attendre ! Bref, c’est avec un air de bœuf que je parviens enfin à effleurer le seuil de ma destination… alias une pièce franchement quelconque et sans importance.  Tout juste que mon âme disloquée rôde dans l’antre, que la voix civilisé de Michael Mans se répercute contre les parois des murs cimentés. Assumant pleinement ma bourbe, un faible sourire ironique apparait à la commissure de mes lèvres alors que je daigne, bras croisés derrière le dos,  me rapprocher de l’être à la dégaine franchement majestueuse, même accoutré  de vêtement aussi commun et simple.

- Le Purgatoire. Coincé là-bas, je prendrais ce contretemps pour des vacances, que je soupire sans émois, en simple constat, pendant que ma courte déambulation s’arrête au salut d’une table dressée entre les deux surhommes et moi-même. Du coin de l’œil, je dévisage l’armoire à glace qui sert de chien de garde au milliardaire. Une belle pièce d’homme qui ne m’effraie pas, mais qui sait néanmoins attirer mon attention, je dois bien l’admettre.

- Voilà ce que j’ai pour vous, révélation sans cérémonie qui s’accompagne aux gestes. Lentement, je décroise les bras de derrière le dos et dépose sans aucun ménagement un sac en papier brun sur la table. Là-dedans, il y a un crâne. Une tête grossièrement charcutée au niveau du cou. Le vestige de cette boucherie a eu lieu il y a de cela plusieurs jours. Le sang a coagulé à la commissure de la lésion. Ce qui explique l’odeur de putréfaction et également l’absence d’hémoglobine sur le sac.

Des détails sans importance, je m’empresse donc d’aller aux faits.

- Cette tête n’appartient pas à un vampire. La semaine dernière, des êtres de la Surface sont venus nous rendre visite. Des trafiquants d’armes qui gèrent leur business dans l’arrondissement du Bronx, au Marché Noir. Ils sont descendus ici pour négocier un partenariat avec l’un des nôtres. Un certain Dimitrius, un vampire. À la station Hell Pit, il gère un bon nombre de trafics, notamment les banques de sang et la livraison de viandes fraiches au sein des autres stations. La semaine dernière, Dimitrius a accepté un partenariat avec lesdits trafiquants d’armes. La transaction devait avoir lieu le soir-même. Ce qui s’est produit, mais le pacte a mal tourné. Des rivaux, ou que sais-je, ont embusqué la station Hell Pit… Dimitrius et les siens se sont fait descendre. Le quidam avec qui il faisait affaire a connu le même sort. Et les cargaisons d’armes se sont volatilisées. C’est Nemek, un ami à moi, qui m’a tenu au courant du carnage. Sceptique, je suis allé à la station Hell Pit et le bain de sang que j’y ai découvert a des allures aussi charmantes que la tête tranchée que je vous aie rapportée.

Courte pause.

- Des rumeurs cours, Michael. Le carnage, il a été orchestré par l’un des nôtres… ou plutôt un habitant des métros. Ici-bas, les temps sont de plus en plus sombres et la haine viscérale envers vos semblables devient de plus en plus incisive. Dans ces voies souterraines, il y existe qu’une seule règle ; aucun vampire n’a la liberté de pouvoir tuer un confrère. La semaine dernière, le traité a été rompu, une quantité importante d’engins explosifs a été dérobée et ce n’est qu’une question de temps avant que le Chaos se soulève. L’attentat qu’il y a lieu au Yankee Stadium, ce n’est hélas que le commencement de la fin. Le carnage de la semaine dernière ne peut que davantage nous convaincre à cette évidence… 

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Dernière édition par Blake le Dim 16 Mar - 21:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Knowledge is Power {Blake et Michael}   Knowledge is Power {Blake et Michael} EmptyVen 24 Jan - 3:24

Avoir des informations de Blake s'avérait toujours utile ou presque. À tout le moins, cela permettait à Michael d'avoir le pouls de ce qui se passait dans les sous-sols de la Grosse Pomme, comme les Humains aimaient à l'appeler il n'y a pas si longtemps. Blake... un vampire qui verse dans la philosophie, une chose qui arrive aussi au vampire originel, de temps à autre, mais il n'a jamais eu l'âme d'un poète, ayant grandi dans une société particulièrement terre à terre, celle des Germains, des "barbares", comme les Romains aimaient à les qualifier.

Ainsi, Blake daigna se pointer, en retard, au lieu de leur rencontre. Tandis que le vampire évoquait le purgatoire, son informateur en faisait une sorte de blague, mentionnant que pour lui, un séjour au purgatoire serait une forme de vacances. Exister lui fait mal à ce point?

-Ne sommes-nous pas dans un purgatoire permanent, nous, immortels entre la vie et la mort? Mais je t'en pris, assis-toi.

Il le tutoyait d'une manière familière, mais ils n'en étaient pas à leur première rencontre et l'Originel n'était pas à quelques formalités près. Le vampire n'était pas ici pour ce que les Saxons appelleraient du "small talk". En revanche, Blake était bien plus cérémonieux. Il posa une sorte de sac ou de papier. Tiens, c'était intéressant et il en esquissa un sourire amusé de surprise, tandis que Leo observait la scène d'un air sceptique. Michael déballait le tout tandis que le jeune caïnite tout près expliquait ce que ce cadeau contenait. Une tête séparée du corps de son propriétaire oui, celle d'un humain, à en juger l'absence de canine. Le Germain acquiesçait donc brièvement.

-Hum hum...

Il n'en était pas à une tête près. Tournant la tête de côté pour mieux l'observer un peu, il tentait de voir s'il ne connaissait pas cette humain, mais non, cette tête ne lui disait rien. Ce n'était certainement pas un Volva. Apparemment, un trafic d'armes se met en place dans le métro et au moins deux factions de vampires s'affrontent pour le contrôle de ce trafic et il apparait évident que si les jeunes vampires s'arment, ce n'est pas en vue de faire une fête foraine. Durant la courte pause que Blake offre, Michael bougeait sa tête de gauche à droite, l'air déçu par ce qu'il apprenait.

-L'anarchie...

C'est bien le genre de chaos auquel il fallait s'attendre en enfermant une bande de jeunes vampires sans leur maîtres ou leurs aînés pour leur dicter une ligne de conduite, dans des sous-sols avec une absence quasi-totale de nourriture descente et d'ordre. À la fin, le vampire croisait les bras, l'air sceptique.

-J'aime les faits qu'on me rapporte. Cette tête est un fait intéressant, le carnage qui se passe parle de lui-même, tout comme cette histoire de trafic. Mais, j'aime beaucoup moins les supposions et les impressions. Si tu as des informations tangibles qui te permettraient de savoir qu'un nouvel attentat se prépare, dis-le, autrement, ne supposes pas.

Michael n'avait pas aimé que le jeune vampire, bien utile, lui fasse part de toutes sortes d'hypothèse. Il ne s'intéressait pas à des pressentiments, autrement, il irait voir une sorcière qui possède un don d'empathie. Michael s'assoit de nouveau et écarte un peu la tête du centre de la table pour la pousser vers le bord.

-On dirait que ce que tu as appris ne te plais guère. Pourtant, si les jeunes vampires font tout sauter et gagnent la surface, cela signifie la liberté, non? Ceux qui ont fait l'erreur de vous exiler sous la terre doivent bien payer de leur erreur.

C'était en quelque sorte des questions pièges, même si l'opinion de Michael sur le bannissement des jeunes vampires était relativement connu. Cependant, ce qui l'intéressait, c'était de cerner un peu plus le vampire Blake. Qu'est-ce qui le motivait à lui donner ces informations? L'ambition, l'espoir de se voir offrir un ticket de sortie, le désir de servir le plus fort, allez savoir, mais Michael se posait tout de même la question.
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MessageSujet: Re: Knowledge is Power {Blake et Michael}   Knowledge is Power {Blake et Michael} EmptySam 15 Fév - 21:30




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Une moue engourdie s’étire doucement à la commissure de mes lèvres livides. Une grimace indéchiffrable qui ressemble étrangement à un sourire démuni d’humour et d’émotion. Un rictus amer et vide de sens qui a l’habitude de poindre sur mon visage lorsque je froisse les attentes, plutôt élevées, d’un mystérieux personnage illustre que j’apprends, de rencontre en rencontre, à connaître et découvrir. Véritable mystère aguerri,  répondre à la volonté de monsieur Mans, avec le temps, j’ai appris à en faire un véritable et inéluctable défi. Difficile de pouvoir comprendre ce qu’il désir et convoite réellement. Sans nécessairement connaître les palpables desseins de ce visionnaire plutôt sinistre, j’ai accepté de lui offrir mon aide et par le fait-même de répondre à ses sollicitations. Rien de bien sorcier et compliqué. Ma mission est en rien périlleuse et prohibée. Je dois simplement rapporter les événements pertinents qui croulent dans les profondeurs des voies-souterraines. Redoutable fouineur, détestable curieux, j’esquisse ma tâche dans une simplicité quasi déconcertante, aillant pour habitude de me fourrer le nez là où il ne faut pas… je suis telle la Gossip Girl des temps modernes et surnaturels. Et j’essaie de puiser ce don de manière plus utile et fatale que possible. Alors que New York est très près de l’implosion, moi, je veux simplement confronter la catastrophe en aillant servi le meilleur camp.  Et dans le temps actuel, l’indéniable réputation de monsieur Mans, la crédibilité de ses rapprochés, semblent être les meilleures cartes misent sur table.

- Là est bien la nuance, monsieur Mans. Vous considérez mes paroles pour des pressentiments, de vulgaires suppositions, alors que les envergures de ces éloquences reflètent le sombre futur qui nous attends. Le New York de demain ne sera que destruction et déchéance. Ici-bas, les murs suent la décadence et la mutinerie. Nos cœurs éteints sont gonflés de pénitence alors que nos gosiers sont avides de vengeance. L’engrenage est en marche, l’industrie chaotique que nous formons fomentera très bientôt la médisance au sein de cette grosse pomme pourrie. Cet avenir, il est plus près que vous ne le pensez, Michael. Mes émeraudes dérivent lentement vers la tête charcutée qui repose désormais sur la table de bois alors que je viens prendre place sur le siège vide que mon interlocuteur m’a désigné tout à l’heure. Je comprends que l’absence du concret et de preuve ne puisse vous faire ruminer que le chiquement de l’amertume et du scepticisme dans la bouche. Je n’ai que pour seul témoin tangible le carnage qu’il y a eu lieu au à la station Hell Pit. Mais je vous promets que je découvrirai très bientôt l’auteur de ce massacre et mettrai enfin un visage à toute cette mascarade. Celui qui déteint la cueillette des engins explosifs est l’un des nôtres. J’en suis persuadé. Trop de congénères fanfaronnent que quelque chose de grand et de gros nous attends ici-bas. Il me suffit que de trouver le piailleur et enfin lesdites supposions vous seront avérées.

Je m’adresse au blondinet avec respect et politesse.  Peut-être sera-t-il convaincu ou non de mon discours aussi évasif qu’une tireuse de carte. Mais j’entreprends la certitude qu’avec tout ce qui se trame en surface, cette histoire de régime de nos tyrans dentés qui envoient leurs sbires laver les rues de la ville, les miens useront de cette distraction pour enfin mettre en branle leur desseins plus que inquiétants. Ils n’attendent que le moment propice pour enfin abattre leurs propres pions sur ce damier gâché et désordonné. Mon devoir, c’est d’ouvrir les yeux de monsieur Mans sur ce propos…

- Vous voyez tout juste, monsieur Mans. Vos impressions à mon égard sont véritables. Je n’apprécie guère tout ce qui se découle depuis l’attentat qu’il y a eu lieu au Yankee Stadium. Tant de violence et de chaos. J’ai toujours essayé de m’éloigner de cette spirale infernale parce que malgré bon nombre de mort et de deuil étalé sur la terre déjà souillée ; le monde dans lequel nous vivons ne tournera jamais rond. Si on parvient enfin à sortir des métros, qu’est-ce qu’on fera ensuite ? Prendre d’assaut Manhattan ? Monsieur Mans, vous savez tout aussi bien que moi que cela est une aspiration futile, désespéré et suicidaire de surcroît.  On a déjà essayé d’esquisser cette propagande et voyez où tout cela nous a apportés ? Plus on cherche à rabattre l’ennemi, plus ce dernier gagne en pouvoir et puissance.

Je ferme les yeux un court instant.

- Si enfin je parviens à avoir mon ticket de sortie, moi, je serais déjà bien loin de cette ville. Nos amis les vampires aiment bien se vanter et fanfaronner qu’ils vont détruire le monde. La vérité étant que moi, le monde tel que je l’ai connu, je l’aimais bien. Et il me manque. Tous ces incubes que je vois retentir avec cette passion, ce désir réel pour la destruction, c’est d’une telle aberration à mes yeux.  Le pouvoir, la force, j’en ai si moindre à louanger. Toutefois, je sais qu’un marionnettiste doit manier les ficèles qui nous retient. Mon devoir, c’est d’assurer que ce futur dirigeant soit digne de supporter et raccommoder les plaies de cette Terre meurtrie jusqu’à son noyaux. C’est la raison exacte du pourquoi est-ce que je suis venu vers vous, Michael…

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