(sauvez-willy's team) ☞ who will save you now ?

Is there somewhere else to be

I wish I could run from everything.

Bat de baseball juché dans le creux de mon épaule, sac de sport niché sur la seconde, de cet air paresseux et molasse de celui qui s’est accablé à une tâche pénible et longue, je marche et longe l’étroit corridor qui se déploie devant moi. Mes Rangers fracassent lourdement le bitume, les échos retentissant et rebondissant contre les imposants murs de briques nous séquestrant dans la gorge de la ruelle où je déambule, d’épaules à épaules, avec le corps félidé de la jolie blonde qui m’accompagne dans ce nulle part d’à peu près précis.

- Tu t’es bien débrouillée, ce soir. J’ignorais que le baseball faisait partie de l’un de tes nombreux talents cachés. Dommage que le Yankee Stadium soit innové en Colisée, avec ton bras de fer et tes sens impossibles, tu aurais été une redoutable adversaire. Ma voix posée se fond dans l’ombre de mon sourire mesquin qui étire lentement la commissure de mes lèvres, observant du coin de l’œil la réaction de Bichette la Barbie Barbare qui contemple je ne sais quoi je ne sais où dans la pénombre de l’horizon fantomatique.  Le compliment est sincère, un brin envieux, mais le sous-entendu de cette blague à deux balle repose sur des hilarités plus sombres et équivoques. La soirée a été longue et extrêmement harassante. Ce qui est bien avec la vampire justicière, en semble, on trouve toujours le moyen nouveau et fulgurant de tuer le temps.

Le client de cette semaine, le susnommé Bloody Barry, alias un petit rondelet franchement quelconque, avait commandé une mort originale, pour une agonie lente, longue et douloureuse. Il devait assister au crime et asséner le coup de grâce. Contrat assez simple qui demandait peu à notre imaginaire. Je nous revois tous les trois au Devil’s Den, assis au tour d’une bouteille de fort, en train de discuter du procédé ; Bichette proposant à Bloody Barry la torture, ce qu’il a accepté… Bichette proposant à Bloody Barry de placer la tête mise à prix sur une cible et de le mitrailler de fléchettes… ce qu’il a refusé… Bichette proposant à Bloody Barry de torturer le quidam avec des couteaux…  ce que le petit rondelet franchement quelconque a refusé : pas d’armes blanches… pas de fusils non plus… pas d’outils… il voulait un assassinat original avec des instruments inédits. À Bichette donc de laisser parler son esprit tordu et de présenter à Bloody Barry une panoplie de forme de tortures sanglantes et diaboliquement hors normes… rien n’intéressant le client capiteux qui désirait vraiment quelque chose d’unique et de grandiose.  À Bichette de me lancer ce regard désespéré de femme en détresse… à moi de m’incruster dans la conversation et de murmurer sarcastiquement un « bah… on n’a qu’à tuer le gars en jouant au baseball dessus » Bloody Barry soudainement interpellé par cette proposition, me demande d’élargir la thèse. Moi de dire : « Euh. On kidnappe le gars. On l’attache à un mur. On s’arme d’un bat de baseball. On se lance des balles qui elles vont tout droit ricocher sur le mufle du quidam. Et sur le point de crever, tu frappes le coup de circuit et lui explose la tronche. » À Bloody Barry de jubiler sur sa banquette, se tapant les mains avec enthousiasme et de reproduire avec la graisse de son ventre de gros raz-de-marée sous l’assaut de ses éclats de rires incontrôlables. À Bichette de rigoler poliment, malgré elle, comprenant qu’au départ je n’étais pas du tout sérieux. Les voyants se bidonner comme des gamins, pour ne pas me sentir à côté de plaque, je glousse à mon tour. Hahahahahahaha-AH ! AU SECOURS !

- J’arrive vraiment pas à croire qu’on l’a véritablement fait. Qui serait assez con pour vouloir orchestrer un meurtre pareil ? J’interroge, incrédule, alors que je me rapproche de la première benne à ordure que l’on croise. Les gens sont définitivement barges, uh ? Bah oué, alors que nous, nous sommes totalement saints d’esprits d’avoir accepté d’épauler c’client en kidnappant c’pauvre commerçant, pour ensuite le charrier sur un terrain vague, le ligoter en croix sur un mur en ruine et l’abattre à coups de balles assassines. Ça sera quoi la prochaine mission ? Achever quelqu’un en prenant son corps pour un terrain de golf ? Pire encore, prendre la cible pour une quille et lui lancer des boules de bowling dessus ? UGH ! On ne tourne pas rond.

- Je me demande toujours ce que ZHE Bloody Barry va faire avec le corps de ce pauvre type. Pas l’empailler et l’exposer en trophée à côté de son foyer, toujours ? Que je peste dans ma barbe, désignant à Roxane la benne à ordure d’un signe de tête, histoire que cette dernière lève le couvercle pour que je puisse fourrer dedans  "nos outils" de torture que nous avons pris soin de polir et nettoyer. Il me fait peur. J’aime pas son esprit tordu et déraillé. On ne sait toujours pas pourquoi est-ce qu’il a voulu la mort de ce commerçant. Je songe, je songe, à voix haute, tandis que j'enfonce les évidences dans les entrailles des ordures pestilentielles.

Débarrassé des fardeaux, j’attrape mon paquet de clopes et mon Zippo.  Je me fourre une cigarette dans la gueule, l’embrase, tire de longues touches de Nicotine, pour mollement laisser tomber mon épaule massive sur le flanc du conteneur et m’y appuyer le temps que je me pieute les poumons avec mon petit cylindre cancérigène. Les pensées défilent prestement dans mon esprit. Il est vrai que cette histoire avec Bloody Barry sent l’eau de boudin à plein nez, j’ai beau tempêter  durant cent ans sur le sujet, n’empêche qu’avec ce contrat, on a empoché une généreuse somme de dollars. Quarante-cinq mille livres, chacun. C’est de l’argent facilement gagné… je me demande d’ailleurs ce que je vais en faire. Ma clope est presque entièrement consumée, je me détache donc de la benne à ordure, attrape des mains le bidon d’essence que tiens la Bichette, pour asperger l’intérieur du conteneur  et noyer les ordures de ce combustible nuisible qui promet une belle flambée. Voulant me la jouer Bruce Willis, je lance la cigarette dans la benne, m’attendant à y voir jaillir les flammes… sauf que l’effet attendu a les allures d’un pétard mouillé. Il ne se produit que dalle. Bien sûr, il n’y a que dans les films que cela se produit. Levant stupidement les yeux vers le ciel constellé, j’attrape une feuille de carton gisant là sur le bitume poisseux, l’enflamme de mon Zippo et la bazarde dans la géante boîte de conserve. L’effet est immédiat et instantané : FROUF ! Un rideau de flammes gicle des entrailles nauséabondes, propageant une flambée  et torrent rutilant de plus en plus généreux.  Joli barbecue géant… il est temps de se casser de là avant de se faire chopper.

- Viens. On va prendre un verre. C’est moi qui t’invite.

On entame les premiers pas nous guidant vers l’embranchement de la ruelle, sauf que l’on s’arrête à mi-chemin, le nez furtivement retroussé en l’air.

- Tu sens ça, uh ?

L’odeur du sang, embaumant l’air en abondance.


C’est une toile despotique, capable de fendre et de briser la plus glacée des âmes. Ils reposent là, inertes et statufiés dans les vestiges de ce commerce ravagé et laissé en ruine. L’immondice du spectacle me fêle littéralement le cœur et c’est tout juste si je parviens à recouvrer mes esprits. Frêles pantins asservis à la souffrance, livrant leur chair souffreteuse sur un plateau d’argent alors que le sang opaque les auréolant semble se propager éternellement… larmes pourpres et cristallines qui retracent le déversement de la vie, l’âme parée à quitter l’enveloppe charnelle et laisser couler dans la rigidité de l’éternel le fragment de ces deux malheureuses existences.  

- ROXANE ! CELUI-LÀ, IL EST VIVANT ! Je hurle comme un miraculé, mon index et majeur ainsi posés sur l’artère carotide, percevant de faibles saccades heurter mes doigts tremblotants. Son pouls est faible… mais il en a un ! Sans trop savoir pourquoi, j’ai un grand sourire de gamin qui illumine mes traits de fer, à cette constatation quasi inespérée. Je lève brusquement la tête en direction de la jolie blonde, les yeux brillants de bonheur et de soulagement. Viens. Do--- Je fronce les sourcils, pas sûr que l’idée soit bonne, finalement. Tu peux lui faire boire ton sang ? Juste un peu. Suffisamment pour l’empêcher de claquer sur mon épaule alors qu’on le transporte…

Euh… où et plus spécialement entre les mains de qui ?

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by VAST

Ses pensées s'éparpillaient dans l'horizon. Elle se perdait par delà l'obscurité. Étouffée par le vide, perdue dans un gouffre. Ses pensées se dispersaient dans le lointain. Elle se perdait par delà les ténèbres. Encagée par la douleur, encrassée par la culpabilité. Pourtant son visage de porcelaine demeurait inflexible. Poupée de cire inanimée. Toute vie s'était éteinte depuis bien longtemps. De ses pas félins, elle suivait sans même s'en rendre vraiment compte le molosse à ses côtés. Compagnon d'armes. Toujours fidèle au poste pour lui. Une tueuse sans scrupule pour une poignée d'argent. Une vie de prise pour quelques billets. Une routine usuelle pour eux.

- Tu t’es bien débrouillée, ce soir. J’ignorais que le baseball faisait partie de l’un de tes nombreux talents cachés. Dommage que le Yankee Stadium soit innové en Colisée, avec ton bras de fer et tes sens impossibles, tu aurais été une redoutable adversaire.

Les mots du lycan parvenaient à ses oreilles de façon éphémère. Vaguement, elle avait assimilé le compliment. Vaguement, un sourire avait étiré ses lèvres pâles. Pourtant, clairement, elle revivait la scène dans sa tête.... et plus particulièrement les émotions qui l'avaient bousculé. Un plaisir couvant sous cette indifférence. Une honte cuisante sous cette mascarade affligeante. La bête sommeillait toujours en elle, jubilant de cet étalage d'hémoglobine. La bête s’étirait doucement, réclamant sa part de sang. Luttant contre cette envie perpétuelle d’arracher la carotide de tout le monde, la vampire tâcha de se concentrer d’avantages sur les piaillements de son collègue. Tournant un regard vaguement intéressé par ses propos, un sourire finit cependant par étirer ses lèvres pâles.

- J’arrive vraiment pas à croire qu’on l’a véritablement fait. Qui serait assez con pour vouloir orchestrer un meurtre pareil ?
- Qui serait assez con pour accomplir un meurtre pareil ? Questionna à son tour la vampire, moqueuse.

Salem et Roxane. Deux grandes perches. Un tronc d’arbre associé à une brindille. Aussi doués que débiles, ils leur arrivaient par moment d’accomplir des contrats horriblement trop loufoque. Le simple fait de prêter attention à ce genre de contrat pouvait en dire long sur leur état de santé mentale plus que défaillante.

- Les gens sont définitivement barges, uh.

Et que répondre à cela ? La folie était une maladie contagieuse qui s’étendait depuis la création de l’Homme. Sans un mot, elle continuait de suivre la boule de poils, bien qu’un petit froissement de nez agrémente les traits de son visage angélique mais torturé. A quelques centimètres seulement d’une poubelle, les odeurs l’assaillaient, lui donnant une légère nausée. Sensation typiquement humaine puisque les morts ne régurgitaient pas leurs nourritures. Pas à la connaissance de Roxane en tout cas.

- Je me demande toujours ce que ZHE Bloody Barry va faire avec le corps de ce pauvre type. Pas l’empailler et l’exposer en trophée à côté de son foyer, toujours ?

Exaspération et amusement. Deux sentiments contradictoires et pourtant bien virulent. Savoir ce que comptait faire Z.B.Barry du corps ne les concernait en rien ! Ils avaient un contrat. Ils l’accomplissaient. Ils touchaient le pactole. Fin de l’histoire. Ainsi se résumait la vie de tueur à gage, de mercenaire ou de chasseurs de prime. Peut importe l’interpellation. Moins ils en savaient et mieux c’était. Ne bronchant rien, contrairement à Salem, elle se contenta d’ouvrir la benne à ordure d’une main, détourna son beau minois de cette étendue de détritus.

- Il me fait peur. J’aime pas son esprit tordu et déraillé. On ne sait toujours pas pourquoi est-ce qu’il a voulu la mort de ce commerçant.  

Et voilà ! C’était exactement ça qui la faisait rire ! Salem qui déplorait l’esprit tordu d’un homme alors que c’était lui-même qui avait eu l’idée du terrain de baseball. Levant les yeux au ciel, sa tête se secoua légèrement de droite à gauche, agitant mollement et de façon imperceptible sa queue de cheval dorée.

On pouvait dire de Roxane qu’elle était un paradoxe… mais Salem n’était réellement pas mieux dans son genre. Il avait l’image du Bad Boy. L’un de ceux intouchable, le gros dur à qui il ne fallait pas chercher les noises. Pourtant il accordait de l’importance aux détails, aux gens. Salem pouvait par moment se poser des tonnes de questions… mais ils ne se posaient jamais les bonnes. La vampire aurait pu lui faire remarquer bien des choses toutefois, ça ne la concernait en rien. Qu’il se torture donc l’esprit avec cette histoire. Il n’empêche qu’ils avaient gagné un bon pactole. De l’argent qu’elle usera pour alimenter ses recherches. Un mystère qui ne la menait nulle part mais dont elle comptait néanmoins percer les ténèbres.

Retenant sa mâchoire de s'écarter de façon peu gracieuse dans un bâillement à rallonge, elle songeait déjà à se prendre un cocktail dans un bar. Petite douceur pour oublier le vide existentiel entourant sa non-vie. Bananarama ou un Bloody Mary Fever? Une coupe de bonbons ou la gorge affriolante d'une belle rousse? Régime végétarien ou régime sanguin? Tout à ses questionnements, elle regardait Salem fumer sa clope sans vraiment le voir. Ce qui la préoccupait d'avantages était de savoir si elle allait se trouver une place de choix au bar. Machinalement, ses yeux suivaient la fumée exhalée par le lycan. Activité ô combien palpitante qui traduisait parfaitement l'état végétatif dans lequel la blonde se trouvait. Lorsqu'enfin, il semblait avoir fini de pomper sa canne à sucre cancérigène, il prit le bidon d'essence qu'elle maintenant mollement entre ses doigts cadavérique. Son visage s'anima de malice qu'au moment fort amusant où Salem, toujours ancré dans son rôle de bad boy, tenta une manoeuvre cinématographique raté. Riant intérieurement, l'on distinguait malgré tout très bien cette lueur pétillante dansant dans le fond de ses pupilles. Ce n'était pas demain la veille qu'il allait obtenir son diplôme de héro. Deuxième essaie moins théâtrale mais bien plus efficace. La benne à ordure s'embrasa, exaltant des odeurs déplaisante. D'ailleurs... Pourquoi elle restait là à l'attendre, déjà?

- Viens. On va prendre un verre. C’est moi qui t’invite.

Ah... oui... Maintenant, elle savait. Approuvant cette idée, elle suivit Salem, enfournant les mains dans les poches de sa veste en cuir. Bien que ses poumons soient mort depuis bien longtemps, Roxane éprouva l'envie, le besoin, d'inspirer profondément afin de pousser un long et profond soupir. Le genre de soupir qui souligne les longues fins de journées. Une inspiration qui alerta ses sens de vampire. Parmi cette affame fragrance de détritus, il y avait cette senteur délicate. Un fumée métallique et ô combien goûteux. Du sang. Beaucoup trop pour que ça soit sain. S'arrêtant à l'unisson avec son compagnon, elle reniflait l'air comme un chien de chasse.

- Tu sens ça, uh ?
- Aussi sûrement que je sens l'odeur de ta femelle sur tes vêtements.


Arme en main, canon braqué droit devant elle. Roxane avançait de ses pas souples et félins. Aux aguets, elle cherchait de ses claires prunelles la présence éventuelle d'un danger quelconques. A l’affût, son ouïe vampirique cherchait à déceler la présence d'étrangers. Son odorat bien trop sollicité, l'assaillait de cette odeur sanguinolente dont elle raffolait mais dont elle n'avait pas droit. Sur les nerfs, ses doigts serrèrent la crosse de son baby browning alors qu'elle couvrait les arrières du lycan. Scène de carnage qui la laissait de glace. Elle avait connu pire... elle avait fait pire.

- ROXANE ! CELUI-LÀ, IL EST VIVANT !

Haussant un sourcil, elle s'approcha donc de son partenaire. Il était parfois plus clément de se laisser bercer par les bras de la mort, que d'ainsi s'accrocher à cette lente agonie.

Viens. Do---

Dans cet élan de compassion, elle braquait son arme en direction du rescapé, tout du moins, c'est ce qu'elle comptait faire.

- Tu peux lui faire boire ton sang ? Juste un peu. Suffisamment pour l’empêcher de claquer sur mon épaule alors qu’on le transporte…

Moment de silence. Celui qui ne s'étale que sur quelques secondes à peine mais qui perdure sur le fil de l'éternité.

- Sérieusement? Finit par lâcher Roxane, blasée par cet élan d'altruisme. Nous sommes censés tuer les gens, Salem, pas les sauver, précisa t-elle alors qu'elle rangeait déjà son arme dans son holster de cuisse. Déglutissant difficilement, elle réprimait ses pulsions. Combat perpétuel entre son humanité et la bête. Des petites veines bleutés gisaient sous ses yeux assombris alors que la soif s'agrandissait. Doigts comprimaient contre ses cuisses, elle ferma un instant les paupières, expirant l'air de ses poumons. Cette mission sauvetage prenait une tournure d'abattage. Si elle parvenait à retenir ses ardeurs, ça tiendrait du miracle. Ouvrant de nouveau les yeux sur ce corps à moitié assoupie, elle attrapa une lame camouflait dans ses bottes de cuirs. Relève-lui la tête, ordonna la macchabée alors qu'elle se mit accroupie. Elle espérait vraiment que dans tout les cas, il n'allait pas mourir... surtout pas avec son sang dans les veines. Elle ne voulait pas devenir maman par accident.

La lame de la vampire traça un sillon vermeille sur la peau opaline de son bras mis à nu pour l'occasion. Bras déjà constellé de blessures cicatrisées depuis longtemps mais pas pour autant oubliées. Sans délicatesse, elle plaqua sa plaie contre les lèvres du mourant, adressant un regard désapprobateur à Salem.

- Je suppose qu'on va prendre ma voiture...

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