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 Calls me home || Pv Alone

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Ariana C. Vander
✤ Printemps : 33
✤ Messages : 5123
✤ Barge depuis : 16/01/2013
✤ Avatar : Candice Accola
✤ Crédits : Avatar & code signature & image - Par moi || Gif de profil par Mariephantomhive - Tumblr || La musique - Become the beast de Karliene
Calls me home || Pv Alone 6210899_orig

✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

Relationship
→ citation:
relationships :
Ariana C. VanderJolie soubrette ; livreuse de cookies
Calls me home || Pv Alone Empty
MessageSujet: Calls me home || Pv Alone   Calls me home || Pv Alone EmptyJeu 10 Avr - 12:39


Calls me home...
ft. Ariana.


Suite de Shut'em down
Je le savais en sécurité. Je le savais en lieu sûr. Je le savais avec quelqu’un de confiance. Jamais je n’aurais abandonné Salem entre les mains de n’importe qui. Je l’aimais comme un frère… Mais je ne pouvais pas rester à ces côtés. Pas cette fois-là. Un sentiment d’urgence m’oppressait et qu’importait les avertissements, j’avais repris le chemin de ma maison. Tant pis si c’était dangereux. Tant pis si les assaillants étaient toujours présent. Je n’avais pas pour habitude d’agir de la sorte mais on ne m’en laissait pas le choix. J’avais mit en pratique mes connaissances en mécaniques pour voler la première auto que j’avais sous la main. J’étais désolée… mais vraiment, on ne me laissait pas d’autres choix possible.

Les doigts crispés sur le volant de la voiture, pieds au planché, je voyais la route défiler sous mes yeux. Je prenais conscience de la folle vitesse à laquelle je conduisais et pourtant cela avait si peu d’importance. Je devais rentrer. Je devais retrouver le chemin de ma maison… Sa maison… Oh Keira, me pardonneras-tu un jour d’avoir ainsi abandonné notre foyer ? Toutes ses affaires… Tous nos souvenirs… Je devais m’assurer que tout allait bien. Je devais préserver le peu de choses qui restait d’elle. Qu’importe ce qu’il pouvait m’en couter.

Une fois garée devant mon foyer, je regardais à tout hasard dans la boîte à gants. Les armes à feu étaient monnaies courantes dans la ville et bien que je ne supportais pas ça… Personne n’était autorisé à briser mon cocon. Personne ! Malheureusement, à par des pastilles à la menthe, il ne restait plus rien. Tant pis, j’irais donc armée de mes canines et de mes griffes.

Abandonnant la voiture, je me rendais avec détermination à mon loft. La porte d’entrée avait été fracassée. Tenant à peine debout, je n’eu qu’à la pousser un peu pour qu’elle s’effondre sur le sol comme une vieille crêpe trop épaisse. Mon cœur se comprima douloureusement dans ma poitrine. Pénétrer dans ma demeure n’avait donc pas suffit ? Il fallait en plus qu’ils détruisent le seul héritage que m’avait laissé ma sœur ? Mon salon ne ressemblait plus à rien. Mes affaires, brisées, jetées au sol, déchirées. Les murs présentaient des trous comme si l’on avait cogné à coup de marteau dessus. Cependant, ce qui m’alerta le plus, c’était cette épaisse fumée sortant de ma chambre et provenant de la cuisine. Une odeur de brûlée. Hésitante, mon regard fit la navette entre la chambre et la cuisine… la priorité étant ma chambre, j’accourus jusqu’à celle-ci.

Les flammes. Vicieuses, elles léchaient amoureusement mes rideaux, elles embrassaient avec l’étreinte d’une amante mon lit. Un cri, étranglé par les sanglots, chercha à sortir de mes lèvres. Pourquoi ?! Pourquoi chercher ainsi à s’acharner ? Oh Keira… Me le pardonneras-tu un jour ? L’incendie s’intensifiait, gagnant en puissance. Affamées, les flammes ne cessaient de s’étendre, répandant son immonde chaleur. Mes poumons s’encrassaient par cette fumée et très vite, je poussais des quintes de toux. La raison aurait voulu que je parte mais je ne le pouvais pas. Pas encore. Affolée à l’idée de perdre toute trace de ma sœur, je m’empressais d’aller jusqu’à mon armoire pour y récupérer notre album de famille que j’avais soigneusement rangé dans mon tiroir à chaussette…

Rien. Il n’y avait strictement plus rien. Vidé. Mon tiroir avait été vidé. Toussant que d’avantages, je savais pertinemment que si à cette seconde même je ne parvenais pas à respirer… C’était du à ce nœud qui venait de se nouer au niveau de ma gorge. Je devais retrouver ces photos. Il était tout simplement hors de question que je parte sans elles. Il était hors de question je parte à nouveau sans ma sœur.

Plaquant la manche de mon gilet contre mes narines, je retournais dans le salon. L’album devait forcément se trouver là. Il était obligatoirement quelque part dans tout ce bazar. La fumée devenait plus épaisse. La chaleur plus intense. Je devinais que ce n’était qu’une question de secondes avant que ma chambre ne ressemble qu’à un brasier géant et je savais également qu’il en était de même pour ma cuisine. Respirer devenait douloureux. La chaleur accablante. Mais il était hors de question que je m’en aille. Me mettant à quatre pattes devant une pile de linges, je tentais de faire rapidement le tri, balançant n’importe où ce qui ne m’intéressait pas. Toujours rien. Si ce n’était un trou dans le plancher… avec quelque chose à l’intérieur. Priant pour que ce soit l’objet que je recherchais, je le pris. Déception l’espace de quelques secondes. C’était un vieux journal de cuir. Un vieux journal qui m’était familier. Le journal de Keira. Le journal de ma sœur…

Ma sœur qui me manquait tant. Ma sœur qui me manquait terriblement. Elle était une partie de moi. Elle était toujours une partie de moi. Partir… ou tout simplement rester ? Partir… ou avoir la chance de la revoir ? Tout pouvait se terminer, ici et maintenant. Tout pouvait tout simplement prendre fin… Avoir ce repos auquel j’aspirais tant. Laisser tomber. Arrêter de vivre avec ce trou intense dans ma poitrine. Fini les faux semblants. Je serrais le carnet contre ma poitrine, fermant les yeux. J’étais prête. J’étais prête et pourtant, je sentis soudainement une poigne ferme m’attraper et m’obliger à me relever.  Sans que je n’ai le temps de dire quoi que ce soit, je me senti soulevée dans les airs. Quelqu’un m’emmenait loin de cet enfer. Quelqu’un m’arrachait loin de ce brassier… Encore une fois, quelqu’un m’éloigna de ma sœur.

Dehors, les gens s’étaient rassemblés. Le voisinage, probablement alarmée par toute cette fumée, avait contacté les pompiers. Dehors, je pouvais voir mon foyer prendre feu. On me déposa à nouveau à terre et mes jambes se dérobèrent. Mes genoux heurtèrent durement l’herbe. Qui était cet inconnu venant me tirer de ce brasier ? Je n’en savais rien. Je ne voulais même pas le savoir. Mes yeux braqués sur ma maison, je voyais mon foyer partir en fumé… Notre foyer. Ma vue se brouilla et respirer m’était devenu difficile. Je voulais planter profondément mes ongles dans ma chair. Je voulais me faire mal au point d’en oublier cette douleur qui lacérait mon cœur.  Il ne se passait pas une journée sans que je ne pense à elle. Il ne se passait pas un instant sans que je ressente cette blessure constante qu’avait laissé son absence. Je pouvais mentir aux autres. Je pouvais me mentir à moi-même. Mais au final, cette blessure ne guérissait jamais.  Le temps n’effaçait rien. Le temps n’apaisait rien. Prétendre le contraire n’était que mensonge. Je me sentais vide. Anéantie. Détruite. J’étais incomplète. Qu’importe les efforts. Qu’importe les subterfuges. Il me manquait quelque chose. Je n’avais pas su la protéger. Je n’avais pas su protéger les vestiges de sa vie… encore une fois, j’avais échoué. Encore une fois, je l’avais abandonné… Je l’avais perdu, une seconde fois.

© disturbed

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